Le temps du 31 mai 1941. by Président AALEME

Le Temps (Paris. 1861)

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Le Temps (Paris. 1861). 1861-1942. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.

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Lyon, le 30 mai 1941

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nécessaire et

FRANÇAIS GOUVERNEMENT LE possible PROTESTE A LONDRES

contre le bombardement de Sfax

LES FORCES ALLEMANDES S'EMPARENT

L'oeuvre de réparation et de reconstruction à laquelle on a DE LA VILLE DE CANDIE donné le nom de « révolution nationale » nè saurait être une formé APRÈS LE DISCOURS oeuvre de suppression absolue. Si le dessein avait été de faire table rase de tout ce qui existait politiquement avant AMÉRICAIN C'est dans la partie orientale de l'île la défaite, les faits n'auraient pas tardé à démontrer qu'il y L'Ofi communique les deux no- de Sfax n'est pas sur le point ses alors qu'il naviguait de port Que peut-on dégager objecde décroître. A la surprise du libre à port libre. Ainsi aux vioqu'ont été débarquées les troupes italiennes avait dans cette conception un principe aussi vicieux que dans tes suivantes : tivement des réactions provogénérales du 29 mai. Le 26 mai premier moment a succédé une lations des règles Vichy, funestes s'inspirèrent Jes dont subversives idéologies les quées en Amérique, en Eula rés'ajoute toutes réaction plus réfléchie dé l'opi- droit des gen6 navire de après-midi comun grand dés ëngageutopistes des dernières années. rope et à Tokio par le avarié, italien le Florida, nion française, qui se: demande vocation arbitraire merce B. N. chasse italienne desquels les bâcroisé exposé de la politique des Berlin, 29 mai. Le D. a pensi elle ne se trouve pas en face ments sur la foi de Sfax. dans le la mouillait port main Mais pris qui à ont moment responsaceux en de quatorze heures aucun timents français ont pris la mer. Etats-Unis fait par M. Roose- annonoe que les troupes alle- dant plusforces 28 à 11 li. 19 deux avions an- d'une action préméditée. Le prétendu politique n'ont bilité de réformer matin la des importantes système occupé oe avec notre auque glais bombardaient ce port : et Sans doute la propagande anvelt? Il est intéressant de le] mandes ont sidessus (Héraklion), du convoi de et la partie Candie de noter si l'on veut se faire en ville tout devait en être aboli. Le maréchal Pétain, dans plusieurs laissaient tomber plusieurs bom- glaise prétend que les auteurs Ce que l'on dit à Berlin la l'île choisie de le débarde pouf nord côte la tuée sur agression visaient des Babede français bateau cette exacte le idée bes toute sincérité une sont emparées quement. Dans le même temps, de ses déclarations publiques, a clairement indiqué qu'il enten- lai6 sur elles Crète se ; laquelle une bombe sur le hangar bateaux ennemis, mais ce sont dans de l'atmosphère de l'aérodrome et du des formations de l'aéronauti- dait faire appel à tous les éléments, hommes ou institutions, de et également la Compagnie des phos- en fait les bateaux et les ins- Berlin, 29 mai. La Deutsche évolue actuellement la situa- port de cette ville. Plusieurs que royale n'ont pas cessé d'ac- qui possédaient quelque la français qui travailler port foncière, tallations du réorà phates. vertu pour Allgemeine Zeitung, commentant tion internationale. M. Roose- centaines de Britanniques ont complir des vols de reconnaisatteinte. été ' ont français gouvernement Le l'attaque exécutée par des avions sance, du canal de Cérigo (Cy- ganisation de la nation. Il a du reste, à cet égard, commencé de adresse velt, ainsi que nous l'avons été faits prisonniers. évident 1° d'in- anglais est Le but aujourd'hui : gouverau thère) jusqu'aux côtes d'Egypte réaliser sur le port de Sfax, écrit : avec le collaborer intentions invitant indiqué hier, a posé le proà communications de les tercepter gouverprotesbritannique en ses nement une signaler l'éventuelle préempire 2° C'est la suite de la série des la France blème avec tant de netteté, en COMMUNIQUÉ ALLEMAND pour cet avec son plusieurs énergique contre tation l'on consultatives des commissions où maritimes retrouve de forces nement sence anle ravitaillement crimes commis contre l'ancienparalyser de partant de deux pétitions de bombardement. odieux glaises. membres des anciennes commissions parlementaires, lesquelles En droit international cette at- de la France continentale. ne alliée. Cette série a commenprincipe, l'une d'ordre idéolo- Berlin, 29 mai. Communi- Une formation navale britan- avaient manqué â leur devoir cé par le lâche attentat d'Oran, gique, l'autre d'ordre écono- qué du G. Q. G. des forces alle- nique identifiée a . été vigoureuen abusant de leur pouvoir, mais taque ne peut être justifiée par L'affaire de Sfax illustre l'in- mais ni Oran, ni à Dakar, les sement attaquée par les bom- dont quelques-uns de ceux qui J.es composaient avaient gardé aucun argument juridique : la tention d'entraver nos rapports Anglais àn'ont obtenu ce à quoi mique, qu'on ne peut plus mandes : présence d'Un navire de com- avec nos possessions africaines. guère se méprendre sur les Dans l'île de Crète, ies troupes bardiers italiens. dè leur mission. la loyale notion ils visaient. Au contraire, ils dans d'asphyxie tentatives italien port non Quant un été n'a merce aux débarquement Le découlepas la voconséquences qui de montagne allemandes pour- contrarié par la flotte anglaise. Il reste donc entendu pour tous les citoyens français qui belligérant est conforme à tou- économique elles ont trouvé ré- n'ont fait que renforcer toute défendre de raient logiquement de suivent l'ennemi. Après des tes les règles du droit des gens. cemment encore leur expression lonté de la France souhaitent, franveulent solidement la maison qui reconstruire sauvegarder succès, traduide Rome, 29 mai. L'agence colonies et couronnés de initiative nouvelle se combats ? Le gouvernement britannique dans l'incident du pétrolier Shé- ses d'Arsignale baie Stefani des de celle atteint la çaise, qu'on quelques-uns des matériaux sont fera ont servir de que ce sant par des actes n'était en rien fondé à attaquer hérazade, qui, malgré Un « na- sa souveraineté. gouver- elles y nombreux d'infanterie éléments de marine fait de myro et ont nement. la défaite a ruinée. Une controverse a lieu en ce moment un navire de commerce belligé- vicert » en règle, s'est vu ar- En proie à de grandes diffique italiens terrestres des et troupes 'prisonniers. port français, et raisonné en haute mer, et ré- cultés en Crète, la stratégie Aux Etats-Unis même on ne La baie de la Sude, qui servait qui ont été débarqués en Crète. dans la presse, qui illustre, pour ainsi dire, qui éclaire cette rant dans unraison il n'était en voquer l'autorisation dont il britannique a recours, à préà plus forte semble pas tout à fait d'ac- jusqu'à maintenant de base na- Les forces anglo-grecques qui unanimité des opinions. Sur digne lequel sent, à de pareilles actions, afin rien fondé à attaquer ce port avait bénéficié. un ton sérieux et cord sur l'interprétation à vale aux Britanniques,est désor- devaient faire face à la pression lui-mime. Un autre navire marchand de manifester sa présence, it donner pour l'avenir immé- mais nettoyée de toute présence allemande sur la partie occi- devrait servir d'exemple à tous ceux qui émettent publiquement français L'émotion français, le Winnipeg, a été peu lui importe que ce soit par M. Charles Maurras, dans l'Action Française, Vichy, 29 mai. bombardement diat aux déclarations du pré- ennemie. dentale de l'île, ajoute l'agence, leurs avis saisi par les autorités anglai- des crimes. d'ap- se trouvent en présence d'un provoquée par le sident. Si on reconnaît que M. D'importantesformations d'Ordre, le Frossard, dans Mot examiné M. L.-O. ont et de bombar- nouveau front, créé à l'impro- et Roosevelt s'est engagé formel- parëils de combat nou- viste sur la côte orientale. toutes les données du problème du système électif, et ils se en piqué ont de lement en ce qui concerne la dement succès, attaqué, hier, avec trouvés d'accord sur quelques-unes des solutions qu'ils y sont politique d'aide sans réserve veau York Le croiseur positions britanniques sur » « des proposent. Sans doute M. Charles Maurras n'admet-il point à la Grande-Bretagne et la la côte nord de l'île. Un navire dans la baie coulé doctrine la plus énergique de marchand et un patrouilleur qu'un pouvoir législatif central puisse de nouveau se constituer, de la Sude des la défense en commun^ ont été, en outre, coulés. bom- Londres, 29 mai. L'ami- mais pour la protection des intérêts locaux et des intérêts corgésécurité La D. C. A. a abattu 2 Amériques, de la rauté annonce que le croiseur poratifs il ne préconise pas d'autre moyen que la désignation par nérale de l'hémisphère occi- bardiers britanniques. York doit être considéré comme dental, on fait pourtant ressor- L'agence officieuse signale perdu. Ce bâtiment, qui avait l'élection des citoyens les plus dignes, les plus aptes à remplir Ce mois de mai apporte des mandes, il se voit menacé d'être tir que la proclamation de que les troupes allemandes, été endommagé il y a quelque cette tâche. anniversaires qui évoquent en tourné à la fois par l'ouest et l'état d'urgence nationale », ayant dépassé cette baie, avan- temps, se trouvait en répara? Nous n'avons pas à entrer ici dans le détail des solutions « des souvenirs particuliè- par l'est. Son repli découvre nous Sude laquelle confirme et précise cent en combattant en direction tion dans la baie de la se complètement la gauche de nolorsque la bataille de Crète a suggérées par les deux controversistes ; nous voulons seulement COMMUNIQUES ALLEMANDS rement pénibles. Chacun cette attitude, ne change pas de l'est. d'inquiétre dispositif, et oblige le comrappelle les sentiments été depuis lors, il débuté de libre leur courtoise discussion constatation retenir a l'instant, ; et une rasgrand'chose, pour tude et de stupeur qu'il a éprou- mandant en chef à ordonner qu'ont,amené bombardé sans arrêt, et doit combats Les avions Des 29 mai. Berlin, faut effet Français, Il qu'il quelle qu'il aisé apparaît et existe, qui surante. à ce vés il y a un an en apprenant une retraite générale qui se en sera aux considéré Canée être maintenant La de comchute bombardé la combat ont avec de attendre pour en juger de conqu'ait été la doctrine politique professée par eux avant que fût succès, la nuit dernière, des que dès le 14 mai, quatrième continue jusqu'au coeur du perdu. me B. N. Le! pratiD. de l'offensive allemande, pays. Berlin, 29 mai. naître ses répercussions iLe nombre des victimes parmi entreprise la révolution nationale », d'aider le gouvernement^ ports des côtes sud-est et ouest jour les suivants détails sur les « Enfin -en mai 1940, comme on plusteurs divisions-- blindées, reçoit qués sur l'activité accrue des durs combats qui ont. Amené. ia. l'équipage ne s'élève qu'à deux Angleterre. dé 1 choisir la leurs leur adhésion suggestions, vient même de le rappeler, les armées des lourds, à chars et 'industries travaillant pour la chute de la capitale par par de tentatives enne- comprenant de la Crète ; tués et cinq blessés. Au cours avaient débouché, sur la rive franco-britanniques de Belgique défense nationale. Cela, c'est Les combats les plus âpres se fLe croiseur York avait -un dé- forme de système politique et administratif la plus propre à mies de survol des territoires gauche de la Meuse, près de auraient eu le sort de celle de de 8.250 tonnes. Il satisfaire les besoins nationaux. Ainsi, du côte nord de la occupés et l'aide de le fait américain. C'est ailleurs sont déroulés autour des derniè- placement tous, se avec Dinant et de Sedan, puis que le Sedan si le port de Dunkerque été mis en service en juin chasbombardiers et 2 Reich, 4 qu'il faut chercher à se rendre res positions clés de la citadelle avait les de la France justes aspirations assainie 15 toute la défense de cette ri- n'eût permis le rembarquement 1930. Il était le premier du type réaliseront peu à peu abattus été ennemis ont et fort seurs le château compte des conséquences pos- britannique : construit par la marine britanniCelle- vière s'était effondrée, de Na- d'une partie de leurs effectifs. allemande. régénérée. chasse la et puispar présiGalatos. Le l'abandon de suite du de village à la le par que, sibles du discours mur au nord de l'Argonne, en- Comment expliquer ce renouci n'a pas subi de pertes. navales croiles puissances des des troupes défense de l'ordre feu sant dans l'Union que le 24 le groupe d'armées vellement dans deux guerres dent de Des appareils ennemis isolés fin de 10.000 tonnes. cantonseurs étaient s'y qui anglaises franco-britannique de Belgique, successives d'une erreur stratéinternational. Juste avant le défaut de la ont lancé la nuit dernière des où des barbelés et des derrière nées L'ATLANTIQUE se trouvaient nos plus belles gique qui nous avait causé de D'une manière générale, le obstacles naturels, hérissait de guerre, le York faisait partie de LA BATAILLE DE bombes explosives et incendiai- divisions et une partie de notre si graves dommages il y a soil'escadre des eaux nord-américaile littoral nord de l'Aller meilleur matériel,, fait que M. Roosevelt n'ait difficultés l'action allemande ; nes res sur était coupé xante-dix ans ? Antilles. s'était Il rendu des dégâts causés sont de la Somme Les magne. répondu directement ni aux c'est grâce à un élan incompa- aux etEtats-Unis 1938. Au et de la masse En 1870 c'est le manque comen mars minimes. récentes déclarations de M. rable et à un courage exemplai- mois . d'octobre dernier le York principale de notre corps de plet de connaissances militaiPendant la période du 22 au bataille et acculé à un combat conMatsuoka ni à celles de l'ami: re que les chasseurs alpins al- avaitdesparticipé à la mer. res, de la part de nos chefs, qui 28 mai l'ennemi a perdu un todu contre-torpilBismarck croiseurs et Hood tre fin du La ainsi des Raeder, s'emparer allemand lemands ont « pu ral « » » tal de 52 appareils ; 30 ont été Les faits parlaient d'eux- a fait tout le mal. leurs italiens au large de la SiLes britanniques. fait positions En 1914, comme on le sait, l'avons remarcile.] que nous abattus en combat aérien ou par mêmes : le Français le moins l'auteur qui à sont engaconfirmer se corps du plan XVII était la D.C.A. ; 12 par la marine de averti des choses militaires a quer hier, tend àl'hôte de la corps et de permis décimer de ont gés parti l'idée de préconçue que le au compris alors que la sûreté du l'impression que guerre, le reste a été détruit M. Menzies invite le peuple Mashona été unités touohé et coulé. COMMUNIQUE ALLEMAND de nombreuses