Les Echos des anciens combattants. Organe mensuel de la Fédération française des unions et sociétés d'anciens militaires [...]
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Les Echos des anciens combattants. Organe mensuel de la Fédération française des unions et sociétés d'anciens militaires et combattants... ["puis" Organe indépendant]. 1925/03. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.
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FÉDÉRATION FRANCAISE DES UNIONS & SOCIÉTÉS D'ANCIENS MILITAIRES COMBATTANTS
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(Reconnue d'utilité publique)
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COMITÉ DIRECTEUR
MM. MAURER, C. =&..Président
BUREAU HONORAIRE
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SERVICES DE LA
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Président Honoraire
LEMAIRE GUIGARD
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Archiviste
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dentaire et pharmaceutique Directeur du Tir
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MM. JOURDAIN — CHAIX — SAUNIER — FORTOUL — DESPAGNE — Dr. MARCHAL GUITTER — DUBRULLE TRIBOULAT
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(Voir page II de la couverture la suite de la liste des Sociétés fédérées).
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Jacques-Emile Maurer, par Léon Pupilles de la Nation, par La Mutualité, par TRIBOULAT, Les Gaz. asphyxiants.parF L'Unionsacréenécessaire,parFORTOUL. Habitations à bon marché et prêts agricoles, L'Ecureuil (Conte des Echos), par LABBÉ, L'autre Soldat inconnu (Conte des Echos), par VAILLANT.. Maisons Le 25 Mars 1918, Noyon (poésie)
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Ce qui se Tribune libre Lettre ouverte de M. Adrien Oudin,président du Groupe des A. C. à l'Hôtel de Ville, ancien Président du Conseil Echanges de Vues, par DUBRULLE & HUBNER, Dettes et Colonies, Les Gazés, par le Dr TORCHAUSSÉ. Service des Remises Chronique théâtralle. — Les
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aux Sociétés
Jacques-Emile
Présidentde la
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F.F.A.M.C.
dernier numéro des Echos des Anciens Combattants vous a apporté, en première page, l'heureuse nouvelle de l'attribution, par le Ministre de la Guerre, de la cravate de Commandeur de la Légion d'honneur à notre président, le sympathique Maurer. Il vous a fait connaître aussi le geste généreux et magnifique par lequel le nouveau promu a cru devoir y répondre. On me demande,aujourd'hui, d'esquisser, pour mes camarades, silhouette cependant bien connuede notre populaire président. Tâche délicate, difficile Que dire de neuf èn effet Tout le monde connaît Maurer. C'est l'homme le plus actif qui se puisse voir. Et « se puisse voir » est«bien le mot, car, accueillantcomme pas un, Maurer se prodigue dans toutes les cérémonies, où il stimule par sa présence, le zèle patriotique de chacun. On le voit à notre siège social, on le voit à l'Arc de Triomphe on le voit à des banquets on le voit à ses affaires on le voit partout, partout où sa présence est nécessaire, partout où son intervention peut être utile à la masse ou aux intérêts particuliers de chacun. C'est un dévoué, c'est un philanthrope Jamais on ne s'adresse en vain à lui pour un service, pour l'organisation d'une manifestation. Connaissez-vous quelqu'un qui puisse légalement se plaindre de Maurer ? Jacques-Emile Maurer est Alsacien, nul ne l'ignore. Son nom sent le terroir son accent légèrement guttural, qui sonne pourtant agréablement aux oreilles de ses amis, c'està-dire de tout le monde, décèle ses origines. C'est à Colmar, en effet, que Maurer vit le jour le 24 mars 1869. Elevé sous la domination allemande, dans le culte de la France meurtrie, il aspira de tous ses vœux au retour de l'Alsace à la mère-patrie. Propagandiste précoce, il osa, à 19 ans, pousser à Colmar même, le cri séditieux de « Vive la France ». Il ne dut qu'à la fuite de ne pas faire connaissance avec les geôles teutonnes. Il passa la frontière, s'engagea pour 5 ans dans la Légion étrangère et, avec le 1" régiment de cette arme, il fit campagne dans le Sud-Oranais, au Tonkin. Tandis qu'il courait la brousse, à l'abri de notre drapeau, il était condamné, en 1889 — heureusement par contumace — par les autorités allemandes, à 6 mois de prison, pour s'être dérobé — ô ironie des termes — au service militaire. Libéré de notre armée, il se fixe à Paris, où, dès novembre 1898, il fonde « la Légion », société de secours mutuels des anciens officiers, sous-officiers et soldats des régiments étrangers. Bien entendu, il en est nommé président, et depuis cette époque, il s'est vu renouveler son mandat par la confiance de ses camarades reconnaissants. Depuis 26 ans, des milliers d'anciens légionnaires ont reçu de lui aide et protection, car, ainsi qu'il me le disait un jour « A la Légion, la solidarité n'estpasun vain mot. Tous les légions-lair"sont des Français et de bons Français, quelle que E
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soit leur nationalité, leur origine, car ils ont opté pour notre pays, qu'ils ont servi vaillamment et loyalement. » En 1920, Maurer devient président de lia Fédération Française des Sociétésd'Anciens Militaires et Combattants, à laquelle, depuis sa fondation, la Légion est affiliée. Il succède dans ce poste à deux anciens chasseurs d'Afrique, dont le nom reste attaché à la prospérité, toujours croissante, de cet énorme groupement de 110 sociétés Wallard, décédé depuis 15 ans, et Charles Lemaire. C'est en chasseur d'Afrique, fier de ses aînés, que je parle de ces inoubliables présidents. Leur successeur prouve, dès son arrivée à la tête de la Fédération, qu'un légionnaire n'est pas inférieur à un chasseur d'Afrique dans le rôle d'administrateur. Maurer y excelle et s'y surpasse même. C'est ainsi que le 8 juillet dernier, la F.F.A.M.C. fut reconnue d'utilité publique. Le 14 juillet 1919, il se distinguait parson entrain enthousiaste à la tête du détachement de la Légion qui passait sous l'Arc de Triomphe, lors du défilé de la Victoire. Volontaire, tenace, sachant où il veut aller et y allant droit, sans tâtonner, Maurer est un président accompli. Il excelle à diriger les travaux de la Fédération, et, en dépit des questions, sinon arides, du moins complexes qu'on y traite, il conserve, avec le sourire aux lèvres, une humeur égaile qui n'est pas étrangère à l'esprit de camaraderie qui règne dans ce groupement. Les difficultés ne rebutent pas Maurer, car il se joue des difficultés. Aussi, la nouvelle distinction dont il vient d'être l'objet a-t-ellle été accueillie avec une satisfaction unanime. Dans les grands jours, la boutonnière de notre président s'adorne d'une imposante brochette de décorations multiples. Il est, en effet, titulaire de la médaille oommémorative de l'Annam et du Tonkin, de la médaille d'argent de la Mutualité ; il est chevalier du Dragon de l'Annam, officier de l'Instructionpublique. cite de mémoire au hasard, sans ordre. elles sont trop Pendant laguerre, différentes missions, menées à bien, valurent à Maurer la rosette de la Légion d'honneur, pour « services exceptionnels rendus à la Défense nationale Tout le monde, on le comprend, attendait la cravate. Tel est le président Maurer. Il eût fallu pour le chanter la lyre vibrante d'un poète. A défaut de la poésie, j'ai mis dans ces quelques lignes, trop sommaires, tout mon cœur d'ami. Mes camarades, en les lisant, suppléeront, par la ",>. pensée, à leur insuffisance. Je crois, en terminant, pouvoir affirmer que la F.F.A.M.C. est fière d'avoir Maurer à sa tête. C'est le président qu'elle attendait. Elle ne le lâchera pas de sitôt Léon Moussou, Président de l'Union Nationale des Anciens Chasseurs d'Afrique.
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PUPILLES Je la NATION
camarades m'ont demandé ce que nous entendions par placement familial. Je ne puis mieux fairie, pour répondre, que de citer notre dévouée vice-présidente du Conseil d'Administration de l'Office départemental de la Seine et de la Ville de Paris, également membre rfp la IO:PI'.tinn permanente, Mme Ecorcheville, qui en fut, en quelque sorte, la fondatrice et qui présida à l'installation des premiers pupilles dans nos centres actuels. Le but, dit-elle, du placement familial, est de donner à l'orphelin une nouvelle famille ; aussi, convient-il de préférence à l'orphelin complet, à celui dont le père et la mère sont morts, ou aumalheureux qui, après la disparition de son père, se voit abandonné par une mère indigne, ce qui se voit, hélas, très souvent. L'enfant est confié à une famille d'honnêtes travailleurs qui, moyennant rétribution, veillent sur lui comme sur leurs propres enfants bien souvent ce sont des veuves qui augmentent leurs maigres revenus en prenant un ou deux pensionnaires, mais dans tous les cas, les enfants sont fort bien soignés. Ce genre de placement a l'avantage d'éviter la promiscuité des orphelinats (il y a de tout, parmi ces malheureux abandonnés), comme il ne peut se faire qu'à la campagne, il présente des conditions d'hygiène fort intéressantes. Un danger cependant doit être signalé, c'est la difficulté de la surveillance, car chaque centre est forcément assez éloigné de Paris et les enfants y sont disséminés dans plusieurs communes. La personne qui accepte de diriger le centre doit présenter toutes garanties d'honorabilité et être animée, il faut bien le dire, de beaucoup de désintéressement, autrement ces placements pourraient présenter les mêmes risques que toutes les affaires de soi-disant bienfaisance. La pratique montre que les enfants se plaisent,en général, très bien chez leurs nourrices qu'ils appelJent : grandmère, maman ou tante, ils vivent comme leurs camarades de la campagne, vont à l'école, aident à certains petits travaux et ne se distinguent des enfants du pays que par leur esprit parisien et aussi, parfois, hélas, par leur connaissance trop précoce de la vie. Il est préférable de placer les enfants très jeunes, avant qu'ils ne soientcontaminés, ils s'habituent mieux à leur nouvelle vie, cependant un certain nombre d'enfants placés déjà grands sont restés dans le pays où ils ont trouvé du travail. Certains sont, d'ailleurs, placés en apprentissage dès qu'ils ont l'âge. Ce genre de placement peut rendre de très grands services aux sections des grandes villes et il serait à souhaiter que les sections de province s'y intéressent, en acceptant la surveillance en vue de venir en aide aux sections urbaines cela permettrait d'augmenter considérablement le nombre de ces placements et d'éviter dedonner chacun une importance trop grande qui ferait perdre le cachet familial qui en fait le principal intérêt. Voici laliste des placements du département de la Seine Maron (Indre); Courtalin (Eure-et-Loire); Jeux-les-Bois (Indre); Rochefort-en-Yvelines (Seine-et-Oise) Vert-enDrouais (Eure-et-Loire). A titre d'indication, laissez-moi vous donner quelques détails sur le placement de Maron. Le nombre des enfants placés à Maron est, actuellement, LUSIEURS
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Ce placement fut fondé en novembre 1920, et a débuté par 6 enfants. Voici le règlement établi par Mme la mar-
quise de la Ferté-Meung, qui en assume la surveillance. 1° Organisation médicale. Présentation tous les trois mois des enfants au médecin traitant, consignation sur un carnet individuel de la taille, poids, tour thoracique et état général de l'enfant désignation par le médecin traitant des enfants à présenter aux divers spécialistes. Examen dentaire de tous les enfants une fois par an, par un dentiste qui désigne ceux ayant besoin de soins et qui lui sont amenés ultérieurement dans son cabinet. Examen par le spécialiste d'otorhinlaryngologie, désignation des enfants devant être opérés des végétations, grosses amygdales et aussi de ceux qui ont besoin de lunettes. Opérations des enfants désignés. Ces opérations et examens se font dans une salle organisée spécialement à cette intention. 2° Obligations des nourrices. Tenir les enfants irréprochablement propres. Entretenir leurs vêtements. Les enfants doivent avoir leur lit. (Ces lits ont été fournis par la Mme la marquise de la Ferté.) Prévenir dans le moindre cas de maladie. 3° Distractions. Une séance de cinéma scolaire réunit les enfants, tous les samedis, dans une salle prêtée par M. Baucheron. Cette séance est accompagnée d'une conférence explicative sur le film projeté. Le jeudi, les filles sont réunies sous la surveillance d'une couturière pour apprendre la coupe et la couture. Le. dimanche, elles ont une leçon de cuisine. Des leçons de gymnastique sont données aux filles et garçons, trois fois par mois en hiver, et quatre fois en été. Tous les mois un coiffeur vient couper les cheveux des garçons et aussi ceux des filles, jusqu'à 12 ans, pour cellesci. A partir de cet âge on laisse pousser leurs cheveux pour pouvoir les relever à 14 ans, à leur entrée en apprentissage. Une garderie de vacances réunit les garçons pendant l'été 5 fois par semaine, sous la conduite d'un professeur qui les mène à la promenade et leur fait quelques leçons en plein air. L'instituteur, M. Bimbeaud, donne des répétitions aux enfants devant se présenter à une école spéciale. Voici la liste des enfants placés, soit en apprentissage, soit à gages Une fille, comme bonne et aide au magasin Un garçon comme menuisier Un garçon comme serrurier Un garçon comme jardinier Un garçon comme mécanicien Un garçon comme agriculteur Un garçon comme jardinier à l'école de jardinage. Nous aurons l'occasion, je l'ai déjà dit, de reparler de Courtalin et des autres centres, ainsi que de la question financière qui s'y rapporte. Au nom de nos camarades de la Fédération, je tiens à remercier, bien vivement, Mme Ecorcheville de ces renseignements, que nul, mieux qu'elle, ne pouvait nous donner avec plus d'autorité. -
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H. TRIBOULAT,
Membre de la Section permanente et du Conseil d'Administration de l'Office départemental de la Seine et de la Ville de Paris des Pupilles de la Nation.
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MUTUALITÉ
Mutualité prend, chaque jour, un développement de plus en plus grand, ce dont nous devons, tous, nous réjouir. En prenant la forme mutualiste, nos Amicales deviendront, de ce fait, indissolubles, un lien plus puissant les unira, et puis, il faut le dire, nos camarades frappés par l'adversité n'auront plus à compter que sur le bon cœur des amis et sur l'état financier de son Amicale, car la Société de secours mutuels aura ses réserves mathématiques. Le trésorier se verra forcé d'exiger les cotisations et chacun, sachant le but visé, se fera un devoir d'être toujours à jour de ses cotisations. Le jour où la maladie et son cortège de misères frappera à sa porte, il saura que les secours qu'il touchera de sa Société lui sont dûs, il saura que c'est à sa propre caisse de prévoyance qu'il aura recours et son amour-propre se trouvera dégagé de cette contrainte pénible que l'on ressent lorsque on tend la main, quand bien même ce soit à un ami sincère. Beaucoup de nos camarades des Sociétés amicales ont compris l'intérêt qu'il y a à transformer leur société en mutuelle, beaucoup de mutuelles ont aussi entendu parler de la loi Saget qui a modifié la chartre mutualiste de la loi de 1898 ; aussi pensons-nous être agréable, à tous, en leur donnant le texteintégral de cette loi bienfaisante avec les modifications qui y ont été apportées. Il va sans dire que la Commission d'action sociale est toute à la disposition de nos camarades pour tous renseignements complémentaires. Président honoraire de Bigors. A
H. TRIBOULAT,
Texte de la loi du 1er avril 1898 relative aux Sociétés de secours mutuels, modifiée par l'article 61 de la loi de finances du 31 mars 1903, par les lois des 2 juillet 1904, 5 décembre 1908, 1er avril 1914 et 15 août 1923 : TITRE PREMIER
Dispositions communes à toutes les Sociétés
:
ARTICLE PREMIER.— Les
sociétés de secours mutuels sont des associations de prévoyance qui se proposent datteindre un ou plusieurs des buts suivants assurer à leurs membres participants et à leurs familles des secours en cas de maladie, blessures ou infirmités, leur constituer des pensions de retraite, contracter à leur profit des assurances individuelles ou collectives en cas de vie, de décès ou d'accidents, pourvoir aux frais des funérailles et allouer des secours aux ascendants, auxveufs, veuves ou orphelins des membres participants décédès. Elles peuvent, en outre, accessoirement, créer au profit de leurs membres des cours professionnels, des offices gratuits de placement et accorder des allocations en cas de chômage, à la condition qu'il soit pourvu à ces trois ordres de dépenses au moyen de cotisations ou de recettes spéciales. ART. 2. — Ne sont pas considérées comme sociétés de secours mutuels les associations qui, tout en organisant, sous un titre quelconque, tout ou partie des services prévus à l'article précédent, créent, au profit de telle ou telle catégorie de leurs membres et au détriment des autres, des avantages particuliers. Les sociétés de secours mutuels sont tenues de garantir à tous leurs membres participants les mêmes avantages sans autre distinction que celle qui résulte des cotisations fournies et des risques apportés. ART. 3. — Les sociétés de secours mutuels peuvent se composer de membres participants et de membres honoraires ; les membres honoraires payent la cotisation fixée ou font des dons à l'association sans prendre part aux bénéfices attribués aux membres participants ; mais les statuts peuvent contenir des dispositions spéciales pour faciliter leur admission, au titre de membres participants, à la suite de revers de fortune.
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Les femmes peuvent faire partie des sociétés et en créer ; les femmes mariées exercent ce droit sans l'assistance de leur mari les mineurs peuvent faire partie de ces sociétés sans l'intervention de
leur représentant légal. L'administration la direction des sociétés de secours mutuels ne peuvent être confiées qu'à des Français majeurs, de l'un ou de l'autre sexe, non déchus de leurs droits civils et civiques, sous réserve, pour les femmes mariées, des autorisations de droit commun. Les sociétés de secours mutuels constituées entre étrangers ne peuvent exister qu'en vertu d'un arrêté ministériel toujours révocable. Par exception, elles peuvent choisir leurs administrateurs parmi leurs membres. Les membres du conseil d'administration et du bureau des sociétés de secours mutuels seront nommés par le vote au bulletin secret. Les administrateurs et directeurs ne pourront être choisis que parmi les membres participants et honoraires de la société. ART. 4 — Un mois avant le fonctionnement d'une société de secours mutuels, ses fondateurs devront déposer en double exemplaire : 1° les statuts de ladite association 2° la liste des noms et adresses de toutes les personnes qui, sous un titre quelconque, seront chargées à l'origine de l'administration ou de la direction. Le dépôt a lieu, contre récépissé, à la sous-préfecture de l'arrondissement où la société a son siège social, ou à la préfecture du département. Le maire de la commune en est informé immédiatement par les soins du préfet ou du sous-préfet. Un extrait des statuts sera inséré dans le « Recueil des actes de la préfecture. Tout changement dans les statuts ou dans la direction sera notifié et publié selon les formes indiquées ci-dessus. ART. 5 — Les statuts déterminent 1° Le siège social, qui ne peut être situé ailleurs qu'en territoire français 2° Les conditions et les modes d'admission et d'exclusion,, tant des membres participants que des membres honoraires 3° La composition du bureau et du conseil d'administratirr., le mode d'élection de leurs membres, la nature et la durée de leurs pouvoirs, les conditions du vote à l'assemblée générale et du droit pour les sociétaires de s'y faire représenter. Pour les sociétés de secours mutuels constituées dans les armées de terre et de mer, la composition du conseil d'administration et le mode d'élection de ses membres, la nature et la durée de leurs pouvoirs, la constitution et le rôle de l'assemblée générale, sont régies par des statuts-modèles proposés par les Ministre de la Guerre ou de la Marine et approuvés par le Ministre qui a dans ses attributions la direction des services de la mutualité * ; 4° Les obligations et les avantages des membres particioants ; 5° Le montant et l'emploi des cotisations des membres, soit honoraires, soit participants, les modes de placement et de retrait des
et
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fonds 6° 7° 8° 9°
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Les conditions de la dissolution volontaire de la société Les bases de la liquidation à intervenir si la liquidation a lieu Le mode de conservation des documents intéressant la société ; Le mode de constitution des retraites pour lesquelles il n'a pas
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été pris d'engagement ferme et dont l'importance est subordonnée aux ressources de la société 10° L'organisation des retraites garanties, et spécialement la fixation de leur quotité et de l'âge de l'entrée en jouissance 11° Les prélèvements à opérer sur les cotisations pour le service spécial des retraites, lorsque, conformément à la clause précédente, les cotisations des membres honoraires ou participants devront être affectées pour partie à la constitution de retraites garanties, que ce soit au moyen d'un fond commun ou de livrets individuels ouverts au nom des sociétaires. ART. 6. — Lorsque l'assemblée générale sera convoquée, les pouvoirs dont les sociétaires seront porteurs, si les statuts autorisent le vote par procuration, pourront être donnés sous seing privé et seront affranils seront déposés chis de tous droits de timbre et d'enregistrement au siège social. Les contestations sur la validité des opérations électorales sont portées, dans le délai de quinze jours à dater de l'élection devant le juge de paix du siège de la société. Elles sont introduites par simple déclaration au greffe. Le juge de paix statue, dans les quinze jours de cette déclaration, sans frais ni forme de procédure et sur simple avertissement donné trois jours à l'avance à toutes les parties intéressées. La décision du juge de paix est en dernier ressort, mais elle peut être déférée à la Cour de cassation. Le pourvoi n'est recevable que s'il est formé dans les dix jours de la notification de la décision. IL est formé par simple requête déposée au greffe de la justice de paix et dénoncée aux défendeurs dans les dix jours qui suivent. Il est dispensé
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La partie en italique a été ajoutée par la loi du 6 décembre 1908.
du ministère d'un avocat à la Cour et jugé d'urgence sans fra. amende. Les pièces et mémoires fournis par les parties sont transmis sans frais par le grefficier de la justice de paix au greffier de la Cour de cassation. La chambre civile de cette Cour statue directement sur ie pourvoi. Tous les actes sont dispensés du timbre et enregistrés gratis. Par dérogation aux prescriptions ci-dessus, les contestations relatives aux opérations électorales, de même qu'aux décisions du conseil d'administration ou de l'assemblée générale, dans les sociétés de secours mutuels des armées de terre et de mer, sont portées devant le Ministre de la Guerre ou le Ministre de la Marine dans le délai de quinze jours à dater de l'élection. Le minislre statue sans recours *. ART. 7. — Dans les trois premiers mois de chaque année, les sociétés de secours mutuels doivent adresser, par l'intermédiaire des préfets, au Ministre de l'Intérieur**, et, dans les formes qui seront déterminées par lui, la statistique de leur effectif, du nombre et de la nature des cas de maladie de leurs membres, telle qu'elle est prescrite par la loi du 30 novembre 1892. ART. 8. — Il peut être établi entre les sociétés de secours mutuels, en conservant d'ailleurs à chacune d'elles son autonomie, des unions ayant pour objet notamment a) Lorganisation, en faveur des membres participants, des soins et secours énumérés dans l'article premier, notamment la création de pharmacies, dans les conditions déterminées par les lois spécialessur la matière ; b) L'admission des membres participants qui ont change de résidence ; c) Le règlement de leurs pensions viagères de retraite d) L'organisation d'assurances mutuelles pour les risques divers auxquels les sociétés se sont engagées à pourvoir, notamment la création de caisses de retraites et d'assurances communes à plusieurs sociétés pour les opérations à long terme et les maladies de longue durée; e) Le service des placements gratuits. ART. 9. — Les sociétés de secours mutuels sont admises à contracter des assurances, soit en cas de décès, soit en cas d'accidents, aux caisses d'assurances instituées par la loi du Il juillet 1868, en se conformant aux prescriptions des articles 7 et 15 de ladite loi. Ces assurances peuvent se cumuler avec les assurances individuelles. ART. 10. — Les infractions aux dispositions de la présente loi seront poursuivies contre les administrateurs ou les directeurs et punies d'une amende de 1 à 15 francs inclusivement. Si une société est détournée de son but de société de secours mutuels et si, trois mois après un avertissement donné par arrêté au préfet du département, cette société persiste à ne pas se conformer aux prescriptions de la présente loi ou aux dispositions de ses statuts, la dissolution pourra en être prononcée par le tribunal civil de l'arrondissement. Le ministère public introduira l'action en dissolution par un mémoire présenté au président du tribunal, énonçant les faits, et accompagné des pièces justificatives ce mémoire sera notifié au président de la société avec assignition à jour fixe. Le tribunal jugera en audience publique, sur les réquisitions du réguprocureur de la République, le président de la société entendu lièrement appelé. Le jugement sera susceptible d'appel. L'assistance de l'avoué ne sera obligatoire ni en première instance, ni en appel. En cas de fausse déclaration, faite de mauvaise foi ou de toutes autres manœuvres tendant à dissimuler sous lé nom de sociétés de secours mutuels des associations ayant un autre objet, les juges de répression auront la faculté de prononcer la dissolution à la requête du ministère public. Les administrateurs et directeurs seront passibles d'une amende de 16 à 500 francs. mutuels ART. 11. — La dissolution volontaire d'une société de secou ne peut être prononcée que dans une assemblée convoquée à cet effet par un avis indiquant l'objet de la réunion et à la condition de réunir à la fois une majorité des deux tiers des membres présents et la majorité des membres inscrits. En cas de dissolution par les tribunaux, le jugement désigne un administrateur chargé de procéder à la liquidation définitive. Aucun encaissement de cotisations, autres que celles échues au jour de la liquidation, ne peut plus être effectué. Communication sera faite à l'administrateur des livres, registres, procès-verbaux et pièces de toute nature la communication aura lieu sans déplacement, sauf le cas où le tribunal en aurait ordonné autrement. La liquidation s'opérera conformément aux statuts elle sera homologué esans frais par le tribunal, à la diligence du procureur de la République. ART. 12. — Les secours, pensions, contrats d'assurances, livrets et généralement toutes sommes et tous titres à remettre par les sociétés de secours mutuels à leurs membres participants sont incessibles et insaisissables jusqu'à concurrence de 360 francs paran pour les rentes et de 3.000 francs pour les capitaux assurés.
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ou
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La partie en italique a été ajoutée par la loi du 5 décembre 1908. Ministre de 1Hygiène, de l'Assistance et de la Aujourd'hui
Prévoyance sociales.
Les Gaz asphyxiants l'Allemagne Guerre de de arme
L
question de l'emploi des gaz asphyxiants, comme arme de guerre, est parmi les moyens de revanche de l'Allemagne, un de ceux dont la chimie allemande conseille l'emploi pour mieux attendre l'adversaire et le terroriser. Il nous faut compter, dans un: nouvelle guerre, que la France fera l'impossible pour éviter, sur ce facteui de destruction, dont les perfectionnements rendent redoutable les propriétés nocives, en étendant leurs ravages sur une surface plus grande que pendant la dernière guerre. C'est donc sur l'emploi de ces gaz asphyxiants par l'Allemagne, à l'aide de son aviation, que nous devons, en France, porter la plus granoe attention. L'opinion publique ne doit pas ignorer ce danger; c'est un devoirpatriotique de le lui faire connaître. Il ne faut pas qu'elle s'en émeuve et qu'elle reste confiantedans la valeur de nos grands chefs militaires qui veillent à la sécurité du pays, contre toute agression dont l'Allemagne active la menace. Mais il faut qu'on sache bien, en France, que tout l'effort de l'Allemagne, depuis l'armistice, s'est orienté vers l'action chimique de l'emploi des gaz dans la prochaine guerre, comme moyen d'agression brusquée sur lequel elle compte pour obtenir des effets immédiats de terrorisation sur la population civile. Etant certains, aujourd'hui, des projets homicides de l'Allemagne, il nous sera donc plus facile de les déjouer e*; d'en neutralise les effets destructifs. Il importe que le pays soit tenu au courant de ces moyens d'agression, dont l'Allemagne compte se servir, afin de stigmatisei une fois de plus l'esprit barbare d'un peuple, qui ne recule devant aucun crime contre le Droit des Gens, dans la guerre qu'elleprépare contre la France en représailles de sa victoire de A
1918. -
L. FORTOUL,
l'
Secrétairegénéral de Association Amicale des Croix de Guerre.
sociétés de secours mutuels ayant satisfait aux prescriptions des articles précédents ont le droit d'ester en justice, tant en demandant qu'en défendant, par le président ou par le délégué ayant mandat spécial à cet effet et peuvent obtenir l'assistance judiciaire aux conditions imposées par la loi du 22 janvier 1851. ART. 14. Les sociétés de secours mutuels se divisent en trois catégories 1° Les sociétés libres ; 2° Les sociétés approuvées 3° Les sociétés reconnues comme établissements d'utilité publique. ART. 13. — Les
L Union sacrée nécessaire
A
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TITRE II
Des sociétés libres
NCIENS combattants, mes
chers camarades, la France traverse une crise grave, qui ne doit pas vous laisser indiffértnts, après avoir été les sauveurs de la Patrie. Nous devons donc dans la paix de nouveau menacée, par l'orgueil allemand, refaire entre tous cette union sacrée, qui fut la grande force morale aux heures de péril où le pays luttait dans un effort héroïque, pour « bouter ) l' ennemi hors de notre territoire et vaincre le flot barbare, dont les exactions contre le droit des gens sera la honte éternelle de l'Allemagne.
