Le Progrès de Bel-Abbès du 01/09/1900

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Le Progrès de BelAbbès ["puis" de SidiBel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Le Progrès de Bel-Abbès ["puis" de Sidi-Bel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 1893-1962.

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...„

ainsi

J. propos

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^9me âssée

et pendant que.s'augmentent frais, généraux, nos voisias'

1900

dont ;qn convulsions, la viotacles, de façon à atténuer nos les conséquences ; lence de la seconsse. ne peut: prévoir au contraire, ,11 vaut mieux prévenir bénéficier car rétablissement de nouvelles asparaissent, que guéà cet égard, d'une moins-value, résodit, avec juste raison, la sagesse les i sises nécessitera d'énergiques mettant ainsi dans une position très ! lutions. assispopulaire ; c'est pour cela que les Irir, Depuisqueiques tempsnous se movis-à-vis denous. tons à une série de grèves, dont la appétits excessifs devraient avantageuse Ii ne faut pas se dissimuler que La grève des chauffeurs dérer., et comprendre succession et autres que l'envie et indique que tout n'est nous marchons'à pas vers grands la'misère sont de mauvaises conindustries contribuant au. mouvepas pour le mieux dans notre état basée une révolution économique, . seillères.' social. au point de vue du j ment maritime, sur le travail, et la production, ' : FRA.NTLER. Le motif invoqué est Je même I fonctionnementgénéral, -est un nou;'.;'"' Du reste, nier cette éventalité fu(Journal Général, ' Algérie-Tunisie.) des j veau contingent pour toutes : l'augmentation qui ne manquera ' ' '.'."- '- - ;. . ture, serait valoir nier la lumière salaires. la situation si ' pas d'aggraver déjà même. .' L'industrie difficile de notre commerce, en oblinationale traverse une Tous les faits qui se produisent crise sérieuse, et sa' situation à surélever le est geant les armateurs irons le .démontrent journellement loin de la prospérité mald'antan, prix du fret, déjà si lourd.' et ne voyons-surabondamment, Les hygiénistes ont des exigences de la science. La gré les progrès Cependant il faut reconnaître que et nos nous pas nos gouvernants Ils très loin redoutables..' poussent les travailleurs, dans concurrence surtout ces subit qu'elle depuis et leur des dirigeants eux-mêmes enfaire leurs-investigations imposent lui a porté un rude coup, longtemps catégories, ne sont pas, malgré leurs, r prescriptions méticuleuses et stricconstante, par l'éla-j | préoccupation et si l'onajoute les mieux partagés, car des ( Ils nous ont à lesconséqnences prétentions, déjà défendu, i bOration de toutes les. lois tendant j tes. de cracher est terre. C'est une majoration Paris, par déjà personne pégrèves, c'est-à-dire n'ignore combien des ..classes Jabolà l'amélioration une Mais on à gène. commençait s'y nible leur dur labeur. sensible dans les prix de mainrieuses? -faire. Notre est, dé impeuple temps | on verra Et s'il, fallait ne considérer d'oeuvre, que, plus que lé plus du mémorial, gouvernable \ Malgré toutes les raisons . d'huelle se trouve en état d'inféque ce point de vue, leurs -prétenjamais, monde. invomanité et de philanthropie: tions paraîtraient riorité au point de vue transactionde la peur, plus que modes-, sous' Donc, l'aiguillon il est un quées pour les justifier, du microbe, nel. tes. iâ on obéissait, et ... peur j fait c'est ridée de' indéniable, que l'on dans son les conditions expectorait mouchoir, Les concessions Malheureusement, qu'elle subit de !| 1 social à : pièce nivellement cette de marche; grands linge indispensable ce fait, contrainte sociales sont ainsi faites, que lestra^ j et forcée, l'obli: que tout homme, civilisé avec porte |ipasT,et, qtjg.^qutes le^^eveftdic|tions; vaux a des compensagent naturellement lespTusTpëmbiéssôntjë*smovùst] soi; "Mais voie!/ que; tes:'hygiénistes, actuelles tendent vers ce but.;: ;/;;. tions qu'elle ne peut trouver qu'en rétribués, par la raison bien simple j! encouragés par ce premier succès, Evidemment est côté j à son tour, les prix de l'égalité parfaite loin. ils nous n'emprunient qu'un vont majorant, qu'ils Aujourd'hui, plus J • une utopie, et.la chose est absolule mouchoir. du concours humain. vente. \ suppriment physique alors ment impossible, la loi îi Où. vêulént-ils les gens que Si Ton veut déduire la morale de que De là une surélévation parce n'est qui ont envie de cracher envoient le naturelle elle-même, s'y oppose.-; . / J qui du tracette nouvelle manifestation pas faite pour lui attirer la clientèle, dé leurs mucosités ? En superflu Cette vérité ^'imposera ,;assuréau contraire. vail, surtout étant donné l'élément, ]\ Tàir :? Il y a un dicton" qui prétend on verra que la base de notre. .état:] ! ment, mais seulement lorsque ,1'ex-. Si les mêmes conditions existaient cela nous retombe sur le nez, et que l'aura ; à s'ébranler, et démontré. ; encore le mal, en somme, ne serait social commence c'est et c'est propre, périence /moins partout,

de grèves

de. violentes

!

