Le Monde illustré (1857)
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Le Monde illustré (1857). 1892/10/08. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
,ERNEST RENAN, d'après le médaillon de M. J.-C.
CRAPLAIN,
membre de l'Institut.
EXPOSITION DU CORPS DANS LA SALLE DU CONSEIL AU COLLÈGE DE FRANCE.
COURRIER DE PARIS Les semaines continuent à se suivre en se ressemblant par là mélancolie. Deuils, suicides, accès de folie s'y font vis-à-vis dans un quadrille
Personne ne voulait le loger, dans les villes qu'il traversait. Il a failli'en être réduit à se faire mettre au poste pour ne point passer la nuit en plein vent. Et ce n'était pas fini encore. Voici maintenant que, de toute part, les médecins lui crient ',Trop zélé héros, ce n'était pas la peine de vous déranger; car tout ce que vous avez fait et enduré ne prouve absolument rien. Bien plus, en tête des négateurs figure l'inventeur de la méthode de vaccination en l'honneur de laquelle M. Stanhope a risqué sa peau. oui, le docteur Hafkine lui-même Mon Dieu déclare aux interviewers (toujours eux 1) que la terrible épreuve n'a absolument rien de probant. M'est avis qu'il s'y prend un peu tard, M. Hafkine, pour lancer cette affirmation décourageante. C'est avant le départ pour Hambourg qu'il aurait dû prendre le rédacteur du NewYork Herald et lui dire J Si absolument tenez à exposer vos vous — jours, je vous indiquerai cinquante manières différentes de satisfaire ce désir; mais, croyez-moi, n'allez pas là-bas, car ce serait du temps et du courage perdus pour vous comme pour moi. Le comble serait, si par malheur M. Stanhope venait à mourir maintenant du choléra, que le médecin. vaccinateur prétendît que cela n'a aucun rapport, avec le voyage de Hambourg, et que M. Stanhope doit avoir succombé à une indigestion de melon. Ils ont une façon à eux de plaisanter, messieurs les savants.
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macabre, et c'est à grand'peine qu'on trouve quelques diversions à tant de tristesses. Aussi doit-on savoir un gré infini à ces dames les gérantes des chalets de nécessité, qui ont bien voulu fournir une de ces diversions -là, et verser dans le sein d'un reporter des confidences que je n'hésite pas à qualifier de suggestives. Il paraît que le bruit avait couru que ces excellentes spécialistes se proposaient de suivre le mouvement et de se mettre en grève. On ajoutait qu'elles avaient l'intention même de former un syndicat. Ou le syndicat ne va-t-il pas se nicher? C'est là-dessus qu'un rédacteur du Temps est allé solliciter d'une des intéressantes intéressées d'intimes renseignements, dont on pourrait faire un véritable traité sur la matière. Il en résulte que cette profession, qui néces-' site plus d'assiduité que d'aptitudes, inflige un démenti au proverbe et ne porte guère bonheur à celles qui l'exercent. Le minimum est de trente francs par mois, soit vingt malheureux sous par jour. Encore leur retient-on — toujours d'après les renseignements du Temps — 2 francs pour le nettoyage. J'avoue que j'ai vainement cherché l'explicationde ce paragraphe, et que le nettoyage, en pareil cas, me paraîtrait plutôt comporter une *VW> Elle a aussi une façon toute particulière augmentation de salaire qu'une retenue. l'Aima Mater, et les fêtes de rentrée Mais il est des mystères qu'il serait imprudent de s'amuser, organisées ces jours-ci dans les lycées m'ont fait de sonder. d'opérette involontairement pacha à songer ce diminue l'administration encore Il paraît que les traitements en raison de l'achalandage (sic), qui s'écriait, en roulant des yeux terribles: —• Le premier qui ne rira pas sera empalé disant à se,; employées Quiconque a passé par les inoubliables douleurs de pourboires. plus Vous avez — L'intervention du pourboire dans cette question de la rentrée, la plus cruelle épreuve des tortures surprend un peu au premier aspect mais l'aima- scolaires, sait sil'on a envie de rire dansun pareil ble buraliste qui a ouvert son cœur à l'un de nos moment. On revient morne, abattu, sinistre, étranl'envie de bâiller et l'envie de confrères l'a édifié en lui apprenant qu'il y avait glé à la fois parl'instant que les novateurs choides clients qui voulaient se donner des airs géné- pleurer. Et c'est crier malheureux potaches: sissent aux pour d'un, lieu deux et octroyant ne en sous au reux en le quadrille! place En pour monnaie. la demandant pas — Notez que les professeurs n'ont pas plus le Vous ne vous doutiez pas, j'en suis sûr, que le prestige de la générosité pût s'acquérir à si bon cœur à la danse et à la gobichonnade. Ils sont les professeurs, de l'avis de Grasunanimement, compte. Chapeau depaille d'Italie: déclamant, dans le sot client, c'est la foi Si j'ai prononcé ce mot sur jour pour un père que — C'est touj ours un beau de la buraliste en question. Ces dames ont, de son enfant débarrasse il celui où se nombre paraît-il, leurs habitués et, dans le Jugez de ce que ce doit être, quand ce jour même, ily a des récidivistes.'Ainsi celle quise homme de cinquante à soixante confiait à l'interview parlé d'un médecin qui débarrasse un n'est dont il même le papa, et.qui l'ont enfants pas deux fois elle chez régulièrement venait par plus moins turlupiné pendant « tout le cours de ou jour ». Ce serait même lui qui l'aurait le plus l'année. Demandez-vous aussi si cet homme peut création du la invitée à fortement provoquer avoir la folâtrerie dans l'âme, lorsque l'inflexible fameux syndicat. remet en présence des jjeuijes élèves qui Malheureusement la chose est plus facile à con- devoir le seiller qu'à exécuter. Les titulaires actuelles ne vont recommencer à lui monter des scies. Le besoin de faire neuf ne devrait pas aller jussont qu'au nombre de 130, et il y a 4,000 postulantes par an, qui « se fontprotéger par des qu'à l'extravagance, et. nous nous permettons de trouver absolument extravagantes ces pseudomessieurs très bien pour obtenir les places ». Il ne doit réjouissances de laréincarcération.. Oh ! la concurrence, la concurrence Ce n'est pas parce que vous offrirez à vos écopourtant pas être gai, le métier, et ce genre de navrés un verre de sirop d'orgeat, accomliers semble beaucoup cellulaire système pas ne me pagné d'un solo de tambour ou de petite flûte, que réjouissant que l'autre. plus vbüs empêcherez l'internat d'être un supplice De son côtét là compagnie a réponduque tout qu'absurde. aussi féroce Forde bruit rien. c'était beaucoup cela, pour Cette férocité cette absurdité ne sont plus mule qui, dansl'espèce, comme on dit au Palais, guère contestées par personne. L'internat estdesproduit un singulier effet. Voilà, toutefois, les Parisiens rassurés contre tiné à disparaître àplus ou moins bref délai. Vous êtes donc bien mal inspirés en inaugurant, les conséquences de ce chômage exceptionnel, pareil état d'opinion, vos ingénues chômage qui aurait pu être particulièrement devant un qui ne feront illusion à personne. gênant dans un moment où les statistiques nous bamboches On comprend encore, à la rigueur, les repas de stomachiques troubles des les jours parlent tous funérailles, malgré leur lugubre destination. Mais de la population. des lunchs auxquels on prétend faire assister les Nous voilà naturellement amené à pré- enterrés eux-mêmes, cela dépasse vraiment les senter nos condoléances à ce pauvre M. Stanhope. limites de.lavraisemblance. Pris d'un accès de zèle, il a affronté les plus .,, C'est, d'ailleurs, toujours une tâche difécœurantes épreuves, bravé les plus répugnants — dangers. Ce n'était, hélas! que la première partie ficile que d'amuser les gens. Aussi ceux qui la de son martyrologe. La seconde a commencé dès remplissent sont-ils le plus souvent enclins à la mélancolie. qu'il aeu quitté les hôpitaux de Hambourg.
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Comme tant d'autres qui ont égayé notre temps et que de sombras soucis' hantaient, pour ainsi dire, professionneliemen.t,.n.o.tr..e, pauvre ami Hector Crémieux était un assombri. Depuis quelque temps surtout, il semblait s'affaisser sur lui-même, et chaquefois que je causais avec lui, sa conversationparaissait-avoir choisi pourthème ces-vers du poète
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Pourquoi Dieu met-il donc le meilleur de la vie Tout au commencement?
Il ne regardait qu'avec un irrésistible serrement de cœur l'avenir, qui devant lui se faisait de plus en plus limitH, l'avenir qui lui semblait encore plus inexorable, parce qu'il le comparait toujours à un passé fait tout entier de bonheur et de succès. Ce qui rendait plus saisissant encore cet abattement maladif, c'est que Crémieux, semblant chercher les contrastes, continuait à promener son découragement dans les lieux de plaisir. L'avant-veille de sa mort, il était au MoulinRouge, absent par la pensée, mais se laissant conduire par quelque ami qui s'efforçait de secouer
sa torpeur. IL continuait à hanter les champs de courses, où, pendant tant d'années, on l'avait vu, alerte, se passionner. Mais, courbé de corps, replié d'esprit, il traversait les foules comme un fantôme, ne retrouvant un sourire que pour l'amitié et retombant aussitôt dans ses silencieuses rêveries. Aussi le terrible dénoùement qui a surpris l'indifférence du boulevard ne m'a-t-il nullement étonné. Je l'avais vu venir debien loin. Tout dernièrement encore, je l'apercevais sortant de la salle du pesage. Il s'avança vers moi, toujours embrumé — Savez-vous à quoi je pensais, me dit-il, en regardant peser les jockeys?
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Non.