Cette union sacrée, si nécessaire encore aujourd'hui, doit se refaire avec plus de force aue jamais entre nous tous, parce que gardiens vigilants de notre victoire, elle ne doit pas être amoindrie, ni diminuée, par la politique des partis, et conservée à nos yeux toute la grandeur des résultats que nous avons acquis par les sacrifices que chacun de nous a consentis, au nom de la Patrie. Devant une Allemagne menaçante, dont l'esprit de revanche, nous est un avertissement, que notre Victoire n'a pas porté ses fruits, aussi abondants, que nous étions en droit de l'espérer,f il nous appartient néanmoins de ne pas la laisser proscrire cette victoire, en ravivant la flamme sacrée du devoir envers la France, parmi ceux qui auraient oublié que la Patrie française doit rester une et indivisible devant la menace allemande.
Haut
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!
les coeurs
L. FORTOUL,
Secrétairegénéral de l'Association Amicale des Croix de Guerre.
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Les sociétés libres et unions de sociétés libres peuvent recevoir et employer les sommes provenant des cotisations des membres honoraires et participants et généralement faire des actes de simple administration, elles peuvent posséder des objets mobiliers, prendre des immeubles à bail pour l'installation de leurs divers services. Elles peuvent recevoir, avec l'autorisation du préfet, des dons et legs mobiliers et, avec l'autorisation du Conseil d'Etat, des dons et legs ART. 15.
immobiliers*. Toutefois, si la libéralité est faite à une société dont la circonscription comprend des communes situées dans des départements différents, il est statué par un décret. S'il y a réclamation des héritiers du testateur, il est statué par un décret du Président de la République, le Conseil d'Etat entendu. Lorsque l'emploi des dons et legs n'est pas déterminé par le donateur ou testateur, cet emploi sera prescrit par l'arrêté ou le décret d'autorisation, en exécution de l'article 4 de l'ordonnance du 2 avril 1817. Les sociétés libres peuvent, en outre, comme les sociétés opprouvées. et dans les conditions énoncées au;r paragraphes 2, 3, 4 et 5 de l'article 20 de la présente loi, construire, acquérir et posséder des immeubles, jusqu'à concurrence des trois quarts de leur avoir, les vendre et les échanger TITRE III r
-;
Des sociétés approuvées
ART. 16. — Les ,sociétés de secours mutuels et les unions de sociétés prévues à l'article 8, qui auront fait approuver leurs statuts par arrêté
ministériel, auront tous les droits accordés aux sociétés libres et unions de sociétés libres et jouiront des avantages concédés par les articles suivants. Les unions de sociétés libres et les unions mixtes de sociétés libres et approuvées peuvent recevoir l'approbation, à la condition de se conformer aux dispositions du présent article et des articles sui-
vants.
L'approbation ne peut être refusée que dans les deux cas suivants : 1° Pour non conformité des statuts avec les dispositions de la loi; 2° Si les statuts ne prévoient pas des recettes proportionnées aux dépenses, pour la constitution des retraites garanties ou des assurances en cas de vie, de décès ou d'accident. L'approbation ou le refus d'approbation doit avoir lieu dans le délai de trois mois. Le refus d'approbation doit être motivé par une infraction aux lois et notamment aux dispositions du § 4 du présent article. En cas de refus d'approbation, un recours peut être formé devant le Conseil d'Etat. Ce recours sera dispensé de tout droit il pourra être formé sans ministère d'avocat. Tout changement dans les statuts d'une société approuvée doit être l'objet d'une nouvelle demande d'approbation et aucune modification statutaire ne peut être mise à exécution si elle n'a pas été préalablement approuvée. Il sera procédé, pour les changements dans les statuts, comme en matière de statuts primitifs, pour tout ce qui concerne le dépôt, les délais et les recours. ART. 17. — Les sociétés de secours mutuels approuvées pourront, sous réserve de l'autorisation du Conseil d'Etat, recevoir des dons et legs immobiliers. Les immeubles compris dans un acte do donation ou dans une disposition testamentaire que les sociétés n'auront pas été autorisées à conserver, seront aliénés dans les délais et la forme prescrits par le décret qui en autorise l'acceptation le délai pourra, en cas de nécessité, être prorogé. Les sociétés de secours mutuels et les unions approuvées prévues à l'article 8 peuvent être autorisées, par décret rndu en Conseil d'Etat, à acquérir les immeubles nécessaires soit à leurs services d'administration, soit à leur service d'hospitalisation.
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La partie en italique a été ainsi modifiée par la loi du 15 août 1923. ** La partie en italique a été ajoutée par la loi du 2 juillet 1904.
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(A
suivre.)
Habitation à Bon Marché et Prêts Agricoles Des camarades demandent fréquemment des renseigne-
ments sur les avantages spéciaux réservés aux pensionnés de guerre soit en vue de la construction ou de l'acquisition d'une habitation à bon marché, soit pour la conclusion d'un prêt agricole. Voici quelques brèves indications à ce sujet : La législation en vigueur sur les habitations à bon marché, telle qu'elle a été codifiée dans la loi du 5 décembre 1922, ne comporte aucune disposition spéciale en faveur des victimes de la guerre. Celles-ci doivent donc, comme les autres emprunteurs, s'adresser aux offices publics d'habitation à bon marché, aux sociétés d'habitations à bon marché ou aux sociétés de crédit immobilier. Elles doivent, en outre, pour obtenir un prêt hypothécaire, remplir les conditions suivantes 1° Posséder, au moment de la conclusion du prêt, le cinquième au moins du prix de la maison 2° Passer, avec la Caisse Nationale d'Assurances en cas. de décès, un contrat à prime unique garantissant Je payement des annuités qui resteraient à échoir au moment de sa mort le montant de cette prime pouvant être incorporé au prêt hypothécaire 3° Etre muni d'un certificat du contrôleur des contributions directes constatant que la valeur locative ne dépasse pas le maximum fixé par la loi (maximum variable selon la population de la commune) et d'un certificat de salubrité délivré par le Comité de patronage des habitations à bon marché. Mais « l'Office National des Mutilés a institué en faveur des pensionnés de guerre des avances complémentaires qui peuvent être de deux sortes selon les hypothèses.
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:
1re HYPOTHÈSE
Les sociétés qui accordent les prêts pour construction d'habitations à bon marché exigent que les emprunteurs possèdent le cinquième au moins de la valeur de l'immeuble. « L'Office National a donc institué des avances destinées à faciliter aux pensionnés de guerre l'apport du cinquième. Ces avances peuvent atteindre le 1/10e de la valeur de
»
l'immeuble lorsqu'il s'agit d'un emprunteur ayant moins de quatre enfants à sa charge et le 1/8e de cette valeur pour un emprunteur ayant au moins quatre enfants à sa charge. Sont considérés comme enfants à sa charge les enfants de moins de 18 ans ou infirmes. Cesprêts portent intérêt à 1 pour cent et sont remboursables, par fractions égales, dans un délai maximum de dix ans. 2E
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HYPOTHÈSE
Elle vise les postulants qui disposent déjà de la quasi totalité de la somme nécessaire pour acquérir un immeuble salubre à bon marché déjà construit ou qui, ayant commencé la construction d'une maison remplissant les conditions prévues par la loi sur les habitations à bon marché, ont besoin d'un appoint pour qouvoir terminer cette cons-
truction. Aux pensionnés rentrant dans cette seconde hypothèse, des Mutilés peut consentir une avance « l'Office National pouvant atteindre un maximum de 5.000 francs, aux taux de 1 %, remboursables dans les délais qui seront fixés dans chaque cas particulier d'accord avec l'emprunteur, sans toutefois que ce délai puisse excéder dix ans. L'Office National prend, sauf exception, en garantie de son avance, une inscription hypothécaire dont les frais sont à la charge de l'emprunteur. Dans l'une et l'autre des deux hypothèses envisagées,
»
postulant doit adresser sa demande au Comité Départemental des mutilés de sa résidence. le
PRÊTS AGRICOLES
:
Les prêts agricoles sont de trois sortes à long terme, à moyen terme, et à court terme. En outre, des prêts complémentaires sont consentis par « l'Office des Mutilés ». A)
Prêts à long- terme.
Ces prêts ont pour objet l'acquisition, l'aménagement, la transformation, la reconstitution de petites exploitations. Leur durée maxima est de 25 ans, sans que l'âge de l'emprunteur puisse dépasser 60 ans à la date du dernier amortissement. Leur montant maxima est de 40.000francs.
Les mutilés pensionnés à titre définitif, les veuves de guerre et les victimes civiles bénéficient d'un taux d'intérêt réduit à 1 En outre, une bonification de 0,50 par 100 fr. empruntés est versée par l'Etat en atténuation des annuités à payer par l'emprunteur pour chaque enfant. Ces prêts doivent être demandés, soit à la Caisse locale de Crédit Agricole (ou à la Caisse Régionale la plus proche à défaut de caisse locale), soit aux sociétés de crédit immobilier spécialement habilitées à consentir des prêts agricoles et ayant leur siège dans la région. B)
Prêts a moyen terme.
Ces prêts ont pour objet la reconstitution du cheptel, l'achat de bétail, de matériel, etc. La durée de remboursement ne peut dépasser 10 ans. Le maximum est de 10.000 francs. Le taux d'intérêt est uniformément de 6 C)
Prêts à court terme.
Ces prêts sont consentis pour achat d'engrais, payement de main-d'œuvre, etc. La durée de remboursement est de 3, 6 ou 9 mois selon la durée de l'opération pour laquelle le prêt est consenti. Leur montant peut s'élever au maxi-
mum à dix fois la valeur des parts de sociétaire souscrites par l'emprunteur. Le taux d'intérêt est uniformément de 6
Les prêts à moyen et à court terme sont consentis par les Caisses locales de Crédit Agricole. Qu'il s'agisse de prêts à long, à moyen ou à court terme, les caisses agricoles ne prêtent qu'à leurs sociétaires. Pour être sociétaire, il suffit de verser une ou deux parts de 25 francs. D)
Prêts de l'Office National des Mutilés.
Des prêts complémentaires peuvent être accordés par aux mutilés, réformés et veuves « l'Office des Mutilés pensionnés de la guerre, rééduqués ou réadaptés, en vue soit de l'achat d'outillage et de matière premières, soit du payement des frais accessoires des prêts hypothécaires à long terme. Le montant maximum estde 2.000 francs lorsqu'il s'agit d'achat d'outillage, de cheptel ou de terrain et de 1.500 fr. pour le payement des frais accessoires d'un prêt hypo-
»
thécaire. La durée de remL'intérêt de ces avances est de 1 boursement ne peut excéder dix ans. Les demandes d'avances doivent être adressées au Comité résidence. Départemental des Mutilés de
la
N.
Souvenirs gais parmi
A
les jours noirs
L'ECUREUIL
bataillon quitte le camp primitif et marécageux où il a passé trois jours de repos. Je pars en avant, pour reconnaître les. emplacements que doit occuper la compagnie en première ligne, emmenant, à la remorque, une troupe jaseuse de cuistots, augmentée de deux agents de liaison. Au lieu d'emprunter la roule, nous traversons les bois et la plaine, afin d'abréger le chemin. Le temps est superbe, un soleil déjà chaud fait miroiter la glace nocturne et illumine la brise légère. Au bout de quarante minutes de marche difficile, sur un sol parsemé de ramures sèches, les échines ploient, les picos traînent, chacun souffle, le visage de Ricard ressemble à unsoileil couchant. — Reposons-nouis un instant, les gars Les sacs pesants tombent lourdement, suivis des musettes où brinqueballe la vaisselle incassable. Il fait bon, sur la mousse veloutée, épaisse et moelleuse comme un tapis d'Orient. Une compagnie défile à gauche et le bleu horizon des capotes se confond avec la teinte bleutée au lointain, aperçue par une échancrure du bois. Le soleil baignedoucementl'épiderme et, avant d'aller s'enfouir, pendant quinze jours dans la tranchée, d'où, en levant la tête, on ne voit qu'un peu de ciel, nous jouissons intensivement de cette belle matinée de fin d'hiver, de la verdure sombre des sapins et, surtout, du semblant de liberté qui, dans une demi-heure, va finir. s'exclame Laraufie. avec un — Hé, té, regardez savoureux accent méridional. Quel malheur de ne pas avoir un fusil de chasse, poursuit-il désolé C'est fâcheux, en effet, car à trente mètres une compagnie de perdrix, grosses comme des poules, affirme l'enfant du Midi en écartant les bras, prend ses ébats dans une clairière. Elles tournent, sautent, se pourchassent. Mais je défends de tirer, car le Lebel envoie ses cadeaux à une distance de kilomètres et les buissons donnentasile à des pièces d'artillerie. On s'approche à pas de loup, pour mieux voir, mais soudain le gibier prend son essor avec un grand bruit d'ailes, nous laissant déconfits comme Perrette devant les débris de son pot. s'écrie tout à coup Delacroix, un Breton — Oh, oh pur-sanig, celui-là, un « chat-écureuil »! UJOURD'HUI le
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— Où ? — Là Sur la branche indiquée par son index terreux, un petit acrobate nous fait de la voltige à la cime d'un grand arbre. Sans quitter des yeux le joli animal, qui court avec agilité ou qui bondit comme une balle élastique, je glisse rapidement une cartouche dans ma courte carabine. En tirant en l'air, on ne risque pas d'atteindre son Pan te coup passa si pré. de tnesmir* Ecureuil,
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prochain..
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qu'une brindille fut coupée à deux centimètres de pour tirer, à 15 mètres, avec sa tête. Bonne leçon une hausse de 200, il faut prendre le guidon plus
que fin. En une seconde, une, nouvelle cartouche a monté du chargeur dans le canon. L'écureuil, aplati derrière une branche fourchue, est à peine perceptihle. la Attention Epatons cuistance ». « — Je vise soigneusement. Feu Touché Moulin, dont la tête grosse comme une pomme, disparait sous un casque géant, se précipite et ramasse le rongeur arboricole qui a dégringolé sur les feuilles sèches. Je reste un peu ému devant Pauvre petit animal ma prise toute chaude. Comment expliquer cette sensiblerie, qui trouble une âme blasée sur la mort des hommes musette et annonce, Ricard enferme la proie dans du ton grave qu'il n'abandonne jamais « On va rigolerM; puis il ajoute « Ça sera richement bon, cuit dans une gamelle ». On se remet en rouite, par, la plaine crevassée maintenant, et l'incident fait les frais de la conversation. — C'est rudement bien tiré, déclare Laraufie. — Pour sûr, corrobore Moulin. Ricardapprouve à son tour d'un hochement de tête et je suis très sensible à l'appréciation de Ricard.
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La compagnie est installée, les Boches se tiennent à peu près tranquilles en ce moment. Dans le gourbi, abri précaire qui ne garantit pas mieux des obus que de la pluie, je paperasse à la lueur d'un jour avare. Près de la porte, Ricard s'est mis en devoir d'écorcher l'écureuil abattu hier. La fourrure, d'un brun rouge, bien bourrée de papier, est suspendue à l'intérieur du logis, par une pointe de bois enfoncée dans la muraille. En ce moment le brave homme écorce et aiguise des branchettes qui lui serviront à maintenir écartés la poitrine et les membres de l'animal dont il a amputé le bout des pattes. Il travaille méticuleusement, en artiste et toujours imperturbable, monologue pour lui-même, sans souci d'être écouté. Un poilu chargé de fil de fer s'approche, s'arrête et suit l'opération avec un vif intérêt. — Qui que c'est, que ta bête interroge-t-il enfin, après avoir lancé un jet de salive. — Un rat, répond gravement l'agent d.' liaison, sans lever les yeux. L'autre, un instant méditait, reprend Un rat, pour qui faire Y le bouffer. —- Pour — Tu, tu manges de ça. ben mon co.lon ! et les traits du poilu se contractent de dégoût. — C'est pas moi, c'est mon patron y trouve ça bon. — Non, tu blagues qu'à revenir dans une heure et tu verras — T'as s'il ru" le t~vore pal.U rat.
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L'homme est stupéfait. Rêveur, il se tait, puis il part colporter la nouvelle dans les quatre sections. Ricard n'a pas sourcidlé, mais il se doute que je n'ai pas perdu une miette du dialogue. *
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Le jour a baissé. D'innombrables « Etats », Etats des lunettes baptisées « à verres en peau de saucisson », Etats des masques que désignent toutes les lettres de l'alphabet, Etats qui portent néant en travers de dix colonnes et vingt rapports, d'une utilité contestable,sont prêts à être expédiés. Une odeur de gibier, mijotant dans le beurre, chatouille agréablement les narines. Je pose le stylographe et je franchis le seuil de la cagna.
Dehors, des poilus sont aux aguets, autour d; Ricard qui, sérieux comme un pape buvant son potage avec une fourchette, surveille sa cuisine sans mot dire. — Eh bien, mon rat est cuit ? Vingt yeux se regardent. — Oui, et il est bien rissolé. — En veui-tu un morceau ? dis-je, en piquant la moitié de l'écureuil ?
— Ma foi, tout de même, aujourd'hui. Et d'un bel appétit assis sur des sacs, nous nous régalons de la chair au fumet un peu sauvage, sous les regards ahuris des incrédules, maintenant convaincus. Voilà comment s'établit la légende que je mangeais du rat. — Pisque j'te dis, mon vieux, que j'l'ai vu en bouffer Même qu'y s'en lêchait les « babouines ». !
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Le plus joli de l'histoire, c'est que le lendemain un
poilu vint m'annoncer, la bouche en tirelire : — J'en ai apporté un à Ricard, pour vous, et un beau. — Un beau quoi, mon vieux — Un rat et un maoüs, encore. Je l'ai pris au collet, avec du fil de téléphone. Un instant après, j'appelai Ricard qui taillait un chandelier dans un bloc de craie. Il ne broncha point, mais pendant que je me rouilais de rire, une petite flamme d'allégresse dansait dans ses yeux malins. A. Robert LABBÉ. (Reproduction interdite.)
?
L'Autre Soldat Inconnu Il faut que les anciens combattants reprennent conscience de leur valeur. La mission des forts n'est jamais achevée. Ce fut la dernière parole du poète Charles Perrot : « On n'a jamais fini de faire son devoir. » Certes, ils ont tellement souffert qu'ils ont droit au repos. et même à autre chose. Leurs droits, on les l'on éprouve encore a proclamés à l'envi. Cependant, un peu de compassion pour le mutilé, l'ancien poilu qui parait indemne est perdu dans la foule et n'attire
si
plus la sympathie. Vous entendez parfois exalter un acte d'héroïsme. Si, à cette occasion, vous voulez rapporter un fait émotivant dont vous avez été l'auteur ou le témoin, non par fanfaronnade, mais par un besoin de vérité, non pour jouer à l'historien, mais pour raconter la guerre telle qu'elle fut, vous devenez suspect, et l'on ne peut croire que vous qui êtes là, en chair et en os, survivant de la grande épopée, on he peut croire que vous avez fait cela on détourne la tête, car jamais Un vivant n'a traité de héros un autre vivant. sans sourire ; ce nom est réservé aux défunts. En bloc, on nous admire tous individuellement nous sommes des hommes comme les autres, mêlés dans la cohue. où nous coudoyons l'embusqué et le mercanti. Loin
; ;
nous sommes les gêneurs, et l'on ne nous pardonne pas quand nous relatons un exploit personnel. Evoquezvous tel secteur de Champagne où vous avez bravé la mort, un interlocuteur vous récite l'aventure d'un de ses amis à Verdun. Parlez-vous de la Marne, on vous transporte aux Dardanelles. Là où vous avez été, le danger ne fut jamais si grand que là où vous ne fûtes pas. D'ailleurs, on n'a pas attendu la fin des hostilités pour rabaisser nos souffrances. Quel permissionnaire n'a pas été complimenté sur sa bonne mine Bref, nos droits sont méconnus. Mais nos devoirs Nosdevoirs, cela nous regarde, et je pense que nous pouvonsconstituer la première de ces puissances morales qu'il importe d'organiser pour que la démocratie ne sombre pas dans le vice. Debout les rescapés Soulevons la dalle sous laquelle l'ingratitude des « civils nous a enfouis. Groupons-nous, pas pour nous, mais pour la France derrière un Pezet, un Péricard, un Bertrand, un Médevielle, un Maurer. N'ayons qu'une âme. Formons le premier pilier de l'union sacrée dans la paix. Nos morts demandent, plus que des monuments, le respect d'être entourés de la moindre considération, nous de la victoire. Jean-Paul VAILLANT.
?
!
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»
MAISONS RECOMMANDEES (1)
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Accessoires automobiles AUTO-GARAGE, 50, boulevard du Temple. Ameublements GALERIES LEDRU-ROLLIN, 63, avenue LedruRollin. MALIN. MILLAN, 42, faubourg J Saint-Antoine. Articles de ménage, couleurs et vernis BATTAS, 23, rue de Lancry. Architecte BILLE, 4, place Martin-Nadaud (20e). Automobiles Vente, Réparation, Accessoires MAURIÇE VIAUT, 30, rue Lauriston. Condit. spéc.
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Bandages
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SCHLAFLI, 75, boulevard de la Villette. (1) La ligne 25 francs par an.
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Brevets d'inventions
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SOUVERAIN, 68, rue Turbigo.
Décorations
DIETS M., 26, rue Vivienne. Huiles d'olives : ALBERT BERARD, Salon de Provence. Vins et spiritueux FAIVE, 68, rue Lamark. Vins de Champagne MONBORGNE. 1 bis, rue racaille. Voitures d'enfants et de malades. Vélocimane (poids 18 kilos): Ch. ERHARD, 50, rue Rochechouart, à Paris. Remise 10
:
:
Le
NOYON
25Mars 1918
Un vingt-cinq mars classique. Un silence équivoque. Pas un coup de canon. Et le contraste évoque Ces préparations d'offensives, d'assauts Et leur fourmillement derrière le rideau Camions, chars, autos de monts d'engins couvertes Cette fois le grillon, dont le cri déconcerte,
:
1
Un tournant. Arrêt brusque, et soudain. débouchant. Offusquant nos regards dont s'élargitlechamp Jusqu'aux fonds reculés des routes qui moutonnent. le courant reflué. la Colonne 1 0 stupeur
!.
!
?
Non, non 1 C'est impossible. On nous trompe. Comment Le front percé ! Deux jours ! sans un bombardement Mille usines jadis ont déversé leurs laves Sur nos divisions, de la consigne esclaves. Cela durant des jours, des mois. Pas l'ombre d'un Ne bronchait, que ce soit sur la Somme, à Verdun 1 C'était la règle. Un front de fer. Alors prétendre Que d'un coup cet arc ferme aurait pu se détendre En admettant un coup de surprise, du moins La troupe de réserve, inflexibletémoin, Les aurait contenus sur la seconde ligne. Malgré tout le routier doute encor et s'indigne. savent. « Ils » ont vu. Notre sort dépend d'eux. « Eux On cherche déchiffrer la défaite en leurs yeux. Pas un pli de dépit sur leur face insondable.
?
»
à
Les voilà donc, ces Britanniques formidables !
A peine empoussiérés. corrects. Mais nous. voyons. Quand nous avions subi sur nos dos en haillons Le rebondissement des assauts réciproques, C'était dépenaillés qu'on descendait, en loques. Avalanche d'or sous- la poussière d'or. Eux D'excessives blondeurs, puis des blondeurs encor. Tout juste si l'allure alerte se déhanche. Des chemiseskakis baillent sur des peaux blanches. Ils passent réguliers, raides, d'aspect peu las, La jugulaire au casque asiatique et plat. Qu'est-ce que çà leur fait nos hameaux et nos villes 1 De vieux tannés. de vrais English de Vaudeville Rient très fort. L'un brandit triomphant un lapin Des cavaliers vermeils, comme ceux qu'on voit peints Sur les verrières du Moyen-Age, en Saints Mais empourprés semblant fuir d'infernales forges. Des groupes vont au pas que scande un ordre bref. Telschantent se pensant délivrés. Oh, grief
?
Georges. !
Un biplandéménage. Encombrement. Tumulte. Des torses attelés à quelque catapulte. Se gonflent, ne pouvant mouvoir ces mâts géants. Des bronzes clairs, mordant leur fureur, s'essayant Sous leur flegme, à garder une attitude épique. Des lancierségarés baissent leurs-longuespiques Béats sur notre azur dardent des yeux de lynx En nous apostrophantdesyllabes de Sphynx. Artilleursettroupiers, bousculés de conserve. Un généralderrière une vitre s'énerve. Et mille regards bleus A force on y perçoit L'humiliation sourde et la colère à froid. Là d'étiques chevaux qui tirent des cuisines. Crevés, n'en pouvant plus. Des canons. Là, voisine Un chevreau maigre avec un palefroi rétif Où se balance un beau géant méditatif. Chez tous la même hâte avec la même aisance. Pour eux un match perdu pour nous le cœur de France. Puis d'autres boursouflant leurs faces de gigots, Pressant de l'éperon des coursiers tous égaux Dont s'évase la svelte encolure en un large Poitrail tout ruisselant. dans un galop de charge. Et toujours leur rengaine obsédante : Ham ! Ham Vont-ils défiler jusqu'à vitam eternam ?
:
:
;
:
!
Peupleami des jours durs et de la première heure Pardonne' au désarroi de mon peuple qui pleure. Le courant bouton d'or, le flot myosotis Se sont croisés. A nous le jeu. Soit Pour nos fils Plus un bruit. Le courant myosotis s'étale. « Dernier rempart de la culture occidentale. »
!
!
Donc.
plus rien devant nous, sauf à la vérité Un général anglais qui prépare son thé Dans les champs avec cent des siens. et qui hasarde Plus que l'honneur. sa vie en cette arrière-garde. D'étranges crissements. Des cris d'oiseauxsuspects Si le trop vaste clair de lune nous trompait Or, tandisquechaque œil minutieux
!
détaille
L'horizondilatédel'ultimebataille, Voicipoindre. très loin. les abois gutturaux Des Boches. Outrage aux silences vesperaux Signal que ravageant ce printemps qui veut vivre, Monte le flot hurlant de la Barbarie ivre
!
!
(Juin1918.)
