Le Temps (Paris. 1861)
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Le Temps (Paris. 1861). 30/07/1901. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
"Paris,
29
juillet
BULLETIN DE L'ÉTRANGER LE TARIF ALLEMAND TS6S' choses n'iront pas
toutes seules dans l'af-
faire des tarifs en Allemagne. Rarement, situa-
tion plus complexe aura demandé à la fois plus
souplesse et plus de fermeté chez les hommes d'Etat chargés des intérêts d'un grand *Je
#ays. On eût pu croire, du moins, que les agrariens s'estimeraient contents. Aux plus beaux jours de
l'influence de M. de Miquel, ils eussent à peine Î>u espérer pareille aubaine. Il faut croire que
a sagesse des nations ne ment pas et que l'appétit vient en mangeant. Car la presse agrarienne, loin de chanter les
louanges d'un gouvernement généreux, fait la petite bouche, proteste que les relèvements de âroits sont insuffisants et demande <*ur un ton aie menace pleine et entière satisfaction. Cette ingratitude n'a, du reste, rien d'étonnant. Les partis et les castes, plus on leur cède, plus ils se sentent forts et plus ils exigent, et moins aussi ils montrent de reconnaissance. D'ailleurs, les agrariens auraient tort de se ;gêner ils viennent de recevoir un précieux en:couragement. Nous avions parlé de cette élection dans la circonscription de Memel, où les anciens électeurs du maréchal de Moltke avaient mis en ballottage un socialiste avec un (hobereau. Au second tour l'issue dépendait des radicaux, dont l'appoint devait faire la majorité. Un de leurs chefs les plus modérés, M. Barth, les avait adjurés de voter pour le socialiste et •de faire bloc de leurs suffrages, le danger tuel étant chez les agrariens, et là seulement.acLes radicauxn'ont pas écouté ces conseils. Ils sont divisés et ils ont donné samedi dernier lase victoire au candidat agrarien. C'est un coup d'éperon pour les membres de .la ligue agraire. Ils voient que, même sous l'impression immédiate de la publication d'un tarif de prohibition, même au seuil d'une crise économique, les plus avancés reculent devant le rchoix d'un socialiste. les circonstances font que presque partout ce sera entre un socialiste et un agrarien que le suffrage universel aura à prendre parti. S'il suit l'exemple que nous venons de citer, les hobereaux ont encore de beaux jours devant eux: ils peuvent sans crainte revendiquer des droits prohibitifs et invoquer les résultats des élections comme la preuve irréfragable de l'indifférence de l'approbation ou tout au moins des masses. Cependant, il ne faudrait pas croire qu'il • aient ville gagnée ils trouveront des obstacles sérieux sur leur chemin. On dit qu'il y a dans le Conseil fédéral une forte opposition au projet de tarif sorti des discussions du comité et ,des négociations des ministres des principaux Etats. On prétend que le comte Bülow n'est nullement assuré d'une majorité. La publication du Beobachter aurait jeté le 'trouble dans l'esprit des représentants de régions industrielles et commerciales;La version officielle aurait achevé de les alarmer au delà de toute expression. Ils songeraient à lutter pied à pied, à faire flèche de tout bois. Or une telle œuvre n'est pas seulement de longue haleine elle est singulièrement compliquée et difficile et elle ne peut s'accomplir qu'à condition d'une bonne volonté universelle et d'une coopération sans arrière-pensée. Parmi les principaux arguments que feront i sans doute valoir les adversaires du tarif, l'un des plus forts assurément a trait au retentissement d'un régime de protection à outrance, voire de prohibition à peine déguisée sur lesrelations internationales de l'Allemagne. Ce projet de tarif équivaut et on le dit hautement à déclaration de guerre contre l'Autricheune Hongrie, la Russie et les Etats-Unis. Encore.si l'on pouvait compter sur lagratitude des agrariens! Ce parti sait se rendre assez désagréablepour qu'il puisse valoir la peine d'acheter, même à un prix exorbitant, son retour au pied de paix. Mais il ne dissimule pas qu'il ne se contentera pas si facilement et qu'une première capitulation l'encouragera tout simplement à pousser plus loin ses exigences. Il est douteux que le chancelier de Bülow et son maître adoptent définitivementune pareille politique.
Or
DES
DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES CORRESPONDANTS PARTICULIERS DU Temps
Copenhague, 29 juillet, 8 h. 40. Les visites royales et princières que la cour de ..Danemarkreçoit chaque année et qui rassemblent .4 Fredensborg les divers membres ou alliés de cette ïamille, commencerontavec le mois d'août. La première arrivée sera la princesse de Schaum-
FEUILLETON DU
&fimp0
DU 30 JUILLET 1901
LA MUSIQUE Concours du Conservatoire. Les plaisirs d'une journée bien remplie. Concours de piano (femmes). • Concours d'instruments à vent. Concours d'opéra-comique et d'opéra. Le mirage des concours. Illusions et cabotinage. Un maître de «hant au siècle dernier.
Seconde semaine des
du Conserva-
toire. La journée où l'onconcours entendit les pianistes
:du sexe féminin fut en vérité une chose terrible. Ces jeunes filles étaient au nombre de vingtneuf chacune d'elles devait exécuter par cœur deux morceaux copieux l'allegro de la sonate en ré majeur de Mozart, et une suite de fragments extraits des Etudes symphoniquesdeSchumann; puis déchiffrer une pièce de M. Gabriel Pierné. Aussi l'épreuve, commencée à midi, ne s'acheva-t-elle pas avant neuf heure du soir; encore, pour obtenir ce résultat, avait-il fallu recourir à toutes sortes de mesures d'exception et de rigueur. On avait supprimé les entr'actes, ou peu s'en faut deux haltes, l'une de dix, l'autre de cinq minutes, voilà tout le repos qui fut octroyé. Et nul instant de répit dans lenous défilé des concurrentes; l'une chassait l'autre; à peine leur laissait-on le temps de gagner leur tabouret; elles n'étaient pas encore assises, la voix du présidentleurdisait: Commencez!que Ce fut tout un jour de piano ininterrompu, compact, indivisible les dernières de la Sonate s'agrégeaient aux Etudes mesures symphoniques, et la
bourg-Lippe, fille du prince héritier Frédéric. Le nes ne doit Être sacrifiée? Toutefois, certaines 2 août le yacht Eloile-Polairedoit amener l'impéra- de ces branches courent plus que d'autres le trice douairière de Russie Maria Feodorovna. Le risque de t'être et leur défense est particulièrelendemain arriveront le roi Edouard VII d'Angle- ment opportune.La mode,actuellement,favorise terre et la reine, également princesse danoise, com- les sciences expérimentales et.les langues vime on sait. Le séjour de la reine Alexandra doit se vantes, dont l'étude est à coup sûr nécessaire. prolonger. Le roi Edouardne resterait, paraît-il, que Mais il n'est pas mauvais qu'on insiste publijusqu'au 10 août. quement sur l'importance capitale du vieux Dans la seconde quinzaine du mois on attend le fonds classique, c'est-à-dire des humanités et tsar Nicolas II et la tsarine. des mathématiques. M. Blutel l'a fait pour celles-ci en excellents termes et il les a placées, Saint-Sébastien,29 juillet, 9 h. 45. Hier, après-midi,la reine régente a reçu un télé- avec un bon sens malicieux, sous le patronage de trois des plus grands philosophes modernes, gramme dans lequel le prince Henri de Prusse lui Descartes, Leibniz, Auguste Comte, qui furent dit qu'en arrivant avec l'escadreallemande dans le tous les trois des mathématiciens. premier port où elle a touché, il doit remplir la misLe ministre de l'instruction publique, M. sion que son frère, l'empereur Guillaume, lui a conGeorges Leygues, a présidé déjà bien des fois la fiée, de saluerle roi et la reine d'Espagne. La régente distribution des prix du Concoursgénéral et il a répondu par une dépêche exprimant ses très vifs toujours charmé cet auditoire redoutable, inremerciements et souhaitant cordiale bienvenueaux a finiment plus difficile à conquérir que celui de marins allemands. la Chambre. Les présidents du conseil, lorsL'escadre est composée des cuirassés Brandequ'ils composent leur cabinet, choisissent génébourg, Wœrth, Frédéric-Guillaume,du croiseur Héla ralement et sauf exception pour le porteet de plusieurs petits bâtiments. feuille l'instruction de publique un homme poLes autorités de Cadix se sont rendues à bord du litique la politique n'absorbe pas entièreque vaisseau amiral pour inviter les officiersà une course C'est ment. ainsi l'Université eut à sa tête que de taureaux, à une représentation de gala et à d'auJules Ferry, les Goblet, les Léon Bourgeois, tres fêtes données en leur honneur. Le vaisseau les les Poincaré, les Rambaud. Dans cette belle liécole allemand viendra à Saint-Sébastien seulegnée de lettrés et de penseurs, la marque proment en août. Le président de la Chambre des députés Moret, pre de M. Georges Leygues, qui y tient brillamarrivé hier soir avec sa femme et sa fille cadette, ment sa place, c'est le tour net et direct de l'idée, dans la grâce et la chaleurpoétique de l'exsera reçu en audience par la reine régente aujour- pression. d'hui, avant de partir en voyage à l'étranger. M. Il s'est attaqué, cette année, sans ambages ni Moret se propose de visiter Paris et Londres. détours, voiler thèse d'un d'abPrague,
29
juillet, 8 h. 15.
Les négociationsentre Jeunes-Tchèqueset VieuxTchèques touchant la conclusion d'une entente en vue de l'action politique commune n'ont abouti jusqu'ici à aucun résultat positif. Tout se réduit -provisoirement à des échanges de vues entre les trois délégués désignés par chaque parti. Ceux-ci devront conféreravec là commissionplénièrede leurspartis, et c'est alors seulement que la question sera traitée à fond. {Service Havas)
Madrid, 29 juillet. Craignant que leur couvent ne fût envahi, les religieuses de la Conception ont quitté leur immeuble. Après avoir revêtu des vêtements de deuil, elles sont montées dans une trentaine de voitures particulières et se sont réfugiées auprès de familles de l aristocratie. Les religieuses déclarent qu'elles ont abandonnéleur couvent parce que la préfecture les a avisées que des troubles étaient probables. Elles ont emporté avec elles des objets de grande valeur. Bad-Gastein, 29 juillet. Le roi des Belges est parti ce matin pour Salzbourg, d'où il se rendra à Paris. Vienne, 29 juillet. Le professeur Widerhofer, premier médecin de l'empereur, vient de mourir à Iscnl. New-York, 29 juillet. A l'occasion du deux centième anniversaire de la fondation de Détroit par le chevalier de Cadilhac, les Français et descendants de Français ont prié notre chargé d'affaires à Washington d'être leur interprète auprès du gouvernement de la République, qui a nommé à cette occasion le maire de Détroit chevalier de la Légion d'honneur. ÉLECTIONLÉGISLATIVEDU 28 JUILLET
rép dr.
MAYENNE Laval (2° circonscription) Inscrits 12,569. Votants 10,231 MM. Pierre Heuzey, 5.420 Elu.
Gauthier de Vaucenay, 4.691 II s'agissait de remplacer M. Louis Heuzey. rép., dé-
cédé. élu, le 8 mai 1898, çax 5,545 TOin, oontie. 6,300 à, M. Gamard, dép. sort., droite. M. Pierre Heuzey est le cousin de M. Louis Heuzey et le petit-fils de M. Charles Lecomte, ancien député. Il est âgé de vingt-six ans seulement. LES DISCOURS DU CONCOURSGÉNÉRAL
La distribution des prix du Concours général est l'une des solennités que le public de notre pays, épris d'éloquenceet de philosophie, a toujours suivies avec le plus d'intérêt. Les réceptions de l'Académie peuvent seules être comparées à cette fête annuelle de la jeunesse studieuse pour l'éclat des manifestations oratoires de la pensée française. Et plus que jamais, à l'heure présente, l'Université, dont la mission grandit chaque jour, est au premier rang des préoccupations générales. Les deux discours prononcés aujourd'hui dans la grande salle de la Sorbonne, devant l'admirable fresque de Puvis de Chavannes, sont pleinement dignes de l'Université. Le professeur qui, suivant l'usage, a pris d'abord la parole, M. Blutel, étant mathématicien, a fait l'éloge des mathématiques. D'autres fois, un historien démontre l'utilité de l'enseignement de l'histoire ou un professeur de rhétorique celle du latin. C'est une tradition, aux distributions de prix, que chacun, comme on dit, prêche pour son saint. Est-il besoin de dire que tous ces orateurs ont raison et que nulle branche considérable des connaissanceshumaide qualités et de talents; et, tout au contraire, l'épreuve fut assez médiocre: si elle révéla, comme à l'ordinaire, quelques écolières pourvues de « jolis doigts » et douées d'un « joli son », elle trahit, chez presque tout le monde, le défaut d'un style juste et d'un sentiment pénétrant. La Sonate fut exécutée dans un mouvement extraordinairement rapide, où n'apparaissait nul souci de comprendre et d'exprimerMozart, maisseulement l'ambition de déployer une agilité saugrenue on eût dit une étude de vélocité. Peutêtre cette vitesse unanime et surprenante étaitelle l'effet d'un mot d'ordre de l'administration façon de gagner du temps. Quant aux Etudes symphoniques, leur interprétation manqua de toute profondeur, de toute passion, de toute âme; pas un moment ce ne fut de la musique, et de la musique de Schumann, mais des notes et du piano. C'est pourquoi le jury décerna des lauriers en foule. Quatre premiers prix Mlles Boutarel, Jacquet, Schnitzer et Nosny, dont trois ont de « jolis doigts » et la quatrième quelque intelligence de Schumann. Quatre seconds prix aussi à Mlles Dehelly, Neymark, Mallet et Lemann le jury eût sagement agi en attribuant à Mlle Lemann, qui seule a donné leur vrai sens aux Etudes symphoniques, la plus haute de ses récompenses. Et des accessits si nombreux, que je ne vous les nommerai point je vous dirai seulement que le jury n'eût pas été mal inspiré s'il leur avait adjoint Mlles Roger, Pfeiffer et Magnus, ou si même il les avait préférées à certaines de ses élues.
Les classes des instrumentsà vent, et surtout des « bois », sont de celles qui font à notre Conservatoire le plus grand honneur. Elles ont coutume de former de jeunes musiciens d'orchestre fermement instruits des principes de leur art, bons lecteurs, exécutants habiles, pourvus de de brillantes ou solides qualités de son, de mécanisme, de mesure et de rythme, dignes enfin de prendre quelque jour la place de leurs aînés et de conserver aux « bois » français fin des Etudes symphoniques ne faisait plus l'éclatante supériorité qu'ils ont sur tous les qu'un avec le début de la Sonate. C'était effroya- autres, sur ceux d'Allemagne en particulier. La ble. Si maintenant vous me demandez pour- classe de hautbois de M. Gillet, professeur acquoi l'on n'a pas jugé bon de partager ce con- compli en même temps merveilleux virque cours interminable en deux séances, le matin et tuose, peuple nos orchestres de toute une géle soir, alors qu'on le fit pour le concours beau- nération d'instrumentistes parfaits: et l'enseicoup plus bref de contrebasse, de violoncelle et gnement de M. Taffanel,.de qui j'admire autant d'alto, je vous répondrai que je n'en sais rien. Si les qualités de flûtiste je goûte taque peu ses vous me demandez pourquoi l'on voulut cette an- lents de kapellmeister, est à près égal peu née faire comparaître en public une si grande à l'enseignement de M. Gillet. M. Turban fouled'élèves,aulieud'enajournerquelques-unes la clarinette, M. Bourdeau pour le 41 an prochain, je vous dirai jele sais moins basson, ne s'acquittentpas moins bien pour que leurs de Encore. Car cette exhibition masse ne pour- fonctions et quiconque chez nous aim,e la muJRUt être justifiée que par une en abondance insolite sique symphonique doit savoir gré à ces maîtres
de casse-couet un certain nombre «rentre eux se sont unis aux progressistes pour faire échouer les représentants de la municipalité collectiviste de Lille. Il y a là un indice précieux qui permet de bien augurer des prochaines élections législatives dans ce département. Même résultat à signaler dans les Bouches-duRhône deux adjoints et deux conseillers municipaux socialistes ont été battus par de simples radicaux;, Marseille est donc en train de se libérer des sectaires qui évoluent depuis trois ans sous la direction du docteur Flaissières, et il n'est pas excessif de compter l'an prochain sur un revirement complet qui replacera la deuxième ville de France dans les conditions normales d'une cité républicaine sans compromissionssocialistes. Il est à croire que la dernière grève n'aura pas été étrangère à ce résultat la prospérité de cette métropole commerciale, industrielle et maritime ne pourra qu'y gagner. Ailleurs, la répulsion produite par la politique socialiste est allée jusqu'à faire préférer des nationalistes aux progressistes ou aux radicaux à ces derniers, qui ont la responsabilité de la situation présente, d'y réfléchir en vue de la campagne de 1902.
interrompue de gens pressés et se poussant au coude. A l'intérieur, plus pittoresque encore était la vue de l'immense vestibule d'honneur, que des tentures rouges, au fond, encadrant une entrée de loge de concierge, décoraient pauvrement, mais où l'œil s'amusait des errements des invités quêteurs d'un renseignement, des présentations officielles et brèves, de tout un remue-ménages'agitant autour des gardes républicains,l'arme au pied, immobiles. Devant l'entrée de loge, c'est M. Gréard, le lourd uni-
forme de recteur surchargé encore du large ruban rouge de grand-croix, qui attend, s'avance, reçoit ses invités, souriant à chacun avec la gravité qui convient. Des premiers, arrive M. Faguet, l'académicien dont on parla ces jours-ci. Puis, des généraux. Il vient beaucoup de généraux, cette année. Par contre, nous n'avons pas d'ambassadeur. Celui d'Italie même, le comte Tornielli, un fidèle du concours général, est absent en raison de l'anniversaire de l'assassinatdu roi Humbert. Aux côtés de M. Gréard, M. Lépine, préfet de police, arrivé de bonne heure, serre des mains. Son collègue, M. de Selves, apparaît dans l'encadrement des gardes; et c'est au même instant, ou presque, M. Dausset,présidentdu Conseil municipal,naguère étudiant de Sorbonne. La délégation de l'Institut remplit le vestibule. M. Gréard s'empresse auprès de ses collègues de l'Académie française, auxquels se joint M. Faguet. Directement, selon l'usager la délégation pénètre dans le grand amphithéâtre, prend place sur l'estrade; à ce moment, quelques cris s'élèvent «Vive Fagn°t! » Des applaudissements les accentuent, que coupe le cri de « Vive Loubet! » Cependa..tles autres corps constitués attendent, devant la loge du concierge, la ve-
Il convient encore de noter le fait que quatre progressistes remplacent quatre radicaux dans Lotet-Garonne. Ce résultat est d'autant plus important qu'il assure aux progressistes le bureau du conseil général dont les votes de la droite en faveur de la minorité radicale les avait longtempsprivés. En résumé, il y a, en dépit des anathèmes du congrès radical et de l'attitude qu'ils ont inspirée aux sans comités radicaux dans plusieurs départements, un sa nuage stractions, avec une hardiesse que beaucoup mouvement de rapprochement très sensible entre auraient jugée téméraire, au sujet le plus ac- les électeurs de cette nuance et les électeurs pro- nue de M. Leygues, ministre de l'instruction publituel et le plus brûlant. Il a traité des rapports gressistes à l'encontre des socialistes purs. Ceci est que. Midi n'a pas fini de sonner aux horloges que le de l'Université et de la politique. Il a su tran- d'un bon augure. ministre met pied à terre, devant la porte principale, cher cette question si grave par la distinction la ouverte pour lui. Son escorte de gardes républicains plus lumineuse, qui, pour tout homme de-bonnese range, face au monument. Les tambours battent; foi, crée l'évidence. de tous côtés, les soldats présentent les armes. Non certes, a dit M. Georges Leygues, ni l'UM. Gréard, entouré du corps académique,reçoit, niversité en général, ni aucun de ses membres du haut du perron, le ministre et les fonctionnaires Algérie individuellement ne doit faire de la politique, qui l'accompagnent: M. Lintilhac, chef-adjoint du tant la politique est la bataille quodien cabinet; MM. Liard, Rabier et Bayet, directeur de que LES SOCIÉTÉS INDIGÈNES DE PRÉVOYANCE dienne des partis. On sait que le ministre de l'enseignement supérieur, secondaire, primaire, M. correspondant particulier nous écrit que l'instruction publique a imposé aux fonction- M.Notre des beaux-arts, M. Ferrand, chef Roujon, directeur Warnier, secrétairegénéral du gouvernement de naires placés sous ses ordres, et au besoin par l'Algérie, de faire paraître le rapport sur les de la division de comptabilité. des mesures sévères, cette réserve indispensa- opérationsvient Sans retard, le cortège, appelé d'une voix lente des sociétés indigènes de prévoyance de ble. Il a donné aujourd'hui, du haut de la tri- secours et de prêts mutuels des communes de l'Al- par un huissier à la chaîne d'argent, se forme, bune de la Sorbonne, les raisons de sa ligne de gérie pendant l'année 1899-1900. s'ébranle. En tête, pénétrés de la gravité de leur Il résulte de cet exposé que la situation de ces fonction, marchent à conduite en cette matière « La liberté de penpas comptés les massiers des caisses est prospère. Le chiffre des sociétaires at- cinq facultés et de l'Ecole ser et la liberté politique des professeurs, a-t- teint, supérieure de pharmacie; en effet, 338,339, avec un actif de 8,777,864 dans la lumière adoucie par l'épaisseur des vitradit, n'ont qu'une limite, mais infranchissable et la plus-value acquise pendant le dernier la consciencede l'enfant, qui ne doit jamais être francs, exercice a atteint 866,757 francs. ges, l'argent des lourdes « masses brille faibletroublée, et l'intérêt de l'Université, qui est l'indes prêts effectués du ler octobre 1899 ment. Membres du conseil académique, membres térêt supérieur de la nation. Ces déclarations auLe30chiffre septembre 1900 s'est élevé à 3,425,617 francs du conseil de l'Université, membres du conseil susi claires et si sages auront le plus grand et le et celui des remboursements opérés, tant sur les périeur de l'instruction publique,membres de la secplus heureuxretentissementet rassureront plei- avances de l'exercice que sur celles antérieurement tion permanente de ce conseil, hauts fonctionnaires, nement les familles que des incidents fâcheux, consenties, a été de 3,613,382 francs. sont placés par ordre de dignité ascendante, jusM. Warnier conclut ainsi quoique si rares et si tôt réprimés, avaient pu qu'au ministre, qu'escorte M. Gréard. inquiéter. Considérés isolément, au point de vue de l'actif que Le ministre n'est dans la Sorbonne depuis dix Cependant s'est ensuite demandé, M. Georges chacune d'elles possède et du rapport existant entre minutes, et le voici pas déjà installé dans son fauteuil Leygues, est-il possible, est-il désirable que les cet actif et le nombre de leurs sociétaires, ces associa- présidentiel, tandis que se déchaînent les accents jeunes Français soient élevés dans les lycées tions méritent aussi de fixer l'attention 23 d'entre de la musique de la garde et que les applaudissedisposent déjà de 100 à 150,000 francs; 5, de 150 à ment claquent. comme sous une cloche pneumatique, dans un elles 200,000 francs; 5, de 200 à 250,000 francs; 2 de 250 à isolement imperméable aux voix du dehors? 300,000 Le vaste amphithéâtre déborde de foule. Au cenfr.; une de 300,000 francs; une de 303.000 francs; Faut-il, contrairement au précepte de Descartes, tre, les jeunes lauréats cachentmal l'orgueil d'avoir enfin, de 337,000 francs. les soumettre à la seule autorité livresqueet une vaincu. Sur les côtés, proviseurs et professeurs résultats doivent être attribués non seulement leur refuser la lecture dans le grand livre du auCes zèle des conseils d'administration et de leurs prési- cherchent leurs élèves avec des yeux câlins. Et monde? Serait-il bon qu'ils sortissent de collège dents, mais encore à la confiance désormais bien éta- tout autour, ce sont les rangs innombrables des ignorant tout de la société dans laquelle ils vont blie des indigènes dans les bienfaits de leurs sociétés. parents joyeux, où luisent les humides des vivre, des principes sur lesquels elle repose, de Le progrès est partout sensible; s'il se maintient, sœurs et des cousines, les yeux yeux radieux des mères. on est en droit de l'espérer, les prêts à gros in- Entre les diverses sections de l'amphithéâtre, à l'isses origines et de ses aspirations ? Et quelle comme figure feraient-ils dans cette société, où ils se- térêt, déjà en décroissance, diminueront de plus en sue des escaliers, s'écrasent les grappes des tardsoulagement aura été apporté aux raient lancés brusquement comme des oiseaux plus, et unlenotable fléau l'usure a fait peser sur nos admi- venus. En haut, les tribunes sont noires jusqu'aux de maux que denuitàlafacedu soleil?`i plafonds élevés. Au centre, le recteur, entouré de Cette claustration îles jeunes intelligences se- nistrés musulmans. ses inspecteurs d'académie, du secrétaire de l'acarait désastreuse. M. Georges Leygues l'a fort démie, M. Albert Durand, des professeurs de faculbien vu, et il a exprimé sa pensée dans la fortés, est assis, face au ministre. mule la plus frappante « Nous n'ouvrons pas L'estradeest brillammentcomposée. A droite du mil'école sur la rue, a-t-il dit, nous l'ouvrons sur nistre, siègent: le général Dubois, secrétaire général LYCÉES COLLÈGES DES ET la vie. » La politique au sens courant du mot, le delàprësidence de laRépublique, représentantle préfracas du forum, ne doit point avoir d'échos au sident, l'amiral Puech, délégué du ministre de la collège. Mais il faut y enseigner les éléments de Etait-ce à cause des bruits qui ont couru, d'inci- marine, le préfet de police, M. Forichon, premier la philosophie politique moderne, c'est-à-dire dents causés par la question des « présidents de président à la Cour d'appel, le général Florentin, les principes qui sont la base de la société et distributions de prix », ou bien à cause de la tempé- gouverneur militaire de Paris, M. Darboux, doyen notre substance morale depuis 1789. rature, modérée pour cette époque de l'année ? Le de la Faculté des sciences, M. Paul Girard, président La thèse de M. Georges Leygues méritait les fait est que la foule est venue, cette année, plus de la Société d'encouragement aux études grecques applaudissements de l'auditoire d'élite qui en a nombreuse encore que les années précédentes, à la de France, et, à gauche, le général Roux, délégué entendu l'exposé ils ne lui ont pas manqué. distribution des prix du Concours général. L'antique du ministre de la guerre, le général Debatisse, comsolennité universitaire jouit, à ce commencement mandant l'Ecole polytechnique,le préfet de la Seine, de siècle, d'un renouveau de faveur. le général Passerieu, commandant l'Ecole militaire la Dans rue des Ecoles, devant le gentil square de Saint-Cyr, M. Vaury, président du Tribunal de LES BALLOTTAGES créé récemmententre la Sorbonne et le musée de commerce; le président du Conseil municipal de Pa Cluny, dès avant onze heures, les curieux, les éter- ris; M. Croiset, doyen de laFacultédes lettres; M.VeIls n'étaient pas assez nombreux pour modifier nels curieux qui ne sont jamais invités et qui sont ber, président du Conseil général. Derrière le pregravementla physionomiedu premier tour; mais ils toujours les premiers, ont commencé à s'arrêter, à mier rang, encadrant la délégation de l'Institut, nous apportent quelques résultats significatifs qui se grouper, à s'agglomérer en foule. Le spectacle, prennent place le général Robert, adjoint au général méritent-.d'ôtre relevés et retenus. C'est ainsi que cependant, ne devait commencerque plus tard, lors- commandant la place; le commandant Decousser, dans le Nord le parti collectiviste, soutenu par les que, de tous côtés, à pied, en voitures de gala, représentant le colonel du régiment de la garde; le comités radicaux, a été battu dans les personnes du en simples fiacres, affluèrent les uniformes des lieutenant de vaisseau Carvès, délégué, avec l'amimaire et de l'adjoint de Lille; nous avions protesté officiers généraux, des académiciens, des profes- ral Puech, du ministre de la marine; M. Demelin, contre l'attitude de ces comités qui avaient jugé seurs, des. notabilités que réunit traditionnellement délégué par le ministre du commerce; M. Guy, dénécessaire, au premier tour, d'affirmer leur atta- la distribution des prix du concours général. Sous légué par le ministre des colonies; l'avocat général chement à la propriété individuelle et qui, au le soleil pâle, les ors neufs retenaient toute la lu- Boutet, représentant le procureur général près la second, recommandaientà leurs amis de voter pour mière les vives couleurs professorales, du rou- Cour d'appel; M. Regnard, directeur de l'Institut les professionnels de la propriété collective plutôt ge, du jaune, éclataient contre le noir des robes les agronomique; le commandant Umbach, officierd'orque pour les républicainsséparés d'eux par de sim- ramages verts de l'Institut reposaientleregard. Et donnance du général Florentin; les inspecteurs géples divergences politiques ou parlementaires. Les c'était, dans l'étroite unique porte ouverte sur la fa- néraux Bossert, Foncin, Coppinger, Ernest Dupuy, électeursradicaux n'ont pas admis cette politique çade du grand monument massif, une montée in- Joubert, Morel.
