Le Progrès de Bel-Abbès du 02/05/1900

Page 1

Le Progrès de BelAbbès ["puis" de SidiBel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Le Progrès de Bel-Abbès ["puis" de Sidi-Bel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 1893-1962.

1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence

2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation.

4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisation@bnf.fr.


N° 1471 ;

BEL-ABBÉS, LE 2 MAI

LES

VINS

1900

ii i

La question des vins salés a fait beaucoup de bruit et on se rappelle assurément de que les vignerons certaines régions de l'Oranie eurent à souffrir des prétentions de la douane qui saisissait impitoyablement les vins contenant plus d'un de sel par litre, gramme pendant que d'aimables concurrents ne manquaient pas de proclamer que les vins d'Algérie étaient additionnés de sel et, par suite, des vins falsifiés, tripatouillés, empoisonnés, etc. M. Vermeil, professeur départemental d'agriculture vient d'Oran, de publier, dans la Revue de Viticulture, une étude sur cette question ; nous lui empruntons quelques intéressants. renseignements L'auteur raconte par le détail le voyage d'études que fît M. Bonjean, chimiste du laboratoire d'hygiène du Ministère de l'Intérieur chargé d'une mission officielle. Le délégué parcourut Chemins,

les Régions

de Quatre-*

SÎa^i-t^amir'TS^enïaT

Misserghin, Bouyacor, St-Cloud, La Fleurus, Assi-Àmeur, l'Habra, Macta. Il visita les fermes, préleva des échantillons de vins, emporta des raisins avec lesquels il fit du vin lui-même au laboratoire Les analyses furent

.

..•18N ânnél ------

lacs salés.

SA LÉS

Vtm

I

municipal. faites. Des de quantité

vins révélèrent une chlorure de sodium allant jusqu'à un 7 gr. 40 ; vin fait par M. Bonjean avec des raisins cueillis sur une treille donna 7 gr. 54. La plupart des échantillons donnèrent de 1 gr. 16 à 5 gr. 40 suivant la région et son voisinage avec les

Toujours les analyses prouvèrent amplement que la bonne foi des ne pouvait être" mise en propriétaires doute et que le sel rencontré dans certains -vins oranais était un apport de la nature et non point une addition volontaire des colons. Le rapport très documenté

—.-

— -..

.

l'homme agricole ; c'est à Zermattï, des 10,000 hectares. (Vifs applaudissements sur les mêmes bancs.) C'est tout ce que j'avais à dire, mes chers

L'ALGÉRIE i PARLEMENT

CMrelesfléputés au24mai1899) collègues, sur (Séance le droit de

— s'est Oui, les cannibales, puisqu'on servi de cette expression, je m'en sers, — les cannibales qui, en haine du fils, l'adversaire politique, avaient espéré qu'on jetterait

le vieux

colon sur la paille, en ont été les infamies de leurs lâches espéran-

pour ces. (Applaudissement à droite et sur divers bancs.) Le vieux colon est encore debout ! Voilà quelle a été sa vie, qu'elle Allez demandera Djidjelli il a défriché

60 hectares

cette question. N'avais-je pas dire, je vous le demande, que je suis fier d'avoir un père tel que celui-là ? Oui, il est glorieux d'avoir pour père un . de ces colons, de ces hardis pionniers de la co-

lonisation, qui font honneur là-bas au drade la France, peau qui ont fait l'Algérie bien ce française, c'est-à-dirë française, qu'elle

SUITE

a été son

oeuvre. a fait:

ce qu'il de broussailles

et

de taillis, repaires rons de ce village,

de bêtes fauves, aux enviet à la place il a planté 100 hectares de vignes, donnant ainsi le bon à tous les colons de cette belle exemple région.

Ce n'est pas à celui-là qu'on a donné le

^^_

^

-_,

. Y Sï?|£fl|^(^di, -

--

!--•.—

'

*

dans les de sel. Enfin, le les plus défavorables, vendre -.propriétaire, peut, toujours son vin à un négociant qui trouvera même aisément, par un coupage, un gramme avec un vin contenant de sel,- à ramener le mélange à la

I a lgr,-75 conditions

de ia loi,

« Tout le monde tion définitivement

croyait la quesréglée, lorsqu'une mission, composée de MM. vînt de Roos, Dugast, Rousseaux, renouveau, en 1898, en Oranie, mettre cette question des vins salés sur le tapis. Ces messieurs, arrivés à une époque plus favorable que M. de recueillir très Bonjean, purent échantillons de raisins. Ils opérèrent partout où on leur in-

/

-

!>-

-V^,'

. ..-.--.

.

{_

2 Mai 1900 ;

.

.

.

.

._

à dépélimite^ la vigne commence rir ; les bords de ses feuilles se destombent en sèchent, ces dernières mais mûrit été, le raisin se flétrit, des sarquand même. L'extrémité ments présente une touffe de petites feuilles très tendres et plus claires et que les feuilles qui se reforment inférieures

dans l'acdisparaissent tion du sel. On peut, dans ce cas, vendanger des raisins qui donneront de sel par jusqu?à 4 et 5 grammes litre.

Hâtons-nous de cependant dire que les vins salés ne sont que dans le .l'exception des vinsproduits département, que sur les 70,000 hectares plantés en vignes, un: mil-

.,.

Mérite

de M. Gustave Interpellation Rouanet sur les mesures que M. le président du conseil compte prenet prévenir dre pour réprimer les exercées contre le persécutions prolétariat j uif en Algérie.