A. P.
1
Chronique de TSF Quelques idées fausses
TSF en
.c
Conseils aux Amateurs ERTAINES
santé émettant une onde quelconque, de 417 mètres de longueur, par exemple, à une corde à violon accordée SU" la note piano. Un petit poste « fa » du à faible puissance peut tout aussi bien émettre une onde de 417 mètres. La première station sera entendue à plus de 1.000 kilomètres, la seconde ne sera plus audible au delà de 20 kilomètres. Cependant elles émettaient toutes les deux sur la même longueur d'onde. Un « fa sur un violon sera perçu à 100 mètres, le même « fa » produit par un sifflet à vapeur portera à plus de quatre kilomètres.
idées
fausses ancrées
sont dans
pour jeunes
origine
l'esprit de beaucou p d'amateurs ; elles ont
l'ignorance des gens qui se mettent avec ardeur à la T.S.F. et aussi l'inexpérience de certains auteurs de livres de vulgarisation. Nous allons signaler aujourd'hui celles que l'on rencontre le plus souvent
:
Sur la résistance des écouteurs. La résistance ohmique n'est pas un critérium de sensibilité pour les écouteurs employés en
T.S.F. L'impédance seule importe.Elle varie avec les signaux reçus. Il est, de ce seul fait, impossible de lui donner une valeur pouvant servir dans tous les cas. Pour avoir une forte impédance, les écouteurs doivent comporter un grand nombre de spires en fil de cuivre, et non pas un bobinage court en fil résistant. Certains expérimentateurs ont troumeilleurs écouteurs vé que avaient une résistance de l'ordre de 2.200 ohms. C'est dans ces
les
*
conditionsquesont aujourd'hui établis tous les écouteurs de bonne marque. Certains casques coûteux de 4.000 ou de 8.000 ohms peuvent être inférieurs à des casques bon marché de 2.000 ohms. Pour la réception sur galène, un écouteur de 500 ohmv est très suffisant. Les résistances élevées marquées sur les écouteurs impressionnenf l'amateur non averti, mais ne signifientsouvent rien au point de vue de la qualité de l'écouteur.
Sur la longueurd'onde et la puissance d'un poste émetteur. Pour fixer les idées, nous pouvons comparer unft station puis-
De la sensibilité
d'un appareil récepteur. Parler de la portée d'un appareilde réception est aussi absurde que parler de la portée d'une cible? C'est comme si on demandait :
quelle distance entend-on un « « do »? A cette dernière question on répondrait à coup sûr « Cela dépend du volume du son à l'émission, le « do » peut tire produit par un sifflet à vapeur, un grand orgue, une flûte eu la bouche d'un enfant l'émission du « do » peut avoir lieu dans le fond d'une vallée ou au sommet d'une colline celui qui écoute peut, de son côté, être dans un champ désert ou au centre d'une ville au trafic bruyant la pression barométrique peut être forte on basse, l'air peut être sec ou humide. Tout cela est très complexe ! Il en est de même en T.S.F. Un poste récepteur à lampes moyen pourra vous faire entendre à 800 kilomètres les émissions d'une station radio-téléphofondues avec la puissance et la reçoit les signaux d'un petit transmetteur de 5 watts situé à 300 kilomètres, il aura fait du bien meilleur travail. A
:
•
,
;
!
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;
A
mettezvous bien dans latête quesien manœuvrant votre condensateur ou votre réaction, vous entendez un ou plusieurs sifflements, votre poste rayonne dans l'antenne et vous troublez les postes récepteurs voisins à plusieurs kilomètres à la ronde. MATEURS,
*'*
La réaction ne sert qu'à renforcer l'audition, et souvent à la
déformer.
*
**
Lorsque vous réglez votre poste sur une station de radiotéléphonie, ne cherchez pas le sifflement de l'onde porteuse, mais cherchez directement la musique ou la parole, pour ne pas géner vos voisins. * **
Si, au cours d'une réception,
l'audition s'affaiblit brusquement, cela est dû au phénomène d'affaiblissement (en anglais fading effect). Ne retouchez pas vos réglages, mais patientez quelques instants et l'audition reviendra aussi forte qu'auparavant.
:
*
**
Ne laissez jamais descendre la tension de vos accumulateurs audessous de 1 volt 8 par élément
si vous voulez éviter la sulfatation. *
Evitez de vous initier à la T.S.F. avec des appareils à multiples lampes. Commencez par la galène ou par une seule lampe, vous acquerrez ainsi le doigté et la patience indispensable à tout bon amateur de T.S.F. Ceux qui, avant la guerre, se servaient de l' « électro.'ytique » et de la galène, sont généralement devenus les meilleurs amateurs. (T.S.F. pour Tous.)
ECHOS UNION DES BLESSÉS DE LA FACE Gueules Cassées » (( Les La dernière réunion mensuelle a corroboré notre dernière note: le local qui nous est affecté par la Fédérationdevient insuffisant. C'est très bien. Une telle assiduité, nous donne l'assurance que la prochaine assemblée générale dépassera l'espoir des plus
!
optimistes
Intensifiez la propagande. C'est plus que jamais le mot d'ordre. Si nous voulons être forts il faut être nombreux et solidement unis. Unis nous le sommes ,1.n& conteste, mais nous ne sommes pas assez ncmbreux. Tous les faciaux de France doivent être enrolés sous la bonne étoile des « Gueules Cassées »! Il est nécessaire de dire et répéter cela à tous les blessés de la face que vous rencontrez dans la rue. Prochaine réunion mensuelle le samedi 7 mars. Les « Gueules Cassées se réjouissent de la distinction dont le président fédéral vient d'être l'objet. Ils adressent à M. Maurer, Commandeur de la Légion d'Honneur, avec leurs bien vivesfélicitations, l'expression de leurs sentiments fraternels. Le chroniaueur.
»
Publie à l'usage de ses adhérents un organe mensuel: « Le Bulletin des Poilus d'Orient. Direction; Emile Sève, 77, boulevard Haussmann, Paris. Rédaction: Lucien Baudry, Palais de Compiègne (Oise). Buts. — Renforcer les liensdesolidarité créés entre tous les militaires de l'armée d'Orient par la communauté des dangers, des souffrances, des privations et de l'exil sur la terre étrangère. Défendre tous les intérêts généraux et particuliers des anciensmilitaires de l'armée d'Orient et de leur famille. Leur donner le plus grand appui moral et pécuniaireetfaciliter leur placement. Entretenir le souvenir de ceux qui sont tombés glorieusement sur la terre étrangère en qui reposent, victimes de leur devoir, au sein des flots. Etablir une liaison permanente entre tous les membres de l'Association de façon à ce qu'ils puissent se prêter une aide mutuelle dans toute la mesure de
accordant des remises à la Fédération et que Leblanc avaient touchées! Qu'en pensez-vous C., P., B., S., M., etc., qui vous remboursez ainsi largement de vos cotisations. Il y avait un nom que je dévoile: Morel avec 45.50!
A Chère Madame, Avez-vous quelquefois besoin d'articles de ménage, linge, vêtements, etc. 1 Et votre mari, notre camarade, vous refuse l'argent nécessaire ergotant que la vie est trop chère. Répondez-lui que s'ilvenait aux réunions, il serait au courant des maisons nous accordant des remises de 5 à 10 et que vos demandes d'argent en seraient réduites d'autant.
LES MUTILES DES YEUX
Les Mutilés des Yeux », Association de combattants, mutilés des yeux ccmme son nom l'indique leurs moyens, etc., etc. Siège de la Fédération: Marseille. et dont le siège est à Paris, 12, rue Pergolèse, ont Siège des Associations régionales: Paris, Lille, assisté en masse à l'assemblée générale statutaire dans Roubaix, Amiens, Caen, Le Mans. Clermont-Ferrand, la grande salle du Comité départemental des Mutilés. Chambérv. Montélimar. Lyon. Nice. Toulon, etc. 7, rue des Minimes. La masse imposante des membres présents et dv leurs familles a établi sans conteste la puissance de spéciaux sont accordés leur Association, AMICALE DES ANCIENS du 23e DRAGONS Des sans cesse accrue de ceux qui pour Mutuelles d'anciens aux n'avoir pas comme Ic chante de Buxeuil, perdu la Comité: La loi du 4 août 1924 a accordé des avantages spé- lumière, T sont pas moins diminuéssingulièrement Présidents d'honneur: M. le général Féraud, ancien inspecteur général de la cavalerie, grand-officier de la ciaux aux anciens combattants, veuves, orphelins et dans leur acuité visuelle, et partant dans leurs aptiLégion d'honneur, Croix de Guerre; M. le général ascendants de militaires morts pour la France, qui se tudes professionnelles à gagner leur vie et celle de leurs familles. Trutat,anciendirecteur de la cavalerie, commandeur constituent une pensior. de retraite. Dans son discours d'inauguration, président a de la Légion d'honneur, Croix de Guerre; M. le Cette loi a supprimé la limitation de l'allocation colonel de Bazelaire, commandant le 23e dragons, versée par l'Etat qui est égale au quart des versements salué ses camarades et a constaté avec joie l'afflux officier de la Légion d'honneur, Croix de guerre effectuée par le bénéficiaire, sous la réserve que les des adhésions et des présences. Il a magistralement M. Bouxin, conseiller général de l'Aisne. anciens combattants, veuves, orphelins ou ascendants mdiqué l'œuvre accomplie par l'Association, sur son Président M. Christian Desplaces de Charmasse, se constituent une pension n'excédant pas 1.080 francs impulsion et celle du dévoué secrétaire général Léo Joubert (triple ban d'applaudissement), qui a depuis attaché d'ambassade à Madrid,Médaille militaire, par an. Pour bénéficier de cette mesure, les sociétés de deux années réalisé ce tour de force de faire à lui Croix de guerre. Vice-présidents MM. Pierre Barsetti, Croix de secours mutuels doivent remplir les deux conditions seul toute la correspondance, démarches, fêtes, etc. Il a dit les études techniques faites par le conseil de Vandre, Croix Victor suivantes: guerre. guerre; M. Henry Larue, Médaille militaire, Trésorier En premier lieu, ces sociétésdoiventastreindre d'administration, le comité technique, les visites faites leurs membres à effectuer des versements pendant et reçues et les résultats d'ores et déjà acquis. Croix de guerre, 9, rue Devès, Neuilly-sur-Seine. Modestement il n'a pas parlé de ce fait patent; M. Pierre Benoît, Croix de une période minima de dix ans. Secrétairegénéral exclusivement que cette société était son œuvre et qu'ilsongeait à Vaugirard (6e). de En second lieu la 89, doit société être rue guerre, M. Jean Aubanel, Croix composée d'anciens combattants de la guerre 1914- défendre encore deux autres catégories de camarades. Secértairegénéraladjoint Une tempête d'applaudissements couvre sa voix. 1918, des veuves, orphelins et ascendants de milide guerre. Le président retrace ensuite l'ardeur de prosélyte A dministrateurs : MM. Chauvot Edouard, Croix taires morts pour !a France au cours de la guerre avec lequel le camarade Léo Joubert l'a secondé dans de guerre; FoyeEugène, Croix de guerre; Marret 1914-1918. Pierre, Croix de guerre; Austrac Philippe, Crcix de Sont considérés ccmme anciens ccmbattants tous cette tache (de nouveau les vivats de la salle s'élèvent à la faire crouler. guerre; Brunet Gaston, Croix de guerre; Civetcn les ayants-droit à la médaille interalliée. Diverses questions à l'ordre du jour intéressant les Lucien, Croix de guerre; lieutenant Minard Henry, Toutefois, les sociétés de secours mutuels qui insCroix de guerre. crivent les versements de retraite de leurs sociétaires mutilés des yeux et qu'ilserait trop long de rappeler Le banquet de l'Amicale aura lieu le samedi 7 mars à des comptes individuels ne sont pas tenues de limi- ici, sont étudiées et adoptées à l'unanimité. Une charmante soirée, donnée par de parfaits 1925, à 19 h. 30 précises, dans les salons de l'Hôtel tel leur recrutement aux anciens combattants, veuves, artistes désintéressés, fut charmante de caractère inLutétia, 45, boulevard Raspail, sous la présidence de orphelins et ascendants. En conséquence, tout ancien combattant, toute veu- time et familial, la distribution de jouets gratuits et M. le général de division Féraud, ancien colonel du la tombola ayant fait large place à l'enfance amusée. adhérera orphelin oscendant qui régiment et membre d'honneur. à tout ve, ou une Un enfant de 4 ans, le jeune fils de notre camaL'assemblée générale se tiendra avant le banquet, caisse autonome de retraite fondée par une société approuvée ou une union approuvée de sociétés c.e rade Léo Joubert, accompagné par sa maman, une à 18 h. 30. Prière aux camarades d'envoyer leur adhésion au secours mutuels, recevra chaque année de l'Etat, s'il parfaitepianiste, sut nous enchanter, nous ravir et banquet au secrétairegénéral, Pierre Benoît, 89, rue se constitue une pension viagère n'excédant pas 1.080 parfois nous faire pleurer presque, par quelques francs, après dix ans de versements, une allocation chansons, d'une finesseaiguisée et d'une justesse rede Vaugirard (6e), le plus tôt possible. marquable. égale au quart des versements qu'il aura effectués. Pour le Comité: M. Orlox fut un magicien moderne merveilleux et Le secrétaire général, Pierre BENOIT. plut beaucoup; M. Crabié, imitateur musical, obtint AMICALE DU 211e R.I.T. un véritable succès ainsi que M. Hermet. « Les deux POILUS D'ORIENT » Extrait du Bulletin de l'Amicale du 211e R.I.T.: Aveugles », bouffonnerie musicale d'Offenbach, fut « LES Remboursement. — Voici des chiffres que j'ai jouée dans l'admiration par MM. Seguret et Guérin Association amicale et philantropique des anciens combattants d'Orient, constituée entre tous les mili- copiés sur un petit carnet qu'avait oublié chez moi et les applaudissements ne leur furent pas ménagés. On gouta particulièrement le charme endiablé, un taires de terre et de mer ayant fait partie des corps notre camarade Leblanc: 23.» — peu canaille, mais bien dans le genre qu'elle a Jelaisse les noms en blancs : 45,50 expéditionnaires qui ont opéré en Orient (Dardanelles, 125.50 adopté et où elle excelle, de MmeDaniella. On la 43.» Serbie, Macédoine,Albanie, Egypte, Palestine, Ane- 8.75 — 87.» — 26.25 — 3.60 couvrit (symboliquement) de fleurs, trop chères pour 27.70—26.50— 13.60. Mineure, Syrie, Cilicie, etc.) Lesquelles sommes notre tiésorier devait à des cama- la bourse des mutilés des yeux. Présidents d'honneur: le maréchal Franchet d'EsCette pauvre bourse est en déficit, hélas! Une perey, les généraux Sarrail, Guillaumat et Gouraud. rades qui lui avaient remis des factures des maisons
avantages
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combattants
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sans A travailler», « jouir Puisse la chanson de nos violons remplacer et coula voix d'épouvante de la Guillotine et de la vrir Guy, capitaine du génie Cest alors que M. le en Mitrailleuse. instance de réforme, administrateur de sociétés anoFrançais, faites des sacrifices, vous les Riches des mutilé héros diverses, de la nymes guerre, un la vérité est en marche. Français, espérez, yeux, Croix de guerre française et belge, amplement prolétaire, tu seras l'égal du Puissant. Demain, garnie de palmes et d'étoiles, vint d'une voix procommunieront dans cette pensée sublime: Et tous entendait fondément émue et grave dire comment il Aimez-vous les uns les autres, » combler le déficit, emplirlescaisses de toutes les « discours, l'exposé de cette œuvre ont littéraleCe Associationsdemutilés, en compagnie et parallèlement emballé l'assistance. dirimutilés, Héroïque chorale de l' ment avec « secrétaire général Léo Joubert expose ensuite Le le gée par son ami de Tours,Maxime Thomas, élever les projets qu'il étudiait. Caisse de secours spéciale éducation niveau intellectuel du peuple entier, et son à laquelle il voulait s'atteler d'une façon et œuvre une direction la particulièrement musicale artistique sous spéciale, celle de la création de la « Maison des de M. Gémier, au Trocadéro, s'il veut bien accepter Mutilés des Yeux ». Il remercie la presse très chaleuson concours modeste et tout à fait désintéressé, d'avoir toujours ouvert ses colonnes à l'Asreusement remplir aussi les caisses des œuvres municipales, même sociation et il espérait que pour la création de ce des œuvres confessionnelles, par des concerts payants foyer » elle lui faciliterait de nouveau sa tâche. dans les salles de fêtes des différentes mairies des « Et la tombola, la distribution de jouets suivirent, arrondissements de Paris, et enfin, subvenir discrèà tous: joie, sourire, gaîté et enfin la réaliapportant tement, dans le confessionnal d'un cabinet sous le de cette belle devise: « Liberté, Egalité, Frasation contrôle du conseil d'administration, disposant de ternité». diffiofficiels d'informations, réguliers et moyens aux heures la réunion prenait fin et on se quitta A sept cultés fréquentes de la vie des misères cachées, disant « A bientôt ». honteuses des classes moyennes et populaires, trop en se fières pour se révéler et trop dignes pour mendier. s'appellera cette œuvre pla« Art et Solidarité cée sous l'égide de MM. les ministres des Pensions, président d'honneur de MM. les ministres Chautemps de l'Intérieur; Daladier, des Colonies;Nollet, de la -.:::;.-:: ;:..:=--Guerre, vice-président, s'ils veulent bien accepter l'honneur de se mettre à sa tête, comme le fit M. le : maire de Tours Chautemps pendant la guerre. Elle compte demander aux riches qui souffrent! : d'aider en se réjouissant les pauvres qui souffrent! Elle donnera aux pauvres gratuitement les joies artistiques que seuls les grands puissent se payer. :; Elle nivellera les différences sociales, fera s'aimer FRlHÇAIS et ETRANGERS l'inOrdres les classes de déchirer, séparées lieu tous Ê par au se pour justice criante du hasard, de la naissance, à laquelle si facilement, avec de sages modalités techniques, on FABRICANT, > pourrait remédier par l'impôt sur le capital, fantôme d'épouvante pour les bourgeois égoïstes et antipa(2') près la Bourse [ Vivienne Rue triotes envoyant leurs fonds à l'étranger. Et pourtant «9 10( Tubuaal de Commerce de la Seine 87.869 quelle erreur. - Quel est le Français qui possède, qui M élep CENTRAL 37-42 - C/C POSTAUX 356-60,PARIS de sacrifier 30 fortune voudrait pour FI) pas sa ne DIETSRAPID-PARIS Adresse TÉLÉGRAPHIQUE ne plus être importuné par des fiscalités tracassières, l'incertitude du lendemain, éloigner l'épouvantail des d'ORDRES Spécialité luttes fratricides, que prônent seuls des bourgeois Pierres et Diamants malins qui se font un tremplin de leur attitude outrée IL JOAILLERIE DALI l'attitude du bourgeois enfin ensuite revenir à pour /F MJK repu et satisfait, sur le dos des dupes qu'il a exploiREPARATION ET REMISE A NEUF tées, le gamin naïf et braillard qui fait du bruit pour DE TOUTES DÉCORATIONS en faire et ne peut pas, de l'étranger, qui s'assied à :,)(CréatiOD d.tosigo~'s pour poignarde dans le dos, de table l'incanotre et nous pable, du paresseux, de tous ceux enfin qui veulent
quête où tous donnèrent généreusement vint bien la combler en partie mais si peu!
!
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AVIS Nous recommandons à tous nos camarades d'acheter de préférence dans les maisons nous accordant des remises 1 0 Pour leurs intérêts personnels (remboursement de leurs cotisations) ; 2° Dans l'intérêt des Echos pour engager ces maisons à nous faire de la réclame, donc à nous faire vivre.
:
Toutes les firmes faisant de la publicité nous accordent des conditions spéciales.
entière disposition pour leur faciliter la recherche d'emplois. Lors de la dernière réunion, le président a rendu compte de sa visite à M. l'intendant général Grandclément, président d'honneur de la Société, qui l'a assuré de son attachement à notre œuvre et son ardent désir de la voir prospérer. Nous espérons que l'appel si fraternel de notrechef sera entendu pour le plus grand profit des C.O.A.
Les Gros Frères
If
bis Régiments (Anciens des 1er, 2e, 11e et 12e Cuirassiers) de Zouaves Les camarades sont priés de venir nombreux FondationDevet.Déclarée conformément à la à la réunion mensuelle du vendredi 6 mars,
Anciens des
2e
et
2e
:
loi du 1er juillet 1901. Enregistrée sous le n° 163.144. Siège social 28, boulevard
de Strasbourg, Paris (10e). L'assemblée générale annuelle des Anciens combattants, mutilésetanciens militaires des 2e et 2e bis Régiments de Zouaves aura lieu le dimanche1er mars 1925, à 9 h. 30 très précises, dans une des salles de la Fédération Française des Unions et Sociétés d'Anciens Militaires et Combattants, 28, boulevard de Strasbourg, Paris(10e). Métro. Chateaud'Eau ou Saint-Denis. Tous les membres de l'Amicale sont instamment priésd'yassister afin de prendre part aux votes, délibérations et résolutions. Les questions à l'ordre du jour sont très importantes et appellent la présence du plus grand nombre possible de nos camarades. Les questions que nos camarades désireraient poser à l'assemblée générale ou les vœux qu'ils voudraient lui soumettre devront être déposés par écrit, sous enveloppe fermée, à l' adresse de notre camarade Devet, présidentfondateur de l'Amicale des 2e et 2° bis Zouaves, 28, boulevard de Strasbourg. Ordre du jour: 1 0 Allocution du président; 20 compte rendu moral; 30 compte rendu financier; 4° rapport des commissaires aux comptes; 5° renouvellement du Comité; 6° questions diverses.
Les
C.O.A.
Nous prions les camarades de bien vouloir acquitterleurs cotisations de l' année 1924 à la prochaine réunion du mardi 3 mars. Nous faisons appel aux jeunes afin de poser leur candidature au poste de secrétaire devenu vacant par suite du décès de notrecamarade Néron. La réunion amicale des officiers d' administration invite nos camarades à assister au concert suivi de bal qu'ils donneront le dimanche 15 mars, à 14 heures, dans les salons de l'Hôtel Lutétia, 43, boulevard Raspail. Il est rappelé que les escomptes touchés dans les magasins sont remis aux sociétaires
lors des réunions mensuelles. Les anciens sont priés d'engager vivement nos jeunes camarades C.O.A. qui vont bientôt quitter les sections à venir renforcer nos rangs; ils sont assurés de continuer leur franche camaraderie. Le service de placement est à leur
afin de donner leur adhésion au dîner amical qui aura lieu le vendredi suivant 13, à la Taverne Cambrinus, 6 bis, rue du 4-Septembre, ou adresser réponse avant le 10 mars au
camarade Teillet, 26, rue Thiphaine.
Amicale du 89e R.I.
Anciens Combattants et Mobilisés de la Société du Gaz de Paris vous prie d'honorer de votre présence le grand bal de nuit (travesti facultatif), précédé d'une récréation artistique, qui aura lieu le samedi 7 mars 1925, à 21 h., au profit de ses orphelins, dans les salons de l'Europe, 2 et 4, rue des Batignolles (17e). Métro: Rome. Grand orchestre Billy's Jazz, scus la haute direction de M. Poussin. Danses anciennes et nouvelles. Tombola gratuite.Cotillon. Distributiongracieuse d'accessoires. On trouve des cartes à la F.F.A.M.C. Le président de la Commission des fêtes, PEYRUSSAN.
Le Président de l'Union. Ed.
GJ.DRC'.F.-
Anciens du 100e R.i. Assemblée générale le dimanche 8 mars, à 9 h. 30 du matin, au siège de la Fédération, 28, boulevard de Strasbourg. Le président. AVRIL.
Le banquet annuel aura lieu le 7 mars dans Anciens des Régiments Nantais, les salons des Prévoyants, 279, rue des PyréMorbihannais et Vendéens nées, près de la place Gambetta. Prix 25 francs donnant droit à l'entrée au Réunions jeudi 12 mars, à 20 h. 45, et bal. L'entrée seule au bal de nuit est de 5 fr. jeudi 9 avril, à 20 h. 45, siègesocial. au Moyens de transport: métro Gambetta; autobus et tramways: AP Austerlitz-Pré StSébastopol Gervais, Q Plaisance-Porte des Lilas, O Ménilmontant-Gare Montparnasse, 26 SaintLa Société Sébastopol est heureuse d'inviter Augustin-Cours de Vincennes. Nombreux les membres de la Fédération à sa matinée tramways partant de l'Opéra. dansante, absolument gratuite, qui aura lieu Pour les adhésions, s'adresser à Léonoris, le dimanche 15 mars, à 15 heures, salons 218 bis, rue des Pyrénées, Paris (20e). Edouard, 3, rue Manin. Les cartes d'entrée peuvent êtreretirées dès Le secrétaire. maintenant chez le gérant de la buvette. Les camarades qui voudront ensuite assister Union des Crapouillots n'auront banquet qu'à adresser leur adhéau L'Union organise pour le samedi 7 mars sion et la somme de 16 fr. 50 à M. Blondeau, 77, avenue Ledru-Rollin. obligatoire travesti bal de nuit masqué et un Le banquet sera servi dans les mêmes salons, facultatif, dans les salons du Cercle Franceà l'issue de la matinée dansante, à 19 h. 30. Suisse, 10, rue des Messageries (10e). Il réunira les membres dela Société Sébastopol Prix de la carte: 7 francs. et de la Société des Anciens de la 5e division. Ouverture du bal à 22 heures. A 23 h. 30, concours de costumes. Remise par le jury de 2 prix pour les plus Association du 221e R.I. jolistravestis et 1 prix pour le plus original. 71eD.I. la de et Intermède de chants. Tirage de la tombola. Les membres du comité prient instamment Distributiond'accessoires de cotillon. On trouve des cartes aux adresses suivantes tous les fédérés et leur famille de bien vouloir Siège de la Fédération, 28, boulevard de leur faire l'honneur d'assister à la matinée Strasbourg; siège social, Café Cassagne, 8, dansante qui aura lieu le dimanche mars rue Saint-Denis; Lopz, président 12, rue 1925, à 2 h. 30 précises, salle Chaptal, 7, Saint-Sauveur; Schmitt, 29, rue Ortila; Lam- rue Chaptal (9e). Orchestre, jazz-band, buffet. bert, 75, rue Myrrha; Frantz, trésorier, 59, Entrée 5 francs par personne. Tenue de rue des Rosiers, à Saint-Ouen. Tous les camarades, quelle que soit leur ville. ancienne arme, sont invités à cette fête familiale, où la gaîté sera de rigueur. Prochaine réunion mensuelle au siège, 8, Amicale des A.C. des 147e et 347e R.I. rue Saint-Denis, le jeudi 5 février. L'assemblée générale annuelle aura lieu au siège, 28, boulevard de Strasbourg, le venAnciens Combattants dredi 20 mars, à 20 h. 30 précises de la Société du Gaz de Paris Ordre du jour: 1° Compte rendu général Le conseil d'administration de l'Union des sur l'Amicale. Hommage aux morts; 2°
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Compte rendu financier.Vérification et approbation des comptes; 3° Questions diverses; 4° Renouvellement partiel du Comué; 5° Nomination d'un secrétaire; 6° Remise des cartes fédérales année 1925; 7° Accord de principe sur la journée des 147e et 347e R. I. Tous les anciens des 147e et 347e R.I. qui ne sont pas encore membres de l'Amicale sont invités à cette assemblée générale peuvent envoyer leur adhésion au siègesocial, avant le 10 mars 1925. Pour le président Sontag.
rt
Le président de la Marjolaine, entouré de tous les membres du Comité, déposera une palme et ravivera la Flamme. Tous nos camarades qui le peuvent auront à cœur de s'associer à cette pieuse cérémonie. A 19 h. 30 précises, banquet amical à la Taverne du Nègre, 17, boulevard Saint-Denis, Paris (L). Prix:15 francs par personne, service com-
pris.
