Le Monde illustré (1857)
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Le Monde illustré (1857). 1888/11/03. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
LE GÉNIE QUI PLEURE. Statue de M.
'ANTONIN
-(D"sin
MERcii.
de M. JULESLAVÉS.)
SOMMAIRE
:
Courrier de Paris, par Pierre Véron. — Pages Les de la Vie, par Paul Hervieu. — Nos gravures inondations au Chili;M. Balathier de Bragelonne;
TEXTE :
:An
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Le Génie qui pleure; Le général de Miribel; La chasse aux canards, en Russie; L'exposition universelle de Barcelone. — La légion étrangère, nouvelle. — Une femme savante. nouvelle, par Auguste Lepage. — Théâtres, par Hippolyte Lemaire. Chronique musicale, par A. Boisard. Chronique du sport. — Bibliographie. — Echecs, — par S. Rosenthal. — Récréations de la famille. — Rébus. M. Bouffé; Beaux-arts
Dispensaire
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LE Génie quipleure, statue. — Les inondations au Chili Valparaisu : La Plua del Ordin; La rue Bellavisia; Santiago : La brèche du pont de Calicanto. — Balathier de Bragelonne. — Bouffé. — La légion étrangère. Au Dispensaire, tableau de M. Ph. de Wiatcr. — Arrivée à Châlons du général de Miribel. — La chasse aux canards en Russie. — L'hôtel de ville de Barcelone, le soir de la réception du jury international. — Echecs, par S. Rosenthal. — Récréations de la fanille. — Rébus.
GRAVURES
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COURRIER DE PARIS climat de notre cher pays paraît être ausai détraqué que la cervelle de ses habitants. Tandis que la politique semble vouloir mettre toutes les pyramides sur la pointe, tandis que la litttérature, bouleversant toutes les traditions, proclame que le beau c'est l'absurde, tandis que l'art prend l'excentricité pour du génie, voilà que nos saisons se mettent à exécuter des chassés-croisés troublants. Nous avions eu l'hiver au mois de juillet, nous avons l'été aux abords de la Toussaint. Je déclare que, pour ma part, j'accepte sans maugréer ce système de compensation; maià-ce serait se tromper que de croire tout le monde aussi accommodant. Quelque temps qu'il fasse, vous rencontrez des mécontents chroniques dont la colère ne désarme jamais. Ces jours-ci, par exemple, tandis que ruisselait le plus inattendu des soleils, ils vous abordaient revêches et, levant les yeux au ciel C'est absurde. demande peu! Je un vous — Absurde et funeste. On commençait à s'habituer au froid et voilà du beau temps! C'est un piège. Qu'est-ce qu'on veut que nous en fassions, du beau temps maintenant? 0 pessimisme, voilà de tes coups. On ne veut plus voir les choses que par leur mauvais côté. Ah! comme il avait raison, Alphonse Karr, quand, pressentant les disciples deSnhopehauner il disait reprochent à la nature — Il y a des gens qui d'avoir mis des épines aux roses.Moi, je la remercie d'avoir mis des roses aux épines. K
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/vw% Ces rayons attardés ont donné, pour la semaine de la Toussaint, d'ordinaire lugubre et morne, un petit air de fête aux cimetières. On chercherait d'ailleurs en vain, dans la célébration de cet anniversaire funèbre, trace de ce morne recueillement que les faits divers se plaisent à décrire. Depuis surtout qu'on s'est habitué à installer des fêtes foraines le long des tombes, il serait inutile de se révolter. L'habitude est prise. Le culte pieux n'existe plus que dans les clichés antiques et solennels. C'est la kermesse de la mort, — pas autre chose, — faisant pendant à la kermesse du Carrousel. A propos, ne trouvez-vous pas qu'elle se prolonge démesurément, cette dernière? Il serait temps pourtant de songer à l'échéance qui s'ap-
proche.
On a convoqué l'Europe, ce n'est pas, je sup- mort avec le poison dont on prétendit qu'il pose, pour lui montrer des gravats et des plâtras. s'était servi!. Tout d'ailleurs serait à reviser dans la façon Or la transformation d'un Sahara tel que le Carrousel en un jardin —fût-ce provisoire — n'est dont est réglé le cérémonial du supplice. On inflige au patient une interminable promepas une opération qui se bâcle en quelques minutes. Oh! cette application du provisoire, nade à travers la prison. 11 est forcé de parcourir je ne sais combien de corridors, de monter et de même à l'horticulture, quel signe des temps1 Pour planter des arbres, quoique temporaires, descendre plusieurs escaliers. Oh! je me pour faire pousser du gazon transitoire, pour des- rappelle toujours l'encoignure d'un de ces escasiner des massifs momentanés, il faut un:certain liers, avec la marque creusée dans le plâtre de nombre de mois. Et il ne nous en reste plus la muraille par la main des guillotinés qui tous beaucoup à gaspiller, autrement nous présente- s'appuient là en passant, pour ne pas tomber en rions à l'étranger le spectacle d'un Paris en trébuchant1 Et à côté de cela des sensibleries qui forment décomposition qui ne rendra pas absolument fier d'être Français. un contraste presque grotesque. Une fois, par exemple, n'y eut-il pas un direcC'est bien assez déjà de lui offrir pour la seconde fois, et après dix-huit années, les murs teur de prison qui dit à un supplicié, pendant la. sinistres de la Cour des comptes, fantômes toilette : lugubres de la guerre civile. — Mettez donc ce vêtement survos épaules.. Si, par-dessus le marché, on n'a pas nettoyé Vous allez prendre froid Un peu plus il ajoutait l'autre champ de ruines qui remplace les Tuileries, ça manquera de gaieté par ma foi De ces — Les rhumes sont très mauvais, cette nécessités urgentes on n'a pas l'air de se soucier. année!. L'abbé Crozes écrivait ses impressions d'échaEt le moment venu, il faudra, comme faud, comme d'autres leurs impressions de toujours, s'écrier avec un inutile désespoir — Ah1 Mon Dieu1 nous ne serons jamais voyage. Mais sa position même ne lui permettait prêts1 pas de leur donner l'accent brutalement exact qui seul peut rendre intéressantes des notes de ce genre. Lorsque ce courrier sollicitera votre Les tragédies du couteau sont monotones et indulgente attention, deux procès à tapage se banales en dehors de l'observation spéciale que disputeront l'émotion publique. suggère chaque type d'exécuté. C'est au point A Paris, le sieur Prado, comte fantastique, de philosophique que le problème mérite vue individualité protéiforme. A Constantine, un d'être étudié. C'est la question même de la peine jeune homme que va défendre avec toute sa de mort qu'un pareil témoin serait peut-être à conviction Me kdurer, l'éloquent bâtonnier de même de résoudre avec des arguments nouveaux. l'ordre des avocats. Par malheur, le témoignage de l'abbé Crozes, L'affaire Prado prépare des désappointements, comme de tous qui ont rempli ce ministère ceux si je ne m'abuse. M. Horteloup, le président des in extremis, saurait avoir toute la liberté ne assises, reconnaît à l'accusé une intelligence au- nécessaire. dessus de la moyenne. Mieux vaudrait qu'elle Il ne restera donc de lui que le souvenir d'un fût au-dessous, vu l'usage qu'il en a fait. dévouement auquel on a toujours rendu Mais Prado a le malheur d'être une redite. Il hommage. vient après Pranzini et, bien que chronologiUn autre vieillard qui fut illustre en quement il ait opéré le premier, c'est lui qui semble être le pasticheur. son art, Bouffé, vient de quitter ce monde d'où bien des gens le croyaient parti depuis de Condition éminemment défavorable. Puis on a été si bien déçu avec ce pleutre longues années. Ce pauvre Bouffé! d'Allmayer, tambouriné avec excès, qu'on se Je le revois encore m'apportant, en 1884, je méfiera cette fois! L'affaire de Constantine, elle, est empoi- crois, un exemplaire de ses lvfémoires. L'aspect était d'un pasteur. On eût dit le gnante comme le drame le plus denneryen. Nous en reparlerons après débat. Jusque-là, vicaire de Wakefield chargé d'ans. Quelques comme une tête d'homme est l'enjeu de l'affaire, mèches de cheveux blancs flottaient autour de tout commentaire nous paraît interdit. sa tête maigre et ridée. Un invincible tremblement secouait tous ses membres. Ce tremblement qu'il avait commencé par imiter dans >****** Il en avait vu tomber des douzaines de Pauvre Jacques et dans la Fille de l'Avare, et têtes humaines, l'abbé Crozes qui vient de dont l'ironique destin avait fini faire une par succomber plus qu'octogénaire. cruelle réalité Sa voix chevrottait si fort qu'on Depuis longtemps déjà il avait dû résigner ses avait peine à comprendre. Quand il parlait, terribles fonctions, ne se sentant plus de force l'impression de mélancolie s'accroissait encore, lutter l'angoisse contre de ces heures car toujours il revenait à la sombre préoccupapour suprêmes. tion d'une mort prochaine. On ne l'y arrachait Angoisse qui doit se changer en une véritable qu'en ramenant son souvenir vers le passé. torture, si un doute peut subsister sur la culpaAlors il retrouvait quelque verdeur, et le bruit bilité de celui que l'on conduit à l'échafaud. des applaudissements, qu'il semblait entendre Or, au moins une fois, l'abbé Crozes