Je pensais que là on proportionne la surcharge à la vigueur eu cheval, tandis que pour nous autres c'est au moment où nous nous affaiblissons le plus, que la nature nous met sur le dos les poids les plus lourds à porter. Et il s'éloigna, branlant la tête. On a dit la carrière parcourue par l'auteur d'Orphée, du Petit Faust, de la Belle Parfumeuse, de l'Abbé Constantin. Hector Crémieux fut, pendant bien des années, un des moteurs de la grande machine parisienne. On peut dire qu'il trouva une formule de rire. Et il valait encore mieux que cela, quand on pénétrait plus avant dans les dessous de sa pensée. Ses fines causeries ouvraient de plus larges horizons. Il y avait un philosophe dans ce boulevardier, un philosophe qui excellait à condenser dans un mot une impression qui faisait songer. Et un brave cœur, en outre. Dans ce siècle d'éreinteurs et d'éreintements, on en rencontre si peu qui sachent être spirituels sans venin! Il avait cet art-là, dont bientôt la tradition sera complètement perdue. Aussi est-il de ceux qui laissent un doux souvenir et qu'on ne veutpas oublier.
",',.Et
l'envahissante nécrologie ne se tient pas pour satisfaite. De tous côtés elle sollicite notre plume. Là-bas, en terre étrangère, c'est le bout de l'an du général Boulanger, donnant une fois de plus terriblement raison au fameux Les morts vont
vite. Ici l'agonie rapproche deux noms placés aux deux bouts jde la notoriété un écrivain illustre, un comédien-modeste, Renan, et Pellerin. Pendant trente ans conCe. -brave Pellerin damné à de5 semblants de rôle! Je l'entends encore me..dire avec amertume à une répétition — Mon, Dieu ! oui, monsieur,. je suis ce qu'on appelle une utilité-. Ce qui signifie qu'on m'a ;ltraité^touj ours comme un inutile. Paix à son bon vouloir et à ses espoirs déçus. D'Ernest Renan la simple chronique n'a pas grand'chose à faire. Il appartint aux polémiques passionnées, aux querelles de conscience; apothéose par les uns, vilipendé par les autres, il
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DAHOMEY.
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PLAN DU BIVOUAC DE LA COLOX.VE EXPÉDITIO.\NAIRE
LE COMMANDANT FAURAX.
Tué le 19 septembre au combat de Dogba (Dahomey).
(KOUTI, 19 AOUT 1892).
HECTOR
CRÉMIEUX,
AUTEUR DRAMATIQUE.
Mort à Paris, le1er octobre. — (Photographie CAMUS).
correspondant.)
notre
ROMBERG,
M.
de (Dessin
— MAGHZEN.
DU TROUPES
DES
PRÉSENCE
EN TAUREAU
D'UN
SACRIFICE
— L'ANGUERA.
DE MONTAGNARDS
DES
SOUMISSION
— MAROC.
agir un peu sur lui comme l'âpre Combourg sur Hené enfant. Je trouverais volontiers une indication dans les lectures qu'il faisait dès cette époque au milieu d'une nature singulièrement molle et humide, et la plus propre à développer sa sensibilité, déjà très vive. « J'y passais mes journées à lire Télémaque, me disait-il. Je ne pouvais m'en séparer et je revenais toujours à la même lecture. » *
** départ de Saint-Sulpice,
Dans une petite ville de l'ancien Hainaut français où je passai dernièrement quelques jours, on expose sur la place, chaque semaine, à l'heure du marché, un tas de meubles dépareillés, cassés, fripés, dont on fait à la criée la vente publique : c'est lamentable. Je sens en moi, dans ces occasions, s'éveiller une sorte de vocation de Vincent de Paul des vieilles choses; j'achèterais tout, en bloc, par manie, pour éviter à ces objets auxquels des inconnus ont tenu et qu'ils ont aimés, la profanation de Fencan brutal. Mais, quand, parmi ces vieilleries, se rencontrent des livres, --d'horriblesbouquins sentant le moisi, mous,jaunis, méprisés, — ils me font l'effet d'enfants perdus que c'est un dévoir de recueillir. J'ai hospitalisé ainsi dans ma bibliothèque bien des volumes que je n'ouvrirai
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ses travaux d'exégèse, surtout la publication de la Vie de Jésus, rompirent pour de longues années les liens qui rattachaient à laBretagne. Je sais qu'il en souffrit profondément. Il vint deux ou trois fois à Lannion, Tréguier, à-Bréhat mais les figures qu'il rencontrait, beaucoup qu avait ainiées, ne voulurent point le reconnaître ou L'autre jour, j'avisai parmi un lot de vieux cercles firent pis. L'apaisement n'a' commencé que'vers 1884. de tonneaux et de globes de pendules. chenilles L'accueil qu'il reçut au Dîner celtique donné en son rouges un cahier in-quarto, cartonné d'un papier à honneur; à Tréguier, le décida à se lixer, l'année sui- fleurs; c'était un manuscrit du siècle dernier,autant vante, près dé Perros-Guirec, à Rosmapliamon (tra- que j'en pouvais juger par le caractère del'écriture : duisezcollinedu filsHamon), dans une petitevilla j'eus quelque peine à m'en rendre acquéreur, car le appartenant à un ancien avoué, et où il habitait encore crieur me voulait contraindre à emporter tout le lot il y a trois semaines. C'est cette villa, toute noyée qui, malgré ma sensibilité pour les vieilleries, me padans laverdure des ormes et des hêtres, avec sa large raissait un peuencombrant. allée latérale et.sa pelouse en pente douce vers la Ce cahier contenait, outre des recettes de ménage queentrevoir M. Gaston peut de Prunier routede Louannec Perros. qu'on conçues dans la forme ordinaire ici, telle a fixée mer, a Prenez un chou rouge de moyenne grosseur, échaudez, piquez d'un oignon garni de girolle. etc. » — d'assez nombreux de"Voltaire et de Montesquieu,plusieurs nouextraits parlais C'est du celtique. l'heure Dîner Je tout à velles à la main recueillies dans des anas et quelques vraiment où il fallait voir M. Renan. Ce diner ne fut anecdotes touchant des personnalités locales oubliées linguistes celtil'origine réunion de simple qu'une à J'y ai lu certaine hissants, tels que MM. Gaidoz, d'Arbois de Jubainville" ou disparues depuis longtemps. point déplacée dans ces jolis Loth, Luzel, l'abbé Martin, etc. Quellien le trans- toire d'abbé qui ne serait dont le XVlIle siècle avait le secret. forma en une sorte de gigantesque Table-Ropde des mémoires badins homme s'appelait l'abbé Puybusc et vivait Ce pauvre lettres contemporaines. Henan voulut bien en accepter XVI, qualité de chapelain, à la cour du la présidence. Cela suffit pour qu'on y admit doréna- sous Louis à en Palais-Royal, l'époque où Mme de Montesson y révant, et sous couleur de « panceltisme », à peu près souveraine maîtresse. Puybusc se disait issu tous les représentants des littératures indo-euro- gnait en d'Apulie, des rois ce qui ne l'empêchait point d'être péennes. On y vit à la fois des Belges, des Roumains, d'une proverbiale qui lui avait valu le maladresse il même des Gallois des Tchèques; s'y des trouva et Bretons.. C'est pour ceux-là surtout que Renan se surnom d'abbé Brise-Tout. II entre, un jour d'étrennes, faisait accueillant, facile, et puisait à même dans le dans lé salon de ML. le duc de Chartres, par exemple. merveilleux trésor de ses souvenirs. Ah ! comme nous Il avait commencé par culbuter un guéridon chargé l'aimions et dans quelle attente frémissante nous de porcelaines en vert céladon craquelé; il avait déjà étions de sa parole Et nous n'étions pas les seuls. marché sur la queue d'un gros chat et sur les petits Demandèz à Coppée, à Theuriet, à Bourget, à Riche- .pieds de M, le duc de Valois qui criait comme un à la cheminée, le voilà qui trouve et pin, à Vicaire, à Bouchor, qui furent bien souvent les brûlé parvenu saisit une bonbonnière en cristal de roche irise, et de illustre les préles notre autres et assesseurs uns place l'appliquant sur la tablette qui remet en sa ils prenaient les comme premiers sident, tout au se réseau de cette parole caressante et subtile, la plus de porphyre, à tour de bras! 1 C'étaient 250 louis en belle, je' crois, qui soit sortie d'une lèvre humaine petits morceaux. Ce malencontreux du Palais-Royal allait toujours depuis lès entretiens du Cratyle et du Banquet. , et partout, rôdant et flânant. Il entre une fois dans la La dernière fois qu'il parut au Dîner celtique, mai dernier, comme l'excellent Quellien, dans une chapelle de cepalaisoù l'on venait de poser des boide ces improvisations étonnantes qui lui sontfami- series ilavise un petit cœur de nœud dans une planlières, yenait de l'inviter au grand « Pardon breton che neuve, et le voilà qui s'ingénie pour le déplacer de l'année 1900, il sourit et accepta, en effet,cette elle remplaceravec