le sacrifice ayant été le même pour tous, les plaques seraient uniformes et d'un modèle réduit de manière à être à la portée de la bourse des familles peu fortunées. La plaque sera en conséquence de 22c/mX
12Sk L'inscription comportera le nom, le prénom, grade (s'il y a lieu), régiment, date de la mort,
à l'exclusion de toutes autres formules. Le prix modique est fixé à vingt-cinq francs Les dames seront admises. par plaque, pour une inscription de 20 lettres; Les adhésions doivent être adressées avant chaque lettre supplémentaire sera payée un le 20 mars (en y joignant le mentant des franc en sus du prix ci-dessus indiqué. Au cas où vous seriez désireux de faire cartes demandées), par versement au compte chèques postaux de La Marjolaine, Paris apposer une plaque, nous vous prions de bien Solférino vouloir faire parvenir le montant de votre (Anciens des 76e, 276e R.I. et 36° R.I.T.) 356-57, ou par envoi direct au trésorier M. Jean Vicaire, 21, avenue de Joinville, commande en même temps que les renseigneDINER FAMILIAL DU 21 MARS. — Faisant Saint-Maur (Seine), ments nécessaires. suite à l'avis paru dans le numéro de février, n3(2Ii5MSMSMcif5ISfSISI3®5iMSM5fSISM2M3M2MMB! Veuillez agréer, monsieur, l'assurance de sentiments , nous rappelons à nos camarades que ce dîner Amicale des A.C. des 172e et 372e très dévoués. nos qui réunira les membres de Solférino, leurs Le COMITÉ. L'Associationorganise un concert suivi de familles et leurs amis, aura lieu au « RestauP.-S. Le Comité ne limitera pas son bénéfice de sa caisse de recours. bal au — Temple, rant Bonvalet », 24-31,boulevard du lieu dans les salons du action à la présente manifestation. Il a l'inmatinée aura Cette et sera suivi d'une sauterie. Adhésionsavant le dimanche 5 avril 1925, tention de continuer propagande en faveur Globe, du Café le 15 mars au camarade A.Fricault, 4, rue le concours d'artistes, de du Monument afin de permettre l'aménageheures, 14 à Paris, accompagnées avec Muller, du montant de de l'Odéon, du Vaudeville, ment de la crypte et des abords, de faire l'Opéra-Comique, la souscription (18 francs par personne, serle compte rendu plaquette donnant Gaîté-Lyrique éditer la célèbre de jazz et une vice compris). des cérémonies la pose de la première pierre « Blaustein ». On trouve des cartes au siège de la F.F. et de l'inauguration et de créer si possible un Amicale des A.C. du 38 R.I.T. A.M.C., 28, boulevard de Strasbourg, ou service de surveillance apte à conserver le Notre fête annuelle aura lieu le dimanche chez le président de l'Amicale, rue Hubner, monument en parfait état. Les souscriptions sonttoujours reçues par 22 mars dans la salle des IngénieursCivils, 218, Faubourg-Saint-Martin (10°). trésorier général du M. Gaston Chezel, * mo19, rue Blanche, Paris. Le concert commen** On serait reconnaissant au lecteur des Echos nument (S.O.C.F.), 26, galerieMontpensier, 14 Il heures. d'une sauterie. à suivi cera sera Le jazz-band se chargera d' entraîner jeunes qui pourrait indiquer un hôtel où unequin- Paris (1er). de camarades provinciaux pourraient en zaine vieux. et DEMANDE ON d'avance certains être de écrivant pouvoir Nous prions nos membres de venir en grand se nombre accompagnés de leurs familles et loger les 17, 18 et 19 août proc hain. Pécaud, 14, rue Martissot, à Clichy, échanS'adresser à M. R. Hubner, 218, Fau- gerait appartement de 3 pièces, d'amis. cuisine, une loyer 1.500 francs, 10 minutes Nord-Sud à Nous recevrons avec plaisir les camarades bours-Saint-Martin, Paris (10). Clichy, contre appartement semblable jusque de la Fédération et leurs familles. Prix d'enAmicale des 221e et 71eD.I. 2.500 francs, à Paris(15e,14e, 13e, 19e et trée: 3 fr. 50 par personne. Errata. — Lire au numéro de février: 20e arrondissements exceptés). La composition du comité est 1 0 Page 7 Boscat, 181, faubourg Saint-Martin, chercelle de la Société « les Anciens du 221e R. I. Anciens des 26e et 255e R.A.C. che 1 'chambre et une cuisine dans 10e arronD.I. 71e du la de 231e R.I. et et » non Convocation. — Le prochain diner aura dissèment ou arrondissements limitrophes. Le 20: procès-verbal 2° Page donné lieu le samedi 28 mars, à la Brasserie Gruber, sous Sociétaire bon comptable, libre samedi la rubrique « Amicale du 221e R.I. et de la 15 bis, boulevard Saint-Denis. Une invitation 71eD.I. n'intéresse pas du tout notre société, après-midi, recherche tous travaux comptabiadressée dîner Colonel Beyle sera au pour ce qui commandait l'un des bataillons du 304° malgré une similitude de noms entre le secré- lité, mise à jour, vérification, inventaire, bilan, R.I. Les camarades qui posséderaient les taire généraldecettesociété et moi-même. etc. R. Chambeiron, 76, avenue Beauséjour, Parc-Saint-Maur (Seine). adresses d'anciens officiers des 304e 203e et Monument aux mort;:. 341° sont priés de les communiquer au cabinet de toilette ou deux 1 chambre avec de Champagne des Armées président. pièces (9e, 1 0e ou 18e arr.). Président Album de photos. d'honneur Général Couraud, Pour fixer des souEcrire sous le n° 211 aux Echos. — venirs précieux entre tous et éviter que des gouverneur militaire de Paris.—Président On demande aux Anciens du 347e qui ont des Général figures Comité d'action chers s'estampant du Hély d'Oissel. dans les noms et connu Louis-Emile Benoit, brancardier, porté mémoires avec de temps, il a été proposé de disparu le 8 juin 1916, de bien vouloir écrire Nous recevons la lettre suivante créer un album qui contiendrait par unité tous les portraits qu'il serait possible de réunir. Lors de l'inauguration solennel du monu- aux Echos. A ces photos seraient ajoutées les vues les ment « Aux Morts des Armées de ChamUn dépositaire déjà introduit dans les maiplus intéressantes des différents secteurs occu- pagne », il a été dit que les murs de la Crypte sons d'alimentation et pouvant prendre dépôt pés par le régiment. seraient revêtus de plaques portant ic nom de de biscuits. Que tous les camarades qui sont favorables ceux qui sont tombés sur ce vaste champ de Ecrire sous le n° 151 aux Echos. à ce projet veuillentbien songer à saréali- bataille. Mécanicien démobilisé comme mécanicien sation qui sera discutée au prochain dîner. Beaucoup de familles ont compris la pensée d' aviation demande de mécanicien dans place du comité, et désireuses d'inscrire sur les murs garage. du monument le nom qui leurrappelle un Ecrire sous le n° 152 aux Echos. La Marjolaine douloureux, pieux et glorieux souvenir, nous (Anciens du 27e Dragons) Logement 3 pièces à Neuilly pour un ont déjà écrit pour nous demander dans quelles 10e Réunion le samedi 28 mars, à 17 heures conditions ces plaques seraient placées. gardien de la paix. Le comité a d'abord admis ce principe que, précises. Hommage au Soldat inconnu. Ecrire sous le n° 42 aux Echos.
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CE QUI SE PASSE CONSEIL D'ADMINISTRATION DE LA F.F.A.M.C.
Tir. — Le vice-président rappelle Au cours du bal, qui était dirigé par Mme et M. que la distribution des prix aux lauréats de la Société de Tir a eu Gautherot, professeurs de danse, eut lieu le tirage de lieu à la, mairie du 10e le dimanche 15 février cou- latombola. Séance du 10 février 1925 rant, à 14 heures, cozs !a présidence du général Pour procéder au tirage de celle-ci, MM. Kim, La réunion est présidée par le Lagrue, commandant le département de la Seine, as- Lelière, Revêche, présidents de sociétés, n'ayant aucune sisté du président Maurer. Il demande ensuite des attache camarade Maurer, président. avec la Coloniale, avaient accepté la délicate A l'ouverture de séance, le compétences: officiers ou sous-officiers pour encadrer fonction de juges dans cette opération. 1ervice-président Jourdain adresse, au nom de tous les une société déducation physique, l'Association PolyAprès le tirage de la tombola, reprise du bal et fédérés, ses plus chaleureuses félicitations au président, technique dont le camarade Lebert est l'un des diri- la jeunesse comme de gais papillons, voieta jusqu'à récemment fait commandeur de la Légion d'Honneur. geants, et qui vient de fournir 70pupilles. ànotre société de tir 6 heures du matin. Retraçant une partie de la vie du camarade Maurer, l'appoint d'une section de 40 En un mot bons débuts pour cette jeune filiale qui A)Servicesjuridiques Services dive&. tant à la Légion qu'à la Fédération, l'orateur le comLe par sa belle organisation nous procuré une belle — a plimente pour l'impulsionqu'il a su donner à ces deux camarade Guitter, vice-président, réunira vendredi soirée. importants groupements et le remercie pour le témoi- prochain 13 février les camarades compétents afin de Le conseil d'administration de la Coloniale (section gnage tangible d'intérêt qu'il vient d'apporter à la réorganiser le servicejuridique de notre Fédération. de Rueil) adresse aux habitants de Rueil, de SaintIl fait appel aux présidents et délégués future Maison du Combattant. pour prier Germain, Chatou et Nanterre, ses sincères remercieEn donnant l'accolade au camarade Jourdain, le leurscamarades que la question intéresse de vouloir ments pour la sympathie que ceux-ci leur ont témoiprésidentremercie tous ceux qui se sont associés à sa bien assister à cette réunion. gnéepour cette circonstance. ensuitedonnée joie. S'il a été le pilote, dit-il, chacun dans la mesure Lasituationfinancière Il remercie également les artistes de Avenir Artispar le de ses moyens lui a grandement facilité la tâche. Le tique, ainsi que ceux de l'Etoile de Chaton leur pour président renouvelle l'affirmation que cette cravate B) Remises commerciales Le camarade Casset, bonne collaboration dans l'organisation de cette belle appartient à toute la Fédération que le Gouverne- délégué au service des remises fait connaître que soirée. Nos félicitationssincères ment a voulu reconnaître officiellement; le camarade dans la caisse du gérant de la buvette reste une somme aux organisateurs de cette Maurer redit sa confiance dans l'avenir, pour notre de 2.642 fr. 50 à la disposition des camarades qui ont belle soirée. œuvre. Aux applaudissements unanimes de l'assemblée, bénéficié de remises dans les maisons que nous leur le président retrace sa vie, à la Légion étrangère, au avons indiquées. AMICALE DU 89e R.I. Tonkin, puis à son retour en France; parle de son Vœu. — Le camarade Largier,président des A. C. Extrait du procès-verbal de la séance du Comité action à la Mutuelle « La Légion » avant, pendant et du 8 Génie, fait remarquer que faute de recrutement date du 3 février 1925: depuis la guerre, comme du concours apporté aux possible, quelques-unes de nos Amicales se meurent. en La séance est ouverte à 21 heures, sous 1t présidence différents gouvernements dans des périodes difficiles. Il demande que les chefs de corps fournissent aux du camarade David. Il est chaleureusement applaudi. dirigeants de nos Amicales les adresses de tous ceux Présents: David, Chaix, Plassat, Watteaux, CausLe président reçoit de notre 1ervice-président un qui furent démobilisés sous leur écusson. Il demande sard, Vuillame, Raymond-Lugat, Duplessy, Léonoris. souvenir offert par souscriptiondessociétés fédérales, également s'il n'y aurait pas lieu de signaler à M. le Jeannard, Lesieur, Savinien. pour commémorer sa nomination au grade de Com- Ministre de la Guerre l'inférêt que ce vœu présente Absents: Leplus, Piot. Excusé: Guénot. mandeur de la Légion d'Honneur. pour le recrutement de nos Amicales. A l'unanimité, Le procès-verbal de la dernière séance est lu et Correspondance. — 62 sociétés sont présentes ou il en est ainsi décidé et le camarade Moussou, prési- adopté. représentées; 3 s'étaient excusées. Egalement excusés: dent des Anciens Chas'-d'Af, est désigné à l'unaLe secrétaire donne lecture d'adhésions nouvelles: les camarades Guigard, Balme et Blandin dont l'état nimité pour présenter ce vœu tant au Ministre de la Lozé Maurice, de la 6e compagnie; Banse, Dailly de santé s'améliore. Guerre qu'à son chef de cabinet militaire, le général Aimy; Monteil, de la 6e compagnie. De la correspondance, à retenir: des lettres de Vidalon. Le président donne lecture de la correspondance. La séance est levée à 22 h. 40. remerciements de l'amiral Guépratte et du général Lettre de M. Ausset avec don à nos œuvres. Notre Pour extrait conforme d'Amade en réponse aux félicitations adressées par ancien chef de Vauquois, pressenti pour présider notre Le secrétairegénéral, banquet annuel, nous annonce en termes particulièrele président. > SAUNIER. Invitations pour des fêtes ou banquets: de la Coloment émouvants son acceptation. Lettre de Grumet avec cotisation niale, le 28 février; des « Guépins », le 15 février; et don à nos du 37 R.I.T., le 21 février; du 89 R.J., le 2 mars; LA COLONIALE œuvres. Circulaire de la Société de Tir. Suivant la coutume, de la 52e D.I., banquet le 8 mars. Section de Rueil (S.-et-O.) le Comité décide d'attribuer Lettres du camarade Gotrot, du vice-président honoune somme de 10 francs Le concert du 24 janvier 1925 à raire Lion, et de l'Amicale du 211e R.I.T., portant ce groupement. La soirée organisée par « La Lettre de Guenot. Notre camarade retenu dans promesses de souscription à la « Maison du Comsa de Rueil) (Section fut Coloniale famille par suite de maladie, rend compte de la soirée battant )>. Démission de l'Amicale des 33e et 233e R.I., société organisée au Gymnase Japy par le Comité du Monuun énorme succès. Rarement on vit pareilleaf- ment de Vauquois. Cette manifestation du souvenir dissoute. a Berlot bon fluence salle la dans et Adhésion de l'Amicale des A. C. du Ici Régiment été fort bien réussie et nous laisse augurer de bons nombre de spectateurs ne trouvant pas à se placer, d'artillerie. r ésultats. furent obligés de rester debout. Lettre de Boisset avec cotisation annuelle et bon Comité d'entente. — Le vice-président Chaix rend Le programme était de bon goût et l'interprétation souvenir à tous les camarades. compte au conseil d'administration que nous siégeons fut exquise. en La parole est donnée à Léonoris et Caussard qui donne connaissance maintenant au Comité d'entente et On remarquait à la place d'honneur, M. Lachaud, entretiennent le Comité des adhésions banquet du des statuts comme des engagements financiers que au maire, et Mme Lachaud; Mme et M. Chapart, pré- 7 du fonctionnement de la loterie. et rend des ensuite mars Il adhésion. compte comporte cette sident d'honnuer de la société; les présidents des diDe nombreux camarades se sont déjà fait inscrire et deux dernières séances du Comité où furent discutées sociétés de la localité, le commandantDiesnis, le placement des billets de loterie s'effectue dans d'exverses les pensions et prises les décisions que nos camarades qui avaient tenu à apporter à la jeune société, leur cellentes conditions. D'autre part, grâce à de généreux cnt lu dans la grande presse. Il propose la constitution encouragement. donateurs, le nombre des lots s'annonce supérieur à du d'une conseil d'administration commission sein au La Fédération Nationale des Coloniaux était repré- celui de l'an dernier. des pensions qui examinerait la situation et donnerait sentée le commandant Diesnis. par La séance est levée à 23 heures 30. les directives aux délégués permanents au Comité Le camarade A. Vidal,vice-président de la société Le président, Le secrétairegénéral, d'Entente. de Paris, représentait M. le général de Trentinian, Lucien DAVID. Maurice VUILLAME. Le camarade Chaix entretient ensuite le conseil président de la Coloniale, et M. Merlin, leprésentait d'administration de la Maison du Combattant, le camarade Rigaut, vice-président, appelés dans le AMICALE DU 331" R.I. Il fait connaître qu'une commissionspéciale est département de la Somme. (Groupe parisien) constituée qui ce réunira au Siège le 18 La partie artistiqùe terminée, le président, en quelLa prochaine réunion aura lieu le mardi 3 mars, à février courant. Il y aura ensuite un travail très utile ques paroles émouvantes, remercia la nombreuse assemà faire pour chacun de nous, ajoute notre vice-prési- blée, ainsi que les habitants de Rueil, de la sympathie21 heures, au siège social. que ceux-ci avaient témoignés à la Coloniale. dent, il faudra préparer l'opinion publique. Permanence assurée par les camarades Poté Alfred
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et Barbé. Compte rendu de ressembléegénérale du 3 février: L'assemblée générale annuelle a eu lieu le 3 février dernier. Laséance ouvrte à 21 h, 30,sous la présidence du docteur Morin. Un grand nombre de sociétaires était présent parmi lesquels nous avons remarqué les camaradesBapit, Barbé, Bernadat, Berrier, Bandrier, Cauvet, Cousin, de Guillebon, Duval-Arnould, Fischer, Goffres, Hémery A., Peltier, Paté Alfred, Sevrin, Schmeider,
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cernant l'Amicale, nos camarades sont priés de s'adresser: Pour le 331e (groupe Parisien): au secrétaire, M. Schneider, 7,rue Ponchet (17e); au trésorier, M. Fischer,8,citéde Chapelle(18e). Pour le 331e (groupe Orléanais): au secrétaire, M. Morin, 26, rue Sainte-Anne, Orléans; au trésorier, M. Lesage, 12 bis, rue du Bœuf-Saint-Paterne,
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etc.,etc.
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Se sont fait excuser les camarades de Beaulaincourt
et Thomé. Le compte rendu moral par le camarade Cauvet fait constater la diminution des sociétaires, qui est de 83 au lieu de 93 l'an passé. Il déplore cet état ainsi que le peu de camarades assistant aux réunions mensuelles, et donne ensuite sa démission de .secoétaire.
Par contre, après lecture du rapport financier par
le trésorier Fischer, l'état de la caisse au 1er janvier 1925 fait ressortir la somme de 486 fr. 1c. On procède ensuite au renouvellement de la moitié des membres du bureau.
Le docteur Duval-Arnould, Bernadat, Reykaert sont réélus à l'unanimité. Le secrétaire Cauvet, membre sortant et démissionnaire, est sollicité de nouveau pour conserver ses fonctions. Pour des raisons personnelles, il ne peut accepter et est remplacé alors par le camarade Schneider. Le président docteur Morin, à l'étonnement général. fait ensuite connaître que, par suite de ses multiples occupations, il ne peut continuer à s'occuper activement de notre Amicale et donne sa démission. Malgré les efforts de l'assemblée pour qu'il conserve la présidence, le docteur Morin insista pour se retirer. On vota donc de nouveau et le sympathique camarade de Guillebon fut alors élu président aux acclamations de l'assemblée. Le camarade Bernadat demanda alors que le docteur Morin soit nommé président d'honneur. Cette proposition acceptéeimmédiatement et votée à l'unanimité. La question de la permanence obligatoire proposée par le camarade Lafaurie au mois de novembre dernier fut acceptée aussi par l'assemblée. Dorénavant, en plus des membres du bureau assistant aux réunions, 2 membres seront présents obligatoirement. Voici la composition arrêtée pour le 1er semestre 1925: Mars: Paté Alfred, Barbé; avril: Bapit, Cousin; mai: Robin, Goffret; juin: docteur Morin, Hémery A. Vient ensuite la suppression de l'Echo de Bolanle qui doit être remplacé par l'EchodesAnciensCombattants, organe de la F.F.A.M.C. L'assemblée déplore la disparition du titre dont le nom est à la mémoire de tous les combattants de l'Argonne et principalement de notre régiment. En conséquence, elle émet le vœu suivant: « Pour conserver le titre « Echo de Bolante ». les membres de l'Amicale des Anciens du 331e R.I., réunis à l'assemblée générale de ce jour, demandent que cet organe paraisse au moins une fois par an après l'assemblée générale, résumant les divers travaux de l'année. » Ce vœu exprimé par l'assemblée sera soumis à nos camarades « Guépins ». La séance est levée à 23 h. 15. Le secrétaire, SCHNEIDER. Membres du bureau pour 1925: Président d'honneur: Dr Morin, 6, rue de Clichy; président: de Guillebon, 82,rue Lauriston; viceprésidents: de Beaulaincourt, 36, avenue de La Bourdonnais, et Dr Duval-Arnould, 95, rue de Rennes; secrétaire: Schneider, 7, rue Ponchet; trésorier: Fischer, 8, cité de la Chapelle; trésorier adjoint: Bernadat, 15, rue Mazagran; membres: Cauvet, 6, rue des Trois-Frères, et Reykaert, 20, rue Perceyal. Délégués à la Fédération: Bernadat. Cauvet. Four toutes communications ou renseignements con-
fut
LE RALLIEMENT
))
(Anciens du 69e R.I.)
Assemblée générale annuelle du 11février 1925: Les camarades étaient fort nombreu et plusieurs d'entre eux, malgré leur éloignement — on en comptait même beaucoup venus de banlieue avaient tenu à assister à la réunion. C'est donc devant une très grande assistance que le camarade Minet, président, ouvrit la séance à 21 h., membres présents de leur fidèle en remerciant tous les attachement à notre Société. Puis il donna lecture des lettres des absents M. le colonel d'Alauzier retenu trop loin de Paris, M. le lieutenant-colonel Le Villain, empêché, rentrant de permission et dont au nom de la Société il déplore l'absence à la fête du 15 février; Pichaut, manquant pour la première fois; Tronte,Stolz, Fayolle et Doré, malades et auxquels vont tous nos vœux. Puis le camarade Lévy, de la Commission de contrôle, présenta le rapport moral et financier du grou-
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pement
Nous avons la bonne fortune de voir, cette année encore, la situationfinancière dans une voie meilleure; les recettes restent normales malgré des frais de recouvrements et d'impression en augmentation. Il restait de l'exposé des comptes un ayoir social .nettement supérieur à celui de 1923 et un avoir total en excédent de 658 fr. 20 sur l'année précédente. Cet excédent ne comprend pas les intérêts des somdes dépôts et consignations. mes disposées à la Caisse Enfin, plusieurs de nos camarades, bien que gravement touchés par la maladie, ont généreusement abandonné les sommes auxquelles ilsavaient droit nous inscrivons donc un chiffre assez important à ce chapitre. Et, nous verrons à envisager la possibilité de pouvoir augmenter un jour l'indemnité journalière, ce qui pourrait être de grande utilité. Quant à l' assurance "n cas de décès, elle accorde une somme de 500 francs aux ayants-droits de chaque sociétaire venant à décéder. Ce que nous n'avons pas eu à enregistrer en 1924 ne se produira pas non plus, espérons-nous, en 1925. Le placement gratuit sera toujours assuré, chaque sociétaire participant continuant à verser la cotisation prévue de 0,50. Le camarade Lévy défaille ensuite quelques chiffres. Il se rasseoit aux applaudissements de l'assemblée, qui approuve les termes du rapport moral et financier et vote aussitôt d'unanimesfélicitations aux membres du bureau pour leur excellente gestion. Le président Minet prononce alors quelques paroles en conclusion du rapport: camarades, dit-il, depuis 4 années « Mes très chers que je suis appelé à présider le Ralliement des Anciens du 69e, la tâche m'a été de beaucoup allégée par le concours du Conseil d'administration et de dévoués camarades. Bien que cette année nous ayons la joie de voir la situation de notre Société en voie d'amélioration, il ne faut pas relâcher vos efforts, bien au contraire. Je dois vous demander de les continuer, de les redoubler, de faire même l'impossible pour arriver à être encore plus nombreux, pour donner plus de force à notre belle œuvre. Vous êtes parvenus à donner au Ralliement un peu de vie, c'est déjà bien. Mais là n'est pas encore le but de votre tâche. Ce n'est en effet que par le nombre que vous arriverez à donner à notre Société mieux que de l'amélioration, mais de l'essor, seule
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base
desaprospérité.
Je vous prie donc de procéder au plus vite à l'examen des propositionsqui vont vous être soumises et de voter en toute sincérité pour l'élection des membres du bureau d'abord, puis des commissions ensuite. A l'unanimité et aux applaudissements répétés de l'assistance, les membres du bureau sont tous réélus
pour1925:
Président honoraire: Pichaut Henri; président: Minet Elie; vice-présidents: Roullet Jean et Maugin Henri; secrétaire général: Chamerlat Albert; secrétaires adjoints: Lévy Louis et Renner Aimé; trésorier général: Loretan Jean; trésoriersadjoints: Grolez Denis et Hébert Adolphe; administrateurs: Liéby Georges, Jonnet Etienne, Guillemant Alfred. Ont été ensuite réélus, les membres des Commissions: Commission des fêtes: Commission de contrôle: Le président Minet reprend ensuite la parole: « Notre beau régiment, malgré son passé lourd de gloire, n'a pas trouvé grâce devant la dissolution. Cette dissolution a été difficilement acceptée par les anciens et les regrets qu'elle souleva ne sont pas encore atténués.