eut encore, le ranimait comme un cordial. affaire à un moribond qui trouvait pour proLa longue et célèbre carrière de Bouffé a été clamer soninnocencedesaccents d'une effroyable trop souvent racontée pour que je vous inflige sincérité. Je veux parler de l'herboriste Moreau, d'inutiles redites. guillotiné sous prévention d'empoisonnement. Qui ne sait comment le simpleouvrier doreur Tous ceux qui se trouvaient, sur la place de la fit quelque sorte lui-même son éducation en Roquette, dans le groupe de journalistes dramatique? Qui n'a entendu parler des trucs qu'interpella Moreau se rappellent cette poi- naïfs qu'imaginait l'acteur pour accroître son gnante minute. intéressant la badauderie? en renom L'homme marchait d'un pas ferme. Impassible, On a vingt fois réédité l'histoire de Bouffé se il se tourna vers ceux qui le regardaient, et d'une promenant devant le Gymnase, le dos voûté, voix profonde dans une douillette, les jours où il devait jouer le Gamin de Paris, et se montrant, au contraire — Messieurs, rappelez-vous que vous allez voir tuer un innocent. le boulevard Bonne-Nouvelle, avec les allures sur Puis il passa. d'un gommeux fantaisiste quand il devait paA ces mots l'abbé Crozes qui le précédait raître le soir dans rôle de centenaire. un devientlivide. Il tituba presque!. Que de fois Elle est aussi épuisée, la controverse pasdepuis lors il dut entendre dans ses rêves vibrer sionnée qui s'engagea autour de son nom. Elle cet accent étrange. surtout après que de nou- fut close mot qui, ce nous semble, doit par ce velles investigations de la chimie semblèrent être le dernier démontrer que Moreau n'avait pas pu donner la il attachait. — Il avait des ficelles, soit1 mais
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Qu'on nous en donne donc, de ces ficeleurs-là, et vous verrez comme nous les applaudirons avec fureur. une formule de théâtre vwv Car c'est presque tout à fait perdue. Nous nous contentons aujourd'hui du comédien figé une fois pour toutes dans sa personnalité. Nous ne lui demandons plus de s'adapter à ses rôles; ce sont les rôles qui s'adaptent à lui. Paulin Ménier, — dont on a heureusement de meilleures nouvelles, -:- est un des derniers artistes dont le talent sache se métamorphoser. A cela il y a plusieurs causes. La tolérance du public en est une. Le modiis rivendi des théâtres en est une autre. Jadis, à l'heure où Bouffé fut un des rois de la scène, les chemins de fer n'apportaient pas à Paris le flot sans cesse renouvelé des étrangers et des provinciaux. Un succès de cinquante représentations était un succès d'une longévité exceptionnelle. D'où pour les théâtres comme pour les comédiens la nécessité de se renouveler perpétuellement. Aujourd'hui, ou bien une pièce tombe net et l'on n'en parle plus, ou bien elle a*des durées extravagantes. Je pourrais citer telle notabilité de la rampe qui n'a eu à créer que trois rôles en cinq ans. Comment voulez-vous que, dans ces conditions, la monotonie ne vienne pas? Elle est inévitable. Tandis qu'autrefois il fallait chercher du neuf toujours et quand même, tandis qu'autrefois un acteur comme Bouffé jouait jusqu'à quinze pièces dans une année. Ce chétif, que la médecine avait condamné à vingt ans, a tenu bon bien au delà des limites d'une existence privilégiée. Il s'en allait de son. pas incertain vers la quatre-vingt-dixième année. Ses funérailles ont attesté que, pour lui, la disparition n'avait pas été l'oubli. Si les morts voient ce qui se passe derrière eux, Bouffé a dû être bien heureux de ce témoignage suprême, car c'était un friand de célébrité. Au cours de la dernière visite qu'il me rendit, il se plaignait sans amertume, mais avec une douce mélancolie, d'être déjà un oublié, concluant Si je tarde encore trop à mourir, on ne — saura même plus mon nom! Bouffé se trompait. Ce nom est un de ceux que transmettra de génération en génération l'histoire du théâtre en France. ""v,",'" Je crois que, pour me conformer aux exigences de l'actualité qui, probablement en l'honneur de la Toussaint, a voulu que cette chronique restât presque funèbre d'un bout à l'autre, je crois que je ne saurais mieux terminer qu'en photographiant de souvenir une scène étrange dont je fus le témoin l'an dernier à pareille époque. C'était le Jour des Morts. J'étais allé revoir la tombe d'un vieil ami. Non loin de là, et ne pouvant me voir, un monsieur et une dame. La dame en costume de veuve, grand deuil récent. Le monsieur en noir, mais sans crêpe au chapeau,'ce qui attestait qu'il n'était pas de la famille. Tous deux stationnaient devant une pierre tumulaire de fraîche date. C'était évidemment le mari qu'elle recouvrait. Le monsieur, trouvant sans doute que la visite avait assez duré, fit mine de partir à un moment donné. Mais la dame, le retenant par la main, lui adressa cette phrase mémorable — Non, Ernest, nous ne lui avons pas encore assez demandé pardon
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PIERRE VÉRON.
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PAGES DE LA VIE cher
Hugues Le Roux, dernier numéro du Monde illustré, NS le vous m'avez, sons les termes de la plus affectueuse discrétion, rappelé que je HTfoic norrnofû nrnmic Ao ,--- - .-..f(J ifAiir YVU" avais uaguviv .t-'J.J.U"' UV ':"r\nc Tvu»» retracer, de mon mieux, le tableau de la séance durant laquelle le dompteur Bidel fut grignoté, Mon
et non mangé, par son lion Sultan. Si je ne me trompe, vous aviez le projet d'extraire, de mon souvenir, ce qui vous paraîtrait assez intéressant pour figurer en notice dans le grand et bel ouvrage que vous allez publier sur les Forains. Voulez-vous bien que je demande à nos lecteurs l'autorisation de m'acquitter envers vous, sous leurs yeux cléments? Si non, je crains de toujours vous rester une mauvaise paye nous fréquentons trop les mêmes quartiers, nous collaborons trop à de mêmes journaux, pour que la malice bien connue du destin ne s'applique point à m'empêcher de vous rencontrer et à m'ôter ainsi la possibilité de vous conter ma petite affaire. Vous me direz que j'aurais pu vous adresser une lettre. Hélas ne savez-vous pas que les écrivains sont beaucoup trop paresseux pour écrire? Vous-même, mon cher Le Roux, en voyant avec quel moyen je finis par vous répondre, songez à celui que vous avez employé pour me rafraîchir la mémoire. Et que la bienveillante clientèle de ce grand journal veuille bien nous pardonner
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** Ainsi que vous l'avez très exactement rappelé, l'accident s'est accompli, un soir de juillet 1886, à la fête de Neuilly. C'était par un temps lourd et orageux et le dompteur avait unpied podagre et emmailloté. Les exercices toutefois touchaient à leur fin et l'on pouvait penser que tout allait bientôt être bien terminé, malgré la voix et les attitudes, selon l'ordinaire, récalcitrantes du lion Sultan, un beau brun, (car les lionnes, qui, je crois, sont toutes blondes comme Eve, peuvent choisir entre les crinières brunes ou les crinières blondes parmi les seigneurs à la grosse tête). Tout à coup, Bidel tomba, s'étant embarrassé dans son épieu à deux pointes de fer émoussées et en ayant ainsi reçu une sorte de croc-en-jambe. Toute l'assistance jeta un cri bref. Puis, un mortel silence s'établit aussitôt, sous la vaste tente de la ménagerie. Un tel silence qu'on entendait susurrer les becs de gaz. Je n'oublierai jamais le regard de l'homme à l'instant où il perdit l'équilibre. Je vois encore le globe des yeux saillir, tout blanc, hors des traits congestionnés par la goutte et par la rudesse des efforts précédents. C'était l'expression de celui qui se sent perdu, qui s'abîme dans un
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gounre.
Maintenant, le dompteur gisait sur le plancher de sa cage, comme une masse, sans un geste, sans un cri d'appel. Il ne cherchait pas à se relever, probablement par une tactique de son expérience; mais il semblait avoir le temps de le faire, car le lion, à quelques mètres, restait encore accroupi.
** Peut-être avez-vous quelque désir, mon cher Le Roux, que je précise la nature d'émotion dont un témoin oculaire est saisi, en une pareille occurrence Cette émotion est certainement multiforme. Ainsi, moi, soyez convaincu que j'étais désolé, consterné, que je déplorais d'être venu là, en ce soir funeste. J'ajouterais bien encore que j'aurais mieux aimé être à la place du malheureux, que dans la sécurité où j'étais; mais je m'abstiens, de peur que vous n'alliez pas me croire. D'autre part, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je vous apprendrai que j'étais en compagnie d'un ami, d'une espèce d'inséparable, très curieux de sensations, très porté sur l'analyse de ses sentiments, nullement méchant, et pourtant capable de s'intéresser innocemment à l'atroce. Or, cet ami m'a confessé, par la suite, qu'il avait éprouvé; dans le temps où le lion restait immobile, une chose. Comment dirai-je?. Enfin, c'était comme une envie féroce qu'il se passât quelque imprévu, comme une impatience
?
monstrueuse.