a a capturer sol. Pendant la même période, gros de nos forces de Belgique mouvement de la droite alleMaison Blanche ne veut britanniques. officier Un et 45 membres de mande ne dépasserait pas, au australien Le cuirassé son équipage sont portés man- 35 appareils allemands ont été n'avait pas été suffisamment nord, Berlin, 29 mai. s'avancer qu'avec toute la Après la percée de ces lignes, la Meuse, de Liège à Naassurée. L'assaillan' avait exéperdus. Bismarck a abattu 5 appareils quants. prudence que commande le c'est tout le front de défense à intensifier la production cuté deux attaques simultanées : mur. Quand il fut devenu évibritanniques dans la soirée du Londres, 29 réalisme politique dont il se anglais entre La Canée et les mai. D'après les l'une s'avançant droit à tra- dent que des forces adverses mai ANGLAIS 27 COMMUNIQUES nuit du mai. Dans la 24 Tokio, centrale, importantes envahissaient la réclame. A par exem- monts de la Crète contre-torpil- dernières informations, seuls un vers la plaine belge, vers Bru- plaine coulé des il un a le hauts 29 mai. M. Mensurtout 2.000 qui est Canberra, de mètres, belge, l'armée Lanzerac sur officier et deux hommes de ple, on insiste xelles, n'était qu'une action seleurs ennemis qui l'attaquaient l'équipage ministre, prenant L'activité de le disloquer. zies, premier point mai. Roosevelt n'a 29 fut envoyée Hood été Londres, pas du ont sur se condaire, destinée à accrocher fait que M. sauvers la Sambre, en incendié un autre. et en a N. la Chambre des la de Berlin, B. parole, à au-dessus 29 mai. Le D. ennemie revés Le Hood avait un équipage aérienne les troupes de Belgique, à les vue d'effectuer sa liaison avec traité à fond la délicate quesappel adressé présentants, faible la la déqu'à suite COMMUNIQUÉ été de au a un ANGLAIS normal 1.341 hommes. l'Angleterre de annonce a ralentir et surtout à les empê- l'armée belge et d'entreprendre tion du convoiement des bâti- faite qu'il australien Quelques subir peuple journée. qu'elles viennent de pour au cher de diriger d'importantes une offensive combinée avec celcours de la Le cui- appareils ments transportant du maté- en Crète, les troupes, britanni- fasse L'amirauté britannique commu- La Linéa, 29 mai. franchi la effort intensifier ennemis ont pour un réserves vers la région de Mé- le-ci et le corps expéditionnaire nique les détails suivants sur la rassé Renown, le croiseur Shef- côte. riel de guerre à destination de ques se préparent hâtivement à la production : zières, ce qui leur eût permis britannique. Elle fut surprise allemand Biscuirassé field, le porte-avions convoiefin du Ark Royal, Grande-Bretagne, la Au cours peut-être de parer à la menace par l'attaque allemande alors quitter l'île. L'empire, dit-il, doit faire face marck, qui fut coulé le 27 mai, un contre-torpilleur, 6 torpil- Londres, 29 mai. certaines dans condes forma- d'enveloppement ; l'autre, lan- qu'elle se trouvait dans une siqui, d'hier, journée difficultés et à d'immenses ment de la ces après avoir coulé lui-même le 24 leurs et 4 sous-marins, communiqué britannique Le commanla probadifficultés augmenteront ditions, soutient-on dans le cuirassé anglais Hood., et après dés par l'amiral Summerville, tions aériennes appartenant au cée contre la Meuse, de part et tuation d'attente. Il n'y l'avenir. signale blement de lourdes dans a donpertes pourrait a couvert 1.700 sont entrés dans le port de commandement côtier ont pris d'autre du saillant de Mézières, Les causes de la précarité de une poursuite qui presse nippone, incidents l'Austraraison de pour que Ïias l'Atlantique. milles à travers de part et d'autre et ont endommagé plu- était l'opération principale : notre défense de la Meuse en qui Gibraltar. Ces unités avaient l'air ie gaspillé un shilling pour autre ner lieu à des Plus de participé à la poursuite du cui- sieurs appareils ennemis qui elle se proposait de rompre le mai 1940 sont plus complexes. Londres, 29 mai. la guerre. obligeraient le Japon à rem- Le Caire, 29 mai. Commu- chose que tentaient d'attaquer la naviga- flanc défensif de droite des Il est clair que le commandant Notre survivance dépend de la cent officiers et hommes de rassé Bismarck. plir les obligations qu'il a con- niqué du haut commandement production. tion autour des îles Britanni- armées de Belgique,- loin en en chef a eu l'intention d'assuL'Australie doit tra- l'équipage du Bismarck ont été tractées aux termes du pacte britannique dans le Moyen- vailler davantagé. unités navales ques. Un de oes appareils a été arrière de leur front, puis de rer la protection du flanc droit recueillis par nos Orient intervenir à aux tripartite et : Un contre-torpilleur abattu par un de nos avions progresser rapidement sur leurs et. des arrières du groupe (l'arLe premier ministre n'a pas et sont maintenant considérés de et l'Allemagne après un combat violent et pro- communications avant qu'elles mées qui s'avançait en Belgicôtés de Devant les nouvelles attaques caché que les difficultés à vain- comme prisonniers de guerre. britannique coulé longé. l'Italie. La thèse de Tokio est par des forces allemandes qui cre étaient immenses. Il a mis L'attaque contre le Bismarck, eussent pu atteindre la Somme, que, mais que les mesures priattaformations Berlin, ont 29 i. détruit l'ouest D'autres A de ont d'importants illusions de Roosevelt les r contre encore reçu garde et enfin de leur intercepter tou- ses furent insuffisantes. Pouren à laquelle a participé le Sikh, l'Irlande des .apareils de que M. « ne des malgré dernière, nuit qué la troupes renforts, dû ont quoi ? recon: nos se ceux qui croiraient à quelque indépendamment des bâtiments tes les voies de retraite. pas l'espoir que l'on place défaatmosphériques naissance armés conditions ont attaqué replier positions situées des déclaré une mais il s'est sur miracle, déjà signalés, a été facilitée par importante escadre britannique. vorables, des objectifs militaires Quelle que soit la mission, il Tout d'abord parce que nous dans les efforts de M. Mat- & l'est de la baie de la Sude. à grâce la convaincu que, vole fait que la vitesse du cuirassé Ils ont coulé un contre-torpilleur et industriels situés dans l'Alle- faut toujours « garantir la sû- avions sous-estimé la puissance suoka pour empêcher l'exten- Des bombardements en piqué lonté et efforts de tous, aux avait dû être considérablement reté du gros des forcer », c'est- de rupture des « Panzerdivisiosion des hostilités au Paci- ont enoore été exéoutés par l'empire éviterait la défaite en réduite, son dispositif de timo- de la classe Tribal. Un coup au magne du nord-ouest. à-dire lui ménager une protec- nen » lourdes, et même légères, fique ». l'ennemi aveo une grande inten- 1941 et l'emporterait finalement. nerie ayant été mis hors d'usage. but a été observé sur un croi- 2 de nos appareils sont man- tion efficace dans toutes les di- combattant en union intime „ sité. léger. quants. seur Les réactions de Berlin et de princiCependant son armement rections dangereuses : c'est là avec des formations de bombarportée batterie à Une longue Rome sont énergiques en ce Au cours de bataille en corps dement en piqué. REMPLACÉ pal et secondaire restait en état. de la marine de guerre en posisimple STARACE axiome bon de M. un sens, d'hier, à la journée dans principes français corps Un morutier qui concerne les Peu avant 9 heures, le 27 mai, tion sur la côte de la Manche a dont l'énoncé ne peut soulever En revanche nous attachions l'ennemi subi et ont forces des noB D'ÉTAT-MAJOR président torpillé trop d'importance au fossé de la exposés par le COMME CHEF le cuirassé King George V et le attaqué un convoi britannique la moindre objection. pertes importantes. des Meuse, obstacle sérieux, assuréréfute pris cuirassé Rodney ont Etats-Unis. On avec con- près de Folkestone. lieutemai. Lorient, 29 Le l'application de Et pourtant MILICES FASCISTES DES ment, mais dont le franchissetact aveo l'ennemi, utilisant pour La légaforce l'accusation selon la- Londres, 29 mai. deux Eugène le Boux et élémentaire n'est nant notion cette mai. 29 Berlin, mande On . ment devait être grandement armement leur attaque leur a rendu public un quelle l'Allemagne voudrait tion de Grèce lui du morutier Notre-Damatelots doute toujours facile, de Lisbonne sans pas D. N. B. facilité grâce à des moyens au que me-du-Chapelet, recueillis principal. Le tir de ces deux qûi a été adressé Home, 29 mai. dominer le monde, et même message lieutede Le dans périodes trois au cinq de nobâtiments car techniques commerce l'ennemi. anspécialement étudiés bâtiments touché Le a par M. Tsouderos. Ce message nant général Achille Starace, le doris, fait ont large l'insuffisance des histoire tre placer sous son contrôle l'éco- déclare un sur torpilles glais atteints des à cet effet, et qu'il était aisé par les villes de La Cacommandant en «hef de l'escadramatique de la suivant récit général la sûreté du prises secrétaire ancien nomie américaine. On soutient née, deque actuellement répour trouvent mesures d'amener en donné l'ordre se rapidement à pied Héraklion et de Rédre a alors au paration à San Miguel (Açores). disparition de leur navire : principales de des opérations été relevé parti fasciste, parfaitepeut ses nous l'Europe a d'oeuvre sur des équipages oroiseur Dorsetshire de couler thymo ont été complètement déque chef de l'état-major- le Bismarck à la torpille. Notre (bateau a été canonné par a attiré des revers extrêmement tomobiles suivant de près aument absorber l'excédent de la truites par les bombardements fonctions de fascistes les Indien l'océan Dans large graves. inconnu sous-marin des milices au un ; M. Muscolonnes mécaniques. productionaméricaine,et qu'il aériens. Le torpillage lendemain du du de la côte française vers une En 1870 notre stratégie, pure- Il n'est solini a nommé le lieutenant gé- Bismarck L'ennemi Berlin, 29 mai. quelques-unes de n'a jamais été question de se Des unités pas douteux d'autre a nos heure- du matin. Tous trois nous ment passive, consiste à dispoGalbiati le néral Enzo pour rem52.000 navires part l'indépendance perdu tonneaux unités qui participé de totale avaient que aux n'avons eu que Je temps de nous passer complètement de celle- australo-néozélandaises placer. belle les troupes sur une de l'armée belge n'ait beaucoup opérations contre le cuirassé marchands du fait de l'action jeter dans un doris où se trou- ser ci, quel que soit le régime con- Canberra, 29 mai. préoccuper position, de blesfordéjà camarades se allemande deux sans Les la marine vaient compliqué le problème. La Belattaquées de outreallemand été ont aveo tinental de demain. Si l'on ces australiennes et néo-zélangarder flancs. L'ennemi leurs les bout de deux jours, sés. Au gique, qui avait la charge de A GIBRALTAR une très grande intensité par mer. Un navire de guerre a cou- blessés succombèrent, et insiste particulièrement sur ce daises engagées dans une même nous dû- les attaque de front, puis ma- garder l'entrée des grandes avions allemands. Au cours lé à ldi seul 41.000 tonneaux de des point du côté des puissances opération seront dorénavant mes les immerger. Nous sommes noeuvre, tourne une de leurs ai- voies d'invasion conduisant sur de ces attaques, le destroyer navires ennemis. restés pendant cinq jours sans eau les, et force l'ensemble du dis- Paris, avait pris des évidemment de l'Axe c'est considérées comme appartenant Le gouverneur d'AIgésiras ni vivres. C'est alors qu'à bout positif à refluer. Ainsi furent . mesures parce que c'est cette hypothèse à la même unité. Cette décision, rend visite à lord Gort pour assurer sa propre défense de forces nous fûmes recueillis perdues les batailles de Froeschété qui annoncée aujourd'hui, Roosevelt de et M. a de l'exposé non pas en vue de mener à 29 mai. général Gibraltar, Le willer Saint-Privat. Seet de A effet immédiatement espagnol Munez Grande, bien la manoeuvre commune. son qui paraît de nature à frapper aura gouverle sait, dan, l'armée elle'permettra Crète comme on Son armée constituait pour noen ; au ma- neur d'Aligésiras, a rendu à lord I le plus les esprits de l'autre jor ; étroitement Mac-Mahon, de général néo-zélandais Frey- Gort, gouverneur de Gibraltar, la pe> tre commandant en chef une . côté de l'Atlantique. Enfin la bôrg de prendre le commandel'élévation du du corrélation prix de En été complètement lotonnée, vente a véritable avant-garde générale, avec JEUNE FRANÇAIS officielle que celui-ci lui lit note peut-être la plus caracté- ment des forces impériales aus- visite investie. il y a quelques jours. mais qui n'était pas placée sous journal, fixé à un franc par décision gouvernementale ristique, en raison des con- traliennes opérant dans l'île. 1914 haut En août notre com- ses ordres. Comment s'étonner depuis le 16 mai 1941, les tarifs de l'abonnement seront, ' tacts étroits entre Budapest et d'une mandement, rêves poussant qui vie en son qu'une situation si illogique ait à partir du 1" juin prochain, modifiés comme suit : Rome et Berlin, est celle don- Le nouveau front italien principale à attaque travers le entraîné d'insolubles difficultés? large j sportive, et SECOURS Les milieux massif des Ardennes, l'a cou- Mais un* autre élément ennée par la presse hongroise, Rome, 29 mai. horizons de Trois vastes Six Un mois mois militaires donnent les détails verte à gauche par l'armée Lan- core a certainement exercé une an laquelle soutient que dans le NATIONAL de pays exotiques rezac portée sur la Sambre et influence marquée sur la soludomaine des faits le discours suivants sur le débarquement 70 fr. 130 fr. 250 fr France et colonies de italiennes Crète, troupes prolongée, jusqu'à l'Escaut, par tion prise. Pour résister sur en de M. Roosevelt va moins loin qui L'ARMÉE COLONIALE lieu, par voie mari110 fr. 210 fr. 405 fr le corps expéditionnaire britan- toute la large zone s'étendant \ demi-tarif postal. N'est pas bon que les récentes déclarations time,a àeul'extrémité orientale de postal, «ronger nique. Cet important détache- de la Hollande à la Suisse, les ( plein tarif 5g5 | 15Q 29$ ff ff T'ATTEND de M. Cordell Hull et de M. l'île : celui qui ne pense ment se trouve isolé à quatre- alliés disposaient d'un nombre Knox. Mais ceci, seuls les Les troupes italiennes ont été vingts kilomètres du gros des de divisions relativement réduit. qu'à lui-même ? Voir en 2' page forces Aux abonnés d'un an en France et aux colonies 1e actes qui vont suivre permet- transportées par un convoi forfrançaises. Attaqué par Il fallait non seulement tetableau le journal coûtera MOINS DE 70 CENTIMES. tront d'en juger. tement protégé. L'aviation de des avantages. les trois armées de droite alle- nir les. fronts passifs, sur l'en-

