Le Miroir. Publication hebdomadaire
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PUBLICATION HEBDOMADAIRE, 18,
Rue d'Enghien, PARIS
photographiques la relatifs à guerre, documents les prix quel n'importe paie MIROIR LE présentant un intérêt particulier. -
BELGE FRONT TOURNÉE LE SUR V D'ANGLETERRE GEORGE EN ROI LE Accompagné de la reine et du prince de Galles, le roi George V vient de visiter ses troupes sur le front. Il s'est celui-ci. de d'honneur garde rencontré avec le roi des Belges. Le voici avec le roi Albert passant en revue la
EGEE REPÊCHAGE MER D'UNE MINE DANS LA LE
-
La mine repêchée puis amenée en vitesse.
:
instantanés pris dans le golfe de Salonique montrent trois 1° la mine est phases du repêchage d'une mine sous-marine amenée en surface par la drague dont le flotteur se voit au second 29 la plan. On distingue nettement les antennes d'explosion Ces
;
Le
crapaud
de la mine
mine amenée près du navire va être dégagée de la cisaille qui tient son câble et coulée au large. A cause du danger, l'opération se fait en pleine vitesse 3° après l'explosion de la mine, son crapaud est remonté intact avec les appareils de plongée.
;
LA Jeudi
Violent bombardement 12 juillet. en différents secteurs du front de l'Aisne. Des tentatives locales sur nostranchées au norddu moulin de Laffaux et au sud-est d'Aillés, ont échoué sous nos feux. Plus à l'est, l'ennemi a déclenché une forte attaque sur nos positions du monument d'Hurtebise et du Dragon. Les vagues ennemies n'ont pu abordernos lignes et se sont dispersées, fortement éprouvées. Des coups de main sur nos postes avancés au sud-est de Corbeny, aux environs de Courcy, dans le secteur d'Auberive et vers le bois des Caurières, ont valu des pertes aux assaillants @@ sans aucun résultat. L'ennemi a laissé entre nos mains un certain nombre de prisonniers. -Les Belges ont repoussé une attaque allemande dans le secteur de Saint-Georges. Lutte très vive de Nieuport à Dixmude.. Anglais ont progressé àl'estdeOosttaverne. Ils ont exécuté avec succès un coup de inain au sud du canal Ypres-Comines. Les Italiens ont brisé une offensiveautrichienne sur leVodice, et d'autres tentatives dans le Haut-Cordevole et sur le - piccolo Laganyoi. les troupes du général .Sur lefront russe, Kornilof ont poursuivi leur avance à l'ouest de Stanislau. De violents combats ont eu lieu dans la région. de Halicz où l'ennemi a été défait. Quatre villages ont été enlevés par nos alliés qui ont capturé 1.000 hommes et 3 canons. L'avance est de io kilomètres en
Les
.:
profondeur.
Lutte d'artillerie Vendredi 13 juillet. assez vive au nord dej ouy. Dans la région de Sapigneul et enChampagne, nous avons repoussé deux attaques en faisant des prisonniers. Canonnade sur là rive gauche de la '-Meuse aux abords de la cote 304. En Woëvre, nous brisons une - offensive allemande accomplie en force. Les Anglais ont subi une vigoureuse attaque sur leurs positions du front de Nieuport. La violence des tirs convergents de l'artillerie allemande a réussi à détruire entièrement les organisations défensivesdu secteur des Dunes, près de la côte. Sur ce point, l'ennemi a pénétré dans les tranchées britanniques sur un front de 1.300 mètres et une profondeur de 600,en
sorte qu'il a pu atteindre larive droite de ô>. l'Yser, près dela mer. Plus au sud, il a été mis. en échec près de Les Allemandsont continué à' bombarder Fumes sur le front belge. Violente activité d'artillerie autrichienne dans le Trentin. L'artillerie italienne a riposté avec énergie. Echec des Germano-Bulgares à l'ouest de Monastir. Les aviateurs britanniques, après avoir repéré le Gœbep devant Constantinople, l'ont attaqué et atteint à coups de bombes. Ils ont aussi bombardé le ministère turc de la Guerre. Les Russesontoccupé Halicz, rejetant les Autrichiens sur la rive gauche du Dniester. Ils ont pris encore trois villages, capturé 2.000 hommes et 30 canons. "Leur butin, en trois jours, monte à 10.000 hommes et 80 canons. Samedi 14 juillet. Lutte assez vive en Champagne et sur le front de l'Aisne dans le secteur du moulin de Laffaux. Des attaques ennemies au sud de Juvincourt ont été aisément repoussées. Sur les deux rives de la Meuse, dans le secteur de la cote 304 et au nord de l'ouvrage d'Hardaumont, après un violent bombardement, les Allemands ont tenté plusieurs coups de main dont aucun n'a réussi. Sur le front britannique, le feu deTartillerie allemande, qui avait atteint une extrêmeintensité près de Nieuport, est en décroissance. L'artillerie anglaise continue à montrerde l'activité. , A la suite d'une attaque ennemie exécutée sur un front de 800 mètres ellviron plusieurs l'est de Monchy-lepostes avancés anglais Preux ont dû rétrograder légèrement. Echec d'une tentative allemande au nord-
Lombaertzyde..