-

lier tout au plus peuvent donner des de présence de plus d'un gramme vins salés à plus d'un gramme dans sel par litre ne prouvait pas l'addiles années ordinaires. Nous répontion de cet élément et qu'il- était de vignes en diqua des plantations drons ainsi à la critique de quelques d'ordonner des pourimprudent terrains salés. Il est regrettable que suites contre des vins considérés Inombreux personnes qui ont prétendu, que la publication des résultats qu'ils nécessaire la comme falsifiés, sur là seule apprécette pour ont obtenu ne nous soient pas parcampagne, ciation de la quantité de chlore science, la vente des vins et l'honvenue. Nous en aurions, comme a neur de beaucoup dé viticulteurs, » qu'ils renfermaient. pour le travail de M, Bonjean, donné une analyse dans cette étude. Nous algériens M. Vermeil jeté sur les vins.oranais-et Après cette citation, un discrédit immérité. dire que M. ajoute : pourrons cependant Ce discrédit n'a pas existe : la s'était chargé d'une Dugas. 1, qui _...« Le Ministre, sai=i_de la question, " autorisa la fibre circulation de ces" L"p9rïp*îies* aôlLÎyse§7TKn3S" jTJaSsuï,é"i prë&.'ï'ë'7- efr~- oSt'i<fesfee^è&*TBfKés&t"^ des prix très rémunérateurs des provins en élevant de 75 centigrammes qui se que, sans avoir rencontré font journellement. la tolérance de la loi. Les vins salés Enfin, les vins portons de sel aussi, élevées que salés à plus d'un gramme ne sont en celles relatées dans le rapport du jusqu'à 1 gr. 75 ne furent plus reteaucune façon nuisibles à la santé: nus par les douanes à leur entrée en Comité d'hygiène, iiavait cependant, ils sont plus brillants, plus limpides, dans 'a plupart des cas, trouvé plus France. Cette mesure donnait satiset plus souvent d'un framme de NaCl par litre. faction aux viticulteurs. plus alcooliques En effet, sains que les autres ; et si la loi avait l'année 1897 avait été exceptionnel« Eonc, une fois encore, se trouétabli une barrière à ces vins, c'est lement sèche et les vins salés auvait virifié ce fait que, dans certaines delà de toute prévision. De plus, les que Vaddition de-sel dissimulait souconditions, la vigne peut, sans soufvent des fraudes dangereuses taches de sel dans les vignobles n'acpour frir, ffisimiîer une quantité salée de la santé tel n'est le cas mais cusent généralement ; pas ceren contient qu'une sel, qiele vin produit des vins de la province d'Oran qui, taine superficie et, en mélangeant le plus dun gramme par litre. Lorsraisin venant des diverses parties eux, se trouvent salés naturellement. est accentuée, que 11 sécheresse d'une propriété, on arrive, la plupart' P. VERMEIL, cette roportiôn peut dépasser deux Professeur départemental du temps, à ne pas dépasser 1 gr. 50 de cette d'agriculture. gramiies. Mais, à partir WUJMIL!UWHAP.»W«™gHT»-M

— 55 —

^

tolérance

de M. concluait ainsi : « Il existe Bonjean, dans la province d'Oran des vins renferment une qui, naturellement, quantité de chlore par litre supérieure à celle contenue -,dans un gramme de chlorure de sodium. Le comité consultai if d'hygiène reconnut alors que, dans certains cas, la

'

-

est aujourd'hui.

(Nouveaux

applau-

dissements.) Messieurs, je demande maintenant qu'on nous cite un exemple de ces juifs qui ont fait trois ou quatre fois faillite en Algérie et qui ont ensuite cherché à payer leurs créanciers

obtenir la simplement pour gloire de redevenir citoyens français ! (ApS'il en existe, c'est en quanplaudissements.) tité infinitésimale ! Continuez

à couvrir

ces nobles d'injures colons ! Et continuez aussi à. couvrir de vos félicitations et de vos éloges les vampires contre lesquels se soulève l'Algérie tout ' ' entière ! (Très bien ! très bien 1) Je vous demande pardon, messieurs, d'être

resté si longtemps à la tribune (Parlez !), mais laissez-moi vous citer, pour tercet article écrit en 1896 par. M. miner,

Rouanet sur les juifs d'Algérie.

M. .Rmanet à-son retour e% d'Algérie, novem|re 1896, disait : « Je fte suis pas suspect d'antisémitismej j'ai m.êiae été accusé de sympathie dans la suite de mon. intervention tion sépitique j'ai étéjîémoin juifs. Jjkns les les juifs sont,

à juive la ques-

? Pourquoi

Comment

un

provinces algériennes, inférieurs aux entièrement sociaArabes,au point de vue des qualités les. » (Jures et applaudissements sur divers

vîl

l'or

s'est-il

pur

?

changé

— Rumeur

à droite

à

dossier, l'éloge que font des colons algériens les Russes et les Anglais... (Mouvements

divers.)

