Le Temps (Paris. 1861)
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Le Temps (Paris. 1861). 23/08/1916. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
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la 4-° page les
DERNIÈRES NOUVELLES Paris, 22 août
BULLETIN DU JOUR
DÉPÊCHES TELEGRAPHIQUES' DES
il est résolu à lutter jusqu'au bout; il n'acceptera qu'une paix lui assurant," avec les réparations légitimes, son indépendance et sa sécuCORRESPONDANTS PARTICULIERS DU ÎÏEmjIS rité. » Ainsi, partout, sur tout le sol de France, la Londres, 22 août.
Johannesburg que le directeur du service de recrutement, lé colonel Priée, a annoncé que le gouvernement impérial était favorable à l'envoi de divisions sud-africaines dans les FlanOn mande de
dres.
Londres, 22 août. L'université de Cambridge vient de conférer à M. Roman Dmowski, le député polonais bien connu, membre de la Douma, le titre de docteur honoraire en droit. M. Dmowski vient de faire à Cambridge une série de conférences sous ce titre
même idée répandue, -la même-volonté tendue pas de paix prématurée; elle ne serait qu'une trêve; demain reverrait, par la faute d'un impérialisme allemand incorrigible et réarmé, les mêmes hécatombes. Pas de paix hâiïvé -relie serait une halte entre deux ossuaires. Une paix blanche ne garantirait la sécurité d'aucun des alliés, qui se battent pour que, selon le mot de M. Antonin Dubost. chacun d'eux ait, dans les années à venir, « sa place dans l'humanité »; et' déjà l'aube se lève des réparations légitimes. Gorizia redenta, Gorizia rachetée par l'Italie, comme le coin de terre d'Alsace reconquis par nous, c'est peu de chose encore par l'étendue territoriale c'est beaucoup comme valeur de symbole. Et M. Malvy a exprimé, dans des termes particulièrement heureux, la pensée française sur nos frères d'Alsace « L'Alsace-Lorraine, a-t-il dit avec justesse, est nécessaire à l'unité comme à l'équilibre intellectuel et moral de la France. » Oui, l'Alsace-Lorraine,par sa pondération, sa finesse avisée, son bon sens sérieux, nous a vraiment par trop manqué. Il appartenait à M. Combes d'exprimer, en phrases dont le conseil général de la Charente-Inférieure a voté l'affichage, la troisième considération qui a inspiré les allocutions des présidents des assemblées départementales la constatation du maintien inaltérable de l'union sacrée, le vœu qu'elle survive à la guerre elle-même. « L'union sacrée, a-t-il dit, a supprimé toutes les dissidences d'opinions politiques et ùnr toutes les âmes dans une même conception du devoir national. Puisse la France voir se continuer dans son sein l'union patriotique de tous ses enfants; j'entends par là le rappro•chement des esprits et des cœurs par la mise en pratique de plus en plus marquée de ces trois principes liberté, égalité, fraternité. » Dans ces paroles, nous voyons un appel qui doit être écoulé. Il prend une importance particulière, venant d'un homme qui, arrivé au faîte de l'âge après une vie toute remplie des agitations et des ardeurs de la politique, sent combien la guerre, en rassemblant tous les citoyens dans les mêmes pensées et dans le même élan, peut et doit définitivement leur apprendre le bienfait de l'union.
Sept cent cinquantièmejour
LA GU~RRE LA SITUATION MILITAIRE
on recourt aux procédés de chantage et de pression habituels. Le peuple danois, toutefois,1, se montre rétif aux influences étrangères. Il paraît vouloir suivre le conseil de son souverain, qui préconise la formation d'un cabinet de concentration où tous les partis' se donneraient la main et oublieraient leurs divisions pour ne songer qu'aux intérêts supérieurs du pays. On désigne même déjà pour la présidence du ministère national une des personnes les plus considérées du royaume, le comte Frijs, dont au Danemark comme à l'étranger l'intelligence et le caractère sont tenus en haute estime, et qui compte de hautes amitiés dans les autres cours scandinaves. L'Allemagne préfrère comte Frijs MM. Zahl-e ou Scavenius. Ce au n'est pas une raison pour que le peuple danois se soumette à ce désir. L'Allemagne intervient avec sa lourdeur coutumière dans les affaires du petit pays voisin. Son sans gêne confirme, une fois de plus, ce mépris pour les 'Etats faibles, qui apparaît même lorsqu'elle leur demande des services La Hollande et la Suisse, ces autres voisins immédiats de la Germanie, en font journellement l'expérience. C'est ainsi que les petits Etats apprennent à leurs dépens où est le danger qui menace leur indépendance et leur
Transylvanie, quoique l'archiduc Charles ait reçu de nouveaux renforts allemands. Les deux Jablonitsas sont-maintenant aux mains des Russes. Ces deux villes sont situées l'une le dénié portant le même nom; l'autre au sud de sur Kouty, point stratégique de grande importance, paraissant sérieusement menacer l'avance des Russes en Galicie. Les troupes russes qui opèrent dans les Carpathes boisées dans la direction de Marmaros-Szizet sont maintenant en territoire transylvanien et ont atteint les sources de la Tissa, qui se jette dans le Danube près de Belgrade, après" avoir traverse la Hongrie.]. ,
Sur le front de la Somme, la journée d'hier Au Caucase et esa Mésopotamie a été employée à la préparation de nouvelles Plusieurs des ministres de l'Entente ont rapLes combats dans la direction de Diarbékir attaques par une violente canonnade. Les propçlé, au cours des dernières journées, les res- Pologne ancienne et nouvelle. Ces conférences grès ne peuvent être aujourd'hui que bien se développent à notre avantage. Nous nous ponsabilités de l'Allemagne, ses provocations, faisaient partie d'nne série de-cours organisés par moins rapides que ceux du commencement de sommes emparés de nombreuses hauteurs puissamment organisées par les Turcs; nous notre patience. La réponse était opportune à la grande université anglaise sur la Russie et la juillet, alors que les Allemands n'avaient pas l'impudente imposture par laquelle les socia- Pologne. avons capturé un grand nombre de prisonplus de troupes aux environs de la Somme que En niers. même temps que M. Dmowski, ont reçu le listes allemands viennent d'affirmer une fois de sur les autres points du front. Dans le mois et plus qu'ils ont voté le 4 août 1914 les crédits titre de docteur in honoris causa MM. Milioukof, demi qui s'est écoulé depuis le début do la ba[On mande à ce propos de Petrograd, le 22 août, qu'eri de la Douma; Lappo-Danilevski, Struve d'une guerre défensive. Mais cette réponse op- membre Asie-Mineure, les Russes occupent les montagnes & taille, ils ont amené dans le secteur où ils le baron de Nolde, directeur au ministère des portune est-elle, une réponse suffisante ? Nous et l'ouest du Bingel-Dagh, qui constituent un .rempart.inétaient menacés d'importantes réserves, et auaffaires étrangères de Petrograd. franchissable du côté du sud-ouest. En outre, ils mene le pensons pas. jourd'hui les forces engagées de part et d'autre Londres, 22 août. nacent de flanc et arrière Elle porte en effet sur les actes de l'Allemales Turcs vers le nord-est en s'équilibrent à pou près; les troupes anglaises Une explosion s'est de la ligne produite lundi Mouch-Bitlis. après-midi Cette force est toujours à; plus que Or, plan inclut plan. le gne sur son les nôtres n'avancent que, très lentecomme dans usine de 75 matériel du milles de sud-est d'Erzeroum, comté et d'après les dernières, une au guerre les actes. C'est avec préméditation que l'Alle- d'York. Les villes voisines ont ment et faisant formidable nouvelles, en des avait éprouvé envoyé une dur consommaéchec. Le combat contiun secours. magne a déchaîné la guerre, et c'est de cette Il y aurait de nombreux morts. tion de munitions; mais, par contre, tous les à 40 kilomètres du lac d'Ourmiah.] nue préméditation même, de ses causes et de son retours offensifs de l'ennemi sont immédiatePetrograd, 22 août. but, qu'il faut pénétrer notre conscience natioment enrayés, comme ceux qu'ils ont lancés Un rescrit impérial confère l'ordre de Saint- Vlanale. Que nous ayons été attaqués, le monde dimir aux environs de la ferme du Mouquet, de Po- liberté. de 1" classe au général Kouropatkinepour entier le sait, et tous les manifestes des so- les services zières et du bois des Foureaux. «a>– qu'il a rendus à la patrie pendant cincialistes de Guillaume II ne changeront rien à quante années. La situation est à peu près la même au nord COmmUNIQUÉ OFFICIEL OU 21 AOUT sa conviction- Pourquoi et comment nous l'aCopenhague, 22 de 22 août. Verdun; les Allemands, qui avaient COMMUNIQUÉ OFFICIEL vons été, c'est une autre démonstration plus Les partis du Rigsdag espèrent maintenant pouavancé à grandes enjambées début de l'ofau Onze heures soir nécessaire encore que la première et non moins voir se mettre d'accord pour la formationd'un cabiRome, 21 août. fensive kronprinz, du font plus ne aucun profacile à "établir. Sur le la front de Somme, net de concentration. Le nombre des membres du batteries ont De violents nos sont déchaînés sur tout grès orages se nous n'arrivons à les refouler que très exécuté de nombreux tirs L'Allemagne a déclaré la guerre en 1914, gouvernement sera augmenté de deux afin que les les organisations le sur théâtre des opérations, mais n'ont pas em< lentement. après s'y être décidée en 1911, pour. restaurer quatre partis puissent y avoir trois représentants. allemandes et nord sud de la rivière. péché au l'activité, intense des artilleries. au Il'nous faut compter à présent, pour gagner Aquila, 22 août, par la force. ,1'hégéiftonie politique, que depuis L'artillerie ennemie a été particulièrement Aucune action d'infanterie au cours de la .du terrain dans les deux régions, sur la supéUne réunion solennelle en mémoire de Battisti a 1904 elle avait essayé sans succès de ressaisir vive sur le front du Trcnlin et dans le Haut. riorité du feu de notre artillerie, qui s'y em- journée. diplomatiqucment.L'Allemagnea fait la guerre été tenue au théâtre municipal et a été l'occasion Bût. Partout, elle a été contre-battue par la nô-< ploie de son mieux. d'une manifestation Canonnade intermittente enthousiaste l'honneur bataille la de le champs de reste du les retrouver en posur pour sur tre qui a effectué des tirs efficaces dans la val. Les armées alliées de Salonique ont pris vi- front. sition dominante qu'elle n'avait pas réussi à la France. lée de Drava, où elle a gêné le mouvement des Copenhague, 22 août. 4, goureusement l'offensive contre les conserver dans la paix. L'Allemagne a fait la Bulgares, trains. mande de Stettin que M. Bassermann, leader qui rapidement seront ramenés guerre pour briser l'organisation d'équilibre desOnnationaux leurs posiCOMMUNIQUÉS On signale de petites attaques autrichiennes sur OFFICIELS BRITANNIQUESDU 21 AOUT libéraux, a fait un ,discours devant tions primitives; l'affaire traînera que les peuples d'Europe avaient mise sur 500 personnes, dans lequel dans la vallée de VAslico et dans le secteur ne pas; au-. il a réclamé la guerre pied, résolus qu'ils étaient, après vingt-cinq à outrance par tous los moyens. cun doute n'est possible. de Plava. L'adversaire a été repoussé et a laissé Deux heures 20 A l'est, nous avons franchi la Strouma et L'assemblée s'est déclarée d'accord avec lui à ans d'expérience, à substituer au sic volo bisentre nos mains une vingtaine de prisonniers. A la suite d'un violent bombardement, les marckie/i le règne nouveau d'une paix con- l'unanimité. attaquons l'ennemi, qui s'est installé à Dans la zone de Gorizia et sur le Carso, nos sentie, et non Zurich, 22 août. Demir-Hissar, sur la ligne Barakli-Djuma, Allemands ont lancé ce matin, vers une heure troupes renforcent les positions occupées. Le Budapesti Birlap annonce qu'à Debreczin Les faits et les dates suffisent à le prouver, Topalova et Kalendra, localités situées à trente, trois attaques à la grenade contre le bois L'artillerie ennemie a lancé quelques obus et les commentaires sont inutiles. Depuis 1871 (grande ville de plus de 100,000 habitants au nordl'ouest et le long du chemin de fer de Demir- des Foureaux. Elles ont été aisément repousde la est Hongrie), sanglante bagarre s'est sées. Au nord-ouest de ce même bois, quelques- sur Gorizia et contre les ponts de l'Isonzo, mais une l'histoire de l'Europe se divise en effet en qua- duite, il proHissar à Sérès. Au nord, une violente canonquelques jours, soldats entre tchèques ya tre périodes, dont la netteté de contours souli- et hussards nade est engagée sur les pentes des monts Bé- unes de nos patrouilles d'avant-postes se sont sans causer aucun dommage. hongrois. Un bataillon du 75° régiment lès, entre la Strouma et le lac de Doiran. Entre repliées devant d'importants détachements engne la conclusion. De 1871 à 1891, l'Allemagne d'infanterie tchèque qui tient garnison dans la ville mstalle et consolide la suprématie qui réduit ayant voulu mettre en état d'arrestation quelques le lac et le Vardar, où les Bulgares n'ont pas nemis qui n'ont pu toutefois continuer leur proLe roi à Gorizia l'Europe l'Europe en servitude. De 1891 à 1904, soldats hongrois, les hussards de Hongrie prirent avancé, nous nous contentons de maintenir nos gression sous notre feu dirigé de l'ouest du bois. organise l'équilibre qui la soustrait à la maî- fait et cause pour leurs camarades une véritable Rome, 22 août. positions. A l'ouest du Vardar, entre la Mo- Au cours de la nuit, notre artillerie a bombardé efficacité Le bataille différentes roi lieu dans est l'Allemagne parties entré eut les rues et des coups de feu des positions à Gorizia dans la matinée du trise allemande. De 1904 à 1911, glenica et la Tcherna, secteur de l'armée avec Elles 20 furent août échangés; sont bien curieuses les traversant de Maxime allemandes. le pont de Lucinio, qui était plusieurs L'ennemi mort et répondu équilibre toutes cet les employant en contre on ramassa pages un serbe, a ressources alliés ont attaqué et enlevé les preuse en de tir l'artillerie du Camp que M. Albert de Bersancourt vient mières nos le ennemie. les encore obus à sous quantité considérable de sa diplomatie l'équilibre subsiste et se blessés. gaz en tranchées bulgares sur les hauteurs de sur nos roi Le le Rio-de-Janeiro, Vittorio-Emanuele 21 août. d'ex-liumer a et parcouru dans le Mercure lignes corso de France, des environs de Pozières et du secteur s'est fortifie. De 1911 à 1914, l'Allemagne, découraencore Kikuruz et occupé les contreforts du Kaïmakrendu l'hôtel à de ville, Le capitaine du il où s'est paquebot italien renseigné Principe-diqu'elles n'aient rien d'inédit puisque c'est tout calar, gée de réussir par la paix à reconquérir le Udine, arrivé ici, déclare dans nord-ouest de Vodena. Les Serbes nord-est de Contalmaison. au interview sur les mesures prises pour restaurer la vie civile qu'il une simplement :la préface du Camp mit Un de à tenté main jBceptre du monde, prépare la guerre. En 1914 contre trana.c^o que son coup avaient dû nos de la ville. La nouvelle de la présence du roi s'éramener vers Vodena les détachea échappé deux fois pendant la traversée à la pour- volume de vers, les Chants d'un moderne, elle la déclare. paru ments qui se trouvaient à l'ouest du lac d'Oâ- chées au nord-ouest dliulluch et à l'est de Plan- tant répandue, le souverain a parcouru la ville au suite d un sous-marin. tin. L'ennemi a été repoussé chaque fois avec milieu d'ovations. vers 1855. Mais elles pourraient bien devenir d'im- trovo, dans la région de Florina; dans le Première période (1871-1891) consolidation New-York, 21 août. secportance dans l'histoire de la poésie française teur serbe, les affaires se .décideront au nord pertes et il n'a réussi qu'en un point à pénétrer He l'hégémonie allemande. A l'origine, le M. Lauro Muller, ministre des affaires étrangères Le général Borœvic puisqu'elles formulent pour la première fois cette dû-Vodena;. dans nos lignes dont il a été aussitôt rejeté. du Brésil, invité par le duc de Connaught, se rend traité de Francfort, qui a mutilé la France, Une mine qui a explosé à proximité d'une de asservi l'Allemagne à la Prusse et dressé au au Canada où il sera l'hôte du gouvernement au théorie de l'art moderne dont Emile Verhaeren, Milan, 22 août. cinquante ^ns plus tard, devait'faire, en poésie, centre de l'Europe le jeune empire proclamé château Laurier. nos sapes avancées près de Givenchy ne nous a Le général autrichien Borœvic serait, dit-on, en Le duc de Connaught a retardé son départ pour une si remarmia.hlo »nn1i<\nfin,n I occasionné aucune perte et nous avons pu orga- disgrâce. On lui reprocherait d'avoir abandonnéle 'à Versailles. Pour en étayer les assises, une Halifax afin de passer journée M. 'Sur Lauro le front italien, la situation est momen- niser défensivement son cratère. Plus au nord, front dé l'Isonzo au moment où le commandement Par un détour psychologique assez amusant, cet une avec teérie d'accords sont conclus alliance autri- Millier- et assister au banquet honneur. en son esprit moyen et pondéré. que fut Maxime t^éments.tationnaire. Nous avons dit les rai- nous avons procédé avec succès à une émission autrichien aurait dû être au courant des préparatifs ichienne, en 1879; alliance italienne, en'"i8&2y de- l'ennemi. du Camp, cette nature précise et souvent'terre- sons- auxquelles nous pensions devoir attribuer de gaz contre déspositioris ennemies. 'contre-assurancesrusses, en 1884 et 1887. L'AlN'ayant pas voulu croire à l'attaque imminente cet arrêt dans l'offensive de nos alliés. Avant lemagne, forte de ses alliances, est garante et LES CONSEILS GENERAUX à- terre qui suivait l'ombre de Flaubert sur Neuf heures des Italiens, le général Borœvic était en permission. 20 soir les routes de l'Orient un peu comme Sancho Pança de pousser leurs troupes au delà de Gorizia, ils maîtresse de la paix. Aucune force organisée L'ennemi a tenté, près de la ferme du Mousuivait son maître, eut, un jour, l'intuition de ce ont à s'emparer des hauteurs au nord de cette ne fait contrepoids à la sienne. que pourrait être une poésie vraiment moderne ville, le Monte-Santo, le San Gabriele et le San- quet, une petite attaque qui a été aussitôt Deuxième période (1891-1904) organisation Pour la cinquième fois depuis le commen- penant son inspiration aux sources mêmes de la Daniele, où les Autrichiens ont installé une enrayée. Rien d'important à signaler sur le ae l'équilibre européen. -C'est l'histoire des ten- cement de la guerre, les conseils généraux se vie contemporaine, s'alimentant de ce que la civi- très puissante artillerie qui balaye tout le ter- reste du front, sauf une activité de l'artillerie tatives successives et d'abord mal coordonnées, réunis hier, et pour la cinquième fois, lisation a produit de plus neuf et de plus hardi. rain à l'est de la ville. Pour s'emparer de ces qui a atteint de part et d'autre, à certains moqu'inspire à l'Europe l'instinct de conservation. sont CiOJ~~EtJ-N'IQ'U'B OFF2CI£L FR~'wCellg ces sessions qui empruntent une gra- Un demi-siècle avant Emile Verhaeren, il formula hauteurs, nos alliés doivent étendre leur front ments, un haut degré d'intensité. Notre feu d'arL'alliance franco-russe de 1891 marque le dé- dans tillerie été très efficace. vité d'attaque solennelle de événements l'Isonzo jusqu'à a tragiques que que les poètes lyriques avaient tort de dédaigner Tolminô. C'est ce aux Salonique, 21 août. but, mais ne suffit pas. Puis viennent les acAu sud de Thiepval, tranchées les qu'écrit allemandes traversons, aujourd'hui le grand le colonel Barone, conseil des est qui nous les créations nouvelles de l'humanité, machines Dans la journée du 20, les forces alliées de comcords franco-italiens de 1G00, l'alliance angloont été gravement endommagées; on a observé Salonique mieux de France renseigné affirmé inébranlable Les Autrichiens trépidantes, cités gigantesques, munes chemins de a fer, que son nous ont pris l'offensive sur tout le front. « japonaise de 1902, l'accord anglo-français de confiance dans l'issue dans batteries des ennemies ont incendie, gardé la une possession du terrible du plateau Bainconflit usines, de un de l'industrialisme scientifique conquêtes que Ï904. D'autres suivront accords russo-japo- l'Allemagne l'aile droite, les Anglo-Français ont franet l'Autriche ont déchaîné. Si et de la démocratie grandissante, toutes choses sizza, sur lequel sont placées de nombreuses' et qui s'est poursuivi pendant un certain temps chiA la franco-japonais, anglo-russes, russo-italiens, Strouma et attaquent l'ennemi sur le violence. Nos canons spéciaux ont desque puisse être la guerre, les conseilsa que l'artiste repoussait jusqu'ici avec horreur, fortes batteries qui battent de flanc, à- l'est de avec nais. Ces ententes se nouent non contre l'Alle- longue front Kavakli-Kalendra-Topalova (nord-ouest généraux proclament tous, exception, et que c'était se priver gratuitement d'un des ra- Gorizia, toute tentative d'agression italienne. cendu un ballon allemand. magne, mais en dehors d'elle, et de ce fait limi- qu'elle sera plus courte que sans Une mine qui a explosé avec succès nous a de Sérès). notre patience, res moyens de renouveler la poésie dans sa forme Comme il est facile de le comprendre, la postent sa puissance d'action. L'Allemagne garde qu'elle n'épuisera Ils sont au contact d'une position fortement permis d'améliorer notre position au sud de pas notre ténacité, pas plus comme dans son objet. « Gomme la science, disait- session de la ligne .entière de l'Isonzo ne sera Loos. les terres conquises, ses alliances et son pres- qu'elle ne ralentit le courage et l'héroïsme de il, l'industrie a bien des splendeurs qui méritent assurée que lorsqu'on aura mis le pied sur le tige. Mais le despotisme qu'elle exerçait n'est Notre aviation continue le bombardement des d'être racontées. Ses efforts qui ne se reposent plateau de Bainsizza et sur le groupe des Tre plus possible. Un droit européen est ressuscité. nosDearmées. cantonnements ennemis ainsi que ses opératous les discours prononcés par les pré- jamais, ses créations incessamment fécondes, ses Santi (Monte-Santo, San-Gabriele, San-DaTroisième période (1904-1911) lutte diplo- sidents tions, liaison niele). C'est