Et je veux me persuader, pour l'excuse de mon ami, qu'il nétait pas seul à ressentir un abominable et vague désir, qui me paraît bien avoir
marqué son empreinte fugitive autour de moi, sur toutes les figures pâlies dont j'évoque aujourd'hui le souvenir; par exemple, celle d'une petite femme rousse, au bras de son mari, qui mangeait sa lèvre inférieure et, sans pitié, grimpait sur mes pieds. Sans pitié, en tout cas, pour mes pieds. Enfin, le lion se mit sur ses quatre pattes; et, sans avancer encore, contempla son maître inerte, avec une extrême méfiance, pour ce bloc à coup de fouet « ne lui disant rien qui vaille ». Une seconde s'écoula ainsi, ou un siècle, je ne saurais préciser. Puis Sultan effectua, vers ce qu'il commençait à envisager tel qu'une proie offerte, deux petits pas furtifs. Deux pas de chat prudent et intrigué. Puis encore deux nouveaux petits pas. Et, alors, il posa, sur une épaule du dompteur, une de ses lourdes pattes. Mais, sans méchanceté, par mesure d'ordre plutôt, comme nous assurons de la main un cahier qui risque d'être envolé. En interprétant ainsi ce qui se passait « dans la nuit qu'un lion a pour âme », suivant le vers de Victor Hugo, j'ai, du moins, la flatteuse satisfaction de me rencontrer avec l'impression qu'Édouard Detaille a saisie, de son œil de grand peintre. *** Ah! mon cher Hugues Le Roux, ce qu'il n'appartenait pas au crayon de l'illustre artiste de vous représenter, et ce que ne feraient revivre les ressources d'aucune plume, c'est le tumulte épouvantable qui, daus la salle jusqu'alors muette, accueillit ce premier acte, après le sombre prologue. Un brouhaha d'enfer! Des bruits de chaises qui s'écroulent. Des vociférations! Des piailleries Si je m'avisais de composer une Physiologie du Fauve moderne, dans le cours de la Méditation qu'il me faudrait consacrer aux accidents de baraque, je ne manquerais pas de formuler
!.
:
ce3 axiomes
Une spectatrice ne s'évanouit que lorsqu'il n'y a plus rien à regarder. 2° Le public des deuxièmes n'attend jamais qu'une occasion, pour passer dans les pre1°
mières.
Effectivement, en un délai de raison, toutes les palissades furent escaladées. Sur le bord de la cage, les dames écrasaient les messieurs, afin de mieux voir. Et des crisl non, mais des cris! Quand se déchaîna toute cette clameur, Sultan tourna la tête vers la multitude qu'il considéra avec une tranquillité vraiment sublime pour un amateur, et que me fit remarquer mon ami. La vivacité de l'éclairage, sans doute, et les miroitements du tohu-bohu faisaient cligner le lion, clignoter. Et cela même ajoutait comme une ombre d'indulgence à sa force. Mais voilà qu'il revint à son captif, à le tourmenter, à le tracasser, à le mordiller plutôt qu'à le mordre. Cela ressemblait au jeu d'un élève qui s'émancipe et qui garde conscience de sa faute. Mais, dame! c'était un jeu de lion. Sultan se remuait, dans de petits sauts, les quatre pattes ensemble, présentant son arrière-train à la galerie, hochant sa gueule pleine d'on ne savait quoi. Peut-être, d'une tête humaine! Ici, je puis m'en porter garant, mon cher Le Roux, ceux qui, au début, avaient pu partager le souhait infâme et heureusement indéfini de mon ami, devaient se trouver, comme lui, devant une semblable réalisation de carnage, bien près de défaillir. C'était affreux et insensé. On ne se sentait plus vivre, et on ne s'entendait plus
hurler. Subitement le lion lâcha prise, et observa fixement le fond de la cage derrière laquelle il avait dû surprendre quelque bruit perceptible seulement par une oreille féline, dans ce vacarme de sanglante orgie. Sur ces entrefaites la porte s'ouvrit brusquement, et deux hommes apparurent, présentant, ainsi que des baïonnettes, de simples barres de fer. A cette vue, Sultan recula craintivement, comme un écolier coupable qui a manqué de respect à son Principal et que l'arrivée des
VALPARAISO. — LA PLAZA DEL ORDIN, APRÈS L'INONDATION. —
Les inondations au Chili. A
ville de Valparaiso a été, au mois d'août dernier, le théâtre d'un affreux
sinistre. Valparaiso est bâtie, comme Naples, en amphithéâtre sur la mer. Dans une partie des montagnes qui dominent la cité, on retenait l'eau des pluies dans de vastes réservoirs, la conservant ainsi pour les arrosages et pour l'utilité des habitants. La digue d'un de ces réservoirs, nommé réservoir de Mena, a cédé à la suite des pluies torrentielles qui sont tombées durant la saison. Une masse de plus de cent mille mètres cubes d'eau a fait aussitôt irruption dans une rue qui descend vers la mer, emportant et roulant tout ce qui s'est rencontré au passage. Environ trois cents personnes ont péri. Quelques jours auparavant, Santiago, la belle capitale du Sud, était éprouvée par
LES INONDATIONS AU CHILI. —
(Dessin de M. GÉRARDIN.)
un événement du même genre qui tort heureusement n'a coûté la vie à personne. ---r..e pontmonumental de Gaiicanta; bâti, il y-e deux récits, par les Espagnols, sur le Mapocho, a été partiellement détruit par l'impétuosité dumurant, considérablement grossi par les incessantes pluies d'un déplorable été. Deux arches se sont écroulées avec un fracas effroyable, en présence d'une foule considérable, qui,en prévoyance de la catastrophe, s'était massée sur les deux rives du Mapocho, changé en torrent furieux. M. de Balathier de Braoelonne.
des doyens du journalisme, Adolphe Monnot de Balathier de Bragelonne, vient de mourir, à Versailles, à la date du 24 octobre. Il joua jadis un rôle important dans les lettres parisiennes et eut des succès comme auteur dramatique et comme romancier. Ami de Villemessant, Balathier de Bragelonne débuta sous ses ordres dans la N
SANTIAGO. — LA BRÈCHE DU PONT DE CALICANTO.
(D'après les photographies communiquées par R.
SUBERCASSAN.)
Sylphide, et fut successivement rédacteur en chef de VJ'vénement, où écrivait Rcchefort, puis secrétaire de la rédaction du Figaro. M. de Balathier fut le créateur de la presse illustrée à bon marché, il avait, en 1856, transformé le Voleur, que lui avait légué Émile de Girardin, en un journal à images qu'il a laissé en pleine prospérité à d'intelligents successeurs. Ce fut lui qui fonda aussi la Petite Presse en 1864 et il fut même, comme directeur de ce journal, arrête par la Commune. Les obsèques de notre regretté confrère ont eu lieu vendredi au Père-Lachaise. Bouffé.
passa ensuite au Panorama dramatique, et ce la a la uaite (1024J, aux nouveautés (1827), puisau Gymnase, sous la direction Poirson. En 1845 il entra aux Variétés. Après avoir tenté de quitter le théâtre en plein succès, Bouffé y reparut à diverses 11
A
BALATHIER DE BRAGELONNE,
mort à Versailles, le 24 octobre.
VALPARAISO. — LA RUE BELLAVISTA APRÈS LA RUPTURE DES RÉSERVOIRS DE MENA. (Dessin de M. GEORGES SCOTT.)
reprises et aussi tard qu'il le put; d'abord en 1854, à la Porte-Saint-Martin, avec PauvreJacques; puis au Vaudeville, avec MichelPerrin; aux Yariétés, où, en 1857. créa Jean le Toqué; enfin, au Gymnase, en 1866, avec la Fille delAi-ai-e, et même en 1874, avec quelques matinées du Gamin de Paris. Le 17 novembre 1864, on lui avait prêté la galle de l'Opéra pour sa représentation, de retraite, dont le produit dépassa vingt-cinq mille francs, chiffre enorme pour le temps; mais, comme on le voit, cette retraite ne fut que provisoire. Le talent de Bouffé était entièrement acquis; peu d'hommes avaient été aussi doués pour le théâtre; son instinct scénique était immense. Ce fut d'ailleurs non seulement un grand comédien, mais un brave et honnête homme, dans toute la force du terme.
il
Beaux-Arts..
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Tableau de Winter. pensaire. Au Dispensaire. donnons aujourd'hui une reproduction, a été A remarquable toile, dont nous fort admirée au Salon. La scène est des plus simples et en même temps des mieux traitées. Dans un parloir sévèrement décoré, près d'une table, se tiennent deux- religieuses aux traits calmes, à la physionomie douce. L'une, debout, a communiqué à sa compagne une ordonnance manuscrite, et celle-ci la déchiffre attentivement, en s'apprêtant à consulter ensuite le livre ouvert surses genoux, remède prescrit. Ce groupe, admirablement et qui contient sans doute l'indication du étudié, forme un contraste avec celui des deux pauvres femmes qui, dans un coin plus sombre de la pièce, attendent anxieusement avec leurs enfants malades que les nonnes leur délivrent les salutaires drogues qui rendront aux pauvres petits, leurs belles couleurs et leur bonne santé. Il y a comme un ressouvenir d'Holbein dans ce tableau, et plus d'un détail, surtout dans l'interprétation des dtux figures de religieuses, évoque à l'esprit la manière duvieux maître allemand.
BatTit, n.ort
à Auteuil, le 26 octobre.
moniteursremetaupas. Déjà, il fitaiLen retraite, la croupe passée dans la cage voisine et éperonnée par les secousses d'une grille de communication que des garçons maniaient. Déjà aussi, on avait relevé mier acte, d'une belle énergij, fut de se précipiter contre le lion qui, à présent séparé de son adversaire, regardait celui-ci, à travers la clairevoie, en portant de droite et de gauche sa têts un peu goguenarde. UnTrmnerre de bravos et les « Assez assez » arrêtèrent le dompteur, dont la moitié du cou était à vif. De sonfront, juste entre les yeux, pendait un lambeau rouge. Partout le linge apparaissait sous les trous du drap; la peau des genoux était à nu, mais
L'Exposition universelle de Barcelone.
