Le Miroir. Publication hebdomadaire
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Le Miroir. Publication hebdomadaire. 1916/02/13. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
PUBLICATION HEBDOMADAIRE, 18, Rue d'Enghien, PARIS
LE MIROIR paie n'importe quel prix les documents photographiques relatifs à la guerre, présentant un intérêt particulier.
DES TCHÈQUES DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE SONT DÉCORÉS PAR LE GÉNÉRAL GILINSKY Le général Gilinsky délégué du grand état major russe près du grand quartier général français, vient de se rendre Champagne. distinguèrent qui Légion la du Tzar, des Tchèques de décorer, en front se notre au nom pour sur
MASQUÉS AUSSI, LES CIVILS DU FRONT SONT, EUX
etunefamillerémoisecûI9IG•
Paysans à mettre leursmasques apprenant —
Len"Cinidonnant de plus en plus d'importance à l'emploi des 1
gaz et des obus asphyxiants, il a fallu protéger les civilsprès du front, comme le sont les soldats dans les tranchées. A Reims, particulièrement, les habitants ont tous reçu un sachet conte-
nant un masque. Dans les écoles les enfants ont été exercés à
prendre rapidement les mesures de précaution en cas de danger. On voi~d-d~ssusdessoldatsapprenant atm-paysaiti niettmleurs masques et une famille rémoise en tenue réglementaire.
à-
LA GUERRE -
En Belgique, nous Jeudi, 27 janvier. avons bombardé efficacement les tranchées et boyauxennemis de la région de Steenstraete où l'on constatait des mouvements de troupes. En Artois, activité d'artillerie. L'ennemi a fait exploser près duchemin de la Folie (nordest de Neuville-Saint-Vaast) quelques mines, dont il a occupé les entonnoirs; près de la route de Neuville à Thélus, nous l'avons chassé des derniers entonnoirs qu'il avait pris. Dans la région de Roye, notre artillerie a bouleversé, à l'ouest de Laucourt, un ouvrage que l'ennemi a été forcé d'évacuer. Nos patrouilles y ont pénétré et en ont rapporté du matériel abandonné par les Allemands. Un zeppelin a lancé des bombes sur les villages ae la région d'Epernay. Elles n'ont cause que des dégâts matériels insignifiants. Ce dirigeable a été canonné par nos autocanons. A l'ouest de Pont-à-Mousson, nous avons canonné les organisations allemandes du bois Le Prêtre. Sur le front russe, duel d'artillerie le long de la Strypa. Un grand nombre de soldats allemands ont eu les pieds gelés. Près d'Erzeroum (secteur d'Arménie), nos alliés ont continué à capturer,des Turcs. Le congrès des Trade Unions britanniques se prononce en faveur de la lutte jusqu'a la victoire. Vive activité de Vendredi, 28 janvier. notre artillerie sur l'ensemble du front. En Artois (est de Neuville-Saint-Vaast), nous recapturons un à un les postes de guetteurs et les entonnoirs où l'ennemi s'était installé; nous y trouvons de nombreux cadavres d'Allemands et nous y faisons des prisonniers. L'ennemi tente vainement, par une contre-attaque, de reprendre le terrain perdu. Au nord de l'Aisne, nous bombardons des organisations ennemies à la Ville-au-Bois. En Argonne, lutte de mines à la HauteChevauchée et à Vauquois. L'ennemi subit des pertes terribles. Par un tir à longue portée, nous dispersons un convoi ennemi au nord-ouest d'Etain. Deux taubes ont été abattus sur le front russe. L'ennemi a procédé à un bombardement sans résultat dans le secteur de la Strypa. Les Italiens résistent à de violentes attaques autrichiennes à Oslavia, près de Goritz. Von Koewess est entré