le bout de son doigt, de manière manière de rendez-vous qui lui promettait huit lon- que le nœud lui cède et que tout son doigt s'enfonceen restant fortement saisi dans le panneau. On fertile labeur gloire de de incontestée. années et gues Qui sait Il la sentait peut-être bien prochaine, plus fut obligé d'appeler des menuisiers pour instrumenter prochaine que nous ne voulions le penser, cette mort autour du doigt captif; opération délicate et qui dura écumaitde rage, et toute l'illustre qui l'a ravi dans la plénitude de son développe- toute la soirée; Palais-Royal n'avait pas manqué d'aller ment intellectuel, quand il nous disait songer à compagnie du chapelle afin de s'en divertir. On avait des moissons nouvelles et plus riches toujours. Je siéger clans la l'entends encore à Bréhat, aux fêtes que nous lui même proposé d'y apporter un table de biribi. Mais le brave abbé., tout immobile qu'il était par offrîmesl'andernier : « J'ai des projets de travail son étrange situation,, avait fait un si élopour plusieurs existences M, nous disait-il. La mort suite dediscours, alléguant la sainteté du lieu, que était là il la voyait peut-être, mais il aimait mieux quent sourirent la laisser venir à lui un doigt sur les lèvres, cette société si sceptique pourtant du Palais-Royal avait renoncé à battre les cartes en présence de l'auAlceste. comme tel. Et ce fut là ce que Mme de Blot appela le premier CHAULESLE GOFFIC. miracle de l'abbé Puybusc. 11 faut dire que cette Mme de Blot était ce qu'on : nommaitalors VARIÉTÉ une mijaurée, car l'épithète de minaudiète ne date pas de si loin.Elle se donnait pour un être délicat, raffiné,immatériel, de pur esprit. Le plus bel éloge qu'elle pût faire d'un être animé, c'était de dire Les trois miracles de l'abbé Puybusc. qu'il ne mangeait guère ou qu'il ne mangeait point. Nulle chose n'a l'air plus bête, plus gauche, plus Elle avait horreur des brutalités de l'existence elle humiliée, plus pitoyable qu'un mobilier de salon aurait eu honte de manger de la soupe et de boire un entassé sur un trottoir par des déménageurs. Toutes verre d'eau rougie. -." Boire du vin, commeune les soies de ses franges, toutes les mailles de ses créature vulgaire et du vin rouge encore? Ah! Dieu tapisseries, tous les plis de ses peluches, habitués à d'amour, quelle humiliation Allonsdonc,machère, un deftii-jour discret, semblent clignoter sous la on mange un quartier d'orange, une dariole, une lumière crue de la rue, et paraissent honteux de se demi-douzaine de fraises, avec un verre de lait de trouver quantité de taches, de déchirures, de pous- brebis, de ce même lait qui sert à alimenter les sières qu'ils ne se soupçonnaient pas. Figurez-vous agneaux, ces charmants agneaux Jézabel n'ayant point jeté, depuis des années, un seul Or cette délicate et sensible comtesse avait un coup d'œil à-son miroir, et découvrant, tout d'un épagneul qu'elle entourait de toute l'affection dont elle frustrait la grossière humanité. L'abbé de Puycoup; sur son visage, desans Virréparable outrage. Aussi, chaque fois qu'il m'arrive de traverser un busc arrive, un jour de visite, chez Mme de Blot, et déménagement, baissé-j e discrètement les yeux pour s'assied sur un pliant qu'elle' avait eu l'amabilité de ne pas gêner ces pauvres meubles qui, n'en doutez lui montrer de la main, sans lui parler, — inviter pas, vivent d'une existence particulière, faite des un homme à s'asseoir, quelle horreur! — L'abbé croit reliefs de joies, de douleurs, de drames, d'idylles sentir sur le siège un faible mouvement de résistance dont nous les rendons témoins. et quelques velléités d'opposition. Il introduit une de Son
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ses mains entre son pliant et sa personne, et reconnaît qu'il est assis sur l'épagneul adoré. La queue
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dépassait et l'abbé commença prudemment par la tordre et la renfoncer lui. 11 avait pris son parti résolument; il se soulève laisse retomber sur le bichon supplicié de tout son poids et de manière à lui donner le coup de grâce Ensuite il toussaille, il étend ses basques et ses larges mains, il tortille, il manœuvre habilement et, finalement, il introduit le petit bichon dans sa poche et s'en va le jeter au coin d'une borne. Mme de Biot n'a jamais su ce qu'était devenu son chien. Les unslui disaient que M. le duc de Duras l'avait fait enlever pour en faire hommage à S. M. le roi de Danemark, auquel il avait charge et mission de faire les honneurs de la capitale et de faire admirer les merveilles de la France. D'autres lui assuraient que l'épagneul était devenu sylphe ou qu'il avait été, l'immatérielle comme Hylas, enlevé par les nymphes. comtesse n'était pas éloignée d'adopter cette supposition-là. Quoi qu'il en soit, l'abbé de Puybusc, qui n'avait, hâtons-nous de le dire, d'abbé que le titre et le bénéfice, sans aucune consécration ecclésiastique, ainsi que le fait était fréquent au xvxue siècle, soit que ses malencontreux méfaits l'eussent dégoûté de la vie de la cour, soit qu'on lui eût monté la tête en lui vantant à lui-même son habileté oratoire et le bien qu'il était appelé à faire à la société sceptique du temps, l'abbé dé Puybusc, donc, résolut d'entrer dans les ordres, commença une retraite préparatoire au séminaire de Saint-Sulpice. Il y resta plusieurs mois, dépensant son bien en aumônes et rompant peu à peu avec,ses relations mondaines. Au nombre de ses pauvres attitrés, il y avait une pauvre mère de famille que l'abbé trouva un jour de congé devant la porte du séminaire où elle attendait sa sortie pour se recommander à sa charité à propos de je ne sais quel surcroît de misère et d'affliction. On était à la fin du mois et l'abbé Puybusc lui répondit qu'il fallait attendre encore quelques jours, par la raison qu'il n'avait plus d'argent. Voilà cette femme qui luisoutient, que la chose est impossible et que, si peu qu'illui donne, il lui rendra la vie. L'abbé proteste en baissant les yeux qu'il ne possède pas même un denier. Enfin, la pauvre femme a l'air d'exelle s'écrie qu'il est un saint travaguer qu'il est dans le cas d'opérer des miracles! et que s'il veut prendre seulement la peine de fouillerdans sa poche, elle est bien assurée qu'il y trouvera quelque chose à laquelle il ne s'attend pas et qui suffira pour ses besoins du moment. Pour en avoir la paix, le saint abbé s'apprête à retourner, sa poche; mais en y fouillant, voilà qu'il y trouve, à sa grande surprise, trois pièces de six francs. L'abbé les donna tout de suite à cette malheureuse femme, et puis il courut s'agenouiller avec une joie remplie d'humilité, dans une chapelle de Saint-Sulpice, où il passa le reste de la journée en actions de grâce pour la vertu miraculeuse dont il était subitement doué, et dans le trouble d'un saint effroi pour cette portion de la puissance divine dont il était dépositaire. En rentrant au séminaire il entend crier « Le voilà! le voilà! — Humilions-nous, se dit-il, humilions-nous!. —Par ma foi, Puybusc, tu m'as joliment impatienté, lui cria son camarade de cellule qui l'attendait à la porte; tu m'as laissé ta culotteau lieu de la mienne où j'avais dix-huit Ce fut là le troisième et dernier miracle de l'abbé Puybusc. Qui était d'ailleurs -ce malencontreux étourdi? Est-ce un personnage imaginaire? L'histoire est-elle inédite? Toutes questions auxquelles je ne saurais répondre et que je me réserve de poser à YIntermédiaire. G. LENoTE.
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francs.»
DON RAFFAELE
LEJETTATORE
NOUVELLE
(Suite et fin.) Minnarelli commanda une soupe aux coquillages et de la friture. Nous essayâmes de nous égayer en mangeant. Mais les morceaux s'arrêtaient dans le gosier nos plaisanteries tombaient à plat comme les cerfs-volants quand il n'y a plus de souffle en l'air. Nous n'avions pas parlé de Grambio. Quelle figure faisait-il? demanda tout à coup Minnarelli. Qu'est-ce que le médecin a dit? S'il n'a pas rendu toute l'eau avalée il doit avoir le ventre comme un tonneau. Ses yeux étaient-ils ouverts ou fermés? Vas-y voir toi-même — dis-je durement.' Je n'ai pas osé à cause. de l'autre, tu sais bien, —Tu n'es qu'un poltron et un imbécile Moi je ne vaux pas davantage. Ce pauvre diable de crabe nous a bien dit notre fait tout à l'heure.