Je m'arrête

la Chambre, je remercie et de toutes les calomnies parce qu'en dépit" de toutes les injures dont ils ont été l'obaux braves colons jet elle rendra justice

assez, d'accents

! Je vous-pose cette question, d'indignation monsieur Rouanet : Vous êtes de ceux qui ont contribué à soulever ces populations al-

d'Algérie.

gériennes par vos écrits -vous avez dit .que . les juifs avaient livré l'Algérie à tous les

ques, ce n'est pas sur le malheureux Cayrol l'ouvrier français que vous vers.ëz vos jar-r . Ahlmesmes ; non, c'estsur lejiiifShebal. sieurs, je déplore les violences, -de la foule... mais vous pu-,:: qui s'est livrée à ces actes;

plomb

de

ce changement

Je ne veux pas en dire davantage. d'avoir Je vous remercie, messieurs, écouté ma réponse. Je vous- en remercie J'ai là, dans mon pour moi et pour l'Algérie.

trois

scandales, qu'ils étaient abjects ! Et. quand ces populations, exaspérées,.à bout de force et de patience, se soulèvent, alors ce n'est pas aux juifs que vous réservez vos atta-

en

(Applaudissements l'extrême gauche.)

Y Algérie, ; mais j'ai habité de l'abjection des profonde

bancs. )j Un mot pour terminer. Assez de grand discours,

ce mystère front?

,

et

à droite

(Applaudissements

divers bahcs;.— L'orateur, nant à son banc, reçoit tions, .-.-'-. M. Gustave Rouanet.

et sur

en retourdes. félicita-

— J'ai

demandé

le président. parole monsieur M. le président. — Il est bien entendu ce n'est

entre pas une discussion qui s'établit, qu'il s'agit non d'une mais d'un.fait personnel. M; Gustave

Rouanet.

que

collègues réponse,

— Messieurs

je

ne

bliez que Cayrol a été assassiné le premier et c'est pour le juif Shebat que vous réservez

que puis pas accepter tende à cette tribune intervertir

préles rôles.

vos sanglots ! Eh bien, j'ai le droit

(Très bien ! très bien ! à l'extrême D'abord je dis que M. Morinaud

joue

de dire : D'où

vient

M.

la

Morinaud

gauche.) sur

,

1


ï-.e

LES CONCESSPS ont anquotidiens cours d'une confé-

Les journaux noncé que, au

M. le ministres, s'était mis d'ac-

rence

avec plusieurs Gouverneur général

avec eux sur un projet qui inles colons, celui téresse beaucoup cord

à introqui a trait aux modifications des concessions duire dans le régime en Algérie. Bien que la chose

méritât

d'être

nous savons simun peu expliquée, le Gouverque désormais plement neur

Général

corder

aurait

des concessions

d'ac-

pouvoir de 100 hec-

J^rogrjrès

Art. 4. — Le concessionnaire nor marié a un délai d'un an pour contrac ter mariage; faute d'avoir, accompl cette condition dans le délai d'un an la déchéance sera prononcée. s'enArt. 5. — Les demandeurs gagent à résider sur la terre concédée pendant les dix années qui suivem la concession. Art. 6. -^ Les fonds de colonisation annuellement inscrits au budget de être répartis de la l'Algérie peuvent manière suivante : une moitié pour l'amélioration des anciens centres ; l'autre moitié pour là création de nouveaux villages. Art. 7. — Le décret du 30 octobre 1878 est et demeure abrogé, en ce qu'il a de contraire aux prescriptions de la présente loi.

de

Bel-Âfebôs!

! trichions, 2 Belges et le reste dediverse réclamèrent i ses nationalités, de leurs consulats respectifs auxquels ils I. furent remis. « Ce n'est pas la première fois, le de à ajoute Sémaphore Marseille, nous ces qui empruntons renseignede faits se produipareils ments, que ] sent ; en raison de la facilité qu'offre, pour une évasion, ce passage dans le .une surveillance très active j.canal, devrait être faite, surtout il quand | des élédevenir Français. [ s'agit de troupes contenant Far arrêté du 22 juillet 1899, la \ ments aussi disparates, réunis autour d'un drapeau qui n'est pasle leur, par a cassé l'arrêt de Chambre criminelle le volonla Cour d'appel d'Alger parce que, i le faible lien d'un engagement Vitaire. » sa majorité, jour où il atteindrait

si, ayant § devient, également Français I été porté, sur le tableau de. reçense| ment, il prend part aux opérations son du recrutement, sans- opposer j S extranéité. s Vicédo avait été relaxé par le tfibuet la Cour d'àpI nal de Sidi-bel-Abbès I pel d'Alger pour le motif que. s'étant | fait inscrire sur le tableau de recrute le réclamant I ment de Sidi-bel-Abbèsv démontré son inî avait suffisamment L tention de faire valoir sa vocation à

*

ni résidence cédo n'avait ni domicile à donc sur territoire qu'il français, M. Eugène Etienne, député d'Oran, de la | dû devenir Français en vertu de la i président, du groupe colonial 1 disposition finale de l'article 9 du code î a sollicité du Ministre de la Chambre, civil, puisque, en fait, il n'a pas pris la médaille coloniale en faveur guerre du recrutement. part aux: opérations des troupes qui ont pris part aux opéL'affaire, renvoyée à la Cour d'appel rations de l'Extrême-Sud oranais, ains'est uii peu modifiée, de Montpellier, si qu'aux autres opérations actuelle- i" au point de vue du fait. La Cour de ment en cours d'exécution : prise des estimant en réalité que Montpellier, oasis d'In-Salah, d'JElaouef ; d'In-Rahr, Vicédo avait pris part aux opérations de et d'Igli, Timimoum, occupation de Sidi-bel-Abbès, du recrutement sans doute de Tamentit. confirma le relaxe. La médaille aura pour agrafe l'insC'est dans des conditions que cette cription Sahara. affaire revient devant la Cour de Casde Galliffet a fait le M. le général sation. meilleur accueil à la proposition de M. se posent devant Deux questions Etienne qui correspondait à ses procette Cour : de sympathie et d'adpres sentiments 1- Les faits relevés par la Cour de les miration excellentes pour troupes sont-ils de nature à justitenu le draj Montpellier qui ont si vaillamment I fier le relaxe ? peau français au cours de ces expédi2- Y a-t-il contradiction entre l'arrêt ] tions. Il est donc probable que nos braet celui de de la Cour de Montpellier ves soldats auront leur médaille. de la Cour de | la Chambre criminelle La décision ministérielle sera prise du 22 juillet 1898 ? et y a-t-il cassation sous peu de jours. | devant les Chambres ! lieu à renvoi réunies ? M. le conseiller Acçarias a fait le Duboin rapport ; M. l'avocat général a conclu au rejet du pourvoi du Procureur à la Cour de Montpellier, c'est LISTE RÉPUBLICAINE du relaxe. à-dire à la justification .--»-