dans Alessio et marche sur Durazzo. Il veut, évidemment,empêcher une partie de l'armée serbe de s'embarquer pour Corfou. Une interpellation sur la neutralité suisse a eu lieu au grand conseil de Genève. On a reproché aux autorités militaires fédérales de montrer trop de condescendance à l'Allemagne. Samedi, 29 ianvier. — Lutte d'artillerie particulièrement intense en Artois. A l'ouest de la cote 140 (sud de Givenchy), après des explosions de mines, l'ennemi est parvenu à prendre pied dans quelques éléments avancés de tranchées. Une autre attaque, dirigée au même moment sur nos positions près du chemin de Neuville à la Folie a été complètement repoussée. Une troisième attaque a été arrêtée au nord de Roclincourt par notre artillerie et notre fusillade. L'ennemi n'a pu sortir de ffltranchées. Une quatrième attaque a subi un échec complet au nord-est d'Arras. Nous avons repris un nouvel entonnoir au sud du chemin de Neuville à la Folie et repoussé des contre-attaques violentes. L'ennemi, dans cette région, a subi de très fortes pertes. Nos positions autour d'Arras ont été vigoureusement bombardées, mais nous avons contrebattu les batteries ennemies. Dans les Vosges, nous avons effectué des tirs efficaces. Un de nos dirigeables, à titre de représailles, a bombardé Fribourg-en-Brisgau trente-huit obus ont été lancés sur la gare et les établissements militaires. A Lausanne, le drapeau allemand, arboré à l'occasion de la fête du kaiser, a été arraché
-
:
du consulat d'Allemagne. Le gouvernement helvétique a exprimé ses regrets à Berlin. Dimanche, 30 janvier. —En Artois, à l'ouest de la cote 140, nous avons, par une vive contre-attaque, repris une partie des éléments de tranchée occupés par les Allemands. Au cours de cette opération, nous avons délivré une cinquantaine de soldats français faits prisonniers par l'ennemi. Au sud du chemin de la Folie, l'ennemi a tenté de reprendre des entonnoirs conquis par nous. Il a été repoussé. Au sud de la Somme, après un violent bombardement, les Allemands ont attaqué nos positions sur plusieurs kilomètres de la boucle de la Somme a Frise. L'attaque n'a réussi que qui était tenu sur un point, au village de Fnse,Elle par une de nos grand-gardes. a été partout, ensuite, enrayée et nous avons repris quelques-unes destranchées perdues. Une attaque allemande a été brisée près de Lihons. Près de Lassigny, nous avons dispersé un convoi. Au nord de l'Aisne, nous avons bouleversé les organisations ennemies du plateau de Vaucierc. En Lorraine, tir efficace de notre artillerie sur les ouvrages adverses entre Nomény et
Eply.
Quatorze de nos avions, près de Doiran (secteur de Macédoine) ont bombardé des campementsennemis. Les alliés ont occupé la presqu'île de Karabournou, qui ferme l'entrée de la rade de Salonique. Les Russes ont écrasé une colonne turque sur le front du Caucase et battu d'autres forces turques en Perse. Lo gouvernement américain a fait des propositions aux deux groupes belligérants au sujet de la guerre navales Un zeppelin a jeté des bombes sur Paris, faisant vingt-trois morts et de nombreux blessés.
LE PRINCE YUSSUF-IZZEDIN Le prince héritier de Turquie, Yussuf-Izzedin, âgé de cinquante-huit ans, a été trouvé mort, les artères ouvertes, le Ier février. Ce suicide officiel n'a trompé personne. Depuis dix-huit mois, le prince, favorable à l'Entente, avait combattu le comité Union et Progrès. Son père avait disparu de la même façon.