AFFAIRES COLONIALES
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LE CONCOURS GÉNÉRAL
des services qu'ils lui rendent et de l'avenir qu'ils lui préparent. Cette année, comme il est habituel, leurs leçons ont fait merveille les élèves qu'ils ont présentés au concours ont presque tous été récompensés à bon droit et ceux, fort rares, qui ne l'étaient point, méritaient presque de l'être aussi. Bien que je me sois donné la règle de ne pas vous proposer la lecture d'un palmarès,je veux pourtant vous nommer les meilleurs parmi ces musiciens excellents et modestes, à qui la renommée inique et notre propre frivolité préfèrent les premiers chanteurs venus, gens pour la plupart parfaitementignorants de la musique, du rythme, de la mesure, des plus élémentaires notions de solfège, et dont tout le mérite se réduit à s'être donné la peine de naître avec un gosier sonore. Je vous citerai donc le flûtiste Bauduin, les hautboïstes Hurm et Mercier, le clarinettiste Costes, le bassoniste Carlin; ils accroîtront la richesse et l'éloquence de nos orchestres. Nos « cuivres » ont en Allemagne des rivaux plus dangereux que n'en ont. nos « bois »; et même, à divers égards, la rivalité ne tourne pas à notre avantage les cuivres allemands ont souvent, sinon un mécanisme plus brillant et une sûreté plus grande, du moins un son plus puissant, un jeu plus énergique et des attaques plus franches. Entre les quatre classes de cor, de cornet à pistons, de trompette et de trombone que l'on entendit samedi, la plus remarquable fut assurément celle de trompette, dont le professeur est M. Franquin. Trois premiers prix y ont été décernés, et les élèves qui les ont obtenus, MM. Lécussant, Couzin et Lamouret, donnent bien à leur instrument l'éclat superbe qui lui appartient. La classe de cor a paru bonne, sans que sa valeur passât la moyenne. On a accordé un second prix à M. Alphonse, lequel était très supérieur à celui de ses camarades qui obtint le premier prix. Les trombones ont plus de mollesse qu'il ne faudrait; c'est envain qu'ils recherchent la grâce ou l'agrément, quand la force impérieuse est leur vrai caractère, et qu'ils doivent être la plus formidable des voix de l'orchestre. La classe de cornet à pistons fut la plus faible de toutes; et cette faiblesse sembla d'autant plus sensible que, cet instrument a plus grand besoin d'une virtuosité brillante pour racheter sa sonorité vulgaire et criarde. Tout compte fait, nos trompettes sont pleinement satisfaisantes nos cors, s'il est superflu qu'ils « cuivrent » le son comme on le fait en Allemagne, n'auraient point tort de prendre plus d'ampleur et nos trombones gagneraient à se mettre à l'école de leurs rivaux d'outre-Rhin rappelez-vous les trombones delà Société philharmonique de Berlin, leurs attaques vigoureuses et leur tonnante majesté.
Les concours d'opéra-comique et d'opéra consciencieuse,mais froide ot terne. Deux-pren'ont pas trompé les espérances qu'avaient fait miers prix d'opéra comique sont échus à Mlle concevoir le concours de chant leur médiocrité Revel, Manon aimable et simplette, sans beaua passé l'ordinaire. Le jury, magnanime et coup d'éclat, et à Mlle Huchet, Manon plus charitable, sans doute pour adoucir aux con- adroite et plus brillante. Elles ont partagé leur currents le sentiment de leur imperfection, récompense avec Mlle Cesbron, qui a aussi les a comblés de récompenses. Le plus heu- obtenu le premier prix d'opéra. Mlle Cesreux de tous, en cette distribution d'hon- bron est manifestement le « sujet » le plus neurs, fut M. Gaston Dubois, premier prix digne de remarque et d'intérêt qu'ait produit d'opéra et d'opéra comique, comme il était déjà ce concours. Elle avait, l'an passé, concourant premier prix de chant. Il me faut confesser que pour la première fois, surpris et conquis ses la faveur constante dont la fortune et le jury auditeurs par l'interprétation émue et sincère ont accompagné M. Gaston Dubois me demeure de l'air du troisième acte d'Alceste, et son suctout à fait inexplicable. Ce jeune homme a une cès avait été presque triomphal. Je n'ai pas,
mauvaise voix de ténor, étroite et dure et nulle qualité saillante n'apparaît dans son chant ni dans son jeu. M. Rigaux, baryton, n'a guère été moins récompensé que M. Gaston Dubois il est titulaire d'un premier prix d'opéra et d'un second prix d'opéra comique. Sa voix est mal posée et de petit volume, et il déclame de façon à peu près inintelligible. Mais il a montré quelque chaleur dans Patrie et une verve assez comique dans le Médecin malgré lui. M. Azéma, lourd et languissant dans Œdipe à Colone obtient un second prix d'opéra. M. Geyre, ténorino souriant, un second prix d'opéra comique qu'il partage avec M. Guillamat, dont la voix ferme et franche sonne vigoureusement dans une insupportable scène du Val d'Andorre. Pourquoi M. Guillamat, qui, par le choix qu'il avait fait au concours de chant de l'air magnifique de Dardanus, semblait révéler un goût inaccoutumé de la bonne musique, a-t-il chanté à l'épreuve d'opéra comique une des plus mauvaises musiques qui soient au monde? Et pourquoi M. Guillamat, dont la voix est sans nul doute la plus robuste et la meilleure que l'on ait entendue cette année, n'a-t-il concouru qu'en opéra comique et non en opéra? Cruelles énigmes I M. Baër, second prix d'opéra, a paru mériter le premier, tout aussi bien que M. Gaston Dubois; mais on croirait que le Conservatoire éprouve on ne sait quelle répugnance à récompenser M. Baër. Quelques signes assez particuliers ont marqué le palmarès des femmes. Le jury, qui n'avait accordé aucune distinction à Mlle Foreau dans le concours de chant, où elle était digne d'en obtenir une, lui a décerné dans le concours d'opéra comique un accessit dont la nécessité n'apparaissaitpas très impérieuse ce jury a le sens de l'opportunité. Un second prix est allé
chercher une jeune personne pourvue d'une grosse voix assez vulgaire, qui avait figuré Chimène sans art et sans passion une stupeur unanime a saisi le public. Les autres seconds prix ont été donnés a Mlle Van Gelder, "ouple et fine, mais faible, et à Mlle Billa,
cette année, retrouvé à l'écouter tout le plaisir sur quoi je comptais. La voix de Mlle Cesbron, sans être une grande voix, n'est pas dépourvue de largeur et de force, et elle a parfois des inflexions émouvantes. Mais elle est inégale, incertaine, de timbrerauque et voilé; le métal n'en est pas très précieux ni très pur; et il ne paraît pas qu'elle se soit assouplie ou formée depuis un an, ni qu'elle soit conduite avec plus d'art Mlle Cesbron avait alors tout à apprendre il lui reste tout à apprendre aujourd'hui. Elle s'est fait entendre, au concours d'opéra comique, dans l'acte de Saint-Sulpice de Manon; au concours d'opéra, dans la scène illustre à'Armide Enfin, il est en ma puissance. Elle a donné du personnage de Manon l'image la plus fausse qui se puisse concevoir, lui prêtant une violence furieuse, une douleur de tragédie ce n'était point du tout l'amoureuse Manon, c'était Clytemnestre suppliant son fils de ne pas l'égorger, c'était Niobé réclamant ses enfants aux impitoyables dieux. Le rôle d'Armide parut sans doute mieux convenir à Mlle Cesbron que celui de Manon; et pourtant, c'est ici surtout qu'elle a déçu l'attente de ceux qui, se souvenant de son coup d'essai, espéraient voir en elle une véritable interprète de Gluck. Elle eut quelques élans assez beaux; mais, ni dans son chant ni dans son jeu, elle ne sut exprimer la grandeur et l'ardeur passionnées du drame et de la musique; et son interprétation fut celle d'une élève, d'une élève intelligente, mais d'une élève novice, aux prises avec une œuvre trop profonde et trop vaste pour elle. Certaines personnes ont dès aujourd'hui salué grande artiste cette jeune cantatrice. C'est un effet de l'illusion accoutumée, du mirage particulier aux concours du Conservatoire.Dans une salle petite et merveilleusement sonore, on nous fait entendre des chanteurs qui depuis six mois travaillent avec un zèle assidu leur morceau de concours pas ce lieu favorable, par ces circonstances propices, nous sommes conduits à prêter, même aux moindres d'entre eux, plus de voix
Le ministre, se levant, donne la parole
à M. ET
Blutel, le distingué professeur de mathématique» spéciales au lycée Saint-Louis, qui prononce un dis. cours fort applaudi sur ce sujet: « Du rôle de l'enseignement des mathématiques dans la formatio» de l'esprit. » M. E. Blutel montre les bienfaits de cet enseignement, qui développe la faculté de l'attention d'abord, puis la faculté non moins précieuse de l'ab* straction enfin, en venant au rôle de l'enseigne» ment dans la formation du jugement, l'orateur s'ex" prime en ces termes J'arrive maintenant à une des opérations les plus délicates et les plus profitablesde l'intelligence,à l'application par excellence de notre esprit, celle vers laquelle doit tendre l'éducation de toutes nos facultés, je veux dire le jugement. L'enseignementdes mathématiques se bornant à son domainenaturel peut fournir au jugement les meilleures occasions de s'exercer. Il est évident que l'exposition par le maître, en un langaga précis, d'idées simples reliées les unes aux autres d'une façon parfaite, doit donner à l'élève le désir de présenter ses pensées sous une forme aussi nette, en lui inspirant l'horreur des raisorts vagues et des questions mal posées. Mais ce n'est pas le seul avantage à cet égard de l'enseignement mathématique. Je conviens que,lesnécessités des examens obligeant le professeur soucieux de sa responsabilité à ne donner à ses élèves que des notions bien arrêtées, le temps lui manque trop souvent pour comparer les diverses méthodessusceptibles de conduireaux mêmesrésultats et pour décider quelle est la meilleure; mais où l'exercice du jugement trouve à s'appliquer, c'est dans l'effort personnel de l'élève, que cet effort soit dirigé et consolé par le maître comme dans l'interrogation au tableau ou qu'il soit de nature plus intime comme dans la recherche de la solution d'un problème. Le bénéfice que le jugement peut retirer de cette gymnastique varie suivant la branche des mathématiques à laquelle on l'applique. Dans l'enseignement élémentaire, la géométrie possède à cet égard une supériorité marquée. Les relations entre les moyens et le but doivent rester en pleine lumière à chaque instant de la déducr tio"1 et, à partir du moment où ce lien n'est plus perçu, il est inutile de continuer. En algèbre, au contraire, le jugement de l'élève ne trouve guère à s'exercer que dans deux phases bien distinctes au début, lorsqu'il s'agit d'enfermer dans les formules les données et les inconnues de la question à la fin, quand il faut interpréter les résultats contenus dans ces mêmes formules convenablement modifiées. Dans l'intervalle, l'élève abandonné à ses seules forces doit généralement se borner à des opérations un peu mécaniques. Quelques-uns, parmi vous, rebutés par des tentatives inutiles, dans la recherche de la solution d'un problème, sont sans doute co -aincus que la réussite dans cette découverte est uniquement,le résultat des qualités naturelles de son auteur; je voudrais les dissuader. En posant à l'élève des questions sagement graduées, bien en rapport avec l'étendue de son savoir, on l'habitue peu à peu à chercher dans ses propres moyens la réponse à des problèmes de plus en plus compliqués. Comparant les connaissances qu'il possède au profit qu'il désire en tirer, il écarte d'une fû*on méthodique celle dont il ne peut attendre aucun secours pour l'objet immédiat et il découvre, par la seule puissance de son jugement, l'arme qui doit vaincre. Le plaisir de la réussite le conduit à recommencer et c'est ainsi qu'au lieu de l'élève passif, préparé à la docilité par des déductions dont il no perçoit d'abord que le caractère inévitable, nous aurons formé, en lui donnant l'occasion d'exercer son jugement, un être pour qui l'initiative devient chose naturelle, j'oserais presque dire un homme d'action. Cette utilité des études mathématiques ne fut pas toujours reconnue; elle a même été l'objet d'attaques violentes. Un grand philosopheanglais, Hamilton, voulant établir que l'enseignement des mathématiques est insuffisant à lui seul pour constituer un système complet d'éducation et se laissant entraîner par son sujet, lui accorde à peine le pouvoir de développer l'attention. Il couvre les mathématiciens de sarcasmes recueillis dans les œuvres d'une foule d'écrivains dont l'incompétence sur ce sujet n'a d'égale que la sienne propre. Je n'insisterais pas sur ces attaques réfutées en grande partie et avec une rare vigueur par Stuart Mill, si Hamiltonn'avait fait appel, à tort d'ailleurs, à l'autorité de Descartes. Dans un passage du Discours de la méthode, le fondateur de la géométrie analytique parlant de la circulation du sang et des mouvements du cœur qui l'accompagnent,attribue à cet organe un rôle tout à fait inexact; pour mieux convaincre les incrédules, il eut l'imprudence de prendre à témoin la force des démonstrations mathématiques. Un de nos grands médecins contemporains s'étayant de ce passage a entrepris de démontrer que l'étude des mathématiques était une préparation détestable à celle de la médecine. Il est certain que les raisonnements ne peuvent tenir lieu de la connaissance des faits; c'est le rôle de l'expérience de nous les fournir. Ceux que Descartes avait alors en sa possession étaient insuffisants pour lui permettre un jugement sûr et, s'il a manqué à l'une des règles essentielles de sa méthode, il me semble que c'est surtout à la première dans laquelle il se propose « de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie qu'il ne la connût évidemment être telle ». Or, c'est surtout dans les préceptes suivants que Descartes fait appel aux procédés du raisonnement mathématique et je ne vois point comment une infraction au premier de ses principes
peut diminuer la valeur des autres. Permettez-moi d'ailleurs de chercher dans Descartes lui-même la réponse la plus éloquente à ceux qui
pourraient être tentés de lui reprocher trop vivement ses erreurs. Dans ce même Discours de la méthode, il parle ainsi de ses spéculations « Elles m'ont fait voir qu'il est possible de parvenir à des connaissances qui soient fort utiles à la vie et qu'au lieu de cette philoso-
phie spéculative qu'on enseigne dans les écoles on en
peut trouver une pratique par laquelle, connaissant la force et les actions du feu, de l'eau, de l'air, des astres, des cieux et de tous les autres corps qui nous environ-
et de talents qu'ils n'en ont. Et si, parmi leur troupe banale, apparaît soudain quelqu'un en qui se révèle un don naturel, une apparence d'originalité, de sincérité, de sentiment vrai, aussitôt nous crions au génie. Mais entendez le lendemain, ou la saison suivante, dans une autre salle, interprétant d'autres morceaux, l'élève à qui vous aviez prêté du génie, vous reconnaîtrez votre illusion, et vous demeurerez surpris que le mirage du Conservatoire ait pu vous abuser à ce point. Il m'a naguère assez souvent égaré pour que j'incline aujourd'hui à la prudence. Et j'ai pour m'y sentir enclin des raisons meilleures que le seul désir d'éviter l'erreur. Car les louanges excessives dont nous usons ainsi ne peuvent être que nuisibles. Elles flattent la vanité naturelle aux comédiens, elles leur donnent à penser qu'ils n'ont plus besoin d'étude, quand l'étude leur est le plus nécessaire.Et elles contribuent à faire d'eux des cabotins, lorsque peut-être ils pourraient devenir des artistes. Telle est, en somme, la conclusion que l'on peut, cette année, tirer des concours de chant. Aucun élève ne connaît vraiment son art; et la meilleure de toutes l'ignore comme Iûs autres. C'est un enseignement qu'il faudrait réformer tout entier. Et me rappelant qu'en notre Conservatoire on donne à travailler des airs d'opéra aux élèves de première année, je songe à cette histoire que l'on conte de Porpora, qui fut, au siècle dernier, le plus illustre maître de chant d'Italie. Il avait admis parmi ses élèves une fille du peuple dont la voix était admirable et à laquelle il avait fait jurer qu'elle aurait à ses avis une entière soumission. Il avait écrit pour elle, sur une feuille de papier, trois exercices, et lui avait recommandé de les répéter toute une année, sans étudier aucune autre musique. L'année finie, la jeune fille vint à Porpora. « Maître, lui dit-elle, ne vais-je pas maintenant chanter un air? Tu vas, lui dit Porpora, répéter tes exercices toute une autre année. » L'enfant obéit; et comme la seconde année finissait, elle revint à Porpora « Maître, n'est-ce pas maintenant que vous me donnerez un air à chanter? » Porpora voulut qu'elle répétât les mêmes exercices une année encore. Et elle fit comme Porpora voulait. Mais quand la troisième année fut accomplie, elle lui redemanda « Maître, ne m'apprendrez-vous pas à chanter un air? » Et Porpora lui répondit « Va, tu peux maintenant chanter tous les airs que tu voudras; tu sais chanter: je n'ai plus rien à t'apprendre. » La méthode de Porpora ne ressemblait guère à celle de notre Conservatoire; mais je crois que, des deux, elle était la meilleure. PIERRE
Lalô.
2 prix, V. Renard, Lille; 2« prix, N. Bonhoure, Cler2. mont-Ferrand Ie' accessit, N. Duisit, Bourg; 2« accec, n S" ace, Leboulleux, Limoges; 3«, N. Leroy, Lille; 4«,N. Vendôme; 5°, N. Wheateroft,Beauvais;6«,N. Maurice, »
clarté soudaine; t trefa se précise, s'éclaire d'une du sentirévélation la frémissant I a reçu divers métiers de nos artisans, nous les pourrions em- l'auditoire ment national. ployer en même façon à tous les usages auxquels ils i Le maître n'est pas au bout de sa tâche. Il regarde jDuchemin; sont propres, et ainsi nous rendre comme maîtres et avoir fait battre les
tent, aussi distinctement que nous connaissons les
de Ladevèze, rad., 1,531, élu nourép., Bertrand, cons. sort., 1,232. veau; Mmes, 5" canton général Bertrand, nat., 2,035, élu nouveau; Geraudon, soc, 1,945. Roquemaure Vergier, rad. soc., 1,329, élu nouveau;
Gard.
