Le Progrès de BelAbbès ["puis" de SidiBel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Le Progrès de Bel-Abbès ["puis" de Sidi-Bel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 1893-1962.
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Samedi 10 Novembre 1900
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ABONNEMENTS os Aîf S fr.
Pour Bel-Abbès et ie Département.., Pour la l'Algérie, Tunisie & la France LE
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LES SAISIES-ARRETS Paris, 30 octobre.
assez singulier vient de s'engager qui soulève un des problèmes les plus importants de la Un
procès
réforme relalif aux saijudiciaire, sies-arrêts ou oppositions. On sait que le Crédit Lyonnais, la Société Générale et d'autres grands établissements de crédit ont inauun certain nombre guré, depuis d'années, un service de location de coffre-forts. Ce sont des boîtes spéciales, dont le titulaire possède seul la clef, et où il enferme les valeurs, bijoux, papiers, qu'il désire mettre en sûreté.
On remarquera qu'il n'est nullement spécifié, dans le contrat de location, devra que le locataire garnir exclusivement d'espèces le coffre est remise.
de valeurs dont
ou
la clef lui
Ce système a fonctionné du public et aucune plainte, conflit ne semblaient devoir
au gré aucun surve-
nir.
Le procès récent, qui pourrait montre que la servir de précédent,chicane et l'esprit d'interprétation nuisible et tracassier juridique -veillaient et ne devaient pas laisser durer dont
cette
équitable
harmonie
chacun
profitait. Un créancier s'est avisé de recoude la saisierir à l'arme redoutable l'un arrêt et de frapper d'opposition loués à son des coffre-forts débiteur. et la décision Celui-ci a protesté, de justice est attendue qui établira de mettre s'il est possible opposientre les mains d'un tiers sur tion, un coffre. En fait le débiteur demande
a répondu à la avait loué au Crédit
qu'il un coffre-fort précisément Lyonnais être le seul ayant le droit de pour vérifier
ce qu'il y avait dedans. On lui a fait cette objection qu'une des de location perclauses du contrat à l'administration mettait de la société faisant la location de procéder, avec certaines formalités, à l'ouverture du dit coffre. Cet argument n'est
pas dénué de valeur. Si le trila justesse, ce sera bunal en admet de coffres à exiger la aux locataires de cette clause ou à suppression de louer. s'abstenir Mais
en droit, l'opposition mise sur un coffre ne saurait être valable. La loi a entouré de certaines condila saisie-arrêt. tions protectrices Le créancier, m uni d'un titreexécutoire une ou autorisé par permission du ordonnance renspéciale juge, due sur requête, a la faculté de frapentre les mains des per, d'arrêter, ou valeurs tiers, toutes les sommes dont ces tiers peuvent être détenteurs ou débiteurs envers le saisi. ne doivent ni se dessaisir ni se Ils
libérer
entre
les
mains
à
les
publier WB3JW-AXW
annonces
légales
sonne saisie, tant que n'a pas été rapportée de l'opposition. Ils doivent déposer à la caisse des les espèces et titres Consignations dont la saisie aura été pratiquée. ils sont assignés en déAuparavant claration. Par un acte reçu au greffe, les tiers saisi affirment qu'ils doivent au débiteur saisi une certaine somme, ou déclarent qu'ils ne sont détenteurs d'aucun denier à lui revenant. La déclaration affirmative dans le premier devient cas, négative. Il ressort de ces dispositions de la loi que, dans tous k-s cas, qu'il soit ou non débiteur, lu tiers saisi est appelé à faire une déclaration.-La loine saurait rien prévoir d'absurde. Il est évident que pour faire cette
son coffre, sans avoir à s'occuper de ce quele locataire mettra dedans. 11 n'est pas nécessaire que le locataire dépose de l'argent et des valeurs dans cette caisse spécialement mise
à sa disposition. Un écrivain à l'abri peut y mettre ses manuscrits de l'incendie, un testateur son testaun amoureux des lettres gament, lantes
pour lesquelles il redoute des indiscrétions ou des surprises. On même rien mettre du tout. peut n'y La possession d'un carnet de-chèques délivré par le Crédit Lyonnais ne prouve nullement que le titulaire ait des fonds déposés, car il peut avoir
sa
Une provision épuisée. saisie-arrêt mise entre les mains du Crédit Lyonnais à raison de l'existence d'un carnet de chèques, ne amener qu'une déclaration pourrait de cette société, en cas négative d'opposition. Il doit en être de même pour le locataire d'un coffre-fort. Le possesseur d'une clef n'emporte pas la preuve que cette clef sert à enfermer des sommes ou valeurs. La société de crédit qui, louant un coffre est frappée d'une saisie-arrêt ne peut donc faire q'une déclaration Elle ignore en effet ce négative. qu'il y a dans le coffre. Elle n'a, de ce chef, aucun compte débiteur ou créditeur avec le saisi. Elle ne peut que se dégager de la saisie-arrêt qui
manuscrits
non insérés
seront
pas
©a Frau-çais,
et judiciaires,
tombe
objet. La loi saisi déclare le
comme
sans
le tiers exige-que montant des sommes retenues entre ses mains et en fasse le dépôt à la Caisse des Consignations ; comment la
société
le pourrait-elle opérer le doit ignorer dépôt, puisqu'elle du coffre-fort et qu'elle contenu est sans droit pour en vérifier l'encaisse ? et Ce ? procès est donc illogique contraire
à la loi, pourtant si redoutable,; qui régit la saisie-arrêt. Cette procédure, si grosse de frais, si ruineuse, est déjà assez nuiexiste, sans y sible, telle qu'elle ajouter tile.