,-

V; Samedi 1er Septembre

_____,;

que les temps ne sont pas éloignés où nous assisterons à un remanie-

pas bien grand, car la lutte,circonsnous aucrite sur un égal terrain, rions de chances de la beaucoup c-n notre faveur; voir se terminer i malheureusement il n'en est pas jj.

ment sérieux, sinon complet tre système économique."

de no-

Gela ne sera pas évidemment

commis

CWireûesBéputés k S"Juin .(Séance 1899) de M. Albin Rozet Interpellation sur les voeuxde la population musulmane de l'Algérie et sur les mesures à prendre pour y. donner satisfaction.

en Algérie reste par lès indigènes il est stationnaire. Combien regrettable que de loi, si simple et si pravotre proposition tique, n'ait pas encore été adoptée !» C'est que cette question de transaction, ce n'est pas le magistrat luiqui la tranche

Les indigènes^ même, c'est l'agent foreslier. avec leur esprit arrivent à des simpliste, conclusions bizarres. Je connais une tribu qui a mende

été condamnée

à 25,000 fr. une simple démarche

; j'ai fait d'une pétition à 100 fr. transigé suite

SUITE

d'aà la

j'ai reçue ; on a braves gens se

j

malsain aussi "sur le sol. Les

éviter; que la convulsion populaire ait les effets regrettables que; social entraîne tout bouleversement ; peut-être

prudent les obs-

progressivement

mettre,

que

l'expectoration vont nous hygiénistes

un

dans

cruel

La

-

il

D'abord

embarras.

du

suppression défendue de par

mouchoir

sérieux

n'est

pas

très

est

.arguments. décent

de

I tion, vous ne le ramasserez pas, il dit : Ce \ gets départementaux vinssent en aide aux sont des s'il né le dit territoires de dont les poimbéciles, ou, pas,. [ cominandement, j concourent i c'est qu'il a peur d'être- puni eii vertu de la \ pulations pour Une large part à loi sur l'indigénâi, et il se contente de le >, ce même budget.'• C'est ainsi que la province

penser. M. le lieutenant-colonel dit : Quand je pourrai le ferai. M.

Etienne.

— Il

se

à l'eau,

je

Gu'érin. les jeter

—- Il y a un projet

de

loi

au

Albin

Rozet.

— C'est

ment à le .faire aboutir ! J'ai parlé de l'orientation

au

ment :

Sénat. M.

fr. ; celle 463,921 d'Oran, 334,778 fr. ; celle de Constantine, total de 1,290,39S fr. 491^699 fr. ; soit-un fournis par lés territoires de commande-

Gouverne-

d'Alger

donne

des trois provinces. que ces territoires

ceEst-ce raient

pas une

ne

mérite-

obole

de ces contributions venir en aide aux tra-

importantes, pour » vaux, dont le pays entier profiterait? un sens agricole et des . progrès de : leurs -'• Mais voici, en outre, une-constatation de ; même nature et sens. La ane d'imélèves en ce délégation, indigène qui manque pas à ce l'Etat : mi tendant rapport que portance adopté le volume à des travaux de recherches - et J'ouvre du conseil général procédât dés eaux' du arabe. la séance, du 17 octobre 1898 ; j'y ;d'Oran,'à d'aménagement pays dés écoles

dalis

a tort: On quoique ' M. Morinaud. dé l'argent, qui est puisqu'on mauvaise ; le code fores! ier n'est -pas fait a transigé à 100 fr., alors qn'on nous en C'est le rapport de M. Ben Gana auquel M. le vois les lignés sur suivantes, lesquelles on voulait nous exfaisait allusion et dont vous votre sérieuse demandait. attention. je pour l'Algérie. 25,000 ; gouverneur j'appelle ait début de ce discours. Le colonel directeur M. Albin Rozet. — Presque partout on emai entretenus du génie, celui qui ploiter plus que la forêt. Spé— de cominandede du M. Morinaud. Plus de 50 100 des cialement le territoire arrive dés territoires du Sud et Lois mort vu pour pêche couper ; j'ai p. indigènes par: fois des troncs sont désirable au conseil les d"arbres d'une suivis de transaction. ment il serait que chaque budget procès-verbaux qui, général, représente plus grosseur — M. Jules — une énorme étendus le long d'une M. Marchai. contribuât ainsi : route el on pour part Ferry a fait sur départemental particulièrement s'exprime interdisaitla question un rapport écrasant. voici une petite statisti;aix indigènes du. -voisinage de „•" « Pour terminer, plus iaigë aux dépenses clé l'espèce, en rairamasser ce Lois rnori. ce terde nature à faire C'est inexplicable! M. Albin Rozet. — Le rappprtde ï/i. Jules son des sommes considérables Dans la que que impression. des. des dix Dans ceriains villages de Kabylie, ritoire fournît -aux budgets; années' écoulées, où on années, et nous départepériode Ferry remonte à plusieurs l'impôt : les empêche de se rendre dans les bois voi- - -n'avançons à ; arabe :du territoire militaire a versé dans Nous faisons en ménts; pas. Algérie, • se termine même ramasser des' choses de Ben Gana les: caisses fr. du bois mort, : propos-dés contrâdiçLe râ'pport sins, pour forêts, par et, départementales 4,583,643 ' ' les indigènes Les- voici: ont été .obligés, l'hiver des chiffrés préeis-etebncmanisi sur Une somme aussi élevée^ il n'est revenu dër-'-.i i loi'rés avec lé sens commun. Quand/ On dit 1 de couper «Avant 'militaire: à titre de subventions nier, pour se chau-fier, des oli- jI à un indigène : Voilà un clièi-e qui ést.'m-o!-!, de/terminer1'cerapport, je dois . auterritoire viers sur lesquels, sérail, désirable lés bdoV nous est pourri àuU inèlres dé'.-'voire habîl;:cie -toute, espèce, qu envique percevons une; -qui ajouter qu'il départementales — C'est l'institution