des assemblées départementales, de tâtonnements, ses longues hésitations, ses rivaen avec l'artillerie. une âpre tâche qui nous reste à acmatique de l'Allemagne contre l'équilibre eu- toutes les Hier de résolutions votées dès la première lités, ses chutes mêmes sont dignes d'avoir leur complir et qui certainement préoccupe par-desun nos appareils n'est pas rentré. ropéen. Le but, c'est de briser ces accords qui séance Aujourd'hui, les aéroplanes ennemis ont été par plusieurs d'entre elles, trois idées histoire. On a bien chanté la forge de Vulcain, sus tout notre commandement. Bien que les freinent sur l'omnipotence allemande, et en essentielles pourquoi donc ne chanterait-on pas les forges communiqués officiels de ces jours derniers un peu plus actifs que d'ordinaire et quelquesse dégagent. prémier lieu, l'accord à trois de la France, de C'est d'abord la reconnaissance profonde, d'Indret et du Creusot? » Et en une page de restent silencieux sur cette partie, du front, uns se sont risqués au-dessus de nos lignes. la Russie et de l'Angleterre. Deux séries paral- dont ne fera plus jamais perdre le souve- prose serrée, nette et réaliste, il nous montre ce l'objectif italien n'est pas douteux. » lèles de campagnes pplitiques vont y pourvoir. nir etrien qui se transmettra de père en fils dans travail formidable de l'usine et quelle interpréCOmmUNIQUÉOFFICIEL BELGE DU 21 AOUT Les Russes ont fait quelques progrès sur le La campagne marocaine tendra à isoler la annales, soldats, chefs, nos tation prestigieuse pour artiste nos pourrait donner de Stokhod, à l'ouest de Nadvorna, pour nos un France de la Russie et de l'Angleterre. La cam- pour tous au sud de Stafils France, de qui depuis le effort humain cet de ceux, venant à bout la matière. nislau et dans les Russie de Carpathes à isoler balkanique tendra la pagne au sud de Kouty. plus humble jusqu'au plus haut, se sont levés à Au cours de la nuit, une vive lutte à coups de La détermination de petit point d'histoire Dans ce brutalité cette dernière l'Angleterre. D'où direction, la France et de la ils ont occupé bombes l'appel la de patrie danger et s'est déroulée au nord de Dixmude. qui, depuis littéraire n'est pas négligeable à la veille d'une Fereskul et Jablonistza, sur la Biala-Tchereen de la diplomatie allemande, que ne justifient deux combattent ans, sans relâche et sans trêve époque qui verra certainement un grand nombre mosch. Il ne faut pas confondre ce Jablonistza La journée a été calme. présence. Ces camen pas les intérêts locaux l'existence même de notre pays, pour la de poètes s'orienter dans cette voie lorsqu'il pour avec la localité du même nom située sur le pagnes valent à l'Allemagne des succès. Mais défense du droit violé, pour la sauvegarde de s'agira de traduire en vers le cataclysme mondial Pruth, succès précisément des locaux. sont AÉRIENNE au sud de Deliatyne. LA que GUERRE ce ne liberté. la auquel assistons. nous Les opérations du général Broussilof sont Nous cédons au Maroc et au Congo. La Russie De tous ces hommages rendus à nos troupes, Cette nouvelle source d'inspiration pour la poéle moment restreintes; elles ne reprencède en Bosnie et en Albanie. Mais la Triple- le plus ardent, pour tel que l'expriment les discours sie que Maxime du Camp découvrait dans la puis- dront leur COMMUNIQUÈ OFFICIEL DU 21 AOUT Entente survit. Le but n'est donc pas atteint. présidentiels des envergure qu'en concordance avec conseils généraux, s'adresse du machinisme moderne, dans l'exaltation sance 1^ grande offensive que le général Roussky préli'équilibre est maintenu. L'hégémonie n'est pas aux héros de Verdun 21 février-21 août, six de l'effort humain centuplé Nos avions de chasse ont livré aujourd'hui de La région de Basaïr-OKissaiP-Serès z la .science, par avec moment la partie septentrionale reconstituée. Le jour où cette constatation est mois pendant lesquels, malgré la plus formi- quelle abondance pare en ce nombr'eux sur combats desquels deux au cours aptenue par l'ennemi à Barakli (8 kilomètres ne jaillira-t-ello point quand du front russe. acquise, la paix est condamnée à Berlin. pareils ennemis ont été abattus dans les lignes sud-ouest dable. accumulation d'engins de destruction il s'agira de traduire le spectacle formidable dont de Decnir-Hissar). Nous ne pouvons négliger aujourd'hui les allemandes, l'un dans la région de Deniécourt, Alors commence la quatrième période (1911- que l'histoire militaire ait jamais, vue, la ruée les artistes auront été à la fois les acteurs et les opérations dans le Caucase; nos alliés ont en- l'autre près de Bcrny. Au centre, violentes actions d'artillerie sur '1914) préparation de la guerre. La diplomatie allemande, délirante d'orgueil d'abord et bien- spectateurs? A tout .prendre, cette forme à guerre levé de nombreuses hauteurs les pentes sud des monts Bélès et sur les deux les Turcs n'a pas brisé l'équilibre. La diplomatie n'a pas tôt arrêtée dans la stupeur de notre résistance, industrielle est aussi nouvelle dans l'histoire de avaient fortement quo organisées sur la route de Tives du Vardar. rendu à l'Allemagne la maîtrise politique et use ses griffes sur le granit de la vieille cité. l'humanité que l'est une cité moderne, érigée Diarbékir; les Russes vont donc Dans la région qui s'étend du lac de Doiran industrie reprendre leur économique du monde. La guerre, La France n'oublie ni la Marne, ni l'Yser, ni hâtivement, couronnée des fumées de ses usines marche ville cette et, en s'avançant sur jusqu'au Vardar, les alliés on consolidé les vers nationale de la Pruss.e, s'en chargera. Et ce sont l'Artois, ni, la Champagne, ni la Somme; elle et toute bourdonnante d'un labeur assourdissant. Alexandrette, ils couperont positions, occupées les jours précédents. toutes trois réles 1911, lois militaires 1912, 1913, les de commun'oublie ni les sentiments rencontres gigantesques Les qui déclancheront l'inspiration qui ont des nications Constantinople des troupes ottoavec plique paradoxale à notre loi de deux ans de arrêté net la marche A l'aile gauche, dans la région montagneuse COMMUNIQUÉ OFFICIEL sur Paris et la marche poètes ne seront pas les mômes pour l'un ou l'au- manes qui combattent dans la vallée du Tigre. 1905, à notre loi de 1908 réduisant les périodes entre la Teherna et la Moglenica, les troupes sur Calais, ni les offensives locales qui, es- tre de ces spectacles grandioses, mais le rythme, |f| Petrograd, SI août. d'instruction des réserves, réplique onéreuse sayant serbes ont enlevé les premières tranchées bulen quelque sorte nos facultés d'atta- la cadence, les épithètes seront peut-étre bien .qui impose à l'Allemagne une dépense imméfin Volhynie LA SITUATION DIPLCMATIQVE gares soir les hauteurs de Kikuruz et occupé nous ont ouvert les avenues de la victoire. semblables. Au fond, ce qui dominera, ce sera Idiate d'un milliard de marks et une augmen- ques, Mais aux défenseurs de Verdun. chargés par toujours cette sensation d'effroi qui saisit VerhaeLes combats continuent sur le Stokhod et les contreforts du Kaimackalar. ,tation de charges annuelles de près d'un demi- le destin de symboliser la vaillance française, ren devant l'immensité des villes, l'activité tendue, A l'extrême gauche, après avoir infligé de dans la région de Tobely et de Roudka-Tcherinilliard réplique qui comporte comme suite surtout • L'Allemagne gratitude s'intéresse la 'beaucoup du l'énergie formidable ils qui s'y à lourdes manifestent la crise pertes aux Bulgares débouchant de va et qu'on pays, comme vistchie. Nos troupes ont progressé encore dans re^nécessaire le recours à la force dont l'Allema- cueillent l'admiration danoise et surtout du monde. Les retrouvera retour devant 'la vision au vallons des Florina camions pouvoir des automoau quelques-uns de sur Banica, elles ont dû abandonner secteurs. Nous fait gne s'inflige le fardeau. de Verdun et ses crêtes désormais légen- biles se succédant sans arrêt jour et nuit, devant ministres démissionnaires. On sait que le ca- dans cette région,cesles 18 et 19 août,avonstotal cette dernière localité et s'établir sur des hau-creux un recours à la force, nous l'avons vu naître, daires, ce sont, a dit excellemment M. Antonin celle de nos usines à munitions flamboyant de binet Zahle-iScavenius-Brandèsest tombé par de prisonniers comprenant 16 officiers et teurs situées à l'est; le combat continue. qui incidents grandir et s'affirmer au cours des Dubost, « les Thermopyles de la civilisation et mille feux ou encore devant celle de l'artillerie suite de l'opposition soulevée dans le pays par 1,356 soldats; nous avons pris un canon, ont été récemment rappelés. L'assassinat de de la liberté modernes Oui, ce sont les défilés dévorant des tonnes d'acier 'le champ de ba- son projet de vente du groupe des îles Saint- 18 mitrailleuses, 4 lance-bombes, 4 projecteurs ». sur l'archiduc héritier d'Autriche, si suspect dans glorieux où, comme la Grèce Les Bulgares dans l'Epire du nord Thomas aux Etats-Unis et plus encore à cause eï de grandes quantités de projectiles, de car^ la Grèce anti- taille. son origine, a été jugé propre à fournir le pré- que, celle..qui, plus pauvre de territoires, était Ce sont là des tableaux, hélas! trop modernes et dê sa duplicité dans cette affaire. La presse touches et de fusils. On ma*nde d'Athènes, 21 août texte. Et ce prétexte a été saisi, utilisé, déve- plus riche d'honneur à la France signifié trop véridiques suédoise l'imagination elle-même jugé de Maxime très du sévèrement a que a loppé, exploité, comme le rappelait hier en- la race qui s'est plu à voir Les dernières nouvelles confirment l'occupation, Dans la région de Lioubischof, sur le héCamp n'avait pu apercevoir, mais dont la descrip- cette attitude, et l'un des plus importants jourl'ennemi en nous de Kastoria et de Korytza; celle de cette dernière M. ministre le de l'intérieur conseil core au tion lyrique reste parfaitement dans l'esthétique naux de Stockholm, le Dagblad, demande Stokhod, notre artillerie a mis le feu à un Ira« Tu ne passeras pas! » 'général du Lot. Mais n'isolons point le pré- réditaire Une autre pensée, très très claire, se de ceux qui se sont donné à tâche de chanter l'ef- quelle confiance pourrait encore inspirer à chen allemand. 'ïexte des causes. Ne séparons pas les actes dégage de la réunion des nette, fort des hommes d'aujourd'hui. Leur énoncé seul l'étranger un gouvernement qui a trompé son conseils généraux [On mande d'autre, part officieusementde Petrograd, du plan. Sachons que les incidents de 1914 ont si douloureuses soient à la suffit date du 22, que quoique les combats sur le Stokhod à épreuves, convaincre si combien peuple voilà point loin que d'affirmer qu'il n'était nos nous propre nous au été voulus dès 1911. Sachons que l'Allemagne1 cruels inférieur soient violents, les experts militaires ne présoient deuils, nous fléchirons des théories d'art qui furent chères à Gustave pas question de la vente des Antilles, au moque nos ne •a préparé la guerre le jour où elle à désespéré pas, nous n'arrêterons pas hâtivement voient pas la lutte. Flaubert. Cette réalité moderne, c'est celle-là jus- ment où il venait de signer l'accord relatif diatement unesudgrande extension des"opérations imméde rétablir par la paix la servitude où, vingt Nous du Pripet, étant donné que le pays est au lâcherons pas le corps-à-corps avec tement qui lui paraît la plus piètre de toutes et à la transaction L'indignation au Danemark marécageux. ne durant, de à .1891, 1871 elle avait réussi à Le communiqué de l'après-midi, qui anans l'Allemagne. M. Barthou a dit énergiquement dont il se détourne avec le plus de dégoût. Si gran- semble rendre impossible la reconstitution du nonce de nombreux prisonniers, tenir l'Europe. montre que les opéra« La bête allemande, forcée déjà, n'est pas dioses dans la beauté ou dans l'horreur que soient cabinet démissionnaire. Mais les Allemands tions russes dans la région.de Tchervistchie,située plus Cette volonté de règne, voilà quelle a été, de- épuisée; traquée partout, mais non soumise, de tels spectacles, l'artiste, d'après lui, doit s'en ji'en cherchent pas moins à conserverles porte- au sud sur le Stokhod, et par conséquent plus près de puis près d'un demi-siècle, la grande pensée elle aura encore la vie dure; pour il écarter à jamais parce qu'ils sont viciés précisé- feuilles qui les intéressent aux anciens titu- Kovel, continuent avec succès.] de l'Allemagne militaire et civile, capitaliste faut encore du temps, des efforts, l'abattre, ville, grâce à la coopération des bandes irrégulièdes sacri- ment par cette atmosphère contemporaine qui laires. En Galicie et ouvrière, féodale et populaire. Pour la servir, fices. » res albanaises, auxquelles les Bulgares ont- promis souille et détruit tout. Pour que de tels tableaux La Gazette de l'Allemagne du Nord joue un elle a utilisé ses diplomates, ses commerçants, la possession de Korytza. Tous sont d'accord sur ce point essentiel Dans la parussent supportables à l'auteur région à l'ouest des principaux de de Salammbô, Nadvorna, rôles dans cette Elle nos On assure de source officieuse que le maréchal campagne. financiers, ses socialistes. Ses diplomates M. Combes à la Rochelle, tout autant ses M. il faudrait qu'ils fussent projetés dans le passé, fait la grosse voix pour accuser la presse da- avant-gardes ont avancé avec succès et oc- 'Mackehsen que serait avecles troupes bulgares. ont travaillé à réduire l'Europe en poussière. Bienvenu-Martin à Auxerre, M. Maginot à Bar- qui, seul, le pouvoir de conférer à tout cupé une série de noise hauteurs. partialité de à l'égard a l'Entente, de et une gran'Ses commerçants ont envahi les marchés par le-Duc, aussi bien M. Dubost à Grenoble, et deur et une beauté dignes d'un effort artistique. L'armée bulgare que d'autres feuilles reprennent sous-main la l'espionnage et la contrefaçon. Ses financiers encore M. Malvy à Cahors et M. de Selves à en Sur la frontière hongroise d'ici l'antinomie absolue qui s'établit en- manœuvre d'intimidation de l'organe de la se sont insinués dans toutes les banques étran- Montauban. Le ministre qui,a pris le redouta- treOnlesvoit On mande de Bucarest deux écoles et qui sera plus saisissante en- chancellerie impériale. Elles attaquent directeDans la direction de Kouty, nous, avons ocgères. Ses socialistes ont dupé et régenté les ble intérim des affaires étrangères lorsque comD'après une statistique publiée par la Epoca^ core demain, lorsque les discussions esthétiques ment les principaux adversaires des ministres cupé les vilages de Fereskul et de Jablonitza, l'armée socialistes de France, d'Angleterre, de Russie, mencèrent de lever bulgare serait composée de 10 divisions se sur l'Europe frémissante pourront reprendre toute leur ampleur. D'elle est tombés et notamment le chef du parti libéral sur la rivière de Tcheremosch, et quelques actives, de d'Italie, jurant encore 1& paix quarante-huit le jour tragique 2 divisions de réserve et de 4 divisions et les lueurs menaçantes de née la querelle entre les passéistes et les futuristes qui a provoqué leur chute. M. Christensen est hauteurs à l'ouest du premier village. ;heures avant de voter la guerre. formation, soit un total de 16 divisions. Les en l'orage approchant, qui s'est acquitté de sa tâ- qui ne sont que des représentants exaspérés de le seul homme politique danois qui ait publiNous 160 bataillons d'infanterie notre d'activé, les 80 batailfeu, toutes • Malgré ce grand effort. l'Europe s'est défen- che avec une prudence et une clairvoyance que l'une ou l'autre des deux théories. les repoussons, par protesté quement contre lons la violation de de réserve la bataillons nouveaux attaques les répétées et 144 de l'adversaire sur les côtés due dans la paix. Elle se défend présentement le Livre jaune atteste, M. Bienvenu-Martin,est neuIl est probable qu'ici, dans voudrait tous formeraient tralité les belge. Berlin total de bataillons 384 comme tenir éloigné d'un effecun proidans la guerre. On ne lui rappellera jamais particulièrement qualifié au sud-ouest du mont Tomnatik. dire « Le peu- blèmes littéraires, ce sera le génie qui tranchera tif inférieur! pour à 400,000 hommes. la pouvoir patriote peu un danois. Et voir ce trop, on ne lui rappellera jamai.3 agsez nourouoi ple français a tout fait pour éviter la guerre; question réalisant et pour ne [On mande d'autre part de Petrograd que dans les Si on déduit les pertes subies depuis une annpo, oins seulementen dis- de nouveau dans le cabinet que des partisans en non '•*liâ se bat =, .et-.contre auau. Carpathes boisées, les Russes ont pris des mesures les Bulgares, i jgais ,nuisau'elle, a été voulue r>an l'Allemagne* cutant js= JSm disposeraient actuellement de 30Q.GÛ8 ,1de. la réconciliationcomplète Avec l'Allemagne^ ,.<«gn|re la marcha.fia_.ayant des Autrichiens venant -de_ faniassinsr LA
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En Afrique orientale
572 canons. L'armée bulgare ne possède qu'une faible proportion de canons de montagne et de <3<~fCB<]:TyBJI{a'0'E OFFICIEL BB.IT.&NTQ'U'B Londres, 21 août. forteresse. Les troupes bulgares sont divisées en trois ar. À, la tombée de la nuit, le 16 août, la colonne mées commandées respectivementpar les généraux du général Hoskin, venant de la direction des Boaitehef, Theodorof et Mosef. monts M'guru, pris contact avec d'importan-
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Nous avons reproduit hier lo communiqué officiel de l'amirauté britannique relatant la porte de deux croiseurs, le Falmouth et le Noltingham, construits le premier en lOiO-i 91.1 et le second en 1913. ïl sq confirme que tous les hommes d'équipage du Falmouth ont été gauyôs, à, l'exception de 38, et qu'un seul homme d'équipage iu Noltinghama succombé à ses blessures. Il se confirme également que deux sous-marins allemands ont été l'un éperonné, "l'autre coulé par puite d'avaries. ïl est inutile de souligner les inexactitudes voulues et les omissions du message allemand lancé de Nauen, et que nous avons reproduit hier. Retenons seulement que le 19 août, comme à la bataille navale du Jutland, l'Allemagne a tenté une sortie qui a échoué. Ni les « piqûres de mousdes sous-marins, ni les manifestations tiques puériles des « submersibles » commerciaux type ûeutschland, ni los tentatives do sortie do la flotte allemande de haute mer n'ont réussi à forcer le blocus. Voilà le fait contre lequel aucun sophisme
a tes troupes ennemies, défendant les gués de là Wami, &up la route de N'rogoro; le combat a continué jusqu'à la nuit du 17. L'ennemi ayant battu en retraite, les Anglais ont oceupé à l'aube du 18 les passages de la rivière sur laquelle ils construisent maintenant des ponts. Entre temps, le général boer van Deventer S'avançant rapidement de Mitapua vers l'est, a infligé de grosses pertes aux Allemands près de la gare de Kidete, sur le chemin de fer central, et poursuivant les Allemands à travers la station de M'sagara, il approche maintenant de Iiilossa. Plus à l'est, la colonne britannique a sais! près de Mandera les passages de la Wami et 15 août les troupes navales qui ayant occupaient Bagamoyo, èlle marche maintenant contre Dar-es-3alp.m, avec le concoure de la marine, qui opère sur le littoral.
le
D'autre part, le correspondant spécial de l'agence Router au quartier général du général van Beventer, dans l'est africain, télégraphie de Kidete, le 20 août Kidete, sur le chemin de fer central à uno dizaine de milles à l'ouest de Kilossa, a été occupé ce matin et n'a pas souffert malgré la résistance acharnée do l'ennemi. L'infanterie, sous les pe prévaut. ordres du général Berrange, après une marche de commentant Le correspondant naval du Times, muit, est arrivée près de Kidete, à 7 heures hier l'engagement de la mer du Nord, écrit: matin; l'ennemi tenait une position très forte sur dominant la plaine; il disposait de 4 caLa sortie de la flotte allemande de haute mer ne doit la crête dont au moins un de marine. pas étonner, car il a été prouvé, pendant la guerre ja- nons L'ennomi a ouvert le feu sur notre cavalerie ponaise, que les navires qui ne sont pas atteints dan? placée feurg principes vitaux sont très rapidement remis en aux deux ailes et qui a attaqué, tandis que infanterie, -notre .au contre, s'avançait dans la <!tat. de shrapnells; lorsque cellepluie plaine sous une Or, l'amiral von Sclieer, qui dispose d'un personnel contact ci trouva avec l'ennemi, il ouvrit en se feombreux et de vastes chantiers, désirait se montrer le et de mitrailleuses cemousqueterie de feu 'plus tôt possible, pour des raisons politiques; en effet, Il un continuait à avancer jusl'infanterie pendant 'faut que les Allemands soutiennent la fable de leur pré- qu'à midique moment, elle passé; à un tendu succès du 31 mai, d'autant plus qu'en restant feu par enfilade; ce même temps,commença cavalerie la près des champs de mines, protégés par des éclaireurs débordait l'ennemi.enL'action dura pendant tout aériens, ils ne courent que peu de risques. J'après-midi. A la nuit tombante, toutes les trouEn allant vers le sud, la flotte allemande espérait peut- pes restèrent dans les positions où elles ont lutté être trouver une partie non soutenue de la flotte an- pendant douze heures sans boire ni manger, étant glaise. La retraite rapide de la flotte de haute mer fait entrées en action après 24 heures de marche. .partie de sa stratégie et elle prouve irréfutablement Le lendemain, à l'aube, nous découvrîmes que combien la maîtrise des mers appartient à la flotte de sir l'ennemi avait évacué ses positions. 'Jollicoe. Les Allemands sont si peu satisfaits des résulNos pertes sont légères eu égard aux forces de tats obtenus qu'ils jugent nécessaire d'ajouter aux l'ennemi et à l'avance gagnée. iprgiseurs malheureusement perdus un cuirassé. La lutte a été plus obstinés dans notre avance
»
Chalutier attaqué par un Zeppelin
On mande de Hull, 21 août, que le chalutier anglais Endymion, pochantau largo de FlamboroughHead, à été attaqué samedi matin par le Zoppelin L. 21, qui aioté plusieurs bombes sans cependant atteindre le bateau. h'Endymion a coupé ses filets et s'est retiré.
