Le Petit Parisien. 12/02/1928

Le Petit Parisien (Paris)

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Le Petit Parisien (Paris). 12/02/1928.

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LE REDRESSEMENT FINANCIER APRES LE DEBAT DE LA CHAMBRE

LALETTRE COSTES ET LE BRIX HINDENBURG

ON VA FÊTER

AU CHANCELIER MAUX arrivent à New-York

à l'École normale

le centenaire d'Edmond About

achevant leur raid N'A PAS PRODUIT de Paris aux Etats-Unis

notre unité monétaire représentera' ATTENDUS désormais d'or fin) devra être LESRÉSULTATS mesuré dans des balances bien Quelques aouvenira sur celui l'Afrique et l'Amérique du Sud par exactes. Il ne sera pas permis de qu'on appela le « petit neveu se tromper.

KILOMETRES de Vbltaire » et qui fut un Une crise politique menace toujours le La principale question est peutromancier charmant en même être de savoir si, après une stabi- Reich et, une fois de plus, le parti EN 214 HEURES DE VOL temps qu'un polémiste plein lité de fait maintenue pendant du centre sera appelé à l'arbitrer une longue période (cela fera dixde verve huit mois au moins), il sera pos- Berlin, 11 février (d. Petit Parisien.) New-York, 11 fév. (de notre corr. partie.)

Edmond About naissait il y a cent sible d'assigner au franc une L'intervention du président Hin- Costes et Le Brix ont achevé ce matin, à 10 h. leur vaste périple de Paris ù valeur nouvelle, une valeur plus denburg pour empêcher la crise New-York, ans. C'était exactement le 14 février l'Afrique passant par et Costes (à droite) et Le Brix (sortant de la carlingue) à leur atterrissage à M«iico, 1828. bien que la plaque commémogrande, bien entendu. C'est de ministérielle menaçante n'a pas eu l'Amérique en Sud. Un millier d'assisle 28 janvier dernier rative, fixée en 1924 sur sa maison savoir si une revalorisation ne do succès. L'antagonisme entre ca- tants, parmidulesquels de très nombreux natale de Dieuze, porte la date 1 leur tirent, à leur atterrissage à partir. A toute vitesse, il se dirigea verss déterminerait pas une autre sorte tholiques et populistes dans la ques- Français, du 15. Son père était un petit New-York, dans un vacarme assourdistion du projet de loi scolaire demeure Mitchell-Field, vibrante ovation. commencée de et une l'œuvre de troubles la dépréciation. nuer que LE CRIME DE NEUILLY épicier. Son grand-père, né sous L'amendement proposé par Le Nungesser-Coli apparut au-dessus sant de sirènes. Il put ainsi franchir poursuivre l'assainissement moné- Durant ces dix-huit mois, des entier.

Louis XV, avait bien gagné avec les le ministre de l'Intérieur von Keu- du terrain à 10 h. 16, deux heures exac- sans arrêt toutes les lumières rouges le taire et financier. Les résultats contrats auront été signés sur la dell de mit son parcours et ne que trois l'ASSASSIN volontaires de 1792 ses épaulettes DELACOUTURIÈRE et accepté par les ministres tement après son envol de Washington. tong Mitchell-Field d'heure quarts aller de à Derrière lui volaient formation réguqu'il semblait difficile d'espérer base d'une certaine valeur du populistes est rejeté en de lieutenant, mais il fut toute sa les catho- lière six avions militaires par l'hôtel ralentit-il Brevoort à peine américaine, qui été obtedemi ont Prenons, vie un laboureur. Cela n'explique et franc. il y a un an par exemple, un liques et on ne voit toujours pas lui faisaient escorte depuis Washington. un peu dans la Cinquième Avenue qui, pas seulement le grand amour de la situation. nus. Personne ne tient à les com- bail conclu en 1927. Si le franc d'issue Le ciel était brumeux et chargé de nua- le samedi midi. regorge de véhicules ETAIT VENU POUR VOLER glèbe, qui s'exprime pour ainsi dire venait à valoir .plus qu'aujour- Les catholiques sont même mécon- ges, et une bise glaciale soufflait du nord. et de promeneurs. Partout où ils furent promettre. à chaque page de l'oeuvre considélors de l'atterrissage à Washing- reconnus, Costes et Le Brix furent sur D'autre part, la valeur du franc d'hui, le locataire ne serait-il pas tents du passage de la lettre prési- Comme rable d'Edmond About. Cela montre le soleil perça un moment à travers leur passage l'objet de sympathiques fondé à se plaindre et à réclamer, dentielle qui semble placer le projet ton, ne semble pas devoir être àmodifiée manifestations les de foule. nuées et vint illuminer de la la de ses rayons part les profondes racines do son loi scolaire au second plan. La avant les élections. C'est la pro- soit une réduction proportionnelle, de le vaillant appareil, tandis qu'il décrivait On le recherche parmi les nom- immense bonté.

Gcrmahia de ce matin écrit que les de « Totalisons larges orbes au-dessus du terrain et chaine législature que le président soit une résiliation ?

Grandi entre le comptoir paternel catholiques ne laisseront pas traiter qu'il se posait doucement sur le sol durci Costes et Le Brix disent breux vagabonds qui aident du Conseil a réservé expressément Autre exemple beaucoup de la loi scolaire comme une question par le gel. qui sentait la cannelle et les chambres Tandis de dans leurs les l'opération monétaire dont il a particuliers, beaucoup de sociétés, de médiocre importance. que, du marché commerçants épices et le petit domaine de son Il y eut aussitôt une ruée de tous l'hôtel Brevoort, où ils sont les hôtes de rien nécessité, la sans assistants deux aviateurs qui, notre compatriote. M. Raymond Orteil! aïeul, où il s'est rappelé longtemps Au cours de la réunion du comité les durant vers les reconnu l'Etat lui-même, auront, debout dans leur carlingue, répondaient les deux aviateurs se préparaient pour le préjuger du cours auquel le franc cette période, emprunté des francs interfractionnel de cet après-midi, le Si la polioe n'a pas encore réussi à l'existence d' « un petit rérîtiH proagitant bras acclamations de les aux leader catholique von Guerard a en entretenir avec identifier l'assassin de Mme Desterbecq pre et aéré, et nullement panfumé, serait stabilisé. centimes. faudrait rendre à Il 20 lit foule. Le consul général Mongendre lunch, nous pûmes nous qui, à Neuilly, au domicile des époux qui servait de boudoir à dps amours eux plus à loisir que sur le terrain Drezet. aux populistes de rappeler et M. Edward Stanton, qui, en l'absence d'aviation.

D'ici là, aura-t-on les éléments des francs à à 30 centimes. demandé 26, rue de la Ferme, fut tuée de petits cochons anglais frais ou leurs ministres dans le cabinet de M. Grover Whalen, préside le comité nécessaires pour décider en Ce serait, en sgmme, une injustice (Stresemann les dans tragiques circonstances que C'est le moment, noms dit Le Brix. et Curtius) puisque c'est municipal de réception des hôtes distin- de totaliser comme des roses et ronds comme connaissance de cause ? On com- en sens inverse de celle de la le parti populiste relatées, elle à moins, Nous voici Newnous avons pu, au a peu. un furent les premiers à serrer la York aujourd'hui, quatre mois après préciser certains points de ce crime. des pommes », Edmond A b o u t, par son gués, à savoir si les dépréciation. Et le tort causé, cette intransigeance, rend lequi, mencera du moins conformément travail de la main aux deux aviateurs et à leur sou- avoir Nous le C'est ainsi qu'elle a abandonné l'hypo- devenu directeur d'un journal quitté Paris. avons, avec impôts rentrent haiter bienvenue de la colonie la fois, aux débiteurs ne compense- coalition dorénavant impossible. Les au nom même moteur Hispano-Suiza, accompli thèse que 1 assassin aurait été poussé influent, romancier célèbre et fêlé, si c'est-à-dire de New-York. française ville de la et prévisions, rait toujours celui qui a été nationalistes, les 'Bavarois et les Clarence Chamberlin, qui connaissait 214 heures de vol depuis notre départ par la vengeance. Le bandit n'eut d'autre devait garder jusqu'au seuil de aux l'équilibre du budget de 1928, réa- causepasprécédemment aux créancatholiques sont, par contre, d'accord déjà Costes pour l'avoir rencontré à de France et parcouru 37.000 kilomètres. but que de cambrioler et l'acharnement l'Académie, où il fut élu. mais où aussi le vitesse moyenne pendant cette qu'il mit à défigurer sa victime et à sac- la mort le priva d'entrer, la plus lisé sur le papier, sera ciers, car il ne s'appliquerait pas sur le texte de la loi scolaire, dont Paris l'été dernier, salua chaleureuse- Notre cager le mobilier s'expliquerait par la profonde simplicité, la plus affable kilomètres croisière atteint donc seuls le ment ses deux camarades, puis, les ayant l'heure. Ces dans les faits. forcément aux mêmes personnes. les populistes empêchent fureur qu'il éprouva à s'être bleasé prochiffres n'en disent-ils pas aidés à descendre, il posa longuement de soir, séance la Dans vote. ce sa fondément à la main en brisant une modestie. interminaphrases des plus long Il faut penser enfin que, par un fraction populiste n'a tenu que cinématoNouvelle étape de revalorisation les reporters eux pour !fil) plus que lui n'aima le traarmoire. aucun avec autre renversement des choses, compte de cette mise en demeure graphistes. Et, quelques instants, les bles ? de Le silence des chiens de M. Drezet vail, le probe et consciencieux Pui. Costes et Le Brix, parlant de lorsque actuel ? deux héros de la croisière Paris-New- l'effet le malfaiteur passa auprès d'eux effort, et aussi tous ces grands et une revalorisation favoriserait von Guerard et elle a voté une réso- York ou stabilisation au taux disent moral de leur voyage, nous proie d'admirateurs arla furent avait, maintenant catégorie, que l'on lution reprenant les termes de la dents, réclamant un mot d'eux, une poi- quel vibrant accueil ils ont reçu à leur au début, permis de croire qu'il nobles sentiments, aujourd'hui un Une interruption de M. Poin- s'accorde à latrouver devait s'agir d'un familier de la maison. particulièrement dans l'Améfaisant intéresprésidentielle, mais passage, lettre autographe. gnée de main, ne peu il un sujet qu'à peu méprisés par une jeunesse souMais laisse les caré enquêteurs ont de leur côté, ce penser centrale eu Amérique pu, rique Sud et du comité réceple de Enfin, heures, fond. concession le spéculateurs sante, des et particu- aucune sur de circuler depuis deux jours au même en- vent avide de saisir d'abord les oiseau L'apparition de cet libérer de l'enthouréussit à les tion a bon espoir.donc qu'il parti centriste C'est donc lièrement des spéculateurs étrandroit sans que les chiens manifestent plaisirs les plus apparents de la vie au Supposons siasme de la foule et les guider vers France » est la meilleure des propagan- d'agitation. que les recettes déclencher maintenant de appartient hausse du franc ferait des pour notre pays, la propagande, non constitue Le calme de ces animaux ne et peu sensible en général aux joies cortège offlciel.

Au moment les autos du fiscales donnent une plus-value et gers. Une à donc pas un sérieux indice. le juge la crise s'il propos. austères du devoir rempli. avions par les mots, mais par les faits. s'ébranler, deux de allait où celui-ci gagner grosses sommes aux part, Ce D'au're importante. le criminel plus-value fort bien a une apparurent sur le terrain, conduits res- Le lunch qui leur fut offert ù l'hôtel pu Atm au courant des habitudes de* La dédicace du Roman d'u.i bram de livres, de dollars, de serait la preuve que l'activité éco- vendeurs SOVIÉTIQUE pectivement par Bernt Balchen et Floyd Brevoort, par les sociétés et organisa- époux Drezet sans avoir lié UN OBSERVATEUR tiorins marks, de et et, l'a avec eux homme à sa fille Valenline ésum.; comme souffre Bennett, deux compagnons de Byrd, le tions françaises de New-York, fut la aucune relation. S'il les avait connus nomique française ne pas montré le rapporteur du budget, plus premier lors de sou vol transatlantique, seule réception officielle de la journéeIntimement SUIVRA LES TRAVAUX du cours actuel du franc et qu'elle notamment fréquenen le second lors de son vol au pôle nurd. pour les deux aviateurs. En raison du tant chez sont des milliards que perdrait il aurait eux pourrait supporter un cours un ce su que Mme l'anniverCOMITÉ DE SÉCURITÉ Ils accoururent saluer Costes et Le Brix. repos dominical, demain, et de DU le Trésor qui acheté Marie Desterbecq venait faire trois -y a ces masses nouvelle Fonck, au même moment, arriva en auto, saire de Lincoln, lundi, la ville de New- journées de couture peu plus élevé. Alors une semaine, de devises. par et pendant quelques minutes les cinq York a ajourné à. mardi la réception ac- mardi, le vendredi et le samedi. Et le étape de revalorisation, une étape il M. Poincaré n'avait donc pas Le fonrernement de Moscou déléguera à cet aviateurs échangèrent de fraternels coutumée à l'hôtel de ville. Le maire,aurait eu tout loisri de choisir une aumodérée, dont le président du M. Walker, leur souhaitera ce jour-là la propos. matinée. effet, M. Boris Stein, un da priacipeu précédé de Conseil n'a pas formellement tort de dire que toutes les solutions officiel, cortège bienvenue et, le soir, offrira un banquet Venu Le long simplement pour voler, il fut collaborateurs de M. Tchitcherine Bourdln. policiers à motocyclettes, réussit entln à en leur honneur. écarté l'hypothèse, pourrait encore sont hérissées d'objections, qu'il doute fort gêné par la présence de sans être franchie, ce qui paraît répon- n'y en a pas d'excellente et qu'il On s'est demandé si et par qui le la couturière, qui repassait du linge soviétique se ferait redans la salle manger. Il eut alors l'idée dre à sa formule d'après laquelle faudra se résigner à l'adoption de gouvernement présenter du comité travaux de ÉPREUVES aux £7" COJVT7(E SPORTIVES la moins mauvaise.

GRANDES Il vrai NOS de lui dire également qu'il venait effecest la solution à choisir devra allier qui Gesécurité à doivent commencer tuer une réparation et, surpris par elle le minimum de dommages au qu'on a dit depuis longtemps que nève le 20 février prochain. Nous aptrain de cambrioler, il se resolut en la politique consistait à choisir prenons que Moscou vient" de designer* INTERNATIONAL CROSS LE minimum d'injustices. supprimer ce témoin gênant.

Des cargaisons de mitrailleuses perbut M. Boris Stein, dans qui est entre des inconvénients.

La finance un ce poids futur Il est vrai que le L'arme du crime des principaux collaborateurs de MM. fectionnées font du tourisme ferrodu franc (car.il s'agira précisé- peut-être aussi. 'fchitcherine et Litvinov au commissa- viaire sur les grandes voies de l'Eu- = DU "PETIT PARISIEN Nous indiquions, hier, que le misérable ment de dire par une loi combien Jacques BAINVILLE. riat des Affaires étrangères. avait dû tuer la couturière à l'aide d'une centrale. Est-il bien sûr

La fin du grand débat financier ayant été occupée surtout par la politique, il n'en est pas sorti de clartés supplémentaires sur le problème de la monnaie. Le mot stabilisation ne figure même pas dans l'ordre du jour qui a été voté par une majorité considérable. Et M. Poincaré ne s'est pas laissé émouvoir lorsqu'un orateur lui a dit qu'on le soupçonnait d'être stabilisateur par raison et revalorisateur par sentiment.

Ce qui a été affirmé, ce qui est certain, c'est la volonté de conti-

la

il

tre

POlin

que ce Stein n'exercera que les fonc- rope tions d'observateur, c'est-à-dire qu'il ne soit pour la paix que ces mitrailleuses prendra pas une part active aux tra- voyagent ? On peut, sans afficher un vaux du comité de sécurité il en sera sombre pessimisme, s'inquiéter un peu tout autrement lorsque se réunira, vers la mi-mars, après la session du conseil, de ces randonnées d'armement. la commission préparatoire de la confé- Du carbonate hydraté, matière que rence de désarmement, commiseion à l'Allemagne sut employer pendant la laquelle le gouvernement soviétique a accepté de se faire directement repré- guerre pour la fabrication de ses gaz senter. et de ses bombes, éprouva pareilleM. Boris Stein deviendra alors délégué, besoin de prendre le train. Le à moins que M. Litvinov ne décide de ment le venir lui-même en Suisse représenter carbonate hydraté et vagabond parti de Hambourg rêvait, nous dit-on, d'alson gouvernement. ler visiter la pacifique Russie rouge.

UNE BOURRASQUE SUR PARIS Les autorités polonaises ont momentanément interrompu la promenade de Une violente bourrasque est passée, ce carbonate fort suspect. Mais qu'all'autre nuit, sur Paris. Le vent et la pluie lait donc faire cet hydrate carbonaté ont fait rage pendant plusieurs heures, tendre pays de l'Internationale mossecouant les fenêtres et les portes et au renversant, çà et là, quelques cheminées, coutaire ? quelques arbres et palissades, notamC'est le désarmement qui Hélas ment 2, rue Damrémont. continue. Il continue avec la mitrailL'O. N. M. déclare ce sujet que la région parisienne a été le théâtre d'un leuse, le carbonate hydraté, les gaz, les de ces âpres combats que s'y livrent dreadnoughts, les sous-marins et les les cyclones et les anticvolones. La vi- torpilles. Et la paix promise aux homtesse du vent, qui, pendant le fort de être la bourrasque, a atteint 25 mètres à mes de bonne volonté continue à la seconde, variait encore hier matin' bafouée, déchirée, outragée par la entre et 12 mètres. mauvaise et méchante volonté des profondeurs de cyclone, des Le venu Périodiquement, des minisl'Océan et se dirigeant vers l'Est, a pour- hommes. pour suivi sa course vers l'Europe centrale, tres, des diplomates lutter à moins qu'il ne se soit déjà résorbé.

Genève, où ils vont essayer de A Paris, du moins, pendant la journée contre la guerre. Mais, à la dernière d'hier, on a constaté une accalmie progressive, un peu pluvieuse seulement. minute, on accroche au train qui les emporte un plein wagon de mitrailLÉGÈRE CRUE DE L'OISE ET DE L'AISNE leuses ou d'explosifs. Pour la paix, des Le service hydrométrique prévoit une discours. Pour la guerre, des canons et légère crue de l'Oise et de l'Aisne. des bombes, des usines qui crachent L'Oise, qui cotait avant-hier 3 m. 55 fumée noire qui fait dans le ciel à Venette, était hier à 3 m. 75. On es- une Des compte qu'elle pourra atteindre 4 m. 30 des nuages lourds et menaçants. tréteaux, des fleurs, des banquets pour d'ici jeudi prochain.

L'Aisne, qui marquait hier 2 m. 95, la paix. Des masques, des ruses, des date, 3 m. 20. asiles secrets pourra atteindre, à la même pour la guerre.

On signale de Rethel (Ardennes) qu'elle Il y a des hommes qui manquent de a subi une montée de soixante centimètres et qu'elle inonde la campagne pain, qui manquent de vivres. Il y a sur son parcours dans cette région. d'immenses misères. Il y a des pays (A la troisième page, nos dépéetea sur Il y la tempête et le mauvais temps sur tes désolés. Il y a des terres incultes. cotes de la Manche et de l'Atlantique, dans a du chômage pour ceux qui bâtissent t'Est et sur toute l'Angleterre.) les maisons. Il y a du les foyers chômage pour ceux qui tissent les vêtements, pour ceux qui arrachent le charbon aux abîmes des mines. Où l'on ne sème plus de blé, on fabrique, comme des biscuits, des mitrailleuses

LE

M. Boris

M. POINCARÉ préside aujourd'hui à Strasbourg le banquet des maires du Bas-Rhin

M. EMILE BASLY

EST 1H0RT

Basly, député socialiste du Pas-deCalais, est mort, hier, il. Lcns. Il était M.

Poincaré a quitté Paris, à 16 h. 55, par le rapide de Prague, se rendant à Strasbourg, où il doit prononcer aujourd'hui un discours.

M.

président du Conseil était accompagné de MM. Valot, directeur général des chemins de fer d'AlsaceLorraine S i s t e r o n, commissaire divisionnaire, et Gri;non, directeur Le

de son cabinet.

Sur le quai de la gare, M. Chiappe, préfet de police, et M. Edouard Renard, directeur de la sûreté générale, étaient venus le saluer.

Strasbourg. 11 février idep. llavas.)

Malgré la pluie qui est tombée toute la journée, Strasbourg a déjà arboré aujourd'hui la parure des fêtes nationales drapeaux, oriflammes tricolores, etc., etc.