sont dit certainement, voulait nous extirper

que Ces

".--'_

;: Pour

sans | d'aplanir

i PARLEMENT L'ALGÉRIE —86-

. ;r

avec lui, il serait

\ dîme. Un magistrat m'écrivait l'autre j d'Algérie des délits forestiers j jour : « La question

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us


LE PKOGRÈS

DE

BEL-'iBBÈS

"**

! conserver précieusement ayant dans sa poIl est bon que l'on sache que h t appliquer aux vins ordinaires itané. à Santaçruz, (Philippines) de capturer le général che les produits de ces fosses nasal'ordre tuberculose provient d'un bacille que ' liens; un tarif de reçu plus rétransports mort ou vif, qu'on croyait les, et les véhiculer à travers la ville des marecèlent les. expectorations Philippino, doits le tarif actuel. \ que maison, caché dans une certaine peut devenir un mode dangereux du lades et il est prudent"de se prémunir Cette nouvelle ne manquera pas transfert de la tuberculose. ce,~ n'hésita pas à fusiller tout un cortège contre les poussières contenant Porter en de causer 'quelque-.- stupeur, à no? ville le microbe semble une pratique redoutable élément, mais est-il prunuptial qui en sortait, pensant que le condamnable. au dent cette crainte ? colons. général en faisait partie. La mariée eut Donc, renonçons d'exagérer la tête trouée de balles ; le marié eut mouchoir. Des abstentionnistes de La peur développe facheusemenl nous non s-' f Quand demandons; la ce linge, le et réservoir les maladies. On sait poitrine trouée et douze autres. récepteur pour-la rage. : ] mêmes, l'abaissement; d>ei Éïif&qui furent tuées ainsi que existent en un individu mordu un .personnes microbien, déjà grand Quand par avoir semblent été calculés pour nombre de blessées. nombre dans les Etats les plus polichien supposé enragé est persuadé rendre aussi onéreuse et aussidiffiiCe fait montre le caractère d'extercés. Gavroche use rarement de cette que ce chien est inoffensif, qu'il n'a de cile nos mination bien la il a chanqu'à pris la guerre. de grandes partie essentielle, qu'accessoire, pas maladie, que possible l'expédition de costume humain. On cite aussi des ou mal. ces d'échapper terrible Si, au et de nos vins, on nous re* * j céréales il croit que le chien qui l'a personnages marquants qui avaient contraire, en vérité que celle dans un histoire jeu Etrange çoit comme des chiens devancé les prohibitions des hygiébien que non enrage, lui a mordu, vin dans les contrées ...du d'Algérie de quilles et on nous déclare nettenistes. communiqué le virus rabique, il est de la garnison de Belfort. ment que la chose est impossible. en. rare que le mal ne se développe pas. Un jour, à la Maison-Blanche, l'adminisIl y a quelque temps, il s'agit dés produits A cet égard, et en laissant de côté Mairquand Amérique, on donnait une séance de tration militaire refusait pour la garen présence de l'illeur caractère dé curabilité certain et prestidigitation faire con--i étrangers, qui viennent nison de cette ville 400 hectolitres, lustre président destiné à leurs propretés préventives incontesLincoln, currence à ceux de nos cultivateurs, le vin était coupé j sous prétexte que tomber, comme un simple roi, sous la tables, les sérums. les, vaccinations, de vin on. on est tout miel et tout sucre et d'Algérie. j balle d'un fanatique assassin. Pour les inoculations, les injections, faites de M. le général André, ministre de- \ consent toutes les réductions exécuter l'un de ses tours, l'escamoaux malades ont un avantage préd'adresser à M. la guerre, vient mandées. cieux. Elles lui donnent l'espoir de"l'a tage d'une pièce de monnaie, le presj Morinaud, député de Constantine, Les primeurs demanda, selon tidigitateur de la l'usage, guérison ; elles le débarassent d'Italie, passant par Il lui dit que quelques explications. à emprunter un mouchoir dans l'asfièvre de l'anxiété. Nice et Marseille paient moin s pour cahier des le charges s'oppose à la sistance.. Le président étant la perLes précautions sont hygiéniques vins d'Algérie, mais se rendre de* de Gênes à Paris que les j fourniture sonne la plus considérable, ce l'ut à donc excellentes en sot. Elles ont l'autorité militaire étude Marseille à qu'à l'avenir, primeurs algériennes lui que l'opérateur fît la demande : pourtant le défaut de mettre l'inquiéj les vins diera la possibilité d'accepter la Capitale. Il va en être de même « Son Excellence voudra-t-elle me tude dans lesesprits et de faire sup-, d'Algérie pour les troupes de la métroinsta: ts. son j poser à chaque pas qu'on va se troupour les vins. Les nôtres pour aller prêter- pour quelques pole. mouchoir ? ». Le président sourit, et ver face à face avec