tares dans le Tell hors

et de 200 hectares

AlaCour fleCassation

du Tell.

Un point c'est tout. dian100 hectares dans le Tell; la peine et tre ! voilà qui vaudrait la situation qui changerait turs colons ! Mais ne nous pas d'illuminer.

Attendons

qu'on seignements de nous donner.

des

fu-

hâtons les

ne manquera

Vocation à acquérir légale de Français la qualité

renpas

En attendant

rappelons que M. de Constantine, député

a été Une question très intéressante soumise ces jours-ci à.la Chambre criminelle de la Cour de Cassation, au point controverse de la touchant vocation légale à acquérir la nationalité française : de paVicédo, né à Sidi-bel-Abbès, rents étrangers, a été. à la suite de

condamnations judiciaires, expulsé avant de sa de France l'époque majodont a présenté un projet rité. texte : Aux termes de l'article 9 du code ou Article 1er. — Les concessions civil, modifié par la loi du 22 juillet attribués en Algérie, lots de ferme né en France d'un 1893, tout individu suisont répartis dans les proportions et a domicile à l'époqui étranger, y vantes : trois quarts sont attribués aux de sa majorité, jusqu'à que pourra, ; un Français déjà établis en Algérie faire sa l'âge de 22 ans accomplis, de aux immigrants quart est attribué soumission et fixer en France son doFrance. micile et. s'il s'y établit dans l'année sera appliquée ausCette proportion à compter de son acte de soumission, se si longtemps que l'administration la qualité de Français réclamer par de'demandes trouvera en présence une déclaration qui sera, à peine faites par des français déjà fixés en de la Commune de Sidi-Lhassen de nullité, au Ministère enregistrée de conet ces demandes que Algérie de la Justice. ou de lots de fermes réponcessions MM. COUNILLON, Maire sortant. L'article 9 du décret portant Pierre, règledront aux conditions générales exi- \ ment d'administration Conseillersortant. FCERREMBàCHERCh. du 13 publique "des gées de tous ceux qui sollicitent id. août cet acte de soude Suez a le théâtre j 1889, ports que Le cariai été MÂUDUECH, Auguste. terres dans îa colonie. \ K'ÏI > Frédéric. id. JC est î 'çu, Icraau" , -"->Û «-"a d UÛ i^cic: i Su WESCHÉ, T~~*£ nj, oacusnoî " 'an axerr> j - „! * . j,3'c2p!op. nni..ji§rf^jrs ?{ L » _.v>,C - <.RINKER, id. f-_ MartmA té une reçois a mer) id. ixi.se, p Simon. plaire, 1 sviauesd^^ KUNTZ, -nles troupes e< de s d'piem. î qjosoiico pour ttans^or;'..;' obtenir une seconde conc =•=o- 1 ou JÛL ce a i t.ira Ernest «i MOREAUX, per ?ir n^êi au 9 d , Timaki a 'c i-ucj'rc a M' f^ascc-i, de ferme. Jean. KRËMER, bre 1896, la Cour de Cassation, un détachement de la légion", Mites trouvait ' Art. 2. — Les concessions ou lots de CHAMPAGNE, Jean-Baptiste. Chambres réunies, a décidé quel ré- ~:étrangère. fermes sont gratuits. GANDOlN, Mansuy. clamant ne saurait être/empêché, par Une soixantaine d'hommes profitèMASSON, Art. S. — Chaque demandeur doit mesure de police, d'établir son romirent du passage dans le canal pour se. Alphonse. Génécile en France, ni, par suite, quaïd il : laisser glisser la nuit le long des bor-. : HALLER, Auguste. justifier auprès du Gouverneur la ral de ressources suffisantes a été expulsé, d'y rentrer et rejoindre Vive la France ! Vive l'Algérie 1 pour exaprès ivoir dages des navires ou son lot de fait sa soumission, de s'y fixe- en . berge. Mais les autorités Vive la République ! Egyptiennes, ploiter sa concession les firent arrêferme. l'espèce. ] prévenues de l'évasion, Ces ressources sont fixées de la maVicédo n'a fait aucune déclaration, ter par les gardes-côtes, avant qu'ils BONNIER mais il invoque le paragraphe final nière suivante : 5,000 francs pour les aient eu le temps de gagner l'intérieur la liste de de France ; 3,000 francs de l'article 9 du Code civil ainsi coaçu : de l'Egypte. Seulement ces hommes, On nous communique immigrants l'individu né en France d'un étranger 5 Italiens, 2 Au- j concentration dont 38 Allemands, républicaine qui se prèpour les Français déjà fixés en Algérie. Morinaud,

voici

le

TRIBMS ÉLECTORALE"