Aramon
Aillant: Lesueur, rad., rad., 1,270. cl cher,
1,597 voix,
élu nouveau; Va-
Le service religieux a été célébré par le chapelain de la maison royale. Pendant toute sa durée, la reine Margueriteet la reine Hélène sont restées à
genoux. La messe terminée, la reine Marguerite, dont les yeux étaient pleins de larmes, est sortie de Laval; 7», N. Marion, Cherbourg; 8°, N. LES MINISTRES AUX RANŒUVRESNAVALES l'église appuyée au bras de la reine Maria-Pia, sœur delà des frontières. Après Lyon. Chambon, c £ au possesseursdo la nature ». sort., 1,252. Victor-Emmanuel II. La foule a saluê"respectueurad., de Astier, départecons. Comparaison entre les copies classées des il les élargit, il les enflamme pour le Beau, c Je ne crois pas que jamais un savant ait prévu les cœurs, Sorbier 8 élu 4, 7 Paris, 725, t, 2, 3, 5, 6, sement. rad. nouveau; et celles de Paris. Lussan Garde, soc., la Liberté et le Droit. Il les ouvre à l'humaine ments idépartements, Un correspondant nous adresse des Salinsconquêtes de la science avec une pareille netteté et les pour } 9, 10 Paris. 634. La question délicate de l'entrée au Panthéon des dr., Pougadoresse, de pitié. lettre sur les manœuvres qui ont eu drapeaux d'Hyères j ait résumées dans un tableau aussi précis. une 552, « sort., des associations est résolue les drapeaux Nougueier, cons. ébauPhantié soc., Sauve Son œuvre est parfaite. Dans l'enfant, il a Enseignement secondaire moderne samedi entre la Ciotat et les îles d'Hyères. lieu Cette pensée ne peut qu'augmenter votre confiance Ul demeureront hors de l'église, ainsi que bannières et 505. rad., réélu; Plannet, la l'homme libre 1 L'armée navale attendait sous vapeur devant < SECONDE aux bienfaits de la méthodedéductive et vous engager ché CLASSE DE le Vatican. L'au^Drité ecclésiastitoujours l'exigea concevoir? parallèles deux colonnes Quelle ambition plus haute pouvait-il {Nord) Tranier, rad., Ciotat; formée Toulouse était (HAUTE-). elle £ en à l'utiliser pour la recherche de la vérité même en deGARONNE d'honneur), (prix autreComposition française. 1" prix que n'aurait pas fait d'exception aujourd'hui, de M. Duportal,ré- à une distance de 600 mètres. Le pays et la République ne lui demandent rien Rousseau, remplacement hors du domaine mathématique. Constantine; 3,871, élu nouveau, en Espanet, 2prix, sanctuaire les Angoulême; I ment elle aurait dû souffrir dans le # tête de la colonne de gauche était le Masséna, En qui se retirait. Vous l'appliquerezbien souvent en partant de don- de < plus. publicain, 2°, Commissaire,Lyon; le Mans Lacroix, accessit. 1" associations des bannières des francs-maçonset anQu'il nous abandonne à la violence des polémi- 3e, le pavillon de l'amiral Ménard, suivaient ticléricalestelles portant Tiées insuffisantes fournies par une expérimentationins Bach, Cahors; te, More, Roanne; 5% Bignon, Cher1,361 P Giordano Bruno. rad., celle de s., {Nord) Dupouy, cons. Auch que Gers. Amirallaisse Rouquié, les cuirassés Carnot, et à la fureur des partisQu'il nous aux bourg 6°, Deschamps, Valenciennes 7», complète vous arriverez ainsi à des conclusions qu'un ques < vers la même colonne voix, élu; Mouly, dr., 728. 1 Hoche, Courbet, AmiFormidable, ] Evreux. Bouvines, Baudin, avec Cléon sur la place publique esprit sain, un jugement désintéressé ou les résul- prises ] r. s., 1V427 voix, réélu; Derdéparterad., classées des Rotis, Lombez cons. qu'il les copies Dupuy-de-Lome autorité Comparaisonentre perdrait Bruix, Dans ces disputes il ce ral-Tréhouart, les croiseurs en iats d'expériencesnouvellesnous montreront contraires 7 déParis, 4, 5, 6 2, 3, Paris. 1, dr., 1,398. celles de et ments nicas, Qu'il demeure éphémère. flanquée gagnerait en popularité i NOUVELLES DE L'ÉTRANGER en tête par le k la réalité; en un mot, tout comme Descartes, vous et D'Assas la colonne était départements. 10 Paris, 8, 9 partements, offensive de mission 1 où division sereines la dans calmes et répules régions sa Cassini à 600 mètres et par q Gironde. Bordeaux («• canton) M. Bertin, vous serez trompés. Mathématiques. Prix unique. Deschamps, Valencomposée de 7 torpilleurs à 200 mètres et en q Dés que la contradiction vous apparaîtra, vous revien- l'élève et où l'affection et le respect le protègent ciennes 1er accessit, Ribaud, Belfort; 2e, Quantin, blicain, conseiller sortant, est réélu, sur 9,917 inscrits, Corse du Surcoufet du La Hire. lirez sur vos pas et alors commencerala chasse si pas- comme un bouclier contre l'injustice! collège d'Auxerre; 3e, Bernier,Nantes; 4e, Auzas, Tou- par 2,145 voix contre 1,962 à M. Ballande, candidat de queue q La guerre au Transvaal ( de membres les asservir Verneuil; prétendons obcollège de avait Nous premier tour, M. Bertin ne Dans '* colonne de droite venait en tête le Saintdonnante de l'erreur. Passant tour à tour au crible de ] lon 5°, Durand, Caen; 6°, Favière, libérale. Au l'Union (pavillon du vice-amiralde Maigret), puis ve7», Berryer, Toulon. On télégraphie de Bruxelles, à la Morning Post; £ fOtre raison et vos déductions et les conditions ini- l'Université à aucune opinion, à aucune doctrine. tenu 1,776 voix, M. Ballande 1,268, M. Portas, gues- Louis départeclassées des dignité. copies Charlesde leur les Gaulois, entre condition Comparaison est la indépendance cuirassés Charlemagne, Leur récemment sous la présitiales, vous finirez par trouver dans ces dernières la que dans un conseil tenucontinuation nnaient les 1 départements;2, 3, 4, 5, 6, diste, 287. Paris. de celles n'ont politique ments et croiseurs Poliberté les leur et liberté de des hostilités et républicain, Brennus Wessels la Leur i Jauréguiberry, de M. dence Martel, penser _£ Bordeaux (4" canton) M. Couturier, cause de votre insuccès. Vous chercherez à les complé10 Paris. départements; Paris; 9, 7, 8 conscience et Du la Cassard infranchissable l'unanimité. mais limite, Chanzy, qu'une Latouche-Tréville, votée à été inscrits, les Boers par thuau, ti ter et vous y arriverez d'autant mieux, par une expéria Allemand. 1" prix, Deschamps, Valenciennes; 2« conseiller sortant, est réélu, sur 11,941radical, et 963 elle était par gauche, et l'in- prix, de à colonne la Comme Chayla. accessit, q à Dupeux, mentation bien dirigée, que leur insuffisancevous aura de l'enfant, qui ne doit jamais être troublée,l'intérêt M. ler 2,109 Saint-Girons contre de 2,484 voix, collège Dumas, Le maire de la ville du Cap a demandé à Ior4 de la division offensive de Toulon, compofl été révélée dans leurs conséquences. Vous apporterez térêt de l'Université, qui ne fait qu'un avec Bufquin, Orléans; 2°, Besson, Oran; 3°, Rousseau, An- M. Beaumartia, de l'Union libérale. Au premier tour, flanquée des Kitchener de permettre au corps local « Volontaires Linois et conde 6 torpilleurs et du croiseur goulême 4°, Duport, Sens; 5°, Planckeel, Tourcoing; avaient obtenu; MM. Couturier 1,730 voix, Dupeux sée ainsi votre part au trésor toujours grandissant des vé- supérieur de la nation. s » de rentrer dans leurs foyers, Beld'Edimbourg Dunois. duc du Lavoisier, Condoret 6", Vannier, Laval; 7*, Fouqué, Laval; 8°, Romann, tre-torpilleurs J fc rités abordables à l'homme; vous contribuerez,dans la 1,624, Cachin, guesdiste, 719, Beaumartin 949. Mes chers amis, vingt mois consécutifs. Lord la servi de ministre ceux-ci ayant du pavillon furt 1 Le Bouvet, qui portait le mesure de vos forces, à la réalisation du vœu formulé Bordeaux (6e canton) M. Delboy, radical, conseiller départeconduit dans L'Université classées des confiance. copies Ayez les répliqué entre du Comparaison composée Kitchener vous escadrille que dans l'état de désordre acétait suivi d'une a par le poète expirant Toujours plus de lumière !» sortant, est réélu sans concurrent par 3,024 voix, sur marine, n 2, 3 Paris; les bonnes voies. colonie du Cap, il lui était très difficile de ments et celles de Paris. 1 départements; la Dude tuel contre-torpilleurs Yatagan, Gulilée, des croiseur 3,170 votants et 11,985 inscrits. Au premier tour, avaient c 9, 10 départements. Après que de longs applaudissements eurent acBercée au son de la lyre grecque et de la flûte la- 4, 5 départements; 6, 7, 8 Paris; la Hallebarde forces les réduire Espingole et campagne et qu'il n'en avait en Pique, socia- randal, SaimVGermain, Fauconneau, 2« Roche-sur-Yon voix, 1,922 Delboy, Pageaud, prix, obtenu MM. r Anglais. 1" philosodes fin remarquable étude, M. Ley- tine, imprégnée de l'âme des poètes et ïueilli la de cette de haute mer Flibustieret Cyclone, pas de trop pour arrêter les Boers qui parcouraient libérale, et torpilleurs l'Union des de Quéreillac, Foix Estèbe, indépendant, 1,208, prix, e liste antique et de la phes, elle a cueilli la fleur sagesse gues a prononcé un discours dont voici le texte le Bouvet se met en marche, le d?asséna en petites bandes les districts du nord de la coBourguignon, Troyes; 2e, Galibert, Péri- 432, Dercq, guesdiste, 241. accessit, I Dès 1" que traditions de nobles les plus parmi perpétué lonie. nous salue le pavillon du ministre de la marine; le Bouvet, gueux 3e, Oger, Amiens; 4", Anziani, Foix, 5°, TourDiscours du ministre l'esprit humain. 8e, rad. Dourvel, Amiens Paget, les 7= entre On vient en effet de signaler plusieurs petits comlentement Bourg, canton) soc., Teppe, Dijon 6°, {1" remonte nois, Béziers Hérault. ] suivi de son escorte, g histoire. Cradock ainsi qu'auElle notre de Mauriac. ] Delmas,collège a vécu colonnes des bâtiments de l'armée navale, dont mandos dans les environs de Molteno 1,711 voix, élu Fabre, rép., 1,372 voix. à deux Messieurs, et BurghersIndwe, Au moyen âge, quand la pensée semble étouffée près de Jamestown, Mèze Boullech, rad., 2,264 voix, élu. dil il passe l'inspection. Le spectacle est superbe. Les les dans obtenues nominations comparatif des Etat J elle la montagne debout chape de fer, de d'applaudir la parole sous une l'orateur dont nous venons sur bâtiments occupent deux lignes quarante-deux lycées et collèges des départements q Rennes [Nord-Est) Brager de la plus Ille-et- Vilaine. Lord Kitchener télégraphie de Pretoria, 28 juillet, forte et grave a démontré que la science envahit parle raison et vérité. de longeur 1 de 4 kilomètres JanF élu voix, 2,052 féodes temps LYCÉES sort., fit grandeur Quand la tout qui Ville-Moysan, conserv., Spruyt a été tué, le 20 du couhumaine. Il signalé l'activité cons. tout le champ de ce a La revue a eu lieu en marche, le Bouvet mar- que le général boer chancelle et daux, chevalerie, voix. Eglise, 1,833 où il essayait de franchir la ligne le vier, l'alignedéverôp., caractéristique de notre au moment époque nomià 7 communes, rant, comme une chant Lyon (3 prix), 14 nominations. Lille (4 prix), 10 prix), à 12 noeuds et les deux colonnes rép., Joubert, c retiré. S'était rép. Aubrée, Vlaakfontein. Angoulême (1 Tinténiac de loppement ininterrompu de la mécaniqueet les dé- décline, elle grandit et rayonne. nominations. près nations. Nancy, 7 rment était admirable. A la Renaissance,quand un sang nouveau et une jLaval (1 prix), 6 nominations. Rouen (3 prix), Nevers, 1,203 voix, élu nouveau; de France, nat,, 1,192 voix. séparent; Lord Kitchener envoie les assertions d'un lieutecolonnes couvertes de la physique et de la chimie qui, en disdeux les l'inspection se Après (3 prix), Agen (2 prix), Nîélu; champ. 4,034, du ciplinant les forces de la nature, accroissent perpé- flammed'amour courent dans les veines du monde, 5 nominations. Valenciennes et de six soldats qui auraient vu les Boers rad., prennent nant vont simuler un combatet Indre. Châteauroux Amirault, elles 4 noe elle, déjà si vénérable, se pare de jeunesse et de mes (1 prix), Toulouse (1 prix), Orléans, Reims, au-deblessés anglais à Vlaakfontein. L'un d'eux marchent les tuellement notre puissance et notre bien-être. tuer adverses 3,011. forces navales dr., deux Patureau, I Les Aurillac, Bar-le-Duc, prix), (1 Poitiers minations. majorité ne menIl a donné ainsi la raison des réformes qui ont été grâce. Labruaire, dr., 1,089, élu nouveau; Barde, vant l'une de l'autre et déploient leur ligne de ba- parle de quatre Boers, mais la témoins Amiens, Marseille, Argenton Toulon, Alger, Cherbourg, Evreux, jette les Elle lois. dit que ce Elle coordonne et éclaire nos entreprises par nos prédécesseurs dans 1 enseigned'elles combat en une ligne unique, l'au- tionne qu'un seul Boer. Un des (2 prix), Foix (1 prix), Nantes taille l'une Chaumont rép., 1.246. t nominations. 3 et l'anglais public. fondements droit bien de notre ment public. Il a justifié les p.^jets nouveaux que Boer est un Allemand qui parle deux lignes. (1 prix), Limoges (1 prix), Dijon (1 prix), Caen (1 prix), t tre attaque retiré! s'était sur rép., (Nord) Gâché, Grenoble énergies. Isère. l'affaire. retrempent dans Elle la où est source nos force nommé Forster. Celui-ci a été tué j'ai eu l'honneur de soumettre au conseil supérieur se Mans (1 prix), Bordeaux (1 prix), Constantine(1 prix), Goutard, rad., 1,568, élu nouveau; docteur Greffier, Pour le simulacre de combat, la première offenet le le division Un autre déclare qu'il a vu un chef boer empê3t qui seront dans peu de mois, je l'espère, une Elle allie le sentiment des sociétés modernes la Aix (1 prix), Chartres (1 prix), Bourg, Sens, Troyes, et cuirassés, les comprenaittous c 720. Auch nat., Neyret, traditions 2 nominations. soc, 1,322; plus haut Beâuvais," sentiment scientifique le Belfort, Périgueux, aux iréalité. chant ses hommes de tirer sur les blessés. sive de Corse la deuxième force était composée élu voix, prix), collectiviste, 1,572 Cler(1 prix), Guéret Mistral, toujours (1 Roche-sur-Yon (Est) Grenoble qui entreront prix), la de (1 esthétiques rajeunir notre de Toulon. L'Université est obligée se race Une colonne anglaise a surpris un certain nom. sans cesse croiseurs et de la division offensive de des BeOran, Avignon, Vendôme, 621. c (1 prix), nat., mont-Ferrand demain rad., 1,526; Luear. de civilisation dans la Charpenet, si large part les siècle. bre de Boers dans les grottes situées aux environs pour une pour suivre le courant du Ce simulacre de combat a vivement intéressé Pau, le Havre, Tulle, le Puy, Tournon, GrenoRossignol, sancon, élu 1,092, rad., Vif: Berthelot, nouveau; évolutions. L'éducationne peut avoir aujourd'hui ni le même et dans l'éternel idéal. de Lydenburg. qui ont admiré l'habileté des ble,* Tourcoing, Roanne, Montpellier, Tours, Rennes, ministres, 1 Elle est le lien vivant entre le passé et l'avenir. 876. rép., rassemble objet ni les mêmes méthodesqu'au temps de Rollin, Les Boers ont évacué ces grottes, où les Anglais combat terminé, l'armée navale se Le 1 Coutucollectiviste, 1,510, élu; Seule, elle peut à la fois faire aimer ce qui fut la Cahors, 1 nomination. Morel, première (Nord) la de Fénelon et de J.-J. Rousseau. ont trouvé une grande quantité de provisions, de Vienne elle se forme en trois escadres de lignes, COLLÈGES Masséna L'heure marche si vite que nous avons peine à la vieille France et former des hommes au droit fil du le soieries et autres articles. seconde rier, ayant le Bouvet en tête, la j ligne suisuivre. Et notre outillaece scientifique, sans trêve re- temps. Saintescadres sont Plusieurs gérants de mines sont revenus à Barla troisième le Saint-Louis; ces Auxerre (1 prix), Montbéliard, 2 nominations. JURA. Nozeroy Milcent, dr., 844, élu nouveau Ber et ( prix), Soislégènouvelé, toujours en voie de transformation, est escadres (1 berton prix), àutun deux le (1 formant Blanc Girons (1 prix), pour recommencer l'exploitation, mais on vies de l'armée légère noist, rad., 785. Après ce discours, qui a été très applaudi, le mi- sons Gourdon toujours inférieur au besoin présent l'amiral craint (1 prix), Falaise (1 prix), Draguignan (1 prix), PonLamy, commandée une attaque des Boers. par Morez Peclet, radical, 1,925, élu nouveau; ]res, la première nistre a donné la parole à M. Niewenglowski, ins- toise (1 prix), Epernay, Compiègne, Verneuil, Mauriac, nat., l'amiral Voyez comme tout change 1 commandée seconde par le Bruix et la 1,734. i sur Les affaires de Chine La lutte économique par laquelle se manifestent pecteur d'académie, qui donne lecture des résultats Cosne, Saint-Pol, Cambrai, Dunkerque, Mende, Toul, le Pothuau. Caillard soc, 2,756, sur Soulageon, 1 nomination. (Sud-Est) Saint-Dié, Loire. Saint-Etienne Nous îa -vitalité et la prospérité matérielle, est devenue du concours général des départements. avons Dans cette formation l'armée navale se dirige sur En résumé 60 lycées nommés (158 nominations 37 élu nouveau Héraud, rai., 2,109. D'après un télégramme de l'agenceReuter, le proles divipubliéhier les principauxde ces résultats (premiers prix, pendant d'Hyères, nommés des îles une mêlée à laquelle prennent part tous les peuples mouillage que 20 collèges le 117 accessits et 5 mentions) Lapour le règlementde l'indemnité porte que la derRive-de-Gier. Boucher,rad., 3,701, élu nouveau civilisés. Dans ce combat de plus en plus âpre, la et deuxièmes prix) nous donnons ci-après ce pal- (22 nominations 8 prix, 13 accessits et 1 mention): de Toulon s'en sépa- jet et Corse offensives de sions serait payée en 1940. Principal et innière science met chaque jour une arme nouvelle au ser- marès complet. Puis, M. Niewenglowskiappelle Ajaccio et la seconde térêtsannuité à La comparaison entre le concours'de Paris et celui combe, dr., cons. sort., 2,708. rendant première la rent, se à un milliard de taëls. réunis monteront vice de l'homme. des départements donne, pour les compositions comLoire-Inférieure. Nantes (s° canton) Donoist, rép., à Bagau, où elle s'embusque pour attaquer le aoir, de la Seine lycées général des chinois déjà attribués au service lauréats du Les concours revenus La locomotive dévore les continents, les flottes et de Versailles, qui reçoivent leurs prix, aux ap- munes, les résultats suivantsdépartements, 39 nomina- 2,680, élu Portais, social., 2,379. navale. l'armée à pasnge, son seront consacrés à extérieurs emprunts d'autres nominations; Paris, 101 mouillage. que labourent les mers. La pensée et la voix ont des aiarrivait voix, elle sort., 1,928 où rad. moment au Pages, C'est Lantenac-Luzech au Lot. cette indemnité, chaque fois que ceux-ci auront été tions. dont les un fil léger qui plie sous le poids d'un oiseau les plaudissements de l'assistance entière. Gustave-Zédé du nous produitel'attaque s'est réélu. remboursés. A moins que la Chine ne contracte de A deux heures moins un quart, la distribution est transporteau bout du monde. Partout les métiers hier. rendu compte élu. Feyt, rad., Castelnau avons nouvellesobligations,elle sera donc libérée en 1940. chantent, les marteaux battent, les machines gron- terminée. Le ministre est reconduit à sa voiture par Nous avons voulu donner, dès hier, le palmarès du bord samedi à La question des châtiments et celle des examens Au cours du dîner qui a eu lieu Lot-et-Garonne. Agen. 2' canton Lannes, rép., dent. Et vers le ciel, à travers la fumée et la flamme M. Gréard, avec le même cérémonial qu'à l'arrivée. du concours général des lycées et collèges de la officiers généraux sont réglées depuis aujourd'hui. Les ministres acBouvet et auquel assistaient les Seine et Versailles.Pressés un peu par le temps, 1,201 voix, élu Mazar, rad. soc., 907 voix. des usines monte, comme la clameur d'une marée Les spectateurs l'ont salué respectueusement. d'état-major, après ceptent les déclarations chinoises sur ce qu'ils ont empêcher qu'un certain nombre formidable,l'hymne universel du travail. Marmande Solleville, rad. soc., cons. sort., 2,462; de l'armée navale et leurs chefs n'avons petite pu nous éloigné, fut ministre le Dès mala de une ministre se du que fait et feront c'est, dans leur opinion, la meilleure les toasts de l'amiral Gervais et <t Qui ne sentirait la grandeur d'un pareil spectacle? d'erreurs typographiques ne se glissassent dans Tournayrague, 2,475, élu. d'honvestibule grand le l'amiral éclata dans nifestation à annoncé conseil des solutions possibles, bien que plusieurs des foncmarine, le président du a Mais qui ne mesurerait du même coup les devoirs notre tableau complet. 2,209 rad.-soc, Sarrus, dignité Pougues-les-Eaux la l'amde l'élevait qui sortaient à tionnaires soi-disantdégradés aient été tout simplejeunes Nièvre. parmi les gouvernement Gervais que le gens neur, impose? Voici la liste de ces errata que cette évolution nous sort., Lespinasse, conserde cons. élu d'honneur. voix, Vive Légion ment tranférés à d'autres postes. Il est aussi à sounouveau; de grand-croix de la Pour vaincre, il ne suffit plus d'être robuste et phithéâtre. Les uns ont crié avec persistance: « (lettres). premièremoderne philosophie et de Classe soir, voix. avant-hier 1,871 demie, vateur, que haiter que les examens soient suspendus pour cinq C'est à neuf heures et Faguet! » d'autres « Vive Loubet! » et « Vive la Dissertation française 2e ace., V., Lécureux, L.-le-G.; 5« courageux il faut savoir. Ajaccio. La appareillé navi1,559, l'armée navale a pour ans dansles provinces où des troubles antiétrangers Chdtillon Comte d'Aunay, sénateur, rad.-soc, La transformation qui s'est opérée dans le do- République! » ace., V., Monjot, L.-le-G; 6' ace, V., Clermont, H.-IV; la Pendant masqués. les feux ont effectuée gation s'est eu lieu, et que les candidats de ces provinces ne maine politiqueet social n'est pas moins profonde. réélu; docteur Perrin, rallié, 1,346 voix, mention, V., Guionin, St. communicationà de puissent exercices lieu des SiV., pas participer aux épreuves finales à Pékin route ont eu Histoire 1" acc., N., Pauphilet, C.; 5« ace, La Révolutionn'a pas donné immédiatementtous Concours général des lycées et collèges républicain Gossart, M. (Nord-Est) Lille fil. période. télégraphie Nord. pendant cette la H.-IV. distance sans Clermont, grande par ont dormi mon, H.-IV 6« ace., V., 2.250 à M. ses fruits. Bien des idées jetées au ventplus contre voix, des lauréats 2,917 Liste est élu des L.-le-0. progressiste, départements. par personnel du ministère qui va remplacerle Gauchery, Le N., naturelle: 8* Histoire acc., fécondans Je sillon. Quelques-unesparmi les conseiller sortant. Lille, collectiviste de maire Tsong-li-Yamen a été nommé aujourd'hui. On en A AJACCIO MATHÉMATIQUES SPÉCIALES Classe de philosophie. Physique 5* ace, N., Bour- Delory, des lèvent seulement de nos jours. réparties s'étaient ainsi voix les est généralementsatisfait. Le prince Ching a mis à Au premier tour, (De notre correspondant particulier) La démocratienée d'hier prend conscience d'elleMathématiques. 1er prix (prix d'honneur), Gabez, nisien, St. radical, 456. M. Pau Pau, 2,061; Tchou Delory, 2,353; Gossart, sa tête deux ministres, Ouang Ouen Chao etconseil, même et s'organise. Plus d'aristocraties. Elle a mis Lille; 2- prix, Dugé de Bernonville,Poitiers; 1« accesClasse de première moderne (Sciences). Mathéma- avait retiré sa candidature en disant « N'oubliez pas 28 juillet. Ajaccio, grand membres du deux Hung Tchi, tous le pouvoir aux mains du plus grand nombre; elle sit, Schirmer, Nancy; 2°, Troller, Bar-le-Duc: 3", Cus- tiques 1er prix, Biquard, Chap.; 3* ace, Métrot; 6* le parti c'est toujours postes et leurs c'est rejoint l'adversaire, avaient encore Toutes les troupes Pascal, Marseille; Nîmes; 5=, que avec Hsi Hou Peng, ancien secrétaire de légation à Viallet, 4», taud, Alger; Ch. Poircuitte, entend gouverner seule sa liberté. ace, clérical-nationaliste. des Washington, et Lien Fang comme assistants. manœuvres. dans la nuit de samedi en vue Zaepffel, Orléans. » Physique et chimie Ie prix Biquard, Chap.; 6«, acc., Pourtant, il lui faut une élite capable de mainte- 6e,Comparaison républicain heures Lorthiois, trois progresdéparteclassées M. des {Sud-Ouest) dimanche les copies Lille Les commissaires chinois ont reçu des instrucPoircuitte, Ch. L'escadre fut aperçue vers nir les traditions, de défendre les grands intérêts ments et celles deentre Ligue de réde la fit excessive de lilloise elle Paris. 2 Paris; 3 départements; section 1, la vice-président de Sanguinaires; sa tions des du matin, au large pour s'opposerà une fortification les aspira- 4, Paris; 5, 6 départements; 7 Paris; 8 départements; Classe de rhétorique. Composition latine 2e prix, siste, moraux, de traduire les hautes pensées, à 2,335 l'enL'édit contre impériale. voix, toute 2,718 cité élu occupant la est commande française, ligne légation qui la Patrie par midi la apparition à Houlès, L.-le-G.. en une tions permanentes et lointaines de la patrie. 9, 10 Paris. golfe le de Lille, maire du garnisons l'intérieur les collectiviste plutôt Farigoule, adjoint augmente N.; dirige qu'on 2«, Ghesquière, au Denis, L.; Elle golfe. Histoire 3« ace, V. ace, M. vers trée du propose se colonnes. Cette sorte de grand conseil national, qui n'est pas la MATHÉMATIQUES ÉLÉMENTAIRES s'étaient Provotelle. croiseurs voix les Trois mention, V.; premier tour, long de fer. Durand, chemin sortant. Au du N. C.; 3« conseiller deux et se range sur ace, une classe dirigeante, car il est ouvert à tous et se Mathématiques 1er prix, N. de Larminat, J.-de-S.; 2° réparties: M. Lorthiois, 2,237; Ghesquière,2,273; De- précèdentet donnent la chasse aux torpilleurs qui Mathématiques. 1er prix, Bunneau, Bordeaux 2» Le Times, dans un article publié aujourd'hui, se renouvelle sans cesse, lui est indispensable sous Level, H.-IV. Goursat, Angoulême prix, 2" N. les Chaumont; 1er accessit, Petit, plaint que les négociations n'aient pas été à Pékin baële, radical, 343. M. Debaële s'était désisté dans sont dissimulés dans toutes les criques. peine de déchéance et de ruine. l'extréChâlons, Troyes 3" Thibier, Nevers 4e Darmois, collatin prix, 2» entendre à menées d'une façon qui fasse honneur à la diplomaClasse de seconde classique. Thème mêmes conditions que M. Pau. Une violente canonnade se fait J'entends ce qu'on va répondre « Le peuple est lège de Toul; 5°Châtelet,collège de SaintrPol;6« Scotto, Walch, Lancrediri7» C.; est sort., Demarne, acc., Ch.; 3» ace., tie anglaise: Lille (Est): M. Tribourdaux, rép. rad., cons. mité de la Castagna; deux autres croiseurs se une source inépuisable de bon sens. Soyez sans Alger; 7- Le Bigot, Cherbourg; 8« Bottin, collège de non, St. cuirassés collectiles M.Verecque, tandis à 2,555 contre Sanguinaires, voix 3,210 les que gent réélu par sur Cambrai. crainte. Il réglera lui-même sa destinée. » Si le gouvernement anglais,, dit-il, avait insisté pouf, et ver- viste. Au l*r tour avaient obtenu: MM. Tribourdaux mettent le cap sur la ville. Classe de troisième classique. Thème latinCourtaiMentions. Houet, Angoulême Bienvenu, Nevers Mortelle illusion Le peuple, s'il n'est éclairé et les négociations fussent conduites par l'interméL.-le-G.; 2# ace, dessine nettement; l'escadre se divise que L'attaque collège d'Epernay; Lefranc, Amiens; Espinadel, sion latine. 1" acc., Magnin, 2,217, Verecque 2,305, Leclercq, ouvrier électricien,rép. se averti par des esprits désintéressés, regardant de Boizel, des vice-rois, les meilleurs et les plus éclairés, diaire l'un, fort de quatorze unités se gne, L.-le-G.; 8° acc., Girard, L.-le-G.6e 950. Entre les deux tours de scrutin eut progressiste, deux groupes, en Ch. haut et de loin, est aussi une puissance formidable Montpellier. de l'être par un ennemi reconnu de l'AngleAvezou, lieu et version acc., Thème grec grecque laquelle il au départeclassées des copies les Triet Comparaisonentre Leclercq Porticcio, MM. entre de batterie la de lettres -dirige avec échange lieu sur un d'agitation et de trouble. Allemand i' acc., Plessis, St.; 8= ace, Boris, J.terre, celle-ci aurait pu guider les événements vers un ments et celles de Paris. 