le danger. C'est dé Marseille à Bercy, aupaieront Il serait en effet dérisoire que le vin tendit les deux doigts de la main pourquoi il est bonde réagir et, tout tant que les vins.Italiens venant du reconnu bon pour un zouave, un chasdroite à l'escamoteur ahuri. Le bon en observant les mesures préventifond de la Péninsule et faisant un seur d'Afrique ou un soldat du train, Lincoln en était resté, lui, ancien bûves contres les microbes, de ne pas soit reconnu détestable pour les soltrajet deux fois plus long. cheron à l'usage primitif du mouexagérer ni les conseils de prudence, de ligne, les chasdats d'infanterie 'Nous ne saurions choir du père Adam. ni les descriptions des maux protester trop qui seurs à pied ou les dragons. Dans nos sociétés on est moins nous guettent un peu partout, dans contre ces faveurs énergiquêment # homme des bois, et je crois que la la rue, en omnibus, même dans notre accordées aux proinjustifiables récente interdiction des hygiénistes, chambre et au coin du lit. La peine de mort étant abolie en duits étrangeht^et nous invitons nos si elle est suivie, incommodera beauOn en arriverait à créer une race de Italie, c'est le bagne à perpétuité qui à prendre en mains représentants j de sera encore aggravé de la séquestracoup personnes. poltrons. la défense de nos intérêts. comLes Mais suivra-t-on à la lettre cette Les divinités anciennes -établis-' | tion de nuit et de jour qui sera applinouavant, ordonnance excessive ? Qui veut trop saientdeur pouvoir sur les âmes par pagnies d'âppliquerleurs qué à BressL L'arrêt de la Cour proarrive difficilement à conla terreur. La foudre, la grêle, la vaux tarifs, sont forcées de les faire le condamné sera conduit au prouver j noncé, vaincre. A force de nous enseigner la peste étaient les signes de la puisbagne de Saint-Etienne, où il revêtira des homologuer par le Ministère j crainte du microbe et de vouloir nous sance céleste. Aujourd'hui, la science l'uniforme à raies jaunes et noires. Travaux publics. Or il faut que i'on I contre ses atteintes, les semble avoir recours aux moyens Dans les premières années, il habiprémunir ce dernier d'approuver un empêche finiront d'intimidation des dieux abolis. hygiénistes par nous rendre tera dans une cellule large d'un mètre, traité préjudiciable aux intérêts de j longue de deux et demi, où ne règne incrédules et réfractaires à leurs meElle n'en a pas besoin. Eile doit nos producteurs demi-clarté. Pius;tardsures, évidtmment et par la nationaux. sages et dictées régner par la persuasion j jamais qu'une de la santé publique, il sera transféré dans une cellule.'.un. par l'iutérêt contagion dé l'exemple. N'exagérons mais trop minutieuses, contre le mirien, défendons-nous trop gênantes, peu plus large et éclairée complèteinclinée, ment. Une table légèrement trop despotiques. crobe, mais sans témoitrner trop de servira de La peur du microbe est sans douté lui dans son La crainde 50 centimètres, voisinage. large j frayeur utile. Depuis les admirables te de Dieu était autrefois, disait-on, le travaux couchette et de mobilier. Sa nourrituj . Les lettres du Cap mentionnent les de Pasteur et de tous les bactériolo! commencement de la .sagesse. La re se composera de pain et d'eau, seuvictoires et les captures importantes on a non des I crainte excessive du microbe lement une fois par jour. gistes, découvert, pas pourla notamment opérées; par Dewet, maladies nouvelles, mais des noms j rait nous conduire à la folie. Les gardiens le serviront par un capture d'un train contenant 1600.000 f. vitre nouveaux à d'anciens fléaux. Il n'y a d'une trou fermé coloriée, pour E. LEPELLETIER. J' {Lyon Républicain) en numéraire.: plus 30.000 costumes sans de voir le prisonnier pas de fléaux inédits. La civilisation permettre khaki et une farte quantité Ce munia pu développer certains être vu par lui. dangers et tions-. créer des risques professionnels, mais Ses jours doivent s'écouler dans un L'argent fut emporté, les vêtements il est bien évident que les altérations silence absolu. et le reste détruit.. de l'organisme ont un caractère de Voici les châtiments qui menacent Une dépêche: annonce que les indiscule prisonnier qui se nesoumet pas à permanence et d'ancienneté de Chemins de fer Compagnies table. Is'os airière-grands-pères de concette disciplineterriblerl'lachemise Journal le Le: New-York rapporte et Italiennes viennent naissaient la fièvre typhoïde, tout en 1 Françaises force ; 2- les fers qui relient les mains fait suivant ; aux pieds, obligeant le corps à rester ignorant le bacille d'Erberth. Un détachement j de signer un arrangement, pour américain, station-.