LA GUERRE L'IMPORTANCE DE LA SÛRETÉ ANGLOEN STRATÉGIE ALLEMANDE

A NOS ABONNÉS

Le conflit anglo-irakien

APRÈS LE DISCOURS DE M. ROOSEVELT

NOUVELLES DU JOUR

LA FRANCE D'OUTRE-MER

semble du théâtre d'opérations, vue de leur utilisation pour la défense nationale ; mais se ménager le plus possi12° Droit d'interdire les imble de disponibilités, la manoeuportations en provenance de vre défensive étant basée avant tout sur le jeu des réserves. pays ayant réduit leurs imporpartementales. L'assemblée a fait La campagne d'été tations de produits américains ; C'est le désir d'économiser des en outre le point des différentes du Secours national 13° Droit de refuser de laisser forces sur un secteur autre que d'entr'aide organisées en oeuvres INDOCHINE faveur navires nations partir les des faveur prisonniers de guerre le principal qui a sans doute des en Communiqué, du Caire malheureuse depuis sa fondala Légion belligérantes dans certains l'enfance par conduit le général en chef à cas ; * de l'indépencolis, aide aux faBagdad, 29 tion envoi de la défense de mai. Communada pour : 14° Droit de réquisitionner les confier la sûreté du groupeorganise national occidental milles, prisonnier, Le Secours de retour du dance l'hémisphère assiste etc. L'amiral Decoux marchands navires enregistrés ment de Belgique à une armée niqué irakien : faveur de d'été assisen prêter campagne et de s'engager à une Cette assemblée trimestrielle a numériqueménttrop faible, com- Sur le front ouest, nos unités émouvante cérémonie une sous la loi américaine ; à l'enfance malheureuse. matérielle démocraties. tance une permis aux aux présidents départe15° Droit d'ordonner à la composée d'unités de second ordre, ont engagé le combat avec l'ennedes contrarelève dans On ceci d'échanger en toute franmentaux Une croisade de l'enfance mi qui, après une lutte acharnée, mission fédérale du commerce On mande de Saigon, 29 mal : manquant d'entraînement, éta- s'est la dictions, par-dessus tout et chise leurs vues avec leur présiaprès avoir perdu 300 de la tournée d'inspec- La croisade de l'enfance aura dent, le maréchal l'ordre lées sur des fronts beaucoup tués replié totad'indiquer de priorité Au triomphe Etats crainte des cours du Pétain, comme La réaction italienne et blessés. Les forces britanla juillet 1941. effectuée dans pro31 juin hispano-amériqu'il du lieu 1" tion au litaires. a Les différents les de trop larges et pourvues d'un niques entre Etats représentant pays permanent, son mais (Tonkin), le La campagne d'été du Secours na- avec Thaibinh de Européens, vince mieux cains, le général Laure, qui nous, que l'Union matériel moderne complètement elles ontontété contre-attaqué a assisté Notre envoyé spécial Suisse repoussées avec de ; en vice-amiral Decoux, gouverneur tional ne comporterani quêtes sur aux deux réunions, et avec qui juges, ôtre peuvent eux le dien insuffisant. Par surcroît notre lourdes pertes. Droit mande 16° d'augmenter les efnous : assisté à la voie publique, ni sollicitations rectoire sur tous les problèmes l'Indochine, vieilles et général de cicatrices a de portent de lamentable infériorité en avia- Sur le front du sud, notre ar- Bien que le discours de M. qui subissent les menaces actuelles fectifs de l'armée et la ma- une cérémonie émouvante au à domicile. C'est le commerce d'ordre général qui intéressent le tion laissait aux formations aé- tillerie a ouvert le feu sur les po- Roosevelt n'ait rien apporté de de l'impérialisme yankee. [.'idée rine ; de laquelle les bonzes du vil- français tout entier qui sera apcours combattant. riennes adverses une absolue sitions ennemies à Daakal. Les décisif, il n'en est pas moins que Roosevelt aspire à dominer 17° Droit d'appeler sous les lage de Dongtou ont prononcé une pelé à "collaborer à l'oeuvre entre- mouvement Une fois de plus est apparue de Anglais ont laissé sur le terrain publié liberté de manoeuvre. drapeaux dans l'année de réser- prière pour le maréchal Pétain et prise. Chacun des commerçants façon presque in extenso dans l'hémisphère occidental apparaîtra éclatante la communautéde 50 blessés. tués et on qui en aura manifesté le désir sentiments C'est pour toutes ces raisons Commandement de l'air.- Deux la presse italienne et fait l'ob- plus vraisemblable aux peuples de ve tous les hommes âgés de 18 la grandeur de la France, où doctrine des direlève le passage suivant : « Dans verra son établissement doté d'un rigeants deetcedevaste continent que celle de Hitler à 65 ans. que la coupure de la Meuse tom- avions de combat ont abattu un jet d'abondants commentaires. ce reculé d'une lointaine « relais » du Secours national, qui prend chaque jour organisme, ba si rapidement. L'effet moral avion ennemi près de Féloudja. A relever d'abord que le ton voulant dicter sa loi au monde. Une proclamation particuliè- ce village où chefs distingués et recevra; du délégué de sa région conscience de la hautedavantage nos campagne mission des escadrilles de bombardement L'aviation ennemie a survolé quel- des articles qui lui sont consafaite avant la mise viennent se pencher sur nous pour l'écusson officiel de la croisade japonais re doit être Commentaires lui confiée aérodromes chef vénéré. a son au nord, ne cau- crés est des plus calmes et que action d'un quelconque de subvenir à nos besoins, au fond de de l'enfance qu'il devra exposer que en piqué fut assez efficace sur ques en l'on met moins en relief la dé- Tokio, 29 mai. ces troupes noh aguerries, pour sant pas de dégâts. Dahs leurs ces droits ; seul le droit de dé- notre coeur, nous avons prié et dans sa vitrine. neutraliser même le feu des Deux colonnes britanniques claration de M. Roosevelt selon commentaires sur le discours clarer la guerre demeure sou- nous prions tous les jours pour la Les bons de solidarité Le IIIe congrès de l'Union la Frangrandeur de la paix, petits ouvrages permanents et laquelle les Etats-Unis pour milieux à l'approbation du troumis Congrès. M. les de Roosevelt ause marchent Bagdad sur populaire ce et pour le bonheur de l'Annam, Chaque relais tiendra à la dispopermettre aux assaillants de vent désormais en « état d'ur- torisés remarquent qu'en évisolidadont indissolublement de public des bons sition le est sort Vote du projet^ de loi lié à la gloire et à la prospérité rité deau5, 20, 100 et 500 francs sous- de la jeunesse française franchir la rivière en canots Le Caire, 30 mai. Le gence nationale » que l'affirma- tant de proclamer le convoiepneumatiques et en radeaux, et haut commandement britanni- tion répétée d'après laquelle les ment, le président a ajourné la réquisition sur de la France éternelle. Gloire au crits nominativement et ainsi libel- L'Union populaire de la jeunesse délicat communique d'établir sur la rive gauche des que puissances de l'Axe menace- un problème très le des navires marchands : pour vénérable maréchal Pétain qui, si lés : « M. X... remet au Secours française et ses deux mouvements têtes de pont qui, à leur tour, Deux colonnes britanniques avan- raient directement les Etats- Japon. Quel que puisse être noblement, préside à ses destinées. national une somme de X francs annexes : les Jeunes filles franétrangers de leur assurèrent la possibilité de cent vers Bagdad. L'une, qui Unis. Sur. ce point, il n'est Gloire aux représentants de la pour offrir à un enfant de France çaises et les Jeunesses paysannes l'avenir, dit-on ici, c'est autant Le France éternelle. Prions pour l'An- dans une colonie de vacances. » françaises, vont tenir leur troifaire passer les chars. avance de l'ouest, venant de Fé- journal qui ne réponde qu'il est de gagné pour le présent. On Washington, 29 mai. De ce premier échec tous les loudja, s'est emparée de Kalufta, absurde de penser que l'Allema- croit également discerner dans Sénat a voté en dernière lecture nam éternel. Bouddha tout-puis- Un bon de 5 francs représente sième congrès les 1er et 2 juin, entendez nos voix, exau- soit un après-midi de plein air, dans la salle des concerts' à Montet se trouve à vingt-quatre kiloautres découlèrent. et l'Italie songent à une le discours un effort certain et envoyé à la signature du pré- sant qui désirs. Répondez, ô Boud- soit un repas, soit deux goûters. pellier. mètres seulement de , Bagdad. gne cez nos Général BROSSÉ. L'autre avance de Bassora en re- offensive quelconque contre pour éviter de heurter le Japon. sident Roosevelt le projet de loi dha miséricordieux. Bonheur sur Un bon de 20 francs : une journée Ce congrès l'Amérique. le gouvernement des autorisant aura pour mission, mentionné n'y est Japon Le ., paix pas dans de plein air, 4' repas ou 8 goûterre et nos âmes ». montant le cours de l'Euphrate. On estime que l'argumentatemps même de faire le États-Unis prendre en à possession bon de 100 francs : une point de l'activitéque ters Une concentration de rebelles à tion du président des Etats-Unis directement. Les problèmes du un ; de ces organiRemadié, à dix-neuf kilomètres Pacifique n'y sont pas touchés des navires étrangers immobili- Le gouverneur général Robin semaine de plein air, 20 repas ou sations durant les mois écoubon de 500 francs : lés, d'examiner ia possibilité goûters 40 d'Habanich, subit les tirs de l'ar- ne se distingue point'de celle sauf en ce qui concerne l'assis- sés dans les ports américains. un ; France rentre-en tillerie britannique, et est bombar- de ses précédents discours ou tance américaine à la Chine, En vertu de ce projet de loi, le un mois de plein air ou 50 repas l'union des jeunes Français de et dée par des vagues successives des déclarations des personna- comme si l'urgence de la ques- gouvernement des Etats-Unis Le gouverneur Robin, ancien complets. d'étudier leur participation active de Pen- à la révolution nationale. d'appareils britanniques. Les ca- lités de son entourage. On re- tion anglaise reléguait au se- peut, soit acheter soit réquisi- gouverneur de l'Indochine fran- Le dimanche et le lundi journées des l'occasion à tecôte, pris dans cond plan la question japonaise tionner les bateaux en question. çaise, qui avait récemment parti- de la Radio, toutes les stations Rappelons que l'U.P.J.F., mounons ennemis ont déjà été ré- connaît toutefois duits au silence, mais les rebelles son ensemble, le que. Dans les secteurs discours cipé comme plénipotentiaire aux du réseau national ët les postés vement nationaliste de la jeuqui serait réglée par des moyens Il est prévu également une com- négociationsentre fait sauter la digue et inondé ve manifestement que M. proula Thaïlande et privés diffuseront, au bénéfice du nesse française, est depuis cinq de Sollum et de Tobrouk ont Rooqui pensation pour les marins toute la région pour essayer d'en- sevelt, en dépit de l'attitude diplomatiques. à Tokio, l'Indochine, est arrivé â Secours national, des program- ans à l'avant-garde de là lutte se trouveront sans travail par Moscou. Il a poursuivi nouvelles les côté rayer J'avance britannique. autre aussitôt D'un le communisme, et s'était qu'il a prise durant sa dernière suite de cette décision. mes d'une qualité exceptionnelle. Contre annoncées, COMMUNIQUE ALLEMAND militaires la France. donné voyage vers son dès 1936 le mot d'ordre : mesures invités seront à verLes auditeurs Constitution en Irak campagne électorale au sujet du les déclarations en faveur du .v Refaire la France ». Elle est acL'exportation des matières « maintien de la paix, ne reculera maintien de la liberté des ser une obole. Berlin, 29 mai. Communid'une nouvelle tuellement, en zone libre comme mers, premières circuit fermé Echec des négociations pas devant certaines éventuali- les pouvoirs quasi dictatoriaux quinzaine du cinéma qué allemand : La en occupée, entièrement et force nationale en zone selon Gïornale le tés graves, uniquement ordres du cinéma du maréaux En Afrique du Nord, les trouPendant la quinzaine conférés au président Roosevelt, -=. Washington, 29 mai. Des président des le EtatsJapon d'Italia, le 29 Bagdad, mai. l'image chal. A entre qui prendra place dans le courant pes allemandes et italiennes ont la large extension de la notion négociations sont engagées ende nouveau repoussé des tentati- de celle qui est commandée par Unis évite encore de s'engager de défense du mois de juin, le prix des plade l'hémisphère occives locales de sortie des troupes Faouzi Kaouàdji, une nouvelle à fond, car il sait les risques dental sont regardés dans les tre les Etats-Unis et les autres et les Indes néerlandaises ces de cinéma subira dans la zone LA DE LYON britanniques à Tobrouk. pays du continent américain libre une légère augmentation. force nationale s'est constituée qui attendent son pays dans le milieux proches, du gouverne- en' vue d'instituer un système Des bombardiers allemands ont avec des éléments des tribus et Pacifique et dans l'Atlantique. .Distributeurs et exploitants aban- Nous sommes en mesure d'annoncer de autant japonais attaqué des dépôts de- munitions de ment de matières comme d'exportation une partie que la Foire de Lyon se tiendra excepC'est pourquoi il continue de pre- Berlin, 29 mal. On mande de donneront de leur côtébénéfioe la jeunesse arabes. du tionnellement, cette année, du 27 sepennemis près de Tobrouk ; plu- Ces nouvelles et de recettes au graves mières en circuit fermé. L'ac- Tokio au D.N.B. : L'agence Domeï de leurs qui seront aux manoeuvrer en se réservant la présages sieurs explosions se sont produi- ordres effectifs, national. tembre au 5 octobre 1941. cord envisagé prévoit que cha- annonce de Batavia que les né- Secours de l'état-major irakien et possibilité de décisions ultérieu- complications. sportive journée La France entreprend sa reconstitutes. grande sera économiques Une le gociations entre ministre des s'engagerait limila Matsuoka, nation à M. Quant le que dans passage combattront secteur sur au res. tion stades économique, et dans 'cette oeuvre A l'est de Sollum des avions de en Japon et les Indes néerlandaises organisée sur tous les rapporté les exportations étrangères, de ter des il est affaires liberté l'Irak, suca reçu ses prode rénovation central de mers, sont commanla Foire -Indestruction ont anéanti des chars définitivement échoué. On ne faveur de la croisade de l'enfance. ternationale denationale ont ambassadeurs du duits bruts les autres Xyon apportera sa italiens journaux cessivement les britanniques ainsi qu'un grand dés par Youned Sedhaoui, mi- par avec aux pays du japonais, ajoute voit côté pas contribution. Le gouvernement ayant nombre de camions. la réplique que cette liberté ne d'Allemagne et de Grande-Bre- continent américain et exerce- l'agence, nistre de l'économie. la possibilité de sortir décidé qu'elle serait la Foire de la Un gros cargo ennemi, attaqué rait lui-même un contrôle rigou- de l'impasse actuelle. Les autorivéritablement instaurée tagne. La direction générale sera renaissance française, les producteurs à la bombe au nord de Marsa MaLe retour â Bagdad néerlandaises ont mis fin Indes lorsqu'il de extérieur. des industriels tés techniques au et son commerce services reux sera des se doivent de préparer que trouh, a pris feu. évident dès d'un maintenant leur participation à fait qu'il manque maritime tel est preuve ministre de Turquie contrôle du ville de Paris de la . qu'elprouvé cette manifestation de l'effort de la ont ILLIMITES sincérité et POUVOIRS de LES exercé par l'Angleterre dans le COMMUNIQUE ANGLAIS nouvelle. France Le minis- monde entier. les dépendaient entièrement de Deux administrations étaient Ankara, 29 mai. Pour tous renseignements écrire : l'Angleterre et des Etats-Unis. chargées dans le Foire Le Caire, 29 mai. Commu- tre de Turquie en Irak est ren- Les journaux italiens déclaprésent jusqu'à PRÉSIDENT de Lyon, rue Ménestrier, Lyon. ROOSEVELT département de la Seine de la niqué du haut commandement tré à Bagdad après un long sé- rent encore que la façon dont DO des grands services puDE britannique dans le Moyen- jour à Ankara. M. Roosevelt a parlé des îles EXPOSÉ DE LA POLITIQUE gestion direction générale des blics la : Orient : Cap-Vert du et Açores perFéloudja L'ancien régent à travaux de Paris, compétente à La raEn Libye au cours de la nuit met de déduire « dans quelle New-York, 29 mai. de la République Argentine l'intérieur de la, ville de Paris, et Principaux avantages du 27 mai nos forces de Tobrouk Londres, 29 mai. M. Eden direction vont se développer les dio américaine précise ainsi ESPAGNE. M. Nicolas Franco, chaussées le service des ponts et assurés aux engagés ont réalisé une petite avance en a déclaré à la Chambre des plans des bellicistes améri- qu'il suit quels sont maintenant ambassadeur d'Espagne au Portuaction sur la exerçait qui son et rengagés vue d'améliorer leurs positions et communes q^ue l'émir Abdullah, cains ». de Lisbonne par Buenos-Aires, 29 mai. banlieue. les pouvoirs illimités du prési- gal, est arrivé l'ocA ont infligé des pertes à l'ennemi ancien régent d'Irak, est rentré de voyageait Maura Le duc des troupes coloniales M. Charles Magny, préfet de la dent des Etats-Unis après la avion. casion de l'inaugurationde la ses- Seine, espagnols sans en subir aucune. Commentaires décidé même avion. bord du directeur à le que proclamation de l'état d'ursion parlementaire, le vice-prési- générala des services techniques Dans le secteur de Sollum, nos à Féloudja. CROATIE. Les troupes croa- dent de la République, M. Cas- de la préfecture de la Seine serait La presse gence nationale : Madrid, 29 mai. unités continuent à harceler viI. Entre 18 et 27 ans, on remplaçant le président ma- désormais chargé de l'ensemble peut dans le6 troupes goureusement l'ennemi, qui n'a s'engager bombardements madrilène du soir commente 1° Autorité pour contrôler pa- tes ont fait' leur entrée à Dou- tillo, Les Congrès devant le lu lade, un qu'il jeudi, ainsi (Raguse) coloniales brovnik a rien tenté à partir des positions pour aménité le discours pro- trons et ouvriers en ce qui con- était services techniques de la ville quatre à cinq ans.une durée de des Syrie sans ligrandes les v exposant en les message accords d'Halfaya. prévu couvrant le col par avec noncé par M. Roosevelt. Le jour- cerne leurs rapports avec la dé- l'Italie. de l'Argen- de Paris et du département. II. En France : primes d'enpolitique la de gnes ville La mai. Beyrouth, 29 de 7.000 francs pour édiInformaciones publie gagement Ce que l'on dit à Rome nal un tine. Malgré la situation internafense nationale ; ministre comte Volpi, Le survolée quatre de 9.600 francs pour à 14 été ans, h. de Homs dans lequel il affirme que 2° Autorité pour supprimer d'Etat, est arrivé à Zagreb en tionale actuelle l'Argentine a Le 6° bataillon de chasseurs cinq ans, prime Rome, 29 mai. de rengagement Les milieux 45 par unaavion britannique du torial amicales maintenu relations des du président améril'attitude résubversives activités et année de rende 2.500 francs les par militaires italiens suivent avec type Blenheim, qui a tenté de cain n'est ?qualité de délégué économique de avec tous les pays, elle n'a pas . Vichy vâ quitter approuvée la gagement. intérieure l'agitation par primer ; 1 Italie. Il a été reçu par le po- abandonné une attention particulière les bombarder la gare. Les quatre jeunesse depas En Afrique du Nord et au Le. sa politique de neu- Le 6e bataillon de chasseurs alla joursuspendre de pays. Droit son 3° glavnik Pavelitch. dernières opérations de Cyré- bombes lâchées ont manqué des vant exigeant tout : primes d'engagement de tralité, en quitter pins Vichy dans 8.000 francs quelnée de huit heures dans les in- ROUMANIE. pour quatre ans, de respect de va le belligérants naïque, où les colonnes italo- leur objectif, mais ont tué un Il est probable que si les Etatsses savoir pays On croit 10.800 francs pour cinq ans, priUnis jouent, dans cette guerre, la dustries exécutant des contrats qu'au pour regagner sa gar- me de rengagement droits. Selon le plan de politique ques joursGrenoble. allemandes ont occupé le col de civil syrien. de visite à Rome, de 2.500 fr. cours sa On sait quel carte des démocraties, ils devront pour la défense nationale ; continentale tracé aux conférences nison à Pentecôte, Halfaya. On fait remarquer à fêtes année de les de la rengagement. pendant par en supporter les conséquences à de Panama et de La Havane, l'Ar- chaleureux accueil lui a été réAux colonies : primes d'engaRome que, après l'avance très Droit de réquisitionner M. Bardossy, président du conseil gentine 4° servé les habitants la la de l'heure de liquidation. Mais la caadhésion par réaffirmé gement et de rengagement de la son Beyrouth Arrivée à a des affaires étrangèrapide qui valut aux forces de pitale provisoire la de France. déroute de l'Angleterre n'appor- tous les moyens de transport et ministreégalement métropole majorées de 20.à 25 % principes collaboration inde reçu en au- aux du consul général sera l'Axe la réoccupation de toute témoigner Pour leur environ. gratitude tera aucun dommage pour ces nécessaires aux déplacements res, et de coopération dience particulière par le Saint- teraméricaine III. Soldes du soldat colola Cyrénaïque, le dispositif et des consuls.de France vingt et une républiques que le de la force armée américaine ; Père. défensive, principes conformes à aux Vichyssois, le commandant nial la métropole : 10 francs dans officiers les du bataillon inet ont Roosevelt compromises président italo-allemand se trouvait danpolitique intertraditions de a suspendre de Droit Palestine 5° ses penjour la première année; pour en dans son discours. Finalement le dant une période de 90 jours TURQUIE. Des travaux de nationale, et ses droits sur les îles vité la population à assister, hier par gereusement menacé par la poJour 14 francs par pour la deuxièM. Oû- discours de M. Roosevelt n'a rien toute opération Les négociations éco- après-midi, au stade municipal, me année ; 16 francs grande poursuivent Malouines. envergure sition de Halfaya, qui restait Beyrouth, 29 mai. se par jour produits les sur les pays améri- à la coupe d'athlétisme qui a été pour la troisième année. à ce que nous savions déjà. nomiques d'Alexandrette.le grand faire avec pour toujours entre les mains des trey, consul général de France ajouté entre les cadres et les d'un caporal peut atL'oligarchie belliciste de Washing- de « sécurité » ; la solde de Turquie. Le directeur des cains, et notamment avec les disputée port Britanniques. Pour améliorer la à Jérusalem, ainsi que MM. Lu- ton bataillon francs; celle d'un cale teindre 19 chasseurs du soir, et, lance de la la pente la s'acheminent d'imposer à BanDroit Etats-Unis, sur 6° ministre des communise vers une ports et le poral chef. 25 francs. situation, on décida donc une cas et Grisard, consuls de Fran- guerre. de feu bivouac de stade, un En réalité, les Etats-Unis que de réserve fédérale le con- cations de Turquie sont partis solution satisfaisante. L'heureux au Nord. soldes maEn Afrique de Jaffa, venant Haïffa attiré posià foule et forte attaque contre cette une nom- jorées de 28 du ce interviennent dans le conflit de- trôle de la Trésorerie ; développement des échanges in bataillon a place examiner les tra50 à %, selon les sur pour le jazz des zones; aux colonies de tion. Après un dur combat, le Palestine sont arrivés hier à puis un certain temps ; il ne man- 7° Droit d'enquêter, de ré- vaux en cours et prendre de nou- dustriels permet d'envisager la breuse. Autour du feu, airs 50 à 100 % chasseurs a joué des entraî- selon la colonie. douanière union d'une possibilité col de Halfaya a pu être occupé Beyrouth. que plus que la formalité juri- gler décisions. velles des danses montagnardes et d'interdire les transacIV. Instruction professionles pays voisins sur le plan nantsété; exécutées qui Les derniers représentants dique qui consacrera une situation avec par les Italo-Allemands, là fanfare préparant le retour à la vie ont et nelle étranles échanges mondiale tions a Pour la premièdésirerait déAUSTRALIE. situation fait. Londres sur financier. La une continuent à nettoyer la région. consulaires britanniques ont de civile fin de contrat, accès entendre les marches fameufait en immédiate, Australie, autorités claration de guerre les fois en ; re . gers a eu des répercussions défavora- ses de la Sidi Brahim et de la par priorité aux emplois de l'Etat On ajoute que cette conquête quitté le territoire du Levant mais il y avait beaucoup de raifait procéder à un essai bles sur le commerce extérieur : 8° Droit de décider une cer- ont ou pécule. Possibilité de se faire est importante pour les opéra- hier après-midi pour la Pales- sons pour d'obscurcissement dans une par- la diminution des recettes sur le Protestation des chasseurs. que le président des taine inflation monétaire libérer à la colonie et de se faire sous tie de la ville de Sydney. tions futures. Etats-Unis méditât bien les termes valeurs, qui en fut la marché tine. des rapatrier gratuitement dans le délai d'un an. de son discours. La situation reste certaines limites ; Des observateurs en mer ont dé- conséquence, a obligé l'Etat à in- L'assemblée des présidents inchangée. On ne sort pas du 9° Droit d'arrêter ou de réqui- claré que cet essai avait donné tervenir pour atténuer les diffiPour s'engager, s'adresser à la Syriens et Libanais La en Ethiopie gendarmerie financières. économiques des combattants ou à un corps de cultés Légion n'importe quelle staet la statu satisfaisants. de sitionner résultats quo. des n'ont plus accès troupe. D'après les prévisions budgétaiLe journal Madrid écrit de tion de radiodiffusion ; Le président signé L'assemblée des présidents déCHILI. Palestine a res les dépenses se chiffreront par partementaux en CommuniRome, 29 mai. 10° Droit de conférer la prio- un décret autorisant la Compa- 1.133 son côté : de la Légion franpiastres, millions de qué du G. Q. G. italien : Depuis Pour l'homme qui tient dans ses rité pour l'utilisation des ser- gnie Sud-américaine de naviga- dant que les recettes, parcepenBeyrouth, 29 mai. suite çaise des combattants, inaugurée En Afrique orientale, dans la hier matin, les autorités britan- mains les destinées des Etats-Unis vices téléphoniques et télégra- tion à prendre en location les cinq de la diminution des droits de hier matin, ainsi que nous l'avons nouvelles, par le région de Galla-Sidamo (au sud niques de Palestine'refoulent les il existe quantité de « circons- phiques aux communications bateaux danois mouillés dans le douane, ne dépasseront pas 740 dit aux Dernières Pétain, nationales Tal-Cabuane. extraordinaires Des équipamaréchal tances port de déficit l'ord'où de a été consacrée Stagiaires du Trésor. Concours d'Addis-Abeba), nos troupes con- Syriens et les Libanais qui se millions, . présentant un intérêt national ; un l'après-midi à l'exa- 1D août, access. Bacc. B. S. hom. 18 à. desquelles, de vertu remplaceront chiliens les millions. Toutefois supposons- 11° Droit de réquisitionner les ges ma- dre de 400 au cours questions d'organisation tinuent de combattre avec achar- présentent à la frontière, munis en il obligé croit de réaffirdanois. Trois des bateaux rins seront économies été ment d'importantes ont se nement, en particulier dans la ré- cependant de tous les papiers nous, solidarité ans. Ecrire Préparation Lefebvre des vingt et une usines électriques, barrages, affectés à l'exportation des pro- décidées, qui viendront réduire ce intérieure : les amis de la Légion, M mer la (de Parts), fondée en 1894 , 22, rue Jos.gion des Lacs, sur la rive gauche nécessaires. républiques américaines et du Ca- conduites d'eau et réservoirs en duits chiliens vers les Etats-Unis. déficit. jeunesse, budget des unions dé- Rey, Grenoble. du fleuve Omo.