-
Jt
G
U
ERRE et duTéton, le bombardement a atteint une grande violence. c Reims a recu 2.000 obus. Il y a eu 2 blessés. L'artillerie allemande a violemment boni bardé les tranchées belges et les voies de communication dans la région de Hetsas. Des avions ennemis ont jeté des bombes sur Furnes. Sur le front de Macédoine, des patrouilles bulgares ont été repoussées dans là région de la Strouma. Activité moyenne cl'artillerie. úaJ.lS la Région du Vartdr. L'ennemi a lancé deux attaques pourdélo - nos alliés de la région de Kalusz. Il aété ger
ouest de. Lens. Echec d'un autre raid allemand près de Lombaertzyde. Combat sur le front belge vers la route de Dixmude à Woumer. Les Allemands ont subi des pertes sérieuses. Les Italiens ont infligé un échec aux Autrichiens, dans la vallée de Travignolo, à la deuxième cime du Colbricone. En Macédoine, l'aviation britannique astation de Dangista, à 20 kilobombardé mètres à l'est de Sérès. canonnadessu. Combats de patrouilles le front du Vardar. L'offensivç russe a continué sur le Dniester et la Lomriitza. Après un combat acharné et sanglant, l'ennemi a été chassé de la ville de Kalusz. Actions d'artillerie, Dimanche 15 juillet. sud de assez violentes dans les régions au particuSaint-Quentin et au sud de Filain, lièrement vers la Royère. Canonnade en Argonne sur les deux rives de la Meuse. 1.600 obus ont été lancés par les Allemands sur Reims. En Macédoine, les 'Germano-Bulgares ont tenté un raid sur les positions britanniques, l'estdulacDoiran. Sur le front russe, dans le secteur de Vladimir-Volynski, au sud-ouest de Keselin, l'ennemi, après une préparation d'artillerie, ayant attaqué nos positions, a été chassé avec des pertes sanglantes des tranchées qu'il avait réussi à occuper. Dans lesecteur de Lomnica, lutte violente. Les avant-gardes russes ayant franchi la rivière, se sontemparées des hauteurs sur la ligne Dniester-Puchakovic-Bludiki, Au nord-ouest de Podgoriki, l'ennemi a été également chassé de ses positions et 4 canons lui ont été pris. 10 officiers et 850 soldats lui ontété capturés. Sur front italien, des détachements autrichiens ont été dispersés dans la vallée du Terragnolo. ISTos alliés ont enlevé un poste dans le Haut-Cordevole. Lundi r6 juillet. Les Allemands ont prononcé une attaque sur nos positions au sud de Courcy.«Après un vif combat, nous avons repris à l'ennemi quelques éléments de tranchées où il avait pris pied, àl'exception d'un petit poste quKest resté entre ses mains. Vive, activité des deux artilleriesen dè nombreuxpoints du front. A la cote 304 et dans"les régions du Mont-Haut, du Casque
"la
et
repoussé. Les Russes ont occupé
un nouveau village
dans le même secteur. Un détachementd'alpins italiens.asutpris et enlevé un poste ennemi dans le val Camo nica. Canonnade entre les vallées de l'Ailige et de l'Astico.