1, 2, 3 départements 4 Pabourdaux. Celui-ci demanda à être « l'élu de tous les engage une -violente canonnade.Un moment après Le progrès et l'ordre ne peuvent résulter désor- ris 5, 6, 7, 8, 9,10 départements. de-S. résultat meilleur. de Les coups Anglais 1" prix, Soltau, Car.; 2e «prix, de Liede^ républicains anticollectivistes ». M. Leclercq alors se la chapelle des Grecs ouvre le feu. second mais que du sentiment que les masses auront de Il n'y a pas à être très fler d'une politique aboutisgroupe désista en sa farreur pour aofaover but la nom da M- -canonae^ succèdent trôfr rapides. Le J–do-S.Kovalsky, PHILOSOPHIE 7« aoo.dO' -kerke-Boaufort; bien du mal du leurs devoirs, et leurs droits et de en mettant un continde la chapelle des Grecs. Dès sant au résultat que l'on connaitanglaises lieutenant de M. Delory ». batterie la du marche déroute la franTribourdaux Pouydebat, Auch; Composition 2« prix, sur Cabaret, le Mans; moderne. 1" prix, troisième et indiennes de capables. Classe de troupes dont elles sont gent considérable M. Dupied, collectiviste, conseiller lors l'action est complètementengagée. {Sud-Est) 2», Husson, Nancy 3% Icart, Alger; 6e acc., Stroh, S.-L.; 7° ace Lille Scotto, R.; accessit, Gaffet, 1«» 4« soucieux de çaise d'un Etat maréchal étranger. devoir acc., premier d'un le commandement Donc, son Le premier groupe bombarde la batterie de Por- sous le 4°, Gérardin, Beauvais; 5», Frontard, le sortant, est réélu par 2,411 voix contre 2,306 à M. BracRoussel, Ho. lendemain,c'est l'éducation. Le but suprême de l'en- Bar-le-Duc; GianChap.; Se Amat, premier 1« acc., acc., ticcio et la ville, puis reprend le large. Une longue Mathématiques Le Times conclut que le gouvernement anglais a kers d'Hugo, républicain progressiste. Au seignement est de développer les qualités morales Havre. les copies classées des départe- nesini, Chap. deuxième le Comparaisonentre les côtes surveille Dupied 2,060, souvent manqué d'énergie, de fermeté, de promptiligne de croiseurs tour les voix s'étaient réparties MM. et intellectuellesqui font les esprits justes, les con- ments et celles de Paris. 1 départements 2 Paris; 3 Allemand 1" acc., Willaime, J.-de-S.; 6= acc., Hose- Brackers d'Hugo 1,755, Clément, radical, 770; M. Clé- groupe passe devant la batterie de la Chapelle des tude à saisir 1 occasion et, en cas de besoin, à oblisciences droites et les volontés fortes. départements 4,Paris 6 départements 7, 8 Paris ;,9 mann. J.-de-S.; 8° aco., Houry, Chap. candidature dans les mêmes con- Grecs et va attaquer la batterie d'Aspretto les tor- ger l'occasion à se laisser saisir. départements; 10 Paris. Par quels moyens atteindre ce résultat? Anglais 2e acc., Bruey, Chap.; 7° acc., Giannesini, ment avait retiré sa et Debaële. pilleurs de haute mer donnent la chasse aux torpilditions que MM. Pau Pour nous, l'indépendance de l'individu est la ga- Enseignement secondaire classique et enseignement Chap.; 8" ace, Beaucamp, B. Le nouveau tarif douanier allemand remplacer M. leurs de la défense mobile et protègent une compas'agissait de Il Tourcoing (Nord-Est) ChamN., 2« Tantie nécessaire de l'éducation sociale. Dessin supérieures. acc., la battesecondaire moderne Classes Masure-Pix, qui ne se reportait pas. M. Loridan, répu- gnie de débarquement qui va s'emparer de les La publication du projet du tarif douanier alleNous mettons en valeur les facultés natives de L.-le-G. bon, pris à maest PREMIÈRE-LETTRES 2,659 à fort par voix contre M. Ce revers 2,722 rie d'Aspretto. élu blicain radical, est par CLASSE DE PHILOSOPHIEET DE mand est commentée par toute la presse russe dans l'enfant par un appel incessant aux sentiments géDelessalle, l'escadre. 818 à M. progressiste, rins de républicain et Monnier, le sens le plus défavorable. Dissertation française. Premier prix (prix d'honnéreux et nobles. Nous nous appliquons à dévelopMM. Monavaient obtenu tour premier 2° prix, N. Van Pontoise; de collectiviste. Au collège neur), Alline, N. Le Nouveau Temps prévoit pour l'empereur Guilvoulons des personnalité. Nous cœurs dange, Saint-Etienne; 1" ace, V. Lavelle! Ie' ace, 1" per toute sa 1,374. Delessalle 2,253, Loridan ÉLECTIONS DEPARTEMENTALES nier 2,598, laume de nombreux soucis, aussi bien pour l'aplaenthousiastes, des caractères hardis. Trop de mo- lettres, Socolovert, Bordeaux; 2», N. Saunier, collège 3,096 républicain, est élu Godin, (Ouest) M. par Douai AFFA!RES MILITAIRES nissement des discordes intérieures devant résulter destie et d'humilité nous inquiètent. 3% N. Leca, Constantine, 5« N. PouMontbéliard de 1" collectiviste. Au Goniaux, 2,850 à M. voix contre de ce projet, que pour le maintien des bons rapports Nous aimons les yeux qui regardent droit dans chet, Tours; 5', N. Jeangirard, Besançon; 6", N. Ro28 JUILLET DU 2,171; 2,434; Goniaux, Godin, MM. obtenu avaient politiques avec les Etats contre lesquels l'Allematour, les yeux. Nous pouvons former des esprits trop li- chett, Avignon. ARMÉE douanière. rad.-soc, 1,134. Pillault, Comparaison entre les copies classées des départebres, nous sommes incapables de façonner des gne se prépare à entrer en guerre 107». conseilpublique d'infanterie, rad., l'opinion Weil-Mallez, rép. si au M. du 138e passe dé(Est) estiment Paris; 6 colonelAudry, 4, 5, 6 Valenciennes Novosti 3, Le Les que, ments et celles de Paris. 1, 2, âmes pour la servitude. Les scrutins de ballottage qui ont eu lieu hier ler sortant, est réélu M. à les 2,610 voix contre projets 2,611 tempérer 10 Paris. réussit 8, 9, à partements 7, allemande gouétranger, par pas passe ne Pour enseigner les vertus humaines, nous penles élections aux conseils généraux étaient au Le lieutenant-colonelCussac, du 1" pour d'Autun; collège Chatanoy, avaient prix N. 1" tour prêt toutes Histoire. progressiste. Ie' Au terrain républicain le Lefebvre, sorvernementaux, pour sera nombre de 96, répartis sur 44 départements. au 2e étranger. sons qu'il n'est pas indispensable d'invoquer des de collège Saunier, accessit, N. Aix; 1" Granet, 2e N. sérieux Melin, de Weil-Mallez, 1,641; malentendus, et 2,244; Lefebvre, de conflits et MM. obtenu de tes dogmes qui ne sont pas les mêmes pour tous les Montbéliard; 2* N. Paris, Lyon; 3' N. Dehesdin,colLe ballottage qui devait avoir lieu dans le canton dangers menaceront l'Allemagneet la Russie. citoyens et entre lesquels nous n'avons pas à choi- lège de Compiègne; 4° N. Legros, Laval; 5« N. Busson, de Craon (Mayenne), où le duc de Broglie, député collectiviste,1,397.M. Melin s'était désisté en faveur de HUHBERT I" Weil-Mallez. OU ROI MORT La Gazette de la Bourse déclare que personne en M. LA L'AHHIVERSAIREDE sir. Nous nous appuyons sur la démonstration ra- Lyon; 6e N. Bertoin, Lyon. conservateur, était candidat, a été ajourné. l'AllemaRussie ne désire la guerre douanière avec le tionnelle qui fonde les vertus à la fois sur leur néLes ballottages ont donné les résultats suivants Puy-de-Dôme. Clermont-Ferrand (Est) Docteur secondaire classique Enseignement monde inévitable, gne, mais que, si elle devient doit s'y préparer cessité sociale et sur leur valeur propre. élu. voix, Pommerol, radical, 2,021 particulier) 85 Félix correspondant Républicains (De notre CLASSE DE PHILOSOPHIE commercial et industriel russe Mais nous ne substituons pas l'intolérance de la 11 Conservateurs N. Carel, prix, 1" naturelle. rad.-soc, histoire (Nord) Bajac, et h. 20. Physique juillet, 11 Taries énergiquement. (Hautes). 29 Pyrénées Rome, raison à l'intolérance de la foi et nous protégeons Guéret; 2« prix, N. Monlezun, Agen; ltr accessit, N rép., 1,922. Boué, l'anniréélu deuil 2,057 de nationale qui, La démonstration pour contre toute atteinte la flamme intérieure Alsace-Lorraine sem- Aduet, Reims 2e, N. Saury, Orléans 3", N. Bernot,Or96 prend Humbert roi du tragique la mort de blable à la lampe d'argile du temple, brûle en cha- léans versaire l'Institut, 4°, N. Chauvin, Angoulême;5«, N.Lespès, Agen; de Rhin (Haut-). Giromagny: Ph. Berger, Les républicains gagnent 17 sièges et en per- rép. notre conscience. On écrit de Metz au Journal d'Alsace 6e, N. Daufresne, Evreux. cun de nous et illuminenécessité un caractère imposant qui dépassemême les prévi1,982 voix, élu; Keller, dr., 1,526. sortant, relident 7. de l'idéal, cette promoteurs. proclamonsla N. Lyon. Mention Cunin, sions des Nous Les manoeuvres d'automne du 16» corps d'armée Parmi les candidats en ballottage figurent deux gion héroïque de l'âme qui sollicite nos plus nobles A Milan et dans différentes villes du royaume ont commencerontle Rhône. Lyon (3° canton). M. Coste-Labaume,rad. secondaire moderne Enseignement 24 août et finiront le 26 septembre. républicains MM. Delobeau (Finistère) cons. s., est réélu par 4,203 voix, contre 2,809 à M. Dou- été célébrés dès hier des services religieux et ont eu sénateurs aspirations, nous élève au-dessus de l'action de Les manœuvres par division auront lieu du 17 au 21 CLASSE DE PREMIÈRE-LETTRES (Nièvre), qui tous deux sont réélus, et tenville, nat. Au 1er tour, avaient obtenu: MM. Coste- lieu des commémorations civiles. d'Aunay et chaque jour, nous réconforte aux heures de crise et septembre dans les deux arrondissements de ThionHistoire naturelle. 1er prix, Ramon, Agen; 2« Cher- quatre députés également républicains, MM. Allom- Labaume 3,185, Doutenville 2,648, Imbert, soc., 502, PéMonza en présence du duc .des ville Aujourd'hui à constitue pour les cœurs haut placés la raison même et les manœuvres par corps d'armée du 24 au 26 Lille; ira Berthon, bert (Ain), Weil-Mallez (Nord), Fleury-Ravarin de solennité la beaucoup rey, Chaumont; l«r accessit, Ancest, posée est Abruzzes de vivre. 288. avec rouin, soc., 5« PérilAurillac septembre dans la Lorraine septentrionale. Les trouDenis, Aurillac 3° Lagarde, Aix; 4= la fa(Rhône) et Lasserre (Tarn-et-Garonne). Fils de la Révolution, nous aimonspassionnément laud, M. Marietton, adjoint socialiste au première pierre de la chapelle expiatoire que (5° canton). Lyon Angoulême. rentreront le 26 dans leurs garnisons, les à pied pes MM. Allombertet Weil-Mallez sont élus. mille royale fait ériger à l'endroit qui fut le théâtre troupes la justice et la liberté. Nous ne haïssons que le fa2,673 voix, contre 2,002 à élu est de Lyon, Comparaisonentre les copies classées des départemaire par jours plus tard. quelques cheval à MM. Lasserre et Fleury-Ravarin sont battus. natisme et l'ignorance. du régicide. 1er tour, Au rép., dép. Fleury-Ravarin, ments et celles de Paris. 1, 2, 3, 4, 5, «, 7, 8, 9, 10 Pacons. s. M. M. le général Bertrand, nationaliste, est élu à avaient obtenu MM. Fleury-Ravarin 1,710, Marietton Nous allons droit devant nous, sans nous attarder ris. Le chiffre des députations arrivées à Rome est Allemagne « l'anniverde lors considérable Nîmes. géplus superflus, convaincusqu'aucune fois regrets trois des que PREMIÈRE-SCIENCES 97. Novel, 815, rad., en CLASSE DE 1,585, Bossy, soc., M. Schlegel, membre du conseil d'administration MM. Delory et Ghesquière,socialistes, sont battus saire de la mort du roi Victor-EmmanuelII. Les nération ne refait l'œuvre de sa devancière. Mathématiques. Prix unique, Feuilley, collège (7e canton). Il s'agissait de remplacer M. BoufLyon le caractère du passé. voulu accentuer grandeur à Lille. de la Société pour le séchage des drèches, a été armonarNous ne méconnaissonspas la d'Auxerre; Accessit, Picq, Sens. radical, qui ne se représentait pas. M. populationsont sénateur, fier, Montluçon. départeest battu à classées des socialiste, copies démonstration. hier. les rêté appartient. Ce sont entre Dormoy, il Comparaison M. la Ce passé fut glorieux et nous radical au maire de Lyon, est élu par chique de adjoint Robin, départements 3 le le 2 Paris; à profit 1, battu dans mis de Paris. celles est ont et conservateur, républicains écrit. ments Keller, l'ont patriciens qui Pierre les M. côté, De leur nos ancêtres plébéiens ou 4,973 voix contre 3,080 à M. Buffaud, rép. progressiste. S'il faut en croire une dépêche de Berlin au Haut-Rhin par M. Berger, de l'Institut, républicain. Au accordé par les compagnies de chemins de rabais Nous n'en répudions aucune page. Mais il ne vit 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10 Paris. Buffaud, 2,327 Robin, MM. avaientobtenu: tour 1er Daily Express l'état de l'impératrice Frédéric où ils tiendront un conplus. Ombre errante d'un monde détruit, il peut PHYSIQUE ET CHIMIE 1,220; Darme, collectiviste, fer pour se réunir à Rome, rad. Ponson, 2,887; soc., s'aggrave et la maladie a envahi la partie infégrès aujourd'hui et demain. Plusieurs anarchistes rieure nous parler encore, il ne saurait nous montrer les 1" prix, Allais, Caen 2« prix, Lequerler, Nantes 1" département résultats les Voici 842. par gauche du aussi dans la capitale ont été arrêtés. Touteroutes de l'avenir. accessit, Graff, Evreux: 2«, Bonnaud, Marseille 3", Cavenus contre M. est élu rad. Fournier, M. soc., Limonest. matin même, le bruit de la mort de l'impéraCe malgré Notre foi est dans le présent. démartory, Marseille; 4», Coutier, Reims; 5«, Pape, fois, rien ne fait craindre pour l'ordre public, Ain. Bourg Girard, rad. 2,355, élu; Loiseau, rép. de Veyssière, rép., cons. sort. Frédéric s'était répandu. Périgueux. trice 7Laponge, Descartes a dit combien est maîtresse d'erreur Lyon 6°, Gagnard, Lyon copies l'énorme affluence. cons. sort. 2,308. départeclassées des les Comparaison rad., 1,275, quelque avec apl'autorité livresque et combien maîtresse de vérité On se demande seulement, non sans Oyonnax Allombert, cons. sort., député, Saône-et-Loire. Saint-Lêger-sous-Beuvray MonAutriche-Hongrie ments et celles de Paris. 1, 2, 3, 4 Paris 5. 6 dépar- élu Druard,rép., 1,183. entensont 910. incident, comment rép., d'un la lecture dans « le grand livre du monde ». Bussières, préhension élu; se voix, 1,051 charmont, rép., 1 7 Paris; 8, 9 départements; 10 Paris. tements; civiles avec les autorités eccléautorités ministres Cela signifie qu'il faut regarder moins dansla page les conseil des dues du président Szell, de M. Chemel, rép., ré944 sort., {Es(j M. Montluçon se Rausiliat, rép. ne ALLIER. Vibraye v., Sarthe. Enseignementsecondaire classique écrite et plus autour-de soi, qu'il faut, pour apprensiastiques à propos des drapeaux des associations hongrois, a retiré à tous les théâtres allemands en 2,890 voix, élu nouveau; Aubel, rép., représentait 99. Vibraye, dr., de comte pas. fflu; RHÉTORIQUE dre à bien vivre, étudier le milieu et le fait. qui défileront en grand cortège, cet après-midi, de- Hongriela subvention d'Etat. CLASSE DE 2,190. coll., Dormoy, dr., 1,028, Boisselet, Nontbazon (HAUTE-). Saône République la d'honneur), Or, la démocratie est le milieu et vant le tombeaudu roi Humbert, au Panthéon. PluCompositionfrançaise. 1" prix (prix Il donne comme raison que la langue allemande Saint-Pourçain Verne, rad., 1,768, élu Bagnolet, élu rad., 832. Gentilhomme, entrer dans l'église doit être considérée, V., Lille. Dufumier, prétendaient prix, nouveau sociétés est le fait. N., Ducros, Limoges; 2° sieurs en Hongrie, comme une langue 1,408. bénites. 1" accessit, V., Besch, Nancy 2«, prix, N., Laurent, rép., bannjères L'Etat doit enseigner la démocratie et la Répurad.-soc, des Lanery, Lizy-sur-Ourcq non Seine-et-Marne. étrangère. Vacher, avec Monimarault Bouchaud, soc.. 2,361, élu; anc. Lyon; 3«, accessit, V., Chalmel, Laval; 4«, V. Rébeillé, blique. Ce matin, à huit heures, la cour a assisté à une Plusieurs théâtres seront obligés de fermer leurs 1,168 voix, élu nouveau Mouchet, t, nat., 1,112 voix. 442. sortant, député, rép., Martin, Lille; 6°, V., Toulouse; 5°, V., Cazes, cons. Toulouse; à dix heures, à Panthéon, et, Il ne s'agit pas d'introduire dans la classe les 1er N., Plombas, Nancy. un basse au Seine-et-Oise. Luzarches Gilbert-Boucher,rép. messe Charges Champsaur, dr.,473, élu; service qui a portes. Sudario, du l'église ALPES (Hautes-). bruits tumultueux du dehors, encore moinsd'enrôsolennel à service les copies classées des départe- Vollaire, Comparaison entre On télégraphie de Budapest à Paris-Nouvelles f rad., 430., en rempI. du comte de Pranières, rad., 1,260, élu; Arnaud, rad., 1,018. ler les professeurs et les élèves parmi les soutiens ments et celtes de Paris. 1, 2 Paris 3, 4 départelieu simultanément avec celui du Panthéon, céeu Enot, rép., élu 1,012, rad., Dubourdonne, Eoudan l'Etat. de tel ou tel gouvernement, de telle ou telle faction. ments 5, 6 Paris; 7 départements 8 Paris; 9 départe- dr., qui ne se représentait pas. frais de lébré aux Une vive sensation est causée à Budapest par la disMais les grandes vérités politiqueset sociales, éter- ments 10 Paris. Châtelet, rail., 687, 925. Farrié du Belpech: du 29 juillet, 9 h. 50. Rome, Aude. parition du comte Jules de Festetics, chef d'une des 1" prix, V., Flandin, Lyon Compositionlatine. Somme. Saint-Valéry Bellin, dr., 1,979, élu; Launelles comme la raison et invariables comme la jusfrançaise, 551. République Marty, de la élu président Loubet, nouveau; M. plus grandes familles aristocratiques de Hongrie, posLyon; 1er accessit, V., Letacontice, les droits imprescriptibles de la conscience, 2« prix, V., Dumas, rép., 1,880. rent, du s., 1,710, réélu. tombe rép., la Douarche, belle c. Coursan déposer fait sur 3e, V., Besch, couronne une Rennes; 2°, V., Cazes, Toulouse; a sesseur de domaines immenses. tout ce qui constitue la charte fondamentale de noux, Barrère, chargé M. outre, 2° prix, N., Alzonne Guittard, rép. lib., 1,297, élu nouveau. Il élu Humbert Dijon; 2,335, Ior. N., Desserteaux, rad.-soc, Vieu, roi Nancy 1« prix. nouveau, a, en Le comte a disparu, après avoir enlevé son enfant, Tarn. Castres l'Etat républicain, doit être hautement proclamé et Alexandre, collège de Falaise. aujourreprésenter de le France, ambassadeur de sortant. Boisseron,dr., qui était confié à la garde de sa femme, dont il est dicons. Bouches-du-Rhône. Marseille (/<* canton) Estier, de enseigné. L'enseigner,ce n'est pas assez. Le maître demande Comparaisonentre les copies classées des départecommémorativeet cérémonie dr., élu; Trigan, 1,357, la rép., d'hui Berenguier, à Rabastens vorcé. sortant est réélu par 1,709 voixc doit y rallier de cœur la jeunesse qui l'entoure. ments et celles de Paris. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 Paris; radical, conseiller Victor-EmmanuelIII et à la roi audience der 31 voix. au Le comte est parti d'Europe, croit-on, en emportant 882. une Massabo, Au et rép. 1,119, Ripert, i M. l'oucontre soc., la Nous n'ouvrons pas l'école sur rue, nous 10 départements. présenter ses con- une partie des capitaux du Syndicat des émaux, dont Gaillac Rey, rép., 2,079, élu nouvau; Robert, rad.- reine-mèreMarguerite pour leur 1" prix, N. Collette, Chartres; ler tour avaient obtenu Estier 1,386, Ripert 859, MasVersion latine. vrons sur la vie. doléances. soc, 1,513. il était le directeur. Que nul ne nous demande sur ce point ni la ré- 2e prix. V. Cornvel, Lille; 1M accessit, V. Besch, Nancy; sabo 792. Lyon. V. Dumas, 3«, Poitiers; La police hongroise le recherche activement et a enV. Picard, Marseille (4' canton): Meysonnave,socialiste, préposé5 Tarn-et-Garonne. Uontauban {Ouest) Veyriac, après-midi, l'ambassadeur voyé hier roi serve ni le silence. Ici, notre neutralité serait notre 2e,2« prix, N. Herzog, Rouen; 1er accessit, N. Poupet, Le reçu, a ses meilleurs limiers aux Etats-Unis, où l'on croit 1,311 voix contre 1.262 àï rad., 2,395, élu. élu est douanes, des exprilui abdication. par de chargé Wedel, de comte d'Allemagne, Feuillet, Le Puy; 2e, N. Poitiers; V. Girard, 6e, M. Isoard, socialiste, 552 à M. Quilici, nationaliste, et Former la jeunesseen l'animant de l'esprit mo- Nevers; Saint-Nicolas Plantade, rad., 1,294, élu nouveau; Las- mer les condoléances de l'empereur Guillaume, que le comte s'est réfugié. 3e, N. Despois, Nevers; 4e, N. Lefèvre, Lille. derne et du souffle républicain,c'est faire de la poAucune comparaison entre Paris et les départements 421 à M. Dupuy, nationaliste. serre, député, progressiste nationaliste, 1,212. M. Las- « dont toutes les pensées, a dit l'ambassadeur, seAngleterre Marseille (5° canton) M. Schurrer, socialiste, est élu1 serre avait déclaré qu'il laissait son nom à ses amis, ront dirigées, demain surtout, avec une cordiale litique, c'est préparer la meilleure politique de de- n'a été faite, les sujets de composition étant différents. Version grecque. 1er prix, N., Lesur, Valenciennes; par 3,346 voix. mais qu'il ne ferait pas de campagne. Le T. R. Brooke Foss Westcott, qui était évoqua sympathié, vers le roi d'Italie». main. Rouen. Herzog, 2e prix, N., élu républicain, 11 L'activité de nos maîtres trouvera là sa pleine saMarseille (6e canton) M. Lamoureux, Lavit: Gibily, rad. soc" 859, élu nouveau; Bravat, rad. La reine d'Italie a reçu également la visite de M. de Durham depuis 1890, vient de mourir. Il étaitné 1« accessit, N., Latzarus, Nîmes; 2e, N., Leblond, par 2,720 voix, contre 1,413 à M. Ceraty, socialiste. tisfaction. 819. de Wedel. en 3e, N., Mauraa, Toulon; 4°, N., Longis, Bar-ler soc., Marseille (7o canton) M. Dechavanne, soc., élu par d'Allemagne Pas de tous nos maîtres pourtant, puisqu'il en esti Toulon; l'ambassadeur ues soir, du Il laisse de nombreux ouvrages théologiques, heures cinq A Poupet, NeAurillac; 6°, N., Chatonier, 5e, N., élu JulDuc; rad., 769, Richaud, Rians nouveau; Var. leur également l'EvanBélugon, de l'harmonie ardeur et¡ vers; 7«, N., Israël, Lyon. soroi Humde 1,670 voix, contre 1,620 à M. du tombeau Eléments le lesquels parmi Panthéon, un certain nombre qui, cédant à sur a déposé, au lien, rad. soc., 698. croyant servir utilement le pays, se précipitentdansi Le prix offert, pour le concours général des départe- cialiste. Ier, une couronne au nom de l'empereur Guil- gile; Caractéristiques des miracles de l'Evangile; Hisbert Marseille (S' canton) M. Gay, cons., élu par 1,6322 la politique de lutte et d'action. Ceux-là perdent dei ments, par l'Associationpour Tencçuragementaux étuVaucluse. Baumes Chave, rad. soc, 774, élu. em- toire de la Bible anglaise; la Victoire de la Croix,; la laume, avec cette inscri p tion « Guillaume, attribué, conformément est France, obtenu, élu partiou Avaient 1,473, inoubliable des Maurel, rad.-soc, service douteux rendre à M. à à un au11 voix, contre 1,575 nouveau, pereur d'Allemagne, à son fidèle et grecques en Bédarrides Moreau. soc. Nouveau Testamentdans le texte grec original. vue, pour un Henri à l'élève Lesur, intentions l'association, Milhau, rép. de 662, !> rad., sortant. pouvaientfaire. aux 730, le bien certain qu'ils Maurel 841, Gay modéré, MM. 1er tour, à une cause, cons. contre Iiotier, rép. ami ». Belgique Educateurs de peu de foi, n'auraient-ils pas com- qui a obtenu le 1« prix de version grecque en rhétori- Roche, rép., 517, Tassy, soc., 391. 2,299 élu Servant, rép., M. de Wedel assistera, au Panthéon, à la messe (Nord) Vienne. Poitiers que. élu rép. rad., Fach, l'empe(10* canton) par r de pris la beauté et la grandeur de leur rôle ? Marseille M. spécial funèbre, également par mandat Comparaisonentre les copies classées des départeGrassin, nat., 902. La gendarmerievient d'arrêter le secrétaire de la Du haut de sa chaire magistrale, d'où la voix qui1i ments et celles de Paris. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 Paris, 1,880 voix, contre 1,474 à M. Bédarrides, soc. Guillaume. Rome, 29 juillet, 11 1,246, élu rad., Ardillaux, nouveau Saint-Georges reur Société de secours mutuels d'une commune des enh. 50. tombe est si clairement entendue, le maître ensei- 10 départements. Roqûevaire M. Dauphin, rad., est élu. Au 1" tour, Fruchard. droite, sortant, 134 (M. Fruchard avait cons. Huy. Il s'agit d'un détournementde 5,100 virons Histoire et géographie. 1" prix, N., Hardy, collège avaient obtenu MM. Tressaud, cons. s., soc., 908, Fer- été porté par erreur comme réélu). heures de la matinée la place francs de préjudice gne les principes fondamentaux de la société et lest premières les Dès de cette société. Cette arrestade Soissons; 2B prix, N., Lascroux, Laval; 1er accessit, rières, soc., 671, Bouisson,rép., 458. vertus qui en sont comme l'émanation et le fruit. encombréed'une foule impatiente tion au dans la région était Panthéon du Bourland, Robert, Reims; 2*,N. rad. Lille; accessit, N., une très vive émotion. Laurière V., Martin, l«r (Haute-). soc., de voir les souverains ainsi que les princes et princause Il remonte le grand fleuve de l'histoire. Il nomme3 Herzog, Rouen; 3», N., Poyer, Reims; 4*, N., Bureau, Calvados. Caen (Ouest) Année, nat., 1,056, élu;l» VIENNE 1,034, élu nouveau; Gérardin, conservât, cons. sort, 743. HumAthènes, Rome et Carthage. 11 communiqueautour collège de Cosne; 5", N., Filliat, Grenoble; 6°, N., Larvenant assister au service funèbre defenêtres On nous écrit de Charleroi 963. Toutain, rép., e. s., l cher, collège de Dunkerque; 7e, N., Roucaud,Agen; 8-, Limoges (Ouest) Girard, soc., 1,242, élu nouveau; cesses de lui les hautes émotions morales qui se dégagent les Panthéon toutes du place la Sur bert ler. Caen (Est) Knell, rép., c. s., 1,280, réélu. Lebrune, nat., 165. de la tragédie humaine. Le projet des Américains, de racheter toutes les ver. pavoisées de noir. N., Collette, Chartres. sont plus en plus; on annonce Sa voix s'échauffe et s'émeut. Il parle de la Fran'• Allemand. 1" prix, V., Loquet, Rouen; 2e prix, V., Cote-d'Or. Sombernon M. Léchenault, rad., élu, Bains Desmazures, dr., 1,397, élu nouVosges. roi et la reine sont arrivés d'abord, escortés de reries belges, prend corps de Le de M. Chambers, Belgique l'arrivée en pour le 7 août ce, de son action émancipatrice, de sa gloire, de ses5 ïalabert, Toulouse; 1er prix, TN., Nadalet, collège du en remplacement de M. Girard, démissionnaire,nomm,é Grandjury, rép., 900. cuirassiers. >é veau: venant, américains, verriers des Blanc; 2« prix, Nîmes; 1" accessit, N., i, l'a Crouzet, président du syndicat juge de paix. revers. Tout ce qu'il dit maintenant se rattache ài, Latzarus, Nîmes;N., Bulgnéville docteur Collin, rad., 1,147, élu Bossu, reine-mèreMargueritevenait ensuite le roi La verreries de V., Besch, maîtres N., Lefèvre, Rouen; 2% 5*, les s'aboucher avec nne idée très grande, mais encore mystérieuse ett M. Gauvin, rép., cons. aidée à descendre de son équipage. Deux immen- dit-on, pour 3» rad., 678; Cognard, rép., 214. Dun-le-Palleteau CREUSE. Nancy; 6°, V., Colson, Lille; 3', N., Jouasset, Pau; 4», tombeaudu eonfuse. le belges. sortant, devant rad., déposées Lardier, ont été cons. Rambervillers docteur ses couronnes N., Birckel, collège de Saint-Dié; 5», N., Cellier, col- sort., 1,695, élu; Lacôte, rad., 1,478. Il expliquela noblesse du devoir civique et du de- lège Dans le monde industriel on ne croit pas cependantà Ravinel, dr., 1,615. Humbert: l'une porte seulement ce nom « Marroi 2,192, élu de Mende; 6«, N., Varieras, Tulle. de rêp* Delobeau, sén. FINISTÈRE. Brest, canton 1#| plan des Américains. Comme je vous voir militaire l'union nécessaire qui lie tous les enguerite. » l'autre les noms d'Hélèneet de Victor- la réalisation duouvriers La comparaison entre Paris et les départements n'a 1,399, élu; Tonneins, rad., 343. rad., 1,515 voix, (Ouest). Milliaux, Yonne.– Auxerre verriers seraient les premier! les fants dans la nation armée. l'annonçais, être faite, les sujets donnés étant différents. Emmanuel. pu 1.220. Surugues, rad.. élu Morlaix 2,338, éltti nouveau; Raillard, rôo-. L'idéal de solidarité et de sacrifice vaguement enAnglais. 1" Drix.N. Bondil, collège de Draeuisman rtB»
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rép., 1,363..