Chalutier attaqué par un sous-marin Un télégramme. d'Abordeen, 21 août, annonce qu'un sous-marin allemand a attaqué le chalutier anglais Pacific; l'épuipage se réfugia dans des chaloupes pendant que le sous-marin tirait 21 obus bâtiment. sans atteindra le. britannique survenant, le sousUne patrouille marin plongea et disparut l'équipage réintégra le chalutier.
L'activité des Zeppelins en mer du Nord août, que deux chalutiers arrivés à Grimsby ce matin rapportent avoir été, samedi dernier, violemment bombardés la mer du Nord. Les Zeppar trois Zeppelins dans jetèrent des bombes et jotdrent très bas at descendirent tràs pelins descandiront qui éclatèrent si près des bâtiments que ceux-ci furent comme soulevès de l'eau. Ils ne subirent aucun dégât. On annonce de Londres,
21
"
*»»
B3N BES~C~I~TTE! M
Le gouvernementbelgee Paul Hymans, ministre de Belgique à Lon-
vers l'ouest.
.Lettre de ttouznanie
L'opinion du mondo dispose, elle aussi, de moyens
«e coercition, sinon militaires, du moins moraux et économiques, et l'opinion, Il l'heure actuelle, ne peut se manifester que par la voix des neutres; ceux-ci ont le droit, le devoir et aussi le pouvoir de s'imposer comme juges là où les intérêts les plus élevés de l'humanité eont en jeu. • Ils refuseront d'entretenir des relations avec un Etat qui déclare à l'avance vouloir se servir du voisin .plus faible que lui pour payer l'éoot au règlement de comptes.
HORS D'EUROPE Aux Indes Le commandement britannique Londres, 21 août.
LTgbîivernemfint britannique a nommé commandant en chef de l'armée des Indes le général sir ICharles Munro, en remplacement de sir Beauchamp Doff, se rendant en Grande-Bretagne pour déposer devant la commisison chargée d'ouvrirr ,une enquête sur les affaires de Mésopotamie.était Sir Charles Munro, qui est âgé de 56 ans, général de division en août 1914; il prit part à la retraite, puis à la bataille de la Marne. Il reçut d'un corps d'armée. peu après le commandement En octobre 1915, il fut envoyé à Salonique en qualité de commandant des forces britanniques de la •Méditerranée. Ce fut lui qui procéda à l'évacuation de Gallipoli; en décembre 1915, il succéda à sir Douglas Haig dana le commandement du 1" corps
4'année britannique au front français.
En Arabie L'organisation du paya par le grand-chérif On lit dans le Secolo que des nouvelles importantes continuent d'arriver du Caire. Le chérif Hussein, tout on intensifiant ses efforts militaires autour de Médine et d'autres points d'Arabie, travaille activement à la réorganisation civile dés localités tombées en son pouvoir. Dans les villes principales, il a constitué des jnunicipalités et nommé des maires, ouvert des écoles; il a fondé un journal, organe du nouveau gouvernement à la Mecque. La langue turque est abolie dans les administrations publiques et la monnaie ottomane est remplacée par les roupies 'indiennes.
Pour la poste, sera employé un simple sceau, 'Europe et qui porteront l'empreinte du gouverne-
jusqu'à l'arrivée de timbres-poste commandés en
,:ment autonome.
Les communications maritimes sont maintenant régulières entre les ports égyptiens et le ;iHedjaz, et le commerce avec le Soudan reorend *on- cours presque normal*
pensée.
DANS LES~ BALKANS
générale L'oîfensive et la Roumanie (De notre correspondant particulier) Bucarest, août.
La situation, a considérablement changé en Roumanie. La constatation de l'offonsive générale et surtout de sa marche méthodique, constamment progressive, a impressionné au plus haut point les esprits les 'plus pondérés. Jusqu'à présent le public, qui assistait plus ou moins a la guerre en spectateur, jugeait les coups. Il avait pu croire que la méthode était l'apanage do Berlin, ne se rendant pas compte de l'effort formidable de préparation que nécessitait chez les allies cette action à laquelle il assiste aujourd'hui. Le public roumain a compris maintenant que les mâchoires de la pince allaient se serrer pour ne plus s'arrêter, avec une précision mécanique, dont l'écrasement des puissances centrales est le terme logique et inéluctable. Le public en entier, depuis le commencement •des hostilités, n'a jamais cessé un seul instant, nous l'avons dit, d'être avec noufe. Nos moments critiques ont été des heures d'angoisse pour les Roumains, ils considèrent nos victoires comme des succès pour eux. Ceci a toujours été un fait que pas plus que l'adversité, les tentatives de corruption allemande n'ont pu entamer. Rien ne pouvait empêcher à la frontière les paysans rou-
dres et membre du gouvernement belge, est arrivé lundi au Havre, venant du quartier général le roi telge où il a été reçu en audience par oonseil aujourd'hui assistera au Albert. M. Hymans de cabinet qui doit se tenir au Havre. ;• mains do nous parler,, nous Français, sur- les allemande travaux de défense, comme ils parlaient a n'imL'occupation porto. quel compatriote; en haut de l'échelle, à On mande de Lanaeekn (province de Limbourg), condition que nous ne fissions pas de révélation, nue les Allemands auraient confisqué les passe- toutes les autorisations de visite et toutes les auports de tous les Belges âgés de moins de 3Q ans torisations do passage nous étaient données. « Vous qui se rendaient dans les Pays-Bas pour y tra- n'ôtes des étrangers, nous disait-on avec un vailler et les tirent comparaître devant les autorités sourire.pas » Et cela correspondait à une réalité si allemandes de Tongres. Aucun d'eux ne revint et l'on suppose que tous ont 4té déportés en AUema- bien établie que malgré tous les règlements basés sur la plus correcte neutralité, nous n'avons pas Schmitz, P. le qu'un jésuite, Le Tijd annonce cessé de bénéficier du plus amical des partis pris. géologue bien connu et chef do la bibiliothèque Aujourd'hui l'action du parti interventionniste, de Louvain, a «Hé arrêté à Louvain par les Alle- Take JQnes'ko-Filipesco continue toujours dans mands sous l'inculpation d'avoir stimulé le pa- le même .sens avec une énergie que les possibilités triotisme de jeunes Belges. de réalisation ne 'calment pas. Dans les réunions L'appel aux neutres auxquelles prennent part tes deux chefs de la fusion conservatrice, le langage est particulièreil y a quelque temp3 déjà, Nous avons signalé,rédigé M. Filipesco notamment ne mél'appel aux neutres par 147 intellectuels ment violent. président du conseil et si M. Take le hollandais en faveur de la Belgique. Le texte de nage pas Jonesko s'attache moins aux questionsde percet appel comporte le passage suivant très caractéristique au point de vue des sympathies des sonnes il insiste tout aussi vivement sur l'impérieuse nécessité de no pas digérer un seul insneutres pour la Belgique Les puissances de l'Entente ont déclare1, le 14 février tant l'entrée en action, Les partisans de cet im1&16, qu'elles ne consentiront pas à une paix par la- portant parti d'opposition, après l'attente pénible quelle l'indépendance politique et économique de la dans laquelle ils ont vécu jusqu'à aujourd'hui, Belgique ne serait pas entièrement rétablie. C'est la ré- sentent, devant l'avance victorieuse des armées alliées, leur volonté se préciser davantage enponse aux exigences allemandes. répondre. Personne doivent aussi ne Les neutres core. Ils ne sont point d'accord en cela, je dois le sait avec certitude comment la guerre finira, mais il dire, avec les formes extérieures de l'action du faut qu'on sache que le monde entier, sauf l'Allema- gouvernement. Néanmoins, comme je suis extrêgne et ses alliés, considère que c'est un crime et une mement convaincu que la décision va être prosource de nouvelles guerres de dépouiller un Etat, si .petit soit-il, de son indépendance. M nous parait n6oes- chainement prise dans le sens qu'ils demandent, eaire que ce principe soit affirmé des maintenant je suis intimement convaincu aussi que cette viocomme uno exigence formelle de tous les peuples neu- lente opposition se fondra admirablement le motres, parce que ceux qui méditent un attentat contre le faible voltein hésiteront aller jusqu'au bout, s'ils Savent quo cet attentat ne restera pas impuni, et parce qu'il s'agit do soutenir ceux qui, en Allemagne, ont horreur des projets d'annexion.
Suisse par l'Entente à l'invasion de la Belgique on par les armées allemandes, et le Bund,ladont Suisse conclu sympathies, connaît les que a La décision supreme appartient maintenant a désormais plus aucun intérêt à la convendeux hommes le roi et M. Bratiano. Le président n'avait tion qui institua la Société Suisse de Surveildu conseil, fidèle à sa méthode, reste -toujours lance économique. fermé, à toute révélation, à tout geste qui pourrait Abstraction faite des craintes que l'échec des trahir sa pensée, Ennemi de tout ce qui peut res- négociations avec l'Entente peut faire surgir au sembler à un mouvement impulsif, il entend de- point de vue de l'avenir économique du pays, et de ce sentiment sur le langage de la meurer jusqu'à la décision le chef d'un gouverne- de la réaction reconnaître que la diplomatie alledoit ment de neutralité. Ses partisans ont pensé que presse, on mande obtenu un certain résultat. Mais dans l'heure grave qu'il traverse, il était inutile il est a moinsjusqu'ici certain que l'Entente peut apde chercher à compromettreleur chef par des ma- porter non à la Suisse des témoignages de «a bicnyeiU nifestations platoniques qui ne peuvent, d'après lance qui annihileront ou du moins atténueront eux, que compliquer la situation. Les gens qui ne sensiblement les effets de la campagne allemande. connaissent pas le président du conseil peuvent le Il faut'attendre au reste pour juger de la « bientaxer d'indécision; c'est une erreur. Depuis l'ori- veillance allemande » le résultat des négociations gine même de la crise, il n'a jamais changé ni sa qui se sont ouvertes à Berne avec les délégués de ligne de conduite ni sa volonté. Je no crois pas Berlin. Bien l'on garde le plus grand silence au qu'aucun de ses adversaires, même les plus achar- sujet deque ces conférences, le ton de la presse allenés, puisse croire qu'il se désintéressé de l'avenir mande renseigne >âé}h l'opinion sur certaines thède la nation roumaine. Dans ces conditions, on ses du gouvernement impérial. Le fameux ultipeut difficilement douter de l'orientation -de sa matum du 9 juin qui parvint au gouvernement fédéral dans une enveloppe mise à la poste de a posé deux questions celle des comLe roi Ferdinand, qui a commencé son 'règne Berne! pensations et celle du charbon. La réponse négadans une période si décisive pour son pays, avec tive de l'Entente sur les compensations oblige le uno grande modestie et une grande sagesse, s'est gouvernement suisse a chercher dans la production toujours montré jusqu'à présent à la hauteur des indigène les éléments nécessaires pour conmpenscr événements. Personne no peut douter de son atta- l'importation d'articles allemands qui sont indischement et do son patriotisme roumains. Carac- pensables à l'économie nationale. C'est un protère tout différent de celui du roi Carol, son blème délicat, car l'exportation de bétail et de de renoncle, il semble que dans une très haute compré- lait aura certainement pour conséquence indiconsommation la chérir produits ces pour hension des choses, il ait senti que la Roumanie gène. Mais il est plutôt d'ordre intérieur et il n'est était sa raison 'd'ôlre et non pas qu'il était la rai- pas de nature à soulever des difficultés avec l'Alson d'être de la Roumanie. Bien loin de se mettre lemagne. La question du charbon se présente sous un en opposition avec son peuple, il s'est pénétré de autre jour, parce que l'importation du charbon ses sentiments et de ses aspirations. L'Histoire n'avait jamais été sujette à compensation jusqu'à opposera la hauteur de ses vues et le sacrifice de toute sa personne à la conduite égoïste et mes- ce jour. La Suisse se croyait en effet sous le réavantageux de l'arrangement conclu au quine de quelques-uns des souverains balkaniques. gime printemps de 1914 en même temps que celui par A l'heure actuelle, il n'y a pas de doute possible lequel la France assurait à la Suisse le libre partout où sont l'avenir et la grandeur de la Rou- transport des céréales. Le gouvernement allemand manie est aussi !e roi. Ed. Tavernior, a déclaré à cette époque « qu'il ne s'opposerait ~vxrwaa=.anpsn~_s'~mswmsmnro~oaï~wss~~mr.~mmesir~e pas aux transports de blé et de charbon destinés a l'Etat suisse, mais qu'il les effectuerait au contraire par ses propres moyens de transport ou par des moyens de transport suisses », C'est autour de cet engagement que la presse allemande ergote depuis quelque temps. Déjà, dans sa note du 9 juin, le gouvernement, allemand L'ATTITUDE DE LA-ROUMANIE avait déclaré subordonner les exportations de charbon à la compensation d'autres articles d'exportation, eo qui a conduit le Bund lui-même à L'inquiétude à Vienne « si la note allemande ne transformait La Reichspost et la Neuc Frcic Press, annoncent demander réalité, le charbon, le fer et l'acier -en aren que les directeurs des journaux de Vienne ont été pas, compensation ». Il n'y a aucun ticles sujets à réunis au ministère des affaires étrangères où le doute à cet égard. Ce qui est intéressant, c'est chef de la section d'Orient leur a appris que le do suivre la officieuse allemande dans son presse gouvernement austro-hongrois .avait été informé argumentation, prétond justifier le lorsqu'elle de la préparation d'une vaste opération militaire point de Ainsi, la gouvernement. de vue son combinée des alliés dans les Balkans. Gazette de Francfort affirme que cet engagement n'oblige nullement l'Allemagne à livrer son charbon à la Suisse dit l'organe officieux, s'est seu« L'Allemagne, engagée lement a ne pas s'opposer aux transports charbon destination de la Suisse. Si donc la de à "D'autre part un leiegrainme Wolfjf de Constan- Suéde voulait ou pouvait H-' Etat tout autre ou tinople annonce que le ministre de Roumanie près vrer du charbon à la Suisse, l'Allemagne ne pourdu sultan a quitté Constantinople à la suite de la .rait en aucune façon s'opposer aux transports mort de sa mère. sur son territoire. Mais il va sans dire que l'Allemagne n'a jamais renoncé au droit de restreinLe roi Ferdinand à Sinaïa dre l'exportation de son charbon si, pour une raiOn mande de Bucarest à l'Az Est que le roi est son ou une autre, ses intérêts vitaux l'y obliparti pour Sinaïa où il fera un séjour de plusieurs gent, » jours. Si, comme il y a toute apparence, le journal Les audiences royales seront suspendues de ce francfortois reproduit la thèse de son gouvernefait. ment, la valeur de l'accord passé entre l'AllemaLes exportations roumainosinterditos gne et la Suisse perd toute sanction pratique. Le On mande de Bucarest que la commission cen- gouvernement allemand garantit la liberté des trale d'exportation, réunie sous la présidence de transports, mais il se réserve d'interdire la liM. AI. Oonstantinesco, ministre de l'agriculture, a vraison de ses charbons à la Suisse qu'il renvoie. prohibé l'exportation des orges et avoines de la à la Suède. Il ne subordonne pas la fourniture de charbon à des compensations, mais il menace de récolte 1016. Les agriculteurs seront obligés de fournir l'orge l'interdire si la Suisse ne compense pas l'imporet l'avoine nécessaires aux préfectures et à l'ar- tation d'autres articles allemands. Los polémiques auxquelles plusieurs journaux mée au prix do 18 francs les 100 kilos. L'exportation de l'escourgeon .et des pois ne de la Suisse allemande se livrent depuis quelques sera permise qu'aux agriculteurs qui auront jours avec leurs confrères d'outre-Rhin dénotent fourni, Cant sur leurs récoltes do 1915 que sur la mauvaise impression produite par cette argucelles de 1016, les quantités nécessaires aux be- mentation de mauvais aloi. En tout cas elle aura soins de la consommation intérieure. (Agence détruit une légende, à savoir que le gouverneBalkans.) des ment allemand, tenant compte des nécessités do la situation économique de la Suisse, lui avait assuré la fourniture régulière de charbon, sans LA GRÈCE ET LA BULGARIE réclamer aucune prestation en échange. Quant aux conférences qui so tiennent actuellement à Berne, elles ont donné naissance à des Les assurances données par l' « ennemi craintes que pourrait justifier le ton de certains héréditaire » organes germanophiles, mais auxquelles on auD'Athènes o.n.'annonço la publication imminente rart tort d'accorder aucune créance. On s'est ded'un communique concernant les assurances gei'- mandé en effet si le gouvernement allemand mano-bulgares sur la situation militaire pas de la Suisse des conditions qui et admi- n'exigerait engagent sa liberté économique dans l'avenir, et nistrative des régions investies de la Grèce. La Hesiia dit, à ce sujet, que le peuple hellène qui, à co titre, toucheraient au domaine politia le droit de connaître la situation exacte aûn de que. Mais, outre que toute tentative de ce genre juger les responsabilités. serait rcpoussée délibérémentpar lo gouvernement fédéral, la composition même de la délégation L'attitudo do la Grèce allemande trace aux délibérations un cadre trop On mande d'Athènes que, l'offensive germano- étroit pour que des questions d'ordre politique G. B. bulgare en Macédoine constitue un grave événe- puissent y trouver plac->. ment en co qui concerne le point do vue grec., mais ~4 A.4 qu au point de vue des alliés, cette offensive ne leur plan de campagne. Le gouvernementgrec envisage la situation avec calme et prend les mesures susceptibles de rassurer la population des districts envahis prise de panique. Les autorités civiles et judiciaires ont reçu l'ordre de rester à leur poste. La décision du préGRANDE-BRETAGNE cédont cabinet do ne pas s'opposer aux mouvements bulgares est maintenue. Le ministre de la guerre L'Allemagne et la paix ordonné forces a aux grecques de Macédoine de Sir William Byles a posé lundi à la Chambre des se tenir h, l'écart. communes la question suivante: ministre a-t-elle été La Grèce et l'Entente « L'attention du premier déclarations du sous-secrétaire les appelée Au sujet de la démarche faite paV les ministres dEtat suraffaires étrangères en Allemagne, M. aux do Grande-Bretagne et de Franoo à Athènes au- Zimmermann, à savoir que le gouvernementalleprès de M. Zaïrois, on assure de bonne source mand avait souvent déclaré être disposé à entrer qu'elle avait pour but de signaler au président du négociations pour la paix, et que l'Entente, sous conseil de Grèce que les populations de la Macé- en la pression de l'Angleterre, n'avait jamais témoidoine orientale, fuyant à l'approche des Bulgares, gne de pareille disposition? » se réfugiaient sur le territoire occupé par les arM. Asquith répondit; mées alliées. Or, l'Entente désirait connaître les « Le gouvernement allemand n'a, jusqu'à préintentions du gouvernement à ce sujet et savoir sent, montré aucune disposition à consentir des aussi les mesures qu'il comptait prendre en rai- conditions do paix, sauf des conditions qui seraient son du maintien des troupes grecques en Macé- intolérables et humiliantes pour certains des alliés. doine, la présence dans cette région de ces contirïsuggestion que l'Entente soit » Quant à la gonts et l'arrivée des réfugiés pouvant en effet influencée do la Grande-Bretagne, pression la par constituer une gûno pour les alliés. M. Zaïinis a elle est absolument fausse. » répondu qu'il n'avait pas ou le temps encore do Sir Henry Dalzicl a demandé: se faire une idée nette de la situation, mais qu'ansDevons-nous comprendre que des conditions sitôt les renseignements reçus, il prendrait les ont« été offertes? » mesures nécessaires. Asquith M. a répondu: Le bruit avait couru que les ministres••de l'Endans les jour« Seulement ce que nous avons vu tente auraient demandé, avec l'ajournementindéllni naux. » des élections la constitution d'un cabinet VcniRien d'officiel?'t M. Dalziel. zelos. Mais cette nouvelle est officiellement déM, Asquith, Non! mentie.