Le président du Conseil n'ayant voulu ce soir déranger personne, en raison de l'heure tardive de son arrivée, celle-ci n'a pas été rendue publique.

M. Poincaré, à minuit, a été salué à la gare par M. Borroméo, préfet du BasUn tout récent portrait de M. Basly Hhin M. Pclrottes, député. maire de Strasbourg. Le président du Conseil, ac- atteint depuis plusieurs mois d'une très chef de grave maladie et dans les derniers jours compagne de M. Grignou, son cabinet. s'est ensuite rendu en automobile ainsi nous l'avons indiqué en à la préfecture, où un appartement lui rappelant que belle carrière on avait sa perdu tout espoir de vaincre te mal qui a été réservé.

L'Alsacien (organe de l'U. P. R. N. A.) l'accablait. publie en première page, et entouré de A Lene, ville dont il était maire, les faisceaux tricolores, un article de M. Mi- bâtiments municipaux et la maison synchel Walter, député, gérant du partl, dicale, siège du Syndicat des mineurs du faisant l'éloge de NI. Poincaré et de son Pas-de-Calais, dont M. Basly fut le créaoeuvre et reueuvelant la profession de teur, ont arboré un drapeau en berne. foi et d'attachement de l'Alsace à la mère Le conseil municipal a décidé que les patrie. Il ajoute cependant dans cet arti- funérailles lieu aux frais de la cle que le gouvernement devra montrer municipalitéauront h. 30. Le mercredi, l'avenir beaucoup de tact et de bien- cortège funèbre défileraà 14 A travers la Tcillanee à l'égard du caractère particu- ville. lier et du développement historique du La dépouille mortelle sera exposée peuple alsacien. durant toute la journée de mardi dans annoncent pour Les communistes le vestibule d'honneur de l'hôtel de ville demain des réunions de protestation contre la visite du président du Conseil. Avec l'aide des autonomiste (groupement régional alsacien-lorrain) ils ont, essayé hier et celte nuit de répandre des milliers de petites tracts dénonçant le « militarisme o de M. Poincaré et de son gouvernement.

partent

DANS

LE

4 MARS soupentehier, |

PARC

DE

Épreuve réservée aux

Nous avons donné hier l'énumération

S des prix dont serait doté le Cross Inter- s S national du Petit Parisien du 4 mars S = prochain. Dans le but de permettre aux = E futurs compétiteurs de notre épreuve:: S de Juger par eux-mêmes ce que sont s S ces prix, nous avons décidé d'en faire

des principaux tout = exposition dans un local situé au = centre de Paris.

La préparation de cette exposition S demandera sans doute deux ou trois S =

E = =

S E E

une au moins

s

pour non demain

Rappelons que les engagements Cross International du « Petit Parisien. sont reçus aujourd'hui dans

le

bureaux, t8, rue d'Enghien, et Ils chez Henri Arnaud, rue Rlcher.

Imprimés des doivent être libellés sur spéciaux tenus la dispositiondes clubs = des Indépendants chez Arnaud ou au = Petit Parisien ».

et

Le joueur de tennis Crawford Australien de dix-neuf ans a battu Borotra

sée.

Elle ne serait montée que lorsqu'elle aurait entendu le fracas produit par la chute de l'armoire à glace sur la garniU riendra à Pam dis pli ter la coupe Davis ture de cheminée, et c'est alors qu'elle Melbourne, 11 février (dép. Petit Par.) aurait été assassinée.

La troisième et dernière journée des En fouillant dans .les meubles, l'homme matches de tennis franco-australiens a s'est, comme nous l'avons dit, blessé prodébuté par un résultat qui n'a pas été fondément aux mains avec un éclat de sans surprendre, même les connaisseurs. verre. Perdant en abondance il Crawford, le jeune tennisman de Syduey, redescendit danssonla sang salle à manger où il âgé de dix-neuf ans seulement, a battu avait dû laisser son veston, eon pardessus Borotra par 6-1 et 6-4. chapeau. et LA, s'avisant sans doute son Le deuxième mnteh do Il journée s'est de les que pans son cache-col avaient trempé dans le sang de sa victime, il l'ôta sans prendre la peine de le dénouer; et. après s'en être servi comme d'un essuie-mains, le jeta dans le poêle où il

Pour ton quinzième anniversaire qui va sonner, fllle chérie, je t'offre ce roman comme un bouquet de vérités simples et de sentiments naturels. Tu peux le lire d'un bout à l'autre; J'aime à espérer que plus tard tu le liras à mes petits-flls.

Ils y apprendront maintes choses que tu possèdes déjà mieux que personne le culte de la patrie, l'amour de la famille, la passion du bien, le sentiment du droit, le respect du travail, l'esprit de solidarité qui unit les pauvres aux riches, les illettrés aux savants, ceux qui n'ont et ne sont rien encore à ceux qui ont et qui sont presque-tout. La vie sera probablement moins difficile pour tes enfants qu'elle ne l'a été pour ton père c'est un bonheur périlleux et qui, si l'on n'y prenait garde, nous exposerait à

faire souche d'inutiles. Si l'un des tiens, par impossible, manifestait la peur ou le dégoût du travail, tu lui dirais combien de fois, à ton réveil, tu m'as vu penché sur les feuilles de ce manuscrit, que de soirs tu m'as laissé seul, la plume en main, à l'heure de ton repos. Et si jamais la sotte vanité empoisonnait quelque béjaune de ta nichée, tu lui rappellerais que l'auteur de ce livre, ainsi que son héros, n'a pour ancêtres que des pauvres, des humbles et des petits.

La rude vie de labeur que fut la sienne ne commença point, à vrai dire, dès le premier âge, mais, après quelques années de liberté presque sauvage, le jour où Edmond About

et son pantalon devaient le jardin paternel 1. Il fallait rester

en étude même après les devoirs faits, alors qu'il eût été si bon de piquer une course jusqu'au canal ou de risquer deux ou trois culbutes dans la sciure du chantier voisin.

Par exemple, les premières vacances furent rudement bonnes. Avec son grand-père, le collégien y apprenait le métier de laboureur. Et, le soir également, à maillons plats, ouvragés et venu, il se plongeait avidement, reliés par de petits anneaux. librement, avec volupté, dans ses Un milieu suspect

wagons de carbonate hydraté.

Pauvres homPauvre humanité Pauvres fous Pauvre civilimes Maurice Prax. sation

livres.

Je logeai dans ma tête, a-t-il que le criminel connaissait aussi parfai- dit, au moins quarante fables de La tement les aitres que les habitudes des à temps perdu. habitants de la maison, et qu'on doive le Fontaine, Et son professeur de constater rechercher soit parmi d'anciens garçon?

Voilà qui est singulier cet d'écurie, soit parmi d'anciens employés enfant de M. Drezet ou, plus heureusement ena fait plus de progrès en deux core, dans la tourbe des vagabonds qui mois de vacances qu'en trois mois de font des corvées sur les marchés de classes.

Neuilly, aidant les commerçants à monC'est peut-être, répliqua timiter ou à démonter leurs éventaires. ou dement l'élève, que je ne suis pas même les accompagnant chez eux pour un oiseau de volière. charger décharger il apparaît de plus en plus certain

f

Une plage normande portera le nom de Lindbergh Saint-Lô, 11 février (dép. Petit Parisien.)

Le maire de Saint-Lô-d'Ourville, commune à proximité de laquelle le héros de la traversée de l'Atlantique a atterri avant son embarquement à Cherbourg pour l'Amérique, avait demandé au colonel Lindbergh de l'iiUloriser à donner son nom à la plage de sa commune.

L'ambassade américaine vient de faire parvenir au maire l'acceptation officielle de l'aviateur, qui donne avec « beauceup de plaisir son parraiuage à la plage s'appellera « Lindberghdésormais, ipii,

magnifiquement, en quelques formules qui devraient être apprises par cœur dans les écoles, le catéchisme moral d'Edmond About

être maculés de gang mats, revêtu de se gabardine, et les mains au fond des poches, le criminel sortit et disparut sans attirer l'attention de qui que ce soit.

Outre les 2.600 francs en billets, le browning espagnol de fort calibre et ses chargeurs. 1 assassin a emporté une bague de femme, une montre en or d'homme, plate, au bottler uni; portant le numéro 29. 125 et sa chaîne, en or

de tonnes de choucroute, mais des

Londres, 11 février (dép. Petit Parisien.)

On mande de North-Bay (Ontario) à t'agence Reuter que, d'après les dernières nouvelles reçues sur l'incendie qui s'est déclaré dans l'importante mine de Hollinger, le nombre des morts identifiés jusqu'à présent est de six et celui des disparus de quarante-quatre. Ces derniers se trouvent emprisonnés dans des galeries pleines de fumée et de plus le feu. Suivant les en plus menacées par violence des émanala derniers détails, tions dététères est telle que les équipes de secours ont dû interrompre leurs opérations. Elles ne seront reprises que lorsque de Toronto et de Pittsburg seront arrivés par avions les appareils de protection qui ont été demandés télégraphiquement dans ces deux villes.

Edmond About

alla se « constituer pensionnaire » fut retrouvé carbonisé par le secrétaire au collège de Dieuze. Fini, alors, M. Lassas. d'apprendre leçons à voix haute, Il est plus que vraisemblable que son en marchant ses à larges enjambées dans gilet, sa chemise

meurent par caisses. Et la Russie, où affamés, de pauvres gosses déguenillés, commande à l'Allemagne, non point

mineurs prisonniers des flammes et des gaz dans une mine de l'Ontario

amateurs::

et dotée de So.ooofrancs de prix E UNE EXPOSITIONS PRINCIPAUX PRIX 1 æ

COMME ON CHANGE

Quarante-quatre

SAINT-CLOUD

pince monseigneur. Cette arme a été retrouvée maculée de sang, dans une située en face de la chambre des époux Drezet. Mesurant 50 centimètres de long, elle porte encore, sur son extrémité plate, marqué à fencre, le prix 11 fr. 2o.

Les employés d'un grand magasin de la rive droite, où elle a été achetée, ont été interrogés par les inspecteurs de la police judiciaire. Ils n'ont pu fournir aucune indication utile, car ils vendent chaque jour une vingtaine de pinces du même genre.

L'assassin, une fois son crime accompli, a pénétré dans le rédüit, sur la rorte duquel on a relevé la trace parfaite d'un pouce sanglant, non pas tnnt, sans doute, pour s'y dissimuler, que pour attendre l'heure du départ des palefreniers, travaillant dans la cour. et dont il pouvait surveiller les allées et venues par les deux vasistas éclairant la soupente.

Divers témoignages ont été recueillis par l'inspecteur principal Bethuel, qui permettent de reconstituer avec plus de précision les circonstances du crime.

C'est ainsi qu'il a été établi que Mme Desterbecq a été dans la "Cour, un quart d'heure après l'entrée de l'inconnu dans la maison Drezet.

Sous prétexte d'effectuer des réparations, le bandit a dû commencer. à cambrioler au premier étage tandis que la couturière était restée au rez-de-chaus-

leurs marchandisesou Du collège de Dieuze au petit il y a parmi eux un grand nombre séminaire de Pont-à-Mousson, puis Bulgares, Polonais ou Turcs encore terminé par une victoire austra- d'étrangers, Jauffret, à l'institution lycée et au tienne. O'Haia Wood a triomphé de des plus suspects. jusqu'à Charlemagne, l'Ecole et norBoussus par 6-9, 3-6, 8-6.

About Edmond glana male, tous les pris leur ont Nos compatriotes re- Une femme met au monde iras jumeaux succès scolaires.

D'Athènes, où il messieurs.

Borotra et vanche on clouble suivit les cours de l'Ecole française, Brugnon ont battu •Pattfirson et Hopman 6-4 6-3, 4-6, Charolles, H février (dép.

Petit Paris.) il rapporta son premier livre la par La France t'emporte en fin de compte Châtenay, Mme Preste, A déjà mère Grèce contemporaine. On lui offrait par six victoires contre trois. de deux garçons, vient de mettre au une chaire au lycée de Mâcon; il Crawford, héros de la journée, fera monde trois garçons bien portants.

Ylage A LA QVATttlËME PAGE refusa, s'installa dans une petite jour où Un monument sera élevé sur la plage partie cette année du t('am australien si ça assez pour le voir., et il n'est p« Usant Jules Verne soupirait « Ah chambre, au sixième, dans la rue Au diable le progrès ei à la gloire de Lindbergh, de Nungesser (Tin viendra en France pour le totunni La mémoires d'un déserteur améri- pouvait arriver tt vivrai- je assez pour voir il ne s'écrie Propos kamcar la deuxième de hume Mazariue, donna des leçons particuA donc est le km citux ttmps de la Coupe Uavis, page et Qe Coli. jour T cain de la Légion étrangère.

a

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Crawford

lières de français et de latin à deux francs de l'heure et plaça dans des journaux des articles à un cen-

time la ligne.

NOS ÉCHOS Propos de bonne humeur A LA PLACE CLICHY

UNE FETE ARTISTIQUE ET SPORTIVE

Aujourd'hui

Hachette accepta de l'éditer. Un premiers projet de contrat allouait à l'auteur 800 francs, une fois versés. POUR LA SANTÉ Mais, après lecture du manuscrit, ET LA BEAUTÉ Hachette lui-même déchira ce traité et en refit un autre, attribuant DES JEUNES FILLES 1,500 francs pour la première édition et francs pour chacune Sur la vaste scène du théâtre municides suivantes. la Gaîté-LyriEdmond About était lancé, De 1852 pal decent nymphe à 1870, il va consacrer aux lettres que, onl, hier, dansé. toute Ce n'était point au roman et au théâtre son activité. Il donnera au Français des professionnelGuillery. et, au Gymnase, Risette ou les, ces ballerines. lcs Millions de la mansade aura Sous l'uniforme tuntquo mauve qui plus de Cent cinquante représenta- drapait corps tions. Pour l'opérette, le Savetier et tlns et leurs souples, il 'le Financier, écrite avec Hector Créavait des dactyy mieux,, il ne se contentera pas los et des cousetd'apporter la moitié du livret, il f-.s indiquera encore au compositeur de grands industriels, des filles d'an-it Offenbacli le rythme du chœur ciens ministres.

Toutes appartiennent à l'Association principal de gymnastique harmonique il faut qu'un bot savetier save, save, save. française dirige que avec une activité et un dévoueAux étalages des libraires, on ment inlassables Irène Popard.

Verra successivement apparaître, II y a quatorzeMme ans, Mme Popard eut parfois, il arrive l'idée de rendre attrayants, par des acsans que, comme musicaux, les exercices « un clou chasse l'autre », ces compagnements de culture physique. généromanis que trois ou quatre ont l'impression de se livrer rations ont dévorés Tolla, less à Sus.élèves divertissement charmant qu'elles ce Maria/jes de Paris, Germaine, le Roi adorent la danse. En vérité, elles réades montagnes, Trente et Quarante, lisent des exercices d'assouplissementqui Maître Pierre, le Cas de M. Gnérin, font travailler tous leurs muscles. le N e d'un notaire, l'Homme à Les spécialistes comme M. Henry-Paté, l'oreille cassée, les Lettres d'un bon l'actuel vice-président de Chambre, qui jeune homnre à sa cousine Made- fut haut commissaire à l'Education phyM. René Fiquet, des champions leine, iladelon. la Vieille roche, le siquedivers sports ne s'y sont pas tromTurco, l'Infâme, tes Mariages de en pés Ils ont secondé Mme Irène Popard provinee, le Fellah, etc. dans sa longue suite d'efforts.

Quelques mois avant la guerre La démonstration que l'Association faiEdmon'd About fait de la politique. Il sait hier de ses travaux de l'année a entre au Soir. Puis, en 1872, il obtenu le plus vif succès. devient rédacteur en chef du Dix- Dans la loge officielle, M. Herriot, qui présidait, donnait le sifçnal des applauneuvième Siècle. lI y appelle ses dissementscamarades de normate Francisque Qui citer ? Toutes furent égales en Sarcey, un peu bourru, et Henry grâce et en beauté.

Fouquier, l'amabilité même. Son Mais il y eut aussi quelques soli et un journn! va,ne rapidement une place la Germania Yalsc, de Brahms, considérable. Il y prend courageuse- dansée par Miles Jacqueline et Raymonde ment la défense des travailleurs, des Henry-Paté. Elles furent vivement déshérités de la vie. Il y soutient applaudies ainsi que Linotte Labourdettetoutes les idées généreuses. Il y Jans qui a créé, inventé, toute seule, un pas ravissant sur le Cake-walk de combat tous les égoïsmes. On n'a Debussy. conservé qu'un seul volume de ses L'orchestre de la Gaité, sous la conarticles, qui eussent mérité d'être duite de M. Clémandh, mérite sa part tous recueillis. Il écrivait, vers d'éloges aussi M. Vaclot, qui dirigeait l'A. B. C. du travailleur, recueil sim- les effets lumineux.

Ce sont qui donple et éloquent d'économie sociale et naient des ailes il ces jeuneseux charcorps politique. Voilez-vous la face, mes- mants. L.-C. Royer.

MARDI 14 FÉVRIER

BAS DE SOIE

La flamme du Souvenir sera ranimée par le

comité du monument aux morts des armées (le Chunpatrae, Service religieux Il la mémoire des morts des armées de Champagne, tU h. 45. chapelle des Invalides.

L'Adoption française, Vente de charité Il h., ministère do l'intérieur.

Fête des vins de France Célébration des vins du Borftelals et des coirnaca cliarentiiis, organisé*; par le comité des Têtes du matinée dansante XII« arrondissement élection de la Fée des vins de Bordeaux, 1 n., 5, quai de Berqy.

Fête» et concerta Union des anciens comDotation battants 14 h., mairie du XII,. do la jeunesse de rrance, 14 Il., gymnase Vollulre.

Les médaillés militaires (ll-f«

SE PRETENDANT NEVEU DE STRESEMANN UN FOU FAISAIT LE PRODIGUE IL EST A L'INFIRMERIE DU DÉPOT

Un passant d'une cinquantaine d'années arrêtait, hier vers 10 heures, un

Mme Schpim était dans la joic: en faisant ses comptes du mois, elle s'était trouvée à la tête de cent francs d'économies.

Peuh! dites-vous dédaigneusement..

Cent francs, qu'est-ce que c'est que çal.

Essayez donc, avec vos cent francs, d'acheter une malheureuse petite livre sterling 1 N'empêche que Mme Schpim était bien contente, et qu'à sa place vous l'eussiez été tout autant, chère madame.

Car son billet de cent francs n'était pas un billet comme les autres, ceux qu'elle consacre, chaque mois, à l'acquisition de tous les accessoires qui font marcher sa maison: boeuf mode, poireaux, camembert, confitures, savon, huile, balais, robes, chaussures et gaz d'éclairage c'était un billet qui ne devait rien à personne, un billet de rabiot. Et l'on sait que tout ce qui est de rabiot ne peut être remis en compte.

Le rabiot est sacré. Il est hors budget.

Il est destiné à une emplette de fantaisie, de luxe, à quelque chose d'agréable qu'on ne s'offrirait pas avec ses ressources ordinaires.

Et c'est cela qui faisait la joie de

section), 14 n.. 87, av. Jean-Jaurès. La Saéne-et-Loire à Parts, Il h. 30, 8, rue Danton. Les Picards de l'Aisne, 15 h., Sorbonne.

Election de la reine du IV* arrondissement, li h, 30, mairie, place Eaudoyer.

Distribution de récompenses Société d'enh., Sorbonne. raurajfement au progrès.

Réunions d'anciens combattants 34. R. I. T.. !W3« R. I. T.. 14 h., 10 h.. 81, bd Voltaire.

R. A. C., 17 n., 99, 5i, rue de Olieny. rue d'Aiesia.

Fédération féminine de gymnasRéunions tique et d'éducation physique, 9 h. et 14 h., L'Avenir français.

9, rue Saulnier.

9 b. 30, rue Las- Cases. Art et Science, bd des Invalides. La Mor9 h. vandelle. 15 (t., 25. av. Parraentler.

Bala Lycée Duruy, 14 h., bis, av. d'Iéna.

Ecole des ponts et chaussées, 14 h. 30, Anciennes élè45, rue Pierre-Charron. technique féminin, l'enseignement de ves 14 h. 30, av. d'Orléans. Anciens ôlcves de l'Ecole Jean-BapHste-Say, 14 heures, Mme Schpinn 2, rue nouget-de-1'Isle.

Banquets Mutuelle des enfants de l'Aln, Avec ses cent francs de rabiot, 1l h., bd Raspall. Syndicat de la pois- qu'allait-elle s'acheter ? sonnerie en détall, 19 h. 30, 43, bd RasBien entendu, il ne pouvait être ques.

Chambre syndicale des commissionIiall. naires en fruits et primeurs, 19 h. 30, Palais d'Orsay.