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Toi,ne me regarde pas comme ça. J'ai envie de te casser ce fiaschetto de Capri sur la ligure. Allons! ne fais pas attention Si tu savais combien cette maudite méduse m'agace les nerfs Tout le bras me brûle comme si on le plongeait dans une chaudière d'eau bouillante. Sais-tu, à l'heure qu'il est, si Grambio est mort ou vivant? je me le demande et 'toi? je proposerais — Non, bien de retourner là-bas si j'étais sûr de ne pas ren-
levé. Les poings sur les hanches, la tête haute, devenu rageur tout à coup, il demanda avec un juron — A la fin des fins, va-t-on me débarrasser de ca? Je le bousculai pour arriver à la porte et sauter dans la rue ou, suivi de Minnarelli, je me mis à courir aussi fort qu'à la villa. Le médecin et le barbier, debout sur le seuil, nous criaient des invectives. A la place de la Vittoria je me détournai sur la gauche pour remonter la strada Chiaja. La voix de Mannarelli s'abaissa en tremblant. Il me Nous nous arrêtâmes à l'angle, regardant instinctivement si quelqu'un ne nous poursuivait pas. Qui? montra un accès de courage. -4- Je deviens donc aussi ignoble que toi, ma parole Avec nos jambes d'écolier nous ne redoutions pas Misérables! qu'est-ce que nous faisons là? Allons plus le gros Minuccia que le petit docteur. Cependant j'avais peurde quelqu'un, de quelque chose. La face vite, payons et partons. En route! verte de Grambio.. et je m'aplatissais comme pour DOMËNICO MINUCCIA me dérober dans l'ombre du mur. Barbiere fleboto mista — Tu ne sais pas à quoi je pense? dis-je alors. —Non, fit-Minnarelli qui paraissait vouloir fuir disait l'enseigne au-dessous d'une grosse main et d'un avant-bras d'ofi un flot rouge jaillissait pour aussi les regards des passants. retomber dans une cuvette; de même sur nos ensei— Eh bien! je me dis que je ne pourrai pas payer à ce pauvre Grambio la volée que je lui dois. gnes de cabaret, la « bonne double bière de mars Nous reprîmes notre marche, cette fois,en modéretombe en mousse blanche dans les verres.. rant le pas. Nous entrâmes. L Minnarelli me précédait; il avait retrouvé un allure Le barbier-saigneur, un gros bonhomme replet dont les yeux disparaissaient sous des bourrelets degraisse, un peu plus crâne. Cédant mécaniquement à sa vieille habitude, il se mit à fredonner se tenait' en manches de chemise, à demi renversé rte voglio ben assaie sur un fauteuil enrotin. Coiffé d'un de ces bérets Ma"tu non pienz' a me. renflés en forme de tourte qu'adoptaient quelques boutiquiers de Naples, il faisait tourner ses pouces Je lui envoyai un grand coup de poing entre avec une sorte de résignation hargneuse où 1 on sen- épaules. Il se retourna tait l'impatience de la sieste interrompue. qui travaille? Et puis cet incident, qui faisait affluer beaucoup — Merci. C'est toujours ta méduse de badauds dans sa boutique, en avait éloigné sa Guéris-toi bien vite. As-tu vu comme sa lèvre tombait? A la mâchoire d'en bas, quelles grande dents! clientèle payante. Le médecin, portant lunettes, vieil habit noir et — Oui, des dents d'âne, de vieilànc, de vieil âne. cravate blanche sale, gesticulait au fond de la pièce, Et je répétai cette niaiserie, indéfiniment,.en riant d'un rire nerveux, spasmodique, si fortque je senremuant, loquace, content de lui. Comme l'auvent était tiré aussi bas que possible, tais des douleurs dans les fosses iliaques. nous ne distinguâmes pas, dès d'abord, tous les dé— Oh! assez, assez. Ça me fait mal. Je t'en prie, essaie de me faire.taire. Je voudrais pleurer. tails de Je m'arrêtai au seuil, cherchant du regard si le — Tiens, parbleu! moi aussi. Ça nous viendra peut-être plus tard, ce soir. Oh! ce soir. il n'y a noyé, apporté là le matin, s'y trouvait encore. Derrière silhouette noire du médecin, une grande personne chez nous.Tu devrais bien me laisser couforme pâle était étendue, affalée contre le rebord de cher dans ta chambre. Et il claquait des dents aussi fort que le matin à la la muraille. Ah! jeunes gens, vous le connaissez! s'écria villa. — Je rencontrai Minnarelli à Venise sur le quai des aussitôt le pétulant docteur. Vousêtes des camarades. Esclaves. Il est temps que vous arriviez. Où sont les parents Chez qui le transporter ? Et mes honoraires, qui me Nous nous étions perdus de vue depuis un grand les paiera? nombre d'années. docteur, vous avez encore bon — Fais-tu toujours de grosses noirceurs comme à — Oh! docteur, espoir, n'est-ce pas? demanda timidementMinnarelli. l'époque de notre adolescence? Le praticien haussa les épaules avecune commisé— Plus grosses que jamais. J'ai un drame sous ration .méprisante. presse. Ah! oui, vraiment, vous croyez? Et la jettatura? — Bon espoir? Je tiens toujours à nos vieilles croyances natioVoilà trois heures et plusque nous frictionnons pour rétablir la circulation du sang- Nous avons dégagé nales. Pour moi, don Raffaele avait réellement le l'estomac, pratiqué l'insufflation de l'air dans les voies maVocchio. C'était un jettatore compliqué d'assassin. respiratoires, etc., etc. Rappeler un asphyxié à lui, Nous étions en face d'un petit café. parbleu c'est l'abc du métier pourvu que cet as— Asseyons-nous là et causons, dis-je alors. phyxié ne soit pas un mort. Dans ce cas-là, bonsoir, Le hasard m'a procuré des informations précises je me récuse. sur les personnages qui nous ont tant occupés autreDepuis Hipp0crate usquàno ours, aucun confrère, fois. Tu avais raison de faire de don Raffaele un noble à ma connaissance, n'a pratique la résurrection. Les Calabrais. Il était effectivement fils unique du prince miracles ne sont pas de ma compétence S'il vous en Cascinati, un des grands propriétaires de la Calabre faut un, adressez-vous àsaint Janvier. ultérieure. Condamné à mort et à la confiscation de Allons donc! En voilà des ses biens pour causes politiques, le prince a pu se Ah! ah! bon esppjp drôles de tourtereaux pour espérer quelque chose! sauver en Angleterre et y mourir dans une profonde < Ah!oui, il est frais, votre camarade Mais, par les indigence. Raffaele avait mené la large et joyeuseexistence tripes de Diane!régardez-le donc avant de parler. des jeunes seigneurs de son âge et de sa condition. Il Le drôle de petit homme se rangea de côté pour s'est trouvé brusquement réduit à la misère noire nous livrer passage. ; avec charge d'une vieille mère impotente. Il est Le corps de notre compagnon, long, maigre, nu, reposait même le carrelage. Une grande tache venu se cacher dans une.mansarde, à Naples, où, flaque d'eau dont on suivait,lfeâ pour augmenter ses maigres ressources, ila pris chez sombre marquait rigoles à la pentedes rainures. nous lemploi de surveillant; c'est-à-dire qu'il a dû retirant, exercer cet infâmemétier de pion, de chien de cour, Comme on avait entraîné:du varech en des enlacements, delongues bandelettes vertes ligatu- auquel je préférerais le bagne. raient ses jambes comme celles d'une momie. Les Nous lui trouvions l'air dur et fier. Je voudrais bras tombaient lelong du corps. Le ventre, affaissé, , savoir si, à sa place, tu aurais eu la mine souriante. l'œiL laissait saiUir les hôtes qui ressemblaient à des crêtes Il fronçait de gros sourcils noirs en clignant montagneuses sur les bords d'un bassin. Le nez grand, C'est Un tic assez habituel aux yeux myopes et l'on mince, aux narine aplaties, montait tout blanc sur porte les sourcils qui nous sont donnés parla nature. ce visage qui me rappela- le plâtre de Dante dans Quand tu as fait courir cette sotte histoire de mal' l'ombre de la classe. Labonèhe, fortement tirée aux occhio, le malheureux,gêné vis-à-vis de nous, fuyait coins, descendait -autant tpre celle du buste, dédai- les regards. Il ne s'est jamais plaint de nos vexations gneuse, violemment chagrine, amèrement dégoûtée. sournoises, notre hostilité, nos méfiances, parce que Les paupières, demi-closes, laissaient entre elles touché par grâce, converti, résigné, il s'acheminait, une fente étroite à travers-laquelle apparaissait vague- tout doucement vers la béatification. C'est toi qui Pas ment le globe de l'œil nageant dans une sorte de arrêté en si belle route; le véritable assassin comme ie véritable jettatore s'appelle Giuseppe Minnarelli. purulence laiteuse. — Vous voyez bien, -dit'ledocteur, qu'il n'y rien — Moi! s'écria mon interlocuteur, me regardant à faire pour lui. 'Et cette1-espèce de paladin idiot, un avec cet œil anxieux du chien qui cherche à comprêtre, paraît-il, qui-s'est entêté à le sauver, n'est prendre votre pensée. peut-être pas en meilleure condition. — Oui, toi; laisse-moi poursuivre. Le jeune potenSecouant sa torpeur somnolente, le patron s'était tat aux habitudes quasi féodales, voulait se faire
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prêtre, humble moine dans un ordre religieux; mais pour que l'instruction acquise ne fût pas perdue, il poursuivait de hautes études théologiques et ne s'accordait presque pas de sommeil. Nous l'avons rencontré habillé en riche propriétaire de la province. N avait-il pas raison d'user ses anciens vêtements pour ménager le costume ecclésiastique imposé aux étudiants en théologie : Il regardait un malfaiteur publiquement fustigé par d'autres scélérats et tu as vu là une preuve de ses goûts sanguinaires. Libéral comme son père,professant pour les idées avancées une sympathie large et intelligente, s'il s'arrêtait en face de pareils spectacles, n'était-ce pas pour sonder avec amertume <la:'.I'Profondeur de la barbarie dans laquelle votre pats était encore plongé? Son excessive mansuétude vis-à-vis de Gtambio, cette résignation d'apôtre, qu'en as-tu fait? épreuve de l'hypocrisie avec laquelle il couvait ses,prbjets de vengeance. Nous arrivons au crime. DonKàèaele se baigne et rencontre grambio qui, à sa vue;pris de faiblesse, plonge et se débat- désespérément.£)uoi de plus simple? Le pauvre sire, la tête' (une tNe très faible), remplie de toutes les diableries calabraises, se trouve brusquement dans, la gueule de son ennemi transformé en monstre marin; il coule et syjccombe à l'asphyxie malgré l'héroïsme du sauveteur.. Tes atroces rêveries ont formé un- tableau 'terrible qui, de ton cerveau a passédans sien, pour s'y imprimer comme une photographie. Tu lui as imposé des conceptions délirantes, inoculé une névrofee artificielle, inculqué une folie transitoire dont il est mort comme on meurt d'une fluxion de poitrine, Ce n'est pas tout. Tu as fait coup double. : On a emporté don Raffaele presque mourant, mais il avait pu "entendre les commentaires odieuxrépandus dans la foule grâce à tes folles imaginations - Lui assassin, lâchement, pour une mesquine rancune Lui qui pardonnait au roi son père mort et sa mère presque mendiante! Lui Oh Un transport s'est déclaré au cerveau avec fièvre chaude-et-délire. Le lendemain, don Raffaele rejoignait son élève, sa prétendue victime, au Campo Santo. J'ai oublié de te dire que Grambio était le dernier enfant d'une pauvre vieille aveugle, qui tenait un petit commerce d'épicerie au bout de la strada Foria. Ne me demande plus si je crois à l'influence de la Jettatum. Je suis convaincu que, sans le vouloir, on peut déterminer de funestes accidents et cela, par la
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simple puissance de l'imagination mal dirigée. Il y a dans toute conception interne formulée avec intensité, un pouvoir créateur qui se répercute sur le monde matériel; toute pensée contient le germe d'un fait. Aussi ne faut-il pas laisser dévier sa pensée, ni abuser de l'imagination. La chimère prend un corps et devient vivante. Rien de plus dangereux que cette faculté didéation chez un détraqué Tiens, voilà une gondole libre. Allons faire un tour à Murano et chez les Pères Arméniens.