L'impression à l'étranger

LA GUERRE EN AFRIQUE

FOIRE

NOUVELLES L'ÉTRANGER

lutte

Feuilleton du Temps du 31 mai N° 5

chantait en contre-bas du ravin

grand layon, dans un ^' aussi joli que son nom. Elle ravitaillait en eau les unités au contact, et à toute heure du jour lefe files de soldats, tirailleurs et légionnaires, descendaient et remontaient le raidillon, chargés comme dés mulets. Ils se donnaient un peu de bon temps à la source, qui, comme le puits au centre du village, était pour notre forêt un lieu de parlotes. Chacun contait son histoire, magnifiait son unité et envisageait l'avenir. Les échos de ces conversations, qui dominaient le murmure de l'eau, finissaient par l'emporter sur ceux des cuisines pour la richesse, la variété, l'inattendu des

informations. La nuit dernière un obus de 210 a tari la source, retournant le sol autour d'elle. Ce fut d'ailleurs un sacré bombardement, pas très long mais intense. Le P. C. du colonel a été, lui, labouré comme un champ, et le colonel a failli étouffer sous la terre dont un gros obus recouvrit son abri. A vrai dire, ce n'était pas un abri de colonel, mais une simple sape, recouverte d'une tôle métro à l'épreuve des éclats et disponible' pour le moindre coup au but. Dieu merci, le 210 est tombé à côté. Une note de l'armée reproche paraît-il à certains commandants de régiments la distance qui sépare leur poste de commandement de leurs unités en ligne, avec lesquelles ils finissent par n'avoir que de médiocres liaisons téléphoniques. Voilà un grief qui n'atteint pas le nôtre. Le bombardement commença au début de la nuit. L'avion allemand, que les hommes appellent le « Mouchard » parce qu'il fait matin et soir son vol de surveillance, avait tourné en rond, au-dessus du ravin, noté des amorces de travaux, fait son

150 EMPLOIS

rapport. L'animal avait bien vu et bien signalé l'endroit. Ce fut un sacré marmitage, qui tua du monde jusque dans les abris, trop improvi-

Les hommes, le jour venu, inspectaient le décor avec une curieuse nuance admirative : « Du beau tra-_ vail », et puis ce correctif : « Les

salauds 1 » Sur le layon central, alors que ije montais au bataillon pour la première liaison du jour, je croisai les brancards poussés ou retenus, au gré de la route, par les le musiciens dont c'est le métier la métier feu. De' dur casse ? au « Pas mal dahs les trois batail-

lons.

Et de me citer des noms de chefs

et de légionnaires. Tout ceci se faisait presque sans marquer un temps d'arrêt, sans phrases, sans tristesse, dirait-on, si l'on ne .jugeait que cette apparence. La peine était réelle, chez tous, mais comme sousjacente. Elle n'enlevait pas son goût à la cigarette matinale, à un

LA GUERRE. DE

n'était pas en retard. Elle donnait tant qu'elle pouvait On finit par dormir, le casque sur le nez. L'accalmie fut soudaine, imprévue. On n'entendit que les craquements des grosses branches brisées qui tardaient à

poitrine.

RIEN N'EST PERDU

sés. Gros et moyens calibres, on les distinguait mal dans ce vacarme où le nombre des arrivées ne laissait pas aux détonations le temps de développer l'ampleur de leur fracas. Puis le tir devint plus court, fit un saut en arrière, et ce fut le tour des bataillons. Notre artillerie

tomber, et alors s'éleva le cri des blessés. Ils étaient nombreux. Le toubib fit, dès cette nuit, grosse impression sur ses aides et brancardiers. Calme, rapide, précis. Les les avons relevés à morts, l'aube ; nous ceux, en tout cas, que pern'avait sonne vus tomber.' Les autres étaient déjà allongés au poste de secours, leurs poches inventoriées, les mains, quand elles n'étaient point abîmées, jointes sur la

pour la défense d'un foyer, car ils contrairement n'imaginaient pas à ce que dit le lyrisme officiel que leur sort dépendît du destin de la France. C'est là une notion accessible à des élites seulement. Pour la masse la bataille était entre les Français, amis, et d'autres blancs inconnus. Il était tout naturel qu'on fût du

MAI A L'ARMISTICE,

-l

parti des amis; et, comme on est brave, on faisait de son mieux pour vaincre. Non pas qu'on aimât la encore une légende, guerre n'y avait il mais pas à choisir, puis-

AU II' RÉGIMENT DE LÉGION ÉTRANGÈRE sait

: «

Mal ?

Par Georges-R. MANUE

Les plus atteinte

approuvaient du menton. « T'en fais pas. » Les hommes de l'autre guerre devaient dire les mêmes mots, qui ont plus de poids et plus de chaleur dans nos bouches que leur sens ne le fait croire.

Moi, rien du

Dans le

la hauteur du 3° bataillon, un bras, juste la viandetout. traversée. Je layon part vers le nord-est, nous connais déjà. reliant, sous bois, au 9B marocains. Il se rapproche de moi, l'oeil railarbre barrait <A

l'enarraché en trée. Un tirailleur, était assis sur le tronc, soutenant 6a main droite dont l'épais, pansement était déjà ensanglanté. Il avait une étroite figure blanche cernée de barbe noire. Il gémissait, appelant sa mère ; « Ehi... Ma ! Ehi... Ma ! » A côté de lui, debout, un gaillard râblé tentait de le réconforter. Lui aussi était blessé à l'avant-bras. Marocain, mais à mille lieues de l'autre, qui' était un Arabe de Fès. Tu devrais l'emmener vite au poste de secours. Ce n'est plus loin. Un quart d'heure. Je lui ai dit. Il veut rester assis, parce qu'il dit qu'il a trop mal. Mais plus vite .il sera là-bas, plus vite on l'évacuera. Je lui ai dit. Il a ses doigts arrachés. Il était cordonnier avant. Un

- tu - Et toi?

coup de vin bu en hâte. Les blessés Alors, regardaient, l'oeil voilé. On leur di-

comprends...

leur, et Tu homme je suis gne.

à voix plus basse ajoute : comprends, lui, c'est .un de la ville. Un Fazi. Moi, un Chleuh, de la monta-

Je sentais tout l'orgueil de ce parallèle. De quel bled ? Bou-Gafer, près Djbel-Sagho. connais ? Tu Je pense bien 1 Alors, tu as „fait le baroud contre les Français ? Quatre fois la colonne, la dernière en 1933. Après on s'est soumis. J'ai fait Moghazani au bureau de Zagora, et après la colonne de 1934, à l'Assif-Melloul. Blessé deux fois. Alors tu comprends, je m'en fous. Il disait : <c Je m'en fo ! » avec un large rire, découvrant des dents grises. Et ici ? Pas la même chose. A cause des canons.. Chez nous, les Fran-

çais n'en avaient pas tant. Ici, tu te mets là, l'obus arrive. Tu.te mets à côté, il te trouve. Alors, tu attends, qu'est-ce que tu veux faire ? Il prit mes cigarettes, en alluma une qu'il mit dans la bouche du Fazi, puis le souleva et l'entraina. Viens, je te dis, c'est bientôt fini. Ils s'en allèrent à petits pas. J'étais content d'avoir donné cinq minutes aux deux Marocains. J'ai gardé de mon service, puis de mes séjours au Maroc, une vive amitié pour cette race berbère qui a si vaillamment défendu sa terre jusqu'à ce qu'elle ait compris le choix ae Dieu, et qui, ralliée, ne nous a pas marchandé son sang. La présence, ici, de Chleuhs, adversaires récents, n'était plus pour m'étonner. J'en avais vu cent exemples. Et, à y bien penser, c'était pourtant là un autre miracle français. Faire des soldats indigènes c'est à la portée de n'importe quel colonisateur.

qu'elle était déclarée. Le coeur trouvait son contentement dans ce service. Chacun de ces soldats d'outremer avait, dans sa vie, un Français, chef civil ou militaire, patron, auquel il était attaché avec Une' manière de tendresse rude. Il se battait avec lui, pour lui, qu'il fût présent dans le bataillon, partageant les mêmes souffrances, ou qu'il fût resté de l'autre côté de l'eau, à son poste. Ce sentiment suffisait à donner racine âu dé-

vouement, à la soumission. Le rang, sa chaleur; faisaient le reste ; et si la discipline restait intelligente, le commandement nuancé, et le courage visible chez les chefs, on avait là une troupe magnifique. Ce qui fut le cas dans notre division, on le verra par la suite. Ces réflexions que je faisais, en trottant pour rattraper mon retard, me donnaient uné grande paix qui me mettait à l'unisson de ce matin radieux. Certes, il y avait les blessés et les morts ; mais courir le même risque vous gardait de la tristesse, et même de cette ombre légère qui recouvre l'instant au passage de la mort. Le bois était plein de coucous, qui Mais chez ces Marocains, comme chez les Algériens et aussi plus obs- se relayaient pour lancer leur apcurément chez les noirs, il ne s'a- pel, de l'aube à la nuit. On disait gissait pas simplement de merce- même que certains n'étaient pas naires dont on utilise les aptitudes des oiseaux, mais que le cri était à la guerre. Il y avait chez eux un signe de ralliement pour les patrouilles ennemies. Cela n'a pas étéje ne crois pas forcer les mots une adhésion véritable à la cause vérifié. Avec ces sacrés Allemands, de la France. Ils ne se battaient pas fertiles en inventions pour nous

faire tourner en' bourriques, tout était possible. Au bataillon, remue-ménage. On déplaçait des abris. Les hommes, devant le chiffre des blessés et des morts, atteints en plein repos, commençaient à comprendre que la pelle

et la pioche vous donnent brevet de longue vie. En bordure du bois carré, l'observateur ouvrait des yeux patients qui découpaient l'horizon limité, en parcelles fouillées. De l'ennemi on ne voyait pas grand'chose. Au delà de cette prairie il y avait une corne de bois, puis l'amorce d'un piton, avec des traces claires de travaux récents. Et plus loin encore une ferme à demi détruite. Rien ne bougeait. Le vent d'ouest caressait les campanules. L'un de nous dut faire un geste trop brusque, qui décela sa présence. Une rafale de mitrailleuse hacha des branchettes sur nos têtes. Sur notre droite une de nos pièces donna la riposte. Et de nouveau le merveilleux silence sur la campagne trompeuse. « Ils travaillent derrière ce monticule. On les entend la nuit. Ils. doivent mettre du barbelé pour barrer la trouée. » L'observateur reprit sa veille, les yeux collés aux jumelles, et dans une attention si absolue qu'on croyait voir la chair du visage aspirée, sucée

par l'effort des yeux. Le chef de bataillon, en me. remettant son papier, commenta la situa-

tion

;

Trop de pertes pour rien. C'est du grignotage. Si nous ne devons pas avancer pour nettoyer le bois, il faut s'installer en profondeur. Sans ça, chaque nuit verra fondre

un peu plus les effectifs. Les camarades, au passage, interrogeaient : Qu'est-ce qu'on fait ? Est-ce qu'on ne va pas aller jusqu'à la sortie du bois ?... On ne fera rien de bon dans cette forêt. Les-Allemands s'y baladent, dès qu'il fait nuit,

comme chez §ux.

suivre.)