Courses à Vlncennes, à 13 n. 15.

Emissions et radio-concerts du T. 8. F. Petlt Parisien et des principales stations de France et de l'étranger. (Voir au Courrier des amateurs).

Gants, Fleurs, Dentelles, Parfumerie, Bas

DÉLICIEUSE EXPOSITION retrouvé -A, qui, comme on le sait, vend A DES PRIX SENSATIONNELS les plus beaux bas de tout Paris.

16 90 De beaux bas de soie ? Parfaitement, Gants tassés, pour litre Eau de Cologne parfumée, 15 90 tr. madame, j'ai votre affaire. En voici à Bas de soie renforcé, choix..

dama*

francs. Magnifiques. Baguette brodée. entièrement diminués et sans défaut.

Cent trente-cinq francs ?. C'est un cher. peu En voici à 80 francs, de très bonne qualité également et bien plus avantageux.

Ils étaient à ioo francs il y a huit jours, mais on les a démarqués.

Mme Schpim prit les bas à 80 francs.

Quelle veine 1 Il me reste 20 francs sur mon billet! Que vais-je bien pouvoir m'offrir avec ce nouveau rabiot ?. Des jarretelles brodées de petites roses.

Dame! avec de beaux bas. Justement, en voici de ravissantes.- Combien ces jarretelles, mademoiselle ?

Cinquante francs.

Heu. Vous n'en auriez pas de 135

démarquées ?

Si. Il me reste celles-ci. Elles étaient à 60 francs. Aujourd'hui, 40.

Mme Schpim réfléchit.

-Quarante francs. Et je n'ai plus que

Bandeau ni et mèche Branche 3 grosses roses

9 90 2 95

MANGEZ DES LËGUMES C'est la santé qu'ils vous apportent, souverainement bienfaisante.

Vite donc, à l'œuvre! Dans votre petit jardin, faites pousser des moissons entières de beaux légumes, magnifiques récoltes qui seront votre orgueit et mettront chaque jour, sur voire tabl* joyeuse, un choix de plats délicieux. Ft vous aurez, avec les joies d'une bonne santé, la satisfaction de réaliser (le grosses économies.

Mais comment vous assurer ces plantureuses récoltes. sources de tant de plalsirs C'est bien facile semez les bonnes graines, les graines de parfaite germination, bien acclimatées à votre région, de la maison Ch. Gontllier fits, graines et plantes à Saint Quentin (Aisne). Et pour les choisir tout -à votre aise, demandez bien vite, par une simple carte, le splendide catalogue que MM. Gonthier envoient gracieusement.

Vous y trouverez, A des prix fortement baissés, un grand choix de graines potagères et de fieurs, plantes, arbres, etc., avec l'offre d'une prime intéressante et de nombreux conseils qui vous donneront l'expérience d'un vieux jardinier.

Vous le recevrez par retour, gratta et franco. en une nourriture légère, reposante et

20 francs sur mon billet. C'est trop cher taxi rue' Gérando et déclarait au chaufde 20 francs. Il est vrai que, sur mes feur bas j'ai gagné 20 francs, puisque ce sont Je suis le neveu de M. Stresemann. des bas de 100 francs que j'ai payés 80.Vous allez me conduire au bois de Bou20 ôté de 40, reste 20. Les jarretelles logne, où nous resterons assez longtemps, car j'ai besoin de calme pour méditer sur l'organisation de la paix mondiale.

Un chauffeur parisien entend, dans sa journée, tant de propos étranges de la part de certains clients, que celui-ei no s'étonna pas de ce préambule Insolite. Il Sir Lansing Worthington Evans, minischargea l'inconnu qui, arrivant sur Continuerez-vous la place du Delta, fit arrêter devant un tre de la Guerre d'Angleterre, et lady bureau de tabac où il pénétra d'un air Worthington Evans, qui viennent d'effec-à tuer un voyage aux Indes, sont arrivés digne. à payer le vin trop cher ?

Voulez-vous me faire un paquet de Cannes, où ils séjourneront avant de rejoindre Londres. tout cela ? dit-il à la buraliste, en lui o– montrant la vitrine.

Roumanie D, sous la Continucrez-vous à payer 2 fr., 2 fr. 50, de la Les « Amis Ces cigarettes Y. S francs une bouteille de vin ordinaire, de M. Louis Marin, ont offert.

Les cigarettes, les cigares, les pipes présidence lorsque avec quatre francs, vous pourrez l'honCercle interallié, déjeuner en un et les briquets, déclara l'homme. J'achète au de avoir Titulesco. trente litres d'une boisson extrêmeM. neur toute la vitrine t agréable déjeuner le maréchal ment Assistaient et bienfaisante? L'Antésitc il. ce Les affaires s'annoncent bonnes donne, effet en une boisson tonique, stimuaujourd'hui pensa la oommerçante, qui et Mme la maréchale Joffre M. Diadigestive, lante et convenant même aux ministre de Roumanie à Paris le se mit en devoir de servir le fastueux mandy, plus les difficiles et dont les estomacs haut légation de personnel la et de nomclient. multiples avantages ont été reconnus et breuses notabilités roumaines.

Celui-ci, pendant ce temps, avisait à appréciéschaque jour par des milliers sont travers la vitre une fleuriste ambulante Le comité de direction de la Fondation de familles.

L'Antésite se vend en flacons dont la voiture était arrêtée au bord du dosés litres de boisson 4 fr. et en pour 30 Victor s'est Hugo réuni à la Sorhonne, trottoir. Il sortit. flacons 8 dans 80 litres, fr., toutes pour J'achète toutes vos flairs 1 dit-Il pour désigner son président ,en remplapharmacies, épiceries drogueries, herboSimon, cement de M. Gustave décédé. taxi. à la marchande. Mettez-lesdans ce ristcries, confiseries, etc. A défaut, adresser Le comité, après un vote au scrutin Puis il rectiffa neurasthénie Dans une crise de Mais auparavant, veuillez aller secret, a élu comme président, le poète tion de faire un cadeau à son mari. Un ne me coûteront donc que 20 francs. 5 fr. àN. Perrot-Antésite, à Voiron (Isère) qui vous expédiera franco un flacon pour Edmond Haraucourt. mari, c'est fait pour travailler et apporter Je les prends, mademoiselle. remettre à la crémière ces deux bouMme Schpim, de plus en plus ravie, faire 30 litres de la meilleure des boissons. nécessaire au ménage, double et le colonel américain M.C.Bryant quets de ma part. l'argent L'Académie sciences des morales a noble satisfaction, bien suffisante, par emporta les jarretelles La fleuriste s'en fut chez la crémière, adopté le classement, fait avec les bas et se par sa section conséquent. Un mari stupéfia. bouquets deux l'offre des dirigea préla donc sortie. que saurait vers ne des candidats au fauteuil de Elle vint sur sa porte et regarda le d'histoire, se suicide à Paris Chemin faisant, elle se dit: économe profiter du rabiot tendre M .Pagnlez 1. ex xguo, MM. Funckque son généreux anonyme.

Quelles bonnes affaires j'ai faitest et Jordan 2. M. Geoffroy de épouse a réussi à faire en grattant par-ci Je ne le connais pas dit-elle, Ce Brentnno Grandmaison 3. ex xquo, MM. Bloch et par-là sur certains chapitres de dépenses, Pour 120 francs, j'ai des bas de soie de Une personnalité des plus estimées de doit être un fou. de Guichen. Elle a ajouté à cette liste fût-ce les chapitres à lui consacrés. Il ne 100 francs et des jarretelles de 60, c'està laquelle nul M. Hauser.

Cette explication la colonie américaine de Paris vient de L'élection est fixée au 25 fé- manquerait plus à-dire 160 francs de marchandises. C'est parut alors vrier. que cela! encore songé se donner la mort. Il s'agit du colonel n'avait J'ai trouvé! s'écria mentalement donc 60 francs que je gagne. Et si Ni. C. Bryant, membre de l'American extrêmement plausible à tout le monde. alors emmenèrent requis agents club, domicilié 53, avenue Victor-Hugo, Deux L'assemblée générale de l'Association Mme Schpim. Depuis longtemps, j'ai j'avais pris les bas de 135 francs au lieu quartier commissaire du Pillot, dont le corps a été découvert par la devant M. des journalistes parlementaires avait lieu envie d'une paire de bas de soie. J'ai de de ceux de 80, j'aurais dépensé 55 francs ALBUM N° 23 GRATUIT Stresede M. le Clignancourt, « neveu hier vieille domestique venue apporter son Palais-Bourbon. mieux de plus.

60, fait Elles méritent francs au jolies jambes. très s; et ça 115. 115 trouva des papiers petit déjeuner dans sa chambre. Le colo- mann », sur lequel ond'Eugène M. Fernand Bouisson avait tenu à assisles habille ordiqu'on n'a dépensés, c'est fil dont je les bas de 155 francs Res & ANGUENOT pas Durieux, ter à cette réunion que nel Bryant. s'était tué, dans son üt, d'une d'identité au nom témoigner l'intépour gagnés.

Ohl m'offrir paire les de souliers à BESANÇON (Doubst amours une ans, né à Toulouse, et rêt qu'il porte aux Journalistes et la nairement. Je vais donc balle de revolver tirée dans la région cinquante-trois Il Médailles Gérando.

Mes Des jambes d'Or et d'Ar/reni au Concours très fins. les miennes, à Paris, de Des beaux, de demeurant soie. de bas rue comme avec du ueur. solidarité qui existe entre la presse et le de l'Observatairr Bttnnçnn l'infirmesoirée dirigé dans la été jolies Et qui, beaux de jarretelles, sur bas et doivent jambes y gagneront encore. en Parlement.

Agé de quarante-quatre ans, l'officier arie spéciale du dépôt. souffrait depuis longtemps, d'une grave somme, en aura de la satisfaction ? Mon être chaussées convenablement. Et puisLe conseil d'administration de la mari. Car pour qui une femme cherche- que à mes 100 francs de rabiot j'ai ajouté maladie de coeur et était devenu neurachambre svndicale des mandataires de t-elle à se faire CONDAMNERA QUINZE ANS sthénique. belle ? Pour son mari. 115 francs d'économies, je puis bien fonds vente de de vient de commerce Après avoir brillamment servi aux Tout de même, Alfred en a-t-il de la m'offrir ces petits souliers. Combien, Philippines, puis sur le front français A 20 ANS DE BAGNE PAR CONTUMACE procéder à l'élection des membres du chance que j'aie fait cent francs d'éco- mademoiselle ? bureau. Ont été élus président, M. Aupendant la guerre, le colonel Bryant.

Deux cents francs, madame. gier vice-présidents MM. Vignot). nomie 1 originaire d'Houston, dans le Texas, POUR EXTORSION DE FONDS Voulez-vous me les essayer, s'il vous Et, son précieux billet soigneusement Morelle, Clément secrétaire général s'était fixé à Paris en i919. Depuis plu1 de plaît ?.“ Ils me vont à ravir. Je les M. Verleye secrétaire adjoint M. Bar- enfoui dans un compartiment spécial ACQUITTÉ AUJOURD'HUI sieurs années il remplissait les fonctions rier trésorier M. Latrompette tréso- son sac à main, Mme Schpim courut, prends. C'est Alfred qui va être content! de secrétaire du colonel Logan, reprérier adjoint M. Moreou archiviste joyeuse comme un enfant, au « Paradis Whip. sentant pour l'Europe de la compagnie Silvain.

M. de hors américaine Dillon et Read, 39; rue Cam- Acrobate de profession, il avait vécu La chambre syndicale fait connaître hon, et Il avait secondé M. Logan lorsFrance sans se douter de la condamnation que ses commissions d'arbitrage se tien- L'ÉTAT AUGMENTE SES SUBVENTIONS AU CONSEIL SUPÉRIEUR que ce dernier était observateur offiqu'il avait nent à la disposition du public pour rémcourue cieux da la commission des réparations.

AUX CAISSES DE CHOMAGE soudre amiablement et gratuitement touDE LA MAIN D'ŒUVRE Il y a quelque temps le colonel avait à tes contestations relatives Duteilleul, né venteq de L'acrobate Fulgence aux manifesté son intention de se suiolder fonds S'adresser de hier devant comparaissait 1881, Paris commerce. au siège en à l'un de ses amis en disant La commission permanente du conseil NI. André Fallières, d'accord avec M. social, 163, Saint-Honoré, Paris. à rue Pourquoi resterais-je sur terre ? le jury de la Seine, pour répondre d'un national Poincaré, vient de faire signer par le sous ? de la main-d'o:uvre s'est réunie crime d'extorsion de fonds sous menace Le Grand Prix du Tir Tout plaisir de vivre m'est interdit. présidence de M. Louis Pas- LA CRUCHE FUIT aux Pigeons de Président de la République un décret quet, sénateur. de mort, remontant à 1913.

Une discussion s'est subvenduquel le des taux Monaco été dispute dans termes lui devait com- sphère dea curiosité et devant une atmo- aux même En temps que engagée le de M. Paon, au rapport sur chômage M.LouisMarioet le comteManzoniinaugurent paraître une coaccusée. Marie-Françoise un parterre tions de l'Etat aux caisses de un des nombreux petits accidents la de sous-commission chargée de quiC'est produisent porté de mutuelles est nom élégant syndicales l'on et et sportif où distinguait Journellement dans un se Perche. Or nul ne sait ce qu'elle est les personnalités les plus connues de la 20 0/0 à 33 0/0 pour les caisses isolées et rechercher les remèdes à l'instabilité de la Maisondu trè. facile d<3 réparer ménage qu'il est et Bajot. devenue. Et le plaignant, M. André des ouvriers agricoles. Comme conclu- soi-mêmesans le secours 40 fédéCôte d'Azur.

30 caisses de à les pour d'un professionnel. voyageur de commerce, originaire de C'est le comte de Canchy qui inscrivît réels. En outre le décret élève de 6 à sions il. ce rapport, la commission per- Il suffit de pour cela se constituer un Rouen, a disparu lui aussi. la 8 francs le maximum du secoure journa- manente a enregistré avec satisfaction à suite de des vainM. Louis Marin, ministre des Pensiops son nom ceux PETIT OUTILLAGE D'AMATEUR Dans la nuit du 18 au 19 janvier 1913, queurs de la grande compétition depuis lier sur lequel est calculée la subvention le dépôt du rapport de M. Courtier, le comte ManzonU ambassadeur d'Italie, Mlle auquel on peut souder les récipleah Perche conduisait dans un hôtel sa création et donna la victoire à la de l'Etat, et de 60 à 120 jours la durée sénateur, sur la proposition de loi grSce et M. Gentile, consul général, ont inau- M. Bajot, percés, réparer les chaussures, refaire les qui, paraît-il, se proposait France, qui avait perdu la première de la période de secours sur laquelle adoptée par la Chambre des députés, guré, hier, 44, rue de Bellechasse, la Maipeintures de l'appartement, compléter une relative aux conditions générales de installation de l'épouser. A peine le couple s'était-il place depuis joue cette même subvention. son du combattant. C'est, au fond d'une Installé électrique, etc. homme surgit, revolver en La coalition italienne, considérable faciliter la création des caisses salubrité et d'hygiène auxquelles doit Pour cour, un petit hôtel, dont les salons sont main, etqu'un outils portent la marque Les meilleurs lit signer au voyageur de com- par la qualité et la quantité, n'a pas de chômage, le décret ossimile, enfin, satisfaire le logement du personnel dans décorés de bannières et de drapeaux d'astrouve dans le gros constatant résisté aux premières éliminations et, aux caisses ayant six mois de fonction- les exploitations agricoles. Elle a, en "GRENADE". On lesGÉNÉRAL sociations de combattant.. alliés. Sur les merce une reconnaissanceMlle N°40 Perche. chose curieuse, ce sont ses meilleurs nement, qui sont seules admises aux outre, décidé de soumettre au conseil TARIF-ALBUM se trouvait bien avec Saint-Martin. murs, on peut lire, on fac-simUe, les qu'il de la ordres du jour des grands chefs de la dans l'hôtel sis 3, faubourg représentants disparu les pre- subventions de l'Etat, les caisses qui, national un certain nombre de vœux qui ont elle-même signer La jeune femme lit lors de leur création, reçoivent de l'or- ayant pour but de remédier a l'insta- MANUFACTURE FRANÇAISE D'ARMES ET CYCLES miers. guerre. seconde Bajot M. à ensuite reconune Voilà donc le trophée le plus Impor- ganisation syndicale ou mutuelle qui les bilité des ouvriers agricoles.

Un orchestre avait joué l'hymne italien DE SAINT-BTIENNE (Loire) à s'engageait il laquelle naissance par tant du tir mondial qui rentre en France a créées, une dotation représentant six à l'arrivée du comte Manzoni, qui salua volume de 700 pages grand format pesant mois au moins de cotisation des adhé- L'affaire des prestations après quatre ans d'absence. t'assemblée 5, la romaine. Il exécuta la lui payer 10.000 francs. nature près d'un kilo. D'une valeur de t5 francs, en volé porta rents.

Marseillaise à l'arrivée du ministre et, Chassé alors de l'hôtel, learrêtée il est expédié franco contre 2 francs. peu A Paris, les plus jolies femmes se Ces divers avantages seront signalés après la visite des locaux, de brève.s allo- plainte hllie Perche fut après et, le 5 mai 1913, elle était con- coiffent chez F. Sorbier. Voir ses ravis- aux grandes organisations syndicales et M. Paul Ncltcr, négociant en houblon, cutions furent prononcées. sants chapeaux de printemps pour la mutualistes afin de les Inciter à multi- a été interrogé hier pour la première Aux remerciements exprimés par damnée deue ans de prison. l'homme Duteilleul Quant ville et les cérémonies à des prix défiant plier et à développer les caisses syndi- fois par SI. Monter, juge d'instruction. au M. Dessaulos, M. Louis Marin répondit 11 disl'accusation prétend toute concurrence. 9, rue Lafayette. cales et mutuelles qui ont un rôle si L'inculpé 6'est expliqué sur les conditout d'abord en rappelant les séjours revolver, 1913, à vingt utile à jouer dans la lutte contre ce fléau tions dans lesquelles il a exécuté quanombreux qu'il fit en Italie et en disant parut et fut condamné, en C'est jeudi 16 février, de 2 à 6 heures, social qui s'appelle le chômage. rante-eept contrats passés entre des grouque, connaissant comme il le connaît le ans de travaux forcés par contumace. qu'aura LAXATIF DU REIN ministère lieu dans du les salons président, redressepements de sinistrés et M. Wertheimer, d'Italie, demanda le Pourquoi, ne peuple laborieux aucun l'Intérieur la vente de charité organide Baden-Baden, pour la livraison de ment ne pouvait, de sa part, le sur- vous êtes-vous pas présenté à la justice de MYSTÉRIEUSE MORT LA sée l'Association Pour nos aveupar 500.000 kilos de houblon. « prendre. pour vous justifier ? des est d'imprimer gles le but dont Les contrats précisaient la fourniture DE M-' DEMARTINI Le comte Manzoni parla le dernier.

J'ignorais que l'on me recherchât livres»,en Braille pour instruire les aveuhoublon de première qualité. Or il fut de des dit-il, celle est Cette maison, car je suis innocent. Je suis parti pour gles, développer leur éducation profeslivré, Ce on le sait, du houblon de qualité sera le Midi. Puis pour Berlin. Puis pour Mos- sionnelle et leur permettre de vivre du On ne sait encore s'il y a en empoisonnement DIRECTION ET ADMINISTRATION gens qui ont bâti la victoire. fraterinférieure.

1917, En Constantinople. aussi celle des gens qui feront la Puis rue d'Enthicn. Parit-lS* pour cou.

M. Netter a expliqua que l'opération L'enquête des inspecteurs Huguier et Umiei PROVENCE 1S-21. 15-22, 15-23. 15-24. 15-21 nité des peuples et qui resserreront les j'ai été réformé dans cette ville. Je suis produit de leur travail.

Susini, sur cette mort presque fou- était financée par il. Wolf, banquier à HMuiqgR* INTER-PRDVENCE46, 47. liens d'amitié existant entre les deux na- alors allé au Caucase. C'est lorsque je NECROLOGIE ABONNEMENTS 1 au J mais 6 naît tions latincs qui ont d'ailleurs tant d'affi- suis rentré en France, sans me douter de que nous relations hier. n'a Selestut.

André Villatte, direc- droyante confrère Notre apporté de bénéfice l'abattement Le consistant dans rien jusqu'ici noupresque rien, qu'on m'a arrêté. tZ » ABONNEMENTS teur du Républicain des Hautes-Pyrédans un bar, rue de la de 13 16 pour cent. accordé par l'Etat, France C'est Cazier, veau. tout esti70 » 141 » L'avocat général Etraniw (tarif en 0 nées, qui fut le collaborateur dévoué de Huchette que Mme Demartini, vers était partagé entre MM. Werbheimer, qui Étr.no.r (tarif 100 0 2U 50 0 mant que Duteilleul est coupable, recon- notre regretté directeur M. Paul Dupuy, Bien bénéflce, apéritif.