C'est la source même de nouvelles recrues qui a disparu pour notre Société. Mais nous sommes plus que jamais décidés à conserver le souvenir de notre Unité. Bien que notre régiment soit déjà dissout depuis deux ans, nous avons réussi à maintenirnotreeffectif il faut continuer, malgré les difficultés croissantes. Et c'est dans ce but que je vous demandais tout à l'heure de faire maintenant tous vos efforts pour recruter vous-mêmes vos anciens camarades. Afin d'unir et de coordonner ces efforts, j'ai, d'accord avec les membres du bureau, décidé de procéder à la formation d'une nouvelle commission: la Commission de propagande. Sont élus à l'unanimité les camarades: Baudetot, Lévy, Grolez et Lacaille. Ils recevront et donneront toutes indications à ceux qui voudront bien leur communiquer des adresses d'anciens du 60e ouleur demander des renseignements au sujet de notre Société, qui se doit d'ailleurs de garder l'excellente place qu'elle occupe à la Fédération. Nous y voyons en effet les camarades: Pichaut, vice-présidenthonoraire; Grolez, secrétaire-adjoint; Lévy, à contrôle; Minet, à la Commission la Commission des fêtes et à l'administration intérieure. Avant de clôturer la séance, l'assemblée générale ratifie en applaudissant les admissions acceptées depuis la dernière assemblée: Membres honoraires: MM. le colonel d'Alauzier, capitaine Brochet, lieutenant Bourgeois, Liles,lieutenant-colonel Le Villain, Pichaut Maurice. Membres titulaires: MM. Chassagne (Marseille), Etienne (Nancy), Lamanz (Paris). Membres participants: MM. Larne et Lavaille. La séance est levée à 23 h. 45. Rendez-vous à la fête du 15 février, à la mairie du 10e. Fêle du 15 février. — Organisée avec le concours de la Société de Tir et de la Moscova et l'Argonne, fut en tous points une réunion très réussie, et la foule des fêtes et les couse pressait, dense, dans la salle loirs de la mairie du 10r. La distribution des prix de tir fut un succès pour le Ralliement dont les membres escaladèrent souvent l'estrade pour prendre leurs nombreux prix. Noté, au passage: les camarades Grolez. Lévy, Chamberlat, Hébert, Beaulieu, Guillemant, Pichaut, M., Liles et Minet. L'Harmonie du 10', composée en majeure partie d'anciens combattants, joua les morceaux les plus enlevés de son répertoire. Un court entr'acte permit au jazz habituel de s'installer et aux accents d'une entraînante Java, M. le général Lagrue qui présidait, voulut bien ouvrir le bal qui se prolongea fort avant dans la soirée. Prochaine réunion. —• Le Ralliement des Anciens du 69e donnera une petite fête familiale au siège, 28, boulevard de Strasbourg, le 15 mars prochain. On
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dansera. reconnaissante fêtes serait La Commission des aux sociétaires qui pourraient leur adresser quelques lots réunion. pour la tombola qu'elle organise à cette
AMICALE DES 42e et 211e R,I.T. Dans sa réunion du 25 février, aprèsavoir entendu notre camarade Casta dans son rapport sur les habitations à bon marché, faisant suite à 1mrjpcle de notre président Granoux, émet à l'unanimité le vœu suivant: ordre du leur à Amicales les Que mettent toutes « jour la question intéressant tout le monde actuelle« les habitations à bon marché, et soumettent <( ment, la Commission d'action sociale de la F.F.A.M.C. « à les résultats de cettediscussion. » « L'Amicale du 42e et 211e se tient à la disposition de tous les présidents pour leur adresser le rapport présenté par leur camarade Casta, sur ce sujet. Le président, X. GRANOUX. «
LA LEGION
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En terminant le camarade Mader laisse la parole à Mlle Kauffmann qui est chargée par le comité de dire quelques paroles en remettant à notre président un souvenir au nom de tous les légionnaires, en reconnaissance son dévouement inlassable et pour tous les bienfaits que sans arrêt il a toujours apporté à nAre belle société « La Légion ». Après les quelques paroles simples et belles prononcées avec autant de sincérité par la demoiselle d'un ancien légionnaire,notreprésident, très ému, embrasse Mlle Kauttmann comme un père embrasse sa fille. Devant ce geste aussi touchant, l'assemblée très nombreuse exprime par ses applaudissements sa joie à l'hommage simple rendu par notre président. Le camarade Maurer, quoique profondément touché par cette marque de sympathie, comme de coutume reprend toute son énergie et fait réponse aux félicitations que vient de lui adresser le camarade Mader au nom de toute la Société. Le camarade Nordmann ayant demandé la parole, elle lui est accordés toujours avec un air de sympathie et toujours aussi noble, il retrace en quelques mots son estime, son admiration pour son vieux camarade Maurer, qui est notre président, et lui rappelle d'anciens souvenirs très sensibles, en un mot leurs débuts au régiment, ainsi que les débuts de la Société il répète que grâce à son énergie, à sa ténacité et son dévouement il a su agir en bon pilote qui d'un simple petit bateau en a fait un grand navire qui est notre société La Légion ». « Le président Maurer répond aux paroles touchantes que vient de lui adresser le camarade Nordmann. En suite la parole est donnée au secrétaire général, le camarade Van Grasdorf, qui donne lecture du procès-verbal de la dernière réunion, qui est adopté sans observations. Le président rappelle le décès d'un de nos bons camarades, vieux sociétaire, ancien membre du bureau, le camarade Moesch; aux obsèques, la Légion était représentée par une délégation de 18 membres suivant notre drapeau. Le président adresse à sa veuve, ainsi qt' à toute sa famille, toutes nos condoléances pour le terrible deuil dont ilsviennent d'être frappés. Lecture du courrier. — Lettres d'excuses des camarades Jacob, Monot, Delcure, Fischer, Watter. Pour terminer, notre président rappelle à l'assemblée présente que la distribution des prix de la Société mixte de Tir de la F.F.A.M.C. aura lieu le dimanche 15 février, en la salle des fêtes de la mairie du 1Ü" arrondissement, sous la présidence effective du général Lagrue. et il insiste pour que nous y assistions en grand nombre, notre drapeau y étant représenté. N'ayant plus rien à l'ordre du jour, la séance est levée à 22 h. 30. Le secrétaire général,VAN GRASDORF. Comme chaque réunion mensuelle, cette soirée mémorable s'est terminée par une sauterie intime.
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Réunion mensuelle du 14 février 19251 La séance est ouverte à 21 heures, sous la présidence du camarade Maurer, président,assisté des camarades Mader, Baruteau, Hildibrand,vice-présidents; Van Grasdorf, secrétaire général; Cuerel, secrétaire adjoint; Corchet, trésorier général; Gros, Kauffmann, Adamovitch, Goldstein, Baudson, membres du Conseil. Le commandant Cornetto et le camarade Nordmann, vice-présidents honoraires. Excuré les camarades Baïer et Wetzel. Au début de la séance, le président Maurer donne la parole à notre camarade Mader, vice-président, qui, à l'occasion de la nouvelle promotion de notre président au grade de Commandeur dans l'ordre de la Légion d'Honneur, que le gouvernement vient de lui conférer, nous prononce les paroles suivantes « Mon cher président. Mesdames et chers camarades, prends « Ce n'est pas sans une vive émotion que je rs soir la parole pour exprimer en quelques mots la joie que nous procure la distinction honorifique que ic gouvernement vient de décerner à notre président, le camarade Maurer, en l'élevant au grade de Commandeur dans l'ordre de la Légion d'Honneur. les mérites de notre président me « Vous énumérer semble superflu. Vous connaissez son grand cœur de philanthrope, ses efforts constants pour améliorer le sort de notre société, pour faire connaître à tous ce qu'est un légionnaire. Vous connaissez aussi sa valeur personnelle, son esprit de sacrifice, son amour pour la France et vous savez qu'il est un ardent pionnier de la civilisation française dans nos colonies. de notre président s'est réalisé. « Le grand rêve L'Alsace-Lorraine est redevenue française. Mais il a un autre rêve! C'est celui d'empêcher à tout jamais un retour offensif des vaincus, pour anéantir une victoire 412" AMICALE DES 3% 105e, 111% 311e aussi il est de notre devoir à si chèrement acquise LOURDE D'ARTILLERIE RÉGIMENTS fait d'empêcher pareil tous en nous groupant un Compte rendu de la séance du comité ouverte à façon solide et constante, en multipliant nos efforts dans l' éducation morale et physicue de la jeunesse, en 21 h. 30, le 3 février. La parole est donnée au trésorire Chartier, qui précultivant le patriotisme, étant unis à tout jamais. C'est avec une ténacité et un courage inlassables sente un compte rendu détaillé de la situation finan« cière, situation qui se traduit actuellement toutes déque notre président poursuit son but; nous avons maintenant notre place auprès du gouvernement, la recon- penses arriérées payées au 1er février, par un actif naissance d'utilité publique de notre Fédération et la liquide d'environ 800 francs. La plupart des camarades ayant des cotisations en distinction conférée à notre cher président en sont des retard ont entendu l'appel du comité et celui-ci les preuves éclatantes. D'autre part nous les anciens militaires et com- remercie chaleureusement de l'empressement qu'ils ont « battants, nous aurons notre Maison; le capital aug- mis à régulariser leur situation; quelques-uns seulement mente de jour en jour grâce à des versements impor- n'ayant sans doute pas été touchés par la lettre de étant donné leur tants dont le journal l'Echo des Combattants vous rappel n'ont pas encore répondu donnera les détails. La Légion figure en tête de liste, petit nombre, il est décidé, pour donner le temps de les joindre, de sursoir à leur radiation jusqu'à l'aspar son président et par nous-mêmes. d'administration se réunissant en une semblée générale du 5 mai prochain. « Le Conseil La carte fédérale pour 1925, que nous devrions seance extraordinaire, a décidé d'offrir au nom de la Société un souvenir à notre président pour perpétuer adresser dès maintenant à tous les camarades, nous ayant payé l'année en cours, ne nous a pas encore été notre reconnaissance. »
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fournie par la Fédération, une démarche sera faite le 10 courant, jour de la réunion mensuelle des délégués, pour demander au Comité-Directeur de faire tenir d'urgence ces cartes aux sociétés affiliées. Nous sommes heureux d'apprendre que notre camarade Paul d'Hybouvillevient d'être nommé secrétaire d'ambassade à Buenos-Ayres; toutes nos félicitations vont à lui, car nous sommes persuadés qu'il saura maintenir et affermir encore le prestige français dans les républiques sud-américaines. Nous constatons que l'éloignement n'est pas un obstacle à la solidarité qui unit nos membres, bien au contraire; à ce sujet nous citerons les camarades Routet au Chili, Bagate à la Martinique, de la Tribonnière en Egypte qui pendant leur longue absence sont toujours restés en rapports constants avec nous. Nous serons heureux de signaler dans ces colonnes toutes les nouvelles que nos membres voudront bien nous adresser, ce sera le moyen d'être tous tenus au courant des changements survenus dans l'existence ou les occupations de tous nos bons amis. Nous les prions en outre de venir à nos réunions le plus souvent qu'ils peuvent; ils sont assurés d'y trouver l'accueil le plus cordial. Le comité vote des félicitations aux camarades Chatier et Rilly pour le gros effort accompli par eux en vue de l'épuration de la situation financière, situation qui, on l'a vu plus haut, est des plus satisfaisantes. Les réunions ont lieu au siège le premier mardi de chaque mois, à 21 h. 30, soit: le 3 mars et le 7 avril. L'assemblée générale est fixée au 5 mai. Le Comité
ANCIENS DES 20e et 60e D-I. Procès-verbal de la réunion du 4 février: La séance est ouverte à 21 h. 15 par le président. Cette réunion amicale a été transformée en assemblée extraordinaire, conformément à l'ordre du jour, MM. Présents 31. Sont excusés et représentés Lesouëf, Dauteuille, Ltsage, de Glos, André Courtin,
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DuboisLouis,MmeCourtin. Sont excusés MM. Pitel, Noiray-Péiissier, Yvetot, Pellerin. Le Dr Tprçn.alJ$$é, président, reprend, conformément à la décisionprise à l'assemblée générale du 3 décembre 1924, 14 proposition de Déon, relative à l'approbation de notre Société, Après avoir fait ressortir lesavantages à avoir de cette approbation et expliqué qued'après l'article 3 de la loi du 1" flvrii 1898 relative aux sociétés de secours mutuels, ces sociétés ne peuvent se composer que de membres participants et de membres honoraires; que la dite loi n'interdit pas aux membres honoraires defaire partie du conseil d'administration et de prendre part aux délibérations, il pose les ques-
: Etes-vous d'avis conformément
tions suiyantes
à l'avis unanime des membres de votre Conseil lors de sa réunion du 1erfévrier, de demander au ministre du Travail et de la Prévoyance sociale, que notre Société, actuellement libre, devienne Société approuvée? Admis à l'unanimité. 20 En ce cas, admettez-vous que l'on supprime les catégories de membres adhérents etde membres bienfaiteurs, les membres adhérents conservant leurs droits actuels et prenaat le nom de membres honoraires? Admis à l'unonimité. La proposition étant admise, la demande sera adressée au plus tôt au ministre. Déon fait part des modifications à apporter aux :tat'jt elles sont acceotées à l'unanimité, sans observation. Fête du 7 février. — Déon fait connaître a) Les lots qu'il a reçus pour la tombola, dons de généreux camarades et de nombreuses maisons qui ont bien voulu répondre à son appel. 11 en profite pour les remercier au nom du conseil et de la commission des fêtes. b) Que le conseil a décidé le 1er février, que les 10
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enfants au-dessous de 7 ans ne paieront pas d'entrée et que les cartes numérotées de places réservées serviraient de numéro de tombola. Qu'un billet de tombola sera remis à chaque personne qui paiera son entrée à son arrivée pour la soirée. Que tous les billets de tombola restant devront être placés avant le tirage. Il est ensuite procédé à la désignation des commissaires et des quêteurs et l'on se donne rendez-vous au samedi 7 février, avec l'espoir que la soirée sera en tous points réussie. Les camarades sont invités à payer les cartes qu'ils ont placées. Convocation. — La prochaine réunion aura lieu le mercredi 4 mars, à 21 heures, au siège, 28, boulevard de Strasbourg. Cotisations. — Nous prions instammentnos camarades qui n'ont pu encore le faire, de payer leur cotisation pour 1925, soit à la prochaine réunion, soit par mandat à l'adresse de notre camarade Charles Stiégler, trésorier général, 22, rue Louis-Blanc, à Paris (10e), en y joignant 0,25 pour l'envoi du reçu et de la carte fédérale de 1925. Soirée artistique et bal du 7 février 1925. Cette soirée, donnée dans la salle des fêtes de la mairie du 4e arrondissement, a été bien réussie grâce à la bonne volonté de tous, à l'entrain, à la gaîté qui n'ont cessé de régner jusqu'au matin, et enfin grâce aux artistes qui ont bien voulu nous assurer leur concours et particulièrement Mlle Sodoyer, de l'OpéraComique, qui, ccmme les années précédentes, est venue gracieusement nous charmer et que nous entendons toujours avec le plus grand plaisir. A nouveau, nous adressons à cette gracieuse artiste nos plus sincères remerciements, ainsi qu tous ceux qui ont contribué à la bonne réussite de notre fête, sans oublier nos camarades qui, par leur générosité, ont donné tant d'attrait à notre tombola. 4 Nous remercions également M. Guitter, vice-président de la Fédération *;t président du 25e R.I.T., venu M. Chaix,vice-président au nom de la F.F.A.M.C. de la Fédération et président d'honneur du 89e R.I.; M. Triboulat, président d'honneur des « Bigors »; les représentants des sociétés des 2e et 202e R.I., des Anciens Chasseurs d'Afrique, qui nous ont fait le plaisir de répondre à notre invitation, ainsi que ceux que je peux oublier et que je prie de bien vouloir
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à
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m'excuser.. Pour ma part, je suis heureux de porter à la connaissance de tous, que j'ai remarqué à cette fête beaucoup de nos camarades, venus plus nombreux qu'à
nos fêtes précédentes, et plusieurs s'étaient excusés de ne pouvoir se joindre à nous; je ne dirai pas leurs noms que j'ai sous les yeux, car ayant été très occupé, je serais sûr d'en oublier encore. Nous les remercions de l'empressement qu'ils ont mis à répondre à notre appel, avec leur famille et leurs amis et espérons que leur nombre ne fera qu'aller en augmentant à nos prochaines fêtes, c'est d'ailleurs, mes chers camarades, le meilleur encouragement que vous puissiez donner à ceux que vous aviez choisis comme organisateurs. Le secrétairegénéral, L. DÉON.
Tombola-surprises. — Liste des numéros gagnants dont les lots n'ont pas été réclamés pendant le tirage: Principaux lots: 50 182 206 232 268 393 406 412 413 422 438 462 532 741 885 894 929 1357 1365 Lots-surprises: 145 163 113 188 75 272 286 46 1450 1402 318 354 486 569 672 Les lots sont à la disposition des gagnants chez M. Déon, secrétaire, 14, rue Rodier, Paris (10e), jusqu'au 8 avril 1925, les lundi et mercredi, de 2 à 4 h.
AMICALE DES ANCIENS DU 510e R.C.C. A notre dernière reunion qui a eu lieu le 5 février,
nous avons eu la joie de revoir quelques camarades libérés en novembre dernier et qui, pour la première fois, venaient à l'Amicale. Par contre, beaucoup trop, hélas, n'ont pas répondu
à notre convocation mensuelle qui cette fois a dû leur parvenir en temps utile. Nous ne voudrions pas insister, et pourtant ce fait nous oblige à rappeler à tous nos membres par trop distraits que l'Amicale se réunit une fois chaque mois, le premier jeudi. Nous regrettons ceci d'autant plus que les suggestions et avis de chacun sont forts utiles aux projets que nous avons en cours. Aucun n'ignore que très prochainement nous avons l'intention de donner une fête semblable à la précédente. Or, un obstacle se présente. Trouver une salle! Le comité a demande aux membres de bien vouloir l'aider en lui indiquant tout lieux qui, tout en convenant à ses desseins,seraitlibre courant mars. Plusieurs adresses ont été notées. Le présidentNoél a fait ensuite appel aux camarades commerçants en les priant d'accorder aux membres de l'Amicale des réductions sur leurs tarifs. Quatre — toujours parmi le petit nombre des présents ont été à même de lui donner satisfaction. Apprenant à l'issue de la séance le malheur qui frappe si cruellement notre cher camarade Magyary, Charles Noël lui adressa, au nom de l'Amicale entière, tous ses sentiments de douloureuse et cordiale sympathie. La prochaine réunion aura lieu le 5 mars 1925. Le secrétaireadjoint, GOURVIL,
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AMICALE DES 172e et 372e R.I. Réunion du 7 février 1925: Sont présents: Plommet. Hubner, Pécaud, Bonnefond, Fontaine, Boigeaud, Avard, Detterer; Bailly, Gatiner,DrMénétrel,Beurier, Hattemberg, Wlache, Andér, Ch. Schmitt, Delomme, Laloy, Bourdinière, Olivier, Gueussot, Luce, Martin, Z. Ballanger, Mottaz, Pagnon, Michel, Tricotel, Erhardt, Le Texier, Durand, Jucotin, Blanc, Lalanne, Bouvard, Bouffier, Baudy, etc. Se sont excusés: Thiébaud, Robin, Steinbach. Les remerciementsd'usage formulés, Hubner donne la parole au secrétaire Avard, lequel lit le compte rendu de la dernière assemblée générale; ce procèsverbal est adopté à l'unanimité. Le président parcourt, parmi les lettres reçmes, celles qui présentent un intérêt tout particulier: Saint-Ferjeux, de Toulon, nous informe de la perte cruelle qu'ilvient de subir en la personne de son épouse; Hubner, au nom de l'Association, a naturellement, en temps opportun, répondu en adressant l'expression de notre sympathie douloureusement affectée. Schmitt nous prie de le faire inscrire parmi les conférenciers; il tnitera le sujet suivant: «L'Alsace» (avec projections). Hubner ne manque pas de souligner l'émulation que suscitenotreidée pimenter les réunions au moyen de conférences; les camarades dévoués et compétents répondent favorablement à l'appel lancé. 18 nouvelles adhésions sont annoncées, entre autres celle de Brunet, député de la Réunion. Hubner expose ensuite le but moral que nous poursuivons, dans l'organisation de notre matinée-concert du 5 avril; certains camarades prolifiques — nous les félicitons d'ailleurs — mettent à mal la caisse de secours. Pour alimenter cette dernière, les fêtes de ce genre deviennent une nécessité. Pécaud, au nom du comité des fêtes, met alors les membres présents au courant des travaux effectués sous sa direction. Tous les détails sont arrêtés: la salle est louée, les artistes sont retenus, le jazz également; quant aux cartes d'entrée, la table présidentielle en est jonchée. Le total des frais ne dépassera certainement pas 1.000 francs; le droit d'assister à la fête est fixé à 5 francs, quoiqu'en pense Durand — quel pingre! — c'est un prix minimum. Que nous placions 300 cartes, et nous sommes certains de réaliser un bénéfice important. Pécaud fait naturellement appel à la bonne volonté de tous.
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Cette matinée est désirée depuis longtemps. Ceux qui en avaient assumé l'organisation ont fait leur devoir, que tous agissent avec le même esprit. Avec un peu d'effort, chaque camarade peut parvenir à placer 5 cartes; dans ce cas, il a droit à une entrée gratuite. Quoi de mieux! Recruter des spectateurs est une bonne affaire. Tout le monde doit être satisfait. Il est, en tout cas, permis de l'espérer, car les 150 cartes apportées par Hubner sont enlevées rapidement. D'ores et déjà, le succès de notre fête paraît assuré, et c'est tant mieux! Une vague d'optimisme passe sur la salle, et c'est alors que Pagnon, maired'Ostel(Aisne), prend la parole pour traiter le sujet suivant: « La vie chère; quelques-unes de ses causes; le point de vue d'un producteur. L'ambiance est favorable; d'avance, nos sympathies vont au camarade qui n'a pas craint un déplacement pour nous apporter la bonne parole, car elle le fut. Pagnon nous a réconciliés avec les conférenciers, et c'est tout dire. Vive monsieur le maire! Hubner clot en le remerciant chaleureusement, et lève la séance vers 23 h. 30. Le vice-président,Georges PF.r.AUD.
»
SOLFERINO (Anciens, des 76e, 276e R.I. et 36' R.I.T.) La réunion mensuelle du 6 février, présidée par le «
camarade Macpherson, groupait 25 sociétaires. En ouvrant la séance, le président s'excuse auprès des camarades qui n'ont pu être prévenu en temps pour le service de la « Flamme » une cinquantaine de sociétaires étaient pourtant réunis le 25 janvier, à l'Arc de Triomphe, pour rendre hommage au Soldat Inconnu. Le camarade Gardés rend compte de ses démarches pour le banquet familial du 21 mars. Des conditions très avantageuses ont été faites par le Restaurant Bonvalet, 29-31, boulevard du Temple (voir la note aussi le président fait-il un spéciale aux «Avis») pressant appel pour que les camarades et leurs familles répondent nombreux à l'appel des organisateurs. Il rappelle la fête annuelle de la Société de Tir de la Fédération à laquelle «Solférino» apporte son appui et donne rendez-vous aux camarades pour le 15 février. Le vice-président Benoit nous tient au courant de l'état d'avancement du Bulletin qui doit paraître fin février. En sa qualité de délégué de «Solférino» au comité du Monument de Vauquois, il nous dit le grand succès qu'a obtenu la fête organisée par ce dernier le 31 janvier au Gymnase Japy. A l'invitation du Comité du Monument aux Morts de Champagne, une délégation de «Solférino», avec le drapeau, assistera à la cérémonie qui sera célébrée le 15 février, à l'église SaintLouis des Invalides. Le secrétaire.
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ANCIENS DES 2e et 2e bis RÉGIMENT DE ZOUAVES Déclarée conformément à laloidu1er juillet1901. Enregistréesous len° 163.144.Siègesocial 28,
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boulevard de Strasbourg, Paris(10e).Téléphone Nord 40-70. Compte rendu de la séance du 7 février 1925 La séance est ouverte à 21 heures sous la présidence du camarade Devet, président-fondateur, assisté de Mme la générale Grossetti, du camarade Bonnigat (vices-présidents), des camarades Idalgo, trésorier, et Cochet, administrateur. Sont présents: Devet, Mme la générale Grossetti. Bonnigal, Idalgo, Cochet, Jourmet, capitaine Lacamal, lieutenant Flégo, Louche, etc. Excusés colonel Godchot, commandant Weirweiller, capitaine Palmier, Henry et M. de Montluc,
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préfethonoraire.
Absents:Frutoso, secrétaire général;Raymond, secrétaire adjoint; Ego, trésorier adjoint; Boris, administrateur, et Outil, censeur.
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Les secrétaires se trouvant absents, le camarade Cochet est désigné pour remplir les fonctions de secrétaire de séance. Le président donne la parole au camarade Cochet, administrateur, pour lecture du procès-verbal de la réunion de janvier. Le procès-verbal est adopté à l'unanimité. La parole est ensuite donné à notre sympathique Idalgo, trésorier, pour la situation financière. Notre non moins sympathiquevice-président Bonnigal nous fit part avec regret du décès de notre camarade le caporal Auguste Douilly, âgé de 72 ans, pensionnaire de l'Institutionnationale des Invalides, titulaire de la médaille coloniale et croix de guerre. Notre camarade Bonnigal représentait l'Association aux obsèques de ce camarade, qui eurent lieu le vendredi 6 courant, à l'église Saint-Louis des Invalides. Nous adressons à la famille éprouvée de ce camarade tous nos regrets comme nos plus sympathiques condoléances. Puis ensuite notre camarade Devet, président-fondateur, donne lecture d'une lettre de M. de Montluc s'excusant de ne pouvoir assister à notre réunion. D'une lettre du capitaine Palmier obligé de rentrer à Trèves et qui,pour ce motif se trouve empêché d'assister à notre réunion. D'une lettre du capitaine Henry nous faisant part de sa nouvelle adresse et qui en même temps nous apprend avec plaisir la naissance une petite fille. Nous lui adressons ainsi qu'à Mme Paul Henry nos meilleurs compliments. D'une lettre du camarade Lombard nous faisant part qu'un commerçant qui est à la fois un de ses amis a décidé, sur son initiative, de nous apporter son aide pécuniaire pour venir en aide à nos camarades nécessiteux. Nous remercions le camarade Lombard de son dévouement et prions tous les camarades de suivre son exemple. D'une lettre de Mme veuve Detcpccue ayant deux filsmortspour la France, qui sollicite son admission a l'Amicale. D'une lettre du camarade Devoux Pierre, ex-caporal au 2e zouave de marche, 41e compagnie, qui sollicite son admission. D'une lettre du camarade Ségalen, ancien sousofficier de nos deux régiments et actuellement officier d'administration à l'hôpital militaire de Rennes. Même objet. D'une lettre du camarade Boizard, à Nancy. Même objet. D'une lettre du vice-président de la F.F.A.M.C. Brochet, président de la Société de Tir, invitant les membres du comité à la distribution des prix de cette société le 15 février 1925, à 13 heures, à la mairie du 10earrondissement. Lettre du camarade Moreau en traitement à l'hôpital de Brévannes, qui nous fais part de son changement de pavillon. Lettre du 1" vice-président de la F.F.A.M.C. nous apprenant que le camarade Maurer, président de la F.F.A.M.C., vient d'être promu au grade de Commandeur dans l'Ordre de la Légion d'Honneur. Nous adressons toutes nos félicitations à M. Maurer, président de la F.F.A.M.C. et de la Légion Etrangère. Lettre du comité du monument « aux Morts des Armées de Champagne », invitant le comité et les membres de notre Association à la cérémonie annuelle célébrée à la mémoire de nos morts de Champagne, le dimanche 15 février, à 10 h. 30, en l'église Saint-Louis des Invalides, et nous demandant également à nous joindre à lui le même jour, à 5 h. 30, à l'Arc de Triomphe, pour ranimer la Flamme du Souvenir, en présence du général Gouraud, gouverneur militaire de Paris. Lettre du comité exécutif de la Semaine du Combattant nous invitant à participer aux travaux du congrès de Toulouse, les 11, 12 et 13 avril 1925. Lettre du camarade Henri Paube, président de l'Amicale du 8e Zouaves, sollicitant notre concours en vue de former soit une Fédération dp." Amicales
d'Anciens Zouaves ou un comité central composé des délégués de ces Amicales. Lettre du commandant Weisweiller nous confirmant le don de cinq cent francs et nous indiquant dans quelles conditions que cette somme est mise à notre disposition. Un pneumatique également du commandant Weisweiller nous confirmant sa précédente lettre et une communication très importante que nous nous excusons de ne pouvoir reproduire dans c. bulletin par manque de place. Mme la générale Grossetti, vice-présidente, nous fit connaître que M. le général de Tournadre, à Marseille, voulait bien se charger de regrouper les anciens de nos régimentshabitant la région. Nous adressons à notre chère vice-présidente Mme la générale Grossetti et à M. le général de Tournadre nos sincères remerciements pour le dévouement qu'ils veulent bien apporter à notre cause. Le président Devet fait part que des sections de notre Amicale sont en formation à Marseille, Nancy, Rennes. Pour la région de Marseille et de ses environs, écrire à M. le général de Tournadre, 3, rue Venture, à Marseille (B.-R.). Pour la région de Nancy et des environs, écrire à M. le capitaine Paul Henry, 22, rue de la Commanderie, à Nancy. Pour la région de Rennes et ses environs, écrire à M. Ségalen, officier d'administration de 2e classe à l'hôpital militaire de Rennes (Ille-et-Vilaine. L'ordre du jour étant épuisé et personne ne demandant plus la parole, la séance est levée à 23 h. 30. Le président-fondateur, Le secrétaire de séance, Léolpold DEVET. E. COCHET.
AMICALE DU 328e R.I. et 14' R.I.T. Grand succès pour notre fête annuelle qui s'est déroulée le 8 février dernier dans les salons du Palais d'Orléans. Au déjeuner, le nombre des convives dépassait 150, tandis que, l'après-midi, le concert et le bal attirèrent plus de 00 personnes. Notre prochaine réunion mensuelle aura lieu, comme d'habitude, le 1er jeudidumois, c'est-à-dire le 5 mars prochain, au siègesocial, Taverne de Paris(1er étage), 23, place de la République, de 18 heures à 19 h. 30.