Le Génie qui pleure.
une bien heureuse inspiration qu'a eue ES travaux du jury international sont terminés M. Mercié de représenter sous la forme d'un et la distribution solennelle des récompenses enfant le Génie qui pleure. Nous avons vu le a eu lieu le 28 de ce mois. grand artiste, s'inspirait des belles œuvres de La présence de l'aréopage envoyé par l'Eula Renaissance, donner au David de l'Ecriture une rope a été l'occasion de fêtes splendides qui se contiforme immortdlc. puis, prenant Sun essor, il console nuerontencore, et d'une réception magnifique à l'Hôtel notre patriotisme dans le groupe si puissant du Gloria de ViJe de Maicelone. Nous avons rarement assisté à victis; enfin, visant plus haut encore, iL personnifie le une réception plus brillante et plus originale. génie des arts dans un haut-relief qui demeure au Au nom du jury international, M. Charles Prevet, fronton du Louvre l'un des plus belles décorations du notre commissaire général, a profité de cette circonsmonument. Entre temps, le pinceau remplace l'ébau- tance pour remettre à M. Rius y Taulet, maire de choir et le uiaiire fixe sur la toile dus nymphes ou des Barcelone, une adresse de félicitations à la municipalité déesses immatérielles d'un charme indétinissable. de cette ville, qui venge les promoteurs et les organiEnfin, nous le voyons asseoir sur le tombeau d'un ami, sateurs de cette belle Exposition des attaques dont ils simple enfant en larmes, une paleite à la main, et ont été l'objet, et qui en consacre le succès éclatant. un intacte. Entre temps il arrive chaque jour, surtout de la il en fait un petit chef-d'ocuvre. II est impossible de mettre plus de grâce ingénu*, plus de douleur profonde France et de l'Espagne, de nombreux visiteurs. L'Hôtel dans cette modeste figure de marbre blanc. C'est une international regorge de voyageurs et il faut l'activité Après cette scène, taudis que le blessé rece- nouvelle manifestation du talent particulier du maître, et la présence d'esprit de M. Robert pour se reconnaître vait un premier pansement dans sa voiture qui ne se répèle jamais, r.:s'e toujours dans les hautes dans ce va-et-vient de visiteurs, qui sans cet hôtel, sorti foraine, l'attention générale restait à Sultan, régions de l'art, et qui fait un génie où d'autres de terre en cinquante-quatre jours comme un palais des Mille et une Nuits, auraient couché à la belle étoile. rentré en compagnie de son camarade Néron, le n'auraient représenté qu'un bbé. Chaque soir les théàtres se remplissent de spectateu's. L'œuvre étant destinée à un monument funèbre, lion hlomd_qui, languissamment allongé, digérait Le Liceo, Tiroli, le théâtre de l'Opera nouvellement pensée, habituelle premiers appliquer la Mais viande de pouvons en en ces nous de et coups. sa ration jours de novembre, à tous les artistes disparus dans ouvert, le théâtre Lyrique jouent le grand répertoire et le lion brun, lui, ne se coucha pas. Il se prome- l'année. font salle comble. On attend Judic, la charmeuse, dans hélas! La liste est mais inscrirons longue, nous orgueilleuses, nait sans trêve, agité, les narines peu de jours. du Génie le socle qui leurs pleure, qui tous noms sur humant en l'air des odeurs. La mèche de sa Les personnages illustres se succèdent. Apràs-le roi dans nos colonnes du moins, le monument élevé à sera, de Portugal est arrivé M. Canovas del Castillo, qui queue fouettait tour à-tour ses deux flancs. Et leur mémoire. chaque fois qu'il payait à proximité de la gueule a prononcé un superbe discours, puis M. Castelar, son adversaire politique, et l'on attend la princesse des de Néron, ce dernier lèchait fraternellement une Le général de Miribel. Asturies. Fêtes, cavalcades, illuminations se succèdent tache pourpre et caillée, que le dégustateur de relâche; Barcelone est en ce moment la ville du sans général Février remplacé, d'être dans v:ent de gardait à d'homme E gros ses encore un sang le commandement du 6e corps d'armée, par plaisir. orteils. E. RICARDO. membre général Miribel, du conseil de le suComme épisode comique, je me rappelle l'atpérieur de guerre. titude d'un bon bourgeois de Neuilly-sur-Seine. LÉGION ÉTRANGÈRE Miribel est né le i? septembre 1831. à général de Le LA Daudet, grand de Tel que le Tartarin, notre (Isère). Entré à polytechnique en 1351, Montbonnot Récits militaires par M. ltOGEII. DE BEAUVOIR. lorsque « ferme et résolu, il était devant la cage lieutenant d'artillerie en 1854, il a fait les campagnes Illustrations de M. DOLDIER. de la ménagerie Mitaine, des éclairs dans les de Chine et d'Italie. Chef d'escadron en 1867, il comyeux, et cette terrible moue que tout Tarascon manda, pendant le siège, un groupede mobiles, comme N ignore généralement ce qu'estcette troupe banlieue avait in- général de brigade auxiliaire. Lieutenant-colonel en Mon Tartarin de connaissait auxiliaire, au recrutement spécial, d'un troduit son parapluie entre les barreaux, et il en 1870, colonel en 1871, il était général de brigade en caractère tout particulier, mélange hétéroclite frappait le front du Roi prisonnier, chaque fois 1875 et général de division en 1880. de nationalités où se rencontrent des sens de Le général de Miribel est entré solennellement le toutes les classes de la société, de toutes les professions, que celui-là passait à sa portée. Non, j'aurais voulu que vous vissiez de quelle 24 octobre à Chalons. Reçu à la gare par le général d'Espeuilles et un nomfaçon Sultan regardait cet intrus. Il y a des degrés état-major, le nouveau commandant en chef est breux exprimer le^regard des de mépris que seul peut aussitôt monté à cheval et a passé en revue les troup-s improvisé Notez répéanimaux. que ce vengeur la garnison, au bruit des salves d'artillerie réglede tait, en semblant prendre tout le monde à témoin mentaires et des acclamations enthousiastes de la de l'ingéniosité de sa comparaison population. Le défilé s'est effectué avec un ordre admirable. «( Ila l'air bête comme chou, ce grand serinVoici l'ordre du jour adressé à son corps d'armée par là1» le général de Miribel. **. £&T
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ORDRE DU CORPS D'ARMÉE C'est à ce moment, mon cher Le Roux, que Officiers, sons-officiers, caporaux et soldats, se produisit le petit incident auquel vous avez « bien voulu faire allusion dans votre brillante Nommé par décretdu2 courant au commandement « chronique de samedi dernier. Une voix inconnue du 6e corps d'armée, je sens tout l'honneur qui m'est fait et tous mes efforts tendront à m'en rendre digne. me chuchota, dans l'oreille connais votre discipline, votre entrain et votre céloui-ci fésait.céla? Moâ, « Je a — Parquoâ qué vaillance, aussi suis-je fier de me trouver à votre tête j'étais pértisan du lione » En me retournant, je fus en présence d'un être et de succéder à l'eminent soldat qui vous commandait. Comme lui, je donnerai l'exemple du respect des « grand perche, imberbe, ridé, hâve, comme une lois, de l'obéissance au gouvernement de la République de appréciable, bien sale. Dans l'état et sans âge du dévouement passionné à la France et à l'honneur et nervosité où je me trouvais, une infLuence super- de drapeau. son stitieuse me fit d'abord croire que j'étais en face moi pour suivre la voie qu'il vous (1 Comptez sur de l'Anglais, dont c'ast la profession de suivre avait tracée et pour ne pas laisser amundrir entre mes les dompteurs jusqu'à ce qu'il n'en reste plus un mains le prestige du 6e corps.
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gigot. Toutefois, j'ai lieu de croire aujourd'hui que cet interlocuteur d'occasion n'a jamais rien eu de comrmuu avec le lord légendaire. Et le lione, dont il étaitpértisan, devait être la plus convenable des relations, auxquelles il pût se raccrocher. J'ai revu, en effet, ce particulier, dans le coin des bookmakers, sur l'hippodrome de Longchamps; et voicLie métier qu'il y faisait supposez une il avisait six benêts et leur course de murmurait successivement, aussi près que possible du tympan, à chacun, un nom de champion différent. Après le résultat, il relançait celui de ses auditeurs que le hasard avait favorisé et lui carottait une récompense. Méfions-nous donc, mon cher Hugues Le Roux des nouvelles connaissances que nous pourrions faire,mème sous le patronage d'un lion mais fondons-nous sur les amitiés vieilles, comme celles que vous envoie votre
sivaux;
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PAUL HERVIEU.
compte sur vous pour former au jour du danger la brillante avant-garde de notre jeune armée. « Au quartier général, à Châlons. « Le général commandant le Ge corps, «
De mon côté, je
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Signé
DE MIRIBEL. »
La chasse aux cinards en Russie. nous faut bien payer notre tribut à saint Hubert, dont la fête coïncide avec l'apparition de ce numéro, en donnant quelque sujetj de chasse intéressant. — C'est de M. Chelmonski, actuellement à Varsovie, que nous vient l'fiabile dessin à la plume que nous reproduisons et représentant une chasse aux canards dans la petite Russie. Là-bas les frimas sont déjà annoncés et les bandes de volatiles sauvages s'abattent déjà sur les cours d'eau et les étangs. Nous nous dispenserons d'en donner l'explication; notre plume dirait moins que le crayon de l'artiste et, comme les chasseurs seuls liront ce speach, nous ne leur apprendrions rien en leur décrivant la chasse aux canards en Pologne qui se fait comme en Sologne.