Lundi, 31 janvier. — En Artois, au sud du chemin de Neuville à la Folie, nous avons fait exploser une mine qui a bouleversé les galeries de l'ennemi. Nous avons exécuté des tirs de destruction sur le centre de ravitaillement de Sallaumines, près de Lens, et sur des parcs allemands au nord de Vimy. Au sud de la Somme, près de Dompierre, les Allemandsont attaqué nos positions. Nos tirs de barrage et notre fusillade ont, par deux fois, rejeté l'ennemi dans ses tranchées. Entre Somme et Oise, nous avons canonné des troupes en mouvement près de Beuvraignes et de l'infanterie en marche près de Roye. Au nord de l'Aisne (en face du Soupir), nous avons détruit un ouvrage allemand et anéanti sa garnison. L'offensive russe se poursuit dans la région d'Erzeroum; par contre, il y a accalmie en Galicie. Les Allemands sont embourbés dans les marais de Pinsk. Lutte d'artillerie sur tout le front italien. Deux colonnes anglaises ont fait leur jonction en Mésopotamie. Mardi, Ier février. — En Belgique, nous avons dirigé un tir efficace sur les organisations ennemies du pont de Steenstraete : la culée du pont a été endommagée. Au nord d'Arras (sud-ouest de la cote 140), deux attaques à la grenade ont échoué. Au sud de Roye, nos canons de tranchées ont bouleversé les ouvrages allemands de Fresnières. En Champagne, nous avons bombardé les tranchées allemandes au nord de Prosnes. En Argonne, lutte de mines à la HauteChevauchée. A l'explosion d'une mine allemande, nous avons répondu par uncamouflet qui a détruit une galerie de l'adversaire. Au nord de Saint-Mihiel, nos pièces à longue portée ont bombardé les cantonnements ennemis de Conflans, à l'est d'Etain et de SaintMamice-sous-les-Côtes, nord d'HattonchâteL L'Allemagne, par la voie de sa presse, se déclare très hostile aux propositions du président Wilson concernant la guerre sous-marine. Des manifestations de femmes contre la guerre ont eu lieu à Dusseldorf et dans plusieurs autres villes allemandes. M. Miouchekevitch, président du Conseil monténégrin est arrivé a Paris. Deux contre-torpilleurs allemands se sont échoués dans le Sund. M. Hdfferich, ministre des Finances de l'empire germanique, est arrivé à Vienne. ; Mercredi, 2 février. — Lutte d'artillerie assez vive en Artois, au sud de la cote 119. Au nord-est d'Arras (route de Saint-Nicolas à Saint-Laurent), un détachement ennemi a tenté une attaque, qui a été arrêtée à coups de grenades. Au sud de Thélus (route de Lille), nous avons effectué sur les positions ennemies un bombardement qui a provoqué un incendie suivi d'explosions. Entre Avre et Oise, nous avons bombardé les tranchées ennemies de Beuvraignes et de Fresnières, et canonné des convois vers Lassigny. Action d'artillerie sur les ouvrages adverses de Beaulne et de la ferme du Choléra (nord de l'Aisne) ainsi qu'à l'est de Saint-Dié (région de la Faye). Sur le front belge, lutte d'artillerie au sud de Dixmude. Une escadrille de zeppelins a survolé l'est, le nord-est et le centre de l'Angleterre, faisant 54 morts et 67 blessés. La presse allemande est unanime à glorifier le raid qui a été effectué sur Paris et à invectiver les neutres qui le critiquent. Les Russes poursuivent leur marche au sud du Caucase, descendant dans les régions moyennes et moins froides de l'Arménie
turue.
Larmée égyptienne a été
mobilisée en prévisions d'une attaque improbabledesormais du canal de Suez. Les Bulgares qui opéraient en Albanie ont suspendu leur marche.
LES SURVIVANTS DE
-
L'EMDEM" A CONSTANTINOPLE
Les corsaires allemands sont reçus solennellement à la gare
Après mille tribulations, les quelques marins allemands de 1' Emden qui réussirent à s'échapper, arrivent à la gare d'Haïdar-Pacha, point terminus du chemin de fer de Bagdad et sont reçus par les autorités turques. Voici les officiers et mate-
(Pilob de notre
dHaïdar-Pacha enmoçé
spécial,)
lots à la descente du train et sur le quai au moment ou le fils d'un notable turc leur récite un compliment. On remarquera le mot Arrivée sous l'inscription turque. Beaucoup de ces inscriptions françaises ont été remplacées par des pancartes allemandes.
DES TURCS QUI N'ADMETTENT PAS LE JOUG TEUTON
-Officiers et soldats turcs arrêtés à la suite d'une rixe avec des Allemands
(Photo de notre envoyé aplelal.)