une sévérité
nouvelle
ne
rendus.
etc.
Arabey
il est juste que la loi Assurément, et vienne au secours du créancier ne le mette pas dans l'impossibilité de recouvrer son dû. Mais la loi ne exdoit pas autoriser des rigueurs
son débiteur poursuit l'opposition, de la saisiepar les voies ordinaires exécution. On ne devrait permettre est imla saisie-arrêt que lorsqu'il satisfaction par possible d'obtenir c'est-à-dire à là les voies ordinaires, de carence suite d'un procès-verbal le l'impossibilité pour saisissant de se faire payer par le de son saisi et la vente du mobilier établissant
débiteur. La procédure est, en outre, en ce qu'elle
s'est agi d'abolir la contrainte par On a fermé la de Clicorps. prison a interdit aux recors leur chy, on triste métier, et les choses n'en ont pas été plus mal. Les mauvais débiteurs ne sont pas devenus pires, et les droits des créanciers ont été tout aussi sauvegardés. Mettre un peu de douceur et d'humanité dans plus les lois civiles, comme on en a déjà apporté dans les lois pénales sera la tâche bienfaisante du vingtième siècle. Le Code de procédure sa loi Béranger.
réclame
E. LEPELLETIER. (Lyon
Républicain.)
et inu-
le tiers saisi doit être à déclaration, même de connaître la situation du saisi. Il a des fonds à lui revenant cessives et favoriser la malveillance, ou il s'en est dessaisi, ou il n'en a sentiments l'animosité, qui prédodans le reeu. mine le souvent jamais plus cours à l'opposition. Or, dans le cas de l'opposition mise sur un coffre-fort çoj^htnêrabus^tjlmi^^ _^Qêipi " loué., jjuelle est là situation de là socfSté fiûâiP* cière qui a consenti est presque toujours une mesure de la location? Elle n'est pas dans le cas d'une soune rigueur supplésuperposition, ciété ou d'une personne devant une en vue de mentaire. Le créancier, ou ayant, un compte à régler avec un tiers désigné. La société financière loue son emplacement,
A Bel-Abbès
J^XJ«A^K*Wff.lUw,-Mii~ajgftmM»^
de la permain-levée
somme
Les
des 1er et lb [
et partent reçus à l'année de chaque mois.