!
R.
DE MARICOURT.
Le démantèlement des fortifications DE
VALENCIENNES
(Photographies de
M.
Delsart.)
Notre"frontière de Belgique, telle que Vauban l'avait organisée, a fait son temps. Ence qui concerne spécialement le département du Nord, des lois récentes, oiiùdéclassé un certain nombre de places fortes, pour concentrer la défense dans lesgrands camps retranchésde Dunkerque, Lille et Maubeuge. Parmi les.villes dont le démantèlement été décidé, Valenciennes est la première qui ait a commencé sa transformation. Bientôt, il ne restera plus que le souvenir de ses glorieux remparts si souvent arrosés du sang de ses valeureux enfants. Nos lecteurs trouveront avec jr\térêt,- dans nos colonnes, une série de curieuses illustrations reproduisant les points les plus curieux de la vieille forteresse dont les pittoresques aspects '.sont.à la veille d'être anéantis. C'est sous les arches du pont du Calvaire que l'Escaut entre à Valenciennes. Au moyen âge, le pont du Calvaire faisait en quelque' sorte partie de l'enceinte de la ville, dont il réunissait les deux extrémités occidentales. Certes, on ne-peut pas dire qu'il fasse bonne, figure, auprès denos ponts de Paris. Aussi n'est-ce pas sous ce rapport qu'il faut envisager le prix qu'y attachent lesVaenciennois. C'est un vestige du passé; il contient de curieux détails d'architecture, spécialement du côté amont, d'ailleurs moins pittoresque que le côté avalreproduit ci-contre. La porte d'Anzin (vue prise de l'intérieur de la citadelle) a été reconstruite au xv° siècle, au moment
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-
PORTE DE FAMARS, FAÇADE EXTÉRIEURE.
où Louis XI menaçait Valenciennes alors au pouvoir de la maison de Bourgogne; cette porte constituait sortie sur la campagne de l'antique château des comtes de Valenciennes. C'est sous' voûte ogivale qu'en
la
sa
TOUR PÉRILLEUSE, RETRANCHEMENT INTÉRIEUR DU BASTION
23.
l'année 1677, les soldats de Louis XIV se précipitèrent, baissé le pont-levis. Vauban l'avait conservé dans la pour prendre possession de la ville, quelques ins- citadelle qu'il fîtélever après la conquête française, à tants après que les bouillants mousquetaires, heureu- l'ouest deValenciennes; notre gravure représente la sement arrivés jusqu'au 'corps de place, en eurent porte telle qu'elle avait été restaurée 1858. en
PONT DU CALVAIRE, SUR L'ESCAUT.
La Tour de l'Echaughette (front sud-ouest de la citadelle), est un problème posé' à la sagacité des archéologues on ne sait à quelle époque elle a été
temps des comtes de Valenciennes, une barbacane couvrait l'entrée occidentale du château féodal. C'est cette barbacane que les Valenciennois du xve siècle reconstruisirent solidement en attendant que les architectes de Charles-Quint et de Philippe II en fissent curieux oul'important vrage qui, lui aussi, a joué un rôle,important dans la prise de Valenciennes par le Roi-Soleil. Notre gravure-montre la porte nord duPâté. Cette porte a été. refaite depuis 16-7; le -corps--de garde qui la surmontait a été rasé. Quoiqu'ilen soit, l'on peut jugèr par cette planche de l'effet imposant que devaient produire, sur le visiteur, ces sombres et redoutables constructions du passé. Avec cette espèce d'arc de triomphe élevé par Vauban à gloire de Louis XIV, ét que l'on appelle la porte de Famars (fjoade extérieure), nous passons, en quelque sorte, du grave au doux. Lorsqu'après,1677, l'auteur de la Dîme Royale eut remanié toute la partie méridionale de l'enceinte de Valenciennes, il jugea bon dé perpétuer la mémoire de la prise de la ville, si glorieuse pour les armes françaises, en édifiant la porte de Famars. Sans ttre un monument de premier ordre, cette entrée de la ville n'en est pas moins remarquable par la simplicité et la belle ordonnance de ses lignes. Pater, un artiste valenciennois, y a sculpté des écussons ou des trophées d'armes romaines qui ne manquent pas d'un certain caractère. — Au
;
construite. Si l'on s'en rapporte à la situation et à son blocage intérieur, elle a l'air d'avoir fait partie du Château-le-Comte démoli par les bourgeois au XIIle siècle. D'autre part, ses meurtrières à armes à feu rappellent celles de la fin des xive et xve siècles. Enfin il semble hors de doute qu'on l'ait rasée au XVIC siècle, pour la pourvoir ensuite de ces consoles en grès qui supportent la curieuse guérite
et
échauguette dont le nom lui est" resté. Tel qu'il était, ce morceau des fortifications de Valenciennes, respecté par Vauban, était l'un des plus pitou
que l'on
toresque put voir. La partie supérieure de la Tour Périlleuse (dans le retranchement intérieur du bastion n°23), a été rasée au XViO siècle, et refaite depuis en briques elle n'a rien de remarquable. Il n'en est pas de mêmepour la partie intérieure, dont le rude revêtement de grès cache une admirable salle du XJ\'O siècle. La section historique de Valenciennes a réussi à sauver de la destruction ce curieux souvenir du moyen-âge qui, par son agencement général et la parfaite exécution de ses détails, est une véritable perle que, faute de place, nous regrettons de ne pouvoir décrire dans toutes ses parties. La porte du Pâté n° 12 (vue prise du terre-plein de la contre-garde, n° 13).
la
:
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TOUR AUX ÉCHAUGllETTES (FRONT SUD-OUEST DE LA CITADELLE).-
PORTE D'ANZIN, VUE PRISE DE L'INTÉRIEUR DE LA CITADELLE.
PORTE DU PATÉ (VUE PRISE DU TERRE-PLEIN DE LA CONTRE-GARDE).
LES ARRESTATIONS Avez-vous songé quelquefois à la difficulté matérielle qu'ont les agents de la sûreté à s'emparer des malfaiteurs Ces modestes défenseurs de la société risquent quotidiennement leur vie pour que vous puissiez dormir en paix, madame, et gagnent moins à ce périlleux métier que votre cocher ou votre valet de chambre. Comme récompense morale ils ont la perspective d'être traités de « mouchards » non par les voleurs et les assassins qui les appellent les « flics», mais par les respectables contribuables qui leur doivent le minimum de sécurité que nous
?
possédons. Si par hasard les chefs d'emplois, comme les Houllier, les Jaume, les Rossignol, finissent, à force d'actesde bravoure, par voir leur nom connu dela foule, les simples soldats de cette armée du vrai salut vivent et s'éteignent dans le plus parfait incognito, heureux s'ils peuvent atteindre l'âge de la retraite sans être estropiés par quelque mauvais coup !- Songez qu'il leur faut remplir leur mission sans armes, sans brutalités; l'n baiidit malmené dans un corps à corps prendrait vite des aspects de victime intéressante, et il ne manquerait pas de journaux à manchettes pour enregistre"ses doléances sous des titres sensationnels « Encore un scandale policier! » — « Un agent mewHrier! » etc. moins Le problème se pose donc ainsi: « Se rendre maître en s'exposant possible, et sans lui faire de mal, d'un chenapan armé et capable de tout.» Vous pensez bien qu'il y a des trucs à employer, et des engins à utiliser. Ce sontces trucs et ces engins dont je voudrais vous entretenir aujourd'hui. Mais d'abord quelques considérations de psychologie criminelle. En règle générale quand un malfaiteur, même dangereux, est brusquement mis en état d'arrestation il a un moment de stupeur, d'abrutissement pendant lequel il ne songe pas à la rébellion et qui permet de s'assurer de sa personne. Dans l'instant qui suit il n'est pas rare qu'un accès de rage succède à cette accalmie, mais déjà il est ligoté et se trouve impuissant. Cette minute de catalepsie est bien connue des agents, et ils ne la laissent jamais passer. Sans ce phénomène comment expliquer que des gaillards dela trempe d'Eyraud et de Ravacliôl se soient laissé «emballer)) comme de vulgaires filles publiques, et queleur capture n'ait pas donné lieu à une rixe meurtrière ou sanglante Il faut aussi s'entendre sur ce qu'on nomme malfaiteurs dangereux. Ce ne sont pas, ainsi qu'on pourrait le 'croire, les chevaux de retour vieillis dans les maisons
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FIG.1. centrales. À ceux-là, une longue expérience a fait savoir qu'une fois appréhendés,lafuite est impossible. Ce ne sont pas non plus les assassins. Poureux, l'arrestation est un coup de massue qui les laisse hébétés tel Anastay. Les plus terribles sont les gredins à leur coup d'essai, ou les soutevoir, en cas d'appel, accourir à la rescousse une neurs habitués bande de leurs congénères. Ceux-là, ont les à rarement sans lutte. Les banqueroutiers sontaussi d'une capture difficile, ils jouent du revolver avec une déplorable facilité, quittes à se loger leur dernière balle dans la tête, si les autres' n'ont pas rendu le champ libre. Quelle que soit la catégorie, les agents ne se mettent point en campagn3 sans renseignements sur l'irascibilité et la force physique présumée du gibier. Pour l'arrestation d'un criminel ordinaire, ilspartent deux; davantage s'il s'agit d'un individu représenté comme
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à
ligote. •
robuste.