Ce document qui vient confirmer de nombreuses informations
représente un groupe de soldats turcs parmi lesquels quatre officiers, reconnaissables au col clair de leur dolman, conduits à la caserne de Matchka, près de Constantinople, où ils vont
—
être internés. Tous ont été reconnus coupables d'insubordination grave envers des chefs allemands, plusieurs d'entre eux s'étant même livrés à des voies de fait. Beaucoup d'officiers subalternes ottomans se trouvent trop fortement soumis à la férule allemande.
L'OFFENSIVE ENNEMIE DU 27 JANVIER A GIVENCHY
;
Les Allemandssortent de leur tranchée — L'ennemi vient de tenter en Artois en Picàrdie, aunord etau sud d'Arras, une offensive assez sérieuse qui a été arrêtéeet leut a coûté cher. Ces photos se rapportent àl'attaquedu zyjan-
t
-
vier,
les Français occupent un entonnoir
qui devait aboutir à l'occupation de quelques boyaux dont nous avons repris une partie aussitôt. En haut, les Allemands, distants de 20 mètres, surgissent de leurs positions, en bas, nos devant Givenchy, entre la cote 119 et la cote 140, attaque soldats viennent d'occuper l'entonnoir d'une mine allemande. -
LE
CABINET" D'UN DENTISTE PRÈS DU FRONT
plus de ses clients militaires, le praticien soigne aussi les habitants du pays En -
Les dentistes ont toujours beaucoup à faire sur le front, les conditions climatériques dans lesquelles nos soldats vivent dans les tranchées n'étant pas particulièrement favorables à ceux d'entre eux qui possèdent une mauvaise dentition. Il y a des
-
cabinets dentaires fixes dans les principaux villages et d'autres, ambulants, qui, installés dans des voitures, se déplacent suivant les besoins. Avec les soldats,les habitants viennent à la consultation et sont soignés en plein air comme on le voit ici.
:
LES INCIDENTS DE LAUSANNE
-
LE DRAPEAU DU CONSULAT ALLEMAND ARRACHÉ PAR LES MANIFESTANTS
-
La foule devant le Consulat; 2° Lenlèvement du drapeau; 3° La hampe tordue; 4° La hampe été enlevée; 5° Le nouveau drapeau; 6° Le Consulat a repris son aspect habituel a A l'occasion ae la tete au Kaiser, M. ruzinger, consul d'Allemagne à drapeau suisse et conspuèrent celui de l'Allemagne. Malgré la présence naire, décida de déléguer le chef du département politique auprès du des sentiments de réprobation du Conseil fédéral. D'autres manifesta Lausanne avait arboré à l'une de ses fenêtres, rue Richard, un drapeau des agents, l'un des manifestants réussit, en montant les épaules ministre lui causait cette lui exprimer les d'Allemagnepour regrets tions se sont succédées les jours suivants. Nos photographies retra sur que allemand. A midi, attroupement considérable forma dans la d'un 1°
un se rue. Les manifestants entonnant des chants patriotiques, réclamèrent le
camarade, à arracher le drapeau qui fut emporté par la foule. Ala suite de cet incident le conseil fédéral suisse, réuni en séance extraordii
affaire. En même temps, le ministre de Suisse à Berlin futchargé de se faire, auprès de l'office impérial des Affaires étrangères, l'interprète
cent les principales phases de l'enlèvement et de la remise en plac du drapeau à la fenêtre du consulat gardé par des forces de police
UNE DÉMONSTRATION FRANCOPHILE A LUXEMBOURG
-
1° Les
mineurs cTEsch-sur-Alzette arrivent à Luxembourg; 20 La manifestation -
Le Luxembourg traverse une crise liée à l'attitude du gouvernement vis-à-vis de l'Allemagne. Les conservateurs au pouvoir étaient suspectés de complaisances pour Berlin. La Chambre dissoute, les gauches obtinrent une légère majorité. La grande-
duchesse ayant maintenu la droite au ministère, une manifestation eut lieu à Luxembourg. A la Chambre, les fauteuils des ministres furent jetés par les fenêtres. La démission des conservateurs fut acceptée et M. Vannerus, ministre à Paris, forme le cabinet.