AMICALE DE LA T.C.R.P. Extrait du procès-verbal de la séance du 9 février: La séance est ouverte à 21 h. 45. Président: Gaston Lesenfant. Sont présents au bureau Grossette, secrétaire général Crosmarie, trésorier Georgel, secrétaire. Se sont excusés: Margot, vice-président, pour décès de sa mère; Dureuil, trésorier général; Brazey, Galey, Boudy, Marchand, Poinsard, Bodin, etc., etc. (motif service de nuit). A l'ouverture de la séance, le président donne lecture à l'assemblée des nouvelles de la grande famille qu'est l'Amicale, en annonçant le décès de la mère du camarade Margot, vice-président de l'Amicale, décédée subitement. L'Association sera reurésentée par les camarades Battesti, Grossette et Crosmarie, le président Lesenfant assistant égalementaux obsèques remettra au camarade Margot, au nom de l'Amicale, la somme de 65 francs montant d'une souscription et lui transmettra ainsi qu'à sa famille nos condoléances
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sincères et émues. Le président rend compte également à l'assemblée qu'ilvient d'apprendre indirectement que divers camaN.-B. — Nous invitons cordialement tous nos mem- rades ont été éprouvés dans leurs affections, et que bres à s'abonner à l'EchodesAnciens Combattants, malheureusement n'ayant été prévenu à temps, pas organe officiel de la F.F.A.M.C. l'Amicale n'a pu être représentée à ces cérémonies. Le Comité. Que les camarades Laudrieux, Boisseau et Bruneau A trouvent ici avec nos excuses l'assurance de nos sinCompte rendu de la réunion du bureau du 14 fé- cères condoléances. vrier1925 Comme il n'est pas d'usage chez les anciens comLa séance est ouverte sous la présidence du cama- battants de rester sur un point de tristesse, le président rade Devet, président-fondateur, à 15 heures. a le plaisir d'annoncer à l'assemblée la naissance de Etaient présents: Mme la générale Grossetti, Bon- Raymond Tardieu, fils de notre camarade Tardieu, nigal,vice-présidents;Frutoso, secrétaire général; de la B. S. Nord. Tous nos souhaits de bonne santé Idalgo, trésorier général; Ego, trésorier adjoint;Jour- au bébé et à la jeune maman, et nos sincères félicitations à notre vieux camarade Tardieu. met et Lombard, commissaires aux comptes. Adoption du procès-verbal. — Après lecture du Excusés: Raymond et Cochet, secrétaires. Absents: Boris, administrateur, et Outil, censeur. procès-verbal de la séance précédente, celui-ci est Correspondance. — Le camarade Moreau, actuelle- adopté avec les modifications suivantes les cotisations ment en traitement à l'hospice de Brévannes, demande mensuelles sont maintenues à un franc, la création de l'adresse du sergent Rosenfelder surnommé Pruniaux. la caisse de secours est reportée à l'année prochaine Satisfaction est accordé au camarade Moreau, à qui afin de permettre à l'Association d'augmenter sa caisse. En attendant, des souscriptions se feront dans les le bureau accorde un secours de cinquante francs (50 francs) sur proposition du camarade Ego et après dépôts. Colonie de vacances. — Le président invite les enquête faite par le camarade Dennié. » Lettre de Mme Martin, veuve d'un de nos cama- membres de l'Amicale à faire de la propagande auprès rades et mère de trois enfants, sollicitant un secours. des personnes susceptibles de s'intéresser à notre AmiLe bureau décide de faire une enquête pour connaître cale, afin de permettre à celle-ci la création de la colonie de vacances qui permettra aux « petits gas » la situation exacte de Mme veuve Martin. Lettre de démission du camaradeFrutoso de ses des anciens combattants daller se développer au grand fonctions de secrétaire général, cela à son grand re- air, et termine en disant à tous que le trésoriergénéral gret, mais dû à ses nouvelles fonctions au ministère qui a toujours sa caisse ouverte pour recevoir les dons des l'oblige d'être constamment en voyage. généreux bienfaiteurs. Détails derniers réglés sur l'organisation de l' asAdhésions nouvelles. — Le président a le plaisir semblée générale annuelle du 1er mars 1925. d'annoncer à l'assemblée que depuis la réunion de La séance est levée à 18 heures. janvier, c'est-à-dire en un mois, il y a trois adhésions Le président-fondateur, L. DEVET. nouvelles comme membres d'honneur. Ce sont celles Les vice-présidents, deMM. Bader et Raoul Meyer, administrateurs déléGénérale GROSSETT et BONNIGAL. gués des Grands Magasins des Galeries Lafayette, qui N.-B. — Adresser toute correspondance au cama- adressent la somme de 50 francs à l'Amicale; celle rade.Devet, fondateur et président général, au siège de M. Georges Grappe, secrétaire général de la Sosocial, 28, boulevard de Strasbourg, Paris(10e) et ciété des droits d'auteurs, qui adresse la somme de dans le cas d'urgence à son domicile, 12, impasse 20 francs à l'Amicale. Nos sincères remerciements et nos souhaits de bienMilord, Paris (18e). Tél.: Marcadet 12-50. à ces trois membres d'honneur. veune Une « Tribune Libre « est à votre Le trésorier Crosmarie déclare également qu'il a disposition. N'hésitez pas à vous en reçu cinq adhésions de membres honoraires 10adhéservir. sions de membres actifs.
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Ces adhésions prouvent que l'Amicale commence à être connue dans les dépôts de la T.C.R.P. Bravos camarades, intensifions plus que jamais la propagande. Rapport financier. — Le trésorier Crosmarie fait le compte rendu de la situation financière de l'Amicale qui va en prospérant petit à petit. Rapport moral. — Le secrétaire fénéral Grossette, tout comme un bon médecin, déclare que la santé morale de l'Amicale est satisfaisante, et que celle-ci n'a rien à craindre de l'épidémie de communiste qui sévie autour d'elle, cette dernière ayant été vaccinée contre le choléra et la peste. Banquet annuel. — Le président rend compte que notre banquet aura lieu cette année le samedi 14 mars sous la présidnce d'honneur du général Gouraud, gouverneur militaire de Paris; de MM. Michel Missoffe et Edouard Bussat,assistés du comité d'honneur de l'Amicale, dans les salons Gillet, à la Porte Maillot, à 20 h. 30. Il sera suivi d'un bal de nuit au profit de la caisse de secours. L'orchestre sera dirigé par M. Raphaël Chabrière, pianiste-compositeur, qui a bien voulu nous faire un programme de faveur composé de 65 danses dont le « Huppa-Huppa », qui sera exécuté par le professeur Gilys, de l'Académie des Maîtres de danses de Paris, et sa partenaire. Nos sincères remerciements au professeur Gilys qui nous prête gracieusement son concours, et le président invite tous les membres de l'Amicale à ne pas oublier le geste de camaraderie du professeur Gilys et à se souvenir que ce dernier tient un cours de danse (avis aux amateurs). A 1 h. 30 il y aura une grande farandole conduite par le professeur Gilys. A cette occasion le trésorier général Grossette propose que pour la farandole, les accessoires, fleurs et bonnets de papier, soient demandés à titre gracieux et de réclame à un grand magasin comme les Galeries Lafayette, le Printemps, etc. Ce don nous permettrait de faire de l'économie et ce serait notre caisse de secours qui en profiterait (proposition adoptée). Le président fera le nécessaire à ce sujet. Election d'un vice-président. — Le secrétaire général déclare à l'assemblée qu'elle va avoir à élire au bulletin secret un vice-président. Deux candidats sont en présence. Ce sont les camarades Battesti et Blouquart. Au premier tour, Battesti est élu vice-président à l'unanimité, moins trois voix qui vont à Blouquart. Le président adresse ses félicitations au vice-président Battesti et invite ce dernier à venir prendre place au bureau. Echo des Combattants. — Le secrétaire général adresse ses remerciements à tous les camarades qui se sont abonnés l'Echo et invite à prendre un abonnement sans tarder ceux qui n'ont pas répondu à l'appel du président. L'ordre du jour étant épuisé et personne ne demandant plus la parole, la séance est levée à 23 h. 40. Le secrétairegénéral, GROSSETTE. Pour copie conforme Prochaine réunion le 9 mars, à 21 heures, au siège.
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LE BURNOUS
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(Association Amicale des Anciens Spahis) L'Association amicale et philanthropique des anciens Spahis a tenu sa réunion mensuelle le 11 février, sous la présidence de M. L. Albrand, vice-président, assisté des membres du comité-directeur. En ouvrant la séance, M. Albrand transmet les regrets du commandantFabre, président du « Burnous », de ne pouvoir assister à la réunion, ayant été invité à la réception de l'Elysée, qui a lieu également ce soir.
Après adoption du dernier procès-verbal, M. Albrand annonce les 101 adhésions reçues depuis le mois dernier par l'Association, ainsi que l'offre généreuse d'un sociétaire,désirant garder l'anonymat, qui donne pour 1025 un second prix à décerner par l'Association.
Il fait part ensuite de la promotion au grade de
Commandeur de la Légion d'Honneur de M. Maurer, président de la Fédération. 'Le commandant Fabre a écrit à M. Maurer dès la nouvelle connue, pour lui exprimer ses chaleureuses félicitations,ainsi que celles de l'Association, à l'occasion de cette haute distinction qu'il a bien méritée. Le « Burnous J) a tenu aussitôt à envoyer sa participation au comité de la Fédération,pouroffrir un souvenir au président Maurer. Le secrétaire donne connaissance de la lettre écrite du monument « aux Morts de Champar le comité invitant l'Association à pagne », se faire représenter le 15 février, au service funèbre qui sera célébré, à 10 heures, à la chapelle des Invalides. Une délégation est désignée aussitôt, qui assistera à la cérémonie. Un emploi de comptable est offert à l'Association. Si aucun membre ne peut en profiter, il sera signalé au service de placement de la Fédération. Enfin, M. Albrand rend ccmpte des préparatifs faits pour le banquet de 1925, et de la démarche effectuée par le commandant Fabre au ministère des Colonies. Par suite de l'absence de M. Didier, actuellement à Genève, à la Conférence internationale de l'Opium, la réponse du ministre ne sera connue qu'à son retour à Paris. Une circulaire fera connaître, aussitôt fixée, la date du banquet, ainsi que le lieu et le prix. La séance est levée à 11 h. 30. La prochaine réunion aura lieu le 11 mars.
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SEBASTOPOL
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(Anciens des 74", 274e R.I. et 22e R.I.T.) Réunion mensuelle du 11 février 1925: Le président donne connaissance d'une lettre du capitaine Millot, excusant son absence, et d'une lettre du camarade Crépin, nommé à Amiens inspecteur de la Compagnie d'Assurances l'Urbaine. Le docteur Gauthier, de Cercy-la-Tour (Nièvre) demande à faire partie de la société, ayant fait campagne de 1914 à 1917 au 74" R.I., en qualité de médecin de bataillon, puis de médecin-chef de service. Le camarade Sibert, autrefois membre de la société de 1908 à 1920, demande sa réinscription à la société, et s'abonne aux Echos. Sur la proposition du président, une subvention de 10 francs est votée en faveur de la Société de Tir de la Fédération. Le président est heureux d'annoncer que M. Maurer, président de la Fédération, vient d'être élevé à la dignité de commandeur de la Légion d'Honneur. La société s'associe aux félicitations exprimées à l' occasion de cette distinction hautement méritée. Date du banquet annuel. — La commission res fêtes, désireuse de donner aux sentiments d'affectueuse camaraderie qui nous unissent, l'occasion de se manifester de façon plus active, propose que le banquet de la Société Sébastopol et des Anciens de la 5e Division soit précédé d'une matinée dansante avec intermèdes, tombola, jazz-band, etc. Cette proposition, accueillie d'enthousiasme,oblige à modifier la date primitivement choisie. La matinée dansante aura lieu le dimanche 15 mars, à 15 heures, dans les Salons Edouard. 33, rue Manin (métro: stations Bolivar ou Buttes-Chaumont. Autobus M. Tramways 21, 26, 29 ou 99). L'entrée de la matinée dansante est entièrement gratuite. Pour le banquet, qui sera servi dans les mêmes salons, à 19 h. 30. le prix du couvert est de 16 fr. 50 par personne, tous frais compris. Envoyer adhésions avant le 10 mars, à M. Blondeau, 77, avenue Ledru-Rollin (12e). La commission des fêtesespère que ses efforts seront compris et appréciés, et qu'il y sera répondu par l'empressement de tous les camarades à se rendre, avec leurs familles, à la matinée et au banquet. Le président.
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AMICALE DES 32e, 232e R.I. et 69e R.I.T
La réunion mensuelle de février s'est tenue le 11 courant et nous avons constaté avec plaisir que l'assistance était encore plus nombreuse que de coutume. Plus de cinquante camarades, la plupart accompagnés de leur famille, étaient présents. La séance officielle, sous la présidence de notre camarade Lasseron, n'a guère duré plus d'une demi-heure; le reste du temps fut laissé libre. Notre aimable camarade Mallère fit distribuer des jeux divers: cartes, jaquet, dames, etc., et la soirée s'écoule trop vite au gré de tous. Nous tenons à remercier vivement tous les camarades cui manifestent, par leur présence, le grand intérêtqu'ils portent à nos réunions et nous espérons que, dans l'avenir, les absents feront un petit effort et viendront, nous joindre la grande famille aussi, à eux se que sommes. Au début de la réunionofficielle, ouverte à 21 h., le camarade Lasseron propose la créaticn d'une 3e vice-présidence. Le vœu est adopté et notre camarade Heymann est élu à l'unanimité vice-président de l'Association et président de la commission de propagande. A ce sujet nous prions nos camarades qui ont en main les statuts de bien vouloir rectifier le chapitre V (mettre 3 vice-présidents au lieu de 2). Le camarade Heymann chargé de représenter notre Amicale à l'assemblée de la Fédération tenue le 10 février, nous en fait le compte rendu suivant La séance est ouverte à 21 heures. Le vice-président Jourdain, au nom des Sociétés fédérées, félicite le président Maurer de son élévation au grade de Commandeur de la Légion d'Honneur; en une courte mais très belle allocution, il retrace la vie du président Maurer depuis son entrée à « La Légion » il y a 26 ans, et en écoutant le récit de ces 26 années de dévouement à la cause commune, la distinction particulière et d'importance accordée par le gouvernement de la République, semble une chose, mais une toute petite chose très naturelle. Le président Maurer, visiblement ému, remercie Jourdain de l'éloge qu'il vient de prononcer, mais que sa modestie supporte mal, aussi éprouve-t-il le besoin de reporter sur tous les fédérés les qualités qui viennent de lui être attribuées. Il ajoute même que cette cravate n'est pas à lui mais appartient à toutes les Sociétés fédérées et il remercie tous les membres des sociétés qui ont contribué à lui rendre la tâche si facile; il paraît très touché du nécessaire de bureau que les sociétés lui ont offert. Pour terminer il donne l'accolade au vice-président Jourdain, aux applaudissements de tous les membres. Lecture du procès-verbal de la dernière réunion est donnée par le scrétaire général, puis la parole est donnée au camarade Chaix, vice-préaident, sur la Maison du Combattant et l'admission de la Fédération au sein de la commission d'étude des grandes sociétés. Il promet de mettre, pour la prochaine réunion, un projet debout, et à cette intention convoque la commission de la Maison du Combattant, dont fait partie Debelle et Heymann, puor nos camarades Lasseron, le mercredi 18 février, à 21 heures, au siège de la
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Fédération. Parlant ensuite de l'admission de la Fédération au sein du comité-directeur de la commission des grandes sociétés, qui est maintenant chose faite, il dit combien cela a été difficile. Le camarade Chaix demande, pour que ses avis aient plus de poids, qu'ilssoient sanctionnés d'abord par la Fédération et donnésensuite à la commission des grandes sociétés; il demande aussi qu'une Commission des pensions soit instituée à la Fédération. Cette commission serait chargée de l'étude des problèmes intéressant nos camarades mutilés. Quelques noms de spécialistes en la matière étant demandée, le camarade Heymann aurait cru manquer à le camarade Lasseron ses devoirs en ne nommant pas cui s'est toujours intéressé à la cause des mutilés et qui suit de très près les débats sur les pensions. Le camarade Lasseron recevra donc en son temps une convocations our participer aux travaux de la commission en question.
La parole est ensuite donnée au vice-président Brochet sur la Société de Tir; celui-ci invite les camarades à venir nombreux à la distribution des prix de la société qui a eu lieudimanche 15 février, à 14 heures, à la mairie du 10e. Il fait savoir que le Président de la République a offert un vase de Sèvres pour récompenser un des meilleurs tireurs. Le trésorier général donne un aperçu de la situation financière au 31 lanvier 1925. Le président demande si quelqu'un désire prendre la parole dans l'intérêt de la Fédération ou d'une Société fédérée, personne n'en manifestant le désir, la séance est levée à 23 heures. Après la lecture du compte rendu de l'assemblée de la Fédération, le camarade Mallère fait part de ses projets au sujet du dîner amical dont la date est fixee au samedi 7 mars, à 19 h. 30 précises, Brasserie du Pont-Neuf, 17, rue du Pont-Neuf (tenue de ville). Bien entendu, il ne s'agit pas d'un Banquet avec un grand B ce que nous voulons, c'est une réunion familiale, un dîner fraternel, auquel nous convions tous nos camarades et leurs familles. Les anciens de nos trois régiments qui habitent la province sont également invités, et pareillement les amis du groupement de Paris du 66e R.I., que nous verrons avec plaisir se joindre à nous. Nous prions instamment nos camarades de faire l'impossible pour répondre à notre invitation. A l'issue du dîner, à 22 heures, il y aura une partie musicale intime. et gratuite. Nous insistons particulièrement auprès de ceux qui n'auraient pu venir au dîner et leur demandons d'être des nôtres, avec leur famille, pour la soirée musicale, où un champagne d'honneur
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leur sera offert. Les adhésions au dîner seront reçues par M. Mallère, 6, rue Alfred-Laurent, à Boulogne-sur-Seine, jusqu'au 14 mars inclus. Prix du dîner: 25 francs. Lettre de Tours. — Le président nous donne lecture d'une lettre qu'il reçoit à l'instant de Tours et qui contientuneinvitation au banquet des Anciens du 32e R.I. pour le 29 mars. Notre camarade Lasseron prie instamment ceux qui le pourront d'y assister, assurant que lui-même fera tout son possible pour y aller; les adhésions devront lui être données avant le 15 mars. Nos amis de Tours nous font connaître qu'ils regrettent notre décision de former une Amicale autonome, mais sont tout à fait d'accord avec nous pour reconnaître qu'il n'y a là qu'une question administrative, et que les liens d'amitié et de camaraderie qui nous ont toujours unis, n'ont pas changé et sont plus solides que jamais. Mariage. ;— Nous avons appris avec un vif plaisir le mariage de Mlle Illé, notre charmante artiste, dont tous nos camarade ont pu apprécier la jolie voix si bien tiihbrée.Lecomité-directeur a tenu à assister à la cérémonie et nous adressons aux jeunes époux nos meilleurs souhaits de bonheur. Deuil. — Notre camarade et Mme Embry nous font part de la perte douloureuse qu'ils viennent d'éprouver en la personne de leur belle-sœur, Mme Antoine Embry. Qu'ils veuillent bien trouver ici l'expression de nos sincères condoléances. Nouveaux adhérenis. — Nous avons le plaisir d'enregistrer les adhésions de nos camarades Barbot et Pichon et nous leur adressons nos souhaits de bienvenue au sein de notre grande famille. La réunion prit fin à 23 heures et avant la séparation chacun se donna rendez-vous pour le 7 mars d'abord, et ensuite pour la prochaine réunion qui aura lieu le 11 mars. N.-B. — Les membres du comitésont priés de se réunir le mércredi 15 mars, à 20 h. 45, à la Brassérie du Pont-Neuf. Le secrétaire général.
Adoption sans observation du procès-verbal de l'assemblée dernière. Admission à l'unanimité des nouveaux membres, auxquels bienvenue est souhaitée. Le président annonce le mariage de deux de nos camarades et leur exprime au nom de tous les meilleurs vœux. Lecture de la correspondance. Remerciements à nos camarades qui ont signé les articles parus au journal et particulièrement à notre camarade Martin pour ses souvenirs du Danube. C'est avec plaisir que nous apprenons l'inscription au tablaeu d'avancement dans l'armée du génie, pour le grade de lieutenant-colonels, les chefs de bataillon Fournier-Laurière, Doizelet et Charité. M. Largier, avec des mots que seul son cœur sait choisir, fait l'éloge de ces chefs bienveillants qui, à tous les instants, ont témoigné à notre Association une sollicitude heureuse et encourageante. Notre gratitude va particulièrement au commandant Doizelet, ajoute le président, auquel nous devons une aide qui fut si précieuse et si utile pour l'érection du monument élevé à nos morts. Pour tous, c'est l'évocation de cette si grandiose journée d'inauguration où, au pied du MontSalo, le souvenir se scella à jamais, et c'est une formidable ovation de reconnaissance qui répond aux belles paroles du président. Pour marquer une fois de plus nos respectueuses sympathies et notre admiration envers ces chefs et amis, le comité-directeur a décidé de faire précéder sa réunion du lundi 16 courant par un dîner à la Taverne du Nègre, où sont conviés M. le général Datou, MM. les commandants Doizelet FournierLaurière et le capitaine Desplanques qui vient remplacer au Mont-Valérien le commandant Doizelet désigné en mission aux colonies. C'est aussi pour dire au revoir à ce dernier, fêter les étoiles du général Fatou, les galons des commandants et faire bienvenue au capitaine Desplanques, que nous prions nos camarades d'assister en grand nombre à ce dîner. Nous venons d'apprendre que M. le général Ferrié a bien voulu accepter de nous honorer de sa présence. Les applaudissements unanimes marquent combien notre distingué président d'honneur a l'estime respectueuse
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de tous. M. Largier annonce que M. Maurer, président de la F.F.A.M.C., vient d'être élevé à la dignité de commandeur de la Légion d'Honneur, et en notre nom à tous il l'a chaudement félicité. Cette nouvelle est accueillie par de chaleureuses et ufianimes acclamations et la lecture du télégramme de M. Maurer ne fait que redoubler les applaudissements qui viennent démontrer combien tous prennent part à la joie de notre cher président général et aussi combien tous voudront s'associer au beau et hardiprojet « La Maison du Combattant », dont M. Maurer, avec tant de cœur, vient de déposer le premier bloc. La parole est ensuite donnée à notre ami Solal qui avec sa verve et son sourire coutumiers, fait une belle publicité autour de notre fête du 28 février, qui aura lieu à 21 heures dans les salons des Centraux, 8, rue Jean Goujon. Charmés, fous promettent de venir et la soirée se termine par une petite partie de concert et de bal dans une salle archi-comble et cbaude d'entrain et de gaïté. On se sépare à minuit. Prochaine réunion le 12 mars. Visite des bureaux de l'Intransigeant le 20 mars. Le secrétaireadjoint, Lucien COINTAT.
ANCIENS DES RÉGIMENTS NANTAIS, MORBIHANNAIS & VENDEENS
Réunion du 12 février: Là réunion est présidée par M. Rochard, président. Le scrétaire général rend compte du résultat des encaissements de cotisations pour 1925. De nombreux camarades ont changé de domicile à Paris sans laisser l'indication de leur nouvelle adresse, d'autres sont AMICALE DES 8e et 18e GENIE partis en province, et enfin quelques-uns ont refusé dacquitter le reçu qui leur était présenté. Compte rendu de la réunion du 12 février 1925: Nous avons reçu la visite de M. Rouvier (93e R.I.), La séance est ouverte à 21 hures par le président, M.Largier, entouré des membres du comité-directeur. Lfctêùfrtrë (293e R.I.), ainsi que celle de M. E. Hervé,
du 2e chasseurs à cheval, qui a donné son adhésion. Nous recommandons particulièrement à nos sociétaires qui auraientbesoin de lingeries (chemises, caleçons) de faire leurs achats chez notre nouveau collègue Hervé, 3, rue Grégoire-de-Tours (6e), qui leur fera d'ailleurs des conditions avantageuses. Par suite du départ en tournée de province, nous avons le vif regret d'informer nos camarades que les artistes qui nous avaient offert leur concours pour le concert du 12 mars ne pourront assurer leur service. Dans ces conditions, ce concert ne pourra avoir lieu. Toutefois, à cette même date, là réunion mensuelle sera tenue comme il est prévu, au siège social, 28, boulevard de Strasbourg. Prochaines réunions au siège social: le jeudi 12 mars, à 20 h. 45, et le jeudi 12 avril, à 20 h. 45.
RANCOURT-VERDUN )j (Anciens des 151e et 351e RJ.) «
La drenière réunion a eu lieu le
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13
février, au
Etaient présents: capitaine Robert, capitaine Bazaille, capitaine Parriaux, lieutenant Henneton, Bajard, Dautruche, Dumaine, Bonhomme, Coustenoble, Chapoul, Doyen, Ferrand,Fourez, Gohin, Mayer, Pector, Robert Emile, Tobi, Tardif, Blanchard. Excusés: Mausch, Colson, Faucher, Lenfant, Storn, Varlet. Nouvelles adhésions: capitaine Gibou, Poron, du 151e, capitaine Bernard, lieutenantLinglin, Leborgne, Michaut, Tellier, du 351e. Le président a été heureux d'annoncer à ses camarades qu'à l'cccasion de la nomination de M. Maurer, notre président fédéra!, au grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, il avait adressé à ce dernier une lettre de félicitations au nom de notre Association et que nous avons participé à la souscription ouverte entre les sociétés fédérées pour offrir un souvenir à M. Maurer. Le président rend compte que nous avons apporté notre quote-part pécuniaire pour la constitution des prix distribués par la Société de Tir de la Fédération. Le président a reçu une lettre de notre camarade Maurice Leborgne, de Lannoy, ancien du 351°, pour lui suggérer l'utilité de la création d'une filiale à Lille de notre Association, pour grouper les anciens combattants des 151e et 351e de la région de Lille, où ils sont fort nombreux. Sur la proposition du président, cette suggestion a été retenue, car elle est susceptible d'apporter un gros tiévelopppemeht à notre Association. Tous pouvoirs ont été donnésauprésident pour se mettre en rapport avec nos camarades du Nord en vue de la constitution de cette filiale. Le président a rendu compte des efforts faits par le comité spécial de la Fédération pour l'édification de la Maison des Anciens Combattants; il espère le mois prochain pouvoir apporter des précisions sur le montant des actions. Quelques camarades ont envisagé, aux beaux jours, une visite collective aux fronts de Verdun et de Belgique. Cette question sera mise à l'étude. La prochaine réunion aura lieu le vendredi 13 mars, au siège social, Brasserie Andrès, 4, rue Saint-Laurent, à 21 heures. Le président, ROBERT.