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-
et
A la faveur d'un feu rOll lant qui a duréplusieurs heures, les Allemands ont prononcé une puissante attaque sur le saillant de notre ligne à l'ouest de Cerny. Un combat s'est engagé avec violence et s'-est prolongé avec des alternatives d'avance de recul. Malgré les gros effectifs qu'ils avaient mis en œuvre, lesassaillants ont été .finalement rejetés de la tranchée de soutien où ils avaient pénétré et n'ont pu conserver que tles éléments de première ligne sur un front de 500 mètres environ.. Vive activité d'artillerie dans le secteur de Craonne. En Champagne, après unesérieuse préparation d'artillerie, nos troupes ont attaqué les positions allemandes en deux points du front. Conduite avec une vigueur exception nelle, l'attaqùe a réussi à atteindre tous ses objectifs. Au"nord du Mont-Haut et sur les 111ardi
-
à
17 juillet.
et
--.
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le
-
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pentes nord-est du Téton, nos soldats ont enlevé, sur une largeur de 600 mètres et une profondeur de 300les réseaux de tranchées puissament organisés de l'ennemi. Les contreattaques allemandes ont -été brisées avec de lourdes pertes pour nos adversaires. Nous avons capturé 360 officiers et soldats. Les Anglais ont repoussé une tentative ennemie au sud Lombaertzyde. A l'est d'Hargicourt, à l'ouest de Warneton, à l'ouest de Oosttaverne au nord d'Ypres,les patrouilles ennemies ont subi des échecs. Les Russes ont brisé des entreprises allemandeS- au nord-ouest de Kalusz. Ils ont capturé de ce côté 16 officiers et 600 hommes Dans lesecteurde Lodziany, ils ont chassé-les Autrichiens de leurs positions et fait. 1.000 prisonniers.
,
de
et
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TOUS LES MOIS" nous attribuons trois prix aux MEILLEURESPHOTOSDEGUERRE
1.000 -
fr.,500 fr.,250fr.
A la fin des hostilités nous décernerons des prix importants dont un de
30.000 francs Rappelonsqu'au
31
décembre 1916, nous avions déjà attribué
1Prixde.
20 Prixde 20Prix de 20 Prixde
.-
fr. <
15.000
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1.000 fr.
soit, au totale
fr. fr.
500 250
50.000francs de Prix
Mercredi 18 juillei. Entre Somme et Aisne, l'ennemi a prononcé une série de iorts bombardements. coups de main, précédés Trois tentatives, au sud-est de Saint-Quentill et à l'ouest d'Allemant, ont échoué sous nos feux. Au sud de Corbeny, -plusieurs détachements ont attaqué nospetits postes : ils ont été.-refoulés: - Champagne, après En n oient bODlbar, dement du Mont-Hautt, 1 éton, les ATh: mands ontvlancé des forces importantes à l'àssaut des positions que nous avions conquises la semaine écoulée. Nos troupes ont résisté avec une ténacité indomptable à un ennemi très supérieur en nombre. Au Téton, les Allemands n'ont pu, entamer nos lignes. Au Mont-Haut, le combat très acharné s'est terminé pour eux par an sanglant échec. Lettrs vaguesd'assaut successives ont été détruites. Reims a de nouveau reçu 1.'600 obus. i Canonnade sur le front anglais vers ArmeHtières, Wytschaeteet Nieuport. Nos alliés ont" bombardé quatre gares importantes et un grand camp de repos à l'intérieur des lignes allemandes. Les Italiens ont détruit les positions autri- chiennes dans un secteur dû Valloue. Ils ont capturé 11 officiers 264 soldats. Les Russes ont fait 916 prisonniersnouveaux, .portant le total depuis le 1er à 36.500.
de
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ATHÈNES APRÈS LE RETOUR DE M. VENIZELOS A
..4. ----_-G.--
M. Venizelos. - Arrivée du général M. Jonnart et En raison de la politique du roi Constantin, M. Venizelos avait dû partir à Salonique pour fonder un gouvernement national. Après l'abdication du roi, son retour à Athènes a été triomphal. Le voici, de dos, en conversation avecM. Jonnart,haut commis-
Cllclics</<•nuire,envoyéx/nri«(,
française La mission -
G.,
chef saire des nations protectrices. A droite, le général de la mission française auprès de l'armée grecque, se rendant à un déjeuner offert àM.Jonnart. En bas, une photo prise à l'issue du déjeuner. A gauche le général Sarrail, à droite M. Jonnart.