PERMISSIONNAIREM —
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Les effets produits par les neuf premiers projectiles lancés du bord ———
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les résultats du bombardement dans l'ordre chronologique ire bombe (i) : voûte du métro, pas de victimes; 2e bombe (2 et 2bis): 3étages défoncés, 1 mort, 2 blessés; 3ebombe (3): 5étages
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atteints, 2 morts, 6 blessés; 4e bombe (4): maison endommagée,
5 blessés; 5ebombe (5): 1 étage effondré, 7morts, 1 blessé; 6e bombe (6) : sur la chaussée, pas de victimes; 7e bombe (7): deux maisons atteintes, 11 blessés; 8e bombe et ge non explosée (8) : 5 étages coupés de haut en bas, 9 morts, 1 blessé.
LE BILAN DES VICTIMES ET CELUI DES RUINES
Les résultats des neuf dernières bombes lancées par le Zeppelin — 10e bombe, non explosée(9) atelier sur cour traversé iie bombe tombée derrière le mur; 15e bombe (13): hangar détruit
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(10) : sur des pavés, pas de victimes; 12e bombe (11) pavillon éventré, 2 tués, 1 blessé; 13ebombe et 14e, non explosée (12) mur démoli, trottoir défoncé, pas de victimes, la bombe est
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une briquetterie, pas de victimes; 16e bombe (14) maison d'un étage effondrée, 2 morts. 1 blessé; 17e bombe, non éclatée (15); 18e bombe (16) : maison d'un étage éventrée, 2 morts. 1 blessé.
LA POURSUITE DU ZEPPELIN PAR NOS AVIATEURS
(Composition de Carrey, d'après le récit d'undes tmlafeurs.)
plus d'une heure dirigeable le L'un deux pendant des avions poursuivit Dès que le Zeppelin fut signalé, une trentaine d'aviateurs du camp retranché de Paris prirent l'air à sa recherche. Cette recherche était rendue difficile par le brouillard qui, déjà, avait empêché la découverte de l'aéronef dans son avance vers le but.
Deux pourtant parvinrent à le prendre en chasse au-dessus de la nappe de brume qui interceptait les rayons des projecteurs. L'un demeura sous le Zeppelin. L'autre qui le poursuivit pendant plus d'une heure, parvint à le survoler et même à l'atteindre.
LES ROUTES TRANSFORMÉES EN MARÉCAGES
—
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que ces ohotos ont été cnrise- -- --
n'est pas seulement dans les boyaux et les tranchées que les automobiles sont, certains endroits, absolument submergées en a soldats ont à lutter contre la boue; les routes sillonnées en ar- par un limon épais et gluant où les chevaux eux-mêmes s'enrière du front par les troupes en marche, les pièces d'artillerie, lisent. Les voitures s'y enfoncent jusqu'aux les et moyeux les convois de ravitaillement, les ambulances et d'innombrables conducteurs ont souventbeaucoupdepeiner lesdégager. Ce
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LE PRÉSIDENT AU TROU DU MÉTRO M. Poincaré a visité les quartiers éprouvés par le bombardement du Zeppelin. Le voici devant la voûte perforée du métro.
LES RÉSULTATS DU SECOND RAID DES ZEPPELINS Le 30, les Zeppelins revinrent sur Paris. Arrêtés en banlieue, il
LES SOLDATS BELGES DANS LA HOLLANDE INONDÉE Les soldats belges internés en Hollande ont collaboré aux travaux de sauvetage nécessités par les inondations qui désolent ce pays.
LES SOLDATS FRANÇAIS TUBERCULEUX EN SUISSE
ont jeté, mais sans résultat, quelques bombes incendiaires.
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LES ANNAMITES TRAVAILLENT A LA DÉFENSE NATIONALE
Un grand nombre d'Annamites mobilisés sont arrivés à Marseille pour travailler dans les usines affectées à la défense nationale.
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Des prisonniers français qui ont contracté la tuberculose son actuellement soignés en Suisse. Sept cents sont arrivés à Leysin: p1It"
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UN TRANSPORT QUI A COULÉ UN SOUS-MARIN revenant d'Extrême-Orient, a coulé en Le transport La Plata
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Méditerranée orientale un sous-marin allemand qui l'attaquait.