Rue Catinat,
de la saisie-arrêt, et injuste, excessive
LESPRQJETSDEM.JOMART Parmi verneur
les réformes que M. le Gouse propose d'acgénéral nous remarquons la réorcomplir, des sousganisation des attributions préfets. M. Jonnart
entend que les souspréfets algériens ne soient plus des des bur fonctionnaires sédentairesv
W^tgt^^ffgfgf^^^^sés
tines et leurs tives. , Il
veut
deviennent nents de
par
formules
ïoiirss
X'OJJ^J
administra-
que ces fonctionnaires des inspecteurs permaleur arrondissement et
qu'ils se tiennent au courant de tout ce qu'y s'y passe, consacrant tous leurs soins à l'oeuvre de la colonisation et au contrôle de l'administration, des indigènes. des sous-préfectuLes bureaux et le perres seraient supprimés sonnel incorporé à titre transitoire, dans les cadres delà Préfecture, d'êCes deux mesures méritent, de très près ; certes, s'il est vrai que les sous-préfets de France n'aient à remplir qu'un rôle il n'en est pas de même politique, tre examinées
de multiplier permet contre le débiteur, pour une même somme, les mesures d'arrêt. Le juge limite bien, dans son ordonnance, est faite sans tiquand l'opposition
En de nos sous-préfets algériens. veulent effet, si ces fonctionnaires
tre
étudier
la somme à saisirexécutoire, arrêter, mais il ne limite pas le nomCeci fait qu'un bre des oppositions. créancier peut, pour « embêter » son ce qui est le cas très frédébiteur, quent, pour une petite somme lui mettre opposition en dix, vingt, cent le metendroits, tuant son . crédit, de faire face tant dans l'impossibilité à ses engagements, cher de recouvrer
jusqu'à
l'empê-
appointements, de compsoldes honoraires, salaires, tes ou toutes autres sommes qui dues. peuvent lui être dans un sens Elle est à réformer la loi plus équitable, plus humain, rude qui réglemente le droit de sâides créanLes intérêts sir-arrêter. ciers ne seront pas plus lésés quand issue cette législation on adoucira de la loi des XII Tables, que lorsqu'il
les affaires consciencieuseacmenty de façon à les envoyer
compagnées d'un.rapport complet, ils sont obligés, à tous les instants, de se transporter dans tous les cenet de se trés de leur arrondissement en rapport avec . tenir constamment leurs administrés. On ne peut prévoir les difficultés soulever leur suppresque pourra sion ; en tous les cas, elle occasionnera aux préfets un surcroît de travail très appréciable. des bureaux Quant au personnel des sous-préfectures, quel sera leur sort ? Ils viendront le nomaugmenter bre des employés de la Préfecture, alors que ce personnel est assez nombreux et que les crédits dont on dispose
ne permettent
pas de don-
LE ner
les
avancements
d'une
;Ôn pourra d'administrer. chargés comme aujourd'hui, équilienfin, des èommnnes brer les finances pauvres au moyen de subventions ou par tout autre moyen à exami-
façon
régulière. Si on tient
compte que les quatre du département sous-préfectures: chacune un secrétaire ont ayant de de souscommis-principal, rang ou même
de chef
comqu'une réorganisation de la plète des cadres du personnel s'imposera aussitôt. préfecture ment
part, M. le Gouverneur les général se propose de dédoubler des préfectusecrétariats généraux res ; il y aurait un secrétaire général pour l'administration départeet un secrémentale et communale taire général pour l'administration et de la police géné-
Cette mesure est appelée à notre résulavis à donner les' meilleurs tats, à la condition qu'elle soit comun nouveau système: d'adplétéepar ministration Les vraient
des indigènes. en général, indigènes,
de-
être placés, en territoire civil, de fonctionsous l'administration à cet naires désignés spécialement effet par l'autorité supérieure. donc
Il faudrait
diviser
tout entier en de communes
tement nombre
le déparun certain indigènes avec les
n'ayant rien de commun de plein exercice, et placommunes cer tous les indigènes sans distincde fonctiontion, sous la direction naires
désignés nistration.
par la haute admi-
ainsi l'administraOn enlèverait tion des indigènes aux maires des de communes qui plein exercice n'ont
la compétence pas toujours nécessaire administrer les pour . . arabes. nous
Mais,
lus
dirait-An,_la
plein exercice les ressources
ne posséderont plus qui leurs sont nécessaires, si, par voie de conséquence, on leur enlève celles que leur procure actuellement l'élément indigène. à cet état de choPour remédier : Le ses, il est plusieurs moyens premier consisterait, pour nos édiles àfaire des économies ; en second à s'occuper lieu, n'ayant que des populations nombre de raient
plus
européennes, grand n'incombedépenses au budget sont qu'ils
aux
glorieux
du conquérants mère fait à des
Sahara, ta réception qu'une enfants qu'elle a tremblé de ne plus revoir. L'émotion dominait l'enthousiasme et le contenait en quelque sorte sur le passage de ces vaillants
dont le visage avait des reflets de hronze et de safran. Puis, la curiosité a succédé à i'émotion, et beaucoup se demandaient
Il fallait
de la faim
seignements
à ceux qui n'écrivent
pas, mais'
aux colonies. simple apparition «"Il faut espérer que le ministre de la Guerre ne prolongera pas, les officiers des bataillons pour étrangers, le déni de justice qui les atteint. « Quant aux officiers désireux de servir dans la légion il devra leur être répondu qu'ils ont un stage initial à accomplir d'abord en Algérie. »
cette
COLONIALE
et de la soif et l'enivrement
de :1a
entre
sous-oificièrs
sachant exprimer français, ont senti et racontor ce qu'ils ont
qu'ils -Et c'est
Jadis et Aujourd'hui Quelques détails peu connus, concernant notre nouveau Gouverneur et recueillis au Palais par un rédacteur de la Dépêche Algérienne, au avec un î'cours d'une conversation avocat d'Alger :
."