CHRONIQUE

JOUR

LIBRAIRIES

JOUR

mur véLE AU gagèrent sous des auspices peu en incrustations d'or et d'ar- [l'ancienne Gortyne, un inslongue portant civilisation, nérable une gent, témoins d'unie favorables. Le ministre demanremontant au dix-huitième siè- cription grecque, vieille de dait aux échevins l'état des occle avant Jésus-Christ. Il y a vingt-cinq siècles, la célèbre loi trois, préliminaire ordinaire quarante ans, Evans, fouillant de Gortyne, écrite, s'il me soude quelque saisie ou réunion les ruines du palais de Minos, vient bien, en « boustrophédon » aux domainesà Cnossos, près de Candie, nous (littéralement : en « tour de CHEZ PLON Le Consulat rappela que derévélait la civilisation égéenne, boeuf »), les lignes se suivant puis 1594 la ville avait fourni 300.000 écus pour le service Les prodigieuses découvertes même en ces jours de destruc- antérieure d'un millier d'années comme les sillons d'un champ, à l'art mycénien issu, d'elle, et c'est-à-dire étant tracées et se CHARLES DE CHAMBRUN du roi. Les bonnes disposi- archéologiques faites par Sir tions impitoyables. du monarque enhardirent Arthur Evans, de 1900 à 1905, pourtant stupéfiante de moder- lisant alternativement de gauAmbassadeur de France Nous avons annoncé que, En 1587 la dette flottante était tions à droite et de droite che à gau(ou Candie musée de écheyins. A Sully, qui à plu- ont révélé nité. Le les XXX au monde entier l'adcette année, serait commémoré évaluée à 600.000 livres, compte sieurs reprises passa par Lyon d'Hérakléion) conduit de sur- che : on évitait ainsi la perte LETTRESA MARIE Pour baptiser florisCancivilisation qui mirable ses rues, le tricentenaire de la mort de non tenu des rerites inamortis- pour conduire la guerre de de temps du .mouvement inutile, Sa- sait en Crète il y a quatre mille die, comme Athènes, a puisé des prise en surprise : statuettes Sully et qu'à cete occasion, des sables qui exigeaient 150.000 li- voie, ils représentèrent qu'Hende femmes ou de « à blanc », qui reporte nos rePétersbourg-Pétrograd noms de divinités, de héros, polychromes voix autorisées rappelleraient vres d'arrérages. Lorsque se ri IV avait décidé de planter ans et qu'anéantirent, un mil- d'hommes boléro' de la fin d'une ligne au jupes gards déesses en en en célèbres, dans le trédes en1913-1918 que le ministre d'Henri IV vit forma la Ligue, les citoyens se des mûriers partout où ils pour- lier d'années plus tard,barbares, volants, de pierre à dé- début de la suivante ; c'était du à vases national de mythologie la et sor très clair en affirmant que « le donnèrent à elle, dans l'espoir raient prospérer, et projetait de vahisseurs encore Jésus-Christ. avant sculpté, floral ou animal, taylorisme promis à une éblouissante de l'histoire grecques. Les deux cor « L'homme qui rédige d'une mais labourage et le pastourage » qu'elle les délivrerait du perpé- fonder tant à Paris Phaespalais céramide magnifique, du d'un style restes Les telle plume est un observateur k dans que intellectuelle : les personnages les plus illustres de destinée sont « les deux mamelles de la tuel contrôle exercé par les com- leur cité deux magnifiquement galbe et n'échappe de ce qui vaut modernes de s'étendent rien âul aussi tos la Crète sont Zeus et Minos : ques « séminaires » Grecs. retenu. France ». On dira avec rai- missaires royaux, ' la Chambre où l'on instruirait 'être » étaartistes celles des de décor que devant la mer, en terrasses les tissefut le roi dieux, qui Zeus, des cessé point la leçon a'a des le conseil privé. comptes Jour-Echo et Le aujourd'hui, de Paris », « son que ra- nourri par les Corybantes au de nos jours, sans compter les gées que relient de larges escaLyon avait donc besoin La guerre, René DUMESNIL. d'être valable et qu'il n'est que La guerre civile se révéla plus rands. mène vers la Crète l'attention coeur des forêts du mont Ida ; fresques : scènes de tauroma- liers ; vers l'est, la petite plaine temps d'en faire notre profit. La onéreuse encore que la fiscalité de ses revenus. 30 fr. universelle et réveille les sou- Minos, roi semi-légendaire qui, chie, tête de femme appelée « la lumineuse de la Messara, pres- ln-8 vérité exigerait toutefois qu'on royale. A bout de ressources. venirs du voyageur qui voulut voici trois ou quatre mille ans, Parisienne » mais qui est plutôt que aussi charmante que la plainotât que la prospérité rurale ne le consulat eut recours à des Obstiné à R. C. SHERRIFF voir cette île pour s'enfuir quel- fit régner une si parfaite jus- « la Montmartroise», et le « Roi ne d'Argos et de Mycènes où croire ne pas en le partie dans impositions nouvelles compta que pour sur les l'avenir industriel de Lyon, Sul- ques jours dans le passé, à qua- tice que la mythologie en a fait aux fleurs de lys », beau jeune vient de passer l'ouragan de la LE MANUSCRIT d'Etat l'homme de marchandises, à renforceprogramme un des trois juges des enfers ; homme à la taille fine, avec une guerre; vers le nord, le haut ne considéra que l'aide qu'il rante siècles de son temps. un qui avait à relever le royaume ment des douanes et à un Con- ly devait accorder au négoce. Afin massif neigeux de l'Ida, où s'oules ruines de son palais sont couronne et un collier de fleurs, épuisé par les dissensions in- trôle monétaire qui achevèrent de .&©© à la le sceptre qui s'avance, l'Antre de Zeus, berceau de frapper les douanes qui gêH0PKINS voisines de Candie et, dans la vre térieures, la guerre étrangère et de ruiner l'activité des foires, naient lis. champ de dans main, un mythologie trala ville hôtel la dernier, il suffit même, un diminua Une nuit grecque. porte son pour ce peut-être encore plus par une nerf du commerce local. L'emmystérieux l'emblème Partout, principe de les Canhôtel dont le règlement, droits port Pirée d'entrée versée du par au nom ; mauvaise organisation administ- prunt devint la règle. du Roman traduit de l'anglais l'assile vin ét vieux affiché en grec et en français, et sacré d'où vient le nom suspendit repris die, qui sur nom son a rative. Henri IV vainqueur de la Li- gnation de 60.000 livres double labrys Labyrinthe, la ou qui était d'Hérakléion. Lors de mon contient (ou du moins conteoù la MédiEncourager le paysan lie pou- gue, les Lyonnais se soumirent faite à la ville dans la En ce printemps, « Il eet Imprudent d'entamer retrouve qu'on hache, le dépopulations article nait) prescrivant l'échange surtaux sur aux un comment livre. On risque de s'y accroenfer, princivoyage, terranée est ce vait suffire. Il fallait au un ils empressement atten- des douanes. Il prit, en outre, prévu les avçc ancêtres de : francisque nos de le jour et toute la traité Lausanne gravement et le cher sans voyageurs, par serrement de nuit. tout pal restaurer les finances publi- daient du nouveau régime le repenser sans un maréchal le adoptée Francs, par » assainir était plules finances depuis terminé réciprocité, de témoignerdu resmu- {1923) à l'enchantement que fut André THERIVE. coeur ques et remettre de l'ordre dans dressement des erreurs passées. pour de notre signe Pétain comme nicipales avait il personnel. qui ferait n'y années et pect mesure sieurs au Pid'Hérakléion le retour la maison. L'agriculture, dans Le monarque avait besoin de l'objet deune au In-16 25 fr. l'édit de 1601 : l'in- plus dans, l'île un seul Turc, La rue Epiménide rappelle le rénovation. Crète, Près des bande la conditions, n'était rée ? pouvoir d'argent. et Cette yeux aux douCnosces Le palais en ruines de de l'argent qui se calculait mais il y restait encore quel- poète qui a posé un problème inble nécessité établit entre le térêtdenier de Sully qu'un des moyens toutes ces ri- des d'oiseaux, venant on ne sait JEAN BOURGUIGNON viennent d'où douze, 8 1/3 soit sos, audades disant Créau Rien soluble Les minarets. pour d'as- gouvernement et la ville des brusqueapparaissaient en : « ques d'où, le premier sans doute cent, fut abaissé au denier sei- cieux minarets à deux ou trois tois sont menteurs », car Epi- chesses, . a peut-être subi de la ment, escortaient quelques insConservateur à la France des malrapports étroits. Eu 1596, ressoursurer restauraquelques d'Evans part des musées napoléoniens 6 1/4 La cent. rente balcons de dentelle de marbre, ménide était Crétois ; si, comme ze, pour volant le bateau tants presen ces considérables et permanen- gré la puissante opposition du que trône mais le excessives Lyon devait verser à ses encadrant comme des cierges tel et selon son propre jugement, tions ; LE tes, « vraies mines et trésors du commerce, qui était libre-échan- créancièrs RETOUR in- que au ras de l'eau bleue, et s'efest de Minos pierre encore de trouva diminuée menti, impériales Crétois sont se il les mosquées les géants tels calculs, ne a giste, les échevins intéressés à d'autant. Pérou ». Dans de rêve. Halluadossé à un mur dont les façaient comme.un tact, mais alors il coupoles menteurs larges les dont a venait qu'en couronl'industrie les manufactures ; de pas Non, mais soiecination ? un sauver ne ces oigrifdes représentent L'article lésait fresques les anciens de donc les Crétois Constantivrai, sont dit collines les L'opinion nent inférieur. ries, en péril parce que la échevins. étaient en réalité des rang assez Ceux-ci étaient, en nople ; non, mais d'humbles menteurs... On n'en sort pas. fons assis dans un champ de seaux le convient de noter, de la été, il ferme douane percevait à poissons volants. Puis, toute la a magasins les dans voit, On effet, détenteurs lis. de la plus chaux, la blanchis à abusée sur l'ordonnance de ce l'importation dix 'sous en sur- grande partie des emprunts. A minarets immensité, terre cuite journée, la paisible l'île les jarres, en royaux, 1840 simple balcon dispositif par Sully lui-même. taxe par livre de soie apprêtée, leur entrée maen frôlant de Milo, avec un notre course qui relief, ornements charge ils en avec en ln-16 puis çonnerie massive, comme on en Quel troublant mélange de lu- contenaient le vin, l'huile et le les Cyclades se profilant à l'ho25 fr. Lorsqu'il rédigea (1617), re- demandèrent au roi d'interdire été obligés de prendre voit dans les quartiers pauvres mania (1638) les (Economies l'entrée et l'usage des marchan- avaient offre blé, jarres colossales dans les- rizon ; enfin, le soir, au delà des mière et de ténèbres des deniers sur la place pour de Stamboul, Dr LOUIS CHAUVOIS de la l'antiquité crétoise ! nous les rives royales, il avait quitté le pou- dises étrangères. Deux ans plus remboursersur De nom- quelles un homme debout dis- mâts et des fumées du Pirée, leurs prédécesseurs, voir. Son dessein semble avoir tard Henri IV, retenant qu'en et ils étaient engagés, Corne d'Or. Ils rappelaient une breux vestiges, constructions, paraît tout entier quels fours sur l'Acropole lointaine, la copei. sous apologie l'achat étoffes été'd'écrire alors une effet des de soie autre religion, une domination sculptures, peintures, cérami- fallait-il pour leur: cuisson ! lonnade du Parthénon, minusde prison, les ne pour de son oeuvre personnelle plutôt en Italie et en Suisse causait fournies pendant leur sommes étrangère, et les Grecs les ont ques, attestent l'existence d'une bijou doré par le soleil mandat. probablement tous détruits ; on des plus belles civilisations hu- Dans les appartements, certains cule d'or et Les bourgeois couchant. que des mémoires absolument « une grande vuidange donnait Une vie Une époque en appelèrent au le comprend, quoique l'échange maines mais l'histoire de celle- détails donnent à penser que les d'argent du royaume », véridiques. HONORÉ. ; Maurice le et conseil roi. sanitaires du Mais installations cet organis1851-1940 » « satisfaction consulat. XXX de populations ait abouti à une ci reste un mystère, malgré tout à l'égout étaient au confirma, décembre 1604, connus. me en côté, avait Sully, de réconciliation inespérée de !a l'abondance des inscriptions son Un grand Français, un savant Il semble que Sully ait dégagé réduction la du taux d'intérêt le détruit Trois incendies ont universellement célèbre de bonne heure les principes di- dressé un plan économique, et affecta les revenus de la ville Grèce et de la Turquie. Mais trouvées, car nul n'a encore pu palais, NOUVELLES DE L'INSTITUT 1400, puis 1750, tout le vers autant, relèvevers fondé dans le ln-16 sur mettaient 25 frs recteurs de sa politique finanles traduire ni même en déchif- puis ces minarets l'extinction à des dettes, 1200 les après deux en orde l'industrie ment vers ; que sur ce- donnant le paiement des créan- paysage une note naïve et char- frer l'écriture. cière. Il apparaît toutefois que fut reconstruit ; premiers, il CHEZ PLON l'agriculture. le lui de Toutefois le ainsi d'eux, l'un cil'énigme de cette mante cette politique n'a trouvé sa Devant sur : principal l'exclusion à la ruices au le troisième fut Académie des beaux-arts des après avait là-dessus ministre ce quai d'un petit port, se répétait vilisation appelée « minoenne » forme et son expression qu'au intérêts. des définitive, suivie d'un som- M. Lejeune été élu membre tilui étaient bien qui ne proreflet vues long l'eau «égéenne» dans Minos, fur et à mesure que des circonsde en du un ou nom Forcés le de soumettre, se tenait que chaque conmeil de trois mille ans. Cata- tulaire dans laasection de sculpture il devait, tremblant la tances de fait en réclamaient pres. Il dotée puisqu'elle sa avec ; sur mer rayonna consulat deles créanciers trée est par la Providence mandèrentet alors blanche, être Egée, les archéologues ont dû strophes connues seulement par au siège vacant par le décès de mosquée à l'application. coupole le que com- remplacé banque ; per- recourir aux méthodes de la leurs traces ; le visiteur peut Jean Boucher, par 14 voix contre Que* l'on prenne les édits de d'industries convenables à son par une fût libéré de la ville des merce hanaturel de climat et au ses à M. Paris. M. Despiau avait reréforme dans leur ordre chro- bitants. mettons - nous de le regretter, géologie et de la paléontologie, voir, çà et là, des surfaces de 4tiré douanes de Vienne et Valence de roi, Alors le d'anplâtre sont souPour comprendre que sa candidature. rugueux : ce nologique et qu'on ait la curiodurée relative des la évaluant et d'autres péages qui grevaient Dauphinois Barthé' le ciens revêtements en dalles de [M. Louis-Aimé Lejeuné est né les Asiatiques l'épaisd'après sité de les rapprocher de cer- tenu par époques diverses les marchandises l'exportaà lémy Laffémas qu'il ferait bientains cas concrets, il devient tôt des couches de débris cor- gypse translucide, transformé en 1884 à Livet (Eure). Elève de saient prit à Sully, qui seur tion et à l'importation. La douaoccapas général contrôleur du comThomas et Injalbert, 11 manifeste que (presque toujours respondantes. Ils ont même par les flammes en plâtre fria- l'atelier trouver de sion d'y Vienne fut supprimée à propre préoccupé son de créer était ne remporta le grand prix de Rome qui fait ble, ensuite prise sous a les textes généraux correspon- merce, soutenir des manufactu- la condition que Lyon lèverait compte, car il n'était pas dé- réussi à dater approximative1911. Son envoi réglementaire, en la pluie. dent à la nécessité de résoudre ou de époques grâce ment aux recité, ces la à sintéressé. Il profit du donna à roi hypothèque Ephèbe debout, fut fort remarcapables de lutter au une un suivies On se bat, ces jours-ci, dans qué des problèmes particuliers posés res d'étoffes, relations dus pères DE L'ASIE aux celle-ci lui de de 40.000 et écus charge musée du Luxemaffectant cette entra extéverpour au la les de Candie-Hérakléion rues de çà de là à travers le royaume. contre Sully concurrence l'Egypte, qui, ; Crète la de avec bourg. D'autres oeuvres figurent professait que la douane. C'était un demi-succès. ser 24.000 livres, le bénéfice du elle, rieure, la qui vient d'épargner guerre, laissé d'innombraAndré Duboscq dans nombre de musées, et notama nous XXX' et meilleure manière d'empêcher Un autre fut remporté, complet, tiers-sur-taux des douanes, Athènes l'Acropole, et dans de de certaine des causeral'Amérique objets date ment du bles ceux : Il n'est que de se reporter par le numéraire de sortir du pays dans la lutte contre les édits la concession de la ferme des pha- t-elle d'irréparables malheurs Nord, où M. Lejeune fit de longs règne de tel du scarabées Editions du Fleuve 760.000 liexemple à ce qui se passa à était de promulguer des lois bursaux. Pour procurer de l'ar- octrois, moyennant séjours. Médaille d'honneur le à dans l'Exde Minos ? des neuf trouvés dans royaume <2. Quai Gallleton une raon, Lyon, énviron les premières an- somptuaires, interdisant l'usa- gent au Trésor, le ministre, sous vres à payer au Trésor. ~ position . de 1937, le 2. nouveau | memdans LTON faut Il traverser l'île des «. et toutes vasa bre de l'Institut est vice-président; les maîtri- La ville fut alors en mesure couches du minoen, ou céranées 1600. ge des tissus précieux, ce qui couleurlesde réformeravait librairies X largeur pour aller d'Hérakléion de la Société des artistes français.] jurandes, remis de liquider ses dettes. L'exigi- ses dû même style que les La situation financière de menaçait l'existence de la fa- ses et de telle couche mi- aux ruines de Phaestos, sur la Lyon à l'avènement d'Henri IV brique lyonnaise. en vigueur l'obligation pour les ble, remboursable en huit ans, miques trouvés dans un tom- rive sud, face à l'Afrique. Route noenne, était fort critique. Depuis plus gens de négoce et de métier de fut consolidé à 320.000 livres an- beau permettent de d'une quinzaine de lieues, entre Vient de égyptien, pourvoir à chaque change- nuelles, assignées sur les deux d'un siècle, les rois avaient pris se paraître : % On peut des massifs montagneux ; payl'habitude de faire saisir les re- Du fait que les possibilités in- ment de règne de nouvelles let- revenus accordés." Mais le con- dater cette couche. ( JEANla ville se trou- tres de maîtrisé à titre onéreux. sulat avait dû prendre l'enga- ainsi placer .vers l'an 3.000 la sans habillés de bleu sombre, venus communs. Les créanciers dustrielles de limitées, la pros- Les consuls objectèrent que la gement de fixer, au début de ?naissance de ia civilisation avec une' veste aux broderies de la ville alors n'étaient point veraient ainsi égéenne, vers l'an 1.200 avant noires, braves gens d'aspect fapayés. Comme les prêteurs périté de ses finances allait dé- .ville regardait comme une par- chaque année, un état des recet- Jésus-Christ son anéantissement rouche dont les pères ont fait étaient des négociants et des pendre presque uniquement du tie essentielle de ses franchises tes et des dépenses- Ainsi appadorienne. le coup de feu dans les noml'invasion manufacturiers, il s'ensuivait mouvement commercial des foi- la liberté des industries et qu'il rut le premier projet de budget par 1875, Schliemann, T dans ses breuses insurrections de la Crè- ,1 En ROMAN des crises économiques. Pour re- res. Or-au commencement de était, en conséquence, interdit municipal à Lyon, où Sully touilles f villages modestes, te soif des mirages Mycènes, avait déL'héroïsme de la de maisons i1 et ;. médier tant bien que mal à ces 1600 la dette dépassa le mil- aux artisans lyonnais d'être ju- avait fait l'expérience des méau pays difficultés, le consulat se pro- lion de livres. Sully devenu rés. Ils eurent gain de cause. thodes qui deviendraient la rè- couvert des merveilles : vases blanches avec de petits balcons en or repoussé, bagues en or aux barreaux de bois peints en curait de l'argent sur les places surintendant des finances en 1 Etat tout entier. gle de X X x gravées de sujets mythologiques, bleu. de change, à gros intérêts na- 1599, le problème était de son poignards avec scènes de chasse Près de la route et du site de Paul SOUPIRON. turellement. ressort. Les négociations s'en- Ces tractations ne déplai-

Une expérience financière de Sully

SOUVENIRS DE CRÈTE

?"Mil

- -

DES CENDRES

D'ARSONVAL

UNITÉ

xxx

L'HOMME, un homme comme nous, s'est éteint -dans sa quatrevingt onzième année, voilà deux - mille trois cent quarante-sept ans. Son oeuvre, et notamment son legs suprême. OEdipe à Colone, est toute palpitante de pensées dont nous sommes aujourd'hui tourmentés... Un homme comme nous ? Je nous flatte, car il sans a été beau ; il a pu exposerl'huile poli par peur son corps nu, du pressoir, aux regards d'Hèlios. Des rapports subtils existent entre la beauté d'un poète et ses vers. Racine, Goethe, Byron, Lamartine, Leconte de Lisle furent beaux ; et Musset, et même Hugo, à sa façon. A ceux-là certains complexes d'infériorité sont inconnus ; et leurs élans n'en sont pas retenus. Beau, viril, amoureux abondant, père fécond, soldat, stratège même, Sophocle fut un exemplaire « achevé » de haute humanité. Stratège ? Oui, pour le récompenser d'Anligone Les Grecs préféraient, sagement, le génie à la spécialisation. Jeanne d'Arc, grand stratège, sans maître, par l'éclat du bon sens. Et Beethoven aurait peut-être battu Napoléon, comme il le pressentait... Mais je voudrais mieux canaliser mes rêveries sur OEdipe à Colone !... On a déjà considéré OEdipe, le grand Thébain, réhabilité à l'heure de la mort « Mort et transfiguration », sous-titre possible du chefd'oeuvre de Sophocle et, de souillure qu'il était, devenant. le saint protecteur, la relique qui doit servir de rempart à Athènes, comme une sorte d'hostie, de victime expiatoire. Sans rien exagérer, je crois pouvoir reconnaître un symbole de la race des hommes, écrasée aujourd'hui entre les dent6 de la machine infernale. Qui de nous a voulu ces luttes mortelles ? Qui est responsable du vertige de toute la terre, et de cette catastrophe sans exemple ? Ce sont peut-être les dieux. Un implacable déterminisme ' conduit l'homme OEdipe de meurtre en meurtre, de souillure en souillure. Il nous manque l'oracle d'Apollon, pour noue révéler la fin de tout cela. Delphes est muette. Et si elle parlait, hous ne comprendrions pas encore. C'est la dernière pièce, vous le sala prevez depuis la rhétorique mière, de Sophocle, qui fut plus fertile que M. Sacha Guitry, mais q»i, lui, ne cessa de monter. Le texte est presque complet ; c'est'la colonne la moins ébrechée du Parthénon sophocléen. On y voit à peine les taches de stuc des restitutions sur le marbre. Dans l'apparat critique de l'édition Guillaume Budé traduction, notes et notices de M. Paul ije lis les noms d'Otto Masqueray Jahn, Wilamowitz, Meineke ; de Porson, d'Earl ; de Tournier, d'Henri Weil... Toute une troupe unie, l'Eu, rope savante, aux querelles sans fer... Je ne vais pas composer un millième couplet sur le miracle de la Renaissance qui groupa, pour quatre siècles, dans l'adoration de l'art

D'ESME LES CHEVALIERSSANS ÉPERONS

antique, toutes les races cultivées... Sous l'ondulation du terrain où Antigone faisait asseoir OEdipe, sous semces rochers rosés, bleutés, où soleil lumière du ble se dénouer la éclatant, et sous le velouté farineux de la poussière attique, dorment, côte à côte, Ottfried Muller et Charles Lenormant. On ne fait plus guère dialoguer les morts. Mais si j'avais l'art de Fénelon, j'aurais bravé le ridicule. Que de choses ils pourraient se dire, ces deux pacifiques I... Leurs cendres ont rejoint la* cendre du fils de Laïos ; du martyr thébain. Ils méritent tous trois les honneurs mi-

EN RELISANT

CHRONIQUE THEATRALE

SOPHOCLE:

- -

Par ROBERT

I-

KEMP

litaires.