LE
MOIN
AU Tableau Je M. Pif.
ILLUSTRË
1PKXSAIRE MER.
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Gravure de M.
DOCHY.
questions sur une étrangère. Ce sera bien assez pour lui de savoir que vous êtes une de mes anciennes compagnes; il sait que j'ai été élevée dans ce pays, et Imité de l'Anglais, par AUGUSTE LEPAGE. vous en parlez le langage 'si parfaitement, qu'il ne lui arrivera jamais de rechercher une autre raison à notre connaissance. Maintenant, vous avez entendu mon histoire. Je Suite. sens que je puis avoir confiance dans votre bonne II volonté pour me secourir, si vous le pouvez, sans Je fis un signe d'assentiment. La jeune femme se trahir votre profession, et sans me causer des ennuis rejeta dans son fauteuil et commença à parler rapide- avec mon beau-frère. Elle cessa de parler, tout à fait épuisée, et me tenment en allemand, d'une voix faible, brisée, qui s'éteignait dans un soupir. Ses doigts amaigris arrachaient dit la main en signe de confiance. Je me levai et lui donnai un verre d'eau, l'invitant à se rafraîchir avant nerveusement les franges de son siège. sir James de répondre aux questions que je pouvais avoir à lui général du dit-elle, suis, Je veuve — Pomeroy, qui mourut il n'y a qu'une année, me lais- faire. Lorsqu'elle eut vidé son verrej'examinai l'expressant tout ce qu'il possédait. Nous n'avions pas de sion de sa figure avec la plus grande attention, et, famille et mon mari était très riche. On pensait qu'il penchée près de son oreille, je lui murmurai : aurait légué quelque partie de ses biens à son unique — Vous ne m'avez pas dit ce que vous redoutez frère, plus jeune que lui, le docteur George Pomeroy, tant, et quels sont vos soupçons. Vous vous croyez qui devait y compter, mais rien ne fut fait. Tout me mourante, et vous désirez connaître votre maladie fut donné. J'ai toujours été une créature faible, éner- et si je ne peux vous sauver, cependant? Elle fit un signe, mais ne répondit pas. vée et sans force, et mon veuvage parut d'abord devoir m'écraser. Mon beau-frère fut très bon pour — Dites-moi, alors, avez-vous quelque soupçon sur moi; il s'occupait à m'égayar, et me tenait compagnie la cause de vos souffrances? Elle réunit tout son courage et ne dit que ce met : dans mon vieux château, si triste et si sombre depuis la mort de mon mari. — Cancer. Je me redressai et plongeai mon regard dans ses Elle s'arrêta un moment pour refouler les sanglots yeux. qui montaient à sa gorge, et continua plus bas La réponse n'était pas celle que j'attendais, et je docteur George de reconnaissante J'étais très au — façon son amitié, mais non préparée à ce quiallait arriver. fus grandement soulagée et satisfaite de Huit mois seulement après la mort de sir James, il me dont elle soutint mon regard, car elle exprimait sa proposa de m'épouser. Jefus profondément choquée, sincère croyance, aussi je continuai : et j'eus le courage de le lui dire. Il me répondit que — Et vous pensez que M. Pomeroy, connaissant semblables mariages étaient fréquents dans toutes les votre maladie, désire vous la cacher, et vous défend parties du monde, et qu'il aurait facilement une dis- de consulter d'autres médecins qui pourraient vous pense pour notre union. Mais quand il vit que sa pro- l'apprendre? Oui. position me faisait horreur, et que j'étais décidée à Mais vous êtes inquiète et désirez connaître la ne plus en entendre parler en aucune façon, il me demanda pardon, et me promit de ne plus jamais vérité néanmoins, vous voulez que je vous dise tout m'en reparler. Je le vis très peu pendant les semaines ce que je pense? qui suivirent. Alors, me sentant affreusement seule et — Je veux connaître mon sort, c'est tout. Je lui fis quelques questions ayant rapport à difféabandonnée, je lui écrivis quelques mots pour le prier de revenir me voir comme autrefois, comme s'il ne rentssymptômes, je fis l'examen nécessaire de ma s'était rien passé entre nous, car j'avais besoin d'un malade, et je finis par examiner le contenu de diffécompagnon, ayant peu de parents et d'amis de mon rentes fioles médicinales posées sur la cheminée. côté. Il vint immédiatement, et longtemps parut se Ayant fini mon inspection, je retournai m'asseoir et dévouer à effacer de mon esprit la désagréableimpres- lui demandai, du ton le plus indifférent, vu l'imporsion que son offre de mariage m'avait causée. Il fut si tance que j'attachais à la réponse Quelle nourriture prenez-vous, et qui la précharmant, si affable, si attentif et si fraternel, qu'il se — rendit indispensable et que je ne pouvais rien faire pare? mes sans lui. Vers cette époque, ma santé commença à — Je mange très peu, tout me fait mal s'altérer; pour quelle raison? je n'en sais rien; mais repas se composent de bouillon ou toute autre soupe George attribua mon indisposition à un besoin de que Clara me fait elle-même. Quelquefois le docteur changement et me persuada d'aller aux eaux en me les donne. Il est très bon cuisinier. Vous n'avez rien pris de la cuisine de l'hôtel? Allemagne. Il me dit que je manquais de force et Rien. Mon beau-frère dit qu'il n'y a rien de qu'il connaissait la manière de me remettre en bon état, et qu'il me rendrait la santé avant un mois bon pour moi. Il est très soigneux de ma nourriture, si je voulais me mettre sous sa direction et me laisser et semble penser que c'est trop de confiance que de entièrement guider par lui. J'acceptai, et, emmenant s'en rapporter à des étrangers pour la préparer; il avec moi ma femme de chambre Clara, je partis pour dit que la soupe des malades doit toujours être faite le continent, m'en remettant à ses soins. par une nourrice ou un docteur. Mon cas était complet maintenant, j'avais acquis Mais, c'est étrange à dire, au lieu de revenir àla santé, je sentis mon indisposition augmenter de jour. la complète certitude que lady Pomeroy succombait en jour et se changer en cette maladie qui me torture, lentement aux effets d'un certain poison administré et me voilà devenue par degrés la malheureuse créa- à petite dose, jour par jour. Je vis par tous ces ture que vous avez sous les yeux, Le docteur George symptômes et cett3 histoire que l'essai diabolique est infatigable dans ses soins et ses attentions; il me d'attenter à sa vie durait depuis longtemps déjà, quitte rarement le jour, et, la nuit, la porte de sa probablement depuis le jour où elle commença à se chambre est ouverte, afin de pouvoir appeler ma ser- sentir indisposée, et cela était l'œuvre d'une personne vante, si ses services étaient nécessaires. Et mainte- ayant des connaissances médicales et les moyens nant j'ai à vous dire, docteur Thornton, ce que vous professionnels pour se procurer le poison en question. pouvez avoir pensé peut-être, la raison que j'ai de La position pécuniaire du docteur Pomeroy et celle vous consulter. Depuis peu, un terrible soupçon s'est de sa victime, la parenté existant entre lui et le emparé de moi, me hante, ne me laisse nul moment général défunt, et sa crainte excessive que sa bellede repos, car il est presque devenu une certitude par sœur reçut les conseils d'un autre médecin, ne me le refus obstiné que met mon beau-frère à me permet- laissèrent nul doute que le cas que j'avais à tre de voir un autre médecin que lui. Dernièrement, débrouiller était un de ces crimes scientifiques causés je lui dis que ce serait une satisfaction pour moi de par amour de l'argent, et que le meurtrier était un savoir sa méthode de me traiter approuvée par quel- membre de ma propre profession honorée.. Pour ne que éminent confrère. A cette proposition, il changea laisser aucun doute à mes conclusions, je fis une derde couleur, et, de la façon la plus emphatique et la nière question à lady Pomeroy. plus péremptoire, insista pour que je restasse complètement entre ses mains. Il ajouta même qu'il trouvait III de son devoir d'empêcher ma femme de chambre d'admettre aucun docteur en ma présence, me permettant cependant d'en consulter un par lettre. -Comme — Je crois que vous m'avez dit que votre mari je suis trop malade et trop faible pour quitter la mai- n'avait pas de plus proche parent que son frère, votre 0 son seule, le docteur George et Clara sont tout à fait docteur? libres d'arranger le tout à leur fantaisie. — Non, nous n'avions pas d'enfant, et le seul Vous pouvez maintenant juger quelle émotion je autre membre de sa famille était une sœur, morte il ressentis en découvrant votre profsssion. Les dames y a quelques années. Pourquoi me demandez-vous sont si rarement médecins, que ni mon beau-frère ni cela? Pour la première fois depuis notre entretien, je ma domestique ne vous soupçonneront, et comme Clara ne connait pas un mot d'allemand, aucun ser- n'avais pas de réponse prête, et je ne pus que murviteur de l'hôtel ne l'éclairera sur ce sujet, et le doc- murer teur George est bien trop taciturne pour faire quelques — Je pensais que vous pouviez avoir peut-être