Il rendait
hommage à l'héroïque dont la-mort tragique
*
ce vu.
au
déses-
et. Commandant Lamy, et glorieuse fut celle
nécessaires. la colohnë:arrive
que
celui
du.Commandant
en
à Zinder réalité
et c'est
le rôle
du
finissait
de M.
sa petite de troupe faisait désor; l'explorateur mais placé au soldat et au capitaine, et il fallait un capitaine consommé pour se me300
surer
et de
hommes
avec le Napoléon du Soudan. On arri-. ve au Tchad sans encombre, mais là, le Com-
fait faire
le Tchad
du Sud-Est
une victoire
fusiller
que précidont l'objecFoureau, était la traversée ..'du tif cette Sahara, traversée avait tenté d'accomqu'il sept fois il l'avait enfin réalisée, grâce à l'énergie plir,
dans la Jusqu'à la fin il sut maintenir un de troupe qu'il conduisait, parfait esprit et inspirer à ses hommes une condiscipline fiance sans bornes. Un jour, un soldat avait
tourne
il fait
sément
ment.
Lamy apprend que Rabah à la tête de 10,000 hommes, l'emprétend sa avec la mission pêcher d'opérer jonction Gentil. H rassemble alors ses Officiers, et peut-être
on livrait
commençait alors Commandant,
français. Lamy était un homme et à la fois, simple à énergique possédant un haut degré les qualités du commande-
perdu
en
mandant
le lendemain
là aux Chefs
; le Commandant
pour aller de là,
voyage qu'il La jonction
ments
officier
sa carabiné
entière kilomètres
Sud-Ouest, à accomplir.
Enfin, * d'abord
à huit
proie fatalement la poir et au délire qu'entraîne torlure.delasoif.il sait les encourager-et les faire relever jusqu'au moment où tous enfin désaltérer leurs peuvent gosiers desséchés. Toujours en éveil et toujours méfiant,
de fous côtés. *
l'arme
tout
les guides qui veulent égarer, et sait imposer le respect et l'expédition robéissance;aux Touaregs toujours perfides refusent les bêtes de somme et qui tantôt tantôt ne veulent pas fournir les renseigne-
un de ceux-là, un Français à la fimâle et à.la gure intelligente fois, qui parlait à bâtons rompus et répondait à des questions parties
à la section
les soldats se couchent
les chefs et -les soldais Mais, se trouvent des témoins précieux, soldais' et
d'un
; mais_. en attendant, n'avonsorganisateurs nous pas le droit de demander quelques ren-
toute
sous un soleil de plomb. Une autre fois, les : puits sont: bouchés et deux jours entiers, les hommes et les chameaux sont privés d'eau ;
les chefs,
pour cela, interrogernon à une certaine toujours réserve, pas plus que les spahis et. tirailleurs indigènes ~dont l'âme rudimentaire n'a rapporlé que des impressions de souffranphysiologiques ces diverses, la fatigue de la rouie, Ja iorture
obscures
dernières impressions de celle course à travers rapporiées le danger et l'inconnu ? Bientôt, sans doute, nous aurons le récit méthodique et détaillé du voyage relaté par ceux qui en furent les
Lit PÉRIODE
demi-tour rechercher
tenus
surfout
? Quel'es
effet de mettre
de gion, serait le souci du ministre la guerre de se réserver l'attribution de l'avancement exceptionnel poulde faire une ies officiers désireux
MU 's SÛPIIS
dans la foule, après avoir reporté les la de tête des chefs à celles des solregards dats : « Qu'est-ce qui se passe dans ces âmes ont-elles
régionale. doute, mais et peut-être avant sans
du «Une explication plausible, traitement inattendu que le général André impose aux officiers de la Lé-
—.Je ne crois pas, dit Me X..-., ait jamais que M. Jonnart rempli les fonctions de chef de cabinet de LEcho de Paris demande que.les M. Tirman, comme on l'affirme officiers de la légion étrangère soient d'ordinaire ; mais, de 1883 à 1885, comme daiis la marine, à . il fut certainement autorisés, Nous nous bornerons ausecrétaire du pour une troisième année de accomplir à féliciter M. Jonnart de Conseil Supérieur où .il se révéla jourd'hui coloniale. homme de période l'initiative déjeune talent, de travail qu'il parait vouloir L'État à avoir et Il d'avenir. gagne plus longpassait pour une inployer, nous sommes certains qu'il bien équilibrée telligence aura pour le seconder tous les algétemps sous la.main des officiers ac(sic). climatés et au courant dès l'Administration ne Cependant, exigences riens vraiment disnes de ce nom. ~ convenant entièrementaux : du pays. pas de M. désireux de goûts Jonnart, Il réalise naturellement de nptason initiative et son acsi'..dépfover. Éibleâ _ée0^pjmleg:; ëa. r^târ^antjd^n: ^vitëdâns une carrière mouplus âlfjà- venue des officiers de là relève il semblait vementée, déjà résolu et le voyage de retour de leurs camaà déposer ses fonctions de secrérades rapatriés. Une des réformes, le taire du Conseil que parleSupérieur. VEcho de Paris ajoute : ment se propose d'opérer, consiste C'est alors que, sur les conseils à envoyer les jeunes. Français de notre doyen, Me Robe, son comd'Al« Ces considérations ont sans et ami, il prit le parti de en. doute échappé au ministre de la patriote gérie faire leur service militaire se faire inscrire comme avocat à France. a décidé qu'aucune guerre lorsqu'il Me Alger. Robe, sous les auspices On sait que les Algériens ne font de séjour au delà de prolongation il devait lui préduquel débuter, deux ans ne pourrait qu'un an de service. Cette exception plus être acdisait un brillant avenir au barest justifiée, tant par les difficultés cordée aux officiers d'infsnterie en reau. de la vie des colonsservice dans les colonies. particulières M. Jonnart, qui connaît beaucoup ((Cette mesure vise surtout les. que par la nécessité de ne pas déallait donc présenter sa l'Algérie, d'une officiers delà Légion étrangère garnir la colonie en présence qui demande au tableau, d'inscription dix fois plus encadrent aujourd'hui six bataillons population indigène M. ami de la famille lorsque Ribot, nombreuse. ce au Tonkin et trois à Cependant et appréciant fort le jeune Secrésystème Madagascar.
bataille. a fait
l'unité
expédi-
delaLégion LesOfficiers
dans celles-ci, ii s'effectue ailleurs, sans trop grande difficulté, pour l'administration tienne la peu que y main.
,
Blida
s'effa-
jeunesse en contact plus intime avec la Patrie, de la lui faire connaître et aimer davantage. On ne peut que souhaiter qu'elle soit promulguée et appliquée le plus tôt possible.
dans les communes de plein exercice. Quant au recouvrement, difficile, pour ne pas dire impossible
'-'-.-
ques.
aussi,
nationale
défectueuse
-'-•
— La mort Le Commandant Lamy. — Ali — de Rabah. Touggcurt. — DéUne naissance en route. — Les chivoré un lion. par
sont
heureux
vue des impôts que cette réorganU sation s'impose. L'assiette,faite avec une régularité relative dans les com-
LAMISSIOB FOUREAU-LAMY de voyage
à de
supérieur contrée
tout, Algériens. La décision gouvernementale qui doit les envoyer passer-un an dans nos garnisons de France aura cet
que la faiblesse-est considérée par eux comme un signe d'impuissance. C'est surtout, enfin, au point de
et dont le lanqui parient et savent parler, est d'autant et coloré gage plus pittoresque" qu'il vise moins à l'effet ?
Détails
séjour dans les bataillons tionnaires delà Lésion.
ils
ne faut oublier
est fort
Les Algériens sont certes, de bons Français. Ils l'ont prouvé en 1870, ont envoyé, malgré la loi lorsqu'ils
sol français,-l'unité ce un peu devant Ils sont Français
digènes, il faut les connaître, parler leur langue, être animé à leirf égard et de la plus grande bienveillance de la plus impartiale justice, mais il
mixtes
« La décision incompréhensible du général André ne modifie en rien les errements suivis à l'égard des sous-officiers et des simples légionnaires. Ceux-ci -sont, comme par le passé, autorisés à prolonger leur
d'enFrance, mais pour beaucoup tre eux, et surtout pour les jeunes gens d'origine étrangère naturalisés de droit par leur naissance sur le
aussitôt
munes
ignorer à ces jeunes la mère-patrie gens la n'ont qui. pour plupart, jamais traversé la mer, et de créer dans la colonie une sorte de particularisme devenir fâcheux. qui pourrait
proportionnellement celui d'aucune autre
aussitôt punis pris tandis dans un endroit, qu'ils ne sont pour ainsi dire pas inquiétés dans un autre. administrer, les.inPour pouvoir tout
de laisser
qui les dispensait alors du service un nombre de volontaires militaire,
et dans tel autre par un administrateur. Les arabes ne se rendent pas et ils sont de ces différences, compte très surpris de voir des malfaiteurs
D'autre
des indigènes rale.
a l'inconvénient
ner. Mais il importe que les indigènes soient placés sous une administrane soient pas tion unique et qu'ils régis dans tel endroit par "un maire
de bureau, commis-rédacteurs et explusieurs aiséon comprendra péditionnaires, chef,
PROGRÈS DE BEL-ABBÈS
au Nord
et
au
mit un mois environ était opérée et dès balaille.