; Echos et Nouvelles

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îifflEESSii

rcn/15 p. 100. « Il faut avouer que c'est d'une extrême modestie. » Malgré ces paroles éloquentes et concluantes, le conseil général a refusé l'a subvention demandée pour le chemin de Tiaret à Aflou. Il a continué les errements que M. Cambon avait si nettement signalés ici il y a trois ans. On ne saurait faire trop de puits dans le Sud. Le crédit est de 140,000 fr. Un ingénieur m'écrivait récemment qu'un' supplément de 100,000 fr. par an trouverait son emploi immédiat, sur la demande des indigènes. Il faut avoir vécu en Algérie pour se faire une idée —-je suis sûr que mes collègues d'Algérie me donneront raison sur ce — du trouble, de la pertubation point que cause dans ce pays une année de sécheresse. J'ai eu la curiosité de rechercher dans le rapport dé M. le gouverneur général au conseil supérieur les résultats de la sécheresse d'il y a deux années. Le troupeau algérien a perdu, sur son effectif total de plus de 12 millions de têtes, 838,000 têtes de bétail divers dans l'espace d'une année. Ces animaux ne sont pas tous mort de la sécheresse, un certain nombre ont été vendus, mais par suite du contrecoup de cette sécheresse. Je trouve dans celte nomenclature : 10,860 chevaux, 6,695 mulets, 15,034 ânes, 91,087 boeufs,

690,362 moutons, 47,475 chèvres II n'y a : Je sais très bien que notre système parque les chameaux qui aient augmenté de lementaire et, législatif marche; avec beau13,570 tètes et les cochons de 3,736 têtes. coup de lenteur, mais je me refuse à admettre que toutes ces demandes soient très (Pures.) Et ici, je répèle ce je que disais au début difficiles à satisfaire. J'estime qu'au point; de ces observations ; dans lés pays d'Odevrait de vue .agricole l'administration de la mise en des terrivaleur rient, dans les pays musulmans, il importe s'occuper d'éviter les dîmes fixes, à raison des variatoires de châqite section indigène et s'en tions dans les rendements agricoles. occuper d'une manière plus particulière.c'est à contrament à là portée des indigènes.''•' Agir autrement, s'exposer rier la matière imposable, le ''contribuable Je m'explique.: On a fondé en Algérie" dans d'une façon disproportionnée avec les resbeaucoup d'endroits des sociétés agricoles, sources que vous en attendez, des comices européens dans lesquels les inLa délégation indigène a demandé l'amédigènes ont libre accès. Certes c'est une. lioration des méthodes agricoles et d'éle- bonne chose { mais dans d'autres pays la vage. Elle voudrait voir autoriser les com- même question s'est posée et on a créé des munes qui le demanderaient à acquérir sur sociétés agricoles spéciales aux indigènes.. Je leurs ressources des charrues qui pourcrois que, c'est préférable pareeque pendant' raient être prêtées aux cultivateurs indiles premières années de l'occupation d'un gents pour les initier à l'usage d'instru^ pays musulman par une puissance euro^ ments préférables à leur simple araire. péenne, il y a un certain étonnement —-je Elle a réclamé également l'amélioration des prends le mot à la fois dans son sens moral races chevaline él ovine. et dans son sens matériel ^—chez les indiLa délégation L-ibyle a réclamé l'aménagènes, et ôh n'en obtient des -progrès^ que et l'utilisation des eaux en sion les laissé agir entre eux et tout doucegement Kabylie, ainsi que le développement de l'agriculment sousTinfluén ce de ceux qui les admiture. Toutes ces requêtes ont un caractère nistrent et lès voient de près. essentiellement pratique | je vous avoue Nos instituteurs ont déjà fait beaucoup dansce sens, et ils pournmt contribuer que je né vois pas très bien pourquoi le Parlement n'y donnerait pas satisfaction très-,".efficacement au développement de aussi rapidement que possible. (Tiès bien ! l'agriculture- dans les régioas. où ils sont très bien !) asseznombreux pour cela. (Très hieia-! très