»
LA MOSELLE (Anciens des 149e et 349e R.I.) «
Réunion du 14 février 1925: La séance est ouverte a 21 heures, sous la présidente du camarade Chappuis. Se sont excusés : Arfeuille, Duval et Grinenberger. Au courrier: carte de M. le colonel Bourgine qui, sympathique en réponse à nos vœux, nous envoie son souvenir, notre ancien colonel nous fait part de sa nouvelle résidence à Strasbourg. Invitation du Comité du Monument aux Morts de Champagne, au service annuel, en l'églité Saint-Louis
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des Invalides, le 15 courant, à 10 h. 30. Le président faitpartqu'il a reçu de la Caisse des Dépôts et Consignations l'avis que le montant de la prime d'assurance pour 1925 est de 487 fr. 75, somme prélevée sur notre compte de dépôt-fonds libres. Nous avons reçu également une lettre de M. le commandant Guillaume, qui se met à notre disposition pour insérer nos avis de réunions ou de fêtes dans le Petit Journal, dont il est le nouveau directeur. Cette offre aimable a été mise à profit pour notreréunion du 14février. Une lettre chaleureusement accueillie est celle du
Beaucoup de familles ont compris la pensée du comité et désireuses d'inscrire sur les murs du monument le nom qui leur rappelle un douloureux souvenir, ont demandé au comité dans quelles conditions ces plaques seraient placées. Le comité a admis le principe que le sacrifice ayant été le même pour tous, les plaques seraient uniformes e: d'un modèle réduit, de façon à être à la portée de toutes les bourses. La plaque sera en conséquence de 22%1X12%1, L'inscription comportera le nom, le prénom, grade (s'il y a lieu), régiment, date de la mort, à l'exclusion camarade Floriot,président-fondateur de « La Mo- de toute autre formule. selle en Amicale en 1901. Eloigné de nous depuis Le prix modique est fixé à 25 francs (vingt-cinq) de nombreuses années, c'est grâce aux Echos des par plaque, pour une inscription de 20 lettres. Chaque Anciens Combattants, acheté dans un kiosque, que lettre supplémentaire sera payée un franc en sus du Floriot apprend que notre sociétéexistetoujours. Se tarif indiqué ci-dessus. rappelant à notre souvenir, il nous fait part du décès Le président fait appel aux camarades qui auraient de deux camarades du début: Boudet et Beret, tombés un des leurs tombé sur ce champ de bataille, et qui désiieraient faire apposer une plaque, ils voudraient au champ d'honneur. Nous espérons revoir bientôt parmi nous le cama- bien lui envoyer cette somme à son adresse, 30, rue rade Floriot. Beaurepaire. Ii est décidé que La Moselle s'inscrira à la Société Nous portons à la connaissance de nos camarades des « Amis du Musée de l'Armée », dont la cotisa- que notre ami Derain est grand-père depuis le 15 jantion annuelle est de 6 francs, ce qui nous permettra vier dernier d'un petit-fils. Nous adressons à notre ami la visite collectiveetexpliquée de ce Musée, unique et à ses enfants nos plus vivesfélicitations. Le camarade Péchenart nous communique une lettre au monde, d'assister à des concerts et recevoir un bulletin. relative à la fondation d'une ligue de prêtres anciens Un avis ultérieur inséré aux Echos invitera les combattants et mobilisés de l'Aisne. anciens du 149e et 349e pour une visite au Musée, Cette lettre qui devait être lue à une de nos réunions, selon la demande de notre camarade, comportait un dimanche matin. Les différentes commissions qui n'avaient pu être un ordre du jour: protestant contre l'établissement constituées à l'assemblée générale sont ainsiétablis: d'une loi nouvelle privant du droit commun un citoyen 1° Contrôle: Cohat Tissier; 2° Propagande, parce qu'il est religieux et émettant un vœu qu'un fêtes et presse: le président, Duval, Loubignac, Man- ancien mobilisé ne soit inquiété pour ses opinions reliquy et Widemann; 3° Délégués à la Fédération: gieuses. Chappuis et G. Lévy. Cet ordre du jour n'a pu être mis aux voix, étant Le comitérappelle à tous les membres de « La donné que les statuts de notre société disent qu'il ne Moselle qu'il n'est plus adressé de convocation men- doit pas être fait de politique. suelle, celle-ci étant rappelé dans les Echos des AnLe président est chargé de répondre au camarade ciens Combattants que sous les sociétaires reçoivent Péchenart. gratuitement; d'autre part, la réunion a toujours lieu Notre vice-président M. Gallet a prié par téléle 2' samedi depuis la fondation de la société. phone M. Poulain de vouloir bien l'excuser, étant Donc, prochaine réunion samedi 14 mars, à 21 h. dans un état de dépression tel qu'il ne peut surmonter Espérons que la salle sera amplement garnie de bons la douleur que lui a causé les deux deuils subits en camarades, prêts à la causerie intime d'anciens frères la personne de Mme Gallet sa mère et de M. Gallet rendre à notre réunion. d'armes. son frère, qu'il ne peut se Nous rappelons que la prochaine réunion aura lieu le lundi 16 mars, à 9 heures précises, au siège, 28, boulevard de Strasbourg. ANCIENS DU 1328 R,L La séance est levée à 10 h. 30. Séance du 16 février 1925: Pour le Comité: La séance est ouverte à 9 h. 30 sous la présidence Le secrétaire adjoint, Sadi GÉRARD. de M. Poulain. Excusés: MM. di Gesso, Cuny, Travailleur et AMICALE DES 147e et 347e R.I. Gallet. Le président souhaite la bienvenue aux nouveaux Compte rendu de la réunion mensuelle du 20 fésociétaires. Ce sont: MM. Folliot, avocat, 63, rue de vrier 1925: Clichy; Petit, avocat, 50, rue de Maistre; J. Henry, La séance est ouverte à 21 heures sous la prési7, rue de Sèvres. dence du général Rémond, président d'honneur de M. Poulain donne des nouvelles de la santé de l'Amicale, des camarades Sontag, président; Tricotet, notre camarade Derain. Notre ancien vice-président vice-président. Notre camarade Marielle, trésorier, étant souffrant, est en très bonne voie de guérison; nous formons tous nos vœux pour le voir à une de nos prochaines réunions. est excusé. Le président donne lecture d'une carte de remerAprès lecture du compte rendu de la réunion du ciements du camarade Péchenau pour les condoléances 16 janvier 1925, le président donne connaissance de qui lui ont été envoyées à l'occasion de la mort de son la lettre de Mme Pécheur, qui en souvenir de ses deux filsmorts pour la France donne son adhésion père. Sur la proposition du camarade Gérard, délégué à à l'Amicale. la F.F.A.M.C., le président est chargé d'envoyer à Communication de la lettre de Mme Imbert. M. Maurer, président de la Fédération, les félicitaLes membres de l'Amicale adressent leurs respecl'occasion de tueux hommages à Mmes Pécheur et Imbert. tions des anciens combattants du 132e Le président communique également les lettres du sa nomination de Commandeur de la Légion d'Honcolonel Deverre, du capitaine Coret. Les Anciens neur. Monument aux Morts des Armées de Champagne. Combattants des 147e et 347e R.I. enregistrent avec l'inauguration solennelle du Monument une vive sympathie l'adhésion du capitaine Lacaze. de Lors — Armées de Champagne », il a été Lecture est donnée des lettres: du capitaine Vals, « aux Morts des dit que les murs de la Crypte seraient revêtus de des camarades Rouel et Eude. Les camarades Depouez et Fourniguet font parvenir plaques portant le nom de eeux qui sont tombés sur ce leur adhésion. vaste champ de bataille.
»
et
»
H.C.
à
Avec plaisir les membres de l'Amicale reconnaissent parmi eux de vieux camarades, nouveaux adhérents: Révillon, Turlan, Debuissieux, Jakoubwski, Duché, Van der Veerne, Hornstein(joaillier-bijoutier) qui accorde une réduction de 10 aux Anciens Combattants des 147e et 347e R.I., ce dont nous le remercions vivement. Une agréable surprise fut pour nous l'arrivée de. deux sangliers ardennais les camarades Léonard, de Boulzicourt, et Arnoux, de Pouru-Saint-Rémy. Le président propose si la date du 20 mars convient pour la réunion de l'assemblée générale annuelle. Cette proposition étant approuvée, l'assemblée générale annuelle est fixée au 20 mars 1925, à 20 h. 30, au siège, 28, boulevard de Strasbourg. Nous apprenons avec plaisir la naissance de Michel Sontag, fils de notre dévoué président. Aussi nous lui adressons tous nos sincères félicitations en le priant de les transmettre également à la jeune maman, Mme Sontag, et pour accentuer ces félicitations, le général Rémond, grand-père. du 147e, fait un signe discret au buvetier qui s'empresse d'exécuter l'ordre reçu! La séance est levée à 22 h. 30. Pour le président Sontag.
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AMICALE DES ANCIENS DU
234
R,I.
Notre banquet annuel a eu lieu le 21 février, à la Brasserie Gangloff. Cette fête, très réussie, nous avait réunis une bonne trentaine.C'est avec le plus bel entrain que nous nous mîmes à table où rien n'y manquait, pas même les fleurs;quoique rares et chères, nous en fûmes ccmblés et des plus belles et des plus chères. à notre cœur. Vous avez deviné qu'il s'agit de nos gracieuses convives, dont le charme était encore accru par des toilettes des plus séduisantes. La chère fût délicate, et le menu habilement composé donnèrent satisfaction aux plus difficiles. Trêve de discours, nous sommes passés aux choses. sérieuses: musique, danse, chant, etc. M. Pluchet, ami de notre président, dans son répertoire de chansons montmartroises. Mlle Charlotte Lallier, belle-sœur de notre camarade Rouxel, cantatrice, nous a charmés de quelques
mélodies. Mme et M. Rysto ont rivalisé de talent. Le camarade Pourrière d'Ast a accompagné brillamment nos amateurs. Merci à tous de leur gracieux concours. En dehors des membres du bureau formant le noyau obligatoire, nous avions le plaisir d'avoir parmi nous les camarades Gestas, Moreau, Prévost, celui-ci venu tout exprès de Saint-Quentin, ce dont nous lui savons sincèrement gré. A ce propos nous rappelons à nos camarades de province qu'en faisant coïncider leurs voyages à Paris avec la date soit de notre banquet, soit de notre réunion mensuelle (3e mercredi), ils nous rendraient bien heureux. A la dernière minute, quelques camarades se sont faits excuser ainsi le docteur Marais, Henderycksen, trop chargés de besogne; Wallage obligé de repartir en voyage; Gatellier retenu par indispostiion; celui-ci nous prie d'annoncer son mariage à tous les camarades, ce que nous faisons avec joie; nous. lui adressons, au nom de tous, nos meilleurs vœux de bonheur et nous espérons le voir à nos prochaines réunions. Il nous tient à cœur de grouper de plus en plus d'adeptes et de resserrer entre nous, soit par nos réunions, soit par la voie du Bulletin, la liaison qui ne doit pas s'éteindre entre gens de devoir qui ont vécu ensemble des heures douloureuses, qui ont appris à se connaître et ne doivent plus s'ignorer. En rappelant que notre prochaine réunion aura lieu le 18 mars, à 21 heures, au siège de la F.F.A.M.C., 28, boulevard de Strasbourg, nous adressons à tous l'expression de notre fraternelle amitié. Le Comité.
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ANCIENS CHASSEURS D'AFRIQUE L'Union Nationale des Anciens Chasseurs d'Afrique a tenu son assemblée générale annuelle le lundi 2 février, sous la présidence de Léon Moussou. Après un exposé de la situation morale de notre groupement par le secrétaire général Robert Breton et un compte rendu rapide de la situation financière par le trésorier Paul Dubois, le président Léon Mousson prit la parole. En une courte allocution il insista sur cerrtains points du rapport moral, en particulier sur les nombreuses adhésions d'officiers généraux et supérieurs que nous avons enregistré au cours de l'année 1024, grâce à la piopagande faite pour notre groupement. Il adressa ensuite un souvenir ému aux membres disparus, pendant l'année qui vient de sécouler, dent nous n'oublions pas la mémoire. Il rappelle le plaisir que nous avons éprouvé à voir leî noms de nombreux membres figurer dans les promotions et nominations récentes. Entre autres: Le général Sarton du Jonchay, commandant la
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Desprets; trésorier: Paul Dubois; trésorier adjoint: Michel Heurley; conseillers: Auguste Blanc, Auguste Desreaux, Rorbert Duran, Alexandre Brun, Hector Coulboy, Ferdinand Debarle.
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soussigné
COMBATTANTS
ECHOS DES ANCIENS
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cavalerie d'Algérie. éievé à la dignité de grand-ofneier de la Légion d'Honneur; Le chef d'escadrons Charton. du service éventuel des remontes de la 15e région, promu au grade de lieutenant-colonel ; Le chef d'escadrons de Malézieu, du 2' chasseurs, promu au grade d'ofifcier de la Légion d'Honneur; Le lieutenant Roques, du service de l'Etat-Major de la 17e région, promu au grade de capitaine Ladjudant-chef Waltz, du 2° hussards, et le chef de brigade de 4e classe Barbazange, décorés de la MédailleMilitaire; Et adressa à nouveau à ceux-ci nos bien sincères félicitations. Conformément aux statuts il fut ensuite procédé aux élections pour le renouvellement du comité, pour trois ans. Celui-ci est composé comme suit: Léon Moussou; vice-présidents : FranPrésident cisque Muller, Frédéric Cardinal, René Mary, capitaine Gouy; secrétaire général: Robert Breton; secré. Robert Grimaud; secrétaireadjoint: Paul taire
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I
TRIBUNE LIBRE :
Nous recevons la lettre suivante que nous nous faisons un plaisir
d'insérer
N.D.L.R.
Paris, le 20 février 1925. Monsieur le Directeur, J'ai lu avec le plus vif intérêt les « Echanges de Vues » parus sous la plume d'un de nos camarades à la rubrique « Tribune Libre » des Echos des Anciens Combattants. Je partage entièrement l'opinion de M. Granoux, président de l'Amicale du 42e et 211e R.I.T. et je suis convaincu que si les grosses questions qui intéressent tous les combattants étaient mises en discussion dans chaque Amicale, les adhérents seraient plus nombreux et leur voix se ferait mieux entendre au dehors. Mon attention a été particulièrement retenue par les observations relatives à nos emprunts municipaux concernant les habitations à bon marché. Nous souhaiterions à l'Hôtel de Ville être renseignés sur les vœux émis par ces Amicales. En nous mettant au courant des revendications et des desiderata des groupements nés de la guerre, notre tâche se trouverait grandement facilitée. Voulez-vous me permettre deprofiter de l'hospitalité que nous offre votre « Tribune Libre » pour vous rappeler qu'il existe à l'Hôtel de Ville un groupe important de conseillers municipaux, anciens combattants de la grande guerre, qui se tient à la disposition de tous les camarades de combat. Ce groupe que j'ai d'honneur de présider depuis cinq ans reçoit les délégations, concentre les revendications, les étudie avec soin et cherche à les faire aboutir en soutenant, dans la mesure du possible, toutes les propositions qui sont de nature à améliorer le sort de ceux qui ont défendu effectivement la Patrie. Il est bon que les lecteurs de vos Echos sachent qu'ils peuvent s'adresser à nous et qu'ils sont sûrs de trouver parmi nous des défenseurs qui leur sont tout dévoués. Qu'ils nous aident s'ils désirent que nous les aidions. Notre il est collaboration a déjà donné d'excellents résultats indispensable de l'intensifier. Je vous prie d'agréer, Monsieur le Directeur, l'assurance de mes sentiments les meilleurs et les plus dévoués.
;
Adrien
OUDIN,
Président du groupe des Anciens Combattants
à l'Hôtel de Ville, Ancien président du Conseil municipal de Paris. Cette réponse prouve l'intérêt de notre
Tribune Libre » et doit engager tous nos camarades ayant des idées intéressantes à les envoyer aux « Echos des Anciens Combattants », qui se feront un plaisir de les insérer. Les résultats seront une amélioration du sort des anciens combattants. «
N. D. L. R.
ECHANGE DE VUES Merci, mon cher Granoux, d'avoir bien voulu, dans le numéro de février des Echos, ranimer l'idée dont j'avais précédemment entretenu nos camarades, et que notre ami Hubner a reprise, il y a quelque
temps.
aussi dévoués que vous, je suis sûr que cette idée d'échanger nos aspirations — petite flamme de notre souvenir — rendra service à de nombreux anciens comcontinuera à briller battants. présidents comme nous d'Amicales. Pour vous montrer à quel point cette idée d' cc échange de vues » correspond, dans mon esprit, à quelque chose de précis et de pratique, qui doit aboutir a un résultat aux conséquences favorables pour toutes Avec des camarades
et
(1)
les Amicales, voici comment, d'accord avec vous, j'envisage la possibilité d'accroître l'attrait et l'intérêt de nos associations et de nos réunions. C'est, d'ailleurs, de cette seule manière que nous pouvons espérer conserver autour de nous des adhérents fidèles. Je prends, si vous le voulez, exemple sur les règles qui régissent les rapports des avocats à la cour de Paris. Ces avocats, répartis en groupes appelés « colonnes », se réunissent plusieurs fois par an, pour examiner les questions d'ordre général qui intéressent leur profession. Les questions ayant recueilli un certain nombre de suffrages favorables sont transmises au Conseil de l'Ordre,
pour application. Je trouve donc excellente votre idée de mettre en discussion entre toutes les Amicales, certaines questions intéressant, d'une manière générale, les anciens combattants, pour mise à l'étude et renvoi devant la Fédération pour exécution. Votre question des constructions des habitations à bon marché et des emprunts municipaux est fort intéressante et nous serons tous heureux de faire notre profit du rapport de votre camarade Casta. A mon tour, je vous suggère la proposition suivante : Y aurait-il moyen, par une entente entre toutes les Amicales, d'arriver à créer une caisse de retraite pour tous les anciens combattants? Pourrait-on obtenir, par le versement d'une cotisation de 10 francs par mois, je suppose, une retraite suffisamment importante pour nous permettre d'assurer à notre vieillesse une aide efficace? Il existe, je me hâte de le dire, des sociétés de mutualité postrégimentaire; j'avoue que, pour ma part, j'en connais peu le mécanisme. Je sais, de plus, que certaines Amicales étudient la possibilité de réaliser cette proposition que la vie toujours plus chère rend chaque jour plus capitale. Peut-être ces lignes tomberont-elles sous les yeux de camarades plus compétents que moi dans les questions financières, et je souhaite que ces camarades veuillent bien nous communiquer le résultat de leurs études et nous faire bénéficier de leur expérience. André DUBRULLE, Président de l'Amicale du 409e R.I.
ECHANGE DE VUES. Nos camarades auront certainement lu avec le plus vif intérêt l'article de notre camarade X. Granoux, inséré dans le numéro Je février des Echos des Anciens « Combattants », sous la rubrique « Tribune libre ». Il est hors de doute en effet que, si grâce aux « Echos », les Amicales mettaient simultanément à l'ordre du jour de leurs réunions, et étudiaient de concert les graves questions qui pourraient leur être proposées, il en résulteraitd'inappréciables avantages. Car, comme le dit fort judicieusement Granoux, ce serait le moyen idéal de grouper, sur un sujet donné, un faisceau d'avis autorisés, dont la F.F.A.M.C. pourrait se prévaloir auprès des Pouvoirspublics, aux fins de réalisation. Du point de vue des Amicales, l'avantage ne serait pas moindre en corsant l'intérêt des réunionspériodiques de nos groupements par ces échanges d'idées. nous verrions incontestablement nos assemblées s'animer et se grossir de la présence de camarades restés jusque-là réfractaires à nos instances et sourds à nos appels. Mais il est bien certain que la portée de ces avis sera d'autant plus considérable qu'ils émaneront d'assemblées plus nombreuses, expression sensible d'Associations organisées et cohérentes. En d'autres termes — pour m'exprimer plus clairement — je croisqu'il faut étudier, parallèlement, les moyens propres à assurer à nos Amicales une existence exempte de précarité et à leur garantir une indispensable vitalité. Je me placerai donc exclusivement sur ce terrain, laissant à d'autres camarades le soin de soumettre à notre réflexion et à notre sagacité, les questions d'un ordre plus général, sur lesquels, n'en doutons pas, chaque Amicale tiendra à honneur d'exercer son sens critique et s'empressera de donner son avis. En résumé, il s'agit de deux ordresd'idées, situés sur deux plans différents, qui, loin de l'opposer, se complètentharmonieusement l'un l'autre. De leurs réactions réciproques découleront les plus heureuses conséquences.
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R. H. 1
Sous le titre « Echanges de vues », les Echos des Anciens Combattants ont publié, dès leur premier numéro, un article de notre camarade Dubrulle. Ce dernier formulait le vœur que cet intéressant périodique devienne comme le « réceptacle d'ordre pratique des associations ou convergeraient les idées et les « recettes affiliées. Il disait, avec raison, que nos sociétésprésentent entre elles des différences considérables du point de vue de la vitalité et que, si certaines mènent une existence relativement brillante, d'autres végètent péniblement et semblent inéluctablement s'acheminer vers une disparition fatale.
»
»
» n'engagent que
(1) Les articles paraissant sous la rubrique « Tribune Libre leurs auteurs.
Il estimait qu'en dehors de certains facteurs primordiaux, d'ordre moral ou circonstanciel, ces existences plus que précaires pourraients'affermir, se consolider et que, dans un grand nombre de cas, une organisation plus judicieuse, l'attrait de certains avantages matériels, la parfaite ordonnance des manifestationspériodiques de ces Amicales (fêtes, dîners, etc.) suffiraient à donner la vigueur et l'élan à celles, hélas! trop nombreuses, qui en paraissent totalement dépourvues. J'avais repris cette idée dans le numéro suivant des « Echos », et je demandais à Dubrulle de mettre à jour un projetqu'ilavait étudié au cours de l'année passée, projet dont l'essentiel était de grouper en une Amicale les président? et secrétaires de nos Associations dans le but, précisément, d'étudier les moyens d'organiser dans les meilleures conditions possibles le développement de nos sociétés. Réflexion faite, je crois qu'un pareil groupement n'est rien moins qu'indispensable puisque les « Echos » peuvent parfaitement nous servir de truchement pour échanger nos idées, et même qu'ils sont faits pour cela. J'ajouterai qu'une Amicale de cette nature ne serait pas sans présenter certains inconvénients que chacun peut parfaitement discerner sans qu'il soit nécessaire d'insister davantage. En obligeant les présidents et secrétaires déjà si lourdement chargés de travail 5 des réunions supplémentaires, elle risquerait, en outre, dès sa naissance, de ne rencontrer qu'en enthousiasme tout relatif et d'être la victime d'un ostracisme somme toute bien naturel. Utilisons donc les « Echos » pour cette œuvre utileaupremier chef. Evitons de considérer notre journal comme le simple recueil des comptes-rendus de nos Amicales. Il faut que les lecteurs de cette revue puissent la lire d'un bout à l'autre avec intérêt, et que leur curiosité ne soit pas limitée à la lecture des insertionsde l'Association auxquels ils appartiennent. Car, en limitant ainsi l'objet des «Echos» nous en restreignons du même coup la portée et nous en retardons d'autant la diffusion dans le grand public qui ne saurait s'intéresser qu'à un journal vivant qu'anime le choc des idées. Je n'ignore pas que le comité de rédaction des « Echos » est assailli de demandes de collaboration, demandes flatteuses et d'ailleurs amplement justifiées par un tirage très élevé. S'il n'a pas, jusqu'ici, cédé à ces sollicitations, c'est qu'il veut que ces « Echos » soient en quelque sorte la « chose » des Associationsaffiliées, et qu'ils ne doivent qu'à elles sa prospérité, son succès et sa diffusion sans cesse accrus. Resterons-nous insensibles à cette invite? Laisserons-nous à d'autres le soinderédiger cet organe? Je ne crois pas que cela soit admissible. Aussi le but de cet article est-il tout simplement d' « accrocher le grelot », de provoquer l'amorçage des idées nombreuses, intéressantes et profitables que ne peuvent manquer d'avoir tous nos camarades. J'ai formé le projet téméraire de passer en revue, successivement, toutes les manifestations diverses qui sont de règle dans nos Amicales. Nous examinerons donc en commun, sans ordre préconçu, au hasard de l'actualité ou au gré de notre fantaisie, ce que sont, ce que doivent, ce que pourraient être nos réunions périodiques, nos fêtss (banquets, bals, matinées, tombolas, etc.), nos promenades, de l'organisation, au sein de nos nos pèlerinages à l'ancien front; nous parlerons sociétés, de causeries, de conférences; nous étudierons les modalitésdiverses' et le fonctionnement des caisses de secours, etc., etc. Ce ne seront certes pas les sujets d'entretien qui nous feront défaut. Mais il est absolument indispensable que nos camarades prennent part, de façon particulièrement active à ces échanges de vues, et qu'ils apportent tout à tour à cette tribune leurs opinions et leurs avis, leurs suggestions et leurs critiques (1). (A suivre).
R. HUBNER, Président de l'AssociationAmicalç des A.C. des
172e et 372.
R.I.
(1) Adresser toutes communications au camarade Blanchard, secrétaire de la rédaction des Echos des Anciens Combattants.
DETTES ET COLONIES La question des dettes est entre tous les problèmes de l'heure actuelle, celui le plus ardu. Parlementaires les plus habiles, économistes les plus réputés, mathématiciens les plus célèbres, tous se retrouvent dans une même impasse où ils restent plantés jusqu'au cou. C'est que la solution est difficile; on ne s'embarque pas à la légère, il n'est pas commode d'évaluer à cause de l'instabilité, enfin les équations algébriques n'y peuvent rien en raison de la multiplicité des inconnues. Comment se sortir de cette situation qui est cependant des plus urgentes à résoudre Chacun propose son idée, qu'il reconnaît sûrement dans son propre intérieur n'être pas encore la bonne et tour à tour ces diverses propositions sont écartées. Ce qu'il faudrait, c'est de l'or, mais l'or estsurtout en Amérique Il est certain que la confiance joue un très grand rôle dans ce problème, elle est incontestablement le premier facteur, quant au supporter les tours de vis avec patriodeuxième, c'est la patience
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tisme, faire plusieurs fois la grimace mais payer ses contributions, voilà le vrai chemin de la solution; n'en cherchez pas d'autres. Un emprunt de sonsolidation de la dette flottante sera, quoi qu'on fasse, nécessaire et avec des tableaux d'amortissement nous arriverons un jour, encore bien loin, à nous délivrer de nos lourdes tenailles. A côté de notre dette intérieure, reste encore notre dette de guerre, que nos amis de la galette attendent, impatients, la liquidation : leurs caisses sont ouvertes, nous le savons, nous le savons même très bien. Déjà ils nous ont suggéré des idées pour le remboursement, sur lesquelles nos dirigeants s'abîment les méninges pour les étudier. Au fait, c'est leur rôle, attendons leurs décisions. Pendant ce temps il y a toujours des gens très ingénieux qui continuent à faire pression avec des solutions inadmissibles. « Payer nos dettes en livrant à nos créditeurs quelques-unes de nos colonies. » Il's'agirait de livrer à l'Angleterre la Nouvelle-Calédonie, la part française du condominium franco-anglais des 37 îles qui composent les Nouvelles-Hébrides et les îles Kerguelen contre l'annulation de notre dette de guerre. Il est certain que les Anglais qui depuis plus de 20 ans nous font des propositions d'achat de ces îles accepteraient ces conditions. D'autre part, il s'agirait de livrer à l'Amérique les îles françaises de l'archipel Polynésien (îles Marquises et de la Société), ainsi que nos possessions des Antilles. Examinons d'abord le côté anglais. Au point de vue économiques, que valent exactement les îles que nous aurions à céder? La Nouvelle-Calédonie a un sol très ingrat et vit des produits agricoles venant des Nouvelles-Hébrides et de l'Autralie; elle a par contre des mines de nickel qui constituent sa principale richesse. Les Nouvelles-Hébrides sont plus fertiles, mais elles ne nous appartiennent qu'à moitié. Quant aux îles Kerguelen, situées à l'extrémité sud de l'Océan Indien, presque à l'entrée de l'Océan Antarctique, sont très isolées et d'une importance encore bien moindre; peut-être pourraientelles avec les îles de la Nouvelle-Amsterdam et Saint-Paul barrer en cas de conflit la route de Melbourne, mais cette considération stratégique s'éteint quand ou imagine avec quelles forces des unités de notre flotte de guerre se heurteraient en présence d'une aussi forte position britannique en Australie. Du côté américain, ils ne perdraient rien au change, car les Antilles sont très riches; malheureusement elles sont, hélas trop souvent dévastées par des éruptions volcaniques. Elles ont par contre la bonne fortune de commander l'entrée du canal de Panama. Quant à l'archipel de la Polynésie à l'Est du Pacifique, et particulièrement les îles Touamotou et Marquises, elles ont une toute autre importance non au point de vue économique mais surtout au point de vue stratégique. Personne n'ignore les dissentiments qui existent entre les EtatsUnis et le Japon d'autres même prévoient un conflit très prochain. Nos possessions qui constituent un poste avancé soit vers le canal interocéanique de Panama pour le côté japonais, soit vers l'ExtrêmeOrient du côté américain, joueraient un rôle d'une très grande importance suivant qu'elles appartiendraient ou qu'elles protégeraient l'une ou l'autre de ces deux nations. La France qui a présenté au monde la charte de la Paix ne doit rien faire pour inciter l'une ou l'autre de ces deux nations qui ont été nos alliées pendant la guerre, à se faire la guerre pour cette raison déjà le projet du règlement de nos dettes par la cession de colonies est donc inconcevable. D'autre part, livrer aux Etats-Unis nos possessions polyséniennes serait augmenter l'orgueil américain, qui ne manquerait pas de faire de ces îles une formidable base navale au surplus, cette population indigène qui aime particulièrement la France trouverait opprimée sous le joug américain, car nous connaissons l'égard que les Etats-Unis ont vis-à-vis des hommes de couleur. Du côté anglais comme du côté américain, la solution de nos dettes de guerre est impossible par l'abandon de nos possessions d'Océanie. Ces indigènes ont avec raison la fierté d'être Français. Les sacrifier, faire la traite des nègres, les vendre pour payer nos dettes serait une honte pour la France, ce ne serait pas un geste français.