Le
résultat
on le connaît.
Ce fut
la victoire
pour les nous coûta
nôtres,
cher, y trouva la mort au moment même où il recueillait les fruits de sa longue campagne. fut tué Lamy quand la bataille était déjà finie et l'avantage assuré malheureux
qui Commandant
mais car le
à ses troupes. Il paraît que Rabah blessé se fit porter par les siens en avant, et c'est dans ce retour offensif que le Commandant tomba, frappé d'une balle. Il ne mourut que dans la soirée, car l'action avait été engagée vers les S heures du matin. En tombant, il criait encore : « Chargez ! Chargez ! » Rabah tomba bravement, en Sultan, disaient les Tirailleurs eux-mêmes, et on lui coupa ia tête et un bras dont la main élait mutilée depuis longtemps, pour annoncer à tous que cet ennemi de la civilisation, ce tyran redouté de toutes les peuplades du lac Tchad avait enfin trouvé
le juste prix
de ses nombreux
foriaits.
LE taire savait
du Conseil Supérieur, devoir être très utile
politique
républicaine insista pour le dessein
qu'il a la
CHRONIQUE
PROGRÈS Df
LOCALE
du Pas-de! lui faire abande se fixer à
le temps Calais, les fortes ondées deees jours Après donner derniers, c'est avec un réel plaisir que Alger. citadins et colons voient enfin, aujourM. Jonnart, cédant, partit pour d'hui paraître quelque peu le soleil. Paris rejoindre M. Ribot. En attenSans avoir été aussi éprouvé que dant les élections du bon nombre de centres du départelégislatives il les foncment, cette Pas-de-Calais, remplit par dilluvienne, pluie des dégâts assez importants tions de directeur des Services ont été de relevés dans les dé notre au Ministère de Tintévignobles l'Algérie nous nous en consoarrondissement, rieur. lerions quelque peu cependant, si cette Peu de temps le collège après, subite variation de la température électoral de Saint-Omer le nomma - avait pour effet salutaire de nous déOn sait le reste. député. barasser de la malaria qui actuelleC'est ainsi que dans la" ville d'Alment désole notre région, en enleoù il faillit être avocat, M. ger, vant à l'agriculture ses plus fermes Jonnart revient ans après quinze nos braves colons. soutiens, comme Gouverneur de écoulés, Romeau journal notre belle Colonie qu'il a toujours On Ja très annonce créaprochaine aimée. tion à Oran d'une feuille anti-juive, Voilà certes, bien du chemin de avec programme spécial d'aider à ht, fait en peu de temps. concentration des (!) forces du parti dans notre département. Il est certain le besoin d'un que organe de ce genre se faisait vivement sentir depuis la du Réveil disparition Algérien. La direction du nouveau politique Mauvais dédébut, fort mauvais journal, confiée à M. serait, dit-on, la Arbut, jeudi soir, pour troupe Guilhon (alias Hugolin), un publiciste genteri. dont on peut ne pas partager les notre Que diable, aussi, pourquoi sans cela lui contester un idées, pour nouvel tenait-il absoimpressario réel talent. lument à ouvrir la prématurément saison alors qu'elle ne Suivant la formule consacrée, nous théâtrale, devait commencer dans une adressons avance souhaits de que par nos huitaine de jours ? au futur confrère. prospérité Nous offrir Faust comme preHoa c'est gentil ; à la condition mière, lignardg de ne pas donner ce cependant et Oran Mascara fêtent à qui mieux chef-d'oeuvre de Gounod, avec des mieux l'arrivée dans leur ville des de mise en scène et imperfections braves pioupious de France. Quant à aussi un manque de costumes atnous, après nous avoir promis succestendus. et à tour de sivement des Chasseurs M. Argenteri, faisant lui-même différents bataillons rôle quatrièmes fonctions de pour la circonstance des de l'on nous a Ligne, au public, régiments a pris régisseur parlant et soin de s'excuser différés. et de venir exsimplement... purement ses embarras momentanés. Décidément, nous étions bons propliquer 11 Ta fait en fort bons termes assunous annoncions lorsque phètes, rément et aussi en petit complet de qu'une fois de plus nous allions être ville, sans doute pour être plus débernés. _ monstratif. L'indulgence sollicitée, service Nouveau bâtons-nous de le dire, lui a été nous faisons un plaisir dépord'emblée. Mais il fera bien Nous —scquise la de prendre ses précautions ter à connaissance de nos lecteurs pour .