ment venu dans une union eacrée en tous points analogue à celle que nous avons réalisée en France. Je crois, d'ailleurs, pour être tout à fait exact, qu'aucun parti ne manquera à cette union, même pas celui do M. Marghiloman. Dans les cercles gouvernementaux, parmi ceuxlà mêmes qui, tout en nous disant toujours leur sympathie, avaient montré le plus de prudence et avaient exigé le plus de garanties, il y a aussi un changement. On a l'impression, dans co monde-là, qu'ils estiment que l'heure est venue. Ils ont toujours été partisans d'une intervention, mais ils étaient hantés par la crainte do voir la Roumanie, si elle entrait on jeu, coupée d'avec ses alliés, privée de ravitaillements et livrée, comme la Serbie, aux empires de proie. L'action combinée de tous, •'
;*>
nullement
leur
magne ou en Autriche. Pour la lutte économique des alliés Un article de la Perseveranza pose la question suivante « Les nations de l'Entente ne pourraient-elles pas constituer des commissariats nationaux et un commissariat central international ayant son siège à Paris et à Rome ou à Londres qui s'occuperaientdes préparatifs relatifs à la lutte économique pour laquelle l'Allemagne prend des
IÎOuTOMS
DIT
JOUR
La conférence économique des alliés Le Journal officiel publie aujourd'hui, en tête de sa partie offleielle, la note suivante CONFÉRENCE ÉCONOMIQUE DES GOUVERNEMENTS
AIAJÉ3
•
(Tenue à Paris, du 14 au 17 juin 1916.) Le conseil des ministres, dans sa séance du; 27 juin dernier, a ratifié dans leur ensemble les résolutions adoptées par la conférence des gouvernements alliés, tenue à Paris du 14 au 17 juin 1916, Les représentants de la République auprès des mesures? » gouvernements alliés ont été chargés de notifier à ceux-ci cette ratification, ALLEMAGNE Le gouvernement de la République a depuis lors mis à l'étude les mesures réglementaires ou Appel des réserves du landsturm qui doivent permettre de donner en France En dehors des hommes du landsturm apparte- autres auxditcs résolutions une suite pratique. nant aux classes de 1860 à 1897 déjà convoqués pour une nouvelle révision, les réformés n° 1 des Pour remédier au déficit des houilles classes de 1876 à 1895, ainsi que les auxiliaires de la môme catégorie viennent d'être appelés à, se Par arrêté ministériel, il est institué au minisprésenter devant les conseils do réforme à daterdu tère du commerce une commission chargée d'étu21 août pour une nouvelle revision. dier et de présenter un plan d'action pour la création en France et dans les pays alliés d'une indusAchats de blés en Roumanie trie de distillation de combustibles ne donnant pas On mande de Bucarest que le troisième contrat de coke, en vue de remédier au déficit des houilles conclu entre la commission des exportations et les France, et d'obtenir des sous-produits de disen représentants des puissances centrales est signé tillation. les marchandises devront être livrées d'ici à la fin Cette commission est composée de MM. le capi- e de septembre. taine Blazeix, ingénieur des arts et manufactures, De nouveaux pourparlers sont projetés en vuo chef du service technique du ministère du comd'achats par les puissances centrales de quantités merce, président; Bronislawski, ingénieur, docteur, encore disponibles du froment des récoltes do 1014 es sciences; Henry Le Chatelier, membre de l'Inset 1015. titut Clérault, ingénieur en chef des mines; le Les journaux de Stuttgart annoncent que les ré- commandant Gruner, vice-président du Comité coltes touchent à leur lin. Les résultats sont très central des houillères de France; Edmond Ledoux, satisfaisants pour l'avoine, le maïs et l'orge par ingénieur industriel; le capitaine Guillet, ingécontre, le blé accuse uno légère moins-valuepar nieur des arts et manufactures. rapport à l'an dernier. Les betteraves sucrlères sont supérieures à, la La messe de Vassinccurt moyenne. La récolte du houblon sera inférieure, la surface L'évêque do Verdun, Mgr Ginisty, célébrait dicultivée ayant diminué. manche matin, dans l'église restaurée de Vassincourt (Meuse), la première messe depuis les sanLe dessin symbolique glants combats de septembre 1914. La dernière y Les autorités de Cologne oflrent mille marks de avait été dite le dimanche 0 septembre 191.1, par récompense à celui qui indiquera le nom du caricaprêtre brancardier, devant une assistance unituriste introuvable, auteur de la caricature placar- un composée du personnel d'un groupe do dée sur los murs do la villo et représentant lo roi quement trois ambulances. Geoi'go avec un sac de pièces d'or, M. Poincarô Dans patriotique allocution prononcée avant avec un sac de blé, lo roi Albert avec un cochon l'office, une l'évêque a évoqué l'histoire de Vassinengraissé et Guillaume Il avec un pot do confitures court, vide. Hier, a-t-il dit, c'était la dernière messe célébrée le Revendications des socialistes G septembre 1914, et qui s'acheva presque sous la mitraille. Ce fut l'horreur d'un combat acharné qui et des ouvriers chrétiens dura cinq jours, l'incendie, la ruine, l'épouvante, lu Dans un long article au Vorwxrts M. Wolfgange carnage. Vassincourt fut un creuset, une fournaise, un Heine; l'un des socialistes gouvernementaux les calvaire; mais fut aussi unjles plus glo-, [ coins ce plus déclarés, formule en ces termes les 'espoirs rieux du champ de bataille delà Marne, les et son nom" et les desiderata du soldat socialiste brillera comme un rayon de cette grande victoire. « Quand les soldats reviendront de la guerre, Aujourd'hui, deux ans après le drame de mort, c'est ils ne veulent pas trouver la même politique mes- l'aube de la résurrection. quine de méfiance contre le peuplle qui favorise les de louer l'administration civile qui a intérêts particuliers et les privilèges. » Et il donne misIl deconvient l'empressement à faire restaurer l'église mutilée. •un aperçu de l'état d'esprit du prolétaire et ce Elle a compris le besoin primordial d'un peuple qui a qu'il attend de ses sacriifces à l'idée nationale. souffert, qui été dispersé, et la vue de son clocher Il a reçu un grand nombre de lettres du front à doit attirer; adans son église, que Il priera et trouvera la ce sujet. Les soldats n'ont pas perdu l'espoir de force, la consolation et le réconfort nécessaire. trouver une meilleure Allemagne; ils ne veulent L'évêque a terminé son allocution en disant que plus rien savoir des scandales, des chicanes ou demain », c'est la victoire « promise et assudisputes stériles parlementaires et confessionnel- « les; ils ne comprennent pas qu'on puisse douter rée », puis « la paix bienfaisante et féconde dans de défendre la patrie jusqu'au bout, mais ils ne l'union sacrée de tous les Français ». sont pas les admirateùrs de toutes les vieilles institutions de l'Etat. La protestation de l'évêque d'Arras Le Roichstag qui se réunira en octobre ne peut échapper au devoir de cette nouvelle oriencontre les crimes allemands pas tation. Dimanche matin à Boulogne-sur-Mer, à l'issue On lit dans le Berliner Tageblatt que le congrès de la procession, l'évêque d'Arras est monté en chrétien national des travailleurs et des employés chaire et protesté les critermes contre a en ces pris l'unacomité à s'est réuni au Reichstag. Le a nimité les résolutions suivantes 1° reconstruire mes renouvelés de la barbarie germanique et développer les travaux de paix, le peuple alle- Mes frères, le 1<5 juillet, dans une note que la presse mand a besoin de garanties solides contre l'ennemi a reproduite, nous avons hautement protesté contre de l'extérieur. La première condition pour cola la brutalité avec laquelle vingt mille de nos compatrioest que la position de l'empire soit difficilement tes de Lille, Roubaix, Tourcoing ont été enlevés û leurs attaquable en Europe et que l'influence écono- familles et transplantés, p6!e-mCle, dans une contrée mique allemande sur mer soit développée; ce que lointaine, pour y être appliqués à de durs travaux. les soldats-ont acquis assurera à l'empire une nou Gardien des lois éternelles de la morale, de la justice velle liberté et son développement; 2" pour assurer et de l'humanité, nous avions le devoir do stigmatiser l'avenir de l'Allemagne à l'intérieur, il est néces- des mesures qu'on croirait empruntées à l'esclavage saire que le prolétariat ait les mômes droits éco- antique et qu'il semblait impossible de faire revivre nomiques et politiques; il faut donc pourvoir à la parmi les nations chrétiennes. réforme électorale dans le sens démocratique; 3° Or,, nous croyons savoir que nos frères du Nord enaprès commerciale politique reconstituant la vahi viennent do subir encore des attentats analogues, en la guerre, il..conviendra dans .la période de transi- au mépris des conventions et des lois les plus sacrées. tion dé protéger le. travail indigène, et les besoins A tous ceux qui souffrent do,cette barbarie, .>en, iBetjs-; do consommation du peuple 4° pour ce qui con- gique et dans les Flandres, dans le Cambrésis et en Ai1cerne la question militaire, le comité regrette tois, nous envoyons donc, de nouveau, le témoignage quo l'Allemagne no soit pas encore parvenue à publie de notre compassion; et en notro nom comme dominer ses onnemis; le comité espère que les au vôtre, mes frères, nous applaudissons à l'énergique difficultés actuelles seront surmontées d'une main résolution de la France et des nations alliées, décidées à ferme et que le peuple aura des moyens suffisants exiger d'éclatantes réparations, qui satisfassent la jus•à des -prix abordables d'existence; il demando qu'il tice et empêchent à jamais le retour de pareils crimes. y ait plus d'équité dans les distributions d'aliments entre les villes et les campagnes; 5° aussi longtemps quo 'l'onnnemi continue ses attaques, les COMMERCE ET AfflUïïlRK congressistes sont décidés à aller jusqu'au bout, persuadés que l'union et la concentration sont une des conditions de la rapidité de la paix, et 'les M. Joseph Tliierry dans la Gironde congressistes sont unanimes h appuyer cette décide gouvernement sion poliilquo et militaire du M. Thierry, sous-secrétaired'Etat à l'intendance, l'empire. a visité hier matin à Bordeaux l'entrepôt situé sur Hambourg la ville morte los quais, rivo droite du fleuve, où sont filtrés les foici, d'après le Berliner Tagcblatt, un tableau do la vins destinés aux armées. M. Thiorry a visité ensuite un entrepôt de vin, un dépôt do conserves à vie à Hambourg viandes, les entrepôts de rhums pour l'armée, le Comme l'embouchurede la Weser, l'embouchure service do transit aux docks et un dépôt de fude l'Elbe a vu tarir la source do sa prospérité; le tailles. commerce est arrêté. Des exportateurs et des Dans l'après-midi, le sous-secrétairo d'Etat a agents qui gagnaient en temps de paix leurs à la préfecture les délégués du syndicat du 300,000 marks par an n'ont plus rien d'autre à faire reçu des vins et le président du comice agriqu'à détacher leurs coupons et qu'à attendra l'hi- commerce cole do qui lui ont exprimé quelques desido» Bazas ver si la guerre dure jusque-là, ils s'amuseront, à rata au sujet des réquisitions des rhums et du bônourrir les mouettes sur les quais du bassin de tail, qu'il a promis d étudier. M. Thierry s'est enl'Alstor. Toutes, les industries qui vivent sur des suite rendu à la commission permanente du comité produits importés en sont réduites au même sort consultatif d'action économique do la dix-huitièmo que le commerce. Par contre l'activité est extrême Un cchango de vues a eu lieu entre lui et dans les chantiers, dans les fabriques de machines, région. Olivier M. Bascou, préfet, président du comité, sur dans l'industrie métallurgique, dans toutes les les meilleurs à poursuivre pour le dévelbranches qui ont pu s'adapter aux besoins de la oppement de moyens l'industrie et du commerce dans la ` stagnation guerre; c'est au point que, malgré laoffre région. régvon, excesgénérale, il n'y a pas à Hambourg uno La taxation du fret sive de main-d'œuvre. La fumée qui jadis enveloppait le port a fait ministère des travaux publics communiqua* place à une atmosphère grise et transparente. Le la Le note suivante sifflement des sirènes, le halètement des grues, le grincement des chaînes, tout s'est tu. Le r-ilence La taxation du fret maritime anglais à destination n'est troublé que par les coupa de marteau qui des ports français de la Manche et de l'Atlantique n'a viennent des chantiers.Le long des quais, tous les eu pour conséquence, à aucun moment, comme on lo navires sont immobiles, et comme ils ne sont pas craignait, de détourner vers d'autres pays un grandIl chargés, leurs coques émergent do l'eau plus haut nombre de navires neutres employés au transport du qui glis- charbon anglais en France. que d'habitude. Les seules embarcations C'est ainsi que du 25 juin au 5 août derniers, sur sent encore dans les bassins sont les bacs et les canots automobiles destinés à la circulation du 1,550 arrivées de navires charbonniers (dont 518 étaient public. Plus loin, un remorqueur remonte l'Elbe des navires neutres), il n'a été signalé que 7 navires repartis pour des destinations autres que la Grandeavec deux péniches de coke. est Baltique la Hambourg Bretagne et pouvant, par conséquent, être considérés do avec Le commerce ports les tous celui de considérable resté plus comme échappant momentanément au trafic, charbonque de travoit n'en nier. Ce chiffre est heureusement au-dessous des prêt pas situés sur cette mer; mais on visions, car il cette époque de l'année, les navires sont ces aujourd'hui. d'atport leur celui de sollicités Ça et là, à leur nom et à par d'autres trafics saisonniers. la anglais bâtiments Certains propriétaires de navires alliés ont cherché tache, on reconnaît des que Tandis surpris. les conséquences de la taxation du fret en déclaration de guerre a que na- ix éviter descendaient l'eslouant leurs navires, non plus au voyage, mais en guère les vaisseaux montaient et tuaire do l'Elbe en files ininterrompues, les habi- « time-charter », c'est-à-dire pour une durée détertants des villas de Blankenese racontent aujour- minée, généralement plusieurs mois, sans, spécifier la d'hui qu'ils courent à la fenêtre chaque fois qu'un nombre de voyages à effectuer pendant ce laps de navire est en vue, tant ce spectacle est devenu temps. Le Central Executive Committee, de Londres, a dono rare. Notre barque atteint une écluse que nous fran- été conduit à limiter également les prix des « timechissons aussitôt. En temps normal, il faudrait charter » des navires charbonniers occupés au trafic attendre une demi-heure. Un gardien de hangar, français. Le tarif maximum considéré comme licite est roconnaissable à sa casquette et qui confère avec le suivant quelques ouvriers; une troupe de femmes qui emNavires de 1,000 tonnes et au-dessous 42 shil. par qui militaire poste surballent de la morue; un tonne (soutes comprises). veille un dépôt de marchandises, des tonneaux de Navires de 2,500 tonnes et au-dessous 41 shil. par figures tonne margarine, semble-t-il, ce sont là les seules (soutes comprises). ,# qui animent encore les quais. de 2,500 tonnes et au-dessus 40 shi!, par Navires Devant nous se dresse un navire gigantesque tonne (soutes comprises). gris, YImperator. Nous sommes surpris do voir que La question de la houille et du fer tous les hublots ont conservé leurs cadres on laiton; le fisc les a épargnés parce que le démontage aurait Commentant un article de l'Observer sur loecoûté trop do travail. Lo navire a deux mille oulaiton. de gisements do fer de Lorraine et leur importance vertures qui auraient fourni 75,000 kilos A l'intérieur tout est désert. On traverse la salle pour l'Allemagne, le Daily Express écrit « Bien peu de gens savent parmi nous qu'on dos fêtes dont l'ameublementa coûté 800,000 marks. On parcourt les appartements que les milliardaires 1913 l'Allemagne tirait de Lorraine les trois américains payent 20,000 marks pour une traversée quarts de sa production totale de minerai de fer. de six jours. On calcule le capital que représentent La Lorraine était en fait la base de la prospérité là qu'une métallurgique allemande. L'annexion de la Lorces salles vides; on se dit qu'on n'aperçoitOn estime raine par la France ne suffirait pas à résoudre gigantesque. de partie petite ce corps l'entretien à nécessaire personnel .le problème. La France, en effet, devait, avant lo ce quo coûte ajoute lorsqu'il est la guerre, importer du charbon pour satisfaire du navire, mémo au repos; on y quotidienqu'absorbent charbon, les besoins de sa consommation. La France, agran25 à 30 tonnes de dit l'on enfin l'éclairage; et die de la Lorraine,devra importer plus de charbon se nement les pompes des mines tonnes 52,000 représente que encore; olle tombera sous la dépendance que ce paquebot ne vraie solution même inaction. Westphalie. La de la la houille condamnées à de sur les 1,400,000 le réRhin internationaliser le et donc à consiste rattache à ce qui navigables voies se seau de L'ÉTRANGER entrer alors britannique DE charbon fleuve. Le KOUVELLES DIVERSES pourra westphalion. Log en concurrence avec le charbon directement apporteront anglais chalands en Lorà Newr et Cardiff pris à chargements Grande-Bretagne. On mande do Glasgow qu'une raine leurs ports avec uno nos statue Cquestre de lord Roberts a.-été inaugurée lundi castlo et retourneront vers français. fer minerai de de cargaison présidait » feld-maréehal dçifunt «près-midi. ]U flllo du
se Houvelles de l'étranger HUH7CMES M6!CMaM§St
A la Chambre des lords La campagne contre l'état- major greo des lords a adopté lundi le traité La presse indépendante et vonizeliste d'Athènes deLa Chambreanglo-portugais. commerce mène une très vivo campagne contre l'état-major adopté en seconde lecture le bill prolonElle a rapprochemententre la situaElle établit un, grec. les pouvoirs du Parlement. La séance est tion présente et les événements de 1909 dus eu geant grande partie aux dissentiments existants alors ensuite levée. entre le ministère de la guerre et l'état-majqr à La mission de M. Runciman à la tbto duquel se trouvait, comme aujourd'hui, le A la séance de la Chambro dos communes, M. général Dousmanis.. Runciman, président du Board of Trade, a rendu ajoiïtéa aux inforcompte du résultat do sa mission en Italie. Il a Les Italiens à Salonique déclaré qu'il espérait êtro en mesure d'assurer à la mations sûres relatives à l'état précaire de la débarqué à nation italiens ont contingents De nouveaux alliée la quantité de charbon nécessaire à Bulgarie, abandonnée par ses alliés et prête à Salonique incidents. sans ses besoins. toutes les difficultés intérieures, ont levé toute Il a déclaré en outre qu'il avait envisagé avec le bulgare inquiétude. Las partisans de M. Bratiano s'esM. Radoslavof et l'opposition gouvernement italien les moyens de resserrer ensayent maintenant à la discipline du dernier moBucarest Sofia à de télégramme Un an- core le blocus contre los empires centraux et d'arreçu ment et ils ne doutent plus. M. Radoslavof, président du conseil, *a rêter le commerce de l'ennemi; mais aucune connonce que Relativementaux négociations et aux conversa- reçu les représentants des partis d'opposition vention formelle n'a été signée à cet égard. tions qui peuvent avoir lieu maintenant à Buca- agrariens, socialistes et nationalistes. On assure que l'accord existe entre le gouvernerest, les journaux allemands ont fait des comptes ITALIE des bonnes rendus fantaisistes. Ils sont entrés avec leur ment et l'opposition pour le maintien Bulgarie. de la avec les voisins neutres Intermédiaires infidèles véracité coutumière dans les plus petits détails; relations Radoslavof Bulgarie est la déplaré en M. quo a surveillant devant les portes les déplacements des éventualités. La question des exportations italiennes en divers personnages politiques, marquant les visi- mesure do faire face à toutes les Suisse est traitée plus ou moins longuement par tes et les démarches; leurs correspondants n'ont de nombreux journaux. plus eu qu'à imaginer lo fond de ce qui aurait pu les négociations Jo la Suisse et fe La Sera, la Perseveranza,la Gazzetta del Popolo être dit et à le lancer dans la presse. La vérité est et le Popolo d'Italie,, a propos de l'annonce faite six cents par la Nouvelle Gazette de Zurich que que si l'on s'en tient à des témoignages sérieux et seraient italiennes de terre de en wagons pommes de première main, il est totalement impossible de écrit gouvernement le souhait le formulent Suisse, que Notre correspondant de Berne nous rien savoir. Si quelque chose se passe, il y a un empêcher que ces des italien pour mesures prenne économiques négociations L'échec des enga- exportations provoquent secret absolu qui empêche de rien connattre, et une hausse des pomne auprès. des alliés sous la menace allemande pour nous autres qui no doutons pas du sens des gées et qu'elles Italie do terre en ne servent pas est en ce moment exploite avec un empressement mes décisions, il n'y a pas intérêt à chercher et ^di- significatif l'Autriche. l'Allemagne et Dans à ravitailler par toute la presse allemande. vulguer. En ce qui concerne les exportations des cochons do Gazette la correspondance de Berne h une Si l'on examine par le raisonnement seulement Francfort datée du 3 août, on envisagoait déjà et des salaisons, le journal la Sera dit que la la question au moment où nous en sommes, il faut aveo joie tout le parti que l'Allemagne pourrait chambre de commerce de Varese et la coopéraont adressé au gousimplementse rappeler que la Roumanie a la pos- retirer d'un échec au point de vue des sympa- tive des charcutiers de Milan des mémoires tendant obtenir la résibilité de réaliser immédiatement en entrant dans thies suisses. Cette attente n'a pas été entière- vernement à la dé- duction des exportations. la guerre, une très grande partie de son Idéal na- ment déçue. Les journaux qui sont tout Tagblatt, Le journal la Sera conteste que la Suisse ait lo Berner tional. Trois conditions pouvaient seules jusqu'à votion de l'Allemagne, tels queZurich, la Zuriçher fourni en retour les compensations équivalentes les Dernières Nouvelles de présent avoir différé son action, at les hommes res- Post, que le de Berne, ont tenu et tien- qu'elle était tenue de fournir, et ajouteexportés doivent être ponsables ne pouvaientavoir que trois sortes d'exi- nent Ylntelligenzblatt qui 41,600 chiffre de porcs encore un langage qui s'inspire moins du gences premièrement certitude de la liaison russe regret causé par le rejet des propositions suisses cette année exercera sur le marché italien une qui pouvait assurer la marche technique des opé- que besoin d'orienter l'opinion suisse vers répercussion regrettable. La Perseveranza s'occupe plus spécialement de rations deuxièmement, l'offensive générale, qui les puissances centrales, la question des fruits. « A la date du 12 août de était une garantie contre la gusrre d'épuisement Les journaux modérés de la Suisse allemande passé par Chiasso une forme si l'année 1915, dit-elle, avaient impossible à soutenir pour une petite nation, et n'ont pas donné à leurs regretsZurich table. A la date du de nette. La Nouvelle Gazette de a môme quatre wagons.de raisins troisièmement, assuranco des ravitaillements. passé déjà 80. était énergiquement condamné les suggestions de ceux 12 août do cette année, il en 17 wapassés sont qui prétendaient jeter la Suisse dans le giron éco- Dans la journée du 17 août,d'œufs. » nomique des puissances centrales. Mais le même gons de fruits, de citrons pt des renseipublie Popolo Enfin, la Gazzetta dcl dont correspondance à journal a donné accès une 1-'ai-iteiir assimilait le reief. des nroDositions de la gnements aui lui sont envovés d'excellente -souri*»
llllfil
et suivant lesquels un seul expéditeur de denrées italiennes, résidant à Zurich, a pu exporter, en quelques mois, dans les empires du centre 1,000 wagons de marchandises à lui seul, et c'est un d§ ceux qui exportent le moins. Or, ces exportateurs sont presque tous des Italiens, qui avant la guerre étaient installés en Alle-
la cérémonie, tord Derby, sous-secrétaire d'Etat à la guerre, a prononcé une allocution. Il a déclaré que lord Roberts a enseigné au peuple britannique une leçon qu'il apprend aujourd'hui, pas trop tard peut-être, mais qui, si elle avait été apprise plus tôt, eût épargné des -jjiilliera d'existences et dos milliards -de francs.