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élus élus. Total.
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1825.
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fonder de nouveHes verreries et le
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jecteurs gérants et Tngénieuns que la destruction des verreries actuelles mettrait en disponibilité ne leur levait pas défaut. Les négociants en verres à vitres setaient aussi intéressés à favoriser la verrerie coopérative ouvrière dont la création suivrait de près la réalisation du projet américain. Déjà au cours de la grève, les -ouvriers avaient agité 3a question de créer une verrerie coopérative; ils seraient, dit-on, disposés à reprendre leurs négociations avec les financiersqui leuravaientdéjà offert des capitaux.
Italie On écrit de Rome à la Correspondance politique
s
La scission qui s'est produite dans le groupe radical de la Chambre italienne et qui a eu son point de âépart dans la .défection du député Hector Sacehiei de quelques-unsde ses amis politiques sera très probablement suivie d'une scission analogue au sein ;du groupe socialiste. Le député démocrate socialiste de Milan, M. Turati, qui a été condamné à la prison à la suite des événements de 1898, pense, en effet, que la Jraction socialiste doit soutenir le cabinet actuel et il projette la formationd'un groupe de socialistes a légaJitaires ». Il combat énergiquement les républicains <et les anarchistes. Cette circonstance permet de supposer que, lors de la reprise des travaux de la Chambre, l'extrême gauche se divisera. Un groupe de socialistes soutiendra le gouvernement,tandis qu'unautre groupe qui, au dire de M. Turati, a d'ailleurs peu d'adhérents dans le pays, restera dans l'opposition. •A Le consul italien à Tripoli de Barbarie, M. Chïcco, constate dans-un récent rapport, l'essor extra-
ordinaire -que les relations commercialesentre l'Italie et la Tripolitaine ont pris durant ces trois dernières années. Les deux tiers du commerce tripolitain, affirme-til, se trouvent entre les mains des Italiens, qui ont triomphé de la concurrence des Anglais, des Français et des Belges pour tous les objets d'importa.tion, à l'exception du sucre et des allumettes.
Espagne A l'occasion de l'anniversaire de ta. loi de 1S37 abolissant les congrégations religieuses en Espagne, des meetings anticléricaux ont eu lieu hier son? dans différentes villes d'Espagne. L'assistance à celui de Madrid était nombreuse. Les autorités avaient pris des précautions pour empêcher des démonstrations sur la voie publique et barré le chemin à un cortège qui voulait aller manifester devant la statue de Mendîzabal, un des promoteurs de la loi d'abolition de 1837. A Barcelone, le caractère de la réunion est suffisamment indiqué par les cris poussés à la sortie aussi « Vive la révo« A bas le cléricalisme 1 lution sociale 1» Les manifestants ont aussi crié « Vive la République » et ont sifflé la garde civile postée aux alentours de la.salle de réunion. La garde a dissous les groupes en chargeant la foule sabre au clair. La poce a arrêté plusieurs personnes qui avaient poussé des cris subversifs. A Saragosse la réunion anticléricale n'a donné lieu à aucun incident. Les orateurs ont menacé de «'.opposer par la force à la sortie d'une nouvelle procession du jubilé catholique. L'escadre allemande,commandéepar le prince Henri, est mouillée dans le port de Cadix. Les saluts d'usage ont été échanges. Le consul d'Allemagne et le commandant de la marine ont complimentéle chef de l'escadre. Les autorités offriront des banquets et des fêtes, en l'honneur des marins.
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Suisse L'aérônaute Spelterini se propose de tenter, cet automne, la traversée des Ipes en ballon. Il partirait de la Haute-Engadine. Le fonds de garantie nécessaire, soit 8,000 francs, a été souscrit dansl'Engadine.
Grèce
A Athènes s'est formé un comité ayant pour but •d'ériger un monument au dernier empereur de ByY zance, Constantin XI Paléologue. L'Assemblée législative de "Crète, dans le désir de
manifester sa parenté avec la mère-patrie, a voté 10,000 drachmes pour ce monument. Les membres de la famille royale et la colonie grecque de Constantinople ont également souscrit pour des sommes importantes.
Russie On télégraphie de Moscou à la date d'hier L'état de Léon Tolstoï est pleinement rassurant. De fortes chaleurs règnent actuellement à Saint-Pétersbourg. Elles atteignentpparfois 37°Réaumur au soleil et 26° à l'ombre.
Turquie Un cocher grec de Constantinople, qui était lade depuis quinze jours, vient d'être reconnumaatteint de la peste.
États-Unis
M. Pierpont Morgan «t ses associés du trust de l'acier auraient trouvé un terrain d'entente avec les représentants des grévistes desaciéries,MM. Schaffer et Williams, chefs des syndicats ouvriers, dans les conférences secrètes tenues à New-York. Les termes de l'arrangement sont encore réservés et il en circule des versions différentes. D'après celle qui semble devoir se rapprocher le plus de la vérité, les ouvriers reconnaîtraient aux établissements ne faisant pas partie du syndicatdes ouvriers de l'acier le droit de conserver leur indépendance et de leur côté les patrons accorderaient à ce syndicatle droit de contrôle sur tous les autres établissements, y compris ceux dont les ouvriers ont adhéré au syndicat depuis le commencementde la grève. Ce serait donc, en somme, un échec pour les grétristes qui avaient abandonné le travail, précisément pour obtenir que tous Les ouvriers de l'acier soient obligés de faire partie du syndicat.Ils se plaignaient, en effet, que, en temps de morte-saison, les compagnies fermaient les usinesunionnistes, tandis que les non syndiquéscontinuaient à travailler. De son côté le syndicat des patrons consent à payer aux ouvriers non syndiqués les mêmes salaires qu'aux ouvriers syndiqués. Toutes les usines seront ouvertes également aux unionnis'tes et aux non unionnistes. Les patrons s'engagent à ne pas faire de différence entre leurs ouvriers; les syndicats ouvriers s'engagentà ne pas exercer de pression sur les ouvriers non syndiqués pour les faire entrer dans les syndicatset à ne pas créerde difficultés aux patrons employant des ouvriers non syndiqués. M. Schaffer est reparti pour Pittsburg afin de soumettre aux chefs du syndicat ouvrier le texte du compromis,
NOUVELLES DU JOUR n
Le président de la République s'installera à Rambouillet jeudi soir. C'est hier qu'il a arrêté définitivement la date de sa villégiature, et toutes les dispositions ont été prises, à l'Elysée, pour ce dé-
part.
Pendant l'absence de Paris du président de la République, le service sera assuré, à l'Elysée, par les officiers de la maison militaire qui se succéderont de semaine en semaine. Il est arsivé, ces jours derniers, à l'Elysée, un cadeau à l'adresse du président. C'est son portrait sur verre transparent, plaeédansun cadre de bois dressé sur un pied en chêne sculpté. Cadre et support ont deux mètres de hauteur. C'est un fabricant de meubles d'art qui envoie ce spécimen de son industrie du fond de l'Italie. La pensée est aimable, mais le président de la République est un peu gêné de cet hommage, et, selon la règle quïi s'est imposée, il va donner des ordres le de retour pour ce meuble qu'accompagneront ses remerciements et ses regrets. Le président est, en effet, sollicité par de nombreux commerçants et fabricants, qui, les uns, par un sentiment désintéressé, les autres dans une intention de réclame, lui envoient de leurs produits. Le président de la République ne garde rien pour lui. Tout ce qui peut supporter les fatigues d'un second voyage estrenvoyéà l'expéditeur.Les fruits, les victuailles sont attribués aux hôpitaux. Dans les deux cas, le chef du secrétariat de la présidence, M. Henry Poulet, remercie au nom du président de la République. C'est l'année dernière surtout, pendant l'Exposition universelle, que ces offrandes ont plu sur l'Elysée. Il en venait des quatre coins du monde. Cette année, ce zèle s'est bien heureusement n ralenti. Hier, après midi, a eu lieu à Laigle, la présidence de M. Paul Desehanel, la séancesous de clôture du congrès mutualiste. Cent quarante sociétés assistaient à cette séance elles représentaient 20,000 sociétaires appartenant à dix départements. Le président de la Chambre a prononcé sur la mutualité et les retraites ouvrières un intéressant distours dont nous détachonsle passage suivant: Le monde de la mutualité s'est ému du projet de loi sur les retraites ouvrières dont la Chambre a commencé la discussion le mois dernier. l'ouvrier, a-t-on dit, est obligé de verser une cotisation à la caisse des retraites, il nïmra plus de quoi contribuer à une société de secours mutuels, etla mutualité sera gravec ment atteinte. » Je manquerais au premier de tous mes devoirs en intervenant au débat entre partisans et adversairesde l'obligation. Mais je suis sûr de répondre aux sentiments des uns et des autres en vous exhortant, quoi çu il arrive, à profiter sans retard des avantages vous offre la loi de 1898. M. le ministre des financesque et rapporteur de la commission ont déclaré <iue les sociétés de secours mraueis seraient traitées sur le jnême pied
Si
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que la Caisse nationale des retraites que ies vereementsjHjurraientêtre effectués soit aux unes »«« ai autre. Eh bien supposez que le principe de
M>lîgationsoit voté, vous aurez tout avantage à verser vos cotisations à une société de secoursmutuels, parce que vous profiterez du taux de faveur de 4 1/2 0/0. On ne peut prévoir que ce taux soit réduit, car, en admettant que la France compte un jour huit millions de mutualistes, il ne coûterait pas plus de dix millions par an. Donc, la première chose à 2airs, «'est de procéder partout au groupement des groupes, à l'association des associations, c'est de former des « Unions », afin d'organiser vous-mêmes vos retraites. Les sociétés rie secours mutuels ont distribué, l'anaée dernière, 7,500,000 francs d'arrérages à 75,000 persionnaires. Si l'on compte les sociétés libres, la moyenne de la retraite est de 100 francs. Et ces retraites ne coûtent pas un sou aux membres participants elles proviennent des cotisations des membres honoraires, des dens et legs. etc. J'ajoute que la mutualité coûte à peine trois millions par an à l'Etat. Or, ces résultats ne sont rien auprès de ce que vous pouvezfaire; et faire dès demain, puisque les « Unions » issues de la loi de 1898 sont nées d'hier. Cette loi aura son plein effet dans deux ans. La loi sur les retraites est encore à l'état de projet, la loi sur les sociétésde secours mutuels existe profitez-en. De plus, elle permet la combinaison de la mutualité et de l'association professionnelle. Eh bien 1 ne prenons que les syndicats agricoles sur 600,000 cultivateurs syndiqués, il n'y a encore que 18,000 mutualistes. Or, il est évident que, quand les syndicats agricoles auront rempli leur programme syndical, ils iront au •delà et compléteront leur œuvre. Les membres des syndicats agricoles sont tous de futurs mutualistes. Vous êtes, à l'heure qu'il est, deux millionscinq cent mille, sans eompter la Mutualité scolaire. Vous serez,en tout cas cinq millions dans cinq ans. Rien n'arrêtera ce mouvement. Et de même que la loi sur l'assistance médicale n'a pas entravé votre essor, de même la diseussion de la loi des retraitesaura été, si vous le voulez, un stimulant et, passez-moile mot, un coup de fouet pour la mutualité française. Cela. ne dépend que de votre volonté, de votre sagesse et de votre courage. Vous avez fait vos preuves nous sommes tranquilles. Donc, n'hésitez pas. Allez hardiment ds l'avant. Constituez vos Unions. Organisez vos retraites. Et soyez sûrs qu'à une telle œuvre adversaires et partisans de l'obligation ne pourront qu'applaudir, les uns parce qu'ils y verront un nouveau succès de l'initiative individuelle et de l'assurance libre, les autres parce que, voulant l'intervention de l'Etat là où l'initiative privée ne suffit point, ils trouveront leur tâche simplifiée, et parce que, grâce à vos libres efforts, cette intervention sera moins lourde et moins coûteuse. Nous avons publié, hier, note de l'agence Havas disant que le ministreune de l'instruction publique, a aucun moment, n'a ni officiellement ni officieusement offert la présidence à MM. Gebhart et Faguet. A ce sujet, i M. Faguet adresse au Gaulois la lettre
suivante Jamais, en effet, M. le ministre ne m'a désigné, lui, comme président. J'avais été proposé comme président par le proviseur de Charlemagne, et cela avait été public, parce que M. le proviseur de Charlemagne m'avait pressenti le 17 avril 1901 et que j'avais accepté, et qu'il n'avait nullement caché sa proposition et acceptation. Le ministre a écarté mon nom et en mon a choisi un autre. Voilà tout. L'Académie a jugé que ceci même était « regrettable » et s'en est montrée « étonnée ». distribution La des prix du lycée Charlemagne sera présidée, demain, par M. Perret, directeur de l'Ecole normale supérieure, membre de l'Institut. M. Lanson, maître de conférences à la Sorbonne, avait d'abord été désigné, mais averti un peu tardivement, il a déclaré ne pouvoir acceptercette présiidence.
Dans sa séance d'hier, le conseil municipalde Poitiers a adopté la proposition suivante déposée par M. Duplantier, avocat à la cour d'appel
Tous les employés de la commune de Poitiers, à titre que ce soit, seront mis en demeure, dans le délai de quinze jours, sous peine de renvoi, de confier l'instruction et l'éducation de leurs enfants, de l'un ou l'autre sexe, exclusivement aux écoles laïques. quelque
Le 22e congrès national des Sociétés de géogra-
phie françaises se tiendra à Nancy du 1er 5 août. Après la séance solennelle d'ouverture quiauaura lieu sous la présidence de l'amiral Fournier, M. Gentil, gouverneur des colonies, fera une conférence salle
Poirel sur: la « France au Tchad ». A l'issue du congrès, les 6,7 et 8 août, excursion dans les Vosges.
1 LA VIE A LA CAMPAGNE' LA VIE A LA CAMPAGNE LES CHAMPS ET LES BÊTES Changement de température. La pluie. Ses effets bienfaisants. Les racines. Le maïs. Les secondes coupes et les regains. Les jeunes semis de prairies artificielles. Les choux. Belle apparence de la vigne. Grande précocitéet très probablement haute qualité des vendanges. La maladie des ormes. La vaccine des chiens. Nouvelle communication du docteur Phisalix. La question du blé, Rectificationimportante. Nous respirons enfin et, depuis deux jours, la pluie si vivement réclamée noue- apporta tiq& -fraîcheur relative, dontles chaleurs caniculaires qui nous ont accablé depuis trois semaines nous font mieux sentir tout le prix. 11 n'est pas certain, cependant, au dire des reporters qui ont interviewé les savants de nos observatoires, que, durant les deux premières décades de juillet, il ait fait aussi chaud sur notre planète que le genre humain se l'est universellement imaginé. Il paraîtrait, au contraire, que dans les dernières années du vingtième siècle, on a fréquemment enregistré des hausses thermométriques bien plus fortes que celles de l'année courante. Je ne me permets point de révoquer en doute un fait que les reporters les plus autorisés de la presse savante sont unanimes à attester. Seulement, je me vois obligé d'en «mclure que les hommes, comme les chevaux, ont joliment «dégénéré en ce vingtième siècle. Si, en eff-et, après avoir entendu les reporters scientifiques on écoute les reporters de la rue, jamais on ne vit tant de congestions et
d'insolationsmortelles pour hommes et pour chevaux, non seulement dans les rues de Paris, mais dans les rues de Londres et surtoutdans les rues de N^w-Yorkdont les habitants ne passent pourtant pas généralement pour avoir des tempéraments de petites maîtresses. Quoi qu'il en soit, et n'en déplaise au thermomètre, je crois pouvoir affirmer que, dans la plupart des régions civilisées de notre planète, les plantes, les animaux et les hommes ont eu grand chaud, si chaud que beaucoup en sont morts et que les autres ont accueilli avec un profond sentiment de délivrance et de bien-être les ondées rafraîchissantes des dernièresjournées. Le cultivateur étant, par métier., condamné à n'ôtre jamais complètementsatisfait, je sais bien que les contrées où la moisson n'est pas achevée et la liste en est encore importante verraient avec peine ce temps pluvieux se prolonger outre mesure. En revanche, dans les pays comme le mien où toutes les récoltes, qui auraient à souffrir de ces pluies prolongées sont actuellement a l'abri, on est dans le ravissement. Toutes les racines -pommes de terre, betteraves, topinambours qui n'avaient point encore trop souffert de l'extrême chaleur, grâce aux pluies d'orage qui de temps en temps sont venues leur apporter quelque adoucissement, ont maintenant je l'espère, leur récolte assurée. J'en puis dire autant du maïs, auquel la température actuelle sera d'autant plus favorable qu'il commence à former ses épis et qu'à cette phase critique de son évolution la continuation de la sécheresse eût pu inspirerdes craintes sérieuses. Cette pluie et la fraîche température qu'elle provoque est également parfaite pour les secondes coupes de trèfle et de luzerne, pour les regains des prés de rivière et surtout pour les jeunes semis de trèfle, luzerne et sainfoin. Depuis trois ans, ces jeunes semis de prairies artificielles, par suite de la sécheresse et de la chaleur, moins ardente peut-être mais beaucoup plus prolongée, avaient été dans ma contrée complètement brûlés et, les vieilles luzernes aussi bien que les sainfoins -commençant à se fatiguer, cette ressource précieuse menaçait de manquer à nos étables. Fort heureusement, nos jeunes prés ont, cette année, merveilleusement réussi, et cette bienfaisante semaine assure définitivement leur existence. Les choux, de leur côté, n'aurontpas moins à s'en féliciter. Par cette chaleur et cette sécheresse terribles, ils étaient sur certains points attaquéspar les sauterelles, et en tous lieux par les chenilles et les pucerons qui déjà les avaient réduits au plus lamentable état. Nul doute que la pluie bienfaisante ne les débarrasse de ces mauvaises bêtes et qu'ils ne -viennent à leur tour prendre leur part dans le spectacle vraiment réjouissant qu'offrent nos campagnes, depuis que la tache lugubre apportée par les blés et les avoines a disparu sous la faux. Je ne saurais, pour que le tableau soit complet, oublier la vigne dont la situation ne laisse rien à désirer. A moins d'un refroidissement prolongé de température, impossible à prévoir, les vendanges seront, cette année, d'une précocité exceptionnelle et, comme toujours, lorsque l'année est précoce, la qualité du vin sera parfaite. On dit, il est vrai, qu'il y en aura moins que l'an passé, mais ce sera encore une bonne fortune pour les vignerons, car ils ont tellement reconstitué le vignoble français détruit par le phylloxéra que, désormais, ils .n'ont plus à redouter que les trop grosses récoltes et la mévente qui en est la conséquence.