UNE FEMME SAVANTE
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une belle-mère ou quelque autre personne qui pût se charger de vous pendant quelque temps. Elle hocha la tête et sourit tristement. — De belle-mère? Le général Pomeroy était assez âgé pour être mon père lorsque je l'épousai. Ses parents étaient morts depuis longtemps; le docteur George est mon seul parent du côté de mon mari, et ma propre famille est aux Indes. — Cela ne fait rien, dis-je gaiement, vous irez bien sans gardes si vous voulez suivre mes conseils. Tout en parlant, je la regardais attentivement, et je fus alarmée de l'expression anxieuse et décomposée avec laquelle elle me regarda. Voyant qu'elle attendait avec terreur, je me hâtai de dire du ton le plus solennel que je pus prendre — Lady Pomeroy, il n'y a aucune raison pour entretenir vos craintes. Vous n'avez aucun symptôme de cancer. Un mélange d'espoir et de méfiance se répandit sur sa figure. Les muscles de sa bouche et de ses sourcils se contractèrent, et elle me demanda avec instance — Ne me trompez pas, je vous implore. Jures-moi que vous me dites la vérité. — Je le jure, dis-je d'une voix aussi sérieuse et aussi grave que la sienne; vos soupçons sont sans fondement. Mes paroles portaient la 'conviction en elles. La malade couvrit sa figure de ses mains, et je vis aux mouvements convulsifs de ses épaules qu'elle était suffoquée par l'émotion. Je la laissai pleurer quelque temps, sachant que de telles larmes étaient le meilleur remède et lui rendraient le calme plus sûrement qu'aucune de mes paroles. Enfin elle me regarda et dit, riant et sanglotant tour à tour — Je ne puis m'empêcher de pleurer; cet espoir de vivre est si étonnant Je craignais de mourir d'une manière si horrible Mais cependant. mademoiselle. mademoiselle. docteur Thornton, je suis bien malade; vous voyez combien je suis faible et amaigrie. Qu'ai-je? Dois-je suivre encore le traitement du docteur George? Conseillez-moi! Je suivrai vos avis. — Voulez-vous vous fier à moi, lui demandai-je après une pause? — Oui, je ne puis m'empêcher de vous croire. — Je sais ce qui est cause de votre maladie. Vous êtes mal, tout à fait mal soignée. Si vous voulez quitter votre beau-frère et vous mettre entre mes mains, je vous promets que vous irez bien dans trois Semaines, peut-être même dans moins de temps. — Quitter mon beau-frère, répéta-t-elle timidement. Il ne me laisserait jamais aller. Je suis sûre qu'il ne le voudrait pas. N'êtes-vous pas votre propre maîtresse, lady — Pomeroy? Votre vie est libre et sans contrôle. Qur peut vous empêcher de vous guérir? Elle tordit ses pauvres petites mains avec désespoir. — Oui, oui, sanglota-t-elle, mais je crains tant de lui déplaire Cela me semble si ingrat, si dur, après toutes ses bontés et tous ses soins, car, quoiqu'il puisse s'être trompé, ille faisait pour le mieux, et il m'aimait tant. Comment pourrais-je lui dire que je veux le quitter? Connaissant les réels motifs de sa maladie, l'expression des scrupules de la pauvre femme pour le misérable qui l'assassinait me causa un sentiment d'impatience et même d'irritation. Vous désirez connaître votre sort, lui dis-je? Il est entre vos mains. Si vous restez et continuez votre même régime, vous n'en avez pas pour deux mois à vivre. Si vous venez avec moi, vous pouvez être certaine de vivre de longues années en bonne santé. Elle hésitait. (A suivre.)
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THÉATRES
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Athalie, avec les chœurs de Mendelssohn.
THÉÂTRE NATIONAL DE
L'ODÉON
luxe d interprétation, de figuration et de costumes qui fait le plus grand honneur à son goût artistique. Dès son avènement le jeune et vaillant directeur de l'Odéon s'était manifestement donné la noble mission de faire revivre, en nos temps troublés de décadents* et de symbolistes, le pur amour de la littérature classique. Il y a réussi au delà de toute espérance. Il est vrai qu'il n'y épargne ni le zèle, ni l'activité, ni l'argent; mais il a le droit d'être fier du brillant succès
qui couronne ses efforts. Les matinées et les soirées classiques de l'Odéon sont suivies, cette année surtout, avec un empressement qui tourne à l'engouement. Pour les représentations d'Athalie, je crois que la majorité des spectateurs y était attirée par la partie musicale, la magnifique exécution des chœurs de Mendelssohn par l'orchestre Lamoureux et personne ne songera à s'en étonner. La réputation de M. Lamoureux n'est plus à faire c'est devenu une banalité de dire qu'il est le premier chef d'orchestre de Paris. Il dirige son orchestre et ses chœurs avec une maestria incomparable. C'est à peu près la perfection aussi bien dans les ensembles, d'une précision irréprochable, que dans le rendu minutieux des nuances les plus délicates. Les solistes du trio sont trois chanteuses de grand mérite, principalement Mlle de Montalant, une élève d'Émile Chevé, qui possède une voix de soprano d'une fraîcheur et d'un charme exquis. Sans vouloir me permettre d'apprécier les qualités ou les défauts techniques de la partition de Mendelssohn, je réclame le droit d'affirmer qu elle n'a qu'un rapport très vague avec l'œuvre de Racine. Il y a dans les Surprises du Divorce un compositeur de musique, d'une fantaisie bien amusante, qui, chaque fois qu'il reprend son travail interrompu, répète machinalement cette phrase « Voyons, remettons-nous un peu dans la situation » Tout fait supposer que Mendelssohn, avant de composer certaines pages de sa partition, a négligé de s'inspirer de ce sage précepte. Il ne s'est évidemment pas mis toujours dans la situation. Car, s'il y avait été, il n'aurait pas écrit, par exemple, les lamentations de Sion sur un rythme de pas redoublé, avec des allures de quadrille, ni le délicieux trio du troisième acte
diction. De plus, il a fait ressortir avec un talent un refus. A cet effet, on met à la place de sa cousine remarquable le sentiment religieux, fanatique si l'on qu'il n'a vue que toute petite, et qu'il ne reconnaîtrait veut, mais profondément et sincèrement religieux, sûrement point, la propre scear de lait de Denisette, qui est le trait principal de la figure de Joad. la fille à la Simone, la Griotte, gardeuse d'oies de son Mon éminent confrère, M. Sarcey, au cours d'une état. conférence La Griotte a de telles façons sous les ridicules faltrès originale qu'il a faite dernièrement à l'Odéon sur Athalie, n'a voulu montrer dans ce balas dont on l'a affublée, qu'inévitablement Farandol grand-prêtre que le conspirateur de haut vol, le poli- en sera tôt dégoûté. tique sans scrupules, ambitieux du seul pouvoir, Mais ces marins ne sont pas aisés à déconcerter; impatient de régner sous le nom du petit Joas, son ils en ont vu bien d'autres en leurs courses lointaines. élève docile et soumis. « C'est une superbe cajiiillel Farandol déclare saiausse cousine ravissante, et il fait — s'est écrié M. Sarcey, avec la familiarité qu'il de son mieux pour hâter une union qui sert au mieux affecte envers les plus hauts personnages du théâtre, ses intérêts. même sacré — s'il vaticine, c'est pour les besoins de Désespéré du résultat de sa machination, Campissa cause, pour en imposer au peuple Il est peut- trat cherche un joint pour perdre la Griotte dans être sincère, mais il ne le serait pas, qu'il vaticinerait l'esprit de son futur, et, dans ce but, il la fait enlever Je crois que le doux Racine, le par le coq du village, le jeûna Muscadel, qui ne cesse tout de mêmel pieux janséniste, d'une dévotion si vraie, si ardente, de la poursuivre de ses assiduités, mal accueillies aurait été fort scandalisé d'un pareil éloge, même jusqu'alors. Voilà le couple filant à toutes brides dans venant de la bouche autorisée de M. Sarcey. un cabriulet, mais, au premier tournant, avant même M. Albert Lambert a, je crois, mieux compris la que l'on soit sorti du village, le cheval s'abat, et l'on pensée du poète en détaillant le long et difficile rapporte Muscadel très contusionné, sans que la monologue de la prophétie avec une onction sacer- Griotte ait été molestée en aucune façon. Toutefois dotale et des accents inspirés qui ont d'ailleurs pro- Farandol regimbe.Bien qu'il ait l'esprit large, il n'enduit un très grand effet. C'est le souffle divin qui tend pas donner son nom à une fiancée si prompte aux anime les plus belles scènes de cette merveilleuse frasques, et le notaire, qu'on avait mandé, se sera tragédie où « tout le sublime de l'histoire juive est dérangé pour rien. Non pas, car ce brave tabellion répandu depuis le premier vers jusqu'au dernier », annonce fort à propos qu'enfin Ramon Gargas, a dit, bien avant M. Sarcey, le premier des