OEDIPE A COLONE » ET NOUS

Colone ! Colone protégé par le tabou d'OEdipe, a inspiré quelquesuns des plus doux vers qui existent, doux comme les plus doux de Virgile, de la Pléiade ou de Kéats. Nous lérante par les moeurs, rayonnante ! le cadavre sacré d'OEdipe, casemate les apprenions par coeur, jadis : par l'esprit, l'union de tous se réa- mystique veillant sur l'accès d'Athè« Euhippou, xéné, tdsde khôras liserait. Sophocle a partagé ce rêve, nes. Cela peut donner de grands ikou... » On sait que Colone a bien qui n'a pas duré. Il a vu la défaite résultats... On pense à quelque Enchangé ; ou la façon de le voir. Plus de Périclès. Quand il écrivit OEdipe ghien-les-Bains rival de Cauterets de feuillages épais, peuplés de ros- à Colone le déclin d'Athènes avait, ou d'Aix en Savoie... Ces hyposignols, de lierres, de blancs nar- commencé, et elle avait subi les pre- thèses, dirait M. Masqueray, échapcisses, de crocus d'or ; le Céphise miers désastres. S'il eût vécu deux pent à toute discussion.. Evidemserpentant n'est plus qu'une rigole ans de plus Sophocle aurait vu les ment I Mais les chefs-d'oeuvre ne avare. Dèmètèr et Korè n'aimeraient armées Spartiates démolir les rem- sont-ils pas des aérodromes d'où les plus cette banlieue calcinée. Com- parts d'Athènes... Il a passé par une rêves s'envolent ? Il existe même ment suspecter, cependant, la sincé- suite d'émotions, ivresses, espéran- des. pilotes virtûoses Jean Girau; rité de Sophocle ? Vingt-quatre sièanaloexemple. Et regardez, désespoirs, doux, inquiétudes, par cles d'érosions, d'abandons, de re- ces, à celles de amère de Français la doublure maintenant, ce que les conquêtes ont passé sur ce bout de gues temps ont traversées. « Après la ba- l'éloge d'Athènes. Dans la même terre... M- Masqueray se demande taille aimait à tragédie où Sophocle exalte son hasi le frais stasimon d'OEdipe à Co- dire d'AEgos-Potamos un vieux professeur de Louis-le- meau, divinement ; où il célèbre la lone ne serait pas un poème de jeu- Grand, camarades se mo- bonté et l'énergie de Thésée, Périnesse intercalé dans la tragédie du quaient dontlesnos Athéniens tombèrent clès, et les lois de justice qui gouvieux Sophocle. Il lui paraît éton- dans découragement profond... » vernent Athènes et pourraient s'imnant qu'un nonagénaire ait écrit ces AvantuniEgos-Potamos, Sophocle a poser un jour à tout l'univers ; strophes lumineuses. « J'avoue ne pressenti le malheur d'Athènes ; il dans la même tragédie où Thésée, pas comprendre très nettement la était un peu prophète, ce poète cré- se dressant devant le brutal Créon, chose », dit-il. Je ne sais pas s'il aux prophéties... Alors, le coeur ses audaces et son impudence, semse trompe. Mais je ne m'étonne pas dule de tendresse, il a chanté le ble promettre un droit international comme lui. Il connaîtra, je le sou- fondant athénien comme un. poète de où la liberté et la dignité de chaque haite, par lui-même, la sensibilité, paysage chanterait, en ce moment, cité seront respectées, dans cette j'en sichez nousavions l'éloquence du nonagénaire des poètes, les rives même tragédie de réparation, de ai aimé, dont les causeries m'ende nous la Loire, de la Moselle et de résurrection, de stabilisation, d'eschantaient lorsqu'il parle du vil- l'Adour. Enfant, il est venu, sur ses pérance, vous découvrez les vers les lage natal. N'est-ce pas, d'ailleurs,

-déjà

vieux qui a écrit un homme Les Chansons des rues et des bois; et dit « ...l'eau vive où Jeanne et Néère Trempent leurs pieds dans

le cresson » ? Les vers les plus suaves de Corneille ne sont-ils pas du grison ?... Songeons que Sophocle avait connu les périls, la victoire, et

la plus éclatante période de sa par trie. Il a célébré Salamine ; il a vu l'Acropole se peupler de blanches merveilles ; il a vu les éclipses des hommes d'Etat les plus glorieux

d'Athènes, de Thémistocle, d'Aristide, de Cimon ; il a appris leur mort. Il a vu un Périclès essayant de panhelléniser le Moyen-Orient, c'est-à-dire toute l'Europe civilisée du v° siècle, et tenter de créer, en somme, les Etats-Unis d'Europe. Périclès, on ne l'oublie pas, a essayé de la violence ; puis de la séduction, qui était un procédé plus sûr. Il a cru qu'une ville parfaitement belle, policée, pleine de monuments sublimes, de chants incomparables, sage et relativement libérale, même, se ferait aimer ; qu'autour de cette riante et éblouissante cité des Seigneurs, to-

petites sandales, avec son père l'armurier, rôder autour du bois des Euménides ; et il avait peur des décors vénérables auxquels croyait son père... Ou bien c'est Lampros, son maître de cithare, qui lui faisait prêter l'oreille aux arpèges et aux trilles d'un rossignol... Le vieux Sophocle,; enivré de souvenirs, croyait entendre des rossignols sur toutes les branches. Je me demande encore si Sophocle n'a pas fait un peu de publicité pour son petit pays a la façon de du Bellay pour son petit Liré. De la propagande politique poûr Athènes, il en a fait, cela est certain. Mais spécialement pour Colone? Qui sait? A côté des grands sanctuaires, des grandes cités mystiques comme Delphes et Eleusis, dont beaucoup de bourgades devaient être secrètement jalouses, il y avait place pour des lieux de pèlerinage moins éclatants, mais prospères. Colone n'était rien. Avant de mourir, Sophocle lui lèc'était en gue un peu de gloire, vérité une gloire éternelle, et il y installe, de sa propre autorité,

- -

plus pessimistes qui aient jamais été prononcés. Sophocle, pour qui le monde extérieur existe, qui vient de chanter un hymne d'amour aûx forêts, aux oiseaux, à la vie agreste sous le regard des dieux, à Dionysos et à Athènè, à Poséidôn qui a donné les chevaux, à l'olivier, à la mer et aux Néréides, un hymne comparable, tenez, à celui que récemment le présidentSalazar dédiait à son Portugal, pêcheur et vigneron, qûi vivra heureux sans machines, s'il garde son coeur pur et ses belles chansons, Sophocle déclare, tout soudain, que rien de tout cela ne vaut le néant, et que le sort le plus enviable est de ne pas naître. Et si l'on a eu la mauvaise chance de paraître à la lumière, le mieux serait de retourner d'où l'on vient, au plus vite... Ce sont les fa-

meux vers 1224 et 1225.u

Quoi, s'en retourner d'où l'on vient, quand il y a Hèliôs dans le ciel et les promesses d'Aphrodite aux

rênes d'or, « Je veux bien mourir, ô déesse, mais pas avant d'avoir aimé », fera dire Hug^ justement, à

barbares des Titans, pour parler comme Nietzsche, saisissons vite l'écran, le bouclier, tendons le rideau de l'idéalisme... Jamais Sophocle n'a cherché à peindre le monde tel qu'il est. Plus qu'aucun autre, il des foules a « extrait le diamant fait chanter qui impures », lui a

les, comme tout Sophocle. Notre scepticisme s'en émeut. Qu'un poète aussi brillant, d'une insoupçonnable intelligence, ait cru, dur comme fer, aux oracles de Delphes, à la nécessité des hécatombes; qu'avec cette gravité il ait insisté sur le rituel des libations aux Euménides, magnifiquement les grossiers mate- qu'il ait été si grand et si superstilots d'Ajax et de Néoptolème, et les tieux à la fois donne à rêver. Tout conseillers municipaux de Colone F ce qu'on en pourrait tirer, pour Le théâtre dont nous avons besoin, nous démontrer que la dévotion est c'est un théâtre de dieux, de héros, inséparable de la vraie grandeur... de beaux pays, de belles femmes. Je ne vais pas de ce côté. Mais la Un théâtre sublimement faux ou piété de Sophocle ne me gêne pas. plutôt sublimant le vrai jusqu'aux La religion grecque ne tendait pas limites de l'irréel. Nous nous con- aux inquisitions et persécutions ; elle tenterons de nouveaux Sophocles et n'avait pas besoin rappelons-nous d'Homais, d'Homasios ou de nouveaux Racines. Renan d'Homasioclès pour défendre la liOEdipe à Colone est plein, d'ailberté pensée. Cette religion de de actuels. On' y leurs, de problèmes Sophocle prend, finalement, la vavoit comment la jeunesse doit traiter les vieillards. Les gamins de leur d'un déterminisme. Elle sait ré1920, mêlant ' tout, brouillant tout, soudre avec simplicité la question ont voulu faire de la sociologie, de de la responsabilité humaine. Elle la musique, de la politique étran- ne la concilie pas avec la prescience gère à leur façon. Au lieu d'être mo- divine. Elle n'admet pas que l'endelés, ils prétendaient modeler leurs fant, condamné au crime avant mêaînés. Et de quel pouce V OEdipe à me sa conception, soit un criminel. Colone est, naturellement, la tra- C'est une victime. On peut aller loin, gédie des vieillards. Le vieillard et l'humanité tout entière est la vicThésée, chargé de victoires et d'an- time innocente des dieux. Nous senées, accueille le vieillard OEdipe, rions, en ce moment, portés à le qui a trop expié des crimes dont il croire. Mais c'est une solution trop n'était pas responsable, et à qui les commode, contre laquelle il importe dieûx réparateurs, et peut-être re- de réagir. pentants, préparent une mort mys- La morale de Sophocle est celle térieusement belle. Ces vieillards du talion. Ce fut, jusqu'à Socrate, sont naturellement simples et ma- la règle très unie, transparente et jestueux. OEdipe est bavard ; seul pratique des Grecs et de leur poliindice de sénilité. Thésée se prête tique. Elle les a conduits à des un peu trop aux commodités du dra- luttes interminables et stériles. Mais maturge ; il vient, il part, il rentre, il y a en elle du vigoureux et du il ressort... On le dérange au milieu fier. de ses égorgements de boeufs qui Mounet-Sully â vécu on Tant nourriraient huit jours un arrondis- espéraitque et il en rêvait qu'il sement de Paris... Thésée n'a pas jouerait un jour OEdipe à Colone. une grande chance, au théâtre... Nous sommes privés de ce souvenir. Vous savez s'il est pitoyable et pres- Voilà quelques années, Albert Lamque ridicule dans Racine. Cet illus- bert s'y est fort dignement essayé. tre fondateur mérite mieux. Dans Il a même dépassé notre attente. OEdipe à Colone.il a des minutes su- Pourtant la série des représentapérieures. Et ces vieillards ils tions n'a pas été longue. Sous la trasont trois avec Créon, et je ne sais gédie immobile, le public n'a pas plus combien avec les vieux nota- deviné l'extrême vitalité, la fermenbles de Colone, entre lesquels bril- tation des idées. Et ces idées lui palent les frais visages, les chairs raissent vieilles. OEdipe, assis sur le vierges d'Àntigone et d'Ismène rocher rugueux, est pourtant comne sont pas ridicules comme Job, me l'humanité martyre d'autrefois, Magnus et Barberousse les trois devant qui défileraient les hommes barbus éloquents avec démesure, et du présent, à qui il peut enseigner barbus à l'a limite de toutes les barqu'il a si durementappris. Sophobes, incontinents dans le sublime ce cle a passé toute sa vie à méditer des Burgraves. sur la légende d'OEdipe. Qu'on y C'est une grande vertu, à ce degré songe : Antigone est de quarante si finement choisi, que la majesté... années antérieure ; OEdipe-Roi de Elle a presque disparu du théâtre, près d'un quart de siècle... C'est en où depuis je ne sais combien de profondeur que les tragiques travailtemps on ne nous montre plus les laient. Sans se disperser en mille vieillards que ridicules, salaces ou sujets, d'histoire et de psychologie, cupides... On cherche même à l'ex- comme les dramaturges de maintepulser du jeu tragiqûe, sous pré- nant. On a renoué leur tradition detexte de naturel. Elle est innée en puis peu Giraudoux, Cocteau, Sophocle ; et dans OEdipe elle est Gide et fructueusement... tout près de se surpasser, ce qui se- Quarante ans d'intimité avec Antirait dangereux. Elle va se réduire gone... Elle a suivi le vieillard Sodans Euripide, qui est à Sophocle phocle jusqu'à la mort ; comme elle ce que Porto-Riche et Bernstein sont accompagna son père OEdipe. C'est à Racine. une des plus grandes figures de Tragédie pieuse ! D'une piété sans l'histoire humaine ; c'est la sainte nuages, sans inquiétudes doctrina- de la Grèce.

- changent

Sophocle adolescent, et quand il frises Phidias, de à fleur de y a les

ciseau, dont les ombres à chaque instant du jour ?... N'est-ce que lé cri d'un vieillard désabusé, qui a eu des ennuis de famille, et qui maudit la vie parce que ses forces le quittent, et que le pouvoir de jouir d'elle l'a abandonné ? Il y a autre chose, je crois, que ce phénomène banal. Il y a ce que Nietzsche, à travers toutes ses fumées, a merveilleusement vu : tous les mythes, tout le rituel, tout l'art de la Grèce, tous les charmes plastiques, poétiques, légendaires, et les jeux et les cérémonies, qu'elle a accumulés sont des moyens de défense contre la hideur du réel, des philtres guérisseurs de la misère des hommes ; ce sont des rêves apolliniens destinés à sauver les hommes du dégoût de vivre. Après quatre-vingt-dix ans de collaboration avec Apollon, un Sophocle peut se déclarer yaincu. Ce n'est pas une raison,, pour dire que le remède ne vaut rien. Il n'en existe qu'un autre, qui est la foi en une vie éternelle et compensatricé; il n'est pas à la portée de tout le monde; bien des humains y sont réfractaires. Dites-moi s'il y eut jamais dans l'histoire un temps où l'on ait eu besoin du remède des Grecs, des éthers de l'art, plus qu'au temps où nous sommes ? Les archéologues font des gorges chaudes de nos illusions sur les douceurs de la vie hellénique; ils arrachent les voiles brillants qui cachent le vrai visage de la Grèce antique, ils nous disent la pestilence des rues, la pauvreté des repas, la rudesse de la vie privée, les horreurs du prolétariat... Historiens, ils ont raison. La vérité est intéressante, et finit même par enchanter, comme une manière de poésie... Pourtant, le vrai rôle de la Grèce, c'est de nous tromper, comme elle 6'est trompée ellemême, par l'épopée d'Homère, le lyrisme de Pindare, le bucolisme de ? Théocrite et la plastique de Phidias. Sans les rêves de beauté la vie que nous allons mener serait intolérable. Il faut que l'art rayonne sur nous, comme Hèlios, « sans qui les choses ne seraient que ce qu'elles 6ont », à savoir des horreurs. Si nous .revenons aux âges