La grosse question du blé mfc tellement oréoc-
cupé et absorbé depuis deux mois que j'ai fortement négligé ma correspondance. J'en suis d'autant plus honteux que l'une de mes lectrices, me témoignant une confiance dont je suis fort indigne,m'appelait, dès la fin du mois dernier, au secours des grands ormes de sa terre normande en des termes dont l'éloquenceattristée et touchante double le poids de
salix a tenu à compléter sa démonstration par la De sorte qu'il ne doit plus rester en blé vieux INFORMATIONS DIVERSES première méthode de l'inoculation intra-veineuse. déduction faite du blé nouveau qui, en raison de la M. et Mme Pichon, se trouvant dans l'impos-siLà, tous les chiens vaccinés résistent, alors que les précocité de la récolte, a déjà pu être livré à la con- bilité matérielle de répondre à la multiplicité des carsommation que 8,500,000 hectolitres, c'est-à-dire les, lettres et télégrammes qu'ils -oat regus depuis leur non vaccinés meurent ou sont très malades. En résumé, les jeunes chiens qui ont reçu, à plu- de quoi aller jusqu'au 31 août, et non pas jusqu'au arrivée et aux marques de sympathie qui leur sont vesieurs reprises des inoculations de cultures atté- 30 septembre, comme j'ai eu le grand tort de le nues de tous côtés, nous prient de vouloir bien transmettre tous leurs remerciements aux personnes qui nuées, résistent aussi bien à la contagion naturelle dire. ont fait, à leurretour en France, un accueil si 4owc Et alors, 'la balance de la prochaîne campagne leur mes remords. J'adresse à mon aimable correspon- qu'àl'infection expérimentale. On peut donc consichant. dante mes -excuses les plus sincères de ce long si- dérer comme Tésolu le problème de la vaccination s'établirait comme il suit Nous avons reçu pour la famille Paupy de A. FJ, lence qui n'eut, d'ailleurs,d'autre cause que le senti- du jeune âge, et la méthode des inoculations pré40 fr.; pour notre Caisse de Charité, d'un réserviste, 10'tr.j ment très net de mon impuissance. ventives, introduite dans la pratique, pourra rendre Ressources Colonies de vacances, de A. Reynaud, 20 ïr.; les pour La Normandie n'est point la seule à se plaindre aux éleveurs les plus grands services. 1~ Reste de la précédente cam2 fr.; anonyme du 27 juillet, 100 fr.; Gene« anonyme, du triste état des ormes et, de diverses provinces 8.500.000 ` viève et Germaine, 10 fr.; trois enfants, Q2 fr. Ensemble, fort éloignées les unes des autres, les mêmes laJ'ai horreur des discussions inutiles et des polé- 20 Récolte hypothétique de 1901. 90.000.000 154 fr. mentations et les mêmes demandes de renseigne- miques personnelles. Mes confrères de la presse S" importation d'Algérie et de Toutes ces sommes ont été versées selon les inten> 1.500.000 ments sur le remède à apporter me sont adressées. agricole et'surtout commerciale voudront donc me tions des donateurs, que nous remercions vivement. « Auriez-vous, m'écrit de Brettevillel'Orgueilleuse ,pardonner si je laisse sans réponse la plupart des 100.000.000 100.000.000 Mondorf-les-Bains, la coquette station du grand-(Calvados) Mme A. auriez-vous l'obligeance critiques duché de Luxembourg, est d'une efficacité remarqua» que, depuis quinze jours, ils m'ont adres22.000.000 de faire savoir s'il est un moyen de remédier à sées au sujet de ma dernière chronique. Nous ne ble dans les maladies chroniques des voies digestives, me » Soit en chiffres ronds: vingt millions d'hectolitres la congestion du foie qu'elle conduit rapidement *t » un pareil état de choses ?P :sommes pas d'accord sur la récolte en blé et sur infailliblement à la guérison, les fièvres des pays » Partout on apprécie et on regrette les beaux ar- l'influence qu'elle doit exercer sur les cours, c'est ou seize millions de quintaux. chauds, l'anémie,les convalescenceslentes, la fatigu» » bres lorsqu'ils disparaissent, maïs dans Tira pays entendu. Je donne en faveur de mon opinion les Et maintenantla parole est aux batteuses. du système nerveux, la goutte et le diabète. » de plaines où ils sont for$%ares, c'est presque un meilleures raisons que je puis trouver, ceux qui A. COUTEAUX. pensent autrement en font autant de leur côté, » malheur de les perdre 1 » Ainsi s'exprime Mme A. qui habite-unpays de rien de plus naturel. C'est au public intéresAVIS ET COMMUNICATIONS, plaines. Un ami, M. M.qui habite un pays de bois, sé, c'est-à-dire aux commerçants, meuniers et aux tient le même langage aux cultivateurs qui nous lisent, de juger, après Les vacances « Avez-vous déjà reçu des demandes de rensei- avoir entendu le pour et le contre, de quel côté est Voici répoque des vacances! Chacun fait ses prë-^ la vérité et la raison. y> gnements et des plaintes au sujet des ravages paratifs de départ et se munit d'alcool de menthe de Xi-A. causés de bois chenilles? les Il effet, serait, matériellement impossible Ricqlès. En voyage, ce délicieux produit est absoaux ormes nos N par me en Bulletin central metéorologique Tous les indispensable. de la Eviter les imitations, exiger forêt lument de l'Isle-Adam voient, d'entamer avec mes confrères des polémiques perormes » Lundi 29 juillet. baromètre s'est relevé Le encore du Ricqlès. {Sors sonnelles. La partie serait trop inégale. Mon hono- en Europe, sauf dans le nord les faibles pressions ne concours, Paris, 4900). » en ce moment, toutes leurs feuilles ajourées et, en » quelque sorte, consomméespar ces vilainesbêtes. rable ami, le directeur du Marché français, par exemcouvrent plus que la Norvège (Bodœ, 751 mm.), tandis P AAKnIeK PfîlEB1 HYGIENEd6»CKEtfEUX lATItlH LU DlUn la t. d.m™*«r*>D« /<:<,¥«««,•«; » II se forme, au pied de l'arbre, un petit amas de ple, qui, hier encore, me consacrait deux colonnes que de fortes pressions apparaissent en Irlande et en » grains jaunes ressemblant, à s'y méprendre, à de petit texte, dispose en maitre d'un grand journal Russie. Le vent est faible des régions nord en Bretagne, de La Compagnie de l'Ouest vient d'apporter les modi-" quotidien. Il a, pour lui, le temps et l'espace. Tout l'ouest^n » des grains de blé. En examinant de près, on aperGascogne. ûcations ci-après dans le service des trains électriques autre est mon cas. Je n'ai la parole que tous les Des pluies sont tombées dans l'ouest de l'Europe; de la ligne des Invalides à Meudon-Val-Fleury, ouverte » çoit des formations d'ailes. Ces grains de blé s'envoleront bientôt. Ils ont été déposés là par une quinze jours et, ces jours-là, je ne puis évidemment en France, on signale des orages dans toutes les ré- depuis peu » gions :on a recueilli 17 mm. d'eau à Besançon, 12 à Pa1° Diminution de la durée du trajet. la ques- ris, » foule de chenilles qui grimpent le long de l'arbre consacrer dans ma « Vie à la campagne 7 à Rochefort, Perpignan. Bien que ces trains desservent maintenant la station » et se confondent avec sa couleur. C'est une véri- tion du blé envisagée au point de vue économique La température se relève généralement; elle était ce du pont de l'Aima, la durée du trajet total a pu êtrft matin de 13° à Stornoway3 16° à Paris, 21° à Moscou, réduite de cinq minutes (21 au lieu de 26 minutes). » table invasion contre laquelle je vous demande et commercial qu'une partie assez restreinte de ma Alger. 2° Augmentationdu nombre des trains. chronique,et nombre de lecteurs trouvent encore 27°Onà notait: » un remède. Certes, je n'ai pas la prétention de 9° au mont Aigoual, 70 au puy de Dôme, Grâce à l'addition de quatre trains nouveaux, les' » préserver tous les arbres de ma propriété, mais il que je fais souvent cette part beaucoup trop large. 3° au pic du Midi. voyageurs utilisant cette ligne sont maintenant assurés En France, un temps orageux est probable, avec tem- d'avoir un train à l'heure pendant toute la journée.. » me serait agréable de défendre, de cette calamité, Je me garderai donc soigneusement de gaspiller pérature«n hausse et se rapprochant de la normale. » quelques-unsd'entre eux qui sont une note dans mon temps et mon papier à discuter sur des pointes A Paris, hier, orage de six à huit heures trente du » certains massifs.. » d'aiguille et à démontrer qu'il fait jour en plein soir. Je m'en tiens à ces deux citations qui résument midi. La température moyenne {1J»2) a été inférieure de 1°7 parfaitement toutes les communicationsqui m'ont Que mon honorable ami m'accuse de manquer de à la normale (18°9). température saaxima » 22°7» Depuis hier midi été adressées des points les plus divers sur ce su- largeur de vues, de me considérercomme infaillible, matin, Minimum de 11°6. ce jet. Je constate, cependant,que l'épidémiene s'étend de généraliser trop facilement,de m'appuyer excluA propos d'une balle nouveau modèle. A la tour Eiffel, maximum:19°. Minimum 14°5. Nous Baromètre à sept heures du matin, T63 mm.; starecevons de M. Mauny, ingénieur, impliqué pas partout. Ma contrée en est, jusqu'à ce jour, in- sivement sur ce que je vois autour de moi, sans l'affaire dans « du vol d'une balle d'expérience pour tionnaire à midi. demne et je remarquais précisémentl'autre jour que tenir aucun compte du groupement de témoignages Lebel fusil » et qui a été acquitté par le jury de la jamais le feuillage des ormes n'a été en cette saison venus de tous les points de la France agricole qu'il Tempémtwe du 28 juillet 1901 Parc Sai:11.'t-Maur. Seine-Inférieure, une lettre dans laquelle il proteste plus vert, plus frais et plus touffu. Oe passage à m'a opposés, ce sont là des procédés de polémique 1 heure matin, 15°8 l'heure soir, 20°9 de l'acte d'accusation. Il quelques assertions contre 13°6 4 Paris, j'ai vu hier aux Champs-Elyséesqu'il en était qui ne touchent qu'à ma personne et n'apportent dit notamment 7 16°1 7 09° de même et que la verdeur des ormes offrait le plus aucune lumière sur le fonds de la question. Il me 10 Î9«l 10 13<<6 Directeur de l'usine sise à Graville-Sainte-Honorine heureux contraste avec le piteux état des marron- serait trop facile de répondre que mon ami Cornu, l'extraction de la gutta-percha des feuilles des pour niers qui sont évidemment en proie, de leur côté, étant en cetteoccasion mon adversaire, n'a plus visarbres à gutta dont je suis l'inventeur; actionnaire dans cette affaire pour 110.000 francs, il est faux que à-vis de moi aucune des qualités d'un bon juge, et aux ravages d'un parasite particulier. j'aie été congédié par M. de la Fresnaye, gérant de la Mais le bel aspect des ormes de Paris et du Poi- quant au faisceau de témoignages qu'il prétend m' opsociété, à cause de mes agissements malhonnêtes. La tou ne guérit point le mal des ormes de la Norman- poser, j'ai déjà eu l'honneur -de lui faire observer preuve de cette fausseté en a été fournie aux membres die, de l'Isle-Adam et autres lieux. Il témoigne seu- que la très grande majorité de ses propres corresdu jury par la production d'une lettre dudit gérant de la Fresnaye, qui y déclare formellement que jusqu'au lement que ce mal est dû à une cause locale et par- pondants me donnait absolument raison et se mondernier moment ai toujours rempli mes fonctions diticulière. Je suppose, d'ailleurs, qu'en Normandie trait encore plus pessimiste que moi-même. rectoriales avec toute l honorabilité désirable; j'ai résigné ces fonctions par suite de désaccord purement in-comme à l'Isle-Adam, cette cause est la même, et je dustriel. m'occuperai, jusqu'à renseignements contraires, no Mais tout cela est de l'histoire ancienne. La triste D'autrepart, M. Mauny nous prie également de faire que de celles qui m'est indiquée par M. M. situation de la récolte en blé s'affirme chaque jour savoir Cette maladie des ormes n'est pas nouvelle. Je l'ai que les articulations suivantes portées contre avec plus d'évidence, et je ne suppose pas que, parlui à la fin de l'acte d'accusation « N'a pas d'antésignalée, l'an passé, dans mes chroniques du 24 oc- mi les hommes du métier cultivateurs, meuniers cédent judiciaire sérieux; toutefois, sa moralité tobre et du 20 novembre. Dans cette dernière, M. G. et commerçants il y en ait un seul, sans laisse à désirer et sa probité peut être suspectée », en excepColomb, sous-directeur du laboratoire de botanique ter lui-même, qui ami Cornu soit intimement ont été formulées sur la foi d'un rapport et ont été ne mon de la Sorbonne, m'adressait la communication sui- persuadé l'année 1901 sera largement déficitaire, reconnues absolument inexactes. vante, à propos de ma « Vie à la campagne » du 24 toutes lesque On se rappelle ue les débats de cette affaire ont divergences de vue portant seulement sur octobre, où j'avais également attribué la maladie la plus ou moins grande importance eu lieu à huis clos devant la cour d'assises de du déficit. Rouen. des ormes à une chenille En ce qui me concerne, j'indiquais assez claire• Les dégâts ne doivent pas être imputés à une che- ment, il y a quinze jours, que, dans ma pensée, la Bloîs Cfaampigpnonniei'es. nille, mais à une larve de coléoptère, la yaléruque des récolte de blé ne dépasserait pas 90 millions d'hecLesproducteursdechampignonsontsongëàutiiïser qui s est abattue, cette qu'on sache année, ormes, tolitres. Les plaintes qui, depuis lors, nous sont vesans les nombreuses carrières qui sillonnent les coteaux pourquoi, en bataillons serrés et innombrables, sur les nues de tous les points du territoire ne sont assuréde la Touraine et du Berry (ces fameuses carrières, ormes d'un grand nombre de départements français. beaucoup servent encore d'habitation aux vidont faire voir les choses pas de nature à ment me sous Cette larve est un petit ver extrêmement vorace qui et qu'a célébrées Balzac). Or, ces carrières gnerons un plus beau jour. Mais ce n'est pas lorsque la se suspend aux feuilles des ormes et en dévore le pa- moisson étaient depuis longtemps épuisées, le droit d'extouche à sa fin et que déjà, sur la moitié renchyme, en laissant les nervures trop coriaces pour traction ne s^y exerçait plus, on négligeait de les ses mâchoires délicates, de sorte que la feuille se du territoire français, les batteuses sont en marche, mentionner dans les transactions et dans les partrouve rapidement transformée en une fine dentelle. que je me hasarderai à établir de nouveaux proSituation particulièreaux ports tages, tant et si bien que, quand les producteurs ont L'insecte qui succède à la larve est très mou, jaune nostics. 11 est tout à la fois et plus sage et plus simvoulu y installer des champignonnières, ils les ont La mer est belle sur tout le littoral. taché de noir et ne dépasse guère sept ou huit millimè- ple de laisserparler les machines. trouvées occupées par des voisins installés là, refuMÉDITERRANÉE TRAVERSÉE tres de longueur. NoBALL8N. DE LA EN LA sant d'en partir, et qui, mettant à leur refus toute de renseignements seulement, et de Donc, à titre Votre correspondant voudrait savoir comment on renseignements locaux portant uniquement nous télégraphie Toulon correspondant de tre que d'un petit propriétaire,; menaçaient parfois sur dix le comte de la Vaulx est arrivé à Toulon, pour y l'àpreté pourrait s'en débarrasser ou éviter une invasion nou- fermes et métairies de des violences sur ceux qui tenteraient de portera se ma commune, d'une conte- prendre quelques dispositions en vue de sa prochai- d'user velle. Il me serait difficile de répondre aujourd'hui à ces caves du droit que leur donnait leur sur cette question avec une précision suffisante. Tout ce nance approximative de 30 à 80 hectares chacune, ne expédition. propriétaires du dessus. de situation M. de la Vaulx va d'abord faire constraire un que je puis dire, c'est qu'on comptebeaucoup, pour voici les indications qui me sont parvenues. C'est ainsi que cette industrie nouvelle en Touraine Ces fermiers et métayers, à l'exceptiond'un seul, hangar qui devra abriter l'aérostat et les appareils amène de nombreux procès, soulevant les questions la destruction des galéruques, sur les hivers rigoun'ont pas encore battu, mais, à moins d'une tempé- nécessaires à là traversée de la Méditerranée. Ce de droit les plus délicates et que suivent avec un reux. rature exceptionnellementfâcheuse, tout sera ter- hangar s'élèvera à Sablettes-les-Bains,sur la plage. intérêt passionné tous les habitants de la région, H paraît que l'hiver n'a pas été suffisammentriIl aura 20 mètres de côté et trente mètres de haut. partagés en deux camps partisans des propriétaires dans quinze jours. goureux, car les ravages de la galéruque de l'orme miné Le côté par lequel devra s'effectuer la. sortie du du dessus, partisans des occupants des carrières. Les chiffres que je vais donner portent donc uni- ballon sont peut-être plus grands cette année que l'année seralibre. de ces procès qui vient d'être plaidé à C'est quement sur les charretiesde gerbes obtenues dans dernière. Le service de poste aérienne pendant la traversée Blois, etun dans une espèce particulièrement complidu ballon, sera organisé, après entente, entre M. quée soulevant deux ou trois des plus classiques 3*ai -vxmiTi~5avToirsi, ûepnfoi» communication qui ©hacpie domamedans les années 1899, 1900 et 1901. m'a été faite par M. Colomb, on avait appris quelNoms des fermiers et des fermes Charrettesde gemes Naudin convoyeur colombophile des fédérations controverses juridiques françaises, et le président français -des sociétés coque chose de plus précis au sujet des mesures à propriétaire à Vitré (Loir-et-Cher), Un M. 1899 1900 1901 lombophiles, sur les indications de M. de la Vaulx. veut installer des champignonnièresdans une car-· prendre contre la galéruque, et je suis allé voir le Des relais seront établis à Calvi, Nice, Toulon, Mar- rière abandonnée qui s'étend sous ses propriétés. U 33 61 26 docteurMarchai,professeur d'entomologie à l'InstiPerpignan, Barcelone, Philippevilleet Alger. la trouve occupée par un voisin, M. Vilchange, à Chez-Demson. 38 32 26 seille, qui répond tut agronomique et voici ce qu'il m'a, appris. Les pigeons seront centralisés à la Seyne et à Tou- «Je suis chez moi; j'ai des titres et, d'ailleurs, moi Gallois, 65 40 29 lon avant l'embarquement. Ils seront classés en pi- et mes auteurs l'occupent de temps immémorial. » Bouchet,à la 38 40 30 geons de -vitesse et en pigeons de fond Procès. 40 Il y a, chaque année, deux générations de galéru- Royer, à 45 27 Les titres originaires remontent avant 1789 con-> 55 30 31 ques» La première naît au printemps, et ce sont les Voici les dispo- cessions LES BÉCOMPEflSES DE L'EXflOSITiWJ. de carrières faites 'aux ancêtres de M. 33 31 15 larves de cette génération qui, jusqu'à ce jour, ont Mathieu, qui ont été prises par le commissariat génésitions les seigneurs de Saint-Àignkn. Depuis, nom4D Gallais, au CM-isier-JeanHilIe. 33 22 ral de TÊxposition pour la distribution des diplômes par mis les ormes dans l'état où nous les voyons. breux titres de donations, ventes. Mais partages, 37 25 22 et des médailles aux exposants récompensés,aux les carrières s'épuisent, certaines Avant de prendre leur forme parfaite, les larves continuent à être exposants hors concours et aux collaborateurs de galéruque, comme la plupart des insectes, pas405 312 ~27 exploitées etàfaire d'objet de transactions,tandis que Soit sur l'ensemble:: En même temps que le diplôme indiquantla nature les carrières épuisées cessent -depuis le milieu du sent d'abord à l'état de nymphe ou chrysalide et de la récompense décernée par le jury international, 19e siècle d'être mentionnées dans les actes. Or, en Testent pendant quelques jours privées de mouveEn 1900 Diminution de 23 0/0 sur 1899 les exposants ayant obtenu, sait un grand prix, soit vertu d'actes enregistrés, opposables aux tiers, ment. Puis elles accomplissentleur dernière trans'En 1901 '28 0/0 sur 1900 une médaille dror, soit une médailled'argent, soit une L. est propriétaire du dessus. Qui a le dessus a formation. Ce sont alors d'élégants petits coléoptèEn 1901 médaille de bronze, recevront gratuitement un exem- M. 0/0 sur 1899 le dessous (article du Code civil), sauf preuve 552 plaire nominatif et uniformément en bronze de la méres jaunes, rayés de noir, de 7 à 8 millimètres de Une charrette contient environ 250 gerbes. contraire. Cette daille gravée preuve contraire résulte-t-elle des par M. Chaplain, membre de l'institut. long qui, prenant leur vol, s'en vont dans toutes les ? titres de la prescriptioninvoqués seule Maintenant, Les qui obtenu une honoraferme, de 30 hectares mention exposants ont par M. ou une seu- ble directions à la recherche des ormes dont ils conti- lement, diplôme. le participants recevront Les à Voici les questions soulevées ne que une battu, hier, samedi 27. Cette ferme est exposition collective plurinominale. recevront seulenuent, à la façon des hannetons, de manger lesfeuil- exploitéea s'appliquent-ilà Les titres produits par M. le nommé Paintureau, du village de ment par un exemplaire du diplôme portant tous les bien exactement à la carrière ou portion de carrière les sur lesquelles, avant de mourir,les femelles dé- Beauvais. Elle obtenu gerbes a en noms. posent les œufs d'où sortiront, quelque temps après, Les exposants déclarés hors concours (articles 89 et qui s'étend sous les propriétés de M. L.? Quelle a été l'influence de l'abolition des idroits féodaux sur En 1900 15 charrettes ou 3,750 gerbes les larves de la seconde génération. 90 du règlement général) recevront un diplômeporEn 1901 10 2,500 – tant la mention hors concours en même temps qu'un les concessions de carrières faites par les seigneurs Celles-ci accomplissent la même évolutionqui les exemplaire nominatifet également en bronze,de la mé- avant 1789? Diminution sur 1900 33 1/3 pour cent. fait successivement passer à l'état de nymphes et daille des récompenses. Quelle est la nature du droit d'extraction? Mobid'insectes parfaits. Seulement, la galéruque de seRendement en grain Les collaborateurs recevront le même diplôme et la lier et cessant avec l'extraction? Immobilier et même médaille que les exposants. conde génération, ne prenant cette dernière forme propriété de la carrière 2? 1900 Hectolitres réglés à 80 kilos 120 Ceux des exposants qui ont obtenu pour -eux ou pour constituant qu'à l'arrière-saison, n'effectue sa ponte qtfau prinEst-ce que les titres attribuant des droits sur une 1901 leurs collaborateurs un grand prix ou une médaille temps. Et comme elle est très frileuse, elle se résuffisent ou non à faire considérer cette carcarrière Diminution en 1901 sur 1900 43 1/3 pour cent. d'or pourront, en en demandantl'autorisation au comTÎère du sol soustraite propriétédistincte fugie pour hiverner dans les lieux clos et bien abrimissariat général, faire frapper, à leurs frais, à l'admicomme une donc Il diminutionbien plus sensible le y a civil'? nistration à la présomptionde l'article 552 du Code sur des médailles, monnaies quai Conti, et tés, tels que les maisons d'habitation, les granges grain un la exemplaire paille, encore le et grain est-il de vermeil obtenu la qui dernière importante ont Enfin, le et en or paocès soulève ou que sur en ceux une et les étables. Ce serait peut-être le moment, quand plus une médaille d'argent, un exemplaire en argent. qualité. faut-il entendre la condition de question comment pauvre découvert la retraite où elles gisent engourdies Ces médailles, du module uniforme de 63 millimètres publicité exigée on a loi la Voilà les premiers résultats authentiques qui pour que la possession me porteront sur la tranche le poinçon de la Monnaie de soit acquisitive?par par le froid, de les détruire avant qu'elles aient sont fournis, et ils sont, en ce qui touche ma ré- Paris (une corne d'abondance) et le nom du métal. commencé leur ponte du printemps. Joignez à cela qu'il faut, en outre, se préoccuper Les prix seront les suivants justification gion, complète de ce que je n'ai cessé la Il y a <une autre époque peut-être plus favorable l'application des textes spéciaux réglementant les3 de Médaille d'argent, poids titre de 950 millièmes, du de dire depuis deux mois. Mais on comprendraaisé- approximatif de 130 au carrières du département de Loir-et-Cher, ordon22 francs. environ grammes, encore. Médaille de vermeil, environ 27 francs. que si, comme mes contradicteurs m'en accuroyale de 1822 et décret de 1889, et vous comAinsi que Ta très bien observé M. lors- ment nance Médaille' d'or, au titre de 916 millièmes, du poids ap- prendrez les complications de ce procès qui met sent, je jugeais uniquement de la récolte générale que les larves de la galéruque veulent se transproximatif de 200 grammes, environ 710 francs. je de constate autour moi, ce n'est rurales de Touraine et fort en émoi les populations que pas ~p former en nymphes, elles descendent des cimes dé- par90 ce Les exposants gratuitement formaet recevront sans d'hectolitres du millions je Berry. descendrais, mais lité leur diplôme .et leur médaille, qui sont mis en disque nudées des ormes et, suivant le tronc, elles vien- à sensiblementau-dessous M° J.