55 de cent recevait et prit heures, que portai 338,99 20 pour ce un nut qu'il y avait doute et demanda aux vient de décéder à Bordeaux la suite diverses Le Tarif B nt adoellementûptrficahû au ffcrps MuîDmt* personnes ayant bu de ce mêms MM. Wolf et Netter, qui se distribuaient AusUalie. jurés de mettre un « non » d'indulgence d'une opération.

D«nUij, Etlts-Unil, Bolivie, Chine, Le ttblwo de concourt pour l'armée active dans l'urne breuvage, venant de la même bouteille, le surplus par moitié..

Indu G uyane Néerlandaise, Grande-Bretagne.

Je n'ai été qu'un intermédiaire, a Brkanniques. Indes Néerlandaises. Irlande.Honduras, moindre malaise, Après quelques mots de NI* Campin- On annonce le décès de M. Gaston Lan- n'aient pas ressenti lesaisie Italie, Islande.

Le Journal officiel publie ce matin le et la liqueur ajouté l'inculpé, et je croyais que le Jupon, Nicaraeus. Norvète, Nouvelle-Zélande. Ile» Phi* rue Oberkampf, cette bouteille a été tableau de concours pour la Légion chi, les jurés délibérèrent deux minutes dais, confectionneur,8 12G, Seule l'autopsie établira houblon fourni était conforme aux con- lippines, Pérou. Paiettine, République Domimetmê. Rhoet répondirent non. Et l'acrobate, acquitté à Paris, survenu le février, il son domi- sera analyséed'honneur de l'armée active pour trats. délia. Suisse. Suède. Siam. cile, an Perreux, 13, av. du 11-Novembre la cause de cette mort étrange. concernant toutes les armes et services. et libéré, se mit pleurer.

duo

Toutes vos solutions sont déjà dans ce livre, mais en plus clair. Toute la logique de la vie humaine y est formulee en trois mots produire pour consommer.

Cet homme si raisonnable, dont les exposés, écrits dans la langue la plus châtiée, sont toute logique et tout bon sens. était aussi l'un des esprits les plus mordants de son époque. Il avait mérité d'être appelé

sieurs les experts de

:

1927

petit-neveu de Voltaire ». Il avait la repartie prompte. On a cité de lui des mots très drôles, mais parfois l en a eu de charmants Mademoiselle, disait-il un jour le

A

«

s

fille, dès qu'on vous voit, aime. Mais quand on vous

eune

ojujc, où vous voit-on ?.

Il est mort le 15 janvier

dans

une maison de la rue de Douai, qui

lui appartenait, et que nulle inscript.ion ne désigne encore au passant. Il laissait une famille nombreuse quatre fils (dont deux sont qui n'a morts) et quatre filles d'inutiles. point fait souche Sa veuve vit toujours à Paris, parmi ses souvenirs familiers, entourée des soins attentifs (le ses filles Miles About et Mrip Pierre Dwmircplle.

Le 25 février, en retard de quelque" jours sur la date précise.

Ecole normale fêtera a Edmond Ahuut. On aimerait que ce centenaire remît entrA le? mams de lecteurs nombreux qui en seraient 1

charmés

quelques-uns de ses livres, si français d'inspiration et de ton, si captivants, si amusantes, d'une si parfaite morale.

Raymond de NYS. M.

ENLEVE RENONCE

A SE PRÉSENTER A

CANNES -ANTIBES

Voici le texte d'une lettre que <M. Painlevé vient d'adresser au

maire d'Anlibes

Mon cher maire et ami, Lorsque huit des neuf maires de la circonscription Cannes-Antibes, par une lettre que vous m'avez transmise, ont bien voulu, en même temps qu'un grand nombre de teurs concitoyens, m'offrir la candidature aux prochaines élections législatives, fappel qui m'était adresse afflrm.iit que cette candidature mettrait fin à des dissensions locales aussi nuisibles à l'intérêt général qu'au développement de votre belle région.

Or certaines de ces dissensions subsistent et ne pourraient être aplanies que par une présence continue incompatible avec mes fonctions actuelles.

Soyez certain, mon cher maire, que je Içarderai le plus fidèle souvenir de î'accueil si chaleureux que j'ai reçu des amis qui m'avaient appelé et de l'appui sans réserve qu'ils m'apportaient.

Bien affectueusement vous.

POLITIQUES ••– La commission des douanes do Ia Chambre a tenu une séance de nuit au cours de laquelle elle a adopté les traités de commerco franco-allemand et franco-suisse ainsi que le récent accord passé avec l'Itane concernant les soieries et la plus grande partie de l'additif douanler qu'elle que peu retouché.

a

quel-

PREMIÈRE PARTIE

LE MIRAGE IIL

Le mirage

Le baryton Dortal était doué d'une fort jolie voix. Trés artiste, ü se donnait entièrement à son art. C'était un di;:ne et excellent homme, content, certes, de ses succès, mais menant une vie calme. paisible de bon petit bourgeois, chantait avec sa femme, qui, très jolie, de lui. auprès les deuxième Dngazon Dortal et sa femme s'adoraient, visaient t'un pour l'autre. Une seule pensée, nn seul but dirigeaient leur pouvoir, quand l'âge viendrait, vie quand la voix faiblirait, se retirer dans une petite campagne auprès d'une rivière.

Mme Dortal 4lèverait des poules et des lapins. Dortal, lui, se livrerait à sa passion pour la pêche. Leur ambition n'allait pas au delà, pas plus haut leur

espoir.

Dortal était un camarade du Conservatoire de LarMo et le hasard des engagements faisait qu'ils se trouvaient souvent dans le même théfttre.

TraducCopyright by Léon Sazle tlon et reproduction interdites en tous pays.

des

do

Q

Vil

A).

Bï Chèque

LÉGION D'HONNEUR

Biala Larédo menait une vie bien différente de l'existence paisible et sans complication du baryton Dortal. Larédo était doué d'une voix très étendue, élevée, remarquable, mais son intelligence ne se trouvait pas au même diapason.

Il se croyait un événement mondial, une merveille, une exception dans le abugenre humain. Ses succès de ténor saient sa pauvre cervelle, et il pensait pouvoir continuer il la ville le rôle de grand amoureux qu'il jouait au théâ-

tre.

Très brun, les cheveux noirs naturellement ondulés, les yeux sous d'épais sourcils très bruns, la figure ronde, le cou gros, un peu court, déjà obèse. ce ténor se jugeait irrésistible. Et de fait, le nombre de ses conquêtes lui donnait raison.

Il devait porter corset pour tenir son ventre, et, dans un mouvement Instinctif, fréquent, il tirait sur le bout de son gliet, qui remontait toujours, et 11 remettait en place sa cravate dont son triple menton dérangeait l'ordonnance.

Larédo eût voulu, pour être encore plus à la mode, se faire passer pour étranger, pour ténor polonais, mals trop de gens l'avaient connu, gamin, chez son savetier de père, dans une ruelle de Toulouse, pour que la légende polonaise eût chance de s accréditer.

Ne pouvant être un nouvel aristocratique Jean de Reské, il dut se contenter

ILLSOURCE"

du héros inabordable de l'écran de cinéma.

Depuis le début des répétitions d'Azuréa, il s'était mis en tête de faire la conquête de la belle Mme Brteart, et, musisous le couvert de grand art, de Lia. passionnément assiégeait son que, Azuréa idéale, cette étoile.

Tous les amis, chez la marquise de la Crosnière, voyaient clairement son jeu. Mais Ils savaient Mme Bricart en dehors de tout soupçon, et ils rangeaient les déclarations du ténor sous l'excuse de l'enthousiasme musical, de l'ardeur toulousaine, et Ils gardaient la certitude que la que tout cela n'irait pas plus loin représentation de cet opéra d'Azuréa, au bénéfice de la Société de bienfaisance dont la marquise était la présidente.

Alors, pour le succès de la soirée. la

marquise en premier** les auteurs, les artistes mondains, les amis, sans encourager ce déploiement d'amour artistique, du moins ne croyaient pas devoir y apporter obstacle. D'ailleurs, dans les salons austères de la marquise. pendant ce travail fiévreux des répétitions, régnait cet air surchauffé, captivant et dangereux des coulisses de vrai théâtre.

Dortal se rendait mieux que tout autre exactement compte du péril. Mais lui se tenait, avec Julia, sa femme, en dehors de toute intrigue, de toute compromission. Il remplissait de son mieux son rôle de baryton et pensait à une nouvelle canne à pêche.

Avec lui, aussi catme. mais aussi clairvoyante. Mme de Raymone, la cousine de Lia, dans une pensée encore indéchiffrable, suivait les manœuvres

de se proclamer un autre beau Capoul.

Ce n'était d'ailleurs pas si mal.

Larédo tirait surtout vanité de ses succès mondains, Mais Il qualifiait facilement de mondaines toute conquête faite en dehors du théâtre boutiquière en recherche d'idéal, mannequin en du ténor. quête d'aventures, midinette charmée Mais elle ne croyait pas de son devoir dactylo d'intervenir, alors que tous les autres par la romance bien chantée ouconsoler choisissant un ténor pour la ne trouvaient rien a redire.

Cependant, tout au début, alors que ce flirt s'ébauchait à peine, elle prit sur elle de dire un soir à Mme Bricart chère Lia, ne voyez rien de blessant dans mes paroles. Je vous crois est un un peu trop confiante. Ce ténor mais certaidoute, artiste grand sans de tact, qui homme manque nement un absolufait première à qui l'éducation ment défaut. On le dit sinon dangereux, du moins compromettant. Méfiez-vous, tenez-vous sur vos gardes.

Mme Bricart prit très mal cet avertissement.

Elle répliqua assez amèrement Craignez-vous que je vous l'enlève ? du tout. Le ténor sait Oh que je suis absolument réfractaire à la musique.

Bien. Quant il moi, je suis assez grande flle pour savoir me conduire.

Mme de Raymone se le tint pour dit et ne toucha plus à cette question délicate.

D'ailleurs, entre Mme de Raymone et Mme Bricart existait, de tout temps, une forte antipathie que recouvraient, que masquaient les habitudes. les allures mondaines.

Mme de Raymone n'en continua pas moins à venir chez sa vieille amie la marquise. Elle assistait souvent aux répétitions, ce qui l'amusait beaucoup.

Mais elle n'avait pas voulu accepter de l'Ole, dans l'opéra, quand on forma la troupe.

Ma cousine, avait déclaré Mme Bricart. n'a pas l'oreille musicale.

Jamais elle n'a pu chanter juste Au clair de la lune.

Mme de Itaymone, en souriant, en convenait.

CeUe-lii, dit Dortal à sa femme, est à l'abri de Larédo

Ma

pas

Le bean ténor, cependant, essaya tout d'abord, dans les premiers jours, le pouvoir de son charme sur Mme de Kaymone, jeune, jolie, veuve et très riche.

Vraiment, elle offrait tout ce qui plalsait à ce conquérant.

Je suis sûr, madame, lui dit-il, que si vous vouliez suivre mes conseils, j'ar-

riverais à vous faire chanter convenablement.

Mais Mme de Raymone, tout de suite, lui répondit Vous perdriez votre temps D'autres bons professeurs ont essayé. je suis fermée à la musique.

Elle lui dit cela avec un gracieux sourire, mais sur un ton si précis, si net, que Larédo, quoique ne doutant de rien, et certain de son pouvoir, comprit

1.

qu'en effet, avec elle, il perdrait son temps.

D'ailleurs, Il trouva Mme Brleart plus docfle et bien douée.

Mme de Raymone était la cousine du docteur Bricart. Quelques méchantes langues prétendaient, mais donner la sans en pouvoir aucunement depuis Dugard, Josiane certitude, que cousin, et son enfance, aimait son vivre qu'elle eût voulu jusqu'au bout et avec lui le roman du gentil cousin de la jolie cousine. On affirmait qu'elle croyait bien devenir Mme Bricart.

Fort jolie, riche, intelligente, vraiment charmante, elle fut, naturellement, souvent demandée en mariage, mais elle refusa obstinément tous les partis, dont plusieurs très brillants, qui se présentèrent. Ce ne fut que quelque tempe après le mariage du docteur qu'elle se décida a épouser le baron de' Uaymone, un escellent gentleman, habile cavalier, tireur aux pigeons remarquable, fort riche aussi, qui eut la parfaite courtoisie de la rendre veuve au bout d'un

Les travaux, les soucis de sa clinique, les exigences de sa clientèle, ai écartant Bricart du monde, l'empêchèrent seuls de penser au mariage.

SI, à ce moment, quelqu'un l'avait doucement poussé, en lui faisant simplement remarquer que sa cousine devait être pour lui la plus charmante seule. compagne et la vraie femme qui lui convenait, certes, il eut avec joie Sans autre parent que son cousin, qui épousé Josiane. elle venait souvent chez le docteur Mais personne dans son entourage lui témoignait, en vérité, grande affection. Souple, grâce a son tact raffiné, n'osa prendre cette initiative, car tout jamais elle ne se trouvait entre Bricart le monde pensait que, sans indications nouvelles plus précises sur le charme et sa femme.

Lia n'éprouvait pour elle ni affection et les qualités de Josiane. le mariage ni amitié, mais ne manifestait ouver- devait sans aucun doute consacrer la tement aucune animosité il son égard, grande affection, qu'aux yeux de chase sachant cun, Bricart témoignait à sa jolie pas la moindre jalousie, grand sûre du absolument amour de cousine.

Mais pendant ce temps, le hasard, qui, son mari, et connaissant son absolue loyauté. pour beaucoup, s'appelle la fatalité, Au demeurant, la baronne, mainte- amena le docteur au chevet d'une nounant, semblait ne venir chez son cousin velle malade, Mme Morel. veuve d'un que pour le petit Maurice qu'elle aimait fonctionnaire. beaucoup.

Cette Mme lilorel, dont le cas appaPuisque vous aimez tant les rut des plus graves au docteur, était enfants, lui dit Lia, pourquoi ne vous soignée avec un dévouement admirable remariez-vous pas? par sa fille Li,i.

Si vous' voulez bien me laisser Brieart, par devoir de médecin et chérir Momo, répondit Mme de Ray- par goût scieatique, entreprit de lutter mone, ce Donheur suffit il mon cœur de contre ce mal inexorable, et d'écarter maman. le plus longtemps possible de cette Et elle apportait il Momo, avec le malade l'issue fatale. consentement de Lia, l'approbation corPendant de longs mois il la disputa diale du docteur, les caresses que la à la mort. mère n'avait guère le temps de donner Puis la science ayant fait tout ce à l'enfant. pouvait humainement attendre C'est ainsi qu'elle passait peu de qu'on dénouement prévu arriva. d'elle, ie jours sans venir embrasser le petit à Lia Alors, se trouva, au jour de ce la maison, sans aller le voir jouer au deuil, sans parents, sans fortune. senle Parc Monceau. monde et sans ressources, en face En réalité, il s'en fallut de bien peu au plus douloureux avenir. du que le doux espoir de toute la vie de Léon Sazie. (il suivre.)

Josiane ne se réallsat.

an à peine d'une union sans passion et d'une élégante banalité.

Depuis lors, plus encore courtisée que lorsqu'elle était jeune fille, la jolie baronne demeura dans son veuvage obstinément.

Elle semblait extrêmement heureuse de vivre ainsi, libre, indépendante,

DANS LA RÉGION PARISIENNE

LE GRAND STEEPLE-CHASE DE CANNES (PRIX AUGUSTE MERLE)

200.000 francs

AISNE PIERRE DE RAYSSAC FORMIDABLE OURAGAN ENGRANDE-BRETAGNE

EN GARE DE SÂilMOR, UN FOU

QUI NOYA SON ENFANT Les communications coupées entre l'Angleterre et l'Irlande, SUBIT UN INTERROGATOIRE

plusieurs morts, d'innombrables accidents sur terre comme en mer et quantité de blessés, tel est le tragique bilan de la journée d'hier, où le vent, dans la région de Liverpool, dépassa 170 kilomètres à l'heure

Londres, 11 février (dép. Petit Parisien.) L'équipage a essayé de placer un gouToute la Urande-Bretagne est balayée vernail de fortune.

200 depuis hier par un véritable ouragan. Un chalutier est en perdition C'est ainsi que ce matin, à Liverpool, la milles à l'est de Queenstown. Son équivitesse du veut a dépassé 170 kilomètres page a pu être recueilli par un autre à l'heure et qu'il Londres, où elle n'a chalutier. atteint pourtant que U3 kilomètres, les Le capitaine d'une goélette qui regadégâts ont été considérables et les acci- gnait son bord dans une chaloupe a été nombreux. C.hù- nové, son embarcation ayant chaviré. dents; trs ilo. cliurninéf s. élKmlements de murs. Le canot de sauvetage de Margate toitures eiilfivéfis. voitures renversée?, a ramené trois hommes de l'équipage déraillements même de trains sont d'une allège automobile qui avait sontbré. sîjmalds de toutes parts.

Le canot de sauvetage de MilfortLes connnunirations ayant été en ',Inde partie interrompucs, notamment Haven a recueilli l'équipage d'une baritre, l'Irlaude nI. l'Angleterre, on n'a pu que de pêche en perdition. ;,soir des précisions complètes sur L'avion qui devait quitter l'aérodrome l'étendue Jeu pertes, et il faut donc se de Croydon à midi, à destination du Bourget. n'a pas pu partir par suite de borne!- ii des constatations de détail.

A Pond! -i's Kud, |i.ir exemple, un pan la violence du vent.

Les lignes télégraphiques et téléphodu » •>. litléralonient emporté et nirlues dont J'immeuble, les occupait! s ili! une avec le continent ont beaucoup J'emme frnivrmeiit. rniladr, n'ont élésau- souffert. Sur quinze lignes téléphoniques v«s (juc «ràeu aux secours immédiats des entre Londres et Paris, ouzo seraient hors de service, annouca-t-on. voisins.

A Toltculiam, liui I mines de mu<;ouneLe paquebot il hord duquel so trouve ont rio se sont cffoiu.liws sur le toit et M. Auiery, ministre des Colonies et seensevoli un jeune mOuage qui habitait crélairc des dominions, revenant d'une au second étage, m. lis l'homme et la tournée de plusieurs mois dans les dofemme ont pu être retirés des décombres minions, est arrivé aujourd'hui dans sains et saufs. l'avant-port de Liverpool. Toutefois, la A BirmingUam,un escalier s'est elïon- nier était si mauvaise qu'aucun passadr>: et une personne a Clé tuée, lu toit ger n'avait encore quitter le pu paqued'une ferme a été emporté et est tombé bot tard dans Ia soirée. dans une chambre coucher, tuant un homme et blessant grièvement la femme, de

EN FRANCE

celui-ci.

Gloucster, un enfant de trois ans et un bébé de dix mois ont. été tués A

par l'effondrement d'un plafond, alors que, dans une maison voisine deux per-

sonnes ont été grièvement blessées.

A Swansea, une femme a été ensevelie, prompte intermais sauvée grâce voisina, de vention un homme a été s* Messe dans les docks deux autres ont été lirûli'-i par des fils électriques que le wjif av. :it projetés à travers la route.

A Burton-sur-Trent, la foudre est tuiniiée sur une ferme.

une

Dans le comté

de Buckingham, un

a élé tué par un arbre.

homme

¡')

sud du comté de Lincoln, l'eau a recouvert de vastes étendues de terrain par suite des pluie; diluviennes.

Près de C.-trli>!e. une femme a été projetée dans une rivière et s'est noyée.

Dans un village du comté de Lancastre, un ouvrier agricole a été tué.

Sur une ligne de chemin de fer, un ouvrier de la voie. que le vent a empêché d'entendre une locomotive haut 10 pied, a été happe et lue par celle-ci.

En Irlande. dos dégâts importants sont également signalés. Une partie du remblai s'est affaissée sur une voie ferrée et a, fait dérailler une locomotive et treize wagons de marchandises, entre Dans

Oman,

el Enncskillen.

L'avion qui devait quitter l'aérodrome de Croydon à midi à destination du Hourget n'a pas pu partir, par suite de la violence du vent.

Les lignes télégraphiques et téléphoniques avec le continent ont beaucoup souffert; sur quinze lignes téléphoniques entre Londres et Paris, onze, armonee-t-un, seraient hurs de service.

EN MER Londres, 11 février (dép. Havas.)