Echos et Nouvelles

! dissements à l'extrême gauche et sur divers, i vers.) Ils peuvent donc entrer à l'Ecole pobancs à gauche. — Mouvements divèts.) I lytechnique ? demanderai à M. lé Eh bien, oui, c'est précisément parée que J'ajoute que je prési- ! dent du conseil de bien vouloir remettre à I j'ai été trompé, c'est parce que,. dans cette la commission les membres du conseil d'administration. le rapport qui a j Chambre et au dehors, vous n'avez cessé d'enquêie — et un de mes été adressé par M. Rihouet au ministre des ' de nous mentir J'ai dit, et je maintiens, sur les juifs que. vous finances sur en a la dit et les conditions dans bien 1 très bien ! à l'exj'ai je collègues preuve, lesquelles j poursuiviez... (Très le à la fin de contrat s'est établi. vous maintiens que M. Morinaud, aurez vu trême gauche.) dé-, Quand ce contrat et le rapport fait par M. Bihouet ] aux assertions cembre 1897, contrairement M. le président. — Il ne faudrait pas emau avait apportées à cette tribune des finances et qui I ployer de pareilles expressions, monsieur qui est au. ministère qu'il les mots. Je n'ai pas dit à cette tribune que M. Morinaud avait fait du chantage sur la Banque de l'Algérie ; je n'ai pas dit à cette tribune que M. Morinaud avait fait chanter

d'ende la séance où la commission s'est rendu à a son quête présenté rapport, la Banque de l'Algérie, là il a et que rédigé de transaction laissé le projet qui a été adopté par cet établissement. (Bruit à droite cours

et au centre.) En ce qui concerne l'achat des terres, ce ne sont pas des correspondances qui m'ont mis J'ai dit à la triau courant de la question. bune que ce qui était licite à M. Morinaud — je ne parlais donc pas de choses illicites... mesà droite.) Comment, (Exclamations à sieurs ?... J'ai dit que ce qui était licite M. Morinaud

était licite

aux juifs. Je vous ai Zermatti parce qu'il

cité l'exemple de M. avait été invoqué par lui. Il affirme que M. Zermatti

détient 10,000 que c'est faux

devra

être

versé à la commission, vous ! Rouanet. alors ce faut des: M. Gustave Rouanet. — Je ne m'adresse jugerez qu'il asserpenser tions apportées ici par M. Morinaud. vous lé pensez bien, pas à M. Morinaud,. Vous me dites que j'ai écrit en189G sur monsieur le président. . les juifs d'Algérie l'impression Je dis que c'est, parce que nous avons été que j'en aurais eue alors. Non, messieurs ; cette imprestrompés que j'apporte cette passion réparasion remontait à 1875. (Exclamations irotrice à défendre les juifs à cette tribune. à droite et au niques à droite. — Applaudissements. centre.) (Exclamations Demandez à notre collègue M. Isnard député de Brest, et qui est un colon algérien, la stupéfaction qui s'est emparée l'autre de deux ou trois de nos jour collègues quand il leur racontait que ces juifs d'Algérie, que l'on diffame à cette tribune et dont on croit pouvoir citer les noms dans les termes qui ont été employés, étaient ses camarades

de lycée et avaient obtenu les hectares de terres ; j'affirme numéros dans les facultés en premiers et j'en apporterai la preuve pour M. ZerAlgérie et même à l'Ecole polytechnique. à l'extrême matti comme pour M. Morinaud de Djidjelh (Applaudissements gauche.) Nos • devant la commission d'enquête ; c'est là collègues lui disaient Comment"! ces' juifs rendez-vous. i savent donc lire vous donne etécrire di(Applauque je ?...(Mouvements

rent ! M. le président. — La parole est à M. Thomson pour un fait personnel. (Exclamations sur divers bancs.) M. Thomson a été mis en cause. —- Par qui 1A droite. et M. Thomson. — Par vous, messieurs, par M; le général Jacquey qui m'a appelé à la tribune. Messieurs, il s'agit d'une simple question de fait, et je serai très bref. M. Rouanet a fait appel à mon témoinotamment

pour apporgnage ; je suis à cette tribune d'un fait que j'ai cité ter la confirmation l'authenticité devant la et dont j'affirme Chambre comme je l'affirmerai également devant la commission d'enquête. Il est exact qu'à là séance du 11 novem-

à l'extrême

gauche et à gauche.) Oui, je les défends contre ceux qui les attaquent, car je sais que, dans cette défense, il y a deux sortes de récompenses : il y a d'abord des honnêtes gens, et ensuite l'approbation

bre 1898 j'ai, à cette tribune, indiqué que M. Morinaud fils — je ne me suis jamais — avait, étant occupé de M. Morinaud père conseiller général et candidat aux élections une défait personnellement législatives,

les injures des, autres. (Applaudissements sur les mêmes bancs.) . des honnêtes gens m'est L'approbation

marche auprès de la Banque obtenir cette extraordinaire

précieuse, mais je déclare à MM. les députés antijuifs que, entre toutes les injures leurs injures a eux me :sont . des-autres, douces. ap^ particulièrement (Nouveaux . plaudissements.) M. Gervaize. — Et les vôtres nous hono-

dette

contractée

établissement 240,000 fr.

fût

d'Algérie pour faveur que la père envers cet

par son réduite d'une

somme

de

m'a opposé un Ce jour-là, M. Morinaud double démenti, M. Morinaud a dit devant faux ; je la Chambre :-« C'est absolument n'ai fait aucune démarche personnelle. »


I_ie sente aux suffrages des électeurs Bonnier, dimanche prochain :

Lajk^iédaille

Conseil

MARCHAND, Principe. MUNICH, François. GOUBDON, Adolphe. HOME, Alexandre. Nicolas. MARTIN, Jules. MÉSANGES, Gaston. CHEVILLARD,

Afin d'éviter tonte manoeuvre., M. Martin Jérémie prévient ses concidésormais l'u- . toyens qu'il réprouve faire de son nom sage que pourraient certaines personnes, en le portant sur une autre liste. La seule lista qu'il accepte est celle ci-dessus, liste de! défense caine.

républi-

LOCALE

CHRONIQUE de M.