-P. Boncour, du barreau de Paris, était l'a1897, qui n'a donné tribution en suivant l'ordre numérique des classes. de très nent s'amonceler en masse au pied de l'arbre où, de M. propriétaire du dessus. M" Bellan, vocat 87 millions. lorsqu'elles ont pris leur immobilité de chrysalides, que commissaire de MORT DE M. DRESCH. L'ancien était celui de M. occupant de Blois, avocat Mais je sais parfaitement qu'il y a des contrées police du quartier de la Porte-Saint-Martin, M. un elles ressemblent en y mettant beaucoup de infiniment la de carrière. mieux partagées que la mienne. J'en Dresch, qui arrêta le célèbre Ravachol dans le resLe tribunal a ordonné l'expertise. La question da bonne volonté à de petits tas de grains de blé connais même dans département entre taurant de mon Véry, boulevard vient de Magenta, audroit reste pendante. mousans mouvement et sans vie. L'occasion serait tres les cantons de Couhé et de Lusignan qui rir. excellente pour les détruire en masse et empêcher magnifiques en paille et eussent été parfaits La capture de cet anarchiste désigna cet étaainsi la seconde génération, soit en les écrasant par étaient blissement à' la vengeance des compagnons; en chaleurs grain, si les dernières n'étaient en venues effet, quelques un procédé quelconque, et mieux encore, en les ar- leur après cette arrestation, l'étaquantité causer, et qualité, en un dommage blissement étaitjours rosant d'eau bouillante, de façon qu'il ne puisse dynamité, et M. Véry, qui était à que je ne puis estimer, comme sur mes propres son comptoir au moment où l'explosion se produis'en échapper une seule. sit, fut atteint mortellement. M. Dresch reçut la Tel est, jusqu'à ce jour, le procédé le plus effi- blés, à moins de 15 à 20 0/0. Le romancier Paul Alexis est mort hier de la ruplecteurs Mes savent jeleur ai toujourssignalé que croix de la Légion d'honneur. En même temps d'un anévrisme. ture que Ton puisse conseiller, le et il moins du cace que a sur la ligned'Orléans,entre Etampes tout au moins cette récompense lui était accordée, le commissaire Né à Aix (Bouches-du-Rhône), le 10 juin 1847, mérite d'être d'exécution facile. Marolles et Paris,lamagnifiqueapparence des blés, était avisé par le propriétaire de la maison où il d'une famillede notaires, il fut, au collège de cette sauf les blés versés et les dégâts causés par les ora- avait un appartement, que son bail ne serait pas ville, le condisciple d'Emile Zola. Tout en faisant M. le docteurPhisalix continue ses recherches sur ges. J'ai fait la même constatation sur les lignes de renouvelé; on craignait qu'un attentat ne fût com- son droit, il écrivait, fonda même un journal satiricontre lui et que les locataires de l'immeuble et que qui fut éphémère, puis vint à Paris, où il se fit la maladie des chiens et sur le traitement par Dreux, de l'Ouest, du Nord, de l'Est et de Lyon, en mis l'immeuble vaccination.H vient d'adresser à ce sujet une très un mot, dans toute la grande banlieue parisienne, commissairelui-même n'eussent à en souffrir. Le remarquer parmi les lieutenants les plus actifs du police se mit à chercher un autre chef d'école qui était, vers 1875, son compatrioteet intéressante communication à la dernière réunion sur un rayon de 40 à 50 kilomètres. Seulement il appartement;demais dès qu'on connaissait sa qualité ami, Emile Zola. des naturalistes du Muséum. faudra voir comment ces blés si beaux en paille se il était poliment éconduit. Il ne put trouver à se Il collabora à divers journaux et signa dans le Après avoir exposé comment il prépare son vac- comporterontau battage, et si, comme mes blés éga- loger qu'en louant sous un nom d'emprunt. Arrivé Cri du Peuple de Jules Vallès, sous le nom de Trucin au moyen du microbe du cobaye et du microbe lement superbes, ils n'auront pas eu sérieusement à à l'âge de la retraite, M. Dresch se retira à Mon- blot, emprunté à Pot-Bouille, des chroniques qui fidu chien cultivé en bouillon de peptone, il indique souffrir de la sécheresseet de la chaleur au moment treuil qu'il a habité jusqu'à sa mort. rent quelque bruit, publia en 1882 une biographio de Zola, donna au théâtre Celle qu'on n'épouse pas la meilleure manière d'opérer la vaccination: de la maturité du grain. Un incendie qui a éclaté hier matin 1879), MonsieurBelzy, BROLE VIF. la Provinciale, est l'auteur de Le procédé le plus commode et le moins dangeCette beauté exceptionnelledes blés du rayon de à Bromont-Lamothe,canton de Pontgibaud (Puy- la « nouvelle saisissante Après la bataille, dans les reux est, dit-il, l'inoculation sous-cutanée des cul- Paris, dont les cultivateurs fréquentent très -assidû- de-Dôme), a détruit six maisons. En outre, un sieur Soirées de Médan. tures atténuées à de jeunes chiens ayant encore ment le marché hebdomadaire du mercredi, peut Aubert, père de six enfants, a péri dans les flammes Parmi les romans qu'il donna, il faut citer La fin leurs dents de lait, j'inocule sous la peau de la cuisse seule expliquer,d'ailleurs, la longue résistance ap- en essayant de sauver divers objets mobiliers. de Lucie Pellegrin (1880), le Journal de M. Mure, le deux ou trois centimètres cubes d'une culture atté- portée par le plus grand nombre des meuniers et d'aimer (1885), MadameMettriot 1890). A la suite de la proclamation Besoin A ULLE. nuée. Le lendemain, on constate au point d'inocu- commerçants de la place aux bruits de mauvaise desBAGARRE Il avait résultats du scrutin de ballottage, quelques ma- Antoine. une pièce, Vallobra, à l'étude au théâtre lation une tuméfaction douloureuse qui, au bout de récolte qui, chaque jour, arrivaient plus menaçants nifestations ont eu lieu à Lille. Les collectivistes Les obsèques de Paul Alexis auront lieu demain, quarante-huit heures, commence à diminuer et ne et plus précis de tous les points de la province. ont brisé les glaces de la façade du Progrèsdu^Nord à Triel (Seine-et-Oise),à dix heures et demie. laisse bientôt plus qu'une légère induration. On Nous voilà enfin au momentpsychologiqueoù les et ont blessé grièvement un employé d'un coup de n'observe pas de symptômes généraux. Si la culture plus obstinés seront bien obligés de voir clair. canne. Il s'en est fallu de peu que ce malheureux ne est plus virulente, on a l'œdème du membre, quelM. Joffryon, pilote de la Seine et aéronaute da En résumé, si la récolte ne dépasse pas, ainsi que fût tué; à quelques millimètres près, la blessure bande la s'est mortelle. du était En partant Progrès, Siège, vient de mourir à l'Hôtel-Dieu, à l'âge de quefois un abcès; la température s'élève un peu, j'en ai la conviction profonde, le chiffre de 90 millions Soldéputé, rendue la maison de M. Barrois, à soixante-quatorzeans, à la suite d'une fluxion de rue mais il n'y a pas d'accidents graves, et l'animal d'hectolitres,la situation commerciale de la proSeules Evian. férino. Barrois à M. est moment poitrinecontractée dans l'exercice de sa profcssion. en ce guérit. » chaine campagne serait la suivante les vitres maison. deux bonnes gardent la Toutes Le ballon Général-Chanzyà bord duquel se trouM. Phisalix commencepar une culture très attéJ'ai démontré déjà, à maintes reprises, que si les ont été brisées, et on a retrouvé des briques sur les vaient quatre voyageurs aériens ayant été lancé le nuée dont l'action locale est insignifiante c'est le chiffres officiellement donnés depuis trois ans pour lits. En revenant, par le parvis Saint-Maurice, la 20 décembre 1870, à deux heures du matin par un premier vaccin. Les inoculations consécutives se la production et la consommationsont exacts, il de- bande s'est heurtée à un barrage d'agents dont un, fort vent d'ouest, le ballon atterrità Ansbach en Bafont avec des cultures de virulence croissante et vra rester, à la fin de la campagne 1900-1901, un nommé Deneuville, a reçu à la tête une brique qui vière, un peu avant midi, et fut capturé par les- Allui a fait perdre connaissance. lemands avec tout ce qu'il portait. Ce ballon a été sont renouveléestrois ou quatre fois. excédent de 8,500,000 hectolitres. Les chiens ainsi préparés peuvent être éprouvés comme trophée. C'est le seul aérostat du Or, je dois rectifier une grosse erreur par moi d'effroi met- conservé cris Des JMI MARI QUI ÏEUT SE VENGER. qui existe avec le Volta de M. Janssen, actuelsiège de deux manières, soit par inoculation intra-vei- commise. Car je prie mes lecteurs de remarquer taient émoi, hier matin, des employésde l'hôpien lement exhibé à l'Exposition aéronautique internaneuse d'une culture virulente, soit par cohabitation que, malgré les prétentions à l'infaillibilité que me tal Cochin un homme armé d'un revolver avait, tionale du Palais de Cristal. avec des animaux infectés. Les chiens vaecinés par prêtent mes contradicteurs, je n'attends jamais pour en escaladant une fenêtre, pénétré dans ia chambre L'Association des aéronautes du Siège assistera M. Phîsalix ont vécu depuis trois mois en contact reconnaître mes erreurs et les réparer qu'on m'y d'un malade, au premier étage. On se saisit de lui. aux obsèques, où un discours sera prononcé en son, Il dit alors qu'il s'était introduit dans l'hôpital pour nom. journalieravec des chiens malades.Plusieurs même invite ou seulementqu'on me les signale. sa femme, une infirmière de l'établissement ont séjourné dans la même niche. A d'autres on a Il doit donc nous rester à la fin de la campagne ac- tuer dont était divorcé et qui, assurat-il, lui avait fait badigeonné les fosses nasales avec des mucosités '1 tuelle 8,500,000hectolitres d'excédent.Or, je ne sais perdreil 25,000 francs. On le conduisit au commissaadW~ B: POUDRE OPHE~I~a~ de chien malade aucun n'a été contaminé. Mais où j'avais pris que la campagne finissait le 31 août. riat de police du quartier, où il déclara OPHELIAHÏSSS?SÎ?î».fS.f™H«^ s'appeler comme, dans les mêmes conditions, les témoins non Je me suis aperçu, ces jours derniers, que ce n'était Victor Siru uet, être âgé de quarante ans et habiter EAU ~o~o~ vaccinés ne Drennent pas tous la maladie, M. Phi- point le 31 août, mais le 31 juillet. rue de Flandre. Il a été écroné au Dépôt.
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Le ravissant hippodrome de Maisons-Laffitte avait pris hier un air de fête pour faire honneur au président delà République, qui venait, pour la première fois, assister à une réunion de la Société sportive d'encouragement. Toutes les entrées étaient décorées de faisceaux de drapeaux tricolores et un cordon de mâts pavoisés d'oriflammesornait la pelouse. La tribune du milieu, habituellement réservée aux dames, avait été ingénieusementtransformée en une grande loge tapissée de velours rouge à franges d'or, où l'on accédait sur la façade et qui était dépar un escalier construit coré comme la loge elle-même dont il faisait partie. M. Loubft, arrivé comme le Temps l'a dit hier, vers trois heures et demie, par un train spécial, avec M. J. Dupuy, ministre de l'agriculture, et sa maison civile et militaire, a été re^ i, à sa descente de wagon, à l'entrée même de 1 hippodrome, par M. Adam, président de la Société sportive d'encouragement et tous les membres du comité, qui l'ont accompagnéjusqu'à sa tribv. e, entre une double haie de soldats, pendant que la musique du 89e de ligne jouait la Marseillaise. Un lunch avait été préparé dans le salon du comité, où le président de la République s'est rendu, entre deux courses. M. Loubet a félicité M. Adam de la remarquable organisation de son magnifiquehippodrome, et s'est déclaré enchanté de sa visite. « II reviendra, » c'était le mot que chacun se disait en quittant Maisons-Laffitte. Un autre visiteur d'il y a deux ans avait promis de revenir. Vous verrez qu'un jour Edouard VII se souviendra de la promesse du prince de Galles, hier, un jour où se courra un prix Monarque, commemoins mais un prix Monarque dont l'allocationsera au doublée pour la circonstance. La Société sportive d'encouragement,qui n'estjamais la dernière à bien faire, avait mis à dessein quelque coquetterie à recevoir dignement le président de la République elle a été tout de suite récompenséede ses soins par l'empressement du public à s'associerétéà cette fête sportive. Plus d 13,000 voyageurs ont transportés par onze trains spéciaux sur l'hippodrome de Maisonb-Laffitte, et la recette aux entrées a atteint le chiffre de 58,000 francs. Les jockeys américains ont eu, hier, leur 'succès habituel. Le dernier à la mode, L. Reiff, venu tout exprès d'Angleterre pour monter Lady Killer dans le prix Mo-
Ce soir
A l'Opéra, Faust avec MM. Vaguet, Delmas, Riddez; Mmes Charles, Agussol et Beauvais.. Divertissement, Mlles Piodi, J. Régnier, Viollat, Salle, Torri, etc A la Comédie-Française, les auditions bénévoles annuelles qui ont eu lieu samedi n'ayant donné nul résultat appréciable, aucun engagement ne sera fait. Dans l'Almanach des spectacles, de M. Albert Soubies, qui vient de paraître pour l'année 1900, nous trou-
Chez Arthur Rousseau. L'exploitation des mi-ms par UEtat, mines fiscales de la Prusse et régime ^minier français, par Paul Weiss, ingénieur des mi-
Conférencesdu groupe frandroit. ies, docteur eninternationale (Exposition universelle lais de l'école
1900), publiées par MM. Choublier et Delvolvé, Secrétairesdu groupe français, lettre-préface de M.
i.èon Bourgeois. Chez Flammarion.
classés, un intéresvons, outre l'histoire les théâtres sant relevé des <>théâtres de quartier et salles diverses », ainsi qu'un résumé du mouvement dramatique en province. Dans les salles diverses. M. Soubies a compris toutes celles que fit ouvrir l'Exposition. Il en compte 91. Il est vrai qu il fait entrer dans cette nomenclature le palais de l'Elysée, le palais Bourbon et les ministères qui donnèrent des représentations avec pièces inédites. Il compte ensuite 101 théâtres de province ayant fait représenter des pièces nouvelles; dans ce lot, beaucoup de revues,de vaudevillesen un acte et de saynètes, avec quelques mélodrames. Le temps semblant se remettre au beau, le Jardin de Paris est tout indiqué comme endroit de promenade.
Les Habits rouges, roman, Césarette, roman, du 50). -3>ar Pierre Sales (3 fr. fr. 50). même auteur (3 Mémoires du duc de RoChez Garnier frères. *oigo, pour servir à l'histoire de l'empereur Napoléon, ,édition nouvelle, refor^ue et annotée par Désiré Lacroix, tome quatrième (3 fr. 50). Chez FASQUELLE. Le MauvaisAmant, par Louis ` de Robert (3 fr. 50).
Chez Léon VANIER. -Feux follets, poésies, par Maurice Chevais, préface de Maurice Bouchor {3 fr. 50). Les Heures de silence, poésies, par Hippolyte Suquet (3 fr. 50). -'' Chez Simonis-Empis. Des Images, cent dessins ie Ferdinand Bac (3 fr. 50). Chez Ollendorff. M. de Phocas, roman, par Le mystère et la volupté, lean Lorrain (3 fr. 50). (3 fr. 50). Bois Aux Jules pays jaunes, imprespar sions d'Extrême-Orient, par G. Lanzy, préface de Paul Milliet (3 fr. 50). Chez Ch. Delagrave. L'enseignement nouveau, par A. Bonnefoy. Chez G. ROUGIER, 11, rue du Regard. Journal 4'un artiste, par Henryk Sienkiewicz, traduit du polonais par N. Ordega.
DelOh.
cent.).
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la narque, a remporté cette importante épreuve, puis été dernière course de la journée, le prix Azur, et a placé dans toutes les courses auxquelles il a pris part. Quant à Rigby, il s'est contenté de deux places,,et d'une victoire dans le handicap, mais d'une victoire qui avait, pour les partisans de sa monte, le mérite d'une agréable surprise à grosse cote. Voici les détails des différentes épreuves: Le prix de G-ignon (3,000 fr., 800 m.) a été gagné par La Peignerie, au comte de Fels, très bien monté par Spears, battant d'une encolure Fleur de Portugal (L. Reiff) 2e, Primitif (Rigby) 3» et huit autres. Pari mutuel à dix francs 81 fr., à cinq fr.: 56 fr. Spears a réussi le double event en remportant le prix Atlantic (4,000 fr., 2,500 j.i.) avec Léna II, au duc de Gramont, battant de six longueurs Marmouts (Rigby), 2", Bania, 3«, Antigny et Coin of the West. Pari mutuel: 19 fr. et 9 fr. 50. Le prix de Moulins-la-Marche (handicap, 6,000 fr., 1.600 m.) a été gagné de deux longueurs et demie par le mois de un revenant, qu on n'avait pas revu depuis (Rigby), Forest baronne de à la Martin, ûbre, Cap nov< Reiff), 3e, et onze Limonade (L. (Dodd), 2», battant Libos autres. Pari mutuel 267 fr. 50 et 63 fr. 50. Le prix Monarque (20,000 fr., 2,000 m.) a été remporté très facilementpar Lady Killer, à M. Jacques Hennessy (L. Reiff), battant deujjftuatre longueurs Eperon, au comte de Ganay (G. Stem), 2e, Saint-Armel, au vicomte d'Harcourt (Barlen), 3', Fortuny et La Jonchée. Pari mutuel 20 fr. 50 et .10 fr. 50. Le prix était accompagné d'un objet d'art, un vase émail sur argent. L'heureux propriétaire du vainqueur a été présenté A au président de la République, qui l'a complimenté. l'occasion de cette vic,oire, M. Jacques Hennessy, a remis 500 fr. pour l'hôpital des jockeys. Lady Killer a ainsi brillamment confirmé sa belle elle finissait troicourse dans le Grand Prix de Paris,où Caillault, Chéri de M. chevaux les deux derrière sième et Tibère. Il doit courir son engagement dimeche de prochain dans le grand prix de Vichy, un prix 100,000 fr., où il aura également la monte de L. Reiff. Le prix de Neaufles (6,000 fr., 2.600 m.) est revenu au par poulain de M. J. Pi-t, Crésus,cette fois bien monté Brockbanks,battant de trois quarts de longueur Cravan (L. Reiff) 2", Ellisson's (Purkiss) 3» et huit autres. Pari mutuel 37 fr. et 24 fr. Le prix Azur (6,000 fr., 1,200 m.) a été gagné facilement Carnarvon (L. Reiff); par l'imbattable Mauvezin,2»à àlord longueurs, précéquatre était Dolorès II (G. Stern) dant Kodack,3", Alcazar, Sea Change, Kir et la Gazette. Pari mutuel 27 fr. 50 et 15 fr. àMaisons-Larntte.nous Jeudi à Saint-Cloud et vendredi aurons les débuts des poulains et pouliches de deux
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L'Auberge du Tohu-Bohu. 8 h. 1/2. Ambigu 8 h. 1/4. Roger la Honte. Nouveautés. 81/2. -L'Honneurdu capitaine.–La Petite Fonctionnaire. Cluny. 8h. 1/2.– Le Reposdu dimanche. Les Provinciales à Paris. Marigny-Théâtre.8h.l/4.–Paris Frou-Frou. Tréteau de Tabarin. Tél. 267-92.9 9 h. 1/2. Fursy, J. Moy. Grands Magasins Dufayel.De 2 à 6h. Attractionsvariées. Cigaie 81/2. Tél. 407-60.– Les Marraines du siècle. Jardin de Paris. 81/2. Spectaclevarié. Concert promenade. Gaîté.
L'ÉPÉE EN VILLÉGIATURE
VENTES ET ADJUDICATIONS NOUVELLE-GAULESDU SUD
PONT DU PORT DE SYDNEY MINISTÈRE DES TRAVAUX PUBLICS
Sydney, 17 mai 1901. gouvernement de la Nouvelle-Galles du
vient, en effet, d'orgavacances. Un groupe de tireurs qui d'épée championnat sera tiré à Berck-surniser un est fixé à Mer, le 15 août 1901. Le droit d'inscription envoyées à M Becêtre adhésions doivent 5 francs. Les l'Impératrice, de championnat, du membre rue qua à Berck-Plage. Les poules seront tirées en plein air, naturellement, et dans les conditions habituelles, conformément au règlement de l'académie d'épée.
Sudte recevra des soumissions pour la construction d'un pont au-dessus du port de Sydney,
comportant une arche principale qui ne devra pas avoir moins de 1,200 pieds anglais de débouché libre et des travées d'accès. L'ensemble de l'ouvrage devra former une ïongueur totale de 3,000 pieds anglais. La hauteur des parties basses du tablier de-
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moutons, mauvaise sur les porcs.
Prix extrêmes Ame- Ven- 1" 2» 3» qté. ^S^nètl* poTdTvTf qté. qté. nés. dus. Bœufs. 3.351 3.163ll 48 1 22 » 94 » 88àl 52 » 38à» 56 Vaches 1.182 1.09811 46 1 20» 92 » 86 1 50 37 » 55 Taurx. 245 23311 181 1 »» » 82 » 76 1 24» 30 » 48
laine. ma*»
Arrivages: 3,252 moutons africains
douane pour le preLes tableaux statistiques de lanouvelle augmentation enregistrent une mier semestre avec i chiffre des exportations de soieries françaises francs en 1900 de 154,211,000 francs centre 131,988,000 de cette augpart meilleure la constater faut que et il de soie pure unis qui ait mentation revient aux tissus 47,582,000 francs en 1900 à francs 40,385,000 en passé de aux 1901 Ces chiffres donnent un démenti catégorique branche de cette échéance àbrève ruine de prédictions
Renvois figurant dans les arrivages: 30 bœufs, 20 va-
ches, 5 taureaux et 674 moutons. Entrées au sanatorium le 26 juillet: 689 moutons algériens, 65 allemands. Réserveaux abattoirs, le 29 juillet: 714 bœufs, 543 veaux, 2,7£ moutons. Entréesdepuis le dernier marché :661 bœufs, 1,494 veaux, 12,053 moutons. 255 porcs.
maisons de Paris
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(De notre correspondant particulier) Lyon, 27 juillet.
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LaVillette, 29 juillet. -Bestiaux. -Vente calme sut le gros bétail, difficile sur les veaux, lente sur les
REVUE DU MARCHÉ DES SOIES ET DES SOIERIES
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DÉPÊCHES COMMERCIALES
BULLETIN COMMERCIAL
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Le jeu de terrain a des partisans si passionnés qu'ils ne peuvent se passer de leurs assauts favoris même en
à MaisonsLes deux dernières réunions sportives, surtout brillantes, Laffitte, ont été particulièrement
et Terrains r. St-Charles,133,et r. Lasecrétaire aux travaux publics à Sydney, ou SI sons m\ I cordaire,16, 16i>r.Leblanc,ll,13, 21, 21W», 23, Nouvelle-Galles du la général de l'agent de Sud, 9, Victoria street, London, S. W. Les sou- 23Ws.ProptéàVaiives,r.deParis,168.M.àpx30,000f 1 ench. ch. missionnaires auront à fournir leurs propres 30,000f ,10.000f ,15,000f et 15,000f Ad j r srrue Beuret plans et études et à déclarer le montant de la not., 6août.S'adr. not. M«Bourdel,30,dép. ench. Petites-Ecuries, des à termi49, et Godet, rue somme pour laquelle ils s'engageront cautionnement l'ouvrage. Aucun sera ne ner Le tablier du pont devra comporter une dou- exigé au moment de la soumission, mais dans CESSIONS DE FONDS ble voie de chemin de fer, avec deux chaussées les trois d'une l'acceptation qui suivront mois pavées en bois ayant chacune 30 pieds anglais, soumission la personne qui sera déclarée adju- [l on céderaitla pas d'enfantsetap. fortune entre les bordures dicataire aura a fournir une garantie de 250,000 ayant ou une chaussée de 60 pieds ex' dep. 30 ans, de maison imp" plus genre son des trottoirs permettant l'établissement d'une francs. de 3 ans, àpers. net, moyenne réal'57,000f.bénéf. double ligne de tramways et deux trottoirs devront Turbigo. soumissions plans et les 4, parveLes Dernier, 150,000f. disp' de rue active ayant chacun 12 pieds de large. Les conditions nir au sous-secrétaire des travaux publics, à concernant Sydney, pour la soumission et les détailsmatériaux au plus tard à midi, le 28 février 1902. Grand Local pouvant servir de magasin et à les surcharges, la résistance, les d'appartement, au 2' étage, sur rue, au prix B. W. O'SULLIVAN, employer, les forages et sondages ainsi qae les • 4,500 fr., rue du Sentier, 23. publics. de ? ministre des travaux plans des profils peuvent être obtenus du sous-
pieds anglais au-dessus des vra être hautes eaux, des grandes marées, dans la partie centrale de l'arche principale et sur une largeur de 600 pieds anglais. Toutefois, cette hauteur pourra être abaissée à 150 pieds dans les parties latérales de cette arche.
ll,63i.000 francs en 1900 à 19,812,000 francs en 1901. Rien n'est plus propre à démontrer, si tant est que cette vérité fût à démontrer, que la mode est la souveraine dispensatrice de la prospérité des diverses branches de l'industrie lyonnaise. Le marché des soies a été encore cette semaine très calme, les employeurs trouvant à alimenter leurs métiers dans les achats des mois précédents. Quant aux prix, ils restent assez fermes; les défaillances de quelques détenteurs restant isolées. Avec une consommation soutenue de la matière première et une récolte soyeuse tout au plus moyenne, la cote ne saurait faiblir sans provoquer des demandes qui amèneraient les détenteurs un raffermissement immédiat. Aussi sont-ils, en général, confiants sur la base presque nominale de 47 francs pour grèges Cévennesextra. 45 & 47 francs pour grèges Piémont et Messine 1" ordre 11/13 13/16 42 à 44 francs pour grèges d'Italie ler ordre, titres fermes 42-43 pour grèges Syrie 1er ordre 9/11 M 50-35 francs pour Canton n° 1 10/12 33-44 francs. pour tsatlées Gold Kipour best 2 11/13 24 50-25 francs ling. En Japons, il ne s'est à peu rien fait, aux prix
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ans. L. G.