IBIÎ01.
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Chronique
Mais rien ne l'empêche de jouir malicieuse- M, Emile Combes a conclu en ces termes ser les conditions que la justice et que la sécurité ment des difficultés croissantes qu'éprouve Mes chers collègues, nous approchons, tout l'indique, exigent pour proportionner les châtiments aux crimes, l'Etat cuisinier à diviser avec une apparente du terme de cette lutte. La France, qui l'a soutenue il faudra du temps, des efforts, des sacrifices. Quand on lutte pour la vie, il n'y a qu'une sorte de victoire équité lès cinquante-huit millions de portions sans hésiter une njinute et aU prix de tant d'efforts qui de ce nom. Cette victoire, la France la de ses clients attitrés, sans compter celles de ses et de sacrifices, en sortira plus forte et plus respectée veut.s'appelle Tant qu'elle n'obtiendra pas les restitutions, les que jamais dans l'opinion du monde civilisé. Il ne réparations et les garanties parents pauvres et des mendiants qui rôdent reste nécessaires, elle rayera le à souhaiter pour elle qu'en plus de l'ascendant autour de ses fourneaux. de de vocabulaire. mot paix La paix pour elle ne son moral qu'elle se sera acquis, disons mieux, qu'elle s'est à D'ailleurs, arrivent si les classes fortunées vaut le droit et l'honneur. Cette paix, ses que par par « Le plus important et le plus sérieux des tourner la loi qui écrase le peuple, elles déjà acquis dans l'univers entier de 4'aveu même de soldats la lui préparent. Mes ehers collègues, faisons ses ennemis, elle ait la satisfaction de voir se continuer crédit problèmes qu'aient à résoudre les hommes n'échappent l'humiliation à publique non seulement par notre confiance, mais encore pas dans. son sein l'union patriotique de tous ses enfants, d'Etat est l'éternelle « question de l'estomac », qu'elle leur inflige. I/orgueil national de patience, aux soldats de la France.. notre et j'entends par là le rapprochement des esprits et das par Car un peuple à qui l'on assure des vivres en surhommes doit singulièrement souffrir ces de cœurs par la mise en pratique de plus en plus proRHÔNE. M. Gazeneuve, sénateur, réélu présiabondance et à bon marché ne sera jamais l'ironie des neutres gressive, trois principes de plus plus marquée, des dent, salué présence la victoire prochaine qui oantuplera innombrades en a en tenté de faire une révolution. » fondamentaux qui sont inscrits au frontispice de sa le crédit de la France et son rayonnement dans bles laissez-passer, certificats, attestations, Qui parle ainsi?. L'Allemand Léopold le monde. « Le plus clair bénéfice de notre triompasseports et co*upe~file qui pré- Constitution liberté, égalité, fraternité. Katschôr, qui s'abrite derrière l'autorité de sauf-conduits, phe, a-t-il dit, ne sera peut-être ;pas da nous renl'ingestion de leur « bol alimentaire » Creuse. Le conseil général de la Creuse a dre l'Alsace Jules César pour formuler cet « immortel parent et la Lorraine, mais d'avoir assaini lui font une escorte solennelle et ridicule! prié M. Viviani, garde des sceaux, do vouloir bien et rajeuni notre génie national. » .principe » de politique intérieure. D'ailleurs, et transmettre au président de la République et aux Je suis certain des commerçants avisés que Deux motions ont été ensuite votées, l'une ac.vous 1 auriez deviné un Allemand seul pour- fabriquent déjà des albums où l'on collection- membres du .gouvernement l'expression de son clamant les héros de Verdun, l'autre rendant dévouement et sa confiance absolue. yait proclamer avec cette naïve tranquijhtô sa tard, cette volupté connaisplus hommage femmes de France, qui à la camavec que aux M. René Viviani remercie le conseil. Il rappelle foi aveugle dans une solution exclusivement nera complète ville, philatélistes, série sent les la de dans le travail de chaque ces à grands traits les conditions dans lesquelles la pagne comme à la alimentaire de la question .sociale; un Fran- cartes multicolores dont chacune, méritent bien d§, la patrie. ne l'oublions guerre fut déclarée à la France et à ses alliés et jour, çais aurait été moins afiîrmatif .nous savons victoire économique proclame des félicite d'avoir comment elle fut conduite; il se une pas, S/VoNE-ET-LoiRE. Le conseil général élu en effet que l'on peut faire ûrië révolution alliés. qui, au mois de septem- président M. Richard, sénateur, qui après aavoir gouvernement présidé le pour un autre idéal que celui de l'estomac! Ah! ces cartes, ces trente-deux cartes à l'aide bre 1915, a fait débarquer les premières troupes fait l'élogo de ses prédécesseurs, MM. Sarrien et Mais la sentence garde sa valeur et prend au- desquelles, à Salonique; il déclare que la victoire Dubief, a adressé un hommage à nos soldats qui sous les yeux de l'Europe amusée, françaises jourd'hui une actualité singulière. est certaine, que l'effort restera rude et long, qu'il marchent à la victoire. l'Allemagne est contrainte de jouer chaque le faut si l'on briser le militarisme prusLéopold Katscher, grand voyageur devant jour Le conseil, à l'unanimité, a voté ensuite un écarté, non « pour l'honneur », sien et empocherveut le retour de pareils crimes. l'Eternel quiconque a beaucoup vu doit maisson sinistre vœu aux termes duquel il déclare qu'il ne saurait consommations les Cartes de pour les viôtoire, répara« Pas de paix avant la avant être question de paix avant 14 restauration des avoir beaucoup retenu l'avait rapportée dans viande, cartes de pain, cartes de cartes jus.triomphe de tions nécessaires, la avant le sucre, nations martyres, le retour de l'Alsace et de la ses bagages. Elle était le fruit de ses observa- de graisse, etc. tristement battues et coupées, tice. Lorraine à la France, la destruction du militarisme tions sur les' divers peuples qu'il avait étudiés depuis de longs mois, des applaudissements répétés, le public et prussien, la réintégration définitive de la France Par espoir de la sans gagner 'au cours de ses croisières. Il l'écrivit, bien en- partie! Et lorsque les fils d'élection du Vieux l'assemblée s'asspeient aux paroles de M. Viviani. dans ses frontières naturelles, tendu, avant la guerre, mais ne doit pas la re- Dieu abattent, Le conseil a adressé enfin à nos soldats l'homGehs. Réélu président, à l'unanimité, le docnos yeux. l'un après l'autre, lire aujourd'hui sans une certaine confusion. leurs « atoutssousnourriciers, de son admiration respectueuse et de sa remage ne pâlissent-ils teur Masclanis a prononcé uno courte allocution: connaissance. » Il avait eu, en effet, à cette époque, l'idée géde rage impuissante en sentant que tout Notre pensée est toujours dominée par la guerre, a-t-i! niale de l'appliquer. à l'Angleterre! Avec cette pas Savoie. jeu M. Jorioz a été réélu à l'unanimité l'univers découvre, dans ainsi étalé, leur des dit, nos regards toujours tournés vers ceux qui sont clairvoyance psychologique infaillible qui ca- présages de sombre avenir et qu'il n'est président du conseil général. Il a prononcé un pas l'orgueil de la race, vers nos soldats si héroïques, vers discours patriotique. ractérise les hommes de sa race, ce Germain besoin d'être vaillants lesquels n'aurons alliés aussi, cartomancien subtil bien nos nous pour pour jamais assez un perspicace s'affligeait de l'aberration de la L'assemblée et le préfet se sont associés aux d'admiration et de reconnaissance. lire clairement leur mauvaise aventure y Grande-Bretagne et lui prodiguait des conseilss paroles du président et ont manifesté la plus ensujet Au des questions de réquisitions et d'ali- tière confiance dans la victoire. apitoyés qu'aiguisait la plus une irtfnie « Les mentation, le 'président a engagé le conseil à dehommes d'Etat britanniques, écrivait-i], n'ont Tarn. M. Savary, vice-président du Sénat, a mander que l'intendance tienne désormais compte du dévouement des maires, intermédiaires entre été réélu, à l'unanimité, président du conseil gépas l'air de se préoccuper beaucoup de cette question qui, pourtant, a un tout autre intérêt les contribuables et los pouvoirs publics. Le conseil néral. émet le vœu que le service du ravitaillement fixe pour leurs concitoyens que celle de l'Egypte ou Tarn-et-Garonne. M. de Selves, sénateur, pour l'achat des denrées un prixraisonnable,quecla réélu de la Nouvelle-Guinée, que la nouvelle loi sur président, s'est exprimé comme suit Allier, Le conseil général a adopté, sur la fermeture des cafés soit retardée jusqu'à onze les faillites ou même que le droit pour un veuf proposition Jamais il ne sera proclamé assez haut ce qu'il a de M. Paul Constans, député socia- heures du soir, que les permissionnairespuissent d'épouser sa belle-soeur! » fallu à nos fils de dévouement, d'abnégation, de fermeté liste, et motion par laquelle il adresse aux ar- user de leur bicyclette sans plaque de contrôle Pauvre Katscher! Voilà de délicieuses saillies mées une d'âme, d'esprit de sacrifice dans l'obscure tranchée mètres de la République autour de leur salut fraternel et l'ex- chasser les lapins jusqu'à 150 que vous feriez volontiers disparaître de vos pression de son entièresonsolidarité dans la lutté habitation, que le ministre de la guerre revienne où ils devaient se résigner à vivre, pour donner à la œuvres complètes si vous en aviez le pouvoir! Qu'elles soutiennent pour la défense de la nation. sur ses anciennes décisions à 'l'égard des conseillers France et aux alliés la possibilité de réparer les oublis [Vous sentez bien, en effet, qu'un Allemand se Il envoie tout particulièrement le témoignage de généraux qui, pour remplir leur devoir, n'obtien- du temps de paix. moquant aujourd'hui d'un Anglais sur ce sujet son admiration patriotique aux défenseurs de Ver- nent plus qu'un tour do faveur au lieu d'une perEvoquant ensuite Verdun, « tout ce que ce nom mettra malaisément les rieurs de son côté. Et dun, dont la ténacité et l'héroïsme ont permis à la mission spéciale, que la commission du ravitaille- marque de courage, de grandeur et de souffrances et à ses alliés de préparer les éléments de ment civil prenne le plus tôt possible des mesures magnifiquement subies, de douleurs atroces glopuis, n'éprouvez-vous pas une certaine inquié- France p victoire. la en vue des besoins nouveaux et assure également rieusement endurées, il ne sera jamais suffisamtude en constatant que^vous avez réduit vousla fourniture des produits de première nécessité ment connu, a-t-il ajouté, que ce sont des .pleuss même à cette dangereuse et cynique équation Aube. M. Mony, réélu président, s'est exprimé comme le sucre et le sulfate de cuivre. émus et reconnaissants que méritent les héros qui le patriotisme de, yotre; peuple et, la fidélité. des en ces termes Le préfet a fait connaître que malgré la pénurie y ont lutté ». esclaves de votre empereur? Si vous ne croyez Les neutres, qui n'avaient pas osé jusqu'à présent de sucre, très peu de négociants ont demandé à En terminant, M. de Selves a adressé, au nom du qu'au loyalisme du ventre plein, ne commen- manifester leur protestation de pitié pour l'admirable être alimentés par les courtiers assermentés de la conseil général, l'expression renouvelée de son cez-vous pas à trembler?. Belgique, pour la généreuse Serbie et pour le brave chambre syndicale de Paris auxquels le gouverne- admiration et de sa reconnaissance pour les chefs Votre critérium stomachique devient bien Monténégro, élèvent aujourd'hui la voix. Ah! soldats! ment a confié la répartition du sucre disponible. et les soldats des armées de la République. gênant au moment où votre kaiser, inquiet, Marne, Yser, Verdun, Galicie et Gorizial C'est vous qui Hérault. M. Lafon, doyen d'âge, a prononcé Le pcéfet, à son tour, s'est associé à cet hommage. réveillé la conscience des neutres, qui avez fait l'éloge funèbre du conseiller général républicain donne à ses vaillants défenseurs d'âpres con- avez Var. Le conseil général a réélu, comme préseils d'économie ménagère, où votre impérial naître, devant la certitude de notre victoire, Jes ma- Marcel Bressot, avocat à Montpellier, tué au champ sident M. Octave Vigne, député. Sur la proposinifestations tardive* des peuples qui n'ont assisté jus- d'honneur au moment où, en qualité de sergent, jl tion de M. Pascal d'Aix, ;« cuistot » met en ordres du jour l'Art d'accomconsul général do France qu'à présent qu'en témoins à la grande guerre, et qui 'Conduisait à l'assaut sa section d'infanterie colo- à Genève, le conseil pioder les restes et introduit le jour-sans-vian- en général envoie l'hommage conserveront le regret cruel. niale. Il avait été cité à l'ordre du jour quelques son admiration à l'héroïque armée française do de jusque dans vos tranchées, -alors que, préciet jours avant mort. de Parlant la paix, sa félicite Mony dit: lo M. de gouvernement République d'avoir la sément, notre intendance s'accorde le joli luxe Il fut ensuite' procédé h l'élection du bureau. M. obtenu la coordination des efforts des alliés, qui Nous voulons une paix qui mettra fin au militarisme Michel d'offrir à nos soldats double ration de vin de Vernière, ancien député de l'Hérault, pré- hâtera la victoire définitive. empires centraux et qui réglera, dans l'Europe unie, sident sortant, réélu à l'unanimité, France! Puisque vous croyez si fermement des a envoyé le destinées de nos enfants, de nos petits-enfants et de salut ému du conseil général à l'optimisme des digestions heureuses et que les alliées YONNE. armées M. Bienvenu-Martin, réélu président, aux la postérité. Que concitoyens de la terre et de nos prononcé d'un conseils victoire. redoutez perfides estoles a un discours dans lequel, après avoir vous en marche vers la l'usine sachent dépend leurs la victoire de efforts que sénateur, le Delhon, constaté les progrès de l'offensive des alliés, il Sur proposition de M. la mac mécontent, n'avons-nous pas doublement de production aussi bien que de la valeur de nos sol- "conseil décide qu'une plaque commérnorative dit por- a raison de faire crédit à l'avenir? dats. tués généraux à Le peuple français est aussi uni qu'il l'était à la, conseillers les des tant noms Mais n'escomptez pas do notre part une créséances. dans salle des la première heure du péril; il a tout fait pour éviter la CANTAL. A l'ouverture de la session du con- l'ennemi sera placée 'dulité excessive dont vous pourriez adroitement général, M. Eugène Lintilhac, sénateur, préLot. Après le discours de M. Malvy, dont nous guerre, mais puisqu'elle a été voulue par l'Allemagne, tirer parti. Malgré vos tendancieuses jérémia- seil sident l'assemblée résolu h lutter jusqu'au bout; il n'oublie pas que do départementale, donné des auprès des neutres, nous croyons à une le comité secret du Sénat les détails quia suivent:sur avons donné hier les principaux passages, le con- illesestgrands ancêtres de Ja Révolution ont versé leur suivante voté l'adresse général seil a 'Allemagne gênéo, nous no croyons pas à une affranchissement il sera digne d'eux, sang pour son respect la Le conseil général du Lot salue avec 'Allemagne affamée. Sans doute M. de Batocki, Le résultat de cet ardent mais loyal échange de vues il subira la paix du kaiser, qui ne vantait de pas adressa
DE L'ESTOMAC
»!
?.
CONSEILS GENERAUX
curateur au ventre », n'est pas partisan des bienfaits de la suralimentation et vous soumet au régime de la diète prussienne, mais cette hygiène austère n'est pas la famine et les alliés ne se reposent pas sur elle du soin de terminer la guerre. Notre bon sens nous met quotidiennement en garde contre cette duperie. Ces jours ,votre
«
"derniers encore nous avions l'occasion de nous
fut l'ordre du jour du 9 juillet, où- il y a tant à lire entre les lignes. Dans le comité de rédaction, nous en avions pesé les termes de manière à faire luire pour le pays la radieuse espérance qui s'était dégagée pour r.ous de ces six 'séances, si pleines, et qui avait fini par y planer sur la mêlée de nos interrogations et de nos avis à bon entendeur. Sans optimisme de façade, ce manifeste dit l'élan de notre admiration, reconnaissante pour les soldats et los chefs des armées que la République a su donner à la France. Il a fait une allusion suffisante aux progrès enfin réalisés dans l'armement do nos sauveurs, nos sublimes soldats, dans la tactique -de leurs généraux/dignes d'eux, dans la stratégie du haut Com-" mandement, haussé par l'expérience y compris celle de la victoire niveau de toute au sa tâche, et dans l'unité d'action des alliés sur l'unité de front. Certes, il donne h entendre que le passé a été trop fertile en leçons, mais il affirme que celles-ci, mises à profit, dans la direction de la guerre, par l'action du gouvernement, secondée par lo contrôle indispensable du Parlement, vont rapprooher l'heure de la victoire. Ce manifeste significatif proclame enfin, face à l'ennemi, l'union étroite des pouvoirs publics, de l'armée et de la nation, donnant ainsi au gouvernement un surcroit
mémoire des héros tombés pour la patrie; l'expression de sa reconnaissance à notre vaillante armée qui lutte pour la défense du droit; exprime sa confiance dans le gouvernement de la République pour persévérer dans l'effort de plus en plus grand qui assurera, par la victoire décisive, une longue période de paix à notre paya et lui permettra 4e recouvrer sa
se lui faire plier le genou devant lui, paix humiliante qui serait suivie de terribles lendemains; il n'acceptera qu'une paix lui assurant, avec les réparations légitimes, son indépendance et sa sécurité, et il puisera dans le sentiment môme de ses souffrances et de ses sacrifices l'énergie et la patience nécessaires pour l'imposer avec le concours de ses fidèles alliés. Sur la proposition de M. Flandin, sénateur, le Le conseil général, réuni hier à Bar- conseil Meuse. général a émis le vœu que les nations le-Duc, a réélu à l'unanimité M. Maginot, député, alliées s'engagentà ne pas traiter avec la dynastie et sénateur, comme président et MM. Gïosdidior, Hohenzollern, des responsable des calamités défauDidion, vice-présidents.>En prenant place au chaînées l'humanité et sur menace teuil, M. Maginot a prononcé 'une allocution- vive-, pouf la paix du monde; il espère les perpétuelle voir juger ment applaudie dont nous extrayons ce passage criminels droit de comme commun, comme incenTournons notre pensée vers nos soldats héroïques qui, diaires et assassins qui ont violé toutes les lois de depuis deux ans, opposent leurs poitrines aux armées la guerre. do l'envahisseur. Leur éloge n'est plus à faire. Plus grands que leurs devanciers les plus immortels, ils sont entrés dans l'Histoire qui leur réservera la place qui saleur est due. Mais nous qui vivons do leur sublime exprià leur gratitude notre toutes crifice, nous avons mer, et dans le département où se trouve la forteresse invincible, contre laquelle, grâce à leur résistance surhumaine, les efforts les p|us formidables de l'ennemi sont venus sa briser, cette gratitude doit se manifester plus fervente encore que partout ailleurs. Aussi est-ce Légion d'honneur. Sont inscrits au tableau infinie, spécial de la Légion d'honneur tendresse de élan dans notre tout un eœur, aveo soldats de que 'adresse aux armées de la France, aux Officier le chef de bataillon Feliol, commandant le Verdun, dont l'indomptable vaillance a grandi la pa- 4' bataillon d'Afrique. l'hommage trie et servi de rempart à ros concitoyens, Chevaliers Jes capitaines Cœuré, au 11e d'artillerie; de la reconnaissance de la Meuse, de notre Meuse tou- Bolssel, dont au 39° d'infanterie; Lecomte, au 407e d'infanjours debout, malgré ses nombreuses blessures, et terie Eglin, au 46° d'artillerie; les lieutenants Evain, les flers regards défient l'Allemand et reflètent la vic106e d'artillerie; Paolini, au 34« d'infanterie coloau toire. niale les sous-lieutenants Cardot, au 1090 d'infanterie; Puis le conseil général a adopté la motion sui- Descorps, au 57° d'infanterie. vante présentée par M. Noël, député de Verdun: Promotions. Sont promus Le conseil général do la Meuse exprime aux armées Au grade de chef d'escadron les capitaines Barbier, de la France, aux soldats héroïques qui, sous le comsauvé Nivelle, ont et au 120* d'artillerie; Millet, au 120° d'artillerie; Augcr, mandement des généraux Pétain de l'hommage au l"r régiment d'artillerie coloniale. Verdun et servi de rempart à la patrie, admiration. sa profonde gratitude et de sa fervente
prospérité..