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INFORMATIONS FINANCIÈRES

ÉCHOS

AVIS

ET INFORMATIONS

ET COMMUNICATIONS

BOURSE DE LYON

SOCIÉTÉ GÉNÉRALE

Dans cette séance, qui précède le chômage de la L'assemblée générale ordinaire tenue hier 29 mai, sous la présidence Lyon, 30 mai. Rap1940. Pentecôte, la tenue de la Bourse, quoique irrégulière encore, est assez de M. Henri Ardant, a approuvé les comptes de l'exercice Allocation contre satisfaisante dans l'ensemble. L'améliorationconstatée hier sur le marpelons qu'ils font apparaître un bénéfice de 53.773.765 francs, Candie et Louis XIV 1410 Union 1375 Europ travailleurs vieux action aux ché de Paris n'y aura pas été étrangère. 51.408.760 francs en 1939. Le dividende a été fixé à 40 francs par 2710 .. 2620 .. signale La ville de Candie (Heraklîon) Communiqué"officiel du-service La tendance s'est améliorée hier Nossi-Bé .. conseil .. du libérée. Le 52 action rapport libérée Les rentes sont fermes : 4 % 1917, + 1,40 ; 4 1/2 % 1932 A, + 0,90 ; et fr. 50 par Dunlop 1350 .. 1300 .. non que viennent d'occuper les Alle582 .. qu'à la fin de l'année dernière le total des dépôts s'élevait à. 20.184 4 1/2 % 1937. + 0.85 ; 5 % 1939, + 1 fr. fiOO des assurances sociales jeudi. Les demandes l'ont emporté Agence Havas .. recule de mands a,environ 35.000 habitants. régional, millions de francs, contre 13.438 millions le 31 décembre 1939. été Les banques restent hésitantes. Le Comptoir d'Escompte de Lyon la majorité des compartidans : Fondée ail ix° siècle par les SarLes doubles fonctions de président et de directeur général ont 35 francs ; le Crédit Lyonnais de 53. Dans le groupe immobilier, la COMPTOIR NATIONAL sur les offres, sans que rasins, elle s'appelait alors Kan- Aux termes de l'article premier, ments * confiées à M. Ardant. Foncière Lyonnaise perd 40 francs à 1.600. D'ESCOMPTE ? ordidak. Elle devint une place forte paragraphe 2, de la loi du 14 mars d'ailleurs l'activité des transacl'assemblée de tenues, l'issue mieux à été parmi les extraordinaire assemblée tenue d'électricité ont en particuUne Les valeurs importante pour les Vénitiens qui 1941, l'allocation peut être accor- tions se soit accrue. Des progrès Le bilan au 31 décembre 1940, naire a modifié divers articles des statuts afin de les mettre en lier la Lyonnaise des Eaux (action de capital + 105 et action de travailleurs rem- ont été réalisés notamment parmi qui sera présenté à l'assemblée du harmonie avec la législation actuelle. y élevèrent de beaux monuments, dée -aux vieux jouissance + 150), le Littoral Méditerranéen (+ -25) et l'Energie Inrequises, les valeurs d'électricité, de pro- 10 juin, se totalise à 16.348.511.270 conditions plissant les notamment l'église Saint-Frandustrielle (+ 35). Truyère, toutefois perd 60 francs. eois et une cathédrale dédiée à qui sont reconnus inaptes au tra- duits chimiques et diverses. Char- francs, soit une augmentation de Nous donnons d'autre part la situation de la Société Générale au Les valeurs minières, industrielles et diverses sont irrégulières, mais saint Titus. De nombreux trem- vail par une commission régio- bonnages irréguliers. Rentes sou- plus de cinq milliards d'une année 31 mars 1941 comparée au bilan arrêté le 28 février. On constate que soutenues dans l'ensemble. On remarque la fermeté d'Anzin (+ 49), de tenues. accusent d'un Péchiney (+ 100), de Rhône-Poulenc (+ 60), de l'Air Liquidé (+ 75) et blements de terre délabrèrent ces nale instituée à eet effet. à l'autre. les comptes de chèques et les comptes courants diversreprésentant monuments, mais l'on voit encore Les intéressés devront (joindre à commisprogression, des D'après le rapport au de Quilmès (+ 100). Maries et Saint-Gobain sont demandés au mieux. mois, à l'autre une nouvelle et forte des accroissement dans le port des écussons avec le l'appui de leur demande : caractérise à cet saires, le bilan se es- total 966 millions de francs, et que grâce revanche Schneider, les Charbonnages du Tonkin, Blanzy et Terres En soit une attestation consta- Rente) et obligations 28JJlai 29 clientèle le lion de Saint-Marc. L'enceinte l'établissement sentiellement par une augmenta- capitaux mis à la disposition de par sa Rouges perdent quelque terrain. qu'ils n'ont pas été admis ?. avec ses portes rappelle égale- tantbénéfice 4.0O2.588.281 francs des portefeuille d'effets et de bons a derechef pu être augmenté de de tion L'action de capital du Suez est résistante a, 15.215, tandis que les 94 55 94 30 comptes de chèques et comptes 1.032 millions. de l'allocation de chô- 3 % perpétuel ment Venise' et la célèbre défense au du Port le et francs abandonnent 40 Shanghaï que Tramways de % 1918 98 97 99 30 n'étant l'étranger de Candie contre les Turcs par mage, comme ayant été reconnus 45 % de des pas 1.028.443.893 31 à 18.700. situation de agences (La mars francs d'escompte, de 600 et au Rosario fléchit encore 1920 135 50 135 50 Morosini au xviie siècle. Morosini inaptes à exercer un emploi : cré- parvenue, les chiffres ci-dessous présentés ont été établis" en tenant Au groupe étranger, fermeté de Royal Dutch (+ 240), du Rio Tinto courants francs comptes .4 % 1925 des 70 168 167 soit un certificat médical 4 1/2 % 1932 A .. diteurs, mouvements en contre- compte, pour ces guichets, de la dernière situation reçue au siège (+ 115) de S. K. P. (+ 100) et de Crown Mines (+ 95). Le Crédit n'ayant que peu d'hommes à op101 95 101 95 inaptimotivant leur attestant et 4 1/2 % 1937 poser aux soldats du grand vizir 203 60 203 75 partie desquels on relève un ac- de la Société.) Foncier Egyptien baisse de 75 francs. et l'Union .minière du HautKauprulu, Louis XIV lui envoya tude à exercer un emploi salarié 5 % 1939 103 45 103 10 croissement de 4.654.632.929 francs Différence Situation Katanga de 150. Feu de changementsur le reste. Obi. Très. 4 1/2 % 1933 1281 1293 en 1669, avec le duc de Beaufort, quelconque. rapport du poste portefeuille et bons de par au ACTIF 1194 .. de 6.000 hommes, dont L'examen des premières deman- Obi. Très. 4 % 1934.... 1187 .. un corps .. 31 mars 28 lévrier .. au nationale. la défense Cours Dernier | Forges, houillères. Cours Dernier Rentes 500 périrent avec leur chef. On des d'anciens travailleurs inaptes Trésor caisse, Espèces Banques, Immobilières au déen bénéfices, les Rappelons mines (suite) p' '-".M. cours et obligations précéd. cours Fr. 47.039.863 2.733.737.029 + sait que Morosini dut finalement reçues au service régional des Banque de France.... 13240.. 13240.. duction faiteque et à la Banque de France. frais généraux, des. 855 .. dans les banques et chez capituler en septembre 1669, après assurances sociales de Lyon a fait Banque Algérie j>3 60 93 50 Maries ....' .. .. 12500.. 12505.. impôts, charges de toutes natures, Avoirs 3 % perpétuel 1.500.477 1335 1350 correspondants, 761.951.424 95 Vicoigne les 97 75 97 trois ans de résistance héroïque. ressortir que, dans la quasi-tota- Banque Indochine ,, 9050 .. 9000 .. amortissements et provisions, res% 4 2100 .,2110 .. Portefeuille, effets et bons de la Nickel lité des cas, les certificats médi- Banque de Paris 1238 .. 1200 .. sortent à 24.162.444 francs, et qu'ils 1920 % 5 ?? 16.544.793.517 1.031.694.835 900 .. 895 .. nationale Défense + Penarroya La oourbe de la vie '1158 succincte1147 192S-. produits sont Union Parisienne 4 % .. trop .. lS%19é2A.. caux .. .. 99 90 Zénith 20.709.356 362.695.948 530 .. .*. .. permettront au conseil de propo- Coupons à encaisser + 99.. 3016 .. 3000 .. Cie Algérienne rédigés à la ment permettre pour 425 .. 1151 .. ser un 'dividende de 25 francs par Reports 3.561.804 880 .. 905 .-. Le journal de Munich', les Mun98 50 99 .. Aciéries Marine 4 V4 % 1932 B d'Escompte .... 11,65 .. régionale de statuer Compt. 1150 .. 38.263.431 .. 285.289.745 1150 garanties Saint-Etienne. Avances 202 Aciéries 15 sur 201 chner Neueste Nachrichten, a commission 1030 .. 1040 .. action, correspondant au montant Crédit Commercial 4 W % 1937 .. .. immédiatement 53.640.618 2960 connais2.709.250.173 toute 2960 divers, courants en. Comptes 101 .. 102 .. Terrot 4300 ..4340 .. de l'intérêt statutaire. publié récemment une. statistique Crédit Foncier 5 % 1939 ..2125 .. oblige et 2150 .. bons actions, de Rentes, 1149 .. Montrambert sance cause. 1142 2952 2960 Crédit Lyonnais Obi. % 1934.. Trésor 4 .. sur la moyenne des naissances En vue de hâter les déci- Sté Générale (n. lib.).. 1282 .. 1284 .. .. 31.233.817 1024 .. 1030 .. »» ï» capital tions 1001 Bouble, 1005 D'ANICHE Trésor % 1934.. MINES Obi. 5 .. .. par mille habitants dans les prin- sions, dans l'intérêt même des de- B. N. C. 1 20.927.925 1080 .. Participations financières »» s» de la Loire 1160 .. 1150 .. ... .. Bons Trésor 4 W% 1933. 1115 .. 1116 .. Mines cipaux' pays européens et à trois mandeurs, le service régional Crédit Industriel l'exercice clos le .. .. bénéfice 2890 Le de pariImmobilière 2980 Roche-la-Mo'ière, Immeubles et 1071 cap.. 1065 1070 1070 Tréso % 1935.. .. Bons 5 a Fonc. Lyonnaise .. 1520 .. 31 décembre 1940, et dont la durée .. 1042 .... Roché-Ia-Molière,Jouis. 2250 ..2250 ..... époques différentes : 1924-29 (an- fait établir 68.018.388 départementale sienne et »» »» 1520 1042 1935.. Trésor % Bons 4 des formules de certi.. .. a été de 16 mois, s'est élevé à Comptes d'ordre 43.089.507 251.793.850 nées' de la prospérité), 1933 (la pé- ficats-questionnaires Caisse amort. 4 <A% 1929 1002 .. .. Pétroles, produits chimiques Inté.. 995 les 302.200.250 6.000 * Transports que Actionnaires riode la plus basse de la crise ressés 44.952.880 francs contre 21.041.838 600 .. 600 5 Crédit N. % 1919.... 11.433.750 .. 508.. Française des Pétro'es pourront utilement présen- P.-L.-M. 1105 .. »» Dit Acompte de l'exercice économique) et 1939, veille de la ter à leur 1480 .. 1480 .. pour l'exercice précédent qui Crédit N. 6% janv. 1923. 506.. 5000 médecin être ....5025 501 com500 Ugine pour 1405 1434 N 6% juin 1923. guerre. Voici les chiffres donnés plétées et qui devront ensuite être Nord ....' avait eu unè* durée de huit mois. 24.086.887.621 .. 1065 .. Kuhlmann Fr. 1400 .. Total + 962.943.601 Crédit 1385 .. 1972 1081 Métropolitain 1915 .. Crédit N. 1934.... 5 % .. l'assemblée .. proposé à du pour l'Allemagne, la France, jointes à leur demande 11 .. sera 1690 ..1675 .. 1075 .. 1109 .. Gafsa Shanghaï sur for- Chargeurs -... PASSIF l'Angleterre et l'Italie : de .. dividende 96 francs juin Immobilières Banques et 5150 .. 5250 .. un 2725 .. 2710 .. 10 Péchiney Réunis mule officielle n* 55. .. 625.000.000 Fr 2265 .. La Capital »» ancienne. »» brut par action ........2200 pro13200.. Rhône-Poulenc 13250.. 1924-29 1933 1939 de France.... Banque Les-formules de certificat peu.. 390.000.000 »» »» 4975 .. Electricité, eau, gai duction s'est élevée à 5.102.133 ton- Réserves reportés à .. .. Banque de Paris....... 1255 .. 1260 .. Saint-Gobain être vent obtenues gratuitement 17.208.195 »» Bénéfices »» 1555 .. 1555 nouveau : Gerland 1071 Allamagne 14.7 19,3 90,3 contre 2J92.563. 1080 Union Parisienne...... nes ..... Eaux 3431 3511 des .. Lumière soit au guichet du service régio- Lyonn. .. et dividendes à payer aux 144 .. 146 .. .. 1459 .. Les actions nouvelles gratuites Intérêts ..2980 France.. 18.4 16,2 14.6 3000 Algérienne. Compagnie 1445 Distribution .. 12.837.022 1.554.332 actionnaires .....1285 .. 1272 .... nal des Asssurances sociales de Electr. de Paris .. 1540 .. provenant de l'augmentation du Angleterre 17,9 1200 .. 1165 .. Coignet 14,9 15,5 d'Escompte.. Comptoir 1526 6.069.544.959 333.336.908 chèques + Italie...' Lyon, 59, rue de Créqui, soit par Gén. d'Electricité .. capital, mais non encore créées Comptesà de 26,9 23,7 23,5 H52 .. 1152 .. B. N. C- I 3506 .. 3570 .. 355.848.000 19.651.500 échéance fixe Valeurs diverses + Dépôts .. la poste, sur,simple demande en- Littoral Médit Crédit Commercial.... 980 .. 976 .. 1655 .. 1675 .. ni réparties, ont en principe droit On voit qu'en 1933 le pourcen632.743.580 16.039.566.886 courants divers + Comptes 3003 .. 2998 .. Afrique Occidentale- 2620 .. 2620 .. Crédit Lyonnais 3749 ..'3820 .. à la moitié du dividende en franchise à la même Truyère 155.231.402 743.562 tage en Allemagne et en Angle- voyée à Acceptations payer cepen?59S«" ; 1275 .. 1272 .. Air Liquide (n. 11b.). Générale Sté Nord-Lumière 1720 1735 421.651.157 20.490.494 terre était inférieur à celui de la adresse. .. 1350 .. dant, jusqu'à ce que soit effectuée Comptes d'ordre }8400.. 18500-. 565 .. 568 .. Quilmès Dépôts.. Lyonnaise de S. F 1340 T. .. France. Mais en 1939 le nombre .. droits 1445 1700 .. 1700 .. les attarépartition, 1450 cette Marseillaise.... d'Indochine 540 545 ., Thomson 24.086.887.621 .. Caout. .. Total Fr. + 962.943.601 Société 1600 des naissances diminuait en 1640 restent incorchés Lyonnaise... 1031 actions Foncière Dunlop Union d'Electr 1030 .. à ces .. Poliet et Chausson..... 2085 2100 .. 1760 .. porés aux France, tombant de 16,2 à 14,6, 2140 .. impériale. Ecl., Chauff., F. motr. 1753 .. Rue anciennes. actions Par 1500 .. 1500 .. tandis qiCen Allemagne il montait 1400 .. 1405 .. Say Gaz et Eaux les actions conséquent, .. .. comme .. et Transports canaux 1100 ..1050 .. Energ. El. Sud-Ouest.. 2780 ..2710 .. nouvelles ont été souscrites à raiTerres Rouges de 14,7 à 20,3. En Angleterre, par 805 .. 1550 .. 1525 .. Docks Lyonnais ..2750 .. 2800 P.-L.-M capital Energie Industr PASSIF dispensés de ces dépôts. sont . . .. assemblées contre, l'augmentation était très d'une actions deux anson pour 664 990 975 2575 2495 Santa-Fé Laitière F. Motr. Rhône le quel soit actionnaires, .. les .. Tous que .. .. .. .. de dépôts ef peu sensible : de 14,9 à 15,5. Par- RADIODIFFUSION NATIONALE Gén. des Eaux dividende Comptes ciennes, le brut reve- nombre d'actions possédées par eux, 1090 .. 1050 .. Pernod 050 .. 940 .. 2925 Shanghaï mi les . autres pays d'Europe, §68 .. 855 .. Ciments Lafarge A 9550 .. 9550 .. 2801 .. 2830 .. nant à chacune des 343.000 actions peuvent assister à l'assemblée générale comptes cou- 2.255.402.429 30 O. T. L. capital Vichy .. Fr. l'Italie a un pourcentage de Informations : 6 h. 30, 7 h, 30, Contin. du Gaz 1595 .. 1560 .. 2200 ..2175 .. anciennes sera de 120 francs brut extraordinaire ou s'y faire représen- rants O T. L. Jouissance.... 580 .. 675 .. Ciments Vicat l'encaisseEffets à 7460 ..7300 .. naissances élevé, bien qu'il tende 1490 .. 1489 .. (96 francs + 24 francs). (Pour 1939, ter par un actionnaire membre lui15200.. 15215.. Schappe Gaz Réunis (500 fr.) Suez capital...... 8 h., 8 h. 30, 12 h. 30, Gaz .,... et ment recouvre608 .. 630 .. 11000.. 1840 9750 1830 à diminuer régulièrement depuis Cirages Fr. Etranger.... Suez et pârt 11 avait été distribué 60 francs.) même de l'assemblée. Le texte imh., 13 h. 30, 18 21 .. .. h., 19 h„ .. 30.534.126 64 Suez société civile ments 10000.. 300 .. dix ans. Dans le tableau complet Le conseil proposera à l'assem- primé des résolutions qui seront àpro22 h. Bons à échéance et Valeurs étrangères Forges et mines 18700.. Rosario 19300.. Port la l'assemblée tenu posées à donné par le journal allemand, sera 122.567.995 84 blée incorporacette dépôts à terme d'approuver v i 855 .. 865 .. tion et de décider qu'il n'y a pas disposition des actionnaires au siège Acceptations et cauForges Nord-Est.. Créd. Fonc. Egyptien. 3600 ..3510 .. . c'est la Roumanie qui vient au Eaux, éleotricité. gaz social, moins jours avant 405 .. 408 .. quinze 2525 .. 2600 .. liëu dé répartir des bénéfices ni, au Canadian Pacific 6 h., 55 et Denaln-Anzin 81.421.884 28 premier rang en 1939, avec 28,3 Programme de samedi, tions la réunion. 3900 2730 2725 Radio-jeunesse. Schneider 2925 des 13 h. 35, Générale Eaux.... s. K. F... 7 h. 6, Comptes d'ordre et pour mille : l'Espagne vient en.. 4000 .. Geduld .. .. 2950 .. par conséquent, de fixer de divi1417 .. 1430 3455 3375 Bonjour France. RadioTréfUerlés 1205 1200 d'Electricité la 7 h. Gén. 40, 109.801.164 10 divers .. .. suite, avec 25,7 pour mille. .. .. dende aux actions nouvelles gra3225 .. santé. 8 h. s, airs d'opéras et Micheville 1141 .. 1140 .. 16.725.000 » Lyonn. des Eaux cap. 3550 .. 3655 .. Rio Tinto \ d'opérettes. diverses Réserves .. .. .. 3198 ..,3200 .... 8 h. 40, nouvelles des Chât.-Commentry 3425 .. 3525 .. tuites. 4.111.577 36 Lyonn. des Eaux Jouis. 3300 .. 3450 .. Azote statutaireRéserve Dépôts Société Lyonnaise de 6060 ..6300 .. vôtres. 11 h., promenade musicale Fives-LUle 1430 .. 1400 .. 1355 .. 1365 .. Royal Dutch Distribution Report des exercices 22500.. 22500.. 1665 Mariages et poétique. 11 h. jazz. 30, A la fortune Béthune 1360 .. 1361 .. 29 Méditerranéen. 1640 Nest'é 915.435 Littoral antérieurs .. ». .. des ondes. 12 h., 3930 3900 .. 3945 .. 12 h. 40, la Tonkin 3990 60.000.000 » Truyère Capital AVIS FINANCIERS Valeurs non officiellement cotées Légion des combattants. ,12 h. 46, Anzln et de Crédit Industriel 559 .. 1670 .. 1620 .. ....; 550 .. Thomson .. .. 2!681.479.612 Du Mont-Dore on annonce le maorchestre symphonique de Vichy : Blanzy 2720 ..2660 .. 81 Union d'Electricité.... 970 .. 990 .. Areas Fr. 255 .. 253 . Krèis-

BOURSE DE PARIS

28 mai 29 mai

---

T. S. F.

riage du docteur Robert Bourgeois, oto-rhino-laryngologiste des hôpitaux de Paris, avec Mlle Raymonde Villousier. ;- 1 . On nous prie d'annoncer le mariage de Mlle: Françoise Lambert, fille de M. Paul Lambert, homme de lettres, chevalier de l'Ordre de la Couronne <ie Belgique, et de Mme, avec M. Clau. de Amson, industriel, fi!s de M. Gaston Amson. commandeur de l'ordre de là Légion d'honneur, croix de et de Mme récemment décédée.guerre, Hyëres (Var), 2S mai 1941.

Nécrologie On nous prie d'annoncer

la mort

_ M. camille schmid, chevalier de la de Légion d'honneur, croix de guerre, ingénieur E. c. E.. décédé à Anould (Vosges) le 11 avril 1941 dans sa 72' année, muni des sacrements de 1 Eglise;... ? : .? ?

Nouvelles diverses

sa tournée en Breta- Poursuivant tagne, Lamirand, secrétaire généM.

Rossinl. Lacome, Oflenbaeh,

ler, Gabriel Pierné. 13 h. 40, conte d'avril (Ch.-M. Wldor). 14 h., Le cinéma voijs parle. 14 h. 30, Le Maroc. 15 h., relais du: théâtre des Variétés à Paris : « Comte Obligado ». 18 h. 10, Beaux métiers de chez nous : les fleuristes. 18 h. 30, pour -les prisonniers. 18 h. 35, cabaret de chansonniers. 18 h. 55, « Au terminus du tram ». 19 h. 10, A la fortune des ondes. 19 h, 30, Une heure avec l'aviation. 20 h. 50, La vie trépidante de Beaumarchais. Chaîne du soir : 21 h. 30, Théâtre : » La Mort du prince impérial », de Eènè Jeanne et F.-H. Michel. 22 h. 5, Bonsoir la France.

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ral à la jeunesse, s'est rendu hier Jeudi, à Brest et à Saint-Malo où il a "été accueilli par les . autorités et les Jeune homme 22 démobilisé, groupements de jeunesse auxquels il bonne instruction ans, générale, actif, a apporté les consignes du chel de cherche situation commerciale colo?l'Etat. nies. Ek5r;"H7,

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512 518 .. Courrières 683 .. 683 Lens .. SOCIÉTÉ ANONYME 920 .. Maries 940 .. 965 .. Vicoigne 935 .. 3265 .. DES MATIÈRES COLORANTES 3170 .. Aniche 1677 .. 1650 .. Carvln ET PRODUITS CHIMIQUES 1800 .. 1770 .. Dourges ;. DE SAINT-DENIS 2020 .. 2045 .. Nickel 920 922 Penarroya .. 12470.... 69. rue de Miromesnil, Paris (8S) Mokta-el-ïïadld 4500 ..4500 .. Ouenza AVIS AU£ ACTIONNAIRES Pétroles, produits chimiques L'assemblée générale extraordinaire Franç. des Pétroles.... 1150 .. 1150 .. convoquée Je 3 juin 19*1 ne 4815 . . 4935 .. pourra paspour Ugine * le nombre des délibérer, 1460 .. 1475 .. actions déposées n'atteignant Kuhlmann pas le Mat. Color. St-Denis.. 2701 .. 2726 .. quorum. 1661 1700 .. Gafsa Une nouvelle assemblée sera Convo4970 .. 5035 Péchiney quée .. .. pour le 25 juin 1941. 2200 .. 2265 .. Rhône-Poulenc assemblée avait pour objet la Cette 4856 ..4975 .. ratification Saint-Gobain des modifications appor736 .. 692 .. tées Bozel statuts par le conseil d'admiaux 2235 ..2255 .. nistration dans sa Dynamite séance du 4 décem4020 ..4125 .. bre 1940, en application Givet-Izieux de la loi du 1081 .. 1100 .. 16 novembre 1940 i articles Raff. Soufre. 17, 20, Î6, création d'articles 25 et 28 27 nouet Valeurs diverses veaux. Afrique 2795 Les propriétaires dictions au porteur .2305 .... 2370 .. Air Liquide assister ou se faire reprédevront .. senter àpour 1700 .. 1690 .. .Caoutch, indooh l'assemblée déposer les titres Citroën 895 902 de ces actions au Comptoir National 1748 .. 1780 .. d'Escompte Compteurs de Paris, 14, rue Bergère, .. .. Hévéas 926 .. 949 .. à Paris, où dans ses agences et sucPeugeot 1040 1065 .. cursales. Poliet 2025 .. ..2050 Les titulaires d'actions nominatives 1529 .. 1535 .. Say étant inscrits d'office sur les listes des ..

....

Occid..2750

DERNIÈRES NOUVELLES

conflit anglo-irakien Le

Certifié conforme aux écritures : Au nom du conseil d'administration

Société anonyme Capital : eo.ooo.ooo de francs R. C. Lyon no 2.226

Marcel BIË.

Le directeur général : Justin BELLON.

Situation au 30 Avril 1941 ACTIF Actionnaires (versements non appelés)

Fr.