Sur la cote anglaise, lo vent souffle navires se en tempête et de nombreux porta. les sont réfugiés dans Le paquebot Arundel, qui avait quitté Dieppe pour Ncwhaven la nuit dernière, est arrivé dans ce dernier port avec une heure et demie de retard. La traversée a été mauvaise. Une rambarde a été emportée sur une longueur d'une douzaine de mètres, et de grosses lames ont balayé le pont, le rendant par conséquent inaccessible aux passagers.

La tempête acte particulièrement violente dans la région de la côte méridionale-. Le vaisseau-citerne Lueingen, de 4.986 tonneaux, a perdu son gouvernail.

AU NICARAGUA Washington, li février (dép. Haras.)

Le d<:t> irli-ment de, la Marine croit sa-

RAFALE SUR LES COTES DE LA MANCHE ET DE L'ATLANTIQUE

L'our.-igan a soufflé hier sur la Manche et l'Atlantique- En raison do la mer

démontée, le paquebot qui fait le service eutr<> l'Angleterre et la Franco n'est pas

revauclje, le courrier de Folkestone a pu partir de ce port à 11 h. 30. On est in'?uiet sur le sart de plusieurs bateaux qul n'ont pas encore rallié Boulogne Des lignes télégraphiques et téléphoniques on), etc endommagées dans la région Boulogne-Calais, des toitures enlevées, des arbres déracinés.

On signale des dégâts importants dans le qmirlier maritime à Féeunp. La toitur, d'un immeuble de MO mètres de long a été emportéc par le vent.

Dans le Calvados, la Touques a débordé et à PouH'Evêque le quartier de U4 soue-préfeclure est sous l'eau. A Louvigny, l'Orne est sortie de son lit.

A Rouen, la tempête a endommagé de nombreuses maisons. Un bloc de pierre pesant pfus de 150 kilos, s'est détache de la façade du palais de justico et est tombé rue aux Juifs, sans heureusement btcsser personne. Un arbre a été déraciné dans la contre-allée du boulevard de la Marne.

Le service maritime le Havre-HonfleurTrouville a dû être suspendu, Le transatlantique Rochambeau est entré au port du Havre aveo deux heures de retard le vapeur anglais Monaleen et la goélette Margared ont dû relâcher. On éprouve des inquiétudes sur IL sort du bateau de pèche l'Oiseau-Bleu.

De Douarnenez (Finistère), on signale que le dundee langoustier Amiral-Honarr.h, qui faisait route vers les côtes de Mauritanie, a été pris au lnrge du cap Finisterre par la tourmente et subi nombreuses avaries, qui l'ont aobligé de à regagner au ptus vite le port.

Il février

(dép. Petit Parisien.)

Le marin Drougazet a élé remie en liberté ce matin par M. Bosquet, juge Caen,

d'instruction. Cette mesure s'imposait,

étant donné l'innocence manifeste du pauvre homme.

L'enquête piétine aucun fait, aucun indice ne laisse espérer pour le moment l'éclaircissement des deux mystérieuses disparitions.

L'AGRESSION DU TRAIN

«

PAR1S-MELUN

ROUGEUX EXPOSE AU JUGE COMMENT IL ATTAQUA M. BRAMER

En pénétrant, hier matin, dans le bureau de la fabrique de produits chimiques qu'il exploite G, rue du Progrès, à Montreuil-sous-liois, M. Laurene eut une désagréable surprise. Un désordre inaccoutumé régnait dans la pièce. De plus, le coffre-fort de l'établissement, haut de 0 m. 95 et pesant 1,200 kilos, avait été déplacé et éventré, Les 1,000 franes de coupures qu'il contenait seulement avaient disparu, Immédiatement informé, M. Nicolle, commissaire de police, alerta le service de l'identité judiciaire et commença son enquête. Il apparaît que les malfaiteurs ont pénétré dans l'usine en escaladant d'abord un mur de clôture et en fracturant ensuite la porte du bureau, qui se trouve dans un pavillon au rez-dedont le logechaussée. Le concierge ment est distant de quelque cinquante n'a rien entendu. Des emmètres preintes digitales ont été relevées. L'enquête se poursuit.

LA FEMME COUPÉE EN MORCEAUX

Corbeil, 11 févr. (dkp. Pettt Parisien.)

Paul Rougeux. le jeune malfaiteur qui, Un nouveau témoin a rencontré le 30 janvier dernier, attaqua pour le dévaliser, dans le train de Paris-Melun, Gaby et Hert le soir du crime M, Granier, domicilié a Paris, rue Claude-Decaen, vient d'être interrogé et ORAGES ET GRÊLE DANS L'EST HERT DÉMENT CETTE ALLÉGATION Canconfronté victime M. par aveo sa La bourrasque, en passant sur la région présence de Mme Nable, demeurant à Saint-Denis, d'instruction, nac, juge en de l'Est, s'est accompagnée de violents MI défenseur.

Pierre Crépin, son a été confrontée hier par M- Doreani, oragrss et de chutes abondantes de pluie Rougeux Robert Hert, a renouvelé, en pleurant, ses ]uge d'instruction, avec Querrec, et de grêle. dite Gabrlelle Le de l'amant de la premièfe heure. Il expliqua Cm orages ont causé des dégâts à aveux coupé le cadavre Gaby n, dont en morcomment, poussé par une ceaux fut Lnulons-sur-Marne, dans la région de notamment trouvé, le 19 janvier, dans un chez lui, d'impulsion, il partit de sorte Sajnt-DI8, notamment à Denipaire et Hurmuni du vieux revolver de terrain vague de cette ville. déclarntion bache. a Saint-Miohel-sur-Jleurtlie, où la à Yerres, Le témoin a confirmé la père, et prit place dans un comson foudre est tombée sur une ligne électri- partiment de première classe, avec l'in- faite, la semaine précédente, par Mme que à Metz, où les communications télé- tention de dévaliser un voyageur.

Hert a été vu, le mercredi Mais Verjond graphiques et téléphoniques ont été inter- il arriva à Paris janvier, à 8 heures du soir, en com18 sans avoir osé attaquer pagnie l'angle de la rue rompues.

Gaby un voyageur âge qui se trouvait seul de )a République de la rue de la Charet dans le compartiment.

A la gare de Lyon, toujours poussé ronacric.

Deux vieillards assassinés qui n'est toujours que témoin un Hertmaintenu par sa hantise, Rougeux Ilreprit ses affirmations antérieuchangera a train en sens contrainre. dans village

de

un

i p ji I Samlino, ehof de-; voir q" force» » au Nicaragua, est en fuile vers ie Honduras. suivant une information, le général Sandino n'a vraisemblablement pins de anunitions et s'efforce de quitter te Nicaragua. On croit maintenant que les fusils dont étaient armés ses partisane ne provenaient pas de l'étranger, mais des Nicaraguayens qui n'avaient pas rendu leurs armes.

Les États-Unis proposeraient au Reich

près d'Orthez

Le vol serait le mobile du crime

Pau, il février (dép. Petit Parisien.) un kilomètre du village U; Bellooq, au quartier de Signale t-Lannemouche, vtvaient, seuls, dans la ferme qui leur appartenait, deux vieillards, M- et Mme Domercq, âgés, le mari, do soixante-seize ans, la fmnmo de soixantequatorze ans. Les deux septuagénaires avaient il leur service un domestique, logé dans une maison voisine.

Hier soir, le domestique avait quitté de conclure un traité d'arbitrage ses maîtres à l'heure habituelle, sans avoir rien remarqué d'anorntal.

Ce matin, à heures, en venant Londres, 11 février (d(p. Petit Parisien.)

Suivant un message Exchango Tele- dre son service, il fut surpris deprengraph de Washington, on déclare de pas voir la maison ouverte comme noà source autorisée qu'un traité d'arbitrage, l'habitude. Il pénétra pourtant dans la •similaire à celui concln entre la France maison et recula d'effroi devant le et l'Amérique., sera proposé i1 l'Allemagne spectacle qui s'offrit à ses yeux. Devant aussitôt auprès la ratification du pacte Filtre. M. et Mme Domercq étaient étenfranco-américain. On fait remarquer que dus au milieu d'une iarge flaque de sang. l'Allemagne n'avait pas conclu de traité parquet de Pau se rendit bientôt à d'arbitrage Roof..

Bellocq. L'autopsie du cadavre de M Domercq a été pratiquée cet après-midi.

LA CRISE YOUGOSLAVE Elle a eévélé que le double crime dû être commis Itier après le repas du asoir, février (dép. information.) tandis que les deux vieillards Belgrade, se chaufM. Perilch, qui a été chargé par le roi talent près de leur foyer.

He oonstitaer le ministèrc, est entré en M. Domercq a été atteint de quatre contact avec tous les chefs de groupes balles de revolver dans la tête, tirées à de la, Skoupchtina, Iésquels acceptèrent bout portant.

Détail qui démontre l'achareon invitation.

Mais certaines difficultés ont npparu nement des assassin?, il a été frappé idans la question de l'attribution dcs por- égalernent de dix coups de cowteau Dwnercq a été tuée de deux balles tefeuilles. M. rtnditch réclama pour son Mine dans la tête. proupo le ministère des Finances et quaLa maison a été complètement bouievorsée et fouillée par les assassins qui, Un prochain entretien Seipel Benès selon les suppositions du fils Domercq, sont emparés de 12.000 francs enviau sujet de la question hongroise (?) se ron eji billets de banque.

ïi'riiii. Il février (défi, Pelit Parisien.)

Solon une dépêche do Prague à la

il

DE NOUVEAU DROUGAZET EST REMIS EN LIBERTÉ

A

Un cadavre mystérieux est trouvé près du Croisic la tempe trouée d'une balle

'finzvltc <lr Vo.s-s, le chancelier d'Autriche. ftfgr Seipci, arrivera lundi dans cette vilip, où il aura un entretien 2vec M. Beiifs ct, mardi, avec te président •Maswyfc. Les entretiens porteront, no- Saint-Xazalrp, 11 févr.

Petit Pnrislen.) tamment sur la question hongroise..

Cn mystérieux cadavre avait élé trouvé

u" trouée Tour-de-Côle,

B*rny-Rivitre

nera dignement le meeting d ubstacles rumeur publique accusant d'Infanticide de Cannes, a réuni, comme on devait habitante de Borny-iuvlere, la femme s'y attendre, d'excellents steeple-chnsers

qu'elle était encelnte des oeuvres d'un da ses amants. Son mari, connaissant sa conduite, ayant déclaré qu'il ne reconnaîtrait pas l'enfant, ella résolut de le faire disparaître.

Après avoir noyé le petit être dans un seau d'eau, elle tut brlsa le crâne contre le mur, puis le disslmula dans le grenier. Une voisine complaisante devait se charger de faire disparaître le petit cadavre qui resta dtssimulé trots jours, mais la police intervint.

Arrêtée, lit mère coupable a fait des aveux et a été écrouée a la prison de Laon.

PASLY. Se rendant à son travail, à Pommiers, un domestique sifncole, nommé Dflarbre, aperçut sur la cl)»iiss.ée des fils électriques brisés par la dernière tempête.

Il voulut les repousser et tomba électrocuté.

Son ('tut est frrave.

SAINT-QUENTIN. Pharmacien do serM. Ch. Lefèvre, place vice aujourd'hui Crommeün.

Art cours d'une cérémonie à la enisi-fi d'épargne, le maire a remis la médaille du MM. Travail et de la Prévoyance sociale Largillière, Amandls et

Pointu..

EURE-ET-LOIR SAINT- DENIS-LES-PONTS. M. Gautier,' journalier, qui avait élu DIossé au cours de son travail, a succomba à rhôpltal de

Cbiteau'Jun.

OISE

i

Aujourd'hui, 15 heures, BRETET7IL. salle Pottirz, réunion des cheminots du syndlrut confédéré de Hretfiill. Embranchement.

CREVECŒUR-LE-GRAND. Aujourd'hui, h. 30, à la mairie, fête des écoles, présidence du M. Jaiuniy Sclimidt, dôpuW-matrc.

SAINT-JUST-EN-CHAUSSEE. A5scm1Jléc générale de la sectton des anciens combattants, U h. 30, a l'hôtel de ville.

Il la

et va donner lieu une course du plus haut intérêt. Parmi les onze concurrents devant se mettre en ligne pour conquérir ce beau trophée, on compte six vieux chevaux et cinq quatre ans, que les conditions de l'épreuve ont très judicieusement handtcapés.

Saint Bernard est, une fois de plus, bien chargé; il a échoué dans le Prix hlassflia contre Rnsoglio, mais il peut, grâce à un sensible avantage de poids, prendre sa revanche sur son vainqueur.

Toutefois, il aura plus de peine à se défaire de Rubigny, compagnon d'écurie de Hosoglio, qui a ifni à Marseille devant le vieux cheval de M. A. Veil-Picard et qui semble admirablement placé au poids, Le Pallet, du côte des ,jeunes. attire principalement l'attention. Vainqueur pour son avant-dernière sortie du Prix de Monte-Carlo, il a remporté ensuite, pour ses débuts en steeple, une très facile victoire devant Lubie et Prétendant. il sera d'ailleurs accompagne de Triduum, qui, tombé dans le Grand Prix do la Ville de Niee, restait sur trois beaux succès. Parmi les autres, Marshal French et Edziray semblent les plus recommandables. En résumé, Rubîony paratt posséder les meilleurs titres à la victoire on peut voir ensuite Saint Bernard et Le Pallet.

NOS PRONOSTICS

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Meg-atrans, Easterazy.

Grand Steepla-Chaie de Cannes rr., 4,000 m.)

Hubfgny, Saint Bernard.

Prix de Mand8lleu (steeple militaire. International, fr., 3,500 m.)

Campan, Kayali.

Prix de l'Hôtel Continental (haies, 10,000 francs; 3,100 ni.) Kllfare, Atah long.

à

Un narinier tombe à l'eau et se noie Chauffeur à bord du chaland le Aourbonnnis, M. Samuel Bosiien, quarame-cinu. ans, demeurant <i Salnt-oueu, est tombe aecidenà b'eau non loln du barrage do (Joudray Montreaux (Seine et Oise). Son

corps n'a pu être repéché.

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Intoxiqué par le gaz

L'incendie de Saint-Denis fait nae deuxième victime tanvier, au cours d'un Incendie dans Le une fabrique d'hullos et sratsses indusoutrieiles, rue Orange, à Saint-Denis, deux vriers, travaillant à combattre le feu, étaient et debrûlés sur diverses parties du corpslocalité, la de l'hôpital valent être admis 0 L'un d'eui, M Justin Gabriel, succombait il y a quelques jours. Le deuxième, M. Jules Ba'llureuud. cinquante et un ans, 48, chemin de Stains, est décédé hier.

L'épratioa de Paris et de la banlieue Au cours de rondes effectuées,

l'autre

arronnuit, dans les IV*. v, VH« et XVI1I' dissements, ainsi qu'a Clichy et Asnières, et 56 personnes ont été interpellées prostituopérées été pour ont arrestations tlon, vagabondage et situation irrégulière d'étranger.

Son* la présidence de ASNIERES. du Commerce. ministre M Bokanowskl, préfet de la Bouju, Paul de M. assisté de ltnr Seine et de M. Leconle, directeur procédé cet il sera seipnement primaire, les salons dans heures, après-midi, a 15 de l'hôtel de ville, à la remise solennelle Mme de la croix de la Légion d'honneur àl'école de directrice de Varans, ancienne du centre, et à M. Perret, ancien secrétaire général de la mairie.

Ce n'est pas M. René COURBEVOIE. pholographle que nous la Arville qui, dans tlg-uratt auprès de récemment, avons publiée Narcel Hamard. Ce second personnage était Emile Daumaize qui aceompagnait Hamard quand celut-ci vint. B2, rue de Metz, attaquer chez lui M. Arville, dans les circonstances que nous avons relatées.

ISST. Les Eclaireurs de France et Louveteaux de la section d'issy-vanves offriront une matinée récréative gratuité aux enfants des écoles de ces deux villes cet après-midi. 0 14 h. 30. A la salle des fêtes de la mairie d'issy. sous la présidence de M Ltronte, directeur de l'enseignement primaire de la Seine-, Le Leap, Inspecteur primaire: rmdln, conseiller général, maire rt'Issv, et Pic, maire de Vanvt'?.

W années tu friandise esma préférée; jj'aime ton enété, parfnm g oût siexquis etton devanille; hiver jebénis en bienfaisantes tes vertus grâce auiquell esjeréussis i

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» envoyé à l'instilui médico-lé*»!, M. Charles aux fins d'autopsie, le cadavre de Suresnes, de 10, vingt-huit rite ans, Gouex, décédé à la suite d'une Intoxication par le, 'gaz subie au <:oure d" son travail dans uno usine du la rue Georges-Clemenceau.

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Durées 4' 20", 35" 3/5, 4' 37" 4/5, 4' 37" 9/10. Réduction au kitomélre 1' 36"

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SEINE-ET-MARNE il se décida à accomplir le geste homi- sa s Amazone B (Vanlandeghem) P ss 50 13 Il se défend d'avoir voulu tuer il silencieusement, i Caracas (Bouley) Non placés CaspIo sans que M- Doreau pût voulait simplement blesser M. Uranier (Capoviilii) Culex (E Picard) Cyclone Il sqaelette iaconnu Le tirer do lui d'autres déclarations.

(A nupuisi Cl.iir de Lune V (Verzule). pour ensuite le dévaliser. de Saint-Germain-sur-Morin Durées 3' RI". 3' 51" 1/10, 3' 51" 3/5, 3' 54" la fin de l'interrogatoire, M. Cannac Nous avons dlt que le fossoyeur de Saint- 4/5. Réduction au kilomètre il SI" 1/9. a fait connaître à Rougeux qu'il l'incul- L'AFFAIRE MARCHESSEAU DE MALHERBE (iermain-sur-Morin avait mis au jour dans la PRIX DE FONTAINEBLEAU pait, en outre, d'une autre attaque à cimetière oit jusqu'ici nulle auto- Au trot attelé. du partie tranes, PORTE Mme ESPAGNE PLAINTE main armée. En effet, l'avant-veille de d'ensevelir n'avait été accordée, le 1. Rlfte (le propriétaire) risation 15 5a son crime, Rougeue avait assailli un passquelette d'un homme dont on n'avait pu à M. Ed. CONTRE POLICE LA » sant, auquel il déroba son portefeuille. déterminer !'époque du décès. fil (G. 2.

Badine Verrier) 19.

50 9 Martin, Le visage à demi caché par un mouchoir Au sujet de cette découverte, Mme 3. Vullbert V (Y. Combot) P 25 50 » à. carreaux, Il se dissimula derrière un La Rochelle, li février ;ci. Petft Parisien.) institutrice en retraite, qui seconda jadis Il Aibalette (P. Viel).

Non placés 4.

Chansons, Monologues, Pièce» de¥ttlmtê jf secrétaire de fonctions les arbre, près du pont d'Yerres, et surgit On annonce que Mme Espagne a dé- son mari dansfait Tombola Dufour) Aiutnêa IX (L. Sain(J. Travestis, teetrdéen*. Harmonie»; savoir que ce squelette martin) Aurore VI (Dugrenaud) mairie, a devant un promeneur attardé, qui, épou- cidé de porter plainte auprès du procu- de Amitié *e prendre tau/ Ivitmê la Ou* •« la Knitm Inhumé être celui d'un noyé inconnu, Acrobate Galant (Zlmin) Vert (Cadiot) IV vanté, lui remit son portefeuille. Le reur général, contre l'enquête policière devait avoir il y a une vingtaine d'années, après (H. Netter) Ukab Wilkes (Lepelletieri voleur fut, d'ailleurs, volé, le porte- à laquelle elle a été soumise. simplement enveloppé dans une couver- Vigie été IV (Vitet) Ramsay (J. Fournter) feuille ne contenant que 10 francs.

M. et Mme Baudry, fllle et gendre de ture.

(Bulhton), Alerte Il Durées 4' 25", 4' 25" Ni' Pierre Crépin a demandé au juge Mme de Malherbe, et M. Fernand Sureau, V 4' 30" Réduction au kilo27" 2/5, 2/5.

ViraUlysse M. d'instruction de vouloir bien soumettra son petit-fils, ont demandé à être con- CHATEAU-LANDON. Méi' 33". mètre; rentier a solxifflte-dtx-hult ans, à un examen mental le jeune homme, irohtéa avec le médecin de la défunte. telle, HnviUe souffrait depuis quelques jours de NOS PRONOSTICS Enfin, M* Nonte, avoué de la partie violentes douleurs dans la tête. Profitant Douvres Prix de (monté, fr., Mme CléLa villa d'un aeciea chef de gare oivile, a informé le parquet que Mme d'une absence de sa belle-fine, mètres) Ctndrini, Cerna. dans pendu son 11 s'est Viratelle, Baudry désirerait que le docteur de mence Prix de Rocroi (attelé, rr., m.) aetaellcnwnt employé i la gare Montparnajie Malherbe, son cousin, et le docteur Gui- écurie.