-r-umer davantage ses spectacles, sur le désir que exprimé par beaus il veut réussir. de leurs clients et coup amis, Le public de Rel-Abbès aime inMM. Cailhol et Saint-Pierre viennent contestablement le théâbeaucoup de doubler leur service sur Marseille . tre. Mais il veut bon, ou tout au et Cette, qui n'était qu'hebdomadaire. moins convenable ; sinon il s'absCette grande et ancienne maison de tient. C'est sa façon de protester. transit ayant la consignation des vaIl n'y a donc rien à dire de cette peurs de la Cie Havraise (E Grosos)et elle a première représentation; de fréquents vapeurs pour Bordeaux marché de bric et de broc devant et les ports de l'ouest, sa clientèle est une salle comble. certaine d'une réexpédition rapide et de nouveaux ouIl faut attendre économique. et se prononcer vrages pour juger Nous engageons donc vivement nos connaissance de cause. en parfaite lecteurs à s'adresser à MM. E: Cailhol et Saint-Pierre, pour toutes les maren chandises qu'ils ont à expédier France ou à en faire venir.
THEATRE
de la-misCe drame fut le couronnement sion qui, réduite par les balles et les maladies, fut ramenée par le Congo, sous la direction du Commandant Reibel. Embarqués ils ont mis sur la Ville de Pernambuco, d'où ils ont 35 jours à atteindre Bordeaux,
et il n'a dû la vie qu'a la précipitation avec les vaincus ont devant nos laquelle décampé car on l'a trouvé ficelé dans une troupes,
enfin gagné Marseille, Alger et Blida, accomplissant par le désert, Je Soudan et la mer, les plus un des voyages les plus difficiles, Nous intéressants et aussi les plus utiles. aurons bientôt des détails circonstanciés sur ces régions à peu près inconnues. D'après ce
reste qu'il s'est moqué de Rabah à qui il s'est bien gardé de dire ce qu'il savait Esce fils du désert a donné de pérons que qui si belles preuves de son endurance, aura bientôt sa place parmi les Tirailleurs. Ne
notre tirailleur. l'Aïr est un que raconte et de palmiers rappelant nos pays de brousse oasis algériennes. Quant au Tchad lui-même, nos bons amis les Anglais nous ont toujours laissé la plus grande et la plus mauvaise part : tandis qu'en effet, les bords occupés accessibles,par les Anglais sont parfaitement toute la région Nord, celle qui nous appartient, est embarrassée de marécages et obstruée par des roseaux. Cette mer a des îles et ces iles sont habitées, paraît-il, par des Entre autres souvenègres antropophages. nirs de l'expédition, la mission a rapporté des témoignages vivant à Blida. C'est d'abord le jeune Ali Touggourt, un brave gamin qui a tout au plus 14 ou 15 ans et qui, tenté par l'amour
des aventures,
a suivi
la
colonne
depuis Touggourt jusqu'à Blida, Le malheureux a même été fait prisonnier par Rabah
case où on l'avait enfermé après avoir essayé d'arracher de lui des renseignements sur nos forces et notre armement. Il paraît du
pourrait-on pas même suite malgré sa jeunesse me la Médaille coloniale, a fait l'expédition d'un
tout de l'engager et lui donner mêpuisqu'en réalité il bout à l'autre, se
rendant
utile et faisant pendant les engagements, passer les cartouches aux Tirailleurs qu'il ne quiltait pas ? A côté d'Ali Touggourt se trouvent, deux personnes intéressantes appartenant au sexe faible., la mère et la fille. La mère est une a prise pour épouse négresse qu'un tirailleur et compagne dans l'Aïr. Le tirailleur est mort en route, laissant la veuve dans un état intérressant. Il est.né quelque temps âpres une fillette charmante, plus blanche que noire et c'est le médecin major, qui a fait de femme une l'office sage pendant halte,; car on ne s'est pas arrêté en route pour sj peu. La négresse avait encore la veille, fait l'étape à pied et le lendemain seulement, on