GRECQUE GÉNÉRAL CAPITALE LA VISITE SARRAIL LE
M - -
-
Tnnnart et le - -- ---
Q"al
B.-
Le gal Sarrail au Zappeion et au
pendant un entrefaite photographies été La première de ces a des soldats crétois tien de M.Jonnart avec le général défendent l'accèsde la pièce où ils causent. Les deux autres ont trait à une excursion du général Sarrail 1° Devant le stade, le -
•/
B.;
:
B.
Clichés- de notre envoyé
spécial.
théâtreantique
-
explique au général Sarrail les mouvements des général royalistes durant ls incidents tragiques du Ier décembre, dans le décor même où le drame se déroula 20 Une visite aux ruines du théâtre antique. Le général Sarrail devant le mur de la scène.
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FORÊT EN ARBRE UN ABATTANT UN "TANK"
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couche hêtre formidable poussée du se monstre, un Sous la lente et
fit son apparition Lorsque la légendaire crème de menthe en 1916,on s'émerveilla Somme de bataille la de champs les sur des maimontraient traversant exploits qui la de récits ses aux
Depuis, on a publié les arbres couchant passage. et sur son sons
beaucoup de photos de tanks ", mais on ne les avait pas Cet instantané, leurs accomplissant toutes prouesses. encore vus pris pendant des exercices de démonstration, représente un tank" obligeant un hêtre de belle taille à se coucher devant lui.
LA RÉCOMPENSE DE L'INSTITUTRICE DE QUESMY
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La remise de la croix de guerre à Mme Pellequer. Quesmy est un humble village de cent vingt-neuf habitants, dans l'Oise, à quatre kilomètres de Guiscard. Jusqu'au moment du fameux recul stratégique d'Hindenburg, il a vécu sous la botte allemande. Avec un beau courage, Mme Pellequer qui y était
L"institutrice et ses élèves
institutrice continua d'instruire les enfants confiés à ses soins. En raison de sa belle conduite, on vient de lui remettre la croix de guerre. La ^oici recevant la récompense de son héroïsme des mains d'un colonel puis félicitée par ses jeunes élèves.
ATTAQUÉ A COUPS DE CANON PAR UN SOUS-MARIN ALLEMAND AU MILIEU DE L'OCÉAN ATLANTIQUE, UN VOILIER
D'UNE RATION ALLIÉE PREND FEU ET COULE RAPIDEMENT.
- L'ÉQUIPAGE APU
SE SAUVER DANS LESCHALOUPES
TRANCHÉE HINDENBURG LA DANS LE GAL BERDOULAT
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Le général s'entretient avec des officiers dans la tranchée dévastée par nos Nous avons eu maintes fois l'occasion de publier des documents montrant les terribles effets de notre artillerie sur les positions ennemies Celui-ci est particulièrement typique. L'instantané a été pris, en effet, sur un point de la fameuse ligne Hindenburg
obus
qui devait arrêter définitivement les armées alliées. Un bombardement intensif a complètement bouleversée la tranchée qui présente l'aspect d'un boyau de circulation. Au centre, indiqué par d'armée. commandant général Berdoulat croix, corps le un une
LA REVUE DU 14 JUILLET A L'ARRIERE DU FRONT
Le général Pétain pendant le
- La
défilé,décorant un lieutenant et recevant des fleurs
fête nationale a été célébrée tout le long du front avec le maximum de réjouissances que permettaient les circonstances. A Lagny, près de Lassigny, le généralissime a passé les troupes en revue, les félicitant de leur belle tenue et remettant des déco-
rations à des officiers et à des soldats. Le voici pendant le défilé. A sa gauche, le général Humbert. Au dessous, le général Pétain décorant un lieutenant et écoutant le compliment que lui lit une petite fille tandis qu'une autre lui apporte un superbe bouquet.