FIG.3
t
exceptionnellement Comme moyen de correction, ils possèdent chacun deux bouts de corde;un petit terminé par deux poignées de .c'est le cabriolet bois un grand, ayant environ 2^50 : c'est la
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Cabrioletetligotesontl'alphaetl'omégadesengins^Arrestation.,
Ils ont remplacé les antiques poucettes avec lesquelles plusieurs générations de gendarmesconduisirent de brigade en brigade les malfaiteurs confiés à leur vigilance. Aujourd'hui les poucettes sont encore employées dans les campagnes (figure 1), mais elles tendent à disparaître, et ne tarderont point rejoindre au musée des antiques les boulets des forçats et la chaîne rivée au cou qu'on leur passait pour les conduire à Brest ou à Toulon. Avant d'examiner l'usage du cabriolet et- de la ligote, voyons comment les agents s'y prennent pour mettre la main sur leur proie. C'est généralement au moment où le coupable sort d'une maison,d'un ca-
à
Fia.2.
main de l'agent suit les mouvements du bras qui cherche à l'atteindre, sans le lâcher, et ce bras ne frappe que le vide. Restent les jambes qui peuvent nuire. Mais, là encore, le malfaiteur n'a personne devant ni derrière lui. Il ne peut tenter que le coup de pied de vache, une ruade demi-circulaire. Bien appliqué, le coup de vache vous casse un tibia comme verre seulement il est facile à éviter. Les agents s'en méfient et profitent, le cas échéant, du manque d'équilibre de leur client pour le faire basculer et l'étendre à terre. Dame, en ce cas, il n'est point sans exemple qu'ilsle passent un peu àtabac pour lui enlever le goût des traîtrises. C'est défendu, mais on n'est pas parfait. Généralement, d'ailleurs, les choses ne vont pas aussi loin; avantd'avoir eu le temps de dire ouf, l'individu est bouclé : on lui a passé le cabriolet. Les cabriolets des agents (figure 3) sont composés
;
FIG. 4.
baret qu'il saute sur lui. Il est indispensable, au préalable, de s'être bien assuré de l'identité du sujet, car une erreur à cet égard pourrait amener les plus lamentables conséquences. En effet, les agents n'ont nes'amusent pas à des sommaaucun uniforme tions qui mettraient l'intéressé sur ses gardes. Ils procèdent donc, et il faut bien l'avouer, peu différemment des rôdeurs méditant une attaque nocturne. Un honnête homme, brusquement assailli de la sorte, au tournant d'une rue, serait excusable de se croire en état de légitime défense de faire feu de son revolver, s'il en avait le temps. C'est évidemment un point faible et très critiquable de la manière d'opérer, mais nous ne voyons guère comment on pourrait procéder autrement, à moins de vouloir manquer l'arrestation. Donc les agentsbondissentsurle malfaiteur etl'empoignent comme il est indiqué à la figure 1.D'une main ils lui saisissent non pas le bras, mais l'étoffe de
et
et
FIG.9.
du pantalon et revient se nouer du côté opposé. Si l'inculpé est bien sage, on peut lui laisser un braslibre à condition .de le surveiller; s'il est susceptible de quelque frasque, on relie les deux poignets. Tant que l'intéressé laisse ses mains au repos, dans -ses poches, par exemple, le nœudcoulant très lâche se fait à peine sentir. Dès qu'au contraire des mouvements brusques ou saccadés ont lieu, le nœud se resserre, étrangle la chair et commence un petit supplice qui n'a rien à envier à celui du cabriolet. Et maintenant, en route! (figure 7). Le malfaiteur ligoté des deux mains a à peine besoin de surveillance, et pourrait être confié à la garde d'un invalide, FIG.8. car non seulement il ne peut se débarrasser de ses liens, mais il ne peut courir. C'est une observation curieuse que pour maintenir d'une corde, grosse comme un porte-plume, avec ou l'allure de la course, il faut pouvoir imprimer à ses sans nœuds. bras un balancement rythmique et ample. Au cas conLes cabriolets des gardes municipaux, ohargés spécialement de la conduite des inculpés à l'intérieur du traire le coureur, comme un volatile à qui on a plus d'équilibre. palais de Justice, sont formés d'une chaînette de fer coupé une aile, ne possède Il trébuche au moindre-heurt, s'embarrasse les (figure 4) : le principe de l'instrument est identique, quelle que soit sa nature, même s'il est formé comme jambes et n'a pas franchi cent mètres qu'il s'étale long. Quant à se débarrasser du nœud en Tunisie (figure 5) d'un simple foulard de soie. Il tout de'son s'agit d'un nœud passé au-dessus du poignet du patient et pouvant être FIG.5. resserré à volonté par une simple bâtonnets du la manche, de l'autre ils le tiennent par' le collet., un pression. En tournant les cabriolet, les agents peuvent détermiposition de la cette l'inau-dessous Dans nuque. peu graduée, qui peut dividu peut se démener, gigoter, il est hors d'état de ner une douleur intolérable, et qui, même nuire. Supposez, en effet, qu'il veuille donner des arriver à être légère, cause rapidement un engourface il n'a d'adversaire, poing. c'est de En pas coups dissement des muscles du bras. donc horizontalement ou obliquement qu'il essaiera Le cabriolet estun instrument brude frapper. Mais, dans un cas comme dans l'autre, la tal, surtout celui des gardes municipaux. Il demande donc à être manié avec un certain doigté par contre, il assure d'une façon presque absolue la possession du malfaiteur, si bien de que l'agent obligé .par exception procéder tout seul à une capture, fait tous ses efforts pour passer par surprise le cabriolet au poignet de son homme. Il sait qu'une fois cela fait, la victoire lui est assurée.. En raison de son caractère et de l'attention constante qu'il réclame, le cabriolet ne peut être imposé que pour des trajets très courts. Dès qu'il s'agit d'un transport d'une certaine durée, on lui préfère la ligote plus discrète et plus sûre. Voyez à la figure 6 la corde qui y est représentée. Elle forme un double nœud coulant dans lequel s'engage un poignet .du prisonnier la corde fait ensuiLe le tour de son corps, comme FIG.7. FIG.6. une ceinture, s'engage sous la patte
r
;
;
vidu recherché depuis longtemps sans succès, qu'ils n'aient ni ligote ni cabriolet. En ce cas commentferont-ils? Je vais vous lerévélerr. Leur premier soin est alorsde couper tous les boutons du pantalon de leur client. Celui-ci est obligé de tenir son haut-de-chausse à pleines mains pour ne pas qu'il tombe sur les talons. Or nous avons vu que lorsqu'on a les bras collés au corps, on ne peut
FIG.
de ligote, c'est Un rêve. Tout récemment un émule des frères Davenport opérait à la salle des Capucines et invitait les assistants à le lier sur une chaise, les esprits se chargeant de le remettre en liberté. Un demanda la permis« flic » était dans l'auditoire et sion de ligoter l'artiste. Elle lui fut accordée.. Ce jourlà les esprits durent confesser leur impuissance. très longue durée, les Pour les transports voyages en chemins de fer ou en paquebots par exemple, la ligoten'est plus de mise. Elle finirait parempêcher la circulation du sang et amener des désordres. On lui substitue en ce cas les menottes dont nos figures 8,9,10, 11 et 12 présentent un choix international de modèles.C'est toujours un double bra-
les déportés récalcitrants en voyage pour la Nouvelle. Mais il peut se rencontrer, direz-vous, que les agents
de
FIG.14.
courir. Voilà un homme prisonnier, presque aussi sûrement qu'avec des menottes (figure 15). C'est un truc usité, par les agents non seulement quand ils n'ont pas de ligotes mais quand ils arrêtent plusieurs.individus à la fois,et qu'il faut conduire la«rafe » sans engins jusqu'au poste de police et au panier à salade..
FIG.13.
GUY TOMEL.
aient à opérer fortuitement une arrestation, qu'un hasard imprévu les mette nez à nez avec un indi-
FIG.11.
celet fermé par un cadenas et ne permettant aux bras de se mouvoir que dans un espace restreint. Lorsqu'on a affaire à unmalfaiteur très dangereux, on ajoute aux menottes des entraves pour les pieds. Notre figure 13 représente la chaîne qui a servi à
FIG.12.
entraver Eyraud à son retour de la Havane. La figure 14 est le spécimen des entraves adoptées pour
FIG.15.
BEALJX-AHTS. —
PORTRAIT DE FEMME, par
BARVEISTEIN
(Musée
de Bruxelles).