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lesquels se classent les rubans de velours passent de
risque d'être entravée par l'établissement d'une usine qui a soulevé les protestations des conseilsmunicipaux de 18 communes voisines, et l'on espère que le préfet de Seine-et-Oise refusera son autorisation à la création de cette usine.
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d'industrie qu'on nous a prodiguées depuis plusieurs années. Par contre, les tissus de soie mélangée sont en légère diminution le fait est que ces tissus dans lesquels sont classés les teints en pièce voientleur prospérité pâlir depuis quelque temps. En ce qui concerne lesrubans.au contraire,les genres d'étoffes de soie pure déclinent de 7,992,000 francs en 1900 à 4,945,000 francs en 1901, tandis que les rubans de soie mélangée dans
celle d'hier, à laquelle le président de la République assistait et qui avait amené une affluence exceptionnelle de voyageurs. Le dimanche 21. la Compagnie de l'Ouest a transporté plus de 10.300 voyageurs. Hier, le mouvement s'est élevé à près de 13,000. Cet énorme mouvement, qu'il fallut assurer, à l'aller et au retour, entre une heure et six heures de l'aprèsmidi, a nécessité la mise en marche de 11 trains spéciaux circulant au milieu d'un service de trains rapides et 3i imbus de grandes lignes. L'embranchementet la gare spéciale du champ de des tribunes) courses (cette dernière à l'entrée même rendent, à ce point de vue, les plus grands services, et l'on comprend le succès du champ de courses de Maisons-Laffitte quand on pense à la perfection de son installation, à la manière dont il est desservi par le chc-iin de fer et au charme du paysage qui l'entoure. Il est question, paraît-il, d'établir un dépotoir de vidanges de l'autre côté de la Seine, sur le territoire de Sartrouville, à quelques centaines de mètres des tribunes. La prospérité des courses de Maisons-Laffitte
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Ly'on.juill: 511.. 514.. Vil .• 231. J fr.fe7. •• 2 1.. 232. 507 75r.500f.t.p.juil cpt. FONCIER. 485 ïïgMBst mai 473 25.. 490.. ~I' à PortugaIs010 682. tme internation. 9i. \.90. 188841120/0. 159 li4 114 juin à '30/02' rang. 3a. 3.. 685. 114. 50 Italie 600. 600. 92.. 600. ~2.. Pairà. à. Suisse. 476.. 1025. 1.. -Argentin 3.5.. 25.. hypothèque.d 180. 8.. IOM ayr p. 82.. 82. 3.4. 21/2.. 246.. juill. 3.. SARAGOSSE. 9.. 249. 615.. 98. os ir, J.. 8°i 615.. 35 3« 2 pr.. pair 53i.. ,juin 1.58.. bar.,lekif97 p. 2. 532.. juill, ~0"1 620.. AnnuitésChâlons500fr.fev. 343.. Etats-Unis. 507.. 507.. actions g| *«. 1550Est.mai » 472.. 485.. espagn. *' 35.. ~¡:! ~;¡:! = KSr::jSM9 475.. '.80.. !ii et lîex.. ars ACTIONS ACTIONS actions 4.. 345. 73.~ S" •- *»*WKW?.?ï!?!?m& S" 657.. ffl 5 4.3..~88 ™50 Ul juill. 500.. t. p. avril 500.. russes.. 58.. Nord. 293. 0/0.Janv. 398 398.. 3~10 France, "0": Ol'léans. 433.. nnaise. .avr. t. r. t. 449.. 1011 1.. 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Paris, 29 juillet, deux heures. Le marché a été excessivement calme: la plupart des valeurs n'ont donné lieu à quelques affaires qu'à intervalles très
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Le président de la République a reçu ce matin MM. Renault, premier président de la Cour des Baudouin, procureur général près la comptes Cour de cassation, Woodword, commissaire des Etats-Unis à l'Exposition de 1900; Ditte, président Hyérard, préfet de la au tribunal civil de la Seine; Deffès, trésola de Lozère Nièvre Meunier, préfet Crépy, trésorier-payeur géde rier-payeur général néral 'Saint-René Taillandier, ministre de France au ministère des fiau Maroc; Martin, directeur division chef de au ministère du nances Lagrave, général d'Alger. Haffner, procureur commerce M. Pierre Baudin, ministre des travaux publics, a quitté Paris hier soir, se rendant,dans le Jura.
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Le départ de la reine Ranavalo
Marseille,29 juillet. La reine Ranavalo, accompagnée de sa petite 4ièce, son institutrice et sa tante*, est partie aujourd'hui, à une heure, par le Duc-de-Bragance, courrier d'Alger; elle a été conduite à bord par le lieutenant Bruyère et a fait route pour Alger seule avec sa
suite. Ranavalo paraît se bienporter et est enchantée de son séjour en France et des nombreuses marques d'attention et de sympathie dont elle a été constamment l'objet. Quant à sa petite nièce, elle se porte fort bien, contrairement à ce qui a été dit. L'état de santé du prince Henri Saïgon, 29 juillet, 3 h. 40, soir. signalé dans l'état du prince d'Orléans Le mieux (Havas) Jontinue.
L'auniversairede la mort de HumbertIer Monza, 29 juillet. La ville est très animée et pavoisée de deuil.
tes magasins et les fabriques sont fermées.
Après la pose de la première pierre de la chapelle expiatoire, le duc des Abruzzes s'est rendu à la cathédrale où a été célébrée une messe funèbre, due à l'initiative des dames de Monza. duc est parti ensuite pour Milan.
Le
(Sej'DJce Bavas)
Florence, 29 juillet. La municipalité a inauguré solennellement,à la cathéirale Santa-Croce, devant les autorités, une plaque eommémorativede la mort du roi Humbert.
L'état de santé de M. Crispi Le bulletin de santé de M. Crispi, télégraphié ce
patin, à huit heures trente, disait que la nuit der-
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Robmson. 231 513 :Ferreira.
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190 50, 189 50 et 19150; East Rand, 187, 186 et 187; Ferreira, 513, 514 et 510 Gold Trust, 173 et 173 50; Transvaal consolidated land, 83 50 et 84 50; Geduld, 130 50 et Village, 207 et 131 50; Geldenhuis, 154; Simmer, 154 Mossamedès, 17 50; May Consolidated, 106 50 et 208 50 106; Randfontein, 78; Moçambique, 38 75; Lancaster, 60 50. La De Beers, qui avait d'abord fléchi à 848, s'est ensuite, sur des achats de Londres, relevée à 855; la Kertch a coté 351 et 350. Frank Smith Diamond, 56; Columbian Rubber, 38. Trois heures. Le marché reste ferme. 3 0/0. 100 72 1/2 3 heures 30 'derniers cours). Tharsis, CooDer. 127 »». 010. 8135. Cane 526 Brésil 5 d'escomptes'avance à 589; la Banque ottomane fait Ferreira. Robin510 50. 858 50. 156 50. De Beers. 343. internationale, et 527; la Banque 78 75. Chartered. 189 Rand. 23150 East et »». son. Le Rio-Tinto n'a pas beaucoup varié à 1,329, 1,324 Randfoniein, 50. 38 Moçambique. 50. 193 Goldfied. 1 3°7 1(346 »»• Lanà 3,660; la Sosnowice recule de 78 75. Simmer. 156 50. Randmines. Le Suez est ferme Geidenhuis. 154 50.– 208 ViUaffe. 50. 60 à 660; le Gaz caster. »». 7 fr. à 2,182, les Sels gemmes de 5 fr. »».– Goerz,61 75 Geduld.131 50.– Kertch. 353 May.106 »» monte à 822. trust, 175»». gold African New-Goch, 62 acétyle »». La Compagnie urbaine d'éclairage par gaz lène fait 164. INFORMATIONSFINANCIÈRES
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Ventes 1,168 balles.
Cafés disponibles. Sans affaires cotées. Terme. Baisse de 25 c. sur la cote de ce matin.
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bien vives félicitations du gouvernement de la République, en vous priant de les transmettre à tous vos collaborateurs, officiers généraux, commandants, officiers, officiers-marinierset matelots. DE LANESSAN. 12 heures.
La Ciotat, 29 juillet,
Le ministre de la marine avant de quitter le Les admissions à l'Ecole normale supérieure Bouvet a remis la croix de commandeur de la Voici la liste des élèves reçus à l'Ecole normale Légion d'honneur au capitaine de vaisseau Leygue, Les ministres aux manœuvresnavales la désignation, en abrégé, qui commande ce cuirasséet les palmes académiques (section des lettres), avec A AJACCIO ils sont élèves. dont aux lieutenants des établissement au capitaine de frégate Gauchet et l'amiral Ajaccio, 29 juillet, 1 h. 15. Gervais, de vaisseau Eng de l'état-major de 1 Clermont (H.-IV), 2 Schlegel (L.-le-G.), 3 Hamel La compagniede débarquement ne put réussir à et Bagay, le plus ancien des lieutenants de vaisseau (H.-IV). 4 Riemann (L.-le-G.), 5 Lion (L.-le-G.). s'emparer du fort d'Aspretto, car les troupes qui du Bouvet. 6 Renaudet (Sorbonne), 7 Roussel (H.-IV 8 Poy débarquement (H.-IV), 9 Tibal (H.-IV), 10 Gautreau (Lakanal). au veillaient au Salario en vue d'un Les expériences du Gustave-Zédé ont duré jusdi de Capo 11 David (H.-IV), 12 Barot (L.-le-G-) 13 Peuchot (Mienvirons les golfe de Sagone, ou dans qu'à dix heures. M. Waldeck-Rousseau félicite chelet), 14 Jullien (Sorbonne), 15 Eggli (Lakanal). Feno, voyant Ic3 mouvements de l'escadre, se por- chaudement le lieutenant de vaisseau Jobard des (L.-le-G.), 17 Choche (L.-le-G.), 18 Focillon Musset 16 tèrent en toute hâte au secours de la batterie; de- admirables résultats qu'il a obtenus dans la ma- (H.-IV), 19 Houlès (L.-le-G.), 20 Delvert (Sorbonne). vant l'arrivée inattendue de ces renforts, les marins nceuvre du sous-marin qu'il commande. supplémentaire 21 Lacour-Gayet (L.-le-G.) 22 Liste battirent en retraite, garnissant le pont Saint-JoA onze heures et demie, les ministres et leur suite Préchac (H.-IV). seph de pétards en guise de dynamite. ont déjeuné dans la propriété de M. Lumière. M. Voici, d'autre part, mais par ordre alphabétique, juillet. Waldeck-Rousseau part pour Paris ce soir à six la liste des élèves reçus dans La Ciotat, 29 la sectiondes sciences L'armée navale a repris hier soir la mer après heures. Belgodère, Belmann, Breynaert, Catren, Calvel, ChaLe Bouvet appareille vers onze heures, se diril'attaque d'Ajaccio. Chotand, Clément, Coudert, Dapier, Devienne, Le Bouvet accompagnédu Galilée et de la Halle- geant sur les escadres, auxquelles il a donné ren- put, Dullieux, Dunoyer. barde, a quitté l'armée navale au large des Sangui- dez-vous au cap Sicié, près de Toulon, et ave.c lesFeintuch, Giard, Giboin, Grumbach, Lacombe, de quelles il mouillera cet après-midi, vers cinq heu- Lupierre, Lucien Lecourt, Léon, Marchai, Perrin, Pounaires. Laissant au vice-amiral Ménard, le commande- res,-aux Salins-d'Hyères. get, Rebeix, Remy. i Sève, Sevin, Stiffel, Thouvenot, Vernier, Zœpffel, ment de cette force navale, arrivée ce matin, à sept élèves des lycées de Paris. heures à la presqu'île de Giens, le Bouvet a exécuté, Les manoeuvrés des Alpes Dana, Pascal, élèves du lycée d'Aix. Lançon, du lycée tir du exercices de ministres, des des en présence Puget-Théniers, 29 juillet. d'Alger. Vergniol,du lycée de Besançon. plus vif intérêt. Le tir a été d'une précision remarCloup, du lycée de Bordeaux. période des deuxième et dernière La manoeuvres quable. Le ministre de la marine a tenu à féliciter alpines qui avait Laurent, du lycée de»Caen. commencé samedi matin vient de les chefs de pièce. Hérard, du lycée de Dijon. Les ministres ont débarqué ce matin du Bouvet à se terminer ce matin. Le thème en était le suivant la 30° division, comla Ciotat. la LES ÉLECTIONS AUX CONSEILS GÉNÉRAUX mandée par le général Privat, devait attaquer En rade, le Gustave-Zédéexécute plusieurs plondu Var entre a ITinée et Annot et rejeter, gées et manœuvres, ayant à bord le président du vallée vallée de l'Esteron, la 29° division, général dans la conseil et le ministre de la marine. (De nos correspondants particuliers) défendait. Vilar, qui la miAvant de quitter le Bouvet, M. de Lanessan, Marseille, 29 juillet. Descendue rapidement de la ligne Guillaumesnistre de la marine, a fait tenir à l'amiral Gervais la d'hier, à Marseille, élections La caractéristique des Beuil et Saint-Sauveur, en cinq colonnes, la 30° dilettre suivantes de M. municipalité la infligent à vision avait, durant les deux premiers jours, chassé est l'échec qu'elles adjoints, sont Bédarrides, et Mon cher amiral, des escarmouchesd'avant-postes la 29° division Flaissières. MM. BertasMaurel par conseillers Isoard, quitter et commandement le MM. Au moment où vous allez la rive gauche du Var, où elle s'était établie. Ce battus, ainsi que l'estampille officielle qu'ils de l'armée navale, je tiens à vous dire combien nous de malgré municipaux, rive de la hauteurs matin, elle l'a attaquée sur les avons été heureux, M. le président du conseil et moi, droite, d'où elle a réussi à la repousser sur trois avaient reçue. d'avoir pu assister à une partie des intéressantes maAgen, 29 juillet. col de Rolbel à gauche et de bâtiments points: à Dascros et au nœuvres que cette imposante réunion éprouvée au consièges 4 de perte Par suite de la vient d'exécuter sous vos ordres pour la seconde fois. la ferme Féline à droite; au centre, son attaque a Lot-et-Garonne par les radicaux seil général de Nous avons été surtout frappés de la rapidité et de échoué. déplacée au protrouver majorité la précision de leurs évolutions qui sont une preuve va se A huit heures, le général Metzinger, directeur des avancés, la éclatante, non seulement de l'habileté, du sang-froid et manoeuvres, faisait cesser les opérations et les trou- fit des républicainsprogressistes. Le conseil généde 19 de la valeur professionnelle des commandants et des ral de Lot-et-Garonne est désormais composé fatigues, les admirablementsupporté qui ont pes, en et socialistes officiers, mais aussi de la sûreté de direction que vous républicainsprogressistes, 10 radicaux cantonnements. leurs rentraient dans leur imprimer. adavez su 6 conservateurs. Dans ces conditions,même en Leur dislocation aura lieu ce soir et demain. Nous avons également admiré la brillante tenue des de la droite continue d'être bâtiments, l'excellent entretien du matériel qui n'a jaUn i. ident s'est produit samedi pendant les ma- mettant que le concours socialistes pour l'élection du bumais manifesté la moindre défaillance. L'honneur en nœuvres, près de Puget-Théniers. La 15° featterie prêté aux radicaux Dauzon, député rarevient à vos vaillants équipages et notamment au per- alpine venant de Guillaumes s'était installé»» aux reau, il est fort probable que M.point réélu, à la prosonnel mécanicien qui s'est montré si complètement à Fourniers, sur le bord d'un ruisseau descendant de dical socialisted'Agen, ne sera assemblée de notre la hauteur de sa lourde tâche. qui occa- chaine session d'août, président violeut la suite d'un la A montagne. orage je satisfaction C'est donc avec une entière vous que ~pactaNMatai~ adresse au nom du président du conseil et au mien les sionna une crue subite, le ruisseau se changea es
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torrent, les eaux montèrent à deux mètres, entraînant une masse énorme de terre éboulée et les pièd'un travail pénices de canon. Après cinq heures ble dans l'eau, les artilleurs purent retirer leurs pièces et les placer en lieu sûr.
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éloignés. Quant aux cours, ils sont fermement tenus, mais sans mouvementbien sensible.Seules, nos rentes ont fait preuve de quelque activitéet sont en reprise. La situation de place est mise à profit avant la. réponse des primes, qui doit avoir lieu demain, pour obliger les vendeurs à se racheter. Les primes avaient été vendues avec si leurs peu d'écart qu'il n'a pas fallu grand effort positions en danger. Les mines d'or mettre pour n'offrent pas grand intérêt et se tiennent à peu près J comme samedi. Le 3 0/0 monte de 10 centimes, àTLOO 75, après 100 62 à l'ouverture; il s'inscrit au comptant de 100 75 à 100 70. L'Extérieure se tient de 70 85 à 70 70 et reste à 70 77 contre 70 80 dernier cours d'avant-hier; les chemins espagnols sont un peu lourds: les Andalous en perte de 3 francs à 232, le Saragosse égalementà 247, le Nord de >. l'Espagne de 2 francs à 179. Les fonds turcs sont bien tenus la série C à 27, la séLe marché des mines d'or est calme Randmines, 3 rie D à 24 95. Voici les recettes de la Société lyonnaise des forces Robinson, 230 et 231 50; RobinL'Italien est calme à 96 60, le Portugais à 25 90. Le 1,036, 1,035 et 501,040; juin 1901 son deep, 126 et 127; Chartered, 77 et 78 Goidfields, motrices du Rhône pour le mois de Serbe 4 0/0 est bien disposé à 68 70.
DERNIÈRES NOUVELLES
41
457 50
à Tiaret
50 8
mars
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17 50
Rand Mines
83 30
Les fonds brésiliens sont en réaction le 4 0/0 à 66 95; le 5 0/0 à 81 50. L'Argentin 4 0/0 1896 a coté 64 80 et 64 75. Parmi les valeurs de traction: le Métropolitain est et ferme de 571 à 568; la Thomson Houston a coté 932 Pari47; la traction de générale 935; la Compagnie sienne électrique est en bonne tendance à 263; la Russe-Française est à 182; les Tramways généraux valent 551; les Tramways Sud 301; l'Est parisien est en avance à 272. le Le marché des sociétés de crédit est très calme le Crédit foncier fait 648; la Banque de Paris, 1,035; Crédit lyonnais, 1,024 et 1,022; le Comptoirnational
nmilTl^«tWaBtTlVr'1*J-»iiiH
220
3/8 MeyerCharlton 77/16 RODinson -D-e-e.p.208 _J 126 50 79/16
,¡Rand
500 50 501 439 75 4i2 50 /~59 75 457
18992600/0r.à500t,p. 462 443 25 1899 2 60 0/0 350 fr. Banque hypothécaire mai 5,,5.. mai Fonc. Immeuble, id. 475 fr
518
156
70
Dom,~utrlch~
18913 O/Or à4OO. 189-2 2 80 p. 500
1155
A LONDRES
1 1 Modderfont City
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18792600/0r.5001.m 18803 mars
Commun.
MINES D'OR ET COMPAGNIES DIVERSES
356
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5" r. à 100 t. p. 1895 2 80 t. 1899375r.500i,t.p.juil
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FONDS ÉTRANGERS
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1885280r.à500C.t,p.
59'2 50
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JO.
juin Ville de Montpel\1er mai Foncières 1879 t. p 1883t.p.sanslots.JUIll.
71 30
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68 85
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1045050 Autrichiens
418 à 5000 fr mars 41750 \Emp.MétroPolitain2 0/0 mars fév. 407. 404 75 Ville de Marseille fév. 529 75 Ville de Bordeaux avril Ville de Lille 1860
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1898 2
85 80
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mot. du Rhône
Suez (S. civile)..
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43 50
Banq.Indo-Chin'~uill. 570 U Fonc.lvoa,55ot.PJjum -18 Rente '7 S.-Comp. Entrep, 12 d.v"¡emind.. 64 50 50 spéc, 17 37 34 Banque 9 SuS de 28 50 Ma¡::as.gén.Parisjuill. 5 00 niai 296060 Dakar SI-Louis 20
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(paris-Nouvelles) Vienne, 29 juillet.
Les oragés
Perpignan, 29 juillet.
l'arronDe nouveaux orages viennent de s'abattre sur cantons de
dissement de Prades, notamment dans lestorrentielles pluies Saillagouse et de Montlouis des débordé, enlevant les ont grossi les rivières qui ont ravinant les routes; la récoltes, emportant des ponts, grêle a achevé le désastre. omnibus plein de vbyaPrès de la Tour-de-Carol, un eaux; à Campdevena.1, geurs a failli être emporté par les frontière française, la de petite localité espagnole près la foudre sur la place tuées été par neuf personnes ont ont été deux personnes publique; àRibas, en Espagne,
et assomma Le nommé Basile Wasylcyscynlea frappé prélat Hausmann, tête la bâton de sur d'un coup où celuivieillardde soixante-quatorzeans, au moment dont prélat, Le la dire messe. l'autel pour ci montait à est grave, survivra. l'état ruiné par l'ivrognerie, 1'é\visflcSn,SricheVbourgeois
réclamait une somme de 20,000 francs au chapitre de 1? cathédrale, arrêté chez le gouverneur de C*?idéteeantérieurement ott dans tous les lieux officiels étt Galicie, à la Hofburg, et Il extravagantes. a réclamations des il présentait quatre fois interné comme aliéné. (Agence nationale)
foudroyées.
Berlin, 29 juillet.
appartenant-
LA GUERRE AU TRANSVAAL On mande de Johannesburg à Paris-Nouvelles: partie Bien que les mines aient été rouvertes et une plutôt est travail des batteries mises en marche, le les gages nuisible qu'utile. Le personnel blanc, dontmontre de se ont été réduits à 5 shillings par jour, est craindre à grève plus en plus réfractaire et une blancs s'imaginent à d'autant plus que les travailleursdérisoire de la maintort ou à raison que ce prix la après maintenu guerre. d'œuvre sera souvent par conLe recrutement des noirs se fait réquisitionnent les militaires autorités trainte, car les pour Kafflrs qui se trouvent sur le territoire occupé, les travaux publics, les transports et le service de guides et d'éclaireurs.. Ceux des noirs qui se trouventen dehors de la zone des opérations préfèrent rester chez eux. le charbon nécesIl est en outre difficile de trouver expéditions n'arriles saire pour le travail des mines, fréfont Boers les irrégulièrement, car très vent que fervoies les détruisent quemment sauter les trains et construits récemment et blockhaus rées malgré les 1er., de chemin occupés tout le long des lignes de DERNIÈRES DÉPÊCHES DES AGENCES
(Service Havas)
Alger, 29 juillet.
ayant à bord le ^-maréet en dernier lieu chal de Waldeisee-, venant de Chine de soldats i allemillier de Port-Saïd, et rapatriant un Il est mouillé port. le dans matin entré mands, est ce la visite subir dans le poste d'observation pour y Le navire allemand Géra,
sanitaire.
Le Puy, 29 juillet. détruit une Ce matin, à trois heures, un incendie a Quatre permaison située dans le quartier Taulhac. Delaigue la flammes: veuve péri dans les sonnes ont âgée de vingt-neuf âgée de cinquante-cinq ans, sa fille âgé de et ans, son fils âgé de quatorze ans son petit-fils quatre ans. On a pu sauver une vieille femme de quatre-vingtcinq ans. Les obsèques des victimes auront lieu demain aux frais de la ville.
de Potsdam, Le domaine d'Uetz, près détruit par un totalement été Henri a au prince cendie. On attribue le sinistre à une action criminelle.
in'
Le commandant d'infanterie colonial Martin premier conseil Freystœtter, qui fit partie du condamnation du la de guerre qui prononça invofut témoignage le dont capitaine Dreyfus et de qué au procès de Rennes, a demandé audeministre retraite à la guerre la liquidation de sa pension partir du 6 juillet 1902. Le commandant Freystœtterfait partie de l'armée depuis le 4 février 1877. Il avait été nommé officier le 19 mars 1883, à sa sortie de l'école de Saint-Maixent. à Rochefort. Il est, actuellement, en garnison aujourM. Santos-Dumonta projeté de se livrernouvelle ascension d'hui, à quatre heures, à une dans son ballon dirigeable. d'efIl a l'intention, si le temps lui est favorable, hiffel et à la tour Saint-Cloud re-^ fectuer le trajet de
tour.
Cafés: cour. 35 1/4: sept. 35 1/4. Cafés: cour. 35 1/4; sept. 3a 1/4. Anvers. 2 h. 30. soutenu. Ventes sacs, Marché MfainesS?ct?oSle\>1->>PefCnés allem- de la Plata contrat cour. À ,13 »/»: sept. 4 171/2. Ventes 35.000 kil, Marché calme. Disp. 17 3/4: 4 d" mois 18 1/2. MpétroieC -"Ferme. Calmes. Cote officielle: indigent. bruts Sucres 22 1/2. cond. 88° disp. exDort. nouv. Blés roux tendre d'hiver officielle Cote Anvers. »/»; blé Redwinter n» 2 16 juill. 16 1/8; 4 dern. mois 16 1/4; blé Kurrachée blanc mois juill. 16 1$ 4 dern. 3/8. 16 mois 4 dern. 1/4; juill. 16 Brome. Pétroie calme. DisponM^go rm.
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