en féliciter. Un. neutre do qualité que ses affaires avaient appelé "à Berlin vient do faire à l'un de nos confrères un compte rendu gastronomique de son voyage et lui a rapporté comme souvenirs quelques « additions » de restaurants. C'était v une aimable pensée. On ne saurait prendre en ce moment chez "nos ennemis de notes plus instructives que celles des maîtres d'hôtel. Et AFFAIRES MILITAIRES pour un collectionneurla « speise-carte » d'une Restauration berlinoise a certainement plus de prix qu'une banale carte postale. Elle est ,à la fois un paysage et un état d'âme. Celles que nous avons sous lcs.yeùx contienpour parler encore plus haut dans les connent des indications dont nous pouvons faire d'autorité seils de l'Entente comme dans ceux de la défense nad'en souligner notre profit. Il n'est pas inutile tionale. certains petits détails. Au Fùrstenhof notre M. Lintilhao conclu en ces termes: ivoyageur est tombé sur un j jour sans viande; La conviction de notre gouvernement, et qui est parnous constatons pourtant que le menu comporte tagée affirme saucisson-beurre qui par tous ceux de l'Entente, est qu'à la quadruple tin « une -cer- pression » des alliés, enfin simultanée, à deur énergie taine élasticité dans l'interprétation des règlemise point et désormais en act'cn, de commun et au ments les plus draconiens. Pour nous être monstrueux adversaire ne pourra résister longtemps. agréable, le convive neutre,plaisante les fanQue cotte conviction soit la nôtre! Qu'elle aide le taisies culinaires auxquelles sont obligés de pays à traverser, avec le calme splendide salué hier « n, recourir les maîtres-queux berlinois dans le par le président du conseil, les épreuves au prix desmarasme, mais nous hésitons à le suivre dans quelles il achèvera d'acheter cette victoire, qui est sans cette voie nous savons bien que la déconcer- prix, et dont le monde civilisé est unanime à applautante excentricité de la gastronomie allemande dir le suprême essor. Partout, en effet, y retentit, dela reconnaissance de l'Histoire, ce cri qui est ne date pas du blocus et ne saurait être inter- vançant fois de plus, au cours des âges, celui de l'humanité comme une prétée aujourd'hui un signe d'indigence Vive la France 1 Elle vivra, pour elle et pour ses alM. d'Aunay, sénateur, réélu président, Nièvre. AUTOUR DE LA .BATAILLE BATAILLE ou d'affolement Tous ceux qui ont fréquenté liés, pour le triomphe du droit des gens sur un terro- a prononcé, en ouvrant la session de cette assemles restaurants d'Allemagne souriront de l'ingé- risme de bandits, pour le châtiment¡ blee, un éloquent discours. nuité de notre témoin qui nous cite comme une Entente .I Après avoir affirmé que les armées de 1'lC Charente-Inférieure. j Réélu président, M. monstruosité significative la conception des et fronts les Le tsar décore le maire de Verdun les plus fortes sur tous •œufs brouillés aux petits pois ou du riz aux Emile Combes, ministre d'Etat, a remeroi6 le se sentent étape elles journée marque une chaque pour conseil général du nouveau témoignage de con- que (champignons et à la sauce tomate qui lui fut fiante A la fin de la semaine, une délégation spéciale nouvelle vers la victoire, il a terminé en ces sympathie qui lui était donné. Il s'est Mangeurs-de-chosesexde la ville de Petrograd se rendra en France pour (révélée! Si vraiment les termes: primé ensuite en ces termesjimmondes n'avaient jamais eu plus d'imaginaau maire de Verdun, comme représentant Rendons hommage aux magnifiques efforts de nos al- remettre Nos anciennes divisions la glorieuseville, la croix de Saint-Georges, qui de de partis pouvaient faire souvent à Flausi nôtres tion nous ne songerions pas q liés et envoyons un salut d'admiration à ceux des appréhender à hauts amis du les faits dehors récompense militaires. nos et là même à par notamment front, bert €0 lisant les livres de cuisine d'outre- faire espérer à nos ennemis quelque désarroi dans héroïquement si combattent au qui Bhin. Et nous ne nous reconnaissons pas le forces morales et, comme conséquence, quelque nos cette sublime et brillante jeunesse française qui, se Un jugement américain sur le. soldat français flé.droit, pour si peu, de considérer comme un chissement dans notre puissance effective. riant du danger, est toujours prete à verser son sang de bravoure, pour défendre iVatel démoralisé le cuisinier du Ftirstenhof. Les journaux américains ont annoncé la mort Heureusement, mes chers' collègues, il ne s'est pro- dans un merveilleux élancelle droit et d'un du patrie de la belle des plus la causes, da leurs compatriotes, Alan Beeger, qui s'était Le café, pris dans la « Friedrichstrasse », duit rien de pareil et l'admiration générale dont nous peuples. dos liberté la do engagé, au début de la guerre, dans la légion étranfut, nous dit-on, exécrable. Nous n'en doutons avons été l'objet, tant de la part de nos amis que de Fleury Paul sénateur la part de ennemis, l'attitude l'unanimité, le énergique gère. C'était un jeune poète, ancien élève de Harlui suffi, cela, nos A pour ORNE. que a pour pas un seul instant il l'Orne, vard. Quand la guerre vint, il montra qu'il était général conseil de prise dès la première heure, président du est nous déjà avons pour a été nommé de conserver son arôme du temps de paix. Le Labbé. d'avis, Léon docteur magnifique regretté récompense de nous notre dévouement comme Lamartine, que « la pensée et l'acen remplacement du mauvais café est une des solides traditions à uneune tragiques, tion seules se compléter lune l'autre ». peuvent jours idée même et de l'absolue longs concordance de allusion Faisant aux « nos du pays, et la vigilance de la flotte anglaise sentiments. le Il s'engagea donc vivons, et fut l'un des plus vaillants de remplis d'espoir noumais » que nous n'est pour rien dans ce phénomène. Ce n'est confiance cette petite phalange d'Américains désireux de absolue exprimé son M. Emile Combes voit avec orgueil cotte admi- veau président a cette constatation qui combattre le drapeau de « l'ancienne alliée ». pourra nous pas encore final de nos armes. sous ration s'accentuer et grandir. N'est-ce pas le pré- dans le succès n'est l'offensive Après ajouté; ce a-t-il de Champagne, décider à réduire notre fabrication d'obus. il écrivait à ses finie, sera pas lude certain de la victoire décisive? Et il ajoute « La guerre faiblirons parents: pas, peut-être encore long, mais nous ne Examinons maintenant le menu du Wienerformidonné le étant Vous le faiblir, chers collègues; la France divisé savez, était deux mes pas Vous me comprendrez sans doute si je dis que de .'Schloss-Restaurant. Il est nous no pouvons co- acquise en vivre liberté de la lutte réserve à la ou l'œuvre féconde enjeu, de la dable sans de paix, me trouver du côté qui l'emporte n'est rien pour moi lonnes, l'une réservée aux plats servis sur pré- elle en avait donné à tout propos les témoignages les l'esclavage. auprès d'être du côté où vont nos sympathies. Cette » sentation de la terrible .carte de viande, l'autre moins équivoques. Quand elle a été surprise d'ArGuillochim, maire de M. proposition l'agresSur la affaire a encore accru mon attachement et mon admiréunissant les mets échappant à cette forma- sion la plus brutale et la plus perfidementparcombinée, gentan, le conseil a adopté un vœu tendant à ce ration pour les Français. Si nous n'avons pas entièrelité. Dans la première se trouve l'oie de Ham- elle a dû se lever et elle s'est levée d'un seul élan pour que les Austro-Allemands internés dans les camps ment réussi, oo n'est pas la faute du soldat français. bourg aux pommes et le poulet au paprika; défendre avec des moyens tout d'abord bien incomplets de concentration français soient soumis aux mêmes Il est supérieur à l'Allemand homme homme. dans l'autre, nous rencontrons le poulet au son territoire envahi, et c'est grâce seulement aux traitements que ceux que les Allemands font subir Chaoun le reconnaitra qui a vu la pour charge à Souain. paprika et l'oie de Hambourg aux pommes. vertus guerrières de ses soldats qu'elle a pu contenir à nos populations du nord. Je me souviens d'un capitaine grièvement blessé à la l'invasion. Mais bientôt son génie natiojambe, passant près de nous porté sur un brancard Sachez, en effet, que la volaille n'est pas con- et restreintre du président Réélu Pyrénées (Basses-). l'a nal mise situation de remédier à l'insuffisance en quatre quel et par viande l'administration sidérée comme conseil général, M. Louis Barthou a prononcé une régiment prisonniers allemands. II demanda de dit, par primitive de armements, et l'heure actuelle, à c'est il ses et quand étions, le lui eûmes nous tqu' après avoir gémi sur l'exiguïté du « filet à de son côté, o'est du côté de ses alliés que part l'of- allocution très applaudie. Après avoir parlé de oria Vive la légion et nous répéta plusieurs fois 'l'impériale » (Kaiserfleisch,dit le menu, dans fensive, c'est du même côté » l'héroïsme de nos soldats de Verdun, M. Barthou cette offensive se s'exprime les les avons eus. » II souffrait, que Nous avons eus, nous « ainsi ain saisissant raccourci!) les convives peuvent signale par des succès journaliers. mais oublieux de blessure, il était encore enflammé sa demander à la chair des volailles, gibiers, poisLa bataille atteste, chez les alliés, la coordination des par l'enthousiasme de l'assaut et radieux Désormais notre victoire ne saurait être douteuse de la viotoire. commun. Il faut Quel contraste aveo les blessés allemands, plan subordonnés à efforts enfin » les bouche bagatelles et autres de assurée qu'elle un est tant l'unité pour personne, capar sons « sur les vifaire honneur à la France, dont le gouvernement a su sages de qui ne se voyait rien que la terreur lories nécessaires pour soutenir leurs forces d'action et la force intrinsèque des armées alliées que prendre et In féet clairvoyantes, heureuses initiatives des la puissance matériel. de leur Au surplus, douter par désespoir! Quel faible aiguillon en expirantes.. Et n'imaginez pas des prix de pour- eux que leurs serait pas seulement une offense pour ces armées condes, du rôle qu'elle a joué dans les négociations qui cris, de guerre « Golt mit uns! Far Kœnig und Vademi-poulet au paprika, garni aux ne ;siège si chevaleresques et si résolues, serait une completo ont préparé et assuré l'unité nécessaire. Ce rôle était dû téfyUnd! "> à côté de ce qui inspire des gens se battant pommes » est co{é trois marks cinquante, ce méconnaissance du rôle qui leurceest assigné la loi, aux sacrifices que la nation supporta avec tant de stoi- réellement pour la défense de leur pays Quelle que qui ne saurait inspirer aux habitués de nos souveraine et inéluctable qui préside aux par destinées. que sang-froid. Fière de ses soldats, elle rend hommage puisse être au juste, dans les conflits internationaux, grands restaurants parisiens une commiséra- humaines et qui régit le cours des événements, à leurs compagnons de lutte et de gloire, aux Italiens l'importance d'avoir pour soi la justice et tous les viennent d'écrire au milieu de difficultés dont j'ai principes moraux, c'est un fait que cette possession tion bien sincère Cette loi, .c'est la loi du progrès telle que Mi- qui été le témoin une des pages les plus brillantes de la donne au soldat français aa force de dix hommes contre Nous savons bien, d'ailleurs, que l'argent chelet l'a définie guerre; aux Anglais, dont l'effort tenace, couronné un adversaire armé seulement de violence brutale. On 'n'est pas rare dans l'empire cloîtré les noun'est pas une seule époque dans l'Histoire où oetts d'heureux résultats, restera comme un exemple prodi- ne saurait concevoir un Français, forcé do se rendre, veaux riches le font circuler et peuvent ac- loiIIn'ait prévalu, comme Michelet le proclamait du gieux de ce que peuvent la résolution, la patience, le se comportant comme, j'al vu faire des prisonniers quitter de solides « douloureuses». Chaque haut de pas sa chaire et le démontrait à ses élèves, en los courage, le besoin de vivre et la volonté de vaincre aux allemands, tremblants des genoux et à tous égards 'nuit, nous dit notre voyageur, on sable joyeu- mettant au défi de la trouver quelque part défaut; Russes enfin, dont le torrent discipliné par un comman- pareils à des criminels enfin capturés et menés devaut sement, au Palai's de la Danse, du Champagne non, H n'est pas une seule époque où cetteenloi ne se dement qui associe la manœuvre à l'audace, renverse le Pour que des gens de cette sorte attaquent, français à trente marks la bouteille! A ce ré- vérifie aux yeux des hommes impartiaux par l'étude les obstacles, déconcerte, bouscula et détruit les forces il juge. faut les contraigne qu'on les enivre. qu'on gime-ià, le civil berlinois peut « tenir » sans attentive, bien conduite et bien comprise des événements ennemies et finira par mettre hors de cause, malgré les Mais le Français yqui monte à ou l'assaut est pénétré armées de Hindenburg, venu trop tard, l'Autriche jus- d'une passion auprès de laquelle pâlissent toutes les .grand mérite, et nous devons y songer pour du passe et du passé le plus lointain. Pour moi, mes chers collègues, permettez-moi cette tement punie d'un asservissement qui l'a conduite au autres impulsions qui rendent la vie digne d'être vécue. 'nous garder de toute illusion dangereuse. Sans confidence, pour mol qui depuis ma jeunesse ai con- pire des crimes. Un tel soldat est conforme aux antiques modèles que 'doute le peuple 'souffre et ne peut» s'en tirer servé émotion dans mes souvenirs les 'enseigneCe sont là. mes chers collègues, mieux que des symp- l'Histoire offre a. l'admiration de quiconque aime la aveo élégante désinvolture, mais ce n'est ments si élevés de Michelet et qui les ai contrôlés en tômes ou que des présages. Il faut saluer, dans cet enavec cette et sait apprécier l'héroïsme qui la défend. C'est conduit lui qui la guerre, et on néglige de toute occasion l'Histoire à la main, comme il nous y semble de faits, la certitude définitivement acquise et liberté pas privilège que de marcher aux côtés d'hommes paun lui demander son avis. Tant qu'il ne se déci- invitait lui-même, J'ai eu cette loi sans oèsse présente vaillamment conquise de la victoire. Mais si certaine reils, si bien que rien ne saurait me faire souhaiter dera pas à élever la voix et que les classes di- à l'esprit depuis le début de la guerre et je me suis qu'elle soit, il serait dangereux d'en escompter le terme être n'importe où ailleurs que là ovt jo suis. rigeantes et les fournisseurs aux armées con- senti d'autant plus certain de la voir confirmer par trop prochain. Quelque espoir que je mette dans la •tinueront à trouver dans les restaurants ber- les faits qu'en assistant avec horreur au spectacle force grandissante et irrésistible des alliés, quoi que La main-d'œuvre étrangère 'j'attende événeprogrès d'autres des et infamies de tout et des de leurs atrocités sans propres genre nom linois une hospitalité aussi. honorable, l'Alle- commises de Les vapeurs Jarlot et Oued-Sebou sont arripropos délibéré par les hordes germa- ments extérieurs à eux, je gais que la bête allemande magne gastralgique vivra fort bien avec ses niques, je les mettais en parallèle dans ma pensée avec forcée mais non épuisée, traquée mais non soumise, vés hier à Marseille, ayant à bord dos Kabyles qui crampes d'estomac. la grandeur des idées morales et l'élévation des sen- aura encore la via dure et dangereuse et méchante, seront employés aux travaux de la terre. Tout cela, le public français le comprend à timents qui guident et animent la France et ses alliés Elle est perdue, mais elle n'est pas à terre et à bout. On sait, d'autre part, que le gouvernementa déînerveille. II ne se leurre pas de Duérils espoirs. dans leil» lutte nour la civilisation nnnlno la harharie. 'Pour l'abattre, nour la réduire à merci. T>our lui impo- e\à& l'essai de 5.000 travailleurs chinois danR nos'
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FAITS DIVERS
usines de guerre. Un premier contingent de 1.700
de ces ouvriers arrive aujourd'hui à Marseille. Les deux bateaux amenant le complément du contin-
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gent arrivé aujourd'hui comprend 466 manœuvres, 238 forgerons, 433 maçons, 165 mécaniciens, 87 menuisiers, 192 charpentiers, 41 chaudronniers, 19 peintres, 19 électriciens, 17 scieurs de long, 6 Bureau central météorologique chauffeurs, 17 cordonniers, 2 armuriers, 5 ferblantiers, 2 couteliers, 1 ouvrier en cuivre, 1 plomMardi 22 août. Des pluies sont tombées sur le nordbier. ouest de l'Europe; en France, on ne signale que quel-
LA
ques ondées dans le nord-est; ce matin, le temps est assez beau ou brumeux dans l'ouest, le centre et le sud, nuageux dans le nord-est. La température reste un peu inférieure à la normale dans toutes nos 'régions. En France, le temps va rester généralement nuageux, Ijta chasse brumeux et moyennement chaud. A Paris, hier, beau temps; au Pare-Saint-Maur, la. température moyenne, 15°6, a été inférieure de 1»8 Nous recevons la lettre suivante normale <17°4). Depuis hier, température max. On a surtout envisagé la question de réouver- min. 0°. A la tour Eiffel max. 18°2, min. 11»7. ture de la chasse par ses côtés extérieurs et senpréfet de tëwr ï© Hor«5-Snel. M.- Laurent, timentaux, au point de vue de l'opinion .publique police, accompagné du secrétaire général et des civile et militaire; on a effleuré le côté écono- membres de la commission de réception des nou* mique et financier et complètement négligé le oîilè velles lignes métropolitaines,a inauguré hier la juridique, lequel est peut-être, à mon sens, le nouvelle section de la ligne du Chemin de for Nord» plus intéressant de tous. Sud allant de la place Jollrin à la porte dé' la ChaDeux saisons de chasse se sont écoulées depuis pelle,
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~U JOUR LE JOUR
la
l'ouverture des hostilités; pendant la première, les prescriptions relatives à 'l'état de siège, l'acuité des préoccupations générales, la transformation subite de toutes les habitudes sociales ont produit à peu près leur plein effet durant tout l'automne de 1914 et une partie de l'hiver qui l'a suivi, les fusils consignés dans les mairies ou restés dissimulés dans leurs cachettes sont demeurés à peu près silencieux. Seul, le coWet a travaillé dans la région parisienne, habilement manié par les braconniers de profession et surtout par les très nombreuses troupes en cantonnement qui en fort peu de temps ont acquis dans ce sport une véritable maëstria, capturant aussi bien les faisans et les perdrix que les lièvres et les 'lapins. Néanmoins, la disparition du gibier ne fut ni générale ni complète; il resta même abondant sur certains territoires gardés ou soumis à une surveillance sévère dans la zone des armées, et sa présence se manifesta d'autant mieux que les chasseurs renoncèrent à le nourrir, faute de pouvoir espérer en profiter eux-mêmes. Le gibier dut donc vivre sur 'le commun et s'alimenter surtout aux dépens des cultures. De là les plaintes des riverains, lesquelles furent d'autant plus énergiques que, privés de leur droit do chasse, les chasseurs eux-mêmes se refusaient à des en indemniser. Dès la fin do l'hiver 1914-1915, les récriminations devinrent si générales et sur certains points si vives que le ministère de l'agriculture s'en émut et essaya de les enrayer. Mais il se heurta d'une part aux prescriptions de l'autorité militaire, d'autant plus strictes qu'on se trouvait plus rapproché du front des armées, d'autre part à certaines considérations sentimentales tendant à faire passer la chasse pour la seule distraction défendue en temps de guerre. On cru sauver la face en décidant que la chasse ne serait pas ouverte, mais que des destructions pourraient être autorisées sous certaines conditions dont la rigueur s'atténuerait à' mesure qu'on s'éloignait de la ligne de feu. Ces conditions étaient du reste plus ou moins bien observées suivant les scrupules des intéressés et suivant l'effracité des moyens de surveillance dont disposaient les autorités civiles et militaires; mais d'une façon générale l'alimentation bénéficia fort peu des destructions en raison dos entraves apportées à la circulation et à la mise en vente du gibier, l'Etat et les communes furent privés do la recette des permis et la situation des cultivateurs vis-à-vis des détenteurs du droit de chrpso n'en fut pas améliorée, ceux-ci continuant à être privés de leur jouissance, au moins en théorie. Malgré ses inconvénients, cette solution hybride fut encore adoptée pour la saison 1915-1916 avec cette différence que les autorisations allèrent en s'étendant et se généralisant sur la plus grande partie du territoire, sans procurer plus de ressources aux finances publiques et sans supprimer le préjudice causé aux cultures. Nous souhaitons, sans trop l'espérer, qu'on entra cette année dans une voie nouvelle et que la chasse soit officiellement permise partout ailleurs des armée?. que dans la partie réservéo a la zone de s'inspirant ce qui s'est On pourrait d'ailleurs, et des permis des prix le fait en 1871, surélever de délivrer aussi permunitions; on pourrait ne obligation toute de mis qu'aux hommes dégagés militaire en raison de leur âge ou de leurs bles. jamais sures, en refuser à ceux qui n'en auraient etc. Ce été pourvus antérieurement à la guerre, résoudre faciles à sont simples questions de détail lorsque oello de principe aura Ué tranchée. Il est- probable qu'à, la faveur de ce régime, la situation devenant très nette pour les détenteurs du droit de chasse, le gibier cesserait bientôt d'être surabondant. Jusqu'ici, en effet la plupart d'entre eux ont hésita à demander des autorisations spéciales ou même à user ouvertement des autorisations générales, afin de pouvoir soutenir sans invraisemblance que, privés de l'exercice de leurs droits, ils n'avaient pas à assumer les charges corrélatives, notamment les fermages et les indemnités aux riAussi les destructions ne pouvaient-elles commencer que tardivement, après des formalités administratives longues et compliquées, pendant
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l'accomplissement desquelles les dommages se continuaient et s'aggravaient. Si on adoptait notre manière de voir, les destructions administratives pourraient toujours, en fin de saison, se superposer aux chasses ordinaires et les compléter lorsque le gibier resterait en excès, et d'autre part, le cultivateur, sachant que le détenteur du droit de chasse demeure responsable des dégâts causés par son gibier, ne serait plus fondé à en demander l'exterminaiton absolue. C'est en'effet à cette solution extrême et déplorable à. tous égards que conduirait peu à peu la continuation du modus vivendi en vigueur depuis deux ans, car qui dit gibier spontané dit alimen-
tation de ce gibier sur les terrains en culture, et il
faut supprimer tout gibier pour supprimer tout
dégât. Actuellement, lorsque les cultivateurs veulent essayer de se faire indemniser de ces dégâts, ils se heurtent à des difficultés presque insurmontables s'ils s'adressent aux fermiers de chasse, ceux-ci leur opposent une fin de non-recevoir basée soit sur le fait qu'ils sont mobilisés, soit sur ce qu'ils sont privés de la jouissancede leur chasse. Ils se retournent alors contre les propriétaires dés fonds où la chasse est louée, mais ceux-ci a fortiori sont fondés à répondre qu'ils n'ont pas pu détruire, attendu d'une part qu'ils ont cédé leur droit de chasse, d'autre part que s'ils l'avaient conservé, eux non plus n'auraient pas été à même d'en user. Il y a là un cas de force majeure résultant de l'état do guerre et des défenses qui en ont été la conséquence, et il serait parfaitement injuste d'en faire porter le poids par qui n'a commis aucune faute. Il faut ajouter que si la situation des cultivaleurs et celle des fermiers de chasse sont intdressantes, celle des propriétaires fonciers assujettis à de lourds impôts, privés en ce moment de la totalité des revenus qu'ils tiraient de la chasse et en général d'une partie au moins de leurs fermages, mérite aussi de fixer l'attention. Il serait vraiment paradoxal qu'on les rendit responsables des dégâts du gibier sur lequel ils avaient cédé tous leurs droits, se prémunissant à cet égard par des clauses formelles insérées dans leurs baux, alors qu'ils cessent de percevoir les redevances fixées dans ces baux!