Firmin

vient

d'êtr* V

1

Faure

di t

des Prud'hommes

Les listes des Électeurs qui doiven' t concourir en 1900, au renouvellement triennal du Conseil de Prud'hommes ' | sont déposées du 30 avril ei " courant, au Secrétariat de pendant vingt jours, [ la Mairie, où les réclamations poui sur les ou la radiation l'inscription dites listes seront reçues jusqu'au 2CI Mai inclus. Pour

Igli de trésorerie à M. Abeille, commis est nommé de trésorecommis Oran, , rie et des postes aux armées, pour servir à la colonne d'occupation d'Igli. Son départ est fixé au 5 mai. Il acun convoi de fonds de compagnera 1.500.000 fr. Au

Arrivée

Coloniale

conseil

E5el-A.bt)ès Pour

Coloniale

décerné à M. Martin Pierre-Jean^ Prieux, demeurant au Rocher.

MM. MARTIN, Jérémie. LEPLUS, Alfred. BONNET, J. P.

et de concentration

Médaille

di3

de

Progrès

général

Le conseil général a adopté la prode MM. Perrin et Mauran position concernant l'envoi d'une adresse à la famille de Villebois-Mareuil, ainsi que le voeu relatif à l'attribution du nom de Villebois-Mareuil à un centre de l'Algérie et, de préférence, de l'arrondissement de Bel-Abbès. — Le Gonseil, confirmant ses votes

| ] | i |

iTâT-CïVIî,

Madagascar

. Musipedu1erEtranger

Arts

du 3 Mai 1900. Programme Pasteur >à3 h 1(2. Square

et Métiers

M. FirminFaure, député delà lre cirUn concours pour l'admission aus du d'Oran, conscription département écoles nationales d'arts et métiers est arrivé hier soir, à Bel-Abbès, par aura lieu dans chaque préfecture les; le train de 8 heures. Il a été reçu sur 27. 28 et 29 juin prochain. les quais de la gare parles notabilités Pour être admis à prendre part i anti-sémites de notre ville. ce concours, les candidats doiven Au cours d'une réunion publique seront de moins ' justifier qu'ils âgés et qui organisée par le parti anti-juif a adopté une motion pro- i de 17 ans au ï" janvier et de plus de antérieurs, aura lieu ce soir au théâtre municipal, 15 ans au 1" octobre de l'année du conla parole ! testant contre le projet du prolongeM. Firmin Faure prendra réseau ment du Oran-Bel-Abbèsj cours. ' sur la politique générale. î Pour tous autres à voie normale sur renseignements Tlemcen Marnia, : à s'adresser la Préfecture ( 4' bureau). par la ligne des crêtes. Succès coûCette ligne, dont l'établissement tera de 22 millions, consommera Ecole de Cluny avec plus Nous apprenons plaisir que ruine de Tlemcen elle n'aura aucun la M. Emile notre jeune Un concours, pour l'admission concitoyen, à docteur ! intérêt pour le développement du pays Fabriès, fils du sympatique l'école nationale d'ouvriers ; pratique traverse des régions comvient de subir avec succès ! puisqu'elle et contre-maîtres de Cluny aura lieu Fabriès, plètement impropres à la colonisation, ses examens devant la faculté d'Alger dans Ghaque préfecture les 1", 2 et 3 grèvera le budget de l'Etat de charges pharoctobre prochain. pour être reçu définitivement très lourdes et rendra la impossible macien. Pour être admis à prendre part â du Maroc pa r Nous lui adressons nos plus sincèpénétration commerciale les candidats ce concours, doivent ferrée. voie res félicitations, justifier qu'ils seront âgés de moins de 17 ans au V janvier et de plus de Correctionnelle 15 ans au 1" octobre de l'année du de l'Enseignement Bourses son audience de jeudi dernier, concours. Dans Les élèves dont les noms suivent Le programme des matières d'exale tribunal a prononcé correctionnel sont nommés boursiers, à l'EcoJe pri-' mén les condamnations est déposé aux bureaux de la suivantes-: ,.: -ïrde Bel-Abbès, à la maire supérieure à la Sous-Préfecture de disposition Chiurdevin Louis, outrages à agent, suite des examens de mai 1899 : voudraient en conceux qui prendre 6 jours de prison ; Dili Mohamed ould M. Maury : le père employé à Sidinaissance. de abus 2 mois de Hadj, confiance, Bel-Abbès ; quart de bourse d'entreSabucôAnprison, 25 fr. d'amende; tient ; Caisse Nationale ! tonio, vo], 6 mois de prison ; Koudaci «l'Epargne de l'EM. Viguié : le père directeur I Brahim, coups et blessures volontaiOpérations effectuées dans le départecole principale indigène de la djemâa 1 ment d'Oran, pendant le mois de MARS res, 15 jours de prison ; Mohamed ben de Saharidj 1900. (Mekla) ; bourse d'interI Ghedouani, vol de récoltes, 15 jours nat : Versements reçus de 4069 de prison, 16 fr. d'amende : -Martinez M. Segres : orphelin, à la chargé de déposants, dont 603 nouveaux 304.360,37 José, coups et blessures volontaires, à Safsaf, bourse sa tante, institutrice Remboursements à 1167 dé8 jours de prison, 25 fr. d'amende et d'internat. posants, dont 199 pour solde 239.744,77 25 fr. de dommages-intérêts. Excédent des Versements 64.615 60 5