Caisses et banques.... Correspondants - Re-

couvrements Effets à recevoir.bons "

17.156.250

250.453.958 72 35.946.474 48

du Trésor français. 2.116.554.765 27

Fonds d'Etat français, obligations et titres divers Comptes garantis et

2.439.073 87 41.018.033 10 79.059.302 67

reports

Comptes courants Débiteurs par acceptations et cautions. Comptes d'ordre et divers Matériel et mobilier.

Le président

81.421.884 28 22.630.301 66 1.000.000 »

Le discours du président Roosevelt

DEUXIÈME ÉDITION

.. 1900 .. 475 775 .. 2165 ....2750 ..3140

.. ., .. .. .. .. .. .. 2455 .. 1825 ..

1875 Hydro-IEnergie Forges, houillères, mines 1230 .. 1248 Hotchkiss 930 945 Gnome, cap 2980 .. 2920 Schneider, cip ..

.. .. CHAQUE SEMAINE 1180 1162 .. Tréfilerles du Havre... .. 4100 .. 4050 .. Tonkin de la 1600 .. 1649 .. Anzin 2700 .. 2650 .. Blanzy 539 .. 526 .. Courrières 2260 .. 2240 .. Grand'Combe paraissant le samedi à Paris 660 .. 660 .. Lens .. COTE COMPLETE (8 nages)

Journal

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Une déclaration

de l'amiral Platon

sur la réorganisation

Bourse de Marseille

400 Brakpan 492 Bruay 907 Cambodge 187 Chartered .2640 Crown Mines 1355 De Beers, ord 445 East Rand Goldfields .............. 421 Johannesburg Mexican Eag'.e... Michelin 1991 HautrKatanga 9050 Phosph. Constantine.. 901 Phosph. Tunisiens 455 Rand Mines Sihell Sub Nigel

Tharsls Trepca

Wyoming

550 2240 410 72 405

.. 505 .. .. 909 .. 185 .. ....2705 .. .. .. .. 1350 444 .. .. 410 .. .. .. 103 .. ..8900 .. .. 915 455 ... .. 1490 .. ... 551 .. 2225 .. .. 415 .. .. 72 .. .. 420 .. .. ..

mai. - Le marché Marseille, -montre de meilleures dispositions que ces derniers jours :-Crédit - Rhône-Poulenc Lyonnais + L'abondance des demandes + Ugine, l'acempêché de coter et a Air Liquide, tion de capital de la Lyonnaise Canadian Pacific,. des Eaux. Banque de Paris, - Dutch,- Rio Tinto, - Roya. 30

85,

70.

Crédit Lyonnais ,2.960 (2.875). Suez, Cie Générale ?cap.. 15.400 (15.200). d'Electricité, 3.450 (3.410). Thomson, Ô6i (565). Schneider, 3.000 (3.040) iBlanzy, 2.735. Courrières 530 (530). Lens, 664 (660). Tonkin, 4.310 (4.100), Nickel. 2.160 (2.147). Péchiney, 5:205 (5.055). Rhône-Poulenc, 2.270 (2.200). Saint-Gobain, 5.100 (5.030).3.200 (3.200).

2.285

(406).

1.275

(1.288).

Trois religieuses citées à l'ordre de la nation

6.240 (6.190).

(2.520).

3.250.

Azote, 409

A la mémoire des équipages

des torpilleurs « Foudroyant », « Sirocco » et « Orage »

Vichy, 30 mai. Le gouveradministrative coloniale La allemande réaction de la na- Vichy, 30 mai. l'ordre cité à nement Si besoin était, a Un service suivants tion dans les termes : religieux été célébré Berlin, 30 mai. publie On a ce matin Mossoul remplacerait Bagdad LA GUERRE (Marie-Claire), Kayoul à 11 Soeur heures, en l'église Saintde source autorisée allemande Vichy, 30 mai. Dans un In- supérieure communauté capitale la de Louis, mémoire des officiers, l'information suivante : comme terview qu'il a accordée hier, à des Filles de la Charité à Noeux- officiersà la ANGLO-ALLEMANDE mariniers et matelots Dans les milieux politiques de Vichy, au correspondant d'un Bagdad des mai. les-Mines torpilleurs Foudroyant, Si30 Beyrouh, : capitale, le discours de M. journal parisien, l'amiral Plala ;reste officiellement la capitale Roosevelt n'est plus à l'ordre ton, secrétaire d'Etat aux colo- Ayant dans ses attributions l'ad- rocco et Orage, coulés par bomqu'adopteraient Attaques de la Luftwaffe La tactique l'Irak, et la présence de Ra- du jour, puisque, à part la dé- nies souligné le prodigieux ministration de l'hôpital civil de bes d'avions, l'année dernière, de COMMUNIQUE ANGLAIS chid Ali en fait toujours le siè- claration de l'état national effortades industries de rempla- Noeux, a donné pendant les jour- au cours des opérations de les Anglo-Grecs £)es avions Berlin, 30 mai. du gouvernement. Cepen- d'urgence, il ne fàit que répé- cement dans les colonies fran- nées graves des 21, 22 et 23 mai rembarquement de 1' a r m é e ge un bel exemple de calme, de franco-britannique. d'après la presse italienne dant il semble que l'organisa- ter des arguments suffisam- çaises. Il a expliqué ensuite ce 1940 L'activité de combat de la Luftwaffe ont Londres, 30 mai. sang-froid et de mépris du dan- L'amiral de la flotte, François avec, succès des camps tion administrative, économi- ment connus, se complaît à des qu'il avait fait aérienne a été très réduite attaqué simplifier 23 mai 1940, en plein bom- Darlan, vice-président du Le pour ger. troupes britanniques sur la Rome, 30 mai. et même militaire irakienne assertions non fondées et ré- les conLes jourla nuit dernière au-dessus de de que exposée avec au- seil, actuellement bardement, s'est administratifs et rouages de l'île côte dé Crète, où sud Mossoul, où déplacée voyage, en pand de6 calomnies. Le manque vers la Grande-Bretagne. Quelques de nombreux incendies ont été naux italiens annoncent que les s'est que de simplicité était représenté l'autorité : « li tant de courageblessés restaurer pour le contreministres déjà quelques sont par les lancées, été d'intérêt qu'on lui chevet des bombes ont notam- provoqués. troupes anglo-helléniques de porte à Ber- m'a fallu, a-t-il dit, débarrasser au reavec lin s'explique par le fait qu'on les administrations coloniales ligieuses de l'hôpital, dont deux amiral Platon. Dans le choeur Crète, attaquées par l'est et par installés. ment sur un point de la côte L'aérodrome établi la R. par on remarquait, en outre, la-prédu sud de l'Angleterre. On ne A. IF. l'ouest, ont commencé une re- L'avance britannique sur Bag- incline à voir dans la proclama- de tous les éléments suspects, ont été blessées. le golfe de Messara des vice-amiraux Gensoul, sur signale ni dégâts ni victimes. été également traite générale. On croit pro- dad ne serait pas sans relation tion de l'état d'urgence une me- de tous ceux qui activement ou Berthe Renard, en religion sence deux attaqué Leluc, Odend'hal, Herr, et les a ; que les défenseurs tente- avec le développement de l'im- sure destinée à galvaniser les passivement s'opposaient au soeur Maria-Joseph, de la com- contre-amiraux Manfin, bombardiers;et deux appareils bable Cadart ront d'établir leurs lignes dans portance de Mossoul. Si cette masses ouvrières des Etats- mouvement de rénovation natio- munauté des Filles de la Cha- et Aupain. COMMUNIQUE IRLANDAIS de chasse oiit été détruits. la partie centrale de l'île, domi- avance se précisait Mossoul de- Unis et à imposer au peuple de nale et aussi, il faut bien le rité à Noeux : Le chanoine Moncelle a proBerlin, 80-mai. Du D. N. B. : née par les monts Peiloriti et viendrait le centre de la résis- nouveaux sacrifices. de activité fatigués fait d'une et agents A dire, des preuve par noncé une allocution exaltant le Seuls des journalistes étrande troupes concentrations Des Lassithi, qui atteignent irakienne. tance d'une énergie remarquables respecrévoqué penJ'ai séjours. la mai. Pendant longs Dublin, 30 ou qui avaient sacrifice de ont été attaquées tivement 2.500 et 2.200 mètres. Quoi qu'il arrive on est en gers ont po6é à son sujet di- relevé de leurs fonctions pludant des héures graves à l'hôpital donné leur vieceux nuit de mercredi à jeudi et la britanniques pour la France. avec succès dans la vallée Les Anglo-Grecs pourraient re- droit de penser que le gouverne- verses questions. On leur a ré- sieurs centaines de fonctionnai- de Noeux comme infirmière bénématinée de jeudi, un certain hiersud vole pour aider le personne] déde Réthymo jusqu'à cevoir, par voie maritime, des ment de Kaylani est résolu à pondu à la Wilhelmstrasse au agents nombre d'avions ont survolé le Timbake, res ou ». minisbordé. A été blessée à son poste invitant, outre le qu'en dans l'île de Crète, armes et des vivres grâce à la poursuivre la lutte jusqu'au L'OFFICIEL » A conclu territoire de l'Eire. La défense Platon L'amiral a : lors mai du bombardement du 23 « les représendu Canada, tre d'importantes formations possession de la base de Mes- bout. Le départ pour la Turquie antiaérienne de Dublin a ou- par diplomatiques de l'Améri- « L'amiral Darlan vient d'affir- 1940. tants Stud'avions de combat de et là méridionale côte Kaylani sara, de sur et des familles de signale le feu. On vert au- kas. Des convois de camions de l'île. ne dis- mer à la nation qu'il ne dépen- Antoinette Danel, en religion Le Journal Officiel d'aujourà écouter latine son que indication Chaoukat semble une cun incident. M. Roosevelt nourrissait dait que de nous de conserver soeur Cécile, de la communauté d'hui publie notamment ont été bombardés et mitraillés. cours, jusqu'aubouLes journaux nette de : italiens ce « notre empire. Cet empire je le des Filles de la Charité à Noeux: ne ca- assez l'intention de les apparamment Plusieurs positions d'artillerie chent 1941 tenUne loi du 13 mai la lutte (pourra tisme ». Le ministre de l'écono- associer à sa manière de voir défendrai ». Condamnation qui devaient couvrir la retraite être pas que Soeur d'un dévouement absolu dant à modifier l'article 65, paraencore longue en Crète, mie, Younes Sehbaoui, l'un des en ce qui concerne la menace britanniques des troupes le auprès des malades et des bles- graphe 2, de la loi du 14 avril 1924 vers jeunes les et mais le succès définitif des trou- membres les plus de MM. Alcala Zamora et Azana, sud ont été détruites. l'hémisphère planerait qui sur sés. A donné toute la mesure de sur les pensions civiles et milide l'Axe n'est, disent-ils, plus résolus du gouvernement occidental. Si tel Vote du budget turc pes était bien son son esprit d'abnégation et de taires. anciens présidents Kaylani, a pris le commande- but, il s'agirait là d'un manque Berlin, 30 mai, La radio pas douteux. charité Une loi du 26 mai l»il relative au moment du danger à forces de nouvelles dans ment allemande des annonce l'hôpital de espagnole que doute Noeux. été blessée République A la de tact qui trouvera aux foncionnaires de l'enseignede L'action de la R. A. F. le secteur central, sans doute une réponse de lasans bombardiers allemands ont atGrande 30 mai.La à poste du ment public détaché dans les Ankara, lors bombardement part de son défendre Bagdad. établissements privés. 23 du taqué hier des forces navales mai 1940. Assemblée nationale s'est réunie pour l'Amérique latine. Le Caire, 29 mai. loi du Le Une 27 mai 1941 sur le Le calme n'a jamais cessé de tard dans l'après-midi d'hier, Les sen- britanniques dans les eaux de mandement de la R. A. F, comMadrid, 30, mai. glands des châtaignes, ramassage dans régner dans le pays, malgré les Après l'échec des négociations pour poursuivre la discussion Deux destroyers ont été tences. prononcées par le tribu- Crète. La semaine sfc faînes le Moyen-Orient communique : opérations et les bombardements « commencée le 26 mai, du budget nal des responsabilités politi- coulés. Une ioi du 29 mai 1941 portant Crète, En des combats acharnés aériens ; cependant on a l'imde 1941-1942 dont l'exercice comL'intervention des forces du prisonnier de guerre » entre le Japon modification dé la loi du 2 décemques de Madrid contre MM. Alsont poursuivis, dirigés contre se 1" La dimanche juin. pression le population, la et bre 1940 relative à l'organisation que cala Zamora et Azana, anciens mence néerlandaises les les Indes concentrations de alleitaliennes troupes dans les terrestres cinémas corporativede l'agriculture. ordinaire même budget les politiques, et discussion milieux du République présidents de la esmandes ou contre les avions posés sont Un décret du 12 mai 1941 défense, s'édu ministère de la pagnole et contre Felipe-San- Rome, 30 mai. Communiqué sur les rivages de l'île et sur l'aéun peu découragés par les fixant le siège des sections de la résultats obtenus au bout de Berlin, 30 mai. On mande levant à 80 millions de livres rodrome de Malémi. chez Roman, professeur à l'uni- du G. Q. G. italien criminelle spéciale. : chade donné lieu de Le comité d'organisation de courUn arrêté des quatre semaines à N. B. Le porteturques, D. Tokio de versité et leader d'extrême gau- En Crète, guerre. a la au : Pendant nuit du 27 28 27 mai 1941 mal, forces de débar- entre Colmatiairan et au l'industrie cinématographique (C. portant dissolution26 étdes à l'adresse ovations inleureuses département des parole du che, sont publiées ce matin par quement ontnos la conseils rivière attaqué l'adversaire, Spoliakos,, plus de cent appareils O I. C.) a été prié d organiser, municipaux de Pizou (Dordogne), l'armée les fronqui garde de confirmé aujourformations le Bulletin officiel de l'Etat. a Les sous-marins italiens faisant quelques centaines de priavec le Secours national, Lannedern (Finistère), Azay-surles négociations éco- tières. Le budget dont les dépen- d'accord d'hui M. Alcala Zamora est con- sonniers et ^emparant d'un butin ennemis ont été attaqués avec que la du prisonnier de Cher, Saint-Senoch (Indre-et-Loire) semaine succès. Plusieurs incendies se sont 309.943.000,limontent à stationnés Rouge les entre Japon damné à 50 millions de pesetas considérable d'armes et de muni- déclarés nomiques le et ses se du 4 10 juin 1941 dans mer guerre au en suivis d'explosions. (Oise), et instituant turques est équilibré par toutes les salles de cinéma de la et Verderonne d'amende, soit la totalité de ses tions. échoué Indes néerlandaises ont vres modifiant des délégations spéont pu regagner l'Italie imputé cet échec à l'atti- l'établissement de différents zone occupée et de la zone non ou biens et à l'interdiction de sé- Les opérations continuent, apet a ciales. puyées efficacement par nos détaAutour de Tobrouk impôts de consommation sur le occupée. jour en Espagne pendant quinze chements du des Indes tude gouvernement Un arrêté portant révocation aériens. café, etc., Toute la corporation du cinéma et nomination le thé, le le sel, tabac, néerlandaises qui, a-t-il dit, n'a de maires. ans. Le tribunal a demandé au Les forces navales ennemies, 'Berlin, 30 maù.- On mande de pas tenu ses promesses. L'atti- ainsi que par une majoration participera à cette manifestation : gouvernement que la nationalité attaquées à plusieurs décret du 29 mai 1941 porUn par Berlin, 30 mai. Du D.N.B. Rome au D. N. B. : distributeurs de films, directeurs d'une commission création espagnole lui fût retirée et dans l'aviation italienne enreprises successorale. L'entant la taxe de tude japonaise n'est pas encore Méditerra: cinémas, de artistes, techniciens, nordéconomiques affaires des ce cas, il perdra pendant quinze née orientale, ainsi que le signa- L'artillerie italo-allemande a Le rédacteur militaire du Po- définitivement fixée. Les Indes semble du budget a été voté à producteurs, usines et studios. l'éconode africaines ministère au ans ses droits civils et politi- lait le communiqué d'hier, se sont bombardé avec succès hier des polo di Borna, qui vient de ren- néerlandaisès, a dit le porte- l'unanimité. Le public est invité également mie nationale et des financés. précipitamment retirées vers concentrations de véhiculés mo- trer en Italie de Massaouah, à parole, devront nous faire saques. participer. à y arrêté fixant les actes et Un M. Azana est frappé d'une Alexandrie, sous l'offensive conti- torisés anglais près de Tobrouk. bord d'un sous-marin, rapporte voir si elles sont prêtes ou non Il délivré à occasion dates d'attribution des cette limites sera de nos forces aériennes. SAISON 1941 amende de 100 millions de pe- nue les tous sou6-marins Plusieurs été itanégocier dans ont inà à chaque spectateur un ticket avances et des prêts prévus par la que camions un esprit de Le torpilleur ennemi Howard, setas. spécial d'un franc en supplément loi du 21 décembre 1940, relatifs, à liens qui opéraient dans la mer loyauté. atteint par nos avions, a cendiés. thermales saisons Les commencedu prix de la place, en même la reprise industrielle et commerNotification a été faite à ses gravement Rouge ont rallié, sains saufs, batteries et allemandes Des ont sauté. Les opérations de sauvetage à ront : ciale. héritiers présomptifs. Le chef du Cauterets (nez, gorge, bronches, temps que le ticket ordinaire^ des naufragés sont en cours. Jus- en outre détruit un dépôt de un port italien. Ces unités, dit- Le Caire, 30 mai. M. Sanchez Roman a été conqu'à présent nous avons recueilli munitions anglais, également il, ont pu gagner le large en gouvernement néo-zélandais, M. oreilles, voles digestives) le 1" juin; (arthrltlsme, hydamné, pour une durée de quin- 229 naufragés, dont 26 sont griève- près de Tobrouk. échappant au contrôle des navi- Frazer, a été légèrement blessé Bagnères-de-Bigorre pertension, enfants) DANS CINQ /OURS TIRAGE DE LA : le 1" juin ; accident dans d'automobile blessés. ment un de guerre britanniques qui ze ans, à l'interdiction de sé- Pendant (circulation, dépression res Argelis nerentre Alexandrie et Le veuse) la navigation d'un de jour en Espagne, à la perte pencroisaient le port de survenuSon le 15 juin ; devant Le Madrid, générai chef 30 mai. de cabinet le Caire. n'est convois, Contepaquebot nos (rein, foie, vessie):le 1'juin. dant le même laps de temps de Rosso été coulé, atteint contusionné, mais le chauf- Canvern Moscardo. Ituarte,.chef de la* Massaouah et ils sont rentrés José que unea par (Services normaux. Ravitaillement droits civils politiques ?t de et ses torpille, d'autres membres de sa assuré.) Rens. feur et sud de Syracuse. La maison militaire du Caudillo, a en Italie après un voyage au des syndicats plusieurs mois autour de suite ont été plus grièvement d'Initiative dansauprès au paiement d'une amende de plus grande partie des troupes a été nommé chef direct de la mi- [l'Afrique. chaque ville et à 100 millions de pesetas.. blessés. lice de la phalangè. été sauvée. U.T P., 6, r. Henri-IV, Pau (t. 40-42)

LA BATAILLE DE CRÈTE

LOTERIE NATIONALE