Crécelle.

Cambrcmer, la de Un JOHY-LE-CHATEL. ouvrier Prix de Neuilly-Levallols (monté, 30,000 fr., recélait des objets volés dans les trains naudeau, adjoint au maire de la Rochelle la Charmoye, Nené Presle, s'test m.1 Caby Wilkes, Banneville. assistassent à l'autopsie du corps de sa blessé en tombant d'une échelle; Prix de Privas (attelé, 10,000 fr., 2,500 m.) mére. a l'Hûtel-DIeu de Provins.

Sa locataire, qui «'en était aperçue, avait Assemblée générale de 16 Ciiapoiln Camélia IX. LECHELLE. M. Perreau, maire de la Rochelle avait anciens combattants ce matiu, Prix d'Italie (international attelé, é0,000 tr., des section voulu le faire chanter. tlr sont poursuivis prescrit une enquête sur l'examen mé- à 10 heures, à la mairie.

2,0(K) m.)

Uranie. vassal. dical que le docteur Paul Dufour, méde- MONTIGNY-LESCOUP. l'lm et l'antre Au cours de la Prix de Granville (monté, 10,000 rT., 2,800 chef- de l'hôpital avait fait subir à. nuit. un malfaiteur s'est introdnit chez mètres) Aiitipile, Antar Il. Nantes, il février (dép. Petit Parisien.) cin de 25Ocmc.4.6OO Hélène Prix de Rouen (attelé. 40,000 fr., e,500 m.) quand celle-ci avait été Mme Bellefllle, exploitant la tuilerie te Une ancienne inflrmière-major, titu- conduiteChalmin, Il dérobé Montigny. somme une d'Amour. a IV, Banco Hi'in l'hôpital à il la suite des crises 00 francs déposée dans SOOcmcSport.6.200 luire de plusieurs décorations, avait tiroir. dont elle avait atteinte au TR1LBARD0U. On aunretiré nerveuses lnué aux Couets, près ^î© tantes, une commissariat de police. Leétémédecin de la Marne SOOcmcSuper.5port.75OO01 chef le cadavre d'un jeune homme de vingt-six villa meublée appartenant tl un ancien déclaré simplement qu'tlélèue Chalmin arts, Robert Duviquet. domicilié à lleanx, chef de gare du résenti de l'Etat, NI. aavait été examinée t<' l'r Janmême titre AUX PORTEURS DE VALEURS A LOTS au que qui s'étitlt noyé aceulpiitcliimitm.

Charirs Mary, actuellement commis aux Tiilport. environs de vier dernier aux écritures il la gare Montparnasse. En les antrea m.ilades tle son service.

VOUI.TON. Réunion de la société de faisant l'inventaire du mobilier, la losecours mutuels, ce matin, a 8 h. 30, a la Il est urgent de raire connaltro aux porUn avion militaire cataire trouva un matériel considérable mairie. teurs d'obllgatlons a lots de la Ville de provenant de vols commis dans les 1.000 kilomètres en sept heures Pari», du Crédit Foncier de France, du trains. Elle somma son propriétaire, couvre SEINE-ET-O1SECrédit National, bons du Congo, bons de Panama, etc., que quantités de lots très sous la menace d'être dénoncé par elle, Chartres, Il tévrier (dép. Petit Parisien.) de lui faire remise de trois années de Un avion goliafh Jupiter, du 22* d'a- AUBEROENVILLE. lin Polonais, Joseph Importants, certains atteignant un million n'ont pas été réclamés et restent loyer. vfation, ayant il bord le lieutenant Bar- Kruch. de la ferme de la Garenne, constate de francs, Jusqu'au moment où, frappés souffrance en le propriétaire En réponse, a porté the, l'adjudant-ohef Le Bourhis, l'adju- que des voleurs s'étalent Introduits dans par la prescription.

Ils deviennent la proplainte, et une instruction a été ouverte dant Escourrou et les mécaniciens sa chambre et lui avaient dérobé ses éco- priété de l'Etat. pour chantage contre l'ancienne infir- Centrino et Lebos, a effectué le parcours nomies se montant il -ï.l(K) francs. service spécial de vérification de tous AULNAY-SOUS-BOIS. Eu l'absence dos lesUntitres mière. De son côté, l'ex-chef de gare est Chartres-Cazeaux et retour, soit 1.000 époux 11 lois fonctionne nu Service des malfaiteurs se inculpé de vol. Les objets saisis dans sa kilomètres cri sept heures de vol. tirages, 31, rue Saint-Georges, à Paris. domicile, troduits en leur rue Raphaël. Moyennant un villa ont pu difficilement être enfermés abonnement annuel de on! importé un coifrct renfermant d'un ou plusieurs 10 francs, tout porteur dans cinq grandes caisses et trente gros Quatre employés de la gare de Pontoise et francs de bijoux. faire vérifier titres peut ses valours, UNE ORTHOGRAPHE CORRECTE colis.

Ce matin, a « h. 30, salle <1»s la mairie, mois, pendant un an, la sont inculpés de vols assemblée g-én&'alo de l'amicale (le, mu- reçoit chaque Revue des Tirages, paraissant sur trentetilés et réformés.

Dix -neuf jours de prison pour rien deux pages et publiant la liste des ilrages et un slyle irréprochable dans tous les Dopais plusieurs Jours les Inspecteurs (le GAROES-LES-GONESSE. la suite A des numéros des lots non réclamés. et celle la sûreté générale, sous la direction du com- d'un cambriolage commis au préjudice de de rédaction (lettres, rapports.

En juin dernier. NI. Bassing, garçon missaire Cet organe, qui existe depuis près de ;;enres Lalo, d'accord avec le service spé- M. Bloquei, les gendarmes ont arrête Gaétan rendus), comptes déplacement. suido restaurant, faisait un « extra cial du réseau du Nord, enquêtaient û Pon- Leleu, dix-neuf ans, mécanicien, qui a ro- trente ans, lo plus connu, le plus complet, vez chez vous lessans cours par corresponChantilly. Un autre garçon vint à trou- toise sur les nombreux vols qui étalent connu être fauteur du vol. Un nommé Ed- a déjà fait recouvrer des sommes considé- dance de l'Eoole Universelle, 59, boulenombreux rables Il abonnés lecteurs.

Lustelnberfrer. et mond même âge. qui lut avait ses ver sur une table une montre en or commis dans la gare. Dans la solrée d'hier, acheté Exelmans. vard Paris (16l).

Demandez une montre volée, a été égalemeut Envoyer 10 francs pour la France, oubliée p.ir un client. Il prévint le quairn inculpations ont été retenues par le la brochure francs l'étranger. gratuite n* arrêté. t5 pour commissaire Lalo les qui a mis coupables, LA QUEUE-EN-BRIE. patron et l'informa que, rentrant à Paris Un Important vol le soir, il remettrait sa trouvaille a un dont un chef de manoeuvre, à la disposition d'argent d'objets divers et du a été commis de parquet Pontoise.

D'autres Inculpacommissariat. Ce qui fut fait. des Inconnus au préjudice de M. Alpar tloivs sont probables.

Dés aujourd'hui les Quatre mois plus tard, NI. Bassing quatre employés sont mis eu disponibilités bert Tellict tlfllc-lle-r. était Inculpé de vol de cette montre en raison des graves charges relevées contre LE BLANC-HESNIL. Déclaré en faillite, un commerçant belge, Vang-leeffhc, établi et arrdté à son domicile, à Paris. Il eux. route des Petits-Ponts, a pris la fuite en protesta, voulut s'expliquer; on ne le allumées les lampes électriques de laissant lui permit pas. Conduit au dépôt, trans- Un désespéré sauvé de la noyade logement son pour faire croire a sa préCompiègne, il fut interrogé par féré un le croit réfugié en Belgique. sence.

In juge d'instruction et raconta ce qui Dans la soirée d'Hier, des passants aperCORS AUX s'était passé. Aprés dix-neuf jouna de cevaient quat du Pothuts, a Pontoise, un LES détention, ses dires ayant été vérifiés, homme qui soudain se Jeta dans Droprlétatre d'un bateau-lavoir, M. Robert, il fut remis en liberté. a l'aide d'une harque a sauver In Il y a cent moyens de les traiter, mais La Ligue des droits de l'homme a parviut désespéré, rm qnl dans transporté état seul de s'en délivrer promptement c'est un un protesté contre la légèreté avec laquelle, grave A l'hôpital.

Le Dlable « Le Dtable

de compartiment successivement

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M. Audrieu

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MOTOCYCLETTES

AVIS IMPORTANT 11

d'une balle, route du Le film consacré à miss Cavell au Croisic. Or, lundi derétait nier, arrivé dans cctte localité un est tourné en Belgique lcune homme très élégant, qui était descendu dans un hôtel et y avait séBrusclki, 11 février (dép. llavas.)

L'agenw Belga annonce que le minis- journé jusqu'à jeudi. Depuis Inrs, on l'avait pas revu. Il s'était inscrit sous tre d'Allemagne à Bruxelles a entretenu ne le nom rio Haymond Vital, né le 3 août lo ministre des Affaires étrangères de à Pontoise. Le cadavre était celui la question du film cinématographique de ce Vital. Sur le corps, oit a trouvé édite par une maison anglaise, tourné en deux l'une au nom de M. L.inm ries Belgique et consacré à miss Caveil, et piac Bellcrrnir, à Lyon; Vautre nemez.jii, exprimé la crainte projection a que la NI. Louis-Michel B"l*;z, 2, ait de illm surexcite les nom de ce esprits. ne place de République, la à Toulouse.

NI. Hymans, tout en déclarant que Dans portefeuille, étaient la photo l'apaisement des esprits était souhaiun table, a fait remarquer à M. von Keller d'une jeune femme et un ticket d'entrée au Vélodrome d'Hiver. Les vêtemenls que le gouvernement belge n'a aucun portent, la marque d'un bon fraiseur paripouvoir d'interdire, pour des raisons politiques. la projection d'un film. Quant sien une montre-bracelet était attachée un bras. a l'autorité cpmmunale, elle ne peut à Ou intervenir que si l'ordre est troublé. se perd en conjectures stir les causes de cette mort est sur ['identité du défunt. On avait supposé, un moment, Les souverains afghans pouvait s'agir de M. Boucaud, le quittent la Belgique pour la Suisse qu'il voyageur de commerce nantais disparu du drame de Caen.

• Bruxelles, février {dép. Haras.) aufDemoment enquete h rontolsc, Il rassort notre Le« souverains afghans ont quitté (rii'aiicunc une fois de plus, un du nom de Raymond arrêté Bruxelles ce soir A 6 h, 30, par truia vital nu Mîtpersonne et elle demsr uro sur les registres d'état civil soit spécial, pour la Suisaej indemnisé, du lie cette ville.]

LI

La Une

6,30

Cette magnifique épreuve, qui couron-

SAUTE DANS UN TRAIN EN MARCHE Lucie Porcq, la gendarmerie ouvrit une enquête. Agéé de trente-deux ans, mariée A un manouïrier, la femme Porcq qui a déjà ET S'ATTAQUE ^A_DEOXEMPLOYÉS trois eulants vivants, s'aperçut un jour

Toulouse, 11 février (dép. Havas.) Le forcené, qui avait été récemment libéré d'un Pierre de Rayssac, qui noya son enfant asile, est maîtrisé. Il sera de nouveau interné âgé de deux ans dans le canal du Midi, 11 février {dép. Petit Parisien.) a subi un nouvel interrogatoire. Il a été Thouars, Hier soir, vers 8 h. 30, comme le introduit au palais par une porte dérotrain omnibus de Château-du-Loir à bée, alln d'éviter les invectives de la foule et les incidents possibles. Il était Thouars quittait Ia gare de Saumur, un inconnu santa il contre-voie dans le accompagné de son défenseur, Le magistrat instructeur a demandé ii fourgon de queue. Avant que les fourMM. Mouoftard et Oaucliet, Pierre de Rayssac des précisions sur ies gonniers, occupés au classement dc leurs colis, conversations qui ont eu lieu entre lui l'interroger, l'Individu se déshapussent et sa mère la veille du drame, au sujet billait et entièrement se ruait sur les du rendez-vous qu'il avait sollicité de deux jetant agents, leur à la tête les Joséphine Machicot, la mère du bébé colis lui qui tombaient sous la main. noyé. Mme de Rayssao avait demandé à M. Mouchard, qui doué d'une son flls s'il voulait qu'elle se rendit à grande force, réussit à est maîtriser le forcet entretien. oené, non sans, avoir eu ses vêtements Que personne de noua ne s'y rende, déchlrés et sans avoir été blessé au avait dit Pierre, moi-même je n'irai pas. visage et aux mains. Aidé de son cama11 n'y a qu'à laisser cette lettre sans rérade, il ligota solidement l'agresseur, ponse. l'arrivée qui, à en gare de Thouars, fut Ce u'est que dans la nuit que l'inculpé gendarmes. remis aux décida le contraire.

Pierre de Rayssac a affirmé qu'il avait Docilement, cette fois, l'homme se Joséphine laissa enlever les liens qui l'enserraient, été le premier à suggérer l'idée de mettre leur enfant il l'Assis- et endossa ses vêtements. 11 déclara se tance publique. La pauvre mère avait nommer Bernard Loustot, quarante ans. d'abord reiusé, puis su aerait laissé con- être originaire des Landes où il étaiL vaincre. C'est trlors que fut décidé le résinier. Il était porteur de G00 francs d'un billet de la Flèche à Parthenay. vnynge à Signer (Ariège) pour retirer et Il avoua être sorti depuis peu d'un asile l'enfaut de chez la nourrice.

Mais, enfin, demande le juge d'Ins- d'aliénés et être sujet il des crises futruction, on ne vous demandait que 100 rimeuses. francs par mois, pourquoi n'avez-vous Comme cc matin, il manifestait à nouplus voulu continuer à payer cette veau des signes de dérangement céréa été remis aux autorités civiles, somme pourtant relativement modique? qui ieü feront interner à nouveau.

• Je ne roulais plus entendre parler de cette affaire, Persistez-vous é dire que vous A Champigny, un automobiliste croyez ne pas être le pèra de l'enfant? essuie plusieurs coups de feu Ouf, et plus que jamais, J'ai des doutes sérieux. très sérieux.

M. Henri Mendey, négociant, demeuH;t l'inculpé de donner alors des prérant il: avenue du Général-Joubert, a cisians en style d'ailleurs assez cm.

Villicrs-sur-Marnc, regagnait, la nuit derJoséphine Machicot vous a-t-elle fait des menaces ? A-t-elle fait en quel- nière, cette localité, quand, en passant à que sorte pression sur vous pour vous Champigny, il essuya plusieurs coups de feu. faire donner de l'argent ?

Sans chercher il voir qui avait tiré, Non, jamais I Elle a toujours et réserve jo demandé M. Mendey pressa prudemmentsur l'accésruloment que avec lui vienne en aide comme je l'entendrais. lérateur et s'en alla conter au commisVus parents étaient-ils décidés il saire de Nogent-sar-Marne l'agression sortir de cet embarras ? Da quelle dont Il venait d'être victime. Une des vous façon ? balles a percé le pneu de secours qui se Ma mère encore, la veille du jour trouvait à l'arrière de la voiture. Aucun où je commis mon crime, m'a offert indice, jusqu'à préseht, ne permet d'identoutes les sommes dont je pourrais avoir ti0er l';autcur de cette agression. besoin. JVii refusé. Je. me souviens même de mes paroles textuelles « Non, ai-je Un coffre-fort éventré à Montreuil dit, je veux me tirer tout seul de cette dans une usine de produits chimiques affaire Il LE DOUBLE MYSTÈRE DE CAEN

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DES AMATEURS DE

la compagnie des CI mauvaises têtes Il sous le commandement de l'héroïque lieutenant Vernon.

Nous dormions par un beau clair de lune devant Mousseifre. Vers 3 h. 30 du matin, une sentinelle perçut le roulement sourd d'un galop de chevaux sur les pentes rocheuses de la colline qui se dressait devant nous. une minute nous « Aux armes 1 étions debout. Du sommet de la colline qu'ils avaient atteint, les Druses dévalaient en coulée de lave. Ils étaient bien cinq mille, poussant leur cri de guerre, qui se mêlait au grognement des chameaux. La bataille fut âpre de part et d'autre, meurtrière aussi, mais c'est à nous que devait, en fin de compte, revenir la victoire.

Au plus fort de l'action, alors que les canonaiers avaient été tués à leurs postes et que la cavalerie ennemie menaçait de rompre nos lignes, le lieutenant Vernon, aidé de deux volontaires, se mit lui-même à une pièce. Aucun des deux hommes n'avait jamais manié un canon.

Ils réussirent cependant à le faire fonctionner et à briser l'attaque. Les Druses se retirèrent avec de lourdes pertes.

Le dernier chapitre du récit de

sa désignation pour le service actif, sa campagne en Syrie et, en passant, il fait le plus vif éloge de ses chefs

II Dotv et ses camarades viennent de be préparer à la rtvue du colonel Rollet, commandant du premier régiment étranger. Bien que ce soit en juin, ils portent leurs capotes, pans relevés, la ceinture bleue autour des reins, le bidon à droite et ta musette à gauche. Le sergent passe une première inspection, très sévère, puis il range ses hommes sur une seule ligne, devant le corps principal de la caserne.

Un cri de « Garde à vous 1 » et

le colonel Rollet.

C'est, dit Doty, un homme petit, Hroit, carré, aveo uue barbe en pointe et des moustaches grisonnantes, violemment retroussées. Sa mise est simple porte on dirait, à première vne, qu'il mais lorssoldat, l'uniforme de simple visage, vous que vous voyez de près son pourquoi il suite de tout comprenez admirables commande une des plus machines de guerre du monde. Cela se lit dans ses yeux, deux terribles yeux bleus dont personne ne peut soutenir le regard. Il entra à I* légion comme souslieutenant, il y a vingt-huit ans, et Il ne l'a jamais quittée. Et que de services et la de hauts faits à son crédit. Pendant Il la lion un guerre, il se battit comme Couvert tête d'un bataillon d'infanterie. de blessures et de cicatrices, comme aussi de décorations, il est commandeur de la Légion d'honneur et porte invariablement la double fourragère de sa bienaimée légion. Tel est le cofonel Kollet. lui Il m'a certainement maudit, mais jeavait Sil admiration. garde ma plus vive servi sous Napoléon, ie suis sûr qu'à cette heure il serait maréchal de France.

Dès qu'il parut, chacun fit encore un !effort pour rectifier sa position. Il s'arrêta devant chaque homme, s inforson nom. mant de sa nationalité et de eût dit qu'ilil perçants, De ses yeux on sondait les cœurs. Quand il rencontrait U devant lui un regard droit et assuré, passait.

Bien se bornait à dire Arrivé au bout de la Ule, il nous annonça le jour même pour que nous partions compagnie d'inst.ruoSaïda, rejoindre la ,,Voici

et

tion n° 3.

Le récit de ce voyage, de ses péripéties. de l'installation au centre d'instruction et des exercices d'entraînement auxquels les légionnaires

sont soumis fournit

Doty

l occa-

sévérité et l'équité de la discipline.

La moindre faute, écrit-il, est punie

Exposition Georges Kars, André Lhote et CheDessins de Reno et de Hignet. rico.

L'enaemble Charmy, Capon, Vergé-Sarrat,

Cérieod, etc.

Georges Kars est un des peintres tchécoslovaques les plus en vue parmi ceux qui habitent Paris. Son exposition chez Mlle B. Weill marque cependant début, puisque c'est la première fois un qu'il montre au public un ensemble de ses oeuvres. Artiste foncièrement doué, pénétré de la sévère technique dépouillée de de Henri-Matisse nos grands modernes à Jean.-H. Marchand, faisant également du portrait et du paysage, du nu et de la nature morte, Kars, dont la palette sans excès vaut la structure précise et solide, doit être considéré comme une des figures dominantes des écoles étrangères en France.

Le rôle d'André Lhote, dans le mouvement d'art actuel, nous semble assez curieux. Dessinateur exquis de naissance, Doty, que nous publierons prochaine- les premiers essais de ce que l'on baptisera ment, concerne la dramatique odyssée plus tard le cubisme viennent tout de suite de la tentative de désertion, la cap- déranger son inspiration plutôt traditionture, le procès, la condamnation, naliste. De sorte que, plus tard, il se senl'envoi en France, la grâce, le retour tira obligé de prouver à ses jeunes discià la legion et la libération définitive. ples qu'Ingres et l'académicien géométrià la mode de Montparnasse ne font (A suivre.)

Jean MASSIP. que qu;un. Mais lorsque M. Lhote oublie sa (Copyright du P. P^el de la N. A. N. A.) chaire de théoricien et se voit entraîné, par son indéniable talent, à faire une aquarelle d'après le motif ou un tableautin sans penser à du préconçu, il se montre.