-
(Gravure de
M. BAUDE.)
L
CHRONIQUE MUSICALE
NQS GRAVURES
CHRONIQUE DU SPORT
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Expédition daDahomey. — Désireux de continuer Opéra Début de MU°."Berthet,dans Hamlet.— Oéraà tenir nos lecteurs au courant de cettecampagne àébu~t de M. Badialidans le Barbier dé SéCo IliQuE : Début Couiqoe lointaine, nous publions aujouK^hili le plan du bivouac de la-colonne, pris le 19 a(X'\t à Kouti par notre correspondant, qui vient de- nous- l'adresser. Berthet,qui- avait remporté un prix, de- chant Mlle admirables administratives Grâce aux qualités et à l'énergique activité de notre gouverneurM. Ballot, et"4e premier prix d'opéra aux derniersconcours environ mille guerriers indi- du Conservatoire, a débuté ces jours-ci à l'Opéra deux cents porteurs ., gènes sont groupés en colonne. On pensé*pouvoir dans Hmrîîet. lui à été ne peut plus favorarôle dOphélie Le quatre mille, guerriers nombre des dès le on à porter et lors, le succès Haussera-complètement assuré;En ble etlui a'-p-ermis- lie développer ses qualités de effet, l'élément européen se- trouvera énormément chanteuse etl'on peut déjàdire, de comédienne. La le timbre, extraordinairementpur, ménagé par l'augmentation du contingent Indigène, vcfixest étendue, avec celui de MtaeMelba. enparallèle mis être peut dans opposer et sans ce pays de brousses, pouvoir -Maisoùlajeune débutante a fait preuve d'une supéplus l'indigène la meilleure l'indigène à et sera cesse riorité complète sur là virtuose australienne, c'est à sûre. tactique. C'est à la date-du 19 aoûtque là colonne estarrivée 'après l'airdelàFolie,qu'elle il dit defaçon soulever à ce bivouac, dans la matinée, après avoir passé le -Les applcTudissemeïïts de toute la. salle. Onsait quesur la dernière note, Opliélie tombe à marigot d'Ajarra. La colonne entière devait attaquer l'important village de Takon, et de là, prendre posi- la renverse, et resté étendue assez longtempssur le tion dans le Dékamé, où,sontmassées d'importantes Mme Melba, au moindre applaudissement, ne manforces ennemies. L'entrainde la colonne était magnifique et l'état que jamais alors d'interrompre la scène au profit de sanitaire excellent. son succès' personnel, de se relever et de prodiguer au public des révérences'à l'italienne, jusqu'aumo-, M.n.ector-Grizioui-. HectorCrémieux-, l'auteur Bjentnfr,'daignant, souvenir du rôle qu'elle rem-, position première, en ayant bien dramatique applaudi quis'estsuicidé dans lanuit du plit,elle reprend /Soinquè les plis de sa jupe ne soient pas dérangés. lor obtobrè, était në'à- Paris, le 40novembre 1828. Mle Berthet n'a pas imité ce fâcheux exemple, et Après de bonnes études, ilsuivit lescours dedroit, et elle est restée à son rôle, émue durant larévolution de Février il se mêla au mouve- très intelligemment, de l'ovation prolongée qu'on lui faisait, mais certes liéutenant mobile. de garde qualité de lin ment en. respectueuse assez de l'art pour ne ri'en. en laisser 1852, entraau ministère d'Etat. C'est àcette époque paraître. dans littérature. débuts la remontent ses que devine, une 4e Et voilà indices auxquels ces on premier donna son Bouffes-Parisiens qu'il C'est aux artiste véritable. En persévérant dans cettevoie, mélodrame; mais il abandonna bientôt genre dra- MiJe Berthet peut conquérir une place en dehors que matique, ^taprès avoir essayé sa verve et sa fantaisie promettre l'accueil très chaud et les rapdans quelques petits actes écrits en collaboration avec semblent lui quiont signalé sapremière apparition Offenbach, il donnai en H158, la bouffonnerie restée pels nombreux célèbre, dont la charmante musique, du "maître de sur la scène de l'Opéra. l'opérette grandit encore le -succès. Nous avons nommé 'Orphée mm enfers., * Viennent ensuite la Chanson de Fortunio, ce,petit bijou écritavec LudoviaHalcvy Aladin, Geneviève de M.Badiali,que l'Opéra-Comique vient de nous préJolie Brabcwt le pendant d'Orphée,. le Petit Faust, fut, ilyadéjà quelques années, Parfumeuseet-cent autres, car Hector Crémieux était senter comme Figaro, élèves du Conservatoire. d'une rare fécondité d'idées et travaillait avec une un des plus persévérants Il chanta au Châeau-d'E'auJ alors Opéra Popûlaire) merveilleuse très jeune à cette époque et bien mal Il fut l'un des fois du théâtre il'cette époque, et son et quoique fit quelque secondé, il de adresse dans Joconde, preuve nom est attaché àce genre si charmant de l'opérette- repris à son intention. Plus tard, nous le vimes dans le succès dure toujours avec les mêmes bouffe, dont un rôle qffacé de Béatrice et Bénédict, à la première chefs-d'œuvre. des grandes auditions musicales France, Parmi ses dernières œuvres, qui toutes réussirent, séance organisée l'Odéon Mme là comtesse Grfflhe. à par d'après du mariage, YAhbc Autour Gyp, et citons Le jeune baryton s'en est allédepuis lors à'BruxelConstantin, de Ludovic Halévy, mis àla scène avec les, où nous le rétrouvâmes dansune scène de SiegPierre Decourcelle. fried, sans pouvoir apprécier les qualités qui le faisaient, dit-on',goûter par les habitués de la MonnaÍe. Le voici, tentant la. fortune à Paris et-montrant Le commandant Faurax. — La victoire remportée par nos troupessur l'armée dahoméenne a coûté là toujours la persévérance dont ilfaisait preuvelorsqu'il voulait obtenirson prix. Il a chanté et joué vie au commandant Faurax. Frère de MM. Faurax, industriels bien connus à Figaro avec une louableapplication, mais sans grand s'engagea à dix-huit ans; relief, et il faut l'attendre à une'autre épreuve pour Lyon et à Marseille, il avait trois ans de.sel'viêé lorsque éclata la guerre. décider de la place qu'il pourra se faire sur une Nommé immédiatement sous-lieutenant, il fut-le scène parisienne. La représentation a servi de revanpremier officier français blessépar les balles alle- che à Mme Landouzy, qui fitses débuts dans Rosine, Saarbruck. mandes dans rengagement et qui, dans la scène de la lèçdii de chant, avait chanté bien médiocrement les Variations de Proch et A peine guéri,- il repartait avec le '62e demarche, et faisait toutes les-campagnes de l'Est dans l'armée du Yair de VAbeille delaReine Topaze. La jeune changénéral Bourbaki, laquelle appartenaient également teuse a piochéfermedepuis, ces deux morceaux, ses deux frères, officiers de mobiles. Blessé pendant la elle' les chante maintenant avec une presque impecbataille de Nuits et' fait prisonnier, il s'échappe de l'am- cable correctioni mais 'les deux morceaux n'en resbulance, et vient se mettre à la disposition du gouver- tent'pas moins aussiennuyeuxque mal choisis. M. Fugère nement. 11 fut nommé capitaine et Chevalier de la un Bartholo incomparable, M. Lorrain Légion d'honneur, en récompense de sa brillante un excellent Basile, et dans une réplique improvisée conduite. Le. capitaine Faurax n'avait pas encore pour réparer un jeu de scène défectueux, il a fait vingt et un ans.preuve d'unrare esprit d'à-propos, et d'une très heuLor3 de la revision des grades, il fut nommé lieute- reuse verve. Quant à AI:'D'elmas', il, conviendra jusqu'à nouvel nant; en 1875, il était promu capitaine au choix. Le capitaine Faurax fit plus tard toute la campagne ordre,de ne pasl'essayer dans d'autresrôles que celui de Tunisie, où 'sa bravoure lui valut deux citations à du chevalier iJesgfr'êiix, où il est d'ailleurs charmant. l'ordre du jour de l'armée. La campagne ferminee, il A. ROISARD. alla combattre auTonkin, où pendant trois ans, sa brillante conduite fut récompensée par deux citations. Il fut promu alors commandant à la légion étranP. S. — -M"10Rosine Laborde, l'éminent professeur gère. de chant au savant enseignement duquel nous devons A son retour, le gouvernement l'envoya en mission deux des plus beaux talents de notre époque au Japon, en Chine et en Sibérie. Mlle Calvé et MUeDelna, a repris ses cours à la date En juillet 1890, il passa au 98° de ligne, en gardu 5 octobre. nison au camp de Sathonay, et le 14 juillet il était Le succès de ses deux élèves devenues si rapidepromu officier de la Légion d'honneur. ment étoiles, n'est-il pas le meilleur éloge que l'on Au moment où se produisirent les derniers événe- puisse faire des leçons si universellement recherchées ments du Dahomey, il demanda à entrer dans la de Mme Laborde ? légion étrangère, et il partit pour le Dahomey. Il devait être une des premières victimes de l'expédition.
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La pluie est venue contrarier cette première réunion dominicaled'octobre. Leprogramme, était également un des moins corsés,du meeting et le nombre des concurrents presque nul, sauf dans le prix de Passy, où neuf concurrents se sont mesurés, et:qui est .échu au. représentant de l'écurie, de Schickler,très en forme cette année. C'est ce qui explique la moins grande affluence du. public sur la pelouse et le moins grand nombre d'habitués du pesage. Dans la tribune du comité, quelques dames connues et fort élégantes : marquise de La Rochefontenilles, marquise de Gallifet comtesse P. de Pourtalès, uée de Schickler, Mme Porgès, etc., etc.<Qn revoyait dimanche pour la première fois depuis son accident Mirabeau,l'ancien cheval de M. Aumont, actuellement propriété du baron d'Aymery, qui avait étéarrêté dans son travail depuis le prix Gladiateur de l'an dernier. Primeros^-.a. gagné cette course.,battant Le Glorieux bien déchu, et Le Capricorne. Le prix du prince d'Orange nous promettait une course intéressante.FraAngelico, l'excellent cheval du baron de Schickler, et Gouverneur, lebon cheval de M. Edmond. Blanc, se mesuraient à une différence de quatorze livres pour une année. Malheureusement, le fils d'Energy a montré,de la tête. refusant de s'employer sur ce terrain détrepé : lil course est fausse, et nous croyons que Gouvei-tieui- devrait prendre sa revanche, la première fois qu'ils se rencontreront
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Grosse surprise dans le prix de Cheffreville qui est échu à l'outsider Ellura battant Fripon et Gil Perès, et walk-overdans là dernièreépreuve remportée par Virginie que la. dérobade- deSermoise et l'accident grave arrivé à Qoguenard ont débarrassée d'adver-
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bataille de Valuiy où il .démontre les conséquences de ce succès inespérédftausang-froid et À l'indicible bravoure du vaillant Kellerunum., Il faut lire;,dQ,lls le même recueil, .un très remayqqatw.urficje deJ\l..Michael Dawitt sur la Question d'Irlande L'auteur qui vient d'entrer au Parlement anglais est ;maintenant la.personnalité la -plus en vue dûparti nationaliste irlandais.