M. Morinaud repreEt, comme j'insistait, nait : « Je vous dis, monsieur Thomson, et je répète que je n'ai fait aucune démarche. Je ne veux pas permettre qu'on apporte ici, en ce qui me concerne, des allégations inexactes. » le fait et recherMessieurs, examinons chons où est la vérité. M. Morinaud vous a lu un certain nombre de déclarations ; je ne vous ferai connaître qu'un seul témoignage, mais je le tiens pour : c'est celui de M. Rihouet, directeur de la Banque d'Algérie, auquel M. Morioaud fils faisait allusion. Au lendemain de la discussion qui avait lieu devant la Chambre, M. Rihouet m'écridécisif

vait ce qui suit : « Il est bien certain qu'à la fin de décembre 1897 M. Morinaud fils est venu me voir avec son père, que nous avons discuté ensemble les conditions de l'arrangement qui pouvait et être proposé au conseil d'administration note résumant

ces conditions a été qu'une M. Morinaud écrite en ma présence par fils, à ne prendre car je tenais essentiellement dans celte affaire délicate aucune responsabilité. « Cette note a même été jointe au dossier que j'ai soumis au conseil. J'ignore si elle existe encore. « Signé : RIHOUET. Ï Je n'ajoute

pas un

mot

à cette

déclara-

gg B1L-ABBÈS

du Ministr e ; Une dépêche officielle 1900 Du.25aU27Âvri] ~ hier à Ôrar '>.. de la Guerre parvenue ". . NAISSANCES fait connaître que l'embarquemen t. José Mathias: devan t Aguacil des effectifs du 2" Étranger Ardjoun Schallér aura lieu 1 e Merlat Gi-• se rendre à Madagascar Zohra; Félicie; lette Miralles Rafaël 12 courant à bord ànBritannia. AnaïsFrançoise; Ce paquebot arrivera de Marseilli 3- et Miralles Elogio, Jumeaux ; Montoya il embar -. Manuel Marcos ; Ammar Chai ou m dans ce port le 10 courant; Ana 20 4 5 Maria Mohamed hommes, officiers, Charles.; Lopez ; querâ 1,000 170 tonnes d'orge et 2i3 ben Mohamed ; Hazzoute Abdelkader sous-officiers, tonnes de matériel de guerre. et Hazzoute Ouda, Jumeaux; Espinosa Carmen ; Espinosâ Jérôme ; Garcia Andrés ; Steiner Joséphine ; GueFranchise Postale nancia Jeanne Zahra ; Jacob Fernand Un décret du Ministre du Commerçi 3 Antoine ;. stipule que les lettres simples, c'est-â . ; dire ne pesant pas plus de quinze gram DÉCÈS mes, provenant ou adressées aux mi - r 76 Vigno Suzanne, Vve Seignard, litaires ou aux marins ans ; Medebber 36 ans : qui opèren t Djouher, dans le Tidikelt dln-Salah } (région Aguacil José Mathias, 1 jour ; Kamasont admises â circuler en franchisi 3 miaKhedidja. 81 ans; Abecassis Espar la Poste. ther, épouse " ' Djien, ' '' 38"' ans. " ' '"" - Les mandats-postes dont le montan t. ne dépasse pas '50 francs, adressés auj militaires, ou marins désignés ci-des sus, sont exemptés du droit postal. '-""

L'artilleur. . . . . . . . Leroux Undine ......... Lortzing Tfième varié exécuté par les V" clarinettes. . . . . Mayseder Lucie de Lammermoor . Donizetti Sellenick Le bon bourgeois .... Le Chef de Musique Ch. Salomez ————Mia—^—IM

Pharmacien et Vétérinaire par la SSéfiecïne rVatwrcîle (les herbes, l'hydrothérapie, l'électricité, le massage, l'hygiène, etc.), livre illustré de deux grandes planches avec les plantes en couleurs naturelles, par le D'fiï.asieuf, bi-Iicencié ès-seiences.pharmacien de l"eîasse, professeur libre â la Faculté de médecine de Paris; avec la collaboration de: M. Cosette,vétérinaire sanitaire, trois fois lauréat de l'Académie de médecine et de plsisierars autres Docteurs en médecine, Docteurs ès-sciences ou lauréats de nombreuses sociétés. Deux Francs au lieu c'a Cinq. ££aôt dans.,nos bureaux ou à nos vende»*»*

SMDEL1:ATÏQI La maisoa PIG-NOL a l'honneur MM. les Propriétaires d'informer que-les magasins sont transférés rue de Biancourt, n° 10, près de l'ancienne maison David Sananès, depuis le 31 MARS dernier. S'adresser â;M, BADAROTJS aine.

I

...-•

de 28 ans, marié, {Jn homme ayant accompli cinq années de les meilservice, pouvant fournir leures références, demande une place comme employé, surveillant de travaux ou autre emploi. S'adresser bureau du journal.

tion précise et formelle. (Applaudissements sur divers bancs.) M. le président. — L'incident est clos.