LES JEUX OLYMPIQUESD'HIVER sinon d'une écrasante originalité, du moins d'une fine sensivité dans sa couleur aussi ONT COMMENCE HIER bien que dans ses lignes. A côté de lui, à la galerie Druet, j'ai noté de Sigrist Saint-Morltz, Il févr. (de not. env. spéc.) quelques délicieux bouquets.

Saint-Moritz s'est réveillé, ce matin, A l'American Women Club (6t, rue sous le signe olympique. L'ouverture des Boissière), Mme Reno accroché la coma jeux doit avoir lieu à 10 heures. De plète série de ses dessins d'une documentoutes parts, on se hâte vers le stade.

Devant l'hôtel de ville, décoré aux tation aiguë et de ses attrayantes esquisses, couleurs de l'Engadine, bleu et or, un rapportés en bloc d'un voyage aux Etatscurieux cortège s'arrête. D'un traîneau, Unis. La perspicacité un peu élémentaire orné de feuillage vert sapin et da ban- de cette femme peintre en fait un cas deroles aux vives tonalités, descendent exceptionnel où l'on distingue un combat les autorités officielles pour se rendre à perpétuel entre sa jolie poésie innée et la la réception du président de la Confécrainte de laisser perdre un naturalisme dération suisse.

Tous les concurrents se rassemblent appris et superflu.

Chez Carmine, les «jingt grands dessins ensuite pour le défilé, qui a lieu sur la patinoire même du Stadion. Les nations de Higuet, disciple tardif du grand sculpprécédées de leur porte-drapeau passent teur belge Menier, font preuve de plus de en sentiment que de personnalité, ce qui ne par ordre alphabétique, l'Allemagne tète. Les Belges, au torse noir adorné paraîtra pas trop inquiétant de nos jours, d'un lion des Flandres. Les Anglais et les où la généralisation d'un individualisme à la Hongrois. Les Italiens qui saluent tout prix nous approche nécessairement romaine, le bras tendu.

La France est acclamée. Nos skieurs d'un mouvement en sens contraire.

Etrange mélange de symbolisme mystimilitaires ont fière allure en leur uniportent athlètes autres Les alpin. forme que et de sobre harmonie, les toiles de marine. des vestes bleu Giorgio de Cherico, si elles déconcertent, ne Les Polonais sont habillés aux couleurs rebutent guère, ainsi que, d'ailleurs, c'est de leur drapeau, blanc, lie de vin ils ont le cas de la plupart des essais quasi-herréalisé un pittoresque costume. galerie Léonce RosenLes Japonais voulaient défiler avec un métiques dont la Braque de Picasso, et étendard où le cercle rouge sur fond berg, sous l'égide de spécialité. fait cercle d'arblanc était remplacé par un sa a gent. Refusé. Ils passent, souriant quand A la galerie Mantelet, un sympathique petit groupe réunit quelques petites comLes plus remarqués sont les Norvé- positions pétillantes de Vergé-Sarrat, deux

Cette compagnie, dit-il, comprenait dans un effectif de une vingtaine de bleus qui détenaient la cent vingt hommes, ivrognerie, insul'inconduite record de etc., permission, bordination, sorties sans devant tremblé mais qui jamais n'avaient le péril. Des gens rudes et dissolus, mais capables de se hattre comme des démone

SUR COURTS COUVERTS

Au cours de l'avant-dernière journée des championnats de France sur courts

couverts une grosse surprise se produisit en demi-fina.le du simple messieurs, le favori du championnat George étant éliminé par le jeune De Buzelet, par 6-4, 6-4, 3-6, 5-7, 6-1.

La finale du double dames fut une nouvelle victoire pour Mlles Devë et Conquet, battant par 4-6, 6-2, 6-2 Mmes Golding et Vauesard.

Les frères Torralva s'assurèrent le championnat de double messieurs sur George et Thurneyssen, par 5-7, 6-4,

et qui, au surplus, devaient se montrer 7-5, 4-6, 6-i. dignes d'un régiment pourtant célèbre LE < QUINZE par ses magnifiques exploite.

tête de la compagnie, un jeune officier, le lieutenant Vernon, A la

DE

JOINVILLE FAIT MATCH NUL AVEC LE P. U. C.

devant Au stade de la porte Dorée, le Paris Université que Doty dépeint en ces termes un nombreux public, il points sélecnul mara fait match Vernon était le plus franc, le plus Club qués de part et d'autre avec une brave et le plus populaire des officiers tion de l'Ecole de Joinville. qu'il fût que j'aie connus à la légion.aBien avait serv: jeune, mon lieutenaut LE DIMANCHE SPORTIF portait la il pendant la Grande Guerre et Championnat de Paris 14 h. 15: croix de guerre, ainsi que le ruban de à Football.– C. A. Paris-Stade Français.

Charentonneau, la Légion d'honneur. Il devait mourir Au stade Elisabeth, Club Français-S. 0. glorieusement à Soueida, et il n'y avait Est.- Au stade de Saint-Mandé, U. S. Suissequi F. E. C. Levallols. Au stade de Paris, Red pas un homme dans la compagnie l'enfer si, joyeusement ce Star Ol.-E. S. Juvisy. n'eût affronté A. F. vie. la 14 h. au Bouryet, C. A. Bourgetfaisant, il avait pu lui conserver Au stade Jean-Bouin, Doty relate ensuite les péripéties de son voyage à Bizerte, son séjour d'une semaine dans le port tunisien, l'arrivée à Beyrouth. Il est enfin en route pour le front de Syrie. Nous laisserons de côté ses descriptions du paysage syrien, comme aussi le récit de la lutte contre les Druses, où le! rôle des légionnaires se confond avec celui des autres troupes. Les souvenirs de l'Américain s'accordent d'ailleurs généralement avec ce qui a été déjà publié sur la campagne, et sa relation du combat de Mousseifre,

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G. Vitry-V. A. C. A. Vltry, A A Bagnolet, C. A. Montreuil-Stadede l'Est. A Ctiotsy, S. C. Choisy-Gallia Club.

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Où es-tu? (llandel); l'entends une 15 Il. armée (S. Harrisson); le Bois maudit (Shaw); le Chant du semeur (Stanford); le Réveil du printemps (Sanderson); S'il vous fallait partir (Richards); Chant du corbeau (Scott).

15 n. 50, extraits de Roméo et Jutiette et d'Pn conte d'hiver le Cavalier à la porte (John MaseHeld); la Petite Servante (Hilaire Belloc). 16 h.. Pays du silence (Quitter),, fini le chant était doux (Elgar); l'River réveille des mon souci (E. Sharpe); le Colporteur (Grleg); violon Au printemps, fées (Rowley); Czardas (Monti); Menuet de Bérénice; Droop not, young lover (Haendel); Deux mélodies (Lldgey); Blackmore by the show (V. WilIlams); The Ancient Marnler, lecture (Coterldge); Chanson que ma mère m'apprit (Dvorak)- Old man might haue been (Besly); Un Valse oiseau chante; Berceuse (H. Wood); bluette (Drigo); Berceuse (Soit); Saitaretto ANGLETERRE.

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Trio nour piano, violon, violon21 h. celle (Mozart) le Voyageur (Schubert) la Fioncée du sotdat Celui qui m'aime est loin (Schuœann) Recueillement pour vioIon(,-elle (Popper), Mme Y. Simonflot, premlor prix au Conservatoire Au 6ord de le Passé .qui file feau (G. Fauré) l'Ane blanc (G. Hue) Aria (L. Beydts) Tambourina Valse (Brahms) (Mallieson) XVIW sièdu Chanson iKrelsler) chinois de Sève(Déodat Blaisine de Chanson cle

ou trois graves Souvenirs méridionaux de Gérieud et autant de savoureux Capon, autour d'oeuvres récentes de Charmy, parmi lesquelles le Coin de cuisine aux lapins, une vaporeuse Tête de jeune fensme et une modeste Synphonie en gris témoignent du complet épanouissement de cette artiste qui est toute spontanéité.

Nous signalons encore les vues pittoresque de la Creuse, par E. Charasson, que l'on trouve à la Maison des Artistes; les gaies impressions fleuries de Suzanne Duchamp, charmante disciple de RaoulDufy, les classiques portraits mondains (comme on en trouve par douzaines aux Artistes français), signés Boloslaw Jan Czedekowski, respectivement aux galeries Zoy et Knœdler, puis les sensibles Arbres et Eaux que, pour le Portique, commente Fosca. avec impartialité M. Françoissélection Dans la galerie du Journal, une de coloristes et statuaires nous permet d'admirer les envois de célébrités telles qu'Albert Besnard et Antoine Bourdelle, du décoratif Dussouchet et des céramistes F. et M. Massoul. Enfin on me prie d'annoncer le Concours Robj, pour la création d'objets d'art d'un style parfait, qui impose à chacun des concurrents la mise au point d'un dessin explicatif et d'une maquette. Inutile d'ajouter, je pense, à cette information, que le jury, présidé des Beauxpar M. Paul Léon, directeur Arts, offre toutes les garanties d'une compétence absolue et °d'une parfaite Vanderpyl. impartialité.

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laxatif idéal AUX HALLES HIER chocolat et enfants pour vous vos Hausse de 0 20 g o 50 au kilo sur la basse TROJS francs de bœur bavette. 2 a ô 50; plates côtes, 2 une boite coûte 6 30; collier, 2 50.

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cats des voyageurs de chemins de fer a émis & le voeu que tous les tarifs voyageurs soient réduits de 25 0/0, estimant que le déficit a 14 50.

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Le congrès des fonctionnaires « exclus par pièce sur les pintades rrançaises, 15 Il 25.

Les délégués des groupements de foncBaisse sur la barbue, 8 a 16 le kilo; le tionnaires (contribulions indirectes, douanes colin décapité, 8 à entier, 6 13; le actives, pénitentiaires, forestiers) exclus de homard, 26 a 36; la langouste, à 34; le la Fédération des fonctionnaires par le con- maquereau, 12; le merlan brillant, 4 grès tenu Il Paris, au mois de décembre, ordinaire, 1 50 4 50; la raie, 3 5.

Hausse sur le congre, 5 Il 8; la lotte, 6 se réunissent aujourd'hui, salle Chaptal, dans le but de constituer effectivement une fédé- 12; le mulet, 12 ration autonome. Le congrès étudiera enLes beurres Sus valaient de 20 A 24 80 le suite diverses revendications traitements, kilo; ordinaires, de 13 à 23; et les oeufs. de commissions d'avancement, retraites, droit 500 Il 860 le mille. syndical, liberté d'opinion, etc.

Baisse sur l'épinard, 200 300 les 100 ktlos; les pois d'Espagne, 700 Il 850.

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La Fédératlon des ligues, unions et syndi-

diffusion intégrale du concert Pasdeloup.

19 h.: prévisions météorologiques. il! h. 10 à 19 h. 20 silence pour le bulletin météorologiqoe ,le Madrid, transmis sur la même longueur d'ondre. docteur Pierre Vachet « Por19 h. 40 bien. » Le détective Ashelhé tez-vous police de Histoire ». etc. 20 h. 30 donc« teur Georges-André Richard « Psychologie et physiologie ». M. A. Glorieux droits de la famille (suite), 12H., RADIO-PARIS (1,750 m., 3 kw.).

Sainte Germaine de causerie religieuse Pibrac », par le R. P. Lhande. 12 h. 45, El Montanea (Pedro Seras); M'Amour (G. Smet); Khimara (Sleuille); Assena (Pedro Seras); l'Horloge à grand'mère (G. Smet); les Mousquelaires au couvent (Varney); On the Nile (Ruymer) Carnaval des animaux (SalntSaëns) My wiach (de Berrle); Cest Paris (Gavel).

16 h. 30, jazz: la Cacavella (Pousslgue); Mensonge d'amour (Deval Suzoni; Manuel (G. Smet); Watching and waiting (Tom Waltham) Nunca mas (Lomuto); Modo (de Bozi); Ni Ouitarista (Pedro Seras); Une petite Scmio); femme, il a que ca de vrai (V. vu?

(G. AsT'« (Canaro); dulce el Ahi va suéSmet) 20 h. 15. festival de musique doise Mélodie populaire; Petit Enfant (Gus(Oscar (af Nerdquist); Au bord de la mer h.

45, 20 suédoises.

Mélodies LindDersr); Uadio-Paris.

Cirque m., RADIO L. L. PARIS (370 m. et h. Lily 1 gan't over a girl O kw. 5).

Who-oo ? Tou-oo l Prtmavera lihe you When you played the organ That's Wfto Plegaria and l sang the Walash Blues cliff Davies Judge The garden; On a litlte Made muerto II Oro Lips Pretty Blues Fers¡¡OU. wappu when it made me crv

L'Académie des beaux-arts a admis au les grands prix concours définitif pourpeintres Charigny.

Roux de 35.000 les les Girandias Chauvet, Giess et Mlle Mosculpteurs Coin, Guéry, Halbout et a Colombes, Racing-Prlmevères. et au stade rice les architectes Brunau, Camelot, Jean-Boum. Stade Français-S. C. U. F. Gilet, Lhéritier de Chazelle et Masséna; Cross-country. 15 h., a Saint-Germain- les MM. Lemagraveurs Mlle Hébraud, les en-Laye, Championnat de la Ligue de Paris. miniatuPinson f0 h., a Clamart, Cross des Sourds et Muets. gny, Lengrand et CelCycUwne.

14 h., au Vélodrome d'Hiver, ristes Miles Buisson et Hanin et NI. match Raynaud-Llnarl et 2 h. a l'américaine. lier. h. 30, au Central Sporting Club, Boxe.

Exposition des oeuvres aujourdnur six rencontres en dix rounds. dimanche à l'Ecole des beaux-arts, de 13 h., au Sportlng Club de Lawn-tennis. très vivante, met seulement en Paris, championnats de France de tennis sur 1017heures à midi et demi et de 13 h. 3U heures. à lumière le mordant dont fit preuve courts couverts (finales).

Il s'en croyait toutefois à l'abri. if. Feuilleton du Petit Parisien, 12-2-28 même.l'abri qui lui suffiA par sa culture, intellectuel et mosait comme aliment déclaqu'il mépris ral. A l'abri par le rait professer pour toutes les femmes Indistinctement. A l'abri par son âge même qu'il mettait tant de coquetterie à cacher.

Et voici que cette cuirasse de froid ROMAN INÉDIT dédain et de haute indifférence fondait comme glace au soleil, sous le rayon DEUXIÈME PARTIE de deux grands yeux bleus.

Allant de groupe en groupe, Vilchamp LA ROUTE QUI MONTE observait le couple, essayait de suivre le processus sentimental sur les traits I (suite) du baron. Il le voyait s'émouvoir, parAu ciel. un astre ler avec ferveur, puis avec doute. Dans La musique est le plus sûr chemin du ses yeux alternaient la flamme sacrée coeur, il le savait. Par cette voie Idéale, et l'ombre craintive. Tous les signes Tout en extérieurs d'une passion qui couve et on peut dire bien des choses. vieux bou- qui monte, effervescente. parlant avec son aisance de levardier, et aussi avec une compétence Grave, un peu pâle sous l'or de avertie, du plus noble des arts, le baron ses cheveux, Insensible en apparence, formulait des aphorismes psychologiques. Moïna Serpalinowska écoutait. Parfois, allusions à son propre état d'âme. une ses lèvres s'entr'ouvraient poursentie, Et cet état était celui d'un homme brève parole, toujours juste et qui vient de recevoir le coup de foudre et Clairsaint reprenait sa litanie, dé-i Au seuil de la cinquantaine, Il ne se veloppée avec une sorte d'enivrement connaissait que de banales intrigues dont qui le rajeunissait. la brièveté superficielle n'avait jamais' Féljx, intérieurement, triomphait. Il ému les profondeurs de sa sensibilité. se rendait compte de l'influence soucroyait-il qui l'avait même guéri daine, violente, Irrésistible, que Moïna des aventures et de l'amour 1 exerçait sur Rodolphe, sans qu'elle le Fièrement, Il avait dit < Je ne me voulût, sans qu'il le sentît lui-même. mariera! jamais. > C'est qu'il émettait Quand un homme de cet âge est l'incroyable prétention d'être aimé pour a ce point, pensait le banquier, son sort lui-même et non pour sa richesse on son appartient à qui sait le discerner.car nom. Cette éventualité ne se réaliserait le agir toujours moyen par peut Mais il n'était on pas, estimait Rodolphe. d'aimer lui- d'une femme. risques les assuré contre pas fut-il pas étonné, Aussi Vilchamp Copyright by lleorires Spltzirmllwr. 1U28. après le clnq-à-six,nede voir Clairsalnt Traduction et reproduction interdites en venir le retrouver dans son cabinet. tous pays.

«Vous en avez besoin

mi bémol (Mozart); Menuet d'Orphée (Gluck); la Traviata (Verdi); Invano (Tosti); dardas (Mlchiels). 14 n. 30, depuis la salle des fêtes du Journal: Symphonie (Lalo); Dodelina (Hiendel); Tawnlelle (Rosslni); Triple (BeetBoveD) Ut Flùte enchantée conclu Iiloménée; A Chloé; les' Noces de Figaro (Mozart); le Tombeau de Couperin (Ravel); Allegro de concert (Lalo). 17 h. 15, depuis le théâtre Mogador, diffusion du concert Pasdeloup, sous la direction de M. RhenéBaton Egmont (Beethoven); Concerto pour violoncelle et archestre (C. Ph. E. Bach) Prince Igor (Borodine) Suite océanique Schéhérazade (RlmsKy(N. Tcnerepnine) Horsakow). 19 b. 15, Radio-Journal de Les effets France. 20 h. 15, causerie légendaires de la musique », par M. Cerella. la 21 h., la Caravane du Caire; Thérèse Chute des feuilles; Menuet (J. Massenet); Alléluia (J.-S. Bach); Menuet chanté (Lulli); Aragonalse du Cid (J. Massenet); les Raquettes; Réve de jeune fille (Gillet); Victoire!

Victoire 1 (Carlssiml); la Bergère Annette (J. Hazard); Cavalleria Rusticana (Mascagni).

TOUR EIFFEL m., 12 kw.). 17 h.:

Boneymoon Waltz

Somnolen-

Gorge sèche

BLES.

cis Casadesus.

terday; Coronado nights

Vertiges

LE REMÈDE

Fran-

M.

Migraines

Les

avril, ces Langue chargée août. Haleine désagréable

LA CAUSE

Du

tzigane (teyer). Chef d'orchestre

COTONS, Le Havre, tt février. kilos février, mars, 602 mal, 602 juin, 599 juillet, 596

50 601 594

Brûlures à l'esseptembre, 593 octobre, 589 novemavenue Victor-Hugo, arrivé à fin de bail novembre 1926, s'en vit bre, décembre, 588 588 janvier, tomac Digestions commercial lo 17 difficiles Es588. refuser le renouvellement, son propriétalre, CAFES. Le Havre, 1t février,.

Les soufflements Constipation Entéfévrier, 518 S5 mars, 509 M. Dreyfus, reprenant le local à son compte 50 kilos rite Maladies de Nervosité foie avril, 500 75 Mal, 492 25 Juin, 490 pour y établir une banque.

Juillet, 479 50 août. 473 75 septembre, Absence de mémoire.

M. Dupuisson, contraint a quitter les lleux, chambre civile 50 octobre, 464 25 novembre, réclamait devant la 25; 375.000 francs d'indemnité, arguant, par décembre, 455 75 Janvier, 452 75.

LAINES. Le Havre, Il février.

Prix l'organe de son avocat. Me Jules Durand que Digestion incomplète fermentaM. Dreyfus, gérant d'une société en coin- sans changement.

SUCRES. Clôture, courant 237 50; mars, tions intestinales produisant mandite, ne peut prétendre fonder persondes 238 50 A avril, 239 50 A 3 de mirs, 239 50 netlrment une banque.

3 d'oc- germes nocifs qui empoisonnent le Malgré la plaidoirie de Me Schoenteld A 3 d'avril, 240 V 3 de mai, tobre, V 228 3 de novembre, 2SS conformément 50.

Cote sang (toxines).

Dreyfus, aux M. et pour conclusions du substitut Guyonnot, le tribu- officielle 237 à 237 50.

ALCOOLS. Courant 1,215 N mars, nal a rait droit à la demande de M. Dupuis- 1.230 N avril, 1,230 N mal.

1,215 N fixer Juin. son. Des experts ont été commis pour due. l'indemnité Trois chocolats KINGLAX ce soir.

Courant 25 mars, t55 A. Ensuite, FAILLITES. Ernest Rlmet, ancien res- mars-avril, 158 4 de mars, 25 et 156 un chaque soir au coucher; mal-juin, Saint-OUen. 157 à Chapelle, 157 25.