Cette nouvelle section dessert trois stations rue des Poissonniers, rue de Torcy et porte de' la Chapelle (terminus). Les habitants du quartier de la Chapelle et la population de Saint-Denis pourront ainsi communiquer directement avec le centre de Paris, la gare Saint-Lazare, la Madeleine, la Concorde, le Palais-Bourbon,la gare Montparnasseet la porto de Versailles. Sur l'avis de la commission de réception, le préfet de police a autorisé la mise en exploitation de cette nouvelle section du Chemin de fer Nord-Sud qui sera ouverte au public d'ici peu. Une fête qui (Suit sssaî. Joseph Malher et un ami, Marcel Captan, avaient déjà passé fort joyeusement la soirée lorsqu'il leur prit fantaisie d'aller réveiller un de leurs amis, rue Saint-Sébastien. Mais ils se trompèrent de maison et pénétrèrent au numéro 8 de cette rue. Au troisième étage, ils sonnèrent vainement à toutes les portes. Appelle la concierge 1 dit Captan. Malher se pencha au-dessus de la cage de l'esca-
lier pour héler le portier, mais, perdant l'équilibre, il tomba dans le vide et alla se briser la tôte sur les dalles du rez-de-chaussée.On le releva dans un si pitoyable état qu'il fallut le transporterà l'hôpital Saint-Antoine,où il n'a pas tarde à succomber. Son camarade, de son côté, ayant glissé du palier du troisième étage à celui du second, a une épaule luxée et une plaie à la tête. Il est actuellement soigné au même hôpital. M.
S
tue y orna
flils EuceȎ dans un accident fils de M.
Le Simyan, député, an-. cien ministre, a été assez sérieusementblessé dans un accident d'aéroplane. Engagé volontaire et. blessé, dès le début de la guerre, de trois balles de mitrailleuse, il avait été versé dans l'auxiliaire, mais il avait réussi à s'engager dans l'aviation. C'est pendant sa période d'instruction qu'il a fait une chute d'avion. Il parait heureusement hors de eB'avSafSonB.
danger.
Rappelons que'son frère aîné tomba glorieusement au champ d'honneur, au combat du col de Chipette, lors des premières hostilités.
Hxécutlon eapîtaïo. L'assassin Pierre Lagréc, soldat au 1er régiment d'infanterie coloniale, qui fut condamné à mort, le 25 juillet dernier, par lq conseil do guerre de la 10° région, a été fusillé hier matin, à six heures, sur le terrain du polygone* de Rènnes. On se souvient que Lagrée a tué, à Fermanville, près de Cherbourg, en décembre dernier, un de ses camarades de régiment, Bittel; il assassina ensuite au Quesnoy une fermière, Mme Mon vieux, et ses deux jeunes enfants. ConiniBiiatîpni de peine. Le président de la République vient de commuer en travaux forcés à perpétuité la peine de mort prononcée le 10 juil. let dernier, pour tentative d'assassinat et vol qualifié, contre le nommé tjermann Auert, par la cour d'assises d'Alger. INFORMATIONS DIVERSES
,
L'exequatur a été accordé à M. E. Duvivier, consul de Belgique à Dieppe, avec juridiction sur l'arrondissement de Dieppe. Nous avons reçu de M. Camille Tixier 5 fr. pour le Secours national; 5 fr. pour les Amis des soldats aveugles; 5 fr. pour l'Aide immédiate aux mutiles 5 fr. pour le Comité de secours aux artistes français et 5 fr. pour notre Caisse de charité ensemble, 25 fr. En outre, nous avons reçu pour les Amis des soldats aveugles 250 fr., produit d'une collecte faite parmi le personnel de la maison Miguel Nascimento, de Rio-de-Janeiro.
LinmjLittxg; Paul MARGUERITTB
L'EMBUSQUÉ
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ROMAN E. Flammarion, éditeur. 1 vol.
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Nous apprenons avec un vif regret la mort de notre distingué confrère M. Jean .Thorel. C'était un écrivain et un pur artiste. Il vient de succomber à l'âge de cinquante-six ans à une maladie cruelle, qui le retenait depuis longtemps loin du théâtre et de la littérature où il s'était fait une notoriété solide et de bon aloi. Il a collaboré à nombre de journaux ainsi qu'à la Revue des Deux Mondes et à la Revue bleue. C'est lui qui a traduit et fait représenter chez Antoine la pièce fameuse de Gerhardt Hauptmann, les Tisserands, et il ,&era intéressant de mettre un jour en évidence la part du traducteur dans l'œuvre du dramaturge allemand, qu'il a su débarrasser d'une foule d'obscurités oiseuses et dont il a tiré la frémissante tragédie qu'on connaît.. Jean Thorel a substitué notamment avec beaucoup d'à-propos la célèbre Chanson de la chemise, de Henri Heine, à celle que Gerhardt Hauptmann fait chanter à ses ouvriers tisserands. Deux des romans de Jean Thorel, Devant le bonheur et Gillette, ont été couronnés par l'Académie
française.
Nous apprenons la mort héroïque du lieutenant Pierre Rommetin, commandant de compagnie au 267° d'infanterie, docteur en droit, tombé au champ d'honneurle 12 août 1916, âgé do trente-cinq ans. Dans les télégrammes qui ont annoncé les obsèques d'un aviateur français à Venise, une orreurde nom a été commise. Le jouno aviateur tombé au champ d'honneur était l'enseigne de vaisseau Jean Roulier, décoré de la Croix de guerre avec palme. Il était sorti le premier do l'Ecole navale et était le fils de M. Jules Roulier, ancien procureur de la République près le tribunal de la Seine, et ancien conseiller à laCour de cassation.
Tous ces inconvénients disparaîtraient si l'ouM. et Mme G. Klotz, M. et Mme Moïse Nerson verture de la chasse venait rétablir la situation aîné, Mlle Suzanne Nerson ont la douleur d'annormale respective des cultivateurs, des chasseurs et des propriétaires; en même temps, le gi- noncer la mort glorieuse de leur petit-fils, fils et bier détruit pourrait être mieux utilisé et l'Etat frère, le lieutenant Robert Nerson, chevalier de la comme les communes bénéficieraient de ressour- Légion d'honneur, décoré de la Croix de guerre, tombé devant Verdun le 5 août, à l'âge de 25 ans. ces appréciables. Je crois, que ces avantages doivent primer les considérations plus ou moins sentimentales qui On apprend la mort,à l'âge de 74 ans, de -M. Ben? tendent à faire de la chasse l'unique plaisir dé- jamin Weiller, do Mulhouse. Vétéran de 1870, il fendu en temps de -guerre, ce qui ne l'empêche comptait beaucoup d'amisparmi les vieux Alsaciens. pas du reste d'être largement pratiqué, au moins par fraude et en cachette. jD. M. Alfred Gerschel, de Strasbourg, dont noue avons annoncé- la mort récemment, n'était pas le de M. Charles Gerschel, de Paris, ûiais celui frère CORRESPONDANCE. de M. Ed. Gorschel, de Reims, et do M. -Jules Gerschel, de
Nancy..
Nous recevons la lettre suivante du président du conseil d'administration de la Société ottomane du cheOn annonce de Bucarest la mort de M. Jules min de fer de Damas-Hamah et prolongements Brun, directeur du journal la Roumanie, l'organe de M. Take Jonesco. Il fut l'un des artisans les plus Monsieur le directeur,
Votre honorable journal a publié, dans son édition du 17 août, une « Lettre d'Asie-Mincure » dont certain passage pourrait être interprété dans ce sens que les concessions des lignes ferrées « de Tripoli-Homs, Alep-Rayak-Damas » ont été sollicitées et exécutées par un groupa français d'accord avec les Allemands et même avec leur collaboration. Afin d'éviter tout malentendu, nous devons vous déclarer ce qui suit: La vérité, dont nous tenons les preuves irréfragables à votre disposition, est que les concessions ont été « Homs-Tripoli, Alep-Rayak-Damas » obtenues et exécutées malgré l'opposition et les machinations allemandes, grâce à l'appui constant du gouvernement do la République et de ses ambassadeurs à Constantinople. Veuillez agréer, etc. Le président du conseil, Ge^Ibhjas ob Frboaioub.
actifs du rapprochement franco-roumain et l'un des avocats les plus ardents de la cause française. Il était commandeur de l'ordre de François-Joseph et il avait renvoyé cette décoration à Vienne. Tout récemment, dans une lettre, il exprimait le souhait de venir, après la guerre, se fixer définitivement en France, car, disait-il, il voulait mourir en terre française.
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Un incident au Théâtre aux Armées
Académie des sciences
courte séance consacrée tout entière à l'exposé L'Information publie la dépêche suivante expéde quelques travaux d'ordre très technique. diée de Montreux (Suisse), le 21 août
Travaux divers. Le professeur Roux, de l'institut Pasteur, développe une intéressante étude d'un de ses collaborateurs, M. J. Danysz, sur « les des causes des troubles observés après l'injection ;produits du groupe de l'arsénobenzol et les crises anaphilactiques que l'on constate souvent. L'auteur étudie les conditions dans lesquelles ces accidents, qu'il rapporte à la présence d'une trop grande 'quantité de soude se produisent et indique les moyens d'y remédier. M. Ch. Moureu présente une note de M. Le Roy, directeur du laboratoire municipal de Rouen,
Une grosse émotion a été soulevée ici par un incident qui s'est produit hier dans les circonstances suivantes Il existe à Montreux deux théâtres, le théâtre des Variétés,dirigé par un Français, et le Kursaal, dirigé par un Allemand. Une troupe, qui a pris la dénomination de « Tournée du Théâtre aux Armées», et qui comprend, outre sept pensionnaires de la Comédie-Française, un pianiste cé-
R.r,
devait donner hier dimanche deux représentations au Kursaal une matinée gratuite pour les soldats français internés de la région et une soirée payante pour le public. La colonie française de Montreux flt remarquer à l'impresario combien il serait délicat de faire jouer
jèbre,
M.
Idécrivant un nouveau réactif pour le contrôle des leaux d'alimentation purifiées par l'eau de Javel, ce qui -est le cas actuel des eaux de Paris. Ce réactif les artistes d'un théâtre national français sur une scène !porte en chimie le nom très euphonique de dirigée par un Allemand, mais l'impresario de la tour;« chlorhydrate d'hexametliyltriparamidotriphényl- née refusa d'abord "de modifier son plan. Cependant, méthane». certains soldats français internés refusaient de M. Moureu analyse en outre une note de M. J. comme rendre dans une salle allemande, l'impresario dut se Bougault,- d'intérêt purement théorique. donner sa matinée au théâtre des Variétés, mais, fait Il s'agit de l'obtention d'acidylsemicarbazides à sans précédent, le pianiste R. qui, on le sait, a passé partir de semicarbazones d'acides acétoniques. partie de sa vie en Allemagne, refusa de majeure la M. Puiseux expose les grandes lignes d'une étude jouer a la matinée donnée pour les soldats français du P. Stanislas Chevalier, directeur d'un observa- sous le prétexte qu'il ne jouerait qu'au kursaal ae toire en Chine, sur les taches solaires. Ce savant Montreux. 'astronome y tire des conclusions, surtout en ce qui Le pianiste déjeuna du reste avec la colonie germatouche la formation des taches et des langues de nophile de Montreux. On se c'emande ici qu'il fait feu qui traversent l'ombre de la tache. Il joint à dans la troupe du « Théâtre aux Armées ».ce Ce pénibîe 'son travail une collection très remarquable do incident a soulevé à Montreux une grosse émotion et clichés de taches solaires. M. Koslizin étudie l'in- divisé le public en deux camps. iflueece des planètes sur le soleil. M. Deslandres D'après les renseignementsque nous avons expose una étude de M. Pérot, professeur à i'Ecole .polytechnique, sur l'audiiton des sons à grande cueillis, le Théâtre aux Armées se trouvait en effet distance. en tournée dimanche à Montreux. Le pianiste qui signale travail perpétuel secrétaire l'accompagne est M. Enfin le un
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'du sous-lieutenant Friedmann sur les tourbillons dans une température variable où il marque quel- Nouvelles ques applications possibles et utiles, une note du .colonel Hartmann sur la détermination de l'équi« Le Guignol de la guerre », créé et fondé au JButtes-Chaumont par le célèbre marionnetdes valent mécanique de la chaleur et une étude de M. parc Gaston tiste Cony, donne chaque jour, à partir de .Lacroix sur quelques roches volcaniques de l'océan pendant la période des vacances seulement, et 1 h. 30, 'Indien. L'Académie est ensuite entrée en comité populaires des représentations au prix de 0 f. 05 pour secret.
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au 20 août 1916 2,080,000 francs, contre 2,920,000 en 1915. Récapitulation du 1er janvier* au La semaine qui vient de s'écouler, en raison des fêtes francs 20 août 50,030,000 francs, contre 58,550,000 francs. de l'Assomption, a été nulle, mais aussitôt la place a En moins en 1916 8,520,000 francs. qui contribue à l'améliode multiples ordres,
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tous les enfants des écoles qui se présenteront en bonnes routes carrossables; elle est alimentée d'eau par un puits artésien de 153 mètres et éclairée par groupes à son théâtre. mille quatre cents lampes électriques. Douze cents mutilés y reçoivent actuellement asile. Dès leur arrivée, Matinées: ils sont soigneusement examinés, puis, une fiche étant Matinées qui nous ont été annoncées pour jeudi établie qui relate leur métier antérieur, leur aptitude prochain fonctionnelle, l'on cherche quel est le travail qui peut Vaudeville, Porte-Saint-Martin, Renaissance, Palais- leur convenir. Les mutilés font alors l'apprentissage Royal, Châtelet, Antoine, Bouffes-Parisiens, Folies-Ber- de l'un des quarante-huit métiers qui sont enseignés gère, Nouveau-Cirque,mêmes spectacles que le soir. dans l'institut et entrent dans les ateliers de production. Ceux-ci, au nombre de vingt-cinq, sont dotés de moteurs et à essence, ainsi que d'un outillage perélectriques Nouvelles de l'étranger fectionné. Le est organisé industriellement quoiles Cadeaux de Noël, de MM. Emile Fabre et que l'école netout fonctionne que depuis un an, sa proXavier Leroux, interdits à Buenos-Aires sur le théâtre duction, établie atteint à ce jour comptabilité, la municipal, soucieux, parait-il, de « neutralité », ont été 950,000 francs. par créés et acclamés, au milieu d'ovations indescriptibles, A côté de ces ateliers, une exploitation agricole imsur la scène du Coliseo. Les amis de la France, de plus portante est à la disposition des mutilés. Les terrains en plus nombreux là-bas, ont fait à l'œuvre et au com- cultivés couvrent 30 hectares; les cultures sur pied, positeur un émouvant et triomphal accueil. actuellement, représentent près de 40,000 francs et l'école a récolté tous les légumes et les fruits nécesà son usage. L'ORGANISATION DES SECOURS saires L'école d'aviculture a fourni depuis mars dernier trois mille poussins. L'apiculture est également pratiquée un rucher de plus de trente colonies d'abeilles. Pour le Secours national. Le préfet de la Seine dans La porcherie a donné un bénéfice de 5,000 francs., a 'versé au comité du Secours national la somme de L'élevage du lapin a produit de même d'excellents ré21,644 fr. 65, montant d'une 13° souscription ouverte sultats. Enfin, les jardins qui- entourent la petite cité dans le personnel des services de la préfecture de la servent à l'enseignement de l'horticulture. Telle est Seine. l'œuvre considérable qu'a accomplie le gouvernement de méthode et d'organisation L'école des mutilés belge. Comme la France, la bedge. avec un esprithommage. faut rendre Belgique a pensé que c'était son devoir de faire tout auquel 11 le nécessaire pour permettre aux mutilés de la guerre vingt-troisième souscription ouverte à la Sode reprendre par le travail dans la société une place les victimes de la digne d'eux. Grâce à la générosité du baron Baeyens ciété du gaz de Paris pour soulager produit lac somme de 18,400 francs, dont la qui mit à la disposition de M. de Broqueville sa pro- guerre a été versée au Secours national. Le total des moitié a priété, de Notre-Dame-de-la-Mer,sise à Port-Villeg, à versements au Secours national s'élève, à ce jour, à sept kilomètres de Vernon, elle a pu, contrairement à 305,700 francs. En outre, un nouveau don de 7,300 fr., ce qui a été fait chez nous, éviter de morceler son remis à l'œuvre des Orphelins de la préfecture de la effort et de Je disperser dans une multitude de petites Seine et de la ville de Paris, porte le total des verseécoles; d'un coup elle a créé l'établissement unique. à 29,400 francs. complet; définitif. Installé sur un plateau dominant de ments à cette œuvre 150 mètres la vallée de la Seine, dans un endroit où, il y a un an, ne se trouvaient que taillis et broussailles, NOUVELLES COMMERCIALES l'institut belge de rééducation professionnelle des mutilés comprend quatre-vingts baraquements à double GRAINS. New-York, 21 août: Blé dispon. nouparoi, comme ceux.des hôpitaux de campagne anglais, veau 162 1/3. s'étendant sur une superficie de 17,000 mètres carrés Chicago, 21 août Blé sur septembre 150 1/4; sur et abritant les dortoirs, les services et les ateliers. décembre 154 »/». Maïs sur septembre 86 1/2; sur Cette petite cité est desservie par 2,500 mètres de décembre 74 1/2.
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Les attaques des germanophiles
OFFICIEL DU
22
AOUT
Trois heures
nord de la Somme, l'activité de l'artillerie
Au
Nous continue sur une grande partie du front. quelques de la nuit, réalisé avons au cours "progrès aux abords de Cléry. Dans le-bois enlevé le 20 par nos troupes au sud de Guulemont, nous avons capturé deux nouvelles pièà huit le nombre des ces de 77, ce qui portedans cette affaire. canons pris par nous la Somme, des opérations de dé'Au sud de élétail nous ont permis d'occuper plusieurs et d'Estrées <ments de tranchées au sud-ouest ;à l'est de Soyécourt. Nous avons fait des pri-
sonniers.
'Au nord-ouest de Soissons, un de nos détachements a réussi un coup de main sur une
branchée allemande du plateau de y^SF^. le reste du front. • i Nuit calme sur
victoire.
La condamnation d'un évêque syrien Milan, 22 août.
Une correspondance de Yltalia rappelle qu'au mois de juillet dernier la cour martiale de Beyrouth avait condamné à mort Mgr Soebli, évêque' Sur l'intervention du délégué aposto-'Dans la journée d'hier, un de nos pilotessola maronite. lique à Constantinople, la peine de mort fut comkbattu un Albatros qui s'est écrasé sur le Languevoisin, sud-est de Nesle. En muée en celle de la déportation à Alep.
au attaqués à courte ennemis, -^» biplans quatre Wre, désemparés. Distance par nos aviateurs, ont fui SUR MER Dans la nuit du 21 au 22, une de nos escadril-, voies les a lancé 79 obus sur les gareslaet les d'eau Bateau norvégien incendié gare Jerrées de Tergnier et de Noyon, d'Appilly. Amsterdam, 22 août. de Pont-l'Evêque et sur la station D'après le Nieuwe Courant, un chalutier de Nos aviateurs ont constaté que de violents aurait ramené l'équipage du bateau Scheveningen allumés. incendies avaient été incendié en p.eine mer par un Rufus, norvégien # ^•Tous nos avions sont rentrés indemnes. sous-marin allemand. Le Rufus était un brick de près, de
FRONT
DES BALKANS
202 tonnes.
Les troupes italiennes à Salonique
Généraux allemands' en disponibilité
télégraphiée à temps que la nouvelle était après levée un intervalle de tranger et la censure onze jours. Corriere délia Sera écrit allée à Salonique, non pas pour i i« L'Italie est simple geste représentatif, mais accomplir un aux côtés de ses inour se battre victorieusement n'a pas envoyé plus alliés C'est pour cela qu'elle s'est produite son interventionnouvelle tôt ses soldats affirl'action. C'est une au moment de coalimation de la solidarité des alliés contre la
même mesure aurait frappé un général de division et un général de brigade de l'armée saxonne.