vol« A la suite d'un bon repas, tairiens. Est passé de vie à trépas! Il « M. Candé faisait ses débuts à l'Odéon, sous les Denisette pourra épouser son cousin et hériter. traits du brave Abner, le soldat loquace et bon enfant La Griotte cependant n'entend pas de cette oreillequi sert d'intermédiaire entre Athalie et le grandprêtre. Le débutant est élégant de tournure et d'allures, là. Elle trouve le matelot superbe et elle ne veut il a un organe très agréable, très bien timbré; il dit plus retourner à ses oies. Quand on lui prouve qu'il faut, bon gré mal gré, nettement et juste. M. Candé atout ce qu'il faut pour D'un cœur qui t'aime réussir rapidement au théâtre. renoncer à. ses chimères, elle se résout à s'aller Mon Dieu! qui peut troubler la paix: M. Damoye, premier prix de tragédie de cette année noyer. C'est alors que la Simone frappe un grand coup. rôle de Conservatoire, le débutait également dans au dans ce joli mouvement voluptueux qui semble l'apostat Mathan, le sombre conseiller de la reine. Nourrice de Denisette et de Griotte, par une nuit exprimer les mélancolies amoureuses de jeunes ber- Le d'avril, tandis qu'il pleuvait (?) eHe a changé les deux brillant ausû de M. Damoye n'a été succès pas gères Watteau bien plutôt que les angoisses mys- qu'on le faisait espérer. Ce jeune artiste des quali- fillettes de berceau. C'est la Griotte qui est la vraie a tiques des saintes filles de Lévi. fille de Campistrat, Denisette est sa fille à elle. Il faut mais il lui travailler beaucoup. précieuses, tés Je me hâte d'ajouter qu'à mon sens ce serait grand Voyant cette dernière si frêle, si débile, elle avait prononciation triompher certaines difficultés de de à a dommage, puisque nous serions privés d'entendre ces voulu lui sauver la vie, en la dérobant à la rude doute exagél'émotion premier avait du jour sans que airs ravissants. Mais je constate que, à part l'accom- rées, mais qui n'en sont existence des champs et en la faisant élever, sans réelles moins et très pas pagnement mélodique de la grande scène prophétique méritent touteson attention. qu'il lui en coûte rien, comme une enfant de bourgeois. de Joad et un ou deux morceaux d'un beau caractère IL faut donc que ce soit la Griotte que Farandol Mme Segond-Weber donne à la figure de Zacharie religieux, la musique de Mendelssohn est presque le récit de épouse. C'est elle qui a tous les droits à sa main et à dit Elle fort bien relief saisissant. très a un côté, des paroles et toujours indépendante, sinon à l'émotion l'héritage, et nul ne pourrait lui contester son bonheur. temple de l'apparition dans d'Athalie le et traduire. des sentiments qu'elle a la prétention de Farandol n'entend plus de cette oreille-là; en sacrilège. causée présence sa par C'est MJlc Tessandier qui joue Athalie. Elle y est revoyant Denisette, il a reçu le coup de foudre et, LnfAIRE. HIPPOLYTE superbe. Son entrée au second acte, lorsqu'elle arrive garder sa main dans la sienne, il renonce génépour farouche, troublée, éperdue, cherchant du regard reusement au million. l'enfant qu'elle a aperçu dans le temple, produit une Denisette fait assaut de grandeur d'âme en vouMUSICALE sensation extraordinaire. Il y a dans la salle entière lant refuser ce sacrifice. Enfin, la Griotte, qui ne veut être en reste, coupe court au débat en épousant un véritable frémissement d'admiration. C'est bien pas Athalie, implacable Athalie, dans tout l'éclat de son le jeune Muscadel, et en abandonnant un million à opéra-comique d'oies, Gardextse La en l'heureux couple qui lui devra orgueil indomptable, altière, passionnée, humiliée de RENAISSANCE félicité. sa Vanloo, Eugène Leterrier de MM. trois et muactes l'effroi qu'elle ressent et impatiente de s'en venger. La partition, écrite par M. Lacome sur cetimbroglio de M. Paul Lacome. sique Elle est terrifiante. plaisant, est coquette et fine. La fraîche inspiassez Mlle Tessandier dit toute la scène de l'interrogaration du compositeur l'a bien servi dans les airs et toire avec un art merveilleux. Elle a trouvé là des couplets, traités avec charme et esprit, dans les effets d'une grande puissance par la simplicité et le chœurs et dans les préludes d'orchestre qui précèdent naturel des intonations et des attitudes. chaque acte et qui renferment nombre de jolies de jeunesse On lui a reproché d'avoir conservé trop phrases d'une aimable couleur. On y sent une verve faire excellente opération. Gargas, croyant une en sous les traits de la vieille Athalie. — Mlle Rachel, ditdans le de bon aloi quLne cesse pas d'être distinguée et un s'est-il échoué Espagnol Comment cet on, jouait le rôle avec une perruque de cheveux blancs département de Seine-Inférieure. ce sera l'éternel sentiment gracieux qui console des habituelles banaet c'était plus vraisemblable. l'ap- lités. Sans chercher livret. du secret des auteurs L'observation est juste au point de vue historique, d'apprendre que M. xiiy-meyer a rencontre une création à souhait doit contenter profondir, se on Paralipomènes, Athalie est morte à car, d'après les lui aussi, a fait le même calcul dans son rôle de gardeuse d'oies. La voilà qui chante ruiné Gargas, Ramon 64 ans. — Voltaire a même fait un autre calcul, basé presque pour de bon, maintenant, et elle joint à un beau-père. indélicat son que surprenant progrès de ce côté, la spéciale drôlerie sur les indications du Livre des rois, dont la conclui L— Lorsqu'a 1 issue ae la ceremome, les ueux maures sion est que l'âge d'Athalie ne peut pas être inférieur compères veulent jouer fin, Ramon plante là. d'un jeu essentiellement personnel, plein d'èffrta plus au à 106 ans. — Tout cela n'est intéressant que pour les compagnie, puis se sauve, imprévus, de nuances fines et discrètes dont la moindre la femme et toute sa commentateurs en ce qui concerne le drame de le diable était à ses trousses. Denisette n'échappe jamais au public. si comme Racine et la convention scénique, je trouve que Campistrat reste donc voilée de blanc, couronnée Les Couplets rustiques du i" acte, k Rondeau de Mlle Tessandier a eu raison de ne pas vieillir outre mais, de fait, aussi demoi- l'accident de voiture, et enfin le Lamento du canal, de dame d'oranger, nom, mesure l'aspect plastique d'Athalie. Le poète dit selle que possible. avec son amusant pastiche des stances de Sapho, ont bien de son personnage Fort à propos,un cousin à elle revient de Batavia. valu un succès des mieux mérités à la gentille et imimitable Griotte. méchant marin Farandol, très séduisant le C'est un La peur d'un vain remords trouble cette grande âme, A côté d'elle, MUe Aussourd est une aimable Deniembardû avait l'on années, jeunes diable que ses femme. en Elle flotte, elle hésite, en un mot, elle est dont on a applaudi la voix pure et fraîche. Elle sette Il perdu n'a qui temps. jadis, a et son pas quer elle tergiversations reste mêmes, Mais, dans ses recueilli là-bas un héritage de deux millions laissés a dit avec goût ses couplets du cousin, et sa romance femme d'action et d'énergie. Il me semble que les par un vieux parent, à condition que cette fortune « Le premier mot que j'ai su dire. » Mme Mathilde, qui ne chante pas cette fois, a plus nombreuses parties du rôle s'accommoderaient sera partagée entre Denisette et Farandol qui devront composé la physionomie de Simone de la façon la plus mal de l'Athalie décrépite que, la Bible en main, on s'épouser. aurait le droit d'exiger. Les millions éblouissent Campistrat. Il ne saurait divertissante, et rien n'est plus drôle que de la voir Quant à la nuance des cheveux, il ne faut pas consentir à ce que sa fille perde une aussi belle au- casquée du traditionnel bonnet de coton, en usage oublier que l'Orient est la mère-patrie du maquillage baine. Mais que faire? Elle est mariée maintenant, et, dans les campagnes normandes. MM. Maugcr, Lamy et Jacquin, Campistrat, et des teintures savantes. Il est bien permis de croire quoique son mari ait disparu, elle ne saurait, lui Muscadel,et-Farandol complètent le bon'ensemble que Jézabsl avait appris à sa fille Athalie le secret vivant, échanger de nouveau la bague avec un autre de l'interprétation de ce gentil ouvrage qui vient de de ce fard homme. alors que Campistrat a une idée lumineuse. renconter un accueil des plus favorables sur la scène C'est Dont elle eut soin de peindre et d'orner son visage. Aux termes du testament, si l'un des héritiers dési- de la Renaissance, où il est monté avec beaucoup de soin et de goût. droit à perdrait il mariage, tout le sa refusait gnés grand-prêtre du le rôle M. Albert Lambert, dans Farandol à A. BOISARD. Joad, déploie ses qualités ordinaires de tenue et de part de succession. Il faut donc amener
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EN CANARDS
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— SPORT.