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4 de 112 112 75 mal-juin, mars, de la Roquette, rue blaurice », 25, rue d'AngouIême, et 54, rue Sedaine, actuelleFARINES. Courant 196 N mars, ment sans domicile connu.

196 N mars-avril, 197 N 4 de mars, 197 N LIQUIDATION JUDICIAIRE Henri Bon, mai-juin, m N. petit outillage, 42 bis, rue de l'Aqueduc.

Poste du PETIT PARISIEN (340,9 0 kw 21 heures, concert avec le concours de Mtlo Flore Ceorge, de l'Opéra-Comique, dans: Werther, gai soleil. » (Massenet) Manon, .le Cours la Relne. (Massenet) le Barbier de Séville, air de Rosine (Rossini).

Ouverture de Menti (R. Warner) Andante de la Symphonie Espagnole (Lalo), M. Laparra, violon solo des concerts Colonne; Coppélia, sélection (L. Delibes) Une Huit sur le Mont Chauve (Moussorgsky) Divertissement de la Deuxième Snite (Gulraud) Danse symphonique n» 2 (Grle?) Marche

giens, impeccables, avec bas et moufles a'dessins noir et blanc assortis pour toute l'équipe. Les Suisses ferment la marche.

La musique joue une sorte de marche monotone sur trois notes, pendant que lrs porte uto de drapeaux vont se masser devant la tribune ofilcille. Le président prononce une courte allocution. Un Suisse, Eidenbenz, champion national de ski, s'avance et, d'une voix vibrante, prononce le serment olympique.

Des bombes éclatent. Des acclamations s'élèvent.

Le tournoi de hockey sur ,lace Et tout de suite, dans un enclos délimiirt par une clôture de planohes, les hockeyeurs suisses entrent en lice contre les Autrichiens, sur la neige qui tombe asscz dru. Le match est nul, 4 buts marqués de chaque côtéL'après-midi, rencontre Franoe-Hongçrie.

Partie décevante de lenteur. Les nôtres

LES CHAMPIONNATS DE TENNIS

février,

LES SYMPTOMES

JUDICIAIRE BULLETIN COMMERCIAL

LA PROPRIETE COMMERCIALE Un chapelier, M. Dupuisson, établi

LES PRINCIPALES ÉMISSIONS FRANÇAISES.

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astiqué vaut avec rigueur. Un isilet mal n'accepte pas huit jours de prison, on qu'on a d'excuse. Il est vrai, d'ailleurs, nettoyer tout le temps nécessaire pourmanquent qui y son fusil et que ceuxpoussièro la De sous tes coupables. sont gamelles des étagères. lits ou sur les dans malpropres ou des vêtements sales lnllifaire ] paquetage suffisent à vous « pelote ». Ce genre ger huit jours deconsiste marcher en de punition, qui de rond, en file régulière, dans la cour conséla caserne, pendant neuf heuresminutes cutives avec une halte de dix heure, un sao de au terme de chaque sable de 30 kilos attaché aux épaules, eta brûlées ponr but de calmer les têtes éprouvé, l'avoir convenir, il me faut pour effloace. qn'il est très llais je dois à la vérité de déelarer ni entendu dire que que ,je n'ai jamais vuété battus ou chasses des hommes avaient dans le désert, ainsi qu'on le voit dans un remportent par 2 buts à 0.

Notre ambassadeur a Berne, M. Hefilm récent de cinéma. accompagne de Mme Heneesy, La période d'instruction est ter- nessy, au match, Ce fut un réconfort minée. A sa grande joie, Uoty est assistait moral nos joueurs, désigné pour passer en service actif'. Plus pour tard. la Grande-Bretagne eut raiIl ienore si c'est pour le Maroc ou son do la Belgique par 7 buts à 3. pour la Syrie. Le voilà de nouveau

à Sidi-Bel-Abbès, à la « compagnie de passage ». Echange complet de tout l'équipement et constitution de compagnie de marche la fameuse du 1" étranger, qui reçut enfin l'ordre de se rendre à Bizerte, en route pour la Syrie.

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12

En

poty raconte sa période d'instruction.

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Oui acquiesça vivement le baron.

Un silence suivit cet aveu.

Le salut KOdoipne le lui apportait.

Ensuite, comme s'il remarquait une Il avait l'air animé, fébrile. en proie chose plaiappuyait regard Parlez-lui, décidez-le Le banquier n'y avait reprit, surtout Il Il en son inaperçue, un sur pas une fauté à comle encore à cette ivresse morale dont parle baron qui dant fascinant, le fallait Il scrutateur, rester mattre de soi animé mettre. sentisingulièrement sur ma cause. ton poète et qui est l'exaltation d'un

Ah je vols bien, pourquoi vous ment, d'un désir. ces reproches !™ Parce que Mon cher Vilchamp, dit-il en s'as- m'adressez m'intéresse je pas à vos affaires ne seyant en face de lui, il m'arrive une financières. cela 1 Yons m'avez C'est aventure inouïe! propositions que des fait fois Je croyais qu'il n'y a plus d'avan- maintes éludées, non par manque de contures inouïes à notre époque vide et j'ai certes, mais par détachement plate, où personne ne s'Intéresse à rien. fiance, de ces questions. J'ai eu tort complet Mon cher Vilchamp, Il y en a– et peut-être. Plus tard, pourra voir. la preuve, vous dis-je, c'est qu'il m'en Mais il ne s'agit pas deonceci pour l'insarrive une. dévié.

Je conversation tant. Notre a Laquelle ?

SerpaliMlle venais vous parler de Je suis amoureux. nowaika.

Ah! bah™ Félix eut un tressaillement ImperAmoureux fou. ceptible.

Oh oh™ bien! comment la trouvezVous ne me demandez pas de qui? vous ?Eh demanda-t-il.

Un confesseur même n'aurait pas n'y a qu'un mot divine! le droit de le faire.

Elle ne ment pas aux promesses Un ami peut s'en préoccuper. faisait son portrait, vous vous nous Suis-je tant que cela votre ami, que rappelez. Clalrsaint ?

Clairsaint ?

Si je me rappelle! dit-il avec chaEh! sans doute. leur. Une telle beauté est de celles qu'on Vous ne me l'avez guère prouvé ne peut oublier. Et son âme s'appareille jusqu'ici à son visage. C'est une artiste et un C'est une calomnie, mon cher grand cœur. protesta Rodolphe.

Oui, approuva le banquier, Moïna Sans doute, nous faisons partie Serpaulinowska est une pure merveille. du même cercle, nous chassons ensem- Et Camusol peut être fier de sa nièce. ble, vous êtes un des familiers de cette En effet, murmura Rodolphe, maison où je suis toujours heureux de c'est à lui, cet Incomparable trésor! vous voir. Mais est-ce que cela constiParfaitement. tue les éléments essentiels de l'amitié?. appartiendra surtout an Ce C'en est au moins une partie, ri- mari qui trésor aura l'heur de plaire à cette posta le baron, interloqué. créature, rectifia Clairsalnt Alinns donc! Vous n'avez même exquise aspireriez-vous, mon cher baY pas confiance en moi ?

Vilchamp en dardant Pouvez-vous dire une méchanceté ron ?luiinterrogea d'œil acéré. un coup pareille ? s'écria Rodolphe. Vous me sur Pourquoi pas faites de la peine, Vilchamp.

Il

Le banquier suspendit un Instant sa réponse. répéta enOui, pourquoi pas J'essaierai, lalssa-t-il tomber simfin Rodolphe. Je suis subjugué, il me faut l'avouer humblement. Mon cœur, plement.

Oh! faites cela! s'écria Rodolphe, si longtemps réfractaire, est pris. pris, transfiguré.

Et alors, de mon côté, je jouvenceau! comme celui d'un complètement cet ami que serai Félix eut un sourire d'ironie compade reprochiez ne pas être. vous me tissante.

Vous pouvez compter sur moi. absoluÇa me rappelle la romance je vous en fais la promesse.

U..i coeur est un oiseau dont tes mains sont ment,Nous verrons, répliqua Félix, ré[ta cage ticent. d'autre liberté.Et qui n'aspire pas à Je deviendrai votre associé, votre Rodolphe eut un geste d'impatience. commanditaire. bref, tout ce que vous Piqué, il répondit voudrez.

Vous Raillez, Vilchamp, raillez Nous verrons, répéta Vilchamp n'empêcherez tout de même pas ce qui sans se livrer davantage. eziste 1 de Je ne veux rien empêcher, mon Pourtant, en lui brûlait la flamme jouer Mais, bien l'impatience. à son pour ami. Je ne cherche nullement vous jeu, il fallait d'abord montrer de la décourager, croyez-le.

En dépit de l'urgence qui le Dans ce cas, prenez une attitude froideur. talonnait, il restait le manœuvrier haplus positive, plus active. Aidez-moi, bile qui doit temporiser jusqu'à la miau lieu de persifler. nute décisive pour s'assurer la victoire.

-Aquoi?

Ce jeu-là, il venait de le mener supéA conquérir Moina. rieurement.

Croyez-vous que j'y puisse quelque l'adversaire. A présent, il dominait chose ?

C'est dit, n'est-ce pas ? Implora Vous pouvez beaucoup, à mon presque Rodolphe. avis.

Eh bien 1 oui.- Vous voyez que je Moïna dépend de son oncle. sais rien vous refuser, mon cher. ne Qui dépend de vous.

Et mol, je ne vous refuserai pas Pour les an'aires de ma maison, plus les possibilités d'agrandir possible. Pas pour les autres, en tous les non votre champ d'action, dans la mesure cas. qui vous plaira. S'il vous faut trois, Je suis sûr du contraire. Ah si quatre, cinq milltons, dites-le ils sont la! vous vouliez Le coeur du banquier battait à coups Mon Dieu, concéda Vilchamp, désordonnés dans sa poitrine. Mais 11 puisque vous y tenez, je pourrais peutêtre sonder les intentions de Camusol. s'efforçait de demeurer de marbre.

songeait, étrangement ému.

?.

pour donner à son adhésion le caractère désintéressé qui en faisait la valeur aux yeux de Clairsaint puisqu'il le payait un si haut prix.

Cinq millions! venait de prononcer

baron.

Vilchamp fixa un regard d'emprise

sur son interlocuteur.

Je retiens votre proposition, dit-iL Et vous ne me ferez pas, je l'espère, donnant, donl'injure de parler de à dévoue Je nant x. me vos intérêts de à intérêts d'affaires. vos cœur comme

Merci Il s'agit à présent de convaincre Mlle Serpalinowska.

Je pense ne pas lui être antipa1

thique.

Nous tâcherons de développer cette bonne impression. et sans parler de votre situation ni de votre fortuneMoïna est une nature fière et ombrageuse. Elle n'acceptera qu'un mari qui lui plaise sans restrictions. Aussi, je ne dis pas que la partie soit gagnée

d'avance.

Quand verrez-vone Camusol ?

Tout à l'heure.

Soyez éloquent!

Et vous, soyez patfent.

Sur cette parole énigmatique à dessein, Vilchamp reconduisit son visiteur dont il devinait le trouble fait d'ap-

préhension et d'espérance.

De retour dans son cabinet, Il téléphona à L'amusoi de l'attendre à la banque. Il allait venir.

Georges SrrrzsnnxEii. (A suivre.)

COURRIER DES THÉATRESI Jbéatre de

olrOs mercredl, Sfmon de Montfort samedi, RigolMo, Coppélia; dimanche, le Prtnce lyor.

En matinée Jeudi, la Croisière notre dimanche, le Voyage de M. Perrichon.

-o- (MITE-LYRIQUE. (Salle entièrement remise à neuf Grand orchestre de 45 exécutants). Aujourd'hui en matinée et mardi soir la Basoche, le délicieux opéra-comique d'André Messager, interpréta par Lucien Fuirère, Louise Dhamarys et Gcorgette Simon. Ce soir, demain soir et mercredl tes P'tile; Michu, l'opérette gaie soir d'André Messager, l'auteur de t'ironique, Aujour-o- PÔnTE-SMNT-MARTm. soirée a d'hui en matinée a 2 b. 20 et en Chantecler de avec deux dernièro» 8 h.

Francen. Cette magnifiques reprise vient de prouver, unn tois de plus, qu'en France les

En bordée, vau- Pal. -Royal. 30, 8 30, Une femme de un Ut scala. deville en trois actes et quatre tableaux, Marigny, \1 Il. 45, 8 h, 45, Veniso. de MM. Pierre Veber et André Heuzé. Mogador,28 b.h, et 8 h.h. 30, Rose-Marle.

45, 8 45, le Père Lampion.

M. Pierre Veber tient assortiment dra- Ambigu, B.-Parts, 2 30. a 45, AU temps de Oastounet.

Inatiquc en tout genre de l'ouvrage Femina, 2 h. 45, 9 h., l'Image. de paraître. finement brodé et du tissu plus gros. Miohodlère, 30, 8 30. Vient Nicole h. et sa vertu.

2 Il. 45, 8 C'est de cette dernière fabrication qu'est Athénée, l'HUmme é l'Hispano.

Madeleine, 45, 8 le vaudeville que, en collaboration avec Edouard- Vil, b. 45, le Blanc et le noir 3 n., S h. 45, le Comte Obllgado Il. André Heuzé, il a tiré d'un de ses Nouveautés, CUâtelet, 5 b., 8 li. 30, l'As du volant. romans. h. 30, 8 h. 30, le Rabatteur.

On se perdrait à raconter par le menu Avenue, Scala, h. 30, 8 h. 30. En bordée. tette intrigue que des quiproquos font Comédie des Champs-Elysées, 2 h. 30, 8 h. 30, grandes Sont toujours Lêopold le Bien-Aimé. œuvres lyriques d'Edmond constamment rebondir. Le capitaine de Grand-Guignol, Ros chef-d'ecuvre 2 h. 45 et 8 h. 45, l'IIomm» appréciées. Le vaisseau Lagrouste va donner un bal à qui a tué la mort. tand, en terminant ce soir sa seconde série de représentations, atteindra le chiffre ImDaunou, 3 Il. et a h. 45, Lulu. son bord à l'occasion du mariage de sa Capucines, b, de là 500".

Ycs 2 h.

30 8 30 et posant fille avec le lieutenant Perdrignac, lequel lundi, retàche.

Hamlet; Demain h., 8 b. 30, la Maison Mathurins, 2 a quitté, pour s'unir par des liens légi- (les emurs brisés. représentation du Carnaval Mardi 14, times, sa petite amie Rirette, décidée, dans Comédie-Caumarttn, 3 b. et 9 b., Un cœur de l'amour, pièce nouvelle en 4 acte3 de neuf.

M. CDarles Mère. pour la rentrée de son irritation, à faire du scandale. Et Th.tout la chair. le Démon de h., Arts, 9 des Vera Sereine.

Mme justement Rirette fait partie d'une troupe Potiniare, 3 h, et 9 h.. M» femme.

VARIETES. Aujourd'hui, t R h. 30, -ocinématographique qui vient tourner un Studto-Ch.-Elysées, 2 45, 9 h., le Dlbboult. Un tniracle, avec la grande interprétation film sur le cuirassé. Le contre-amiral Cluny, 30. 8 30, la uareonne (L. Oivry). du soir.

2 45, 8 30, Tu m'époiisoras (Popesco) Le Rondubec, chargé d'une inspection, Ternes, -o- AMBIGU, Aujourd'hui, en matinée Comcodla, 3 h., 8 h., J'ai gagné trois femme*. à 2 Il. 30, le Père Lampion, avec Tramel et tombe au milieu de l'opération et est pris Déjazet, 2 h. 30, 8 h. 30, le Fils Improvisé. Cassive. Matinées Jeudi, samedi'et dimanche.

8 h. 30, le Cocu magnifique Itaugc.

2 h. pour le figurant qu'on doit jeter à la mer. Œuvre, -o- C'est le réputé baryton André h., 3 9 h., Péché de Juive.

Beaucaire Monsieur », Le capitaine Lagrouste ne s'occupe Moulin-Bleu, fut récemment qui « GattéEldorado, 2 45, 8 45, le Train de 8 h. 47. la paganini, à prochainement qui sera cependant que des préparatifs de son bal. Montrouge, 2 b, 45 et 8 Il. 45, Mireille Lyrique et il envoie à Toulon deux de ses matelots, a. Quairlla).

Aujourd'hui, -o. BOUFFES-PARISIENS. Cartahu et Bailladrisse, chercher des Folies-Dramatiques, 2 Il. 45, 8 n. 45, Mon matinée Gestounet. rev. de Rip. Au temps de gendre est un satyre.

Aujourd'hui, en GRAND-GUIGNOL, accessoires de cotillon. Iis porteront, en Honveau-ThéMre, -0mat. et soir., Quo Vadts matinée tué qui l'Homme soirée a et en même temps, à un hôtel, l'uniforme de Ba-Ta-Clan, 8 30, 8 30, Ta bouche (J. Cheirel).

Proch. mort. la couvent.

Mousquetaires Moncey, au grande tenue de l'amiral. m., s., Garçonne M., -o- TH. CLUNY. m., s., Béguin de la garnison. (Lucienne Schauten).

Ch. Arlmer Civry, H. et Les deux marins s'égarent et finissent B.-du-Nord., Théâtre Populaire, 2 b., Carmen.

-o- .Elvlre Popesco et Louis Verneull par échouer dans le quartier où de faciles Jouent Tu m' é pou sr ras 1 an th. des Ternes. sirènes les retiennent. Les complications La semaine dans les subventionnes -o- MOULIN-BLEU. Matinée, Péché de s'entremêlent. Rirette, qui tient à assister OPERA. En soirée lundi, Salomé, Ci- Juive, pièce curieuse et passionnante. fou 3 h. da FOLIES-DRAMATIQUES. mercredi.

Couture mardi, de s'empare Bat la sèle -oau bal pour y faire esclandre, 2 h. 45.

Mat. Soir de lete vendredi, Pail- rire. Mon gendre est un satyre. des vêtements de Cartahu. Celui-ci, pour la Travlata, lasse, Coppélia samedi, le Crépuscule des ne pas se trouver dans le plus simple dieux; dimanche, Faust.

M"' Marcelle Denya au gala de la Croix-Rouge appareil, revêt l'uniforme de l'amiral. Et En matinée Jeudi, U4rodiade. à Cannes COMEDIE-FRANÇAISE. En soirée lundi, cc sont mille folies jusqu'au moment où Primerose mardt et Jeudi, la Paix chez 80i, Le grand gala de la croix-Rouge, orgaRirette, apaisée, ayant d'ailleurs fait la l'Abbé Constantin le Mariage nisé à Cannes par la duchesse de Venmercredi, conquête du grand clief, dénoue une situa- force, le Monde où l'on s'ennuie vendredi, dôme, été un triomphe, avec la représena tion terriblement embrouillée. tes Affaires sont tes affaires «samedi, le tation de la Fille'du Tambour-major par une des étoiles Mais ces trois actes, assez lestes et par- Vieil Homme dimanche, les Corbeaux. troupe qui ne comprenait que lyriques.

Turcaret Jeudi, Gringoire, La matinée scènes En grândes deux fois plus que lestes, sont menés avec verve, dimanche, le tFlibustier, Monsieur Broton- de nos Marcelle Mlle était tambour-major du Rile et on a ri volontiers. Il est même proba- neau. de l'Opéra, qui avait remporté, deux lundi, Denya, En soirée OPERA-COMIQUE. ble qu'ils feront rire longtemps.

Jours avant, un éclatant succès dans Eisa tyran de de lohenarin et qui a littéralement conquis Mlle Mireille Perrey, qui est fort sédui- Carmen mardi et samedi, Angelo, Dagobert Roi mercredi, le Bon Padoue salle par son interprétation de l'héroïne sante, a tm entrain qui s'écarte de la vul- jeudi, Pénélope; vendredi, la Vie de bo- la faisant ainsi preuve, dans deux d'Offenbach, garité. MM. Robert Bossis et Géo Le- hème, Paillasse dimanche, la Tosca le genres si différents, des dons les plus rares. comte, les deux mathurins; M. Sinoël, Pouure Matelot.Jeudi, la Tosca dimanche, la En matinée LE GALA DU c SECRET l'amiral, attestent copieusement leur bonne Rot Arnould.

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En soirée lundi, et dimanche, par ODEON. la Société des auteurs et compositeurs l'Oiseau bleu mardi et vendredi, le Jeu de dramatique, pour venir en aide aux veuves l'amour et de la mort, la Bocal vert merenfants des membres décédés, M. Henry Opéra, t n. 30, Thaïs* 8 D., Rigroletto. Cop- credi, l'arlésienne leudl, la Belle Aventure; et Bernsteln a décidé de consacrer à un grand L*

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