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été créée en 1888 .Lâ€ie'l'Africaine;".a' . par un groupe de notables négociants et colons désireux de doter l'Algérie d'une C' 8 d'Assurances locale et de conserver à la Henrion Colonie une partie — si ce n'est la totalité — des bénéfices considérables Le Chef dé Musique.r qu'y réalisent, et chaque année, les Cie métropolitaines Gti. SALOMËZ, étrangères-. . Elle a pleinement justifié les prévisions de ses fondateurs et est arrivée rapidement à créer un -Portefeuilled'Assurances imet à distribuer depuis 5 ans à ses La Gie Algérienne a. portant d'acétylène un diviActionnaires,Mus.Algériens, l'honneur d'informer le Public dende rénumérateur. que M. MAYÀUD, son ex-voyagëur à Individuelle Ainsi, dans l'Assurance contre les Accidents a su répanqu'elle la. commission, n'a plus rien de dre et populariser, - ocla .(?"> l'Africaine commun avec elle et que, par en Algérie le precupe incontestablement mier rang. il n'a aucune qualité conséquent, En effet,, son chiffre d'encaissements en traiter pour quoi que ce soit au âAssurance Individuelle -primes est : nom de cette Compagnie. : de beaucoup à celui perçu supérieur .sD'un l'association autre : dans la Colonie par l'ensemble des compacôté, gnies françaises et étrangères. MAYAUD-MÏRA n'ayant jamais Elle doit, sa réussite : M. MIRA se -;existé qu'en projet, Aux. conditions claires, simples et précises déclaré des affaires irresponsable de ses polices. être faites en son qui pourraient À sa tarification moins élevée que celle ^ nom par le sieur MAYAUD. des autres Compagnies. - A fa régularité, à la rapidité et à la Pour tous renseignements conloyauté qu'elle apporte dans le règlement des siniscernant s'adresser racëtylèhe, protres.
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soupir à cette vie intéressante, à ces lendemains qui ne ressemblaient jamais à la veille. On sentait qu'il avait le mal du désert, celte espèce de nostalgie delà solitude immense, sur laquelle plane un silence de mort. Et nous écoutions tous, intéressés e
négresravec le
rêveurs en songeant que la France core une mère féconde puisqu'elle
l'a transportée. Tant de vaillance a touché le coeur d'un autre tirailleur, un négrô cette demandé et obtenu la main de la fois, qui a intelli•veuve, et vit avec elle eh parfaite .---. gence. Pas besoin d'ajouter que ces: trois sants personnages, Ali Touggourt, la se et sa Mie, continueront à vivre : la mission. restevde Que vont-ils
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se placer dans une ferme, où. il se chargerait de tous les travaux concernant: sa partie. - S'adresser au bureau du journal.
devenir lors de la dislocation ? Cette question, ils se la posent tous,: tous ceux qui ont ensemble partagé les souffrances de la soif et les fatigues de la- route, et on lisait un regret dans les yeux -du bravé sous-officier qui nous racontait si simplement cette aventure
épique. On voyait qu'il voulu encore marcher sous le soleil et voir passer de loin les girafes et les éléphants d'eux à 200 mètres, enqui s'approchaient tendre rugir le lion, car ils l'ont entendu si
était
en-
enfantait des fils égauxpar l'énergie et l'esprit d'aventuré à ceux qui furent les corsaires et les à aussi ceux explorateurs, qui colonisèrent les premiers le Canada ou l'Algérie, plantant de haute lutte le Drapeau de la Patrie sur son les terres nouvelles. Ce brave a terminé récit par une parole sublime : Quelqu'un lui demandait ; n. Mais, malgré tout votre cou-
aurait
rage, n'avez-vùus pas eu peur plusieurs fois d'échouer dans votre entreprise et d'être surtout anéantis par Rabah dont les troupes vous étaient si supérieures en nombre ? Ja-
bien rugir, qu'un tirailleur nègre a été dévoré pour s'être écarté de la colonne et avoir chçrehé un endroit où son sommeil fut à l'abri des moustiques;. O ùi, maigre lés plaies qu'on attrape dans les marécages : et; qui
mais nous n'avons eu pareille pensée, a-t-il simplement répondu : Nous étions sûrs avec le Commandant Lamy, de réussir et de vaincre !" Cette parole fait honneur à la fois: aux Chefs et aux soldats et on n'a qu'à souhaiter
sont si longues à guérir, maigre lés cMiq.Uès, cet intéressant parasite qui se logé sous; les" et s'y creusé doigts de pied de préférence
que pareille confiance et pareille entente régnent toujours dans, notre Armée ! Terminons en disant que lé Commandant
une si large place, que l'amputation devient partois nécessaire, ce brave comme beaucoup de ses compagnons, pensaient avec un
Lamy, le Capitaine Cointet et tous les Bravés tombés au comM du 22 Avril, reposent ea ter^e aiémandé. (Le? Tell)
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