Je suis donc autorisé, sans l'avoir recher! (Bruit à l'extrême gauche.) de Bien à suivre mes adversaires sur ce terJe vous vouloir messieurs, ché, j prie, instants d'attention. rain m'aecorder quelques que je n'avais pas choisi moi-même. j INCIDENT ! l'sur divers . bien! sur divers (Parlez parlez bancs.) (C'est vrai ! -^-.Très < M. le président. — La parole estàM.MarEt si je tiens à prendre la parole — je bancs.) . chai pour un fait personnel. Je puis considérer que, dans ma per'[ vous demande pardon de cette considéraM. Marchai. — La Chambre a entendu pen- j tion personnelle — après trente ans- ; de t sonne, toute une génération d'Algériens que dant plusieurs heures et pendant plusieurs î vie politique, comme mes contradicteurs j'ai l'honneur de représenter ici a été mise séances les attaques personnelles de mon j l'ont rappelé — ce n'est que parce que les en cause, et je demande la permission de M. Rouanet et M. Barmême de mon nom fournir à la Chambre collègue questions personnelles auxquelles quelques explications thou... M. Gustave Rouanet. — Je demande la parole. M. le président. — Vous êtes à peine nommé, monsi eur Rouanet ! M. Gustave Rouanet. — Cela suffit. M. le président. — Pardon ! Cela ne suffit pas. M. Marchai a la parole pour un fait personnel. M. Gustave Rouanet. — Eh bien ! Je demande

également la parole pour un fait personnel. M. Marchai. — Si la Chambre avait arrêté les précédents orateurs au moment où ils entraient dans cette voie, elle n'aurait pas consacré tant d'heures de ses précieuses

a été mêlé dans des conditions et avec des intentions manifestement injurieuses, peuvent intéresser

la génération algérienne à en C'est laquelle j'appartiens. m'appuyànt sur cette considération que je vous .demande de là.vérité des .....nie laisser rétablir faits qui ont été si dénaturés - par mon colà lègue M. Rouanet. (Dénégations et bruit l'extrême gauche. — Parlez ! parlez ! à droite.) M. le président. — Messieurs, le droit de l'orateur doit être respecté dans les limites que lui assigne le règlement. -Veuillez continuer, monsieur Marchai. M. Marchai. — Messieurs, on a parlé de

ractère

mes origines, politiques de mon service litaire des articles que j'ai pu publier il trente ans ; et M. Barthou lui-même à la de recourir lecture de pas dédaigné

divers bancs), et je n'aurais droit à invoquer aujourd'hui

articles pour s'en servir comme d'un argument de quelque importance dans ce débat, qui eût dû rester politique.

séances à entend re des questions d'un caexclusivement personnel (Rumeurs à l'extrême gauche. — Applaudissements sur ni

qualité

ni

pour répondre,

miy a n'a ces

qui, j'espère bien, lui démontreront quelle est la vérité. En généralisant les attaques personnelles qui m'étaient adressées, on a dit qu'il s'était créé en Algérie, une génération qui avait perdu l'esprit français, la « mentalité » française, qui avait compromis l'honneur de la France. Eh bien ! c'est au nom d'une génération bien française que je parle, messieurs. J'ai été élevé eu Algérie, au lycée d'Alger ; c'est au sortir du lycée que j'écrivais les articles

dont M. Barthou n'a pas dédaigné de donner lecture à la Chambre, et je demande la permission de rappeler dans ces articles ont été quelles: circonstances écrits par moi.

':.[

(A SUIVKE)


lL-*e> Progrès

En exécution des dispositions l'Administration

poursuit

dL©

2 du décret du 11 juin 1858 et de l'article

de l'article

pour cause d'utilité

l'expropriation,

publique,

'

J3eï-.A.îD3Dê^

2 du décret du 8 septembre 1859, il est donné avis que

avec prise de possession d'urgence,

ci-après, d'une contenance de 2 h. 37 a. 30 c, reconnu nécessaire pour l'agrandissement

DES

PROPRIÉTAIRES

OU

PRÉSUMÉS

646

BURY,

SIMON.

commune du même nom :

CONTENANCE

TELS

NATURE

DU LOT

DE

LA

1

PROPRIETE

g

-.

.

.

DU LOT

PRÉNOMS

ET

du. centre de Sidi-Lhassen,

:

NOM

.

NUMÉROS

du terrain désigné au tableau

2^37a3Ge

....................

Les Jardins

Terre

labourable

du cadastre

Conformément propriétaire

du 1er octobre 1844 et à celles de l'article 2 du décret du 8 septembre 1859, le et autres intéressés seront admis pendant une périodede ïO jours, du 15 ait ®mM prochain, à consigner leurs observations

sur un registre

présent

du titre IV de l'ordonnance

qui sera déposé à cet effet, avec un état indicatif

de la commune Le

aux dispositions

et le plan parcellaire

du terrain à exproprier,

dans les bureaux de la Mairie

de Sidi-Lhassen. avis sera affiché

à Oran,

à Sidi-Bel-Abbès

et à Sidi-Lhassen

;

il

sera

en

outre

inséré

au

journal

le Progrès,

de Bel-Abbès. POUR LE PRÉFET : Oran, le 24 avril 1900.

Le Secrétaire général,

ID.

Bel-Ahbès. — Imprimerie du Progrès de Bel-AWes.

jSJo

Le

Gérant

VupOUT la légalisation SIDI-BEL-ABBÈS,

GAROBY.

de la signature

de M. LAVENUE,

le

1900.

LE MAIRE,

gérant


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.