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L'APOTHÉOSE DES DRAPEAUX DE LA GRANDE GUERRE
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La remise de la fourragère aux légionnaires et le défilé faubourg Pour célébrer avec un éclat inaccoutumé le troisième 14 juillet de la guerre, Paris avait organisé la fête des drapeaux. Ce défilé a dépassé en grandeur tout ce qu'on pouvait imaginer. Voici, avant la revue, M. Poincaré accrochant la nouvelle fourragère
Saint-Antoine
verte et jaune à l'épaule des soldats du régiment de marche de la Légionétrangère. Derrièrelui se tiennent MM. Antonin Dubost, Deschanel, l'amiral Lacaze, MM. Painlevé, Ribot et le maréchal Joffre. Au-dessous, les troupes passant faubourg Saint-Antoine.
A ÉTÉ, A PARIS, UNE FÊTE NATIONALE INOUBLIABLE
L'enthousiasme de la foule place de la Bastille et boulevard Saint-Michel Cent vingt-huit ans après la prise de la Bast;lle qui fut surtout symbolique, les héroïques soldats de la troisième République passèrent au pied de la colonne de Juillet, follement acclamés par les Parisiens qui leur jetaient des fleurs, des cigarettes et
des sous. De la place de la Nation à la place Denfert-Rochereau, les ovations frénétiques de la foule ne cessèrent d'ailleurs pas un instant. Voici des troupes d'infanterie avec leurs drapeaux à la Bastille et le défilé de l'artillerie boulevard Saint-Michel.
LIBÉRÉES RÉGIONS FÊTE DU 14 JUILLET DANS LES LA
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M. Viviani parle devant la,mairie de Ham.– Une représentation
Pour la première fois depuis la guerre, la fêtenationale a été célébrée dans les localités délivrées du joug allemand en avril dernier. MM. Viviani, garde des sceaux et Léon Bourgeois, ministre du travail ont visité Carlepont, Noyon, Guiscard, Ham,
à
Nesle
Cugny, Nesle, etc., où beaucoup d'habitants sont revenus. A Ham, notamment, M. Viviani a prononcé un vibrant discours. Le voici avec le maire et M. Léon Bourgeois devant la mairie. Audessous, un prestidigitateur donnant une représentation à Nesle.
AU CAMP DttI. SUR LE FRONT DE CHAMPAGNE
des ânes s'y remplacés qui été trouvaient prisonniers par ont Les 10.000 Pendant la dernière grande bataille de Champagne, les soldats allemands capturés étaient amenés au camp d'I. à quelques kilomètres de la ligne de feu où ils étaient interrogés et triés avant d'être envoyés à l'intérieur. Il en contint jusqu'à 10.000
qui se trouvent répartis aujourd'hui en province. Depuis, les prisonniers ont été remplacés par ces petits ânes d'Algérie employés au ravitaillement et, malgré leur réputation, ces hôtes nouveaux sont, paraît-il, beaucoup plus dociles que les premiers.
L'"AS"
AVIATEURS FRANÇAIS INSTRUCTEURS EN AMÉRIQUE Des officiers aviateurs français qui tous ont fait leurs preuves sur le front, sont arrivés aux Etats-Unis pour instruire les élèves pilotes. -
Cet excellent pilote qui a survolé Bruxelles à vingt-cinq mètres de hauteur, a abattu en deux minutes ses quatrième et cinquième avions.
L'ARRIVÉE D'UN BLESSÉ DANS UN ABRI SOUTERRAIN Les premiers postes de secours sont situés sous terre, près des tranchées. Voici l'arrivée, dans l'un d'eux, d'un soldat anglais blessé.
LE GÉNÉRAL PERSHING REÇU AUX USINES CITROEN Le général Pershing a assisté à l'inauguration d'une cantine modèle pour le personnel de l'usine. Voici une ouvrière lui offrant une rose.
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DES CHAUSSURES POUR LES PETITS FRANÇAIS LIBÉRÉS
Un riche Américain a fondé cette œuvre utile et porte lui-même des stocks de souliers pour les enfants dans les régions délivrées.
BELGE TIEFFRY DEVANT SON APPAREIL
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DES STATUES D'ARRAS A L'ABRI DANS UNE CHAPELLE Ces statues de la cathédrale d'Arras ont été couchées dans une petite chapelle où les obus ne peuvent plus désormais les atteindre.