Bâle, 22 aoûj. Milan, 22 août. Le Berliner Tageblait annonce que quatre géné.iOne note officielle annonce le débarquement raux de brigade et un général de division de l'arfc'ua contingent italien à Salonique, en même allemande ont été mis en disponibilité. La lé- mée
Le
Mort d'un aviateur allemand
Le Flugsport annonce la mort du sous-lieutînant aviateur Parschau, qui venait d'être décoré de l'ordre « Pour le Mérite ». Le sous-lieutenant Parschau s'était fait un nom dans l'aviation en temps de paix; Il avait pris part en 1914, peu de temps avant la déclaration de guerre, au circuit de la Marche orientale, où 'tion ennemie. » L'Italie participe à la lutte avec un contingent il s'était placé second dans la première étape par son Breslau-Posen. Pendant la guerre, il-avait pris, oui, par son effectif, par sa composition, particulièrefacteur après les sous-lieutenants Mulzer et Althaus, le organisation, représente un autonocomplète choisi, d'une cinquième rang parmi les aviateurs qui compment menaçant et taient le plus de victoires. mie. » la et analogues réflexions Il a trouvé la mort dans 'un combat aérien le Le Secolo fait des
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Perseveranza s'exprime ainsi le rôle joué par l'Italie « Lorsque sera connu l'action dans les cour contribuer à la repri5O-de fiers. Notre Balkans, nous ne pourrons qu'en être âprement tradiplomatie a énergiquement. et diplomatie la vaillé pleinement d'accord avec diminuer saurait constatation ne Cette française. Russie. la et de l'Angleterre le mérite de en rien .intelliet fermement Paris, on a A Rome et à gemment voulu; MM. Sonnino et Briand ont bien mérité de la cause de la liberté européenne ^'Histoire devra le reconnaître. »
L'avance bulgare et l'opinion grecque (De notre correspondant particulier) Athènes, 22 août.
bulgare en territoires grecs non défendes alliés, aus se trouvant hors la ligne de défense policercles les et la préoccuper presse tontinue à semble impression première la tiques, bien que xtténuée. La presse commente notamment le fait établit des communications lue la prise de Florina Bulgarie et les puissances cenîntre la Grèce, la Castoria et FloIpsita, trales par Larissa, Grevena, occupés par les points rina. Les populations des réfugient et panique se •Bulgares sont prises de ,dans la zone militaire des alliés. Le gouvernement incon•grec prendra des mesures pour parer aux, alliées vénients qui en résultent pour les troupes ces nouveaux réfugiés dans Tintéen transférant rieur du pays. Divers incidents isontjiignàlés entre L'avance
les troiioes grecques et bulgares..
Suspension d'un journal allemand socialiste
Zurich, 22 août. Bucarest, 22 août. La Gazette Populaire de Leipzig a été suspendue die en raison d'un article récemment publié sine redoublent de vioLes organes germanophiles elle sur la réunion du conseil national du parti lence dans leurs attaques contre le président du par français. socialiste conseil qu'ils accusent de trahir les intérêts nationaux. La Politique, organe de M. Marghiloman, et Le cinquième emprunt de guerre allemand la Minerva, organe de M. Carp, se font remarquer leurs outrages, Amsterdam, 22 août» v par la grossièreté particulière ledemépris de tous. qui soulèvent l'indignation et Selon la Gazette Populaire de Cologne, l'arche{Agence des Balkans.) vêque de Cologne vient d'inviter les commissions d'églisèsà préparer tout l'argent disponible çôur La < Gazette de Cologne désespère souscrire au cinquième emprunt de guerre. de la Roumanie II, invite également le clergé à faire d'ores -et déjà une grande propagande en faveur de l'emRome, 22 août. prunt. En parlant de la Roumanie, la Kœlnische ZeiLa ration de la viande à Berlin tung dit que les empires centraux pouvaient enBerne, 22 août. core espérer le concours roumain quand ils escomptaient la victoire, mais que, maintenant, il La ration de viande est fixée à Berlin pour la la Roumanie. espérer de à rien plus n'y a semaineallant du 21 au 27 août, à 250 grammes C'est la première fois qu'un journal allemand par tête. même indirectement, déclare, que les em-. plus la comptent pires ne sur Andrassy à Vienne Le
LA GUERRE AÉRIENNE
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l'éditorial habituel de son directeur Théodore Wolff Le général von Kessel, commandant la place de Berlin, n'a en effet permis la continuation dé la publication de ce journal qu'à la condition que son rédacteur en chef Wolff cesse d'écrire.
comte
"Nouvelle Gazette de
Berne, 22 août.
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Zurich apprend de -La Andrassy a a été reçu Jules comte Vienne que le François-Joseph. l'empereur lundi. 21 août par L'entretien aurait roulé sur l'attitude prise par l'opposition hongroise dans certaines questions actuellement à l'ordre du jour. La dépêche affirme à nouveau que tous les bruits d'arrivée du comte Andrassy au pouvoir sont actuellement sans fon-
dement.
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La récolte hongroise est fort
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Genève, 22 août.
Selon le Pesti Rirlap, les données fournies par le ministère de l'agriculture sur le total des récoltes en 1915 et sur les prévisions de 1916 permettent de se rendre compte que depuis 1897 jamais le déficit ne fut plus grand qu'en 1915 et que toutes les craintes sont justifiées en ce qui concerne cette année-ci. ». C'est uniquement grâce à l'esprit de discipline des populations et à une excellente organisation et répartition des faibles ressources existantes qu'il a été possible de vivre depuis octobre 1915, grâce aussi aux ressources fournies par les pays balkaniques. Mais si ces dernières venaient à mansituation deviendrait quer, ajoute le journal, larécoltes de blé et d'orge, tout à fait critique, car les sont absoludeux-là, ces pour ne mentionner que Hongrie. ment déficitaires cette année-ci en 1 D'autre part, d'après le Dornoliub, la récolte du blé a déçu tous les espoirs en Carniole. Le grain est léger et sa qualité est très mauvaise, par suite, croit-on, des maladies cryptogamiques qui ont ravagé certaines régions.
La réorganisation militaire de l'Espagne Madrid, 22 août.
Le journal conservateur la Epoca publie un certain nombre de renseignements relatifs à. la réorganisation militaire qui ne figuraient pas dans la note communiquée hier à la pressa sur le projet du général Luque, ministre de la guerre, entre autres le chiffre des crédits exigés par; le 21 juillet. renouvellement du matériel. L'ensemble de ,ces crédits représente une somme de 1,100 millions Les « Titans superzeppelins » de pesetas répartis sur vingt années de la façon C'est le nom que, dans un radiotélégramme suivante un crédit extraordinaire iminédiat;.de dithyrambique adressé à New-York, le correspon- 67 millions, un budget de 64 millions 1/2 pendant dant berlinois du World donne aux nouveaux diri- dix ans, et de. 38 millions pendant les dix années suivantes. geables, construits en Allemagne. Le journal la Epoca fait remarquer combien Ces « Titans superzeppelins », assure M. Wiegand, «,pourraient dans des conditions favorables est peu de chose, en regard de ces chiffres, l'écode pesetas annontraverser l'Océan, d'Allemagne en Amérique, mais nomie annuelle de 11 millions l'entretien des effectifs. Le projet sur il faut que le temps et le vent soient propices ». cée dans le actuel ait gouvernement le Aussi ne sont-ce pas des navires aériens de tou- journal doute que suffisantes pour pouvoir risme, mais des engins de guerre. Deux de ces l'autorité et la stabilité réaliser le plan du mimonstres, affirme M. Wiegand, ont pris part aux faire accepter et surtout deux dernières attaques contre l'Angleterre. Ils nistre dé la guerre. sont constitués par une infinité de cellules, de façon à opposer une très grande résistance aux obus La presse danoise et l'Allemagne et aux balles. Ils peuvent emporter, affirme encore Copenhague, 22 août. le correspondant germano-américain, 103,600 lic'est-à-dire environ tond'explosifs, 50 vres (sic) L'officieuse Gazette de l'Allemagne du Nord ayant accusé le Danemark d'avoir une attitude M. Wiegand annonce que les « Titans superzep- antiallema-nde sous le masque de la neutralité, la pelins » continueront d'attaquer l'Angleterre et presse danoise relève fièrement le défi. l'Ecosse, mais qu'ilss'abstiendront de lancer des Le Vortland dit que l'Allemagne est le seul pays bombes sur l'Irlande. Et, très sérieusement, il belligérant ayant jugé nécessaire « pour des raiprophétie récit conclusion à une donne comme soi) militaires » de cacher la vérité dans un de Nostradamus, disant que Londres sera détruit sons officiel, et que c'est là une des raicommuniqué les Danois attachent plus de par « des voiles venant à travers les airs ». lesquelles sons pour communiqués confiance aux russes, français et Le a Berliner Tageblatt » et la censure britanniques. 'de Le National Tidmde déclare' a.ue la presse da-. Le Berliner T&aeblatt. a paru hier, lundi sans
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.i~ noise n'est pas placée sous la tutelle de l'Allemagne et que les journaux comptent maintenir leur droit de discuter les diverses questions qui se présentent comme bon leur semble.
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Espionne fusillée
de 600 enfants suisses qui, étant en Allemagne, avaient à souffrir de la pénurie des vivres. Berne, 22 août. La rédaction de la Gazette populaire de Cologne triement
Marseille, 22 août. Ce matin a eu lieu, sur le champ de tir du Pharo, l'exécution de la nommée Félicie Pfaadt, condamnée publie dans le numéro du 19 au soir un appel invipour espionnage et tentative d'espionnage tant avec insistance tous les Allemands à apporter L'iniÉriefle la laine en Russiependantla guerre àparmort le conseil de guerre de la 15° région le 16 mai tous leurs bijoux d'or à la Banque d'empire. Le journal annonce qu'il se chargera de recueillir les 1916. La femme Félicie Ffaadt avait avoué qu'elle bijoux et qu'il publiera les noms de tous ceux qui avait fait parvenir des informations à l'ennemi, en apporteront contenant au moins 50 marks d'or. Notre correspondantde Petrograd nous écrit au sujet d'envois de troupes et de maLa Russie possède un cheptel ovin considérable notamment Orient, tériel de dates et heures de départ de en (75 millions de têtes à peu près); mais dans ce navires, BOURSE DE PARIS de de trains, de ravitaillemouvements nombre la quantité de moutonsà toison fine, don- ment, etc. 22 AOUT nant la laine dite espagnole, est relativement peavait qu'elle femme Pfaadt également La reconnu (1914-1915 tite. Ce n'est que depuis quelques années Si l'on constate aujourd'hui Deux heures. principalement) que la recolte de la laine fine aug- avait reçu des fonds du service, allemand de rende la cote, seignements. un peu moins d'activité sur l'ensemble mente un peu. moins bien disposés. n'en restent les pas cours La laine indigène ne suffisant pas: aux, besoins s'inscrit nouveaux pro" France Officiers de allemands évadés arrêtés Banque et La en du pays, une grande partie, de la laine brute travaleurs in, quelques de de même est grès; il en Toulouse, 22 août. vaillée par les industries russes était importée. La et de plusieurs titres russes. dustrielles France a occupé une place importante dans cette Quatre des ofilciers allemands qui sont évadés Nos rentes sont fermes le 5 0/0 se représente importation (un tiers environ) l'Allemagne four- du couvent do M,ongères, près de seRoujan (Hé- à 89 95; le 3 0/0 reste à 63 65, au lieu de. 63 70, nissait également un tiers des quantités deman- rault), où ils étaient internés, ont été arrêtés. dées à l'étranger, envoyant en Russie des laines L'un d'eux, blessé pied et ne pouvant plus qu'elle importait elle-même d'Australie et d'Afri- marcher, s'est rendu àaula sentinelle; MARCHE OFFICIEL autre, déun particulièrement était l'Allemagne part de pisté par un chien, a été arrêté entre Montesquieu que. La Coaiptant considérable pour l'importation de la laine filée et et Gabian, caché dans bois; c'est afilcier un un 415.: 6t.. d'objets en laine; elle se montait à plus p de la moitié aviateur; il était muni de cartes de la région et 30/0. 342' 89 J595 dé l'importation. d'un gros paquet de vivres; les deux autres, les ti 345 345~ Pendant la guerre, l'importation de la laine brute sous-lieutenants Kumm et Wilhelm Berck ont été Ch. de fer do l'Btat. fut entravée par les difficultés de communications. arrêtés par la police mobile de Montpellier, dans Tunisienne. 348.. Nordoblig. 50/0. 461, 3010. 341; 377.. Afrique Par contre, l'importation d'objets manufacturés en les environs de Nissan. oblig. nouv. 348' 435.. Maroc laine, le drap surtout (d'Angleterre et des Etats378.. Unis) a augmenté dans de notables proportions. Le comité d'action économique 540 Ville nouv.. 363 Voici d'ailleurs les chiffres généraux du commerce Ville De notre correspondant de Dijon 497 50 Ville des laines pour les quatres dernières années 420 50 278 Villo de la région comité d'action économique Le 8° yon 339 50 1912 1913 1914 1915 280 Ville présidence la de s'est réuni à la préfecture nouvelle. 343 sous Importation (en millions de n/n Côte-d'Or. nombreux France M.^Baudard, De do préfet de la Banque nMi~ 4 0/0. 412 r3.b 4.1 2.1 0.3 .voeux Banque do Paris.. 1200 Midi oblig. réunion. ont do cette été adoptés cours au 3 OjO, 352 50 Importation (en millions de algér.. 1M950 Compagnie Voici les principaux Compter 348 nouv. 64.3 37.4 82.6 96.8 national. 805 1° Voeu tendant à ce que les équipes de prisonmillions 775 foncier de Orléans 4 415Exportation (en de guerre soient toujours accordées de pré- Crédit Crédit industriel. 628 364~, 3 1.3 1.1 0.5 0.1 niers collectivités, "mais que, si les com- Crédit lyonnais.. 1510.. férence aux 348.. 348 Exportation (en millions do ` 365 bO 14.0 13.3 6.4 1.6 munes ou .-les associations agricoles se refusent à Crédit mobilier. 365 faire la demande, ces équipes puissent être Banque privée. 283 en 1765 720 Union parisienne.. 130 L'industrie russe a dû faire face aux commandes attribuées aux particuliers; Pathé 2~0:: Franco Egyptien demande du la et également à l'armée 2° Vœu tendant à accorder un sursis aux conaccrue pour SchneIder et Ce 1100.. Basse-Loire. 369 marché intérieur. Dès la premièreannée de guerre, ducteurs de machines à battre; L fules stocks 1490.. augmentèrent et prix de la laine 3° Vœu concernant le développement de l'indusles <1.65" la seconde Pendant entamés. trie 430.. rent sérieusement des machines agricoles et demandant que des 726.. Télégr. 1160 année la pénurie de matières brutes se fit sentir facilités soient accordées à cette industrie et que Central Pacmc 432 50 quelque peu et plusieurs entreprises lainières du- la fabrication figure dans le programme de nos Transatlantique or. 190 Lautaro-Nitrate. 270 131.. Messageries des suite production. Par rent réduire leur mesures écoles pratiques, nationales et professionnelles; 477 50 lfi5 4° Vœu relatif à l'approvisionnement en char- Messageries prises pour le recensement des stocks de laines et 11011 122 leur répartition, l'approvisionnementdes entrepri- bon domestique. Selon le comité, le meilleur 1672 201.. être et la assurée pour l'armée travaillant de résoudre problème le serait celui Bergougnan. qui 1370 a pu P moyen ses Distribution. 404 Rhône or. 4720 production intensifiée. a été employé l'an dernier par la municipalité de Argentin 1909. 506.. 392 Nevers qui avait accepté de traiter pour l'ensem- Japonais jncAuër 530 ble des intéressés de la ville. Elle devait recevoir 10;¡5 852" Le prochain conseil des ministres moitié charbon anglais, moitié charbon français Russe 1891-94 6275 Gafsa 852 89 75 Riazan 4 0/0 Les" ministres n'ont pas tenu ce matin leur et le prix moyen de 'revient était calculé sur ces Russe 36675 79 55 Russe bases; 396 50 conseil habituel. Ils se réuniront jeudi matin à Banque Petrograd: 296 401.. 5° Vœu demandant boulangers momentales Ouest que l'Elysée, sous la présidence de M. Raymond nément nécessaires soient mis à la disposition de Sémiretchinsk. 397. 4835 Poincaré. l'autorité préfectorale afin d'éviter des interrup- Union de Moscou.. 455 66 50 fhp1TI;son. 660:: 660.. tions fâcheuses dans la fourniture de pain de cer422.. Mort du sculpteur Jean-Paul Aube 2365 Aciéries Marine. ~2 taines communes; Saragosse ~~unerie Say or.. 460 On annonce la mort, à sa villa du Cap-Breton Saragossel*hyp.. 1re hyp.. 350 6° Vœu tendant à ce -qu'en présence de la pé- Saragosse 619.. mq Nord-Espagne. 437.. Ar~c'p (Landes), du sculpteur Jean-Paul Aubé, né à nurie du sucre, cette denrée soit remplacée par Nord-Espagne. 5l8 Norv. Azote Longwy en 1837. la glucose dans tous les emplois où ce produit ne Communales 1891.. 315 TabacsPhilippines 640 Pétrole Oklahoma. 94 50 M. Aubé, ancien directeur de l'école munici- présente aucun inconvénient et que toutes les fa- Foncières 1879. médaille d'une titulaire Bernard-Palissy, pale cilités soient données aux glucoseries pour la réTerme d'or à l'Exposition universelle de 1889, est l'au- ception des pommes de terre et des racines de Nord Espagne, 437; Serbe 4 0/O, 60; NapMe, 460; X teur, entre autres œuvres remarquables, du mo- manioc. Cardu nument de Gambetta, situé sur la place Parmi les autres vœux adoptés, citons ceux sur Carpet, 140; Oklahoma, 94; Pathé, 165; Banque doit lui On rousel et inauguré le 14 juillet 1888. la taxation du bois, le relèvement du prix du foin Paris, 1,200; Banque Ottomane, 456; Extérieure, artistiques acheté par l'intendance, etc. Le comité, par con- 100 05; Briansk ord., 430; Saragosse, 434; Rio, également des modèles de faïences = le fronton de l'hôtel de la Charité, rue Pierre- tre, se serait refusé à toute -taxation du vin et de 1,760. Charron la statue de Boucher, à qui un amour la viande. présente un miroir, au jardin des Tuileries, etc. MARCHE EN BANQUE aujourd'hui. lieu obsèques ont Ses eu Comptant ÛÉNÉeAOX LA SESSIONDES CONSEILS de France Bakou, 1,515; Caoutchouc, 107 50; Cape, 119 50; Hommage aux femmes Chino, 313; City deep, 112; Coroeoro,; 32 75; à~ Lyon, 22 août. De Beers ordin., 340; Taganrog, 415; Estrellas, Lozère. M. de Las Cases, sénateur, président, 144 50; Geduld, 61; Hartmann, 485; Lianosoff, Lé conseil municipal a adopté à l'unanimité une M. Gilbtte, préfet, ont tour à tour montré dans 360; Malacca, 120; Maltzof, 765; Modderfontein, i motion qui est un hommage aux femmes de France, et quelle excellente situation la troisième année de 193; Mount Elliot, 108; North Caucasien, 37 25; autant que modestes femmes de « à ces vaillantes qui vient de commencer trouve les alliés Platina, 505; Rand Mines, 99; Ray, 145; Wagons, fermiers, d'agriculteurs, de viticulteurs qui n'ont guerre admiration la résistance de Verdun pro- 262; Tharsis, 145; Toula, 1,360; Utah, 493; Dnié- t: cessé de remplacer dans le travail des champs les et quelle dans le monde entier. Ils ont exprimé leur provienne, 2,960; Monaco, 3,000; Colombia, 1,095; drapeaux les voque hommes appelés en masse sous par foi la victoire; adressé aux soldats français et Bruay, 1,794; Hotohkiss, 800; Wyoming ord.^ Î de l'admiration font en Elles les devoirs militaires. le alliés témoignage de l'admiration publique et 40; Norvégienne nitrures, 405. méritent jour chaque tous et dans leur travail de salué la mémoire de ceux qui sont tombés au bien de la patrie ».. !] Terme champ d'honneur, M. Puyo, secréparticulier Pomcaré en pour La motion sera adressée à Mme général, et M. Sommières, rédacteur à la Estrellas, 144 50; Liainosoff, 360; Huanchaca» être transmise par les œuvres nationales à celles taire préfecture, deux tués devant Verdun. tous 36; Eagle ord., 51 50; Spies, 19 50. qu'elle glorifie.
;•
30/0. SO/0.83 0/0.
Est40/0.
–nouv. 409. occid.
1914. Ouest30/0. 1865. 377. 1871. 1875. Lyon40/0. 1892. 1896.
pouds) roubles).
5400
pouds). rnublesl.
0/0. 0/0. ouv. nouv.
Paries. Pd«Tinto.
2M Lyon. Nord. Naphte. Orléans.1210.. Ouest. Prowodnik. Nord.
or. pr. Nord-Sud.
Chicago. Krivoi.
1909.
ou~tOurai' Oural.
Usines
Richer. Monthud "1055~ 1913. Serbe50/0. 415.111. Gafsa" 1906. Voitures.
Suez. ~30léo. 5angha. Andalous. 35 ~~te" 4î5
Mort glorieuse d'un engagé alsacien Dannemarie,
22
août.
M..«Steck, maire" de Dannemarie (Alsace), vient de perdre son fils cadet, Henri, âgé de dix-neuf ans, engagé dans un régiment d'artillerie. poste
Ayant demandé à être désigné pour un C'est pour la périlleux, ce jeune brave mourir. à suis prêt je France, » Peu après il fut tué par un éclat d'obus. C'est ie premier des engagés" de cette commune alsacienne qut tnaurt nour, la France dans, la guerre actuelle./
dit:
Pesaro, 22 août. Les sous-secrétaires d'Etat à l'intérieur et aux travaux publics, MM. Bonicelli et de Vito, ont visité les villes éprouvées par les récents tremblements de terre. Ils ont pris toutes les dispositions nécessaires pour le rétablissement des services publics et la sécurité des populations; celles-ci ont commencé à réintégrer les villes qu'elles avaient abandonnées. (Agence Radio.) Berne, 22 août. Des arrangements ont été conclus Dour le raoa-
MARCHE DES CHANGES Londres, 23 08 1/2 à 2S 13 1/2 Norvège, 166 112 à 1 70 1/2 Portugal, 4 07 1/2 à 4 27 1/8 Danemark, 162. /.à 166 Espagne, 5 931/2 à 5 99 1/2 Petrogr.. 1 78 1/2 à 1 S4 1/2. à 2 45 ,1.. Suède, 156 1/2 à 170 1/2 Hollande, 2 41 Suisse, 110 1/2 à 112 1/2. à 92 Italie, 90 à 5 93 New-York,5 87
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