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G. QUÈS,
Secrétaire général de
«
La Coloniale ».
LES GAZÉS
L
tuberculose chez les gazés du poumon estelle plus fréquente que chez les malades qui n'ont pas été gazés Cette question qui est extrêmement importante, étant donné de nombre considérable de gazés, a été solutionnée d'une façon différente, Pendant et immédiatement après la guerre, on a consisiré d'une part qu'une grande partie des tuberculeux l'étaient devenus parce qu'ils avaient été gazés et d'autre part que les gazés avaient beaucoup plus de chance que d'autres malades de devenir rapidement tuberculeux. Puis le recul des années s'est fait et on a été jusqu'à prétendre que le gazé devenait très rarement tuberculeux. Cette question de doctrine a une importance considérable au sujet des pensions allouées ou à allouer et du taux à augmenter ou à diminuer suivant que l'on adopte l'une ou l'autre des manières de voir. Et c'est le résultat pratique qui intéresse les gazés du poumon. Pour ma part, je considère 1° Qu'un tuberculeux ayant été gazé a évolué beaucoup plus rapidement que s'il ne l'avaitpas été. 2° Un individu ayant eu précédemment des lésions bacillaires, mais lésions cicatrisées, a vu ses lésions évoluer de nouveau à l'occasion des gaz. 3° Un individu sain, gazé, ne devient pas nécessairement tuberculeux, mais il peut être contagionné plus facilement que d'autres, et d'autre part, étant donné les lésions de sclérose faites par les gaz, l'évolution bacillaire sera plus lente. 4° Cet individu sain, gazé, ne faisant pas de tuberculose, devient un emphysémateux et par conséquent devient un blessé du poumon, mais le danger pour lui est surtout à son cœur. Cette manière de voir paraît parfaitement expliquer les différentes solutions qui ont été données au problème. A
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Au début, immédiatement après la guerre, on a considéré que les gazés deviennent facilement tuberculeux parce que les gazés que l'on a eu à examiner, étaient des tuberculeux anciens, soit en évolution au moment où ils étaient gazés, soit parce qu'ils ont rouvert leurs lésions à l'occasion de leurs gaz. Ces tuberculeux étant décédés en l'espace de trois ans, il n'est plus resté que les gazés non tuberculeux, ce qui a pu faire croire que les gaz n'avaient aucune influence sur
la tuberculose.
Mais à l'heure actuelle, tous ces gazés sortis non tuberculeux de la période de l'après-guerre doivent contracter plus facilement la tuberculose que des individus sains, non gazés. Quelle est alors la responsabilité de l'Etat envers ces
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? Exemple
malades
Un soldat est gazé, hospitalisé et à la fin de la guerre; on le réforme et on lui donne 70 %, taux normal étant donné les idées encours à ce moment. Mais trois ans après, il se représente devant une nouvelle Commission, on constate qu'il n'est pas tuberculeux et on lui réduit sa pension à 30 Quelques années après il contracte la tuberculose, l'Etat doit-il ou non augmenter sa pension L'Etat a-t-il le droit de prétendre que ce réformé n'était pas tuberculeux et que
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n'est pas sa faute s'il l'est devenu. Le réformé n'a-t-il pas le droit de dire « Je suis un ancien gazé et les lésions déterminées au niveau de mon poumon facilitent la contagion et l'évolution tuberculeuse et par conséquent si ce n'est pas de votre faute si je suis tuberculeux, c'est de votre faute si je le suis devenu si facilement et si j'évolue si rapidement. » C'est à cette dernière solution que je me rangerais et je du gazé trouverais que la justice exigerait que les 30 fussent élevés considérablement. ce
1 DR TORCHAUSSÉ.
Service des Remises Commerciales Le directeur du Service rappelle aux présidents et trésoriers de Sociétés que toutes les sommes antérieures au 1er janvier 1925 et non dégagées le 30 juin prochain seront
versées à la caisse fédérale sans autre avertissement. Il les prie également de présenter les bordreaux de factures au nom des groupements, cette manière deprocéder
allégeant considérablement le travail de ceux qui sont chargés de l'exécuter. Le Directeur du Service, E. LION. Teinturier Teinturerie d'Assas. Vital Plicaux (des anciens du 10 72" R.I.), 21, rue de Fleurus
(6e)
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L Opéra.
peu acculées à la ruine sans issue, ne trouvent d'autre solution que dans le mariage de la de Palmavâti, le A reprise curieux cadette avec un vieux notaire fripon. Cette poème hindou de M. Louis Laloy. musique d'Albert Rous- pièce sombre, et d'un réalisme très âpre, a connu le succès qui lui avait été refusé à la sel, a eu lieu avec le même sym- création. pathique accueil qu'il avait renLe public très nombreux était surtout formé contré l'an passé, et l'on a revu du monde officiel. Le président Dcumergue et l'intéressante et somptueuse mise en scène qui M. Herriot, avec plusieurs ministres, sénateurs, est dans son genre un modèle des mieux députés, étaient présents. C'était consacrer la achevés. A signaler aussi le ballet le Triomphe mémoire d'Henry Becque, qui de son vivant jamais de semblables honneurs. Le connut de l'Amour, musique de Lulli, qui fut ne pour la temps est souvent le remède de l'injustice, et première fois joué en 1631 devant le roi l'exemple d'Henry Becque n'est malheureuLouis XIV. Cette fois, c'est un décor de sement Maxime Dethomas, qui évoque heureusement pas le seul dans les temps passés et cette lointaine époque, où se déroulent les même futurs. épisodes de ce spectacle pompeux, et même * *# un tantinet « pompier », c'est le style fastueux Odéon. et lourd du Grand Siècle ! Quant à la splendeur, rien n'a été épargné, A l'Odéon eut lieu la reprise de Sapho, et si les contemporains du Grand Roi pou- pièce tirée du célèbre d'Alphonse Dauroman vaient revenir y assister, nul doute qu'ils det. Cette œuvre est universellement connue se déclarent pleinement satisfaits ! et il n'est plus besoin de raconter a nouveau les aventures amoureuses de Sapho et de Jean * ** Gaussin. Le roman est d'ailleurs plus intéOpéra-Comique. ressant que la pièce qui ne fait qu'en reproNotons la représentation exceptionnelle de duire les principaux épisodes. Cette reprise est Véronique, l'opérette exquised'André Messa- surtout un hommage rendu à la mémoire du grand écrivain fut Alphonse Daudet. Parque donnée bénéfice de l'Association des faite interprétation ger, au avec Mme Gilda Darthy, Artistes lyriques de théâtre anciens combatdans le rôle de Sapho. tants. Véronique n'avait jamais été jouée à l'Opé* ** ra-Comique. C'était une véritable première sur Concerts Colonne. cette scène. Parfaitement jouée par Mmes Edmée Favart et Tariol-Baugé, MM. Baugé, Aux Concerts Colonne, M. Gabriel Pierné Allard, de Creus et Roussel, cette excep- a fait fort heureusement exécuter les nouvelles tionnelle représentation a recueilli de le Concerto en ré de nom- auditions qui sont breux et répétés applaudissements. Et l'on se Borghi, les Nuits d'Asie, de Reychelt, et réjouit à la pensée que la forte recette versée Mors, poème de Victor Hugo, musiquede à la caisse de cette association d'anciens com- Fanelli. Ces nouvelles, bien construites œuvres battants, sera employée à distribuer d'utiles et de solide facture ont été très applaudies. secours. Cette heureuse initiative mérite d'être M. Vincent d'Indy a dirigé lui-même Symsa suivie et encouragée. phonie en mi bémol, que l'on entend bien * rarement. M. Vincentd'Indy est un des grands ** maîtres de la musique moderne française et Comédie-Française. sa Symphonie en mi bémol est avec son autre A nouveau, le Théâtre Français a donné Symphoniecévenole sur un thème montagnard, Les Corbeaux, d'Henry Becque, pièce qui une de ses meilleures productions. fut pour la première fois jouée en 1882, Signalons aussi de remarquables exécutions sans succès d'ailleurs. de Beethoven, Berlioz, Wagner, Strawinsky. Les Corbeaux sont en l'espèce les hommes Le programme des Concerts Colonne est très de loi qui, sans vergogne, dépouillent après éclectiques la mort du chef de famille l'infortunée famille Louis-Emile FOUQUET, Vigneron. La mère et les deux filles, peu à Sociétaire de lacritique.
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La Tragique histoire de l'instituteur Lesnier. — Librairie Acadévol. 7.50. mique Perrin;
PIERRE BOUCHARDON 1
M. Pierre Bouchardon n'est pas un inconnu pour les anciens combattants; tous se souviennent du rapporteur, près des conseils de guerre, dont le nom fut mêlé à toutes les sensationnelles affaires de trahison. M. Bouchardon connaît à fond les choses judiciaires; il se complaît dans l'examen minutieux des causes célèbres et s'estadossé à la révision des vieux procès criminels dans laquelle il est passé maître. Dans la Tragique histoire de l'instituteur Lesnier, l'auteur évoque deux des plus poignantes tragédies dont les annales judiciaires aient gardé la trace; car l'erreur judiciaire a malheureusement existé et, comme le dit M. Bouchardon, sera toujours possible (l tant que partie du témoi« la preuve dépendra en « gnage humain, toujours faillible, souvent partialité, quel« entaché de passion ou de hasard, « quefois corrompu; tant aussi que le « avec une sorte de machiavélisme, se plaira « à brouiller les cartes, à accumuler sur la « tête d'un innocent une série de coïncidences « qui, à se compléter l'un l'autre, arrivent à « former un faisceau indissoluble. » Le 15 novembre 1847, un vieillard impotent, Claude Gay, est trouvé assassiné dans sa maison où un incendie a été allumé. Toutes les coïncidences se tournent contre l'instituteur, un nommé Lesnier; les témoignagcs sont formels, et l'accusent aussi est-il condamné aux travaux forcés à perpétuité. Mais tandis qu'il subit sa peine, son vieux père s'emploie par tous les moyens l'innocence de son fils dont malgré les témoignages accablants — il — est demeuré entièrement convaincu. Ses démarches sont longues et pénibles, mais amènent enfin un jeune magistrat à reprendre l'affaire et à découvrir les vrais coupables, 7 ans après le crime. Le procès est révisé, l'instituteur Lesnier réhabilité. Le Vol de Caslel-Coudiec, qui suit, n'est pas moins poignant. Deux innocents sont condamnés eux aussi, mais morts au bagne, ne peuvent, hélas!jouir de leur réhabilitation trop tardive. Ces récits sont contés avec précision, dans un style clair et agréable à lire ih passionnent autant qu'unvrai roman.
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JEAN VICAIRE. Nous rendrons compte dès qu'ils auront paru du Diamant sur la Colline, de M. Roger Ressot et de l'Impasse des Plaisirs.
CHRONIQUEMEDICALE LA VENTOUSE Dans l'arsenal médico-chirurgical il n'y a pas d'agent thérapeutique qui ait plus de faveur auprès des malades que la Ventouse. Nuil n'ignore cette petite cloche de verre que l' on applique sur la peau. Son utilisation rend en effet de grands services et son usage-est si courant que l'entourage du malade, le malade lui-même, n'attendent pas toujours l'avismédical pour demander à la ventouse de le guérir. La ventouse est donc devenue l'ustensile indispensable qui doit voisiner dans une armoire avec le flacon de teinture d'iode, le paquet d'ouate et le thermomètre. Les indications de cette méthode thérapeutique sont multiples. C'est surtout dans les affections des voies respiratoires que la révulsion est conseillée, et c'est à la ventouse que l'on a recours pour l'obtenir, c'est le procédé le plus efficace, le plus rapide, le plus aisé à appliquer. Le rhum banal, la trachéite, les bronchites aigües ou chroniques, les congestions pulmonaires actives ou passives, l'emphysème, l'asthme, les lésions inflammatoires du poumon, de la piètre, des ganglions trachéo-bronchiques, la bronco-pneumonie, la coqueluche, la pneumonie, la tuberculose, les pleurésies sèches ou séreuses, toutes ces affections bénéficient de la cure par la ventouse. Et son rôle curatif s'étend même à d'autres chefs pathalogiques qui se localisent sur le cœur, le rein, le foie. On connaît les bons effets de la ventouse sèche et surtout scarifiée, dans les accidents cardiaques (asystolie), rénaux (urémie), hépatiques (ictères). Il est encore reconnu que la ventouse agit efficacement sur le symptôme « douleur » proprement dit Vous avez une névralgie intercostale, une sciatique, un lumbago, le plus souvent une révulsion par la ventouse soulage et même guérit. Enfin veut-on obtenir sur un appel sanguin (Méthode de Bier), c'est encore à la ventouse que l'on confiera ce soin. Tout le monde doit savoir poser des ventouses. On se heurte quelquefois à certaines difficultés pour les appliquer un système pileux trop développé, un état de maigreur trop accentué, la difficulté de faire un révulsion suffisante sans être exagérée, et surtout la crainte, trop souvent réalisée de brûler le malade. Aussi a-t-on cherché à perfectionner la méthode pour la mettre à la portée de tous. Le Concours Lépine nous en révèle une nouvelle presque chaque c'est donc sans doute qu'aucune ne s'est encore imposée à année l'usage par ses qualités. On comprend d'ailleurs que le problème passionne les chercheurs, car il n'est que d' acoir posé soi-même des ventouses par le procédé ordinaire (ouate ou alcool qu'on enflamme) pour savoir combien ce dernier est peu pratique. Faire le vide dans des ampoules de verre au moyen d'une pompe, n'a évidemment rien de compliqué et l'on se demande pourquoi ce procédé, tellement simple et exempt de tout danger n'a pas encore supplanté la méthode ordinaire. Docteur BOSREDON.
En effet, selon que vous donnez un ou deux coups de pompe, vous obtenez une révulsion plus ou moins grande, après un effet utile de 10 minutes l' » ASPIR » peut être enlevée, sans que le patient puisse s'en douter, sans douleur aucune, il n'y a qu'à retrousser le petit tube de caoutchouc de l'appendice, ce qui met à nu le trou latéral par lequel l'air peut pénétrer dans l'ampoule. La ventouse « ASPIR » est sans égale pour soigner les enfants.
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LA VENTOUSE L'
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ASPIR
ASPIR
» est une ventouse pneumatique dans laquelle on
fait le vide au moyen d'une petite pompe, généralement une pompe de bicyclette. Avec l' « ASPIR » plus d'ouate, plus d'alcool, plus de flamme partant, plus de brûlure, plus de danger. La pompe, une pompe à bicyclette est pourvue d'un raccord en caoutchouc qui se fixe directement et instantanément sur un petit appendice porté par la ventouse. Cet appendice est percé latéralement d'un petit trou recouvert normalement d'un tube mince de caoutchouc. Au bout de l'appendice se trouve, bien entendu, la valve. Avec ce procédé, il n'y a donc aucune espèce de perte de temps pour fixer la pompe à la ventouse. Les qualités de la ventouse subsistent et sont mêmes augmentées quant à la graduation et à la régularité de l'action demandée.
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des Le mois qui vient de s'écouler marque une stagnation le voit cette somme énorme absorbe près de 60 il est heureux qu'on ait compris des affaires de bourse aussi prononèée que le mois précédent. ressources budgétaires De rares spéculateurs achètent encore quelques valeurs à le danger que comportait une pareille situation. Bien que les affaires soient calmes, cela n'empêche pas change dans l'espoir que le franc va continuer à baisser. Pour la même raison, on se porte aussi sur les valeurs de certaines banques de dixième ordre d'essayer de placer matières premières comme le cuivre, le caoutchouc, les du titre parmi la clientèle. Le système employé est connu mines en général. on introduit en bourse les actions d'une affaire qui a plus Nous verrons un peu d'animation quand (le vote du budget, ou moins fonctionné, de façon à faire coter le titre que par les deux Chambres, sera définitif. Le capital saura à l'on essaie par la suite à placer dans le portefeuille de quoi s'en tenir sur les impôts nouveaux dont on le menace. capitalistes peu avertis. Nous mettons en garde nos camarades contre ces agisseA notre avis il a tort de s'alarmer, car les pouvoirs publics sont au contraire décidés à faire renaître la confiance par ments et nous leur signalerons comme valeurs dangereuses à acheter 1° les actions « Secteur Electrique des Voutes tous les moyens. d'Alger », introduites en bourse le 17 février 2° les M. Clémentel a déposé un projet de loi pour la création d'un office public pour l'amortissement de la rente fran- actions A de la société « Pétrole Trust », société constituée en novembre 1924 au capital de 25 millions qui çaise. Il est certain qu'il est temps qu'une telle mesure soit n'a encore donné aucune preuve d'activité et qui semble envisagée l'annuité de cette dette publique atteint au devoir être une bonne affaire pour les seuls administrabudget de 1925 le chiffre de 19 milliards 1/2. Comme on teurs et émetteurs. M. C.
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DERNIÈRE HEURE DISTRIBUTION DES PRIX DE LA SOCIÉTÉ MIXTE DE TIR
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Compte rendu la distribution des prix de la Société Mixte de Tir el de la fête des Sociétés « Le Ralliement », Moskowa et Argonne, et Solférino, du 15 février 1925.
Malgré la pluie qui n'a cessé de tomber, une foule de camarades accompagnés de leurs familles, sont venu remplir la salle des fêtes de la mairie du 10e arrondissement pour applaudir les nombreux lauréats de l'exercice 1924. A 2 h. 30, les clairons sohnent aux champs, puis l'Harmonie entonne la Marseillaise, et M. le général Lagrue, commandant le département de la Seine, fait son entrée. Il prend place au fauteuil présidentiel et à ses côtés viennent se placer M. Maurer, président lé la F.F.A.M.C.; M. Brochet, président de la Société Mixte de. Tir; M. Contenot, conseiller municipal du 10e arrondissement; M. Macpherson, président de « Solférino »; M. Ecorchard, président de la « Moskowa et Argonne; M. Minet, président du M. Jourdain, président des « Blessés « Ralliement de la face M. le directeur de l'Ecole polytechnique d'éducation physique; M. François, président de l'Harmonie; M. Hérivault, directeur du tir, et les membres du conseil d'administration de la Société Mixte de Tir. Le camarade Saunier, vice-président, de la Société, s'était fait excusé. La séance est ouverte et la parole est donnée au capitaine Brochet, président de la Société Mixte de Tir, qui, après avoir remercie M. le général Lagrue d'avoir bien voulu nous faire le grand honneur de présider la fête, remercie les organisateurs ainsi que les Sociétés qui se sont jointes à nous, afin de donner plus d'ampleur à notre distribution de prix. Il retrace la vie tourmentée de la Société qui, malgré tout et grâce au dévouement inlassable de son conseil d'administration et en particulier du camarade Hérivault, Voit aujourd'hui le couronnement de ses efforts. Il fait connaître ensuite ses projets pour l'exercice prochain et profite de cette grande fête pour faire un pressant appel auprès des représentants des sociétés de la F.F.A.M.C., pour qu'ils nous envoient le plus de membres possible. Se tournant vers M. Maurer, il lui adresse au nom de la Société ses plus vives félicitations pour sa nomination de Commandeur de la Légion d'Honneur dont il vient d'être l'objet, récompense qui fut bien mérité. (Applaudissements.) M. le général Lagrue, prenant la parole, nous dit combien il est heureux de se trouver parmi nous. Dans un exposé clair et précis, il nous fait sentir la nécessité, à cause de la réduction du service militaire, de l'éducationphysique et surtout du tir. Puis, comme un clairon sonnant le garde-à-vous, il nous prie d'écouter avec toute notre attention la sonnette d'alarme qui résonne outre-Rhin et nous convie à travailler de tout cœur dans la paix et pour la paix, mais « de ne jamais oublier que pour éviter la guerre il faut être capable d'y faire face. » Le général, tret applaudi donne parole à M. Maurer, qui, après avoir remercié bien sincèrement h capitaine Brochet pour les félicitations qu'il vient de lui adresser, nous dit la grande joie qu'il éprouva en apprenant la distinction que le gouvernement lui conférait, car, dit-il, « je constatais une fois de plus que les pouvoirs publics ne restaient pas indifférent a la rude tâche de notre Fédération et la récompense dont je viens d'être l'objet, est celle de la Fédération entière ». Très applaudi, il continue en conviant toutes les bonnes volontés dont la Fédération a besoin pour mener à bien l'oeuvre commune. Il termine en félicitant le camarade Brochet d'avoir, par sa patience et son labeur, fait revivre la Société Mixte de Tir
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qui groupe tous les éléments de notre grande Fédération. (Applaudissements.) La parole est donnée au lieutenant Hérivault, directeur du tir, pour le palmarès et la distribution des prix qui se déroule au milieu d'applaudissements. Un vin d'honneur est offert au général, qui ensuite ouvre le bal avec Mlle Laurent, reine du 10e arrondissement.
Pendant que la foule dansait et riait au son du distingué « Max Jaz », le conseil d'administration de la Société se réunissait incognito et remettait un souvenir à son cher président pour marquer ce grand jour de l'année. Le général nous quitta à 17 heures et cette grande fête se termina à 19 heures; D. GROLEZ, secrétaire général.
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Amicale des A. C. des 1478 et 347* Anciens Combattants des 38,1058,1118, 311* et 412* C. I. M. Section /• mixte zouaves Les chasseurs à cheval.. Vauquois Anciens du 468 R.I., A. C. du Anciens du La La 27' régiment Union des Blessés de la Gueules A. C. du 8e
--
Bd Strasbourg
JeudiPalais
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tirailleurs 3* Samedi.,.. ,,
,
Marjolaine. Face
,.
Cassées
Dimanche, 15 h.28, Bd Strasbourg 2 fois par Sur convocations Samedi Bd Strasbourg Mercredi tous les 2 mois
an. 28,
48
Cuirassiers Mercredi -Vendredi..,. SamediBrasserie placedu , ,,,Nationale , , , , Paris 82'et D.I,.,.,.,.,.,.,.,. , , , l'Yser. l'Yser,.,., Coloniale Dernier ..Café des R.I., , , ,, , , , 4,
4*
4*
Association Amicale des Croix de A. C. du 738 Anciens du Harmonie du Amicale du 96* Anciens du 298 Anciens du 409*
t*
Anciens des 153* et 353* Anciens des 33* et 2338. Amicale du Personnel de l'Imprimerie Union des Anciens Combattants et Mobilisés de la Société du Gaz de Association Amicale des 73e et 1288 La Division du Bois-le-Prêtre. Les Pépères de Territoriaux combattants de Anciens du 23e A. C. des 26e et 2558 Amicale des 21e, 23e, 41e et 43e R.I.
2*
3*
Zimmer Chfttelet 28, Bd Strasbourg
Lundi
Jeudi
les Jeudis, 17 h.
Vendredi Samedi Samedi
7, 14'R.I.T. R.A.P 2e 1er .Le ..19, 28 72e R.I 3e Samedi — 2e 5e D.I .* R.I.T. 3e R,I.,. , 1031erJeudi 272e 4e Samedi R.I1erSamedi
Amicale des A. C. du 100e
1" Samedi
Association Nationale des Anciens Militaires des Armées de terre, de mer et des Amicale des Anciens du
colonies.
Anciens des 1728 et 372e Amicale du 328'R.L Anciens du 12e Chasseurs à Amicale des Anciens du S8
Négociants 42, rue du Lojivre Bd de l'Hôpital, Café de la Consigne
Comptoir de la Vivienne Bourse, pl. Hôtel-de-Ville
Cheval,..,.,., JeudiCafé Cuirassiers Mercredi165, rue R.I R.A.L Régimentd'Auvergne r. Vendredi et
r.
de la Garde
Association des Ane. Combat, du 11e Les Anciens du 178 Amicale des Ane. des 113e, 313e,413 et 453* A. C. du Anciens des Rancourt-Verdun Mutualité A. C. de la A. C. des 51e,251e,402e R.I. et 11e, 211e Ane. Officiers de Réserve de la Région parisienne, A. C. des 1168 et 3168 Anciens des 32e, 232e R.I. et 69e Cercle Amical des Militaires Automobilistes. S. P. 358 A. C. des 31e, 2318R,I. Groupement des Anciens de la 68
1erR.I
Nationale, place de l'Hôtel-de-Ville de Rennes du Pont-Neuf Bd Strasbourg
4, Post-Régimentaire.,..,.,.,..,..,.,.,.,. , , , , , , , , ,, , R.I.T..2eMercredi17-19, 1518
et
3518
D.I1er 3B
Vendredi
r. Saint-Laurent
Mercredi
R.I.Too.,.,. R.I.T. 1er R.A.L 211' T. , , Dardanelles 4e .28, Rhénanie 1er Samedi — Algériens l'Assurance 510e.. R.A.L. chars 1er et
Amicale des A. C. des
4e Zouaves1er 2e F.F.A.M.C2e
28e, 2288
A. C. des 83e et 283e
R.I. et 18e
Amicale du 42e, 130e, 211e R.I. 4e Association Nationale des A. C. des Fédération des Ane. de la Ruhr et de la A. C. du 1er Tirailleurs Les Mobilisés de Amicale des Anciens du Amicale des Anciens des 81e, 181e et 281' Amicale des Anciens des 2e et 28 bis de Union des Crapouillots. Association Amicale d'A. C. Chefs Contrôleurs, Chefs Machinistes et Contrôleurs de la T.C.H.P.
Régiments
, , ,, ,
Comité Directeur Présidents et délégués à la
,
combat
,
,,,
F.F.A.M.C
4,
Samedi
rue St-Laurent r. Pont-Neuf C.N.A.T.M.,
49, avenue Opéra
MercrediBrasser.Châteaudun 12, rue Châteaudun Vendredi115, rue St-Lazare
Mercredi Mercredi
28,
Bd Strasbourg Bd Strasbourg
Jeudi
Jeudi
24, r. de Ponthieu Samedi, 20 h. 30.28, Bd Strasbourg 8, rue Saint-Denis
Lundi Mardi
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S¿=t:::t-INER vraiment pratique, simple, méthode une moderne, par laquelle vous pouvez devenir rapidement un artiste original. Regardez les croquis ci-contre, ils sont faits d'après nature par un de nos élèves, qui en appliquant les principes de la méthode A.B.C. a pu faire en quelques coups de pinceau, des dessins souples, vivants, dont l'interprétation personnelle ne ressemble en rien au banal résultat qu'on obtient en copiant les autres. Déjà le cours A.B.C. a formé une légion de dessinateurs enthousiastes, parmi lesquels il y a des artistes aux talents originaux, capable de créer et de vendre des dessins de toutes sortes, pour affiches, illustration de livres et journaux, modes, décoration, etc, Un album luxueusement édité, contenant de nombreux croquis et dessins faits par les élèves, a été spécialement préparé pour montrer les résultats qu'ils obtiennent, et donne tous les
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Croquid exécutés iJtreclemenl au pinceau par un de no4 élèves
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(Champs-Elysées)PARIS
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