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Le monument de Méhul. — C'est à la date du 2 ocbre que l'inauguration a eu lieu, à Givet, sous la présidence de M Bourgeois, ministre de l'instruction publique, entouré de plusieurs sommités musicales MM. Ambroise Thomas, Massenet, Paladilhe, V. de
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Joncières, etc. Le voile tombé, le maire de Givet a présenté au ministre la statue due au sculpteur Croisy. Dans l'allocution qu'il a prononcée, M. Bourgeois a rendu un éclatant hommage à l'auteur de Joseph et du Chant du Départ, puis il a rappelé la naissance obscure de Méhul,sa précocité, ses luttes pour parvenir à la gloire, ses brillants succès. Après avoir esquissé la carrière artistique du compositeur, le ministre en est venu à la glorieuse période de la Révolution dans laquelle Méhul se révéla comme musicien etcomme patriote. Après ce discours fort applaudi, le poète Baoul Bonnery a dit une poésie à Méhul, puis les sociétés chorales ont chanté le Chant duDépart. MM. Massenet, Ambroise Thomas et de Joncières ont pris à leur tour la parole, et la journée s'est terminée par un banquet.
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La révolte de l'Anghera. '—Nous annoncions dans un précédent numéro que la révolte des Angheristes avait pris fin. S'il faut en croire les nouvelles plus récentes communiquées par notre correspondant, la soumission des montagnards ne serait que simulée. « Si le sultan n'ordonne pas une nouvelle attaque de l'Anghera, nous écrit M. Romberg, en nous envoyant son dessin, onattendra que les montagnards angheristes reviennent confiants au marché de Tanger, comme ils avaient l'habitudede le faire, et on essaiera de lés surprendre. « llest certain que l'Anghera ne se soumettra jamais au sultan; ces montagnards, comme ceux du Rif, sont Berbères, et ceux-ci tiendront toujours tête aux troupes shérifiennes. » Notre dessin représente une députation de notables de l'Anghera, accompagnés du drapeau de leur djemaah (mosquée), menant un jeune taureau devant la tente du chef des troupes du Maghzen. Abbas-Chergui lui a coupé les jarrets de derrière, puis lorsque l'ani1mal s'est affaissé, ,il a été égorgé d'un coup de kouAu Maroc
Beaux-Arts. ----- Portrait de femme, d'après Barveistein (Musée de Bruxelles). Djà plusieurs fois, nous avons publié avec grand succès quelques toiles célèbres dues à l'artistique burin de M. Baude, et prises çà et là parmi les galeries de peinture les plus réputées de l'Europe. Nous poursuivons aujourd'hui cette revue de l'art dans tous les pays, avec cette page si savoureuse qui nous montre, en costume de gala, une de ces grandes dames d'autrefois dont les peintres fla-
-
mia.
'.,
députation s'avance vers le kaïd du sultan, ayant enlevé ses babouches en signe de soumission. Le cheikh de la
2 OCTOBRE.
MÉHUL, STATUE DE M. CHOISY, INAUGURÉE A GIVET, LE
ÉCHECS
PARTIE No 417 Jouée par correspondance dans le deuxième tournoi international du Monde Illustré entre MM. le capitaine Gaspary et Prosoroff.
AVIS IMPORTANT. — Nous prions MM. les amateurs d'adresser les solutions M. ROSRNTHAL,
Partie Sicilienne.
et toutescommunications relatives aux échécs à avenue du Roule, villa du Roule, 12, Neuilly (Seine).
Blancs
Noirs
M.Guspiry. PROBLÈME No 14!3
Par
M. Jacobs Iowa. Troisième
pris
du tournoi du Saint-John Glohe,
NOIRS
Blancs
M.Prosoroff.
1P.4R 2C.3FD 3C.3FR 4P.4D 5CprP 6CR.5C 7P.4rH 8F.3R(c) 9C.GDécli
M.
1P.4FD(a) 2P.3R 3G.3FD 4PprP 5CR.2R(6) 6G.3C 7 P. 4TR 8P.3TD(d) 9FprC 10CprPT
F
10Dpr
;; ;
; ;
; ; ; ;
lone Wallet, à Bourges Thionville de Madrazzo A. Bburgoet A. Gouyer G.-T. D., à Verdun Emile Frau, à Lyon; Simon et Etienne, à Préaux ; Gaston, à Beauvais Ernest Singer; Croze, à Marseille; Cler-
;;
feuille, à Orléans ; Coutelier
;;
Cochet, à Saint-Malo
Bontigny
les
Amateurs du café de la Paix, à Toulouse; Cap. Auclaire, à ClermontFerrand ; Cercle des Echecs à Narbonne Félix et Hippolyte Gilon Trouche, à-Marseille ; Juvin, à Grenoble E. Morfaux.
;
Noirs
Gaspiry.
M.
ProsoroJl.
NOTES
11G.3CR 12D.2R 13P.4CD 14P.5TR 15C.4TD 16F.2C (7FprF 18T.1FD 19C.5F 20Cprl'FR
11RoqTD 12P.4FR 13D.2D 14P.4CR 15F.2C(e) 16D.2FR 17P.5R 18Dpr
F 19F.6C[f)
20F.4D(g)
;
(a) Le coup du texte constitue la partie sicilienne nous le désapprouvons. 1 — P 4 R est la meilleure défense. (b) Faible le coup usuel est 5 C 3 FR; cepen— dant les blancs ont deux excellentes attaques 1° 6 C C—PC C D—P4D8D2R mieux; 2° F R—P P P-P 8 Roq etc.
pr
6 2
mieux.
PosiLion après le 20' coup des blancs.
;
pr 7F3 4û7
pr
: etc. prP
(c) Nous aurions préféré 8 F 5 CR — P 3 FR (si 8 — F 2 R 9 C 6 R éch — R 10 D 2 D suivi de Roq TD etc. et gagnent) 9 F 3 R — P. 3 TD 10 C 6 R éch
1F
NOIRS
etc. mieux. (d) 11 est évident que si 8 — C pr 9 Tpr C D — pr T 10 C 7 FD éch suivi de Cpr T et gagnent. (e) Le coup du texte est un temps perdu, comme l'on verra par la suite nous aurions préféré 15 D 2 FR — P 3 D (sur tout autre coup les blancs gagnent par16F5FD etc 16P FR C de C à4R(si 16 — P pr P 17 C5 D etc. et gagnent) 17 D 4 FR suivi de P 5 CR etc. mieux. (f) Le coup du texte est nécessaire, car les noirs menacent 19 — T pr C 20 P pr T — D 6 T éch etc. et gagnent. (g) Très, bien joué; le sacrifice du pion est correct, et en même temps nécessaire, car les noirs menacent D 5 CD etc. (h) Nous aurions préféré 21 D FR P 4 CR 22 C 4 R etc. comme l'on verra par la suite. (i) Le coup du texte compromet la partie, la seule continuation possible était 21 — C 3 CR suivi. de Roq. (j) Si les blancs avaient joué au 21° coup D 2 FR ainsi que nous l'avons indiqué dans la note (h), les blancs gagneraient facilement par 26 T pr P etc. (h) Si 27 — T pr P éch 28 R 1 D (si 28 T pr T — T pr T éch 29 D pr T — C pr D etc. et gagnent) — T 8 F éch 29 R 2 R — T pr T 30 D pr T — P pr F 31 D pr P — T. 1 TR 32 D 5 CR éch — R. 1 F 33 T pr P et ga-
P
;
) 5 -
2
BLANCS BLANCS
Les blancs joueut et font mat en deux coups.
21D.2T(h) 22G.4R
23P.3CD
24T.2D
fiFérh
25C.
Ij)
26F.3R
21P.4CR(t) 22Roq 23C.6T 24T.3FD 25R.2G 26TR.1FD
SOLUTION DU PROBLÈME No 1419
Blancs
i
1D. D. 1
D
1 D
2FD mat 2F.3Dmat '2 2D. D,'4CR 4CRmat mat D mat D, 6 22D. 6 Dmat 22 C. G.5 D mat 5 Dmat 2D.prF-mat 2
F.
2F.prPmat
27FprC
P 29C.8Réch 28Ppr
27P.3D(le)
28D.2CDII) 29TprC
à
30T.de1R 30FprPGR 1 FD 31 F.6Féch(m) 31 R. 1 C (n) 32P.3FD
Lesblancs abandonnent
Noirs SOLUTIONS JUSTES
1F.prD Si1i F. Si F. 7 R 7R Si11 F. Si F. pr prGC Si1F.de7Djoue Si1C.de2Rjoue Si1C.de8Rjoue Si1R.6R.
et 1419.
; ;
MM.
;;
Genève
;
Café
Henri Richer A. Berdes Allées, à Cannes; E. Renard, à Mézières thault, à Ajaccio Grand café Glacier, à Alger; Ch. Le Charpentier, à Etampes Léon Guinet, à Lyon les Amateurs du Café de la Régence les Amateurs du Grand Café de la Gaîté Montparnasse; les Amateurs du grand Cercle des échecs de Paris Caze Mlle Munoz Dez H. Reinach; Cercle conservateur, à l'Isle-sur-le-Doubs le commandant Bell, à Saint-Malo A. Bregas, à Marseille Bourdin, à Nantes ; Cercle des Echecs, à Reims ; Louis de Bellerive, à Montauban Corner, à Barce-
;
; ; ; ;
; ;
-
gnent.
Ch. Erhart; les Amateurs du Grand Café, à Chambéry; Louis Plambock, à les Amateurs du Grand NOl 1418
3
;
;
(I) Il est évident que si 28 — D pr C 29 F 5 R — T pr P éch 30 T pr T — T pr T éch 31 D pr T — D pr F 32 D 2 CD etc. et gagnent. (m) Très jolie combinaison termine brillamment
la partie.
qui D prP éch — R 4 R(si 32 —
(n)Si 31 — R pr F 32 R 2 C 33 D 6 T éch et mat le coup suivant) 33 D 5 CR éch et mat en quelques coups. S. ROSEN.THAL.