bien l) II y à là une grande oeuvreà accomplir. Comme on s'adresserait en somme à l'intérêt privé, on serait certain d'être suivi si quelques exemples montraient la réussite possible, à l'aide de concours spéciaux et de primes en argent. J'arrive, messieurs, à la troisième et dernière partie de ces trop longues observations. J'aurais voulu les abréger un peu, mais il y a dix ans que j'ai l'honneur d'être député, et je n'ai pas'encore entendu présenter d'une façon complète et d'un seul ensemble les voeux de nos sujets d'Algérie ; c'est unetâche ardue et qui m'a tenté : je réclame l'indulgence de la Chambre et je lui demande de vouloir bien me permettre d'arriver à la fin. (Parlez ! parlez !) Messieurs, la question algérienne, comme je vous le disais en commençant, est double : il y a là bas des colons et des indigènes. Je prétends, et je crois que je ne serai démenti par personne, que, pour que les colons soient heureux, il faut que les indigènes le soient, et que, pour que les indigènes soient heureux, il faut que les colons le soient également. (Très bien ! très bien ! sur divers bancs.) Cela a l'air d'une vérité de La Palice ; mais cela indique le mariage de raison,.désormais indissoluble, qui, pour les gens de bonne foi, doit être conclu entre nos indigènes et nos colons. (Très bien ! très bien!)


LE

.

plié en avent ; 3- le lit de force, caisse en bois absolument à un cerpareille cueil et percée de deux trous pour laisser passer les pieds et empêcher tout mouvement des jambes ; les bras sont immobilisés de par la chemise

- force.

dix

Après

années

de

ce régime, le a la liberté au travail prisonnier pendant le jour, mais la nuit il retombe dans l'isolement et le sibnee ; ni visites, ni lettres, rien ne doit pénétrer dans ce tombeau de la jusqu'au jour mort on de la folie. l^Bi^MWWBMawMMBMBMyMayuu^rtwiiBgBroa3Mgrt^'>r*^""ji-**'->itH

Deux légionnaires les qui tenaient mulets de leurs descencamarades,

établie

dus pour étaient les tirer, parmi morls. Douze mulets -aussi, manquaient mais on ne sait s'ils ont fui où s'ils ont été pris.

aux Cette nomenclature permettra de compléter lamenexpéditeurs par tion du numéro de l'arrondissement, la suseription des correspondances à destination de la Capitale, Elle sera tenue à la disposition du à tous les bureaux public des guichets

La tribu a eu un grand nombre de morts et de blessés. Le chiffre de leurs pertes s'élève de 260 à 280, sans compter ceux

ont pu emporter. On a qu'ils un dans la mêlée remarqué jeune inde 14 à 15 ans, probablement digène fils

dé quelque

chef ou caïd, qui tenait un drapeau, mais il disprr::t atteint une balle le n'a par ; drapeau plus Ils étaient munis de diverses reparu.

DieLettre flnM Draiais expéditionnaire Vers voi

de

le quatrième

con-

de composé 3.500 chameaux, revenait à. vide d'Igli à cinq cents bêtes étant mor(quatre tes à l'aller, de faim, de soif, ou de faescorté

tigue),

d'un

leurs,

compagnie d'un gère,

d'un

peloton montée

bataillon

d'une étran-

RÉCIT

M.

turne

et a surpris, dès l'aube, notre de retour et se convoi d'Igli dirigeant sur Duveyrier et Aïn-Sefra. était accidenté et la comLe terrain étant à quelques cenpagnie montée

que le gros du condans la plaine en dans un creux que formait arrière, un terrain. La tribu en repli.de partie disséminée fit alors feu sur nos lé- , gionnaires, presque à. bout portant;

Ils mirent coup bat.

à chaque décharge beaude nos adversaires hors de com-

Le combat dura et nos marocains

deux

heures

se

sauvèrent

pour de ki-

çut alors blessés.

furent constatées que nous avions

et l'on aper8 morts et 9

Daudelle, est nomen remBertrand

M. L'Huillier, lieutenant au ,2e Spaau 5° Chassseurs his, passe d'Afrique. — M. Lafaille. au 19e capitaine au 6e Chasseurs d'ADragons, passe

Ija Nous

mort

de M.

Alors se pose le problème suivant. L'addoit être préoccuministration algérienne pée de la coexistence de races, de religions, d'opinions, si différentes, qui s'agitent sur le territoire algérien ; c'est une tâche très ardue qu'elle a là ; mais cette fâche n'est pas au-dessous du patriotisme et de la valeur de nos agents français en Algérie. Quand il y a en présence des races affinées et civilisées comme l'est la race française, et des races encore arriérées comme la race indigène, il est inévitable que des froissements entre elles ; se produisent le rôle de l'administrac'est, je le répète, tion de les éviter. Un des moyens d'éviter beaucoup de de toute nature

consfroissements, dans un gouvernement titué comme le nôtre, c'est le mode de redes populations indigènes. présentation C'est un point sur lequel je vous demande d'attirer minutes la permission quelques votre attention. En ce moment les indigènes sont représentés de la façon suides assesseurs musulmans assesseurs qui dans les conseils généraux, ils ont sont nommés par "'administration; vante : ils ont

nécessaires facteurs

qui

en les

s'ades-

servent. Civils

Emplois

et Militaires

Le Journal Officiel publie la liste des sous -officiers classés pour des emplois ou militaires en Algérie : ci%nis Dans

les

(Commis

Contributions Diverses : .ex-ad'Feehter, ordinaire)

au V Etranger. judant Porteurs de Contraintes

: MM. Vary, adjudant Etranger ; Droûhin, au i"- Etranger ; de Fonteadjudant au V Etranger à vieux, ex-adjudant au