CHRONIQUE DU SPORT voilà terminée cette magnifique semaine de Chantilly. Jamais cette réunion automnale n'a bénéficié d un tempi plus radieux. Dans, le flamboiement d'un ciel sans nuages, avzc la superbe perspective des écuries et plus à droite, du .r:hâteau émergeant du lac qui le baigne, le paysage empreint d'une grâce majestueuse, impossible à décrire. Et, à voir cet éclat, cette foule élégante, cette assistance nombreuse, on se serait cru transporté à quelques mois en arrière, à l'époque du meeting du printemps, à l'instant des épreuves triomphantes du prix de Diane et du prix du Jockey-CJub. Si nous jetons un coup d'œiLdans les tribunes des dames, nous remarquons: la vicomtesse d'Fiarcourt, Mme la baronne de Fonscolombes, la princesse Murât, la duchesde Mouchy, les deux comtesses d'Amilly, la marquise de Galliffet, la vicomtesse Vigier, li comtesse de Montgomery, la comtesse de SaintRoman et sa soeur, la baronne d'Erlanger, la baronne Poisson et sa fille, la comtesse de Hreuvery, Mme de Tanlay, Mme de Min, la baronne Gustave de Rothschild, Mme de Paris de Chaulieu, Mme de Largentaye, Mme Édouard André. Jeudi dernier et dimanche, les courses ont présenté un intérêt des plus vifs. Nous avons assisté, le premier de ces deux jours, au prix de Condé qui nous a définitivement révélé le meilleur poulain de sa génération Prophète, à M. Jean Prat. Avec May-Pole, actuellement au repos, voilà les futurs walks de l'année prochaine. Dimanche, nous avons revu Bavarde, une des héroïnes de l'ancienne génération, qui s'est promenée devant des chevaux tels qu'Upas et Fresta, dans le prix du Pin. Et maintenant, adieu aux courses plates, jusqu'à l'année prochaine! Pour le moment, c'est le steeplechasing qui règne en maître jusqu'au 15 décembre. Déjà les réunions de cette semaine ont attiré un monde énorme. Si Auteuil peut avoir la bonne chance de son concurrent de Chantilly, ses réunions sont assurées du plus franc succès. ARCHIDUC. A
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SOLUTION DU PROBLÈME N' 1216. Blancs Hoirs
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Blancs M. CuUKKL.
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Les klancs abandonnent
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:\OTES (a) Les blauiis oat ici deux autres attaques : 18 7 D pr P — C. 3 FR 8 D pr P (si 8 F. 4F éch — P. 4 D 9 F pr P éch — D pr F m:eux) — F. 3 D 9 D. 2 FR (si 9 D. 3 FR — C. 3 FD eLe., m eux) — D. 2 R 10 C. 3 FD — R. 2 C il D. 3 FR — C. 3 FD 12 F. 4 C de 4 R à 5 C 14 D. 3 FD — C. 4 R 13 D. 3 C cch FR — F. 4 R 13 P. 3 D — P. 3 D suivi de T. i FR mieux. 2e 7 F. 4 F éch — R. 1 R 8 D pr P — D. 3 FR 9 F pr C — P. 4 TR etc., mieux. Le coup du texte est la plus forte cont nualion de ce début. (li)(siSi 8 P. 5 R — P. 6 FR 9 P pr P — F. 2 R 10 F. 10 P pr P — F pr P éch il R 2 D — F. 4 C 3 R éch 12 R. 3 F — F pr F 13 D pr F — P. 4 FD suivi de C. 3 FD mieux) — F pr P éch 11 R. 2 D — P. 4 TR suivi de G. 3 TR mieux.
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mieux. (g) L"s noirs ont jusqu'à présent profité habil.mcuL des faibles coups précédents de leur adversaire, mais par texte ils affaiblissent leur position; la suite correcte était : 13 — F pr F 14 T. 7 FR (si 14 P pr F — D4 FD éch suivi de D pr F et gagnent, et si 14 F pr C F pr P éch suivi de D pr PT et gagnent.) — F pr P éch 15 R. 1 F — D pr PT et gagnent. (h) Faible, le coup du texte commence à comp omettre la partie. La suiLe correcte étail: 15 — D. 3 D 16 P pr C — D. 4 FD éch et gagnent. (i) Il est évident que si 16 — R. 1 D 17 P pr C éch — F. 2 D (si 17 — R pr C 18 D. 6 D mal) 18 T. 7 FR
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gagnant. (l) 11 est évident que si 20 D pr T — F. 5 D éch el mat le coup suivant. (m) Une faute; les blancs ont laissé échapper le gain de la partie; le coup juste était,: 21 D. 6 R éch — R. 2 G 22 D pr F éch — D. 3 FR (si 22 — R. 2 T 23 D pr F éch — R. 1 T 24 D. 5 R éch — T 2 C 25 C pr T et gagent) 23 C. 6 R éch — R. 3 C (si23 — R. 2 F 24 T pr F et gagnent) 24 C. 4 FR éch — R. 2 F 2o D. 5 D éch — R. 2 R (si 25 — R. 1 F 26 C. 6 R éch — R. 2 R 27 T pr F — D pr PC! 28 C. 4 D — etc., et gagnent, et si 23 — R. 2 C 26 G. 4 T éch, et enfin si 25-—-F. 3 R 26 C pr F et gagnent) 26 D pr PC éch — R. J D (il est évident que si 26 — F. 2 D 27 C. 5 D éch et gagnent) 27 T. 1 D éch — R. 4 R (si 27 — R. 4 F 28 T. 5 D éch et mat le coup suivant) 28 D. 7 FD éch et mat le coup suivant. (n) Très bien joué, les blancs ont profilé habilement des faibles coups précédents de leur adversaire. Le coup du texte assure le £ain de la partie. Il est évident 6c!j_ que si 25 — T pr C 2&- D PC — R. 3 C 27 D pr T partie nulle. (o) Il est évident que les noirs ne peuvent plus défeniie leur partie; si 29 C. 5 G— P. 6 CR 30 R. 1 F — T. 7 FR éch 31 R. 1 C — T pr F et gagnent.
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(k) Le coup du texLe doit faire perdre la paitie, la continuation juste était 19 — R. 2 C 20 D pr F éch — F. 2 D D. 3 FR 21 D pr D éch — R pr D 22 C pr T — 23 C. 7 F — R. 4 R 24 P. 4 FD — T. 1 FD G. 5 C — F pr C 26 P pr F — P. 6 CR suivi de T. 7 FD et
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partie.
PROBLÈME N* 1220 Par M. Gaston D., à Beauvais.
Lo Blancs jouant et font mat en
(e) Si 11 F. 5 R F. 2 CR 12 Roq F pr F mieux. — — (f) Si 13 C. D Péch pr P éch 14 R. T-D 3 FR suivi dl' T. 1 FR gigiienl, et si 13 F. 3 Pt.
(j) Très bien joué, sacritiee correct et élégant qui donne des ressources aux blancs pour défe .drc leur
.voir,.
ECHECS
BLANCS
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1P.7F
P. 8 R fait D.
:
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1T.4D
2P.5Réch etmat
2C.2
Nous désapprouvons le coup du texte, la suite correcte est 8 — C. 3 FR 9 P. 5 R (si 9 C. 2 D — F. 3 R 10 P. 5 R — C. 4 T 11 F. 3 D — C pr F 12 Roq— D pr P 13 T pr F éch — R. 2 R 14 P. 4 FD — D. 6 CR ou 14 — P. 3 FD suivi de P. 4 TR et F. 3 TR mieux, et si 9 C. 3 FD F. 5 CD 10 F. 3 D — F pr C éch H P pr F — P pr P 12 F. 4 FD éch — F. 3 R 13 F pr F éch — R pr F 14 F. 5 R — CD. 2 D mi ux,etenfin si 9 F. F. 3 R 10 Roq — P pr P Il F pr P — P. 3 FD 3 D ou 11 — C pr F 12 F pr PFD éch déc — D. 3 FR 13 T pr D éch — C pr D mieux) — C. 4 T 10 F. 3 D (si 10 D. 2 D — F. 2 R 11 P. 3 CR — C pr F 12 D pr C éch — R. 2 C suivi de T. 1 FR et P 4 FD mieux) — C pr Roq — D pr P 12 T. pr. C éch— R. 2 R. 13 D. 1FR — F .3 R mieux. (ci) Nous airions proféra 9 C. 3 FD C. 3 FR 10 P. (c)
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BIBLIOGRAPHIE ROMANS BLANCS
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pendant le mois de septembre dernier. 1349. — DAMES,par M. Llcbmann. 20 à 14 — 27 à 21 — 2 à 8 — 24 à 33 — 49 à 43 — 25 à 20 — 14 à 9 — 10 à 4 4 à 36 — 36 à 16.
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1350. — DAMES, par Mlle Cœlina
à Fr.
à 12 — 16 à 11 — 36 à 31 — 50 à 44 — 35 à 2 135t. — MOTS EN LOSANGE, par Deux Revenants.
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Dans la Question du Cœur, de M. GUSTAVE GHEZ, on trouve, à côté d'un intérêt qui va toujours croissant, une série d'études approfondies des nuances, des caractères et des questions qui passionnent actuellement le public et qui assureront à cet ouvrage le plus franc succès. (Calmann-Lévy.) La collection de luxe, à cinq trancs, publiée avec tant de goût et de soin par la librairie Calmann-Lévy, vient de s'enrichir d'un nouveau volume, aussi heureusement choisi que les précédents. C'est la Marquise, une des plus ravissantes nouvelles de GEORGE SAND. (Même librairie.) L'héroïne originale et spirituelle du nouveau roman de TH. BENTZON : Le Mariage de Jacques, est vivante à ravir et se meut dans un cadre d'une piquante observation et d'une attrayante réalité. (Même librairie.) Le nouveau roman de M. HENRY RABussoN Mon Capitaine, sert de cadre à l'analyse très fine, très subtile et très poussée d'une âme féminine, dans ses dévelopétude de femme que pements et ses transformations toutes les femmes voudront lire. (Même librairie.)
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La nouvelle collection Michel Lévy, à un franc le volume, vie-nt de s'enrichir cette semaine des Filles d'Eve, une des études parisiennes les plus attachantes d'ARSÈ?Œ HOUSSAYE. (Même librairie.) De Paris à Paris, tel est le voyage fantaisiste, plein d'imprévu et de surprises, auquel nous convie M. PAUL GnnSTY, l'aimable chroniqueur que l'on sait. Ce volume, à un franc, est luxueusement illustré de nombreux dessins dus aux artistes les plus aimés du public. (Martinet, éditeur.)
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