1"

Aïn-Séfra, Garde des cimetières : MM. Krummer et Dupré, adjudants au 1" Etranger : M arset, sergent. au M.'Dollard. adjudant Piqueurs:: et Bureaux de Publique : MM. expéditionnaires Bienfaisance, Clément au 2' adjudant Spahis ; Cheau l*- Etranger. net, adjudant de Police: M. Walter la de Genà 18-'Légion

ex-gendarme darmerie. Eaux et Forêts

(gardes

MM. Fléschi,

sédentaires) au i" Etran-

ex-adjudant et ger Costa, ex-sergent. de la Guerre . Ministère le (Pour de caserniers en M. : De poste Algérie) Fontevieux. ex adjudant auV Etran' . ger. Huissier audiencier : M. Dublan, Maréchal des Logis-Chef au 2- Spahis.

sis dans la région de Bel-Abbès,

savoir :

A Aïn-Trid : propriétés BARBIER, COLIN Charles, LAMBERT CHEREAU, GENIN Marius Emile, LEPLUS Alfred, et MARTIN Jérémie. A l'Oued-Cerno: propriétés MORIN, ROY ALBERGE, BARBIER, NOUZILLE, SUAUDEAU (ferme Peyroutet) PITRON, Calixte et GOUT. Au Tessalah : propriétés NICOLAS LAMBERT Aristide, BARBIER, Emile, GENIN LOUBARESSE, Marius, et Calixte SUAUDEAU. A l'Oued-Besbès : propriétés Emile NOUZILLE et SUAUDEAU LAMBERT, Calixte. Territoire de BelAbbès : proMORIN priétés CHEREAU, EMSALEM, et ROY (ferme Peyroutet). A Sidi-Daho : propriétés NICOLAS Emile Aristide, LAMBERT, LEPLUS Désiré MORIN et GENIN Marius. Aux Lauriers-Roses : propriétés ALBERGE et MARECHAL, A Prudon : propriétés Ch. HAYN et MËRLO. A Ténira : propriétés NOUZILLE et DEMARCHI. A Tirenât : propriétés SUAUDEAU A (ancienne BOTÉLL Calixte, propriété Boumedien bou Aricha) et BEN NAGEUR. aux Trembles : propriétés de M. MARÉCHAL. A Zéliîa : propriétés ALBERGE et MARECHAL. A Zellat : propriétés (El Gadda) MARÉCHAL. : propriétés DEMARCHE A Baudens A Sidi-Yaeoub HABERER, A Aïn-Telloùt HABERER,

:

propriétés

Jules

:

propriétés

Jules

La chasse est également interdite sur tous les terrains appartenant à Ben Aïssa ould Rabah, Kada bou Aricha, KadaBouaza, Mohamed bel Feroud et Keltoune bent El Eadi, situés dans le territoire de Bel-Abbès, de TOued-Cerno et de Tirenat, et qui sont loués à M.*Calixte SUAUJÛEAU. assermentés :'.- Dés gardes particuliers iÇharges de dresser ; des procès-verbaux -contre, venants.

Strauss

avons

annoncé là â Tanger, Strauss,

mort

du

sont aux

qui avait sauvage d'AméEmmanuel. a succombé à une perfo-

dompteur été blessé par le chat rique de la ménagerie M. Slrauss ration

de la carotide. Théâtre

La

saison théâtrale ,de Bel-Abbès le s'ouvrira 8 .novembre, jeudi par une représentation du grand opéra La Traviata.

Classement Nous

avons

des arrondissements reçu d'une

exemplaires ! rues de Paris

par

cette semaine nomenclature

deux des

arrondissements,

Ils ne peuvent pas se passer les. uns des des conseillers municipaux indigènes nom: mes autres {Nouvelles par eux, dans certaines conditions marques d'approbation) j il y a des cas où cela est désagréable { électorales, dans les communes de plein aux uns ou aux autres ; mais, enfin, c'est là ! exercice. Ces conseillers une nécessité à laquelle ils doivent se soumunicipaux indigènes, mettre.

renseignements dressant aux

, La chasse est expressément interdite sur les terrains ou propriétés désignés ci-après

frique.

environ

à une quarantaine aller camper lomètres. Ce ne fut pas tout. Il fallut connaître le résultat de la bataille, on fit l'appel et desanimaux. Plusieurs des hommes absences

lieutenant-colonel

mutations

en avant, fut aperçue la crête d'une petite

ceux-ci ripostèrent, puis les tirailleurs, mis en éveil, ouvrirent des feux de salve à une distance de 1.800 mètres.

le

commandant le 21e de ligne, au 1" Etranger, ; mé colonel de M, le 'colonel placement nommé général.

Avis aux Chasseurs

l'Administra-

de poste et dans les bureaux de tabac. des communes ruLes habitants aussi obtenir tous les rales pourront

Commissaire

de 7 à S00 hommes (des sauvages, c'est le cas de le dire) la plupart a effectué une marche noccavaliers,

tandis encore

par les soinsde

tion.

1-Etranger. Assistance

LÉGIONNAIRE.

Nomination

forte

montagne, voi était

D'UN

CHRONIQUE LOCALE.

connaissant du Sultan, ni pas l'autorité de Bou celle de gouverneur Amama, et Figuig, par conséquent insoumise,

la

de

et est reparti le lendemain pour Djed'une nien-bou-Rezg, accompagné nouvelle et petite escorte.

et de de goumiers groupe a conduisant les chameaux, et Igli à entre Duveyrier à moitié route de ces deux peu près Une tribu marocaine ne repostes

de mètres sur première

certain

les bl esses dirigés sur Duveyrier par convoi être Le spécial pour y pansés. convoi est entré le 5 août a Duveyrier

400 arabes été attaqué

taines

passage

Un de nos blessés est mort durant Les morts ont été ensevelis et l'étape.

de tirail-

de spahis, de la Légion

Après

été

18 tombes fraîches, la dite tribu.

ravitaillement

1874

l'attaque, à bivouaquer en ils ont ; route, de campement avec

ont j nos troupes I l'étape suivante des traces i trouvé

d'Igli-

le 30 Juillet

de fusils

armes, principalement et de fusils anglais.

du quatrième convoi Attaque de ravitaillement de la colonne

PROGRÈS DE BEL-ABBÉS

ral d'une réclamation qui me paraît fondée, émanant du douai- communal de Tirnat qui est situé dans la circonscription de

Etienne, Les indigènes de ce douar s'opposent à un échange bien qu'ils puissent, par leurs votes, une veut faire malgré eux. Ils sont 67 " qu'on fois qu'ils sont nommés, contribuer à la sur 70 qui protestent. Voilà cinq mois que chute d'un maire en refusant d'appuyer j'ai écrit à ce sujet à M. le gouverneur telle ou telle

de ses propositions, ne contribuent pas à sa nomination, alors qu'ils y contribuaient avant 1884. En 1884, des puristes de législation — je ne trouve pas d'autre mot— ont prétendu que les indigènes n'avaient pas en eux la capacité française suffisante

pour contribuer à là nomination des maires. Je ne dis pas que la théorie ne fût pas en faveur de cette opinion, mais la pratique est contre elle, et le résultat n'a pas été satisfaisant. Il faut prendre les hommes comme ils sont, musulmans ou chrétiens : quand un." maire sait qu'il est nommé, sur quelque point de ce monde que cela se passe, parles uns et non par les autres, il est amené instinctivement à s'occuper moins de ceux qui ne le nomment pas. Cela se traduit dans la pratique par une foule de petits Je ne vous en citerai qu'un.

incidents.

Quand il y a des échanges dé terrains pour la colonisation, il se produit des abus. Au conseil municipal on n'écouté pas les indigènes.

J'ai saisi M. le gouverneur

géné-

mon honorable ami

M.

général, et je n'ai pas eu encore de réponse. Je ne nie plains pas de cela personnellement à M. le gouverneur général, mais en-

priant de porter le fait devant la Chambre J'en parle sans par voie d'interpellation. acrimonie et j'en saisis de nouveau M. le gouverneur général. M. Thomson. — Cela n'a pas trait à la question d'autonomie. au point M. Albin Rozet. — J'insisterai, de vue de cette question de la représentation des indigènes, sur le fait suivant : N'oubliez pas, messieurs, que la France

fin, jusqu'à présent, les bureaux de la préfecture, que cela concerne, ne lui ont sans doute pas répondu à lui-même. Il me semble cependant que la question

est une démocratie, qu'elle a un gouvernement de démocratie que l'on appelle « avancée » dans la terminologie Il en politique. résulte que si une partie de la population n'est pas représentée, elle se trouve beau-

est très intéressante". M. Etienne, — Je crois Savoir que depuis lés indigènes ont changé d'opinion ; ils accepteraient l'échange qui leur a été" pro-

coup plus annihilée: dans un pays à représentation, comme le nôtre, que dans un n'existe pas. pays où cette représentation (C'est vrai ! -r- Très bien ! sur divers bancs.)

posé. M. Albin Rozet. — Au mois dé janvier, ils un m'ont fait écrire par leur mandataire, m'a T— déclaré Français, qui je transmets ici — cette déclaration qu'il était leur mandataire par-devant notaire, que soixante-sept ne voulaient indigènes sur soixante^dix

Il y a là un fait certain. Les notables indigènes de Çonstantine, dont je vous rappelais la pétition en commençant ce discours,

Depuis ce moment^ on pas Téchange. m'a dit que certains d'entre eux avaient changé d'avis et qu'ils acceptaient ; mais je dois ajouter qu'il y a trois ou quatre jours, part

de j'ai reçu un télégramme et signé de leur mandataire,

leur me

ont

présenté à ce sujet très intéressantes.

des observations

(A SUIVRE)



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