Le Progrès de Bel-Abbès du 12/09/1900

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Le Progrès de BelAbbès ["puis" de SidiBel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Le Progrès de Bel-Abbès ["puis" de Sidi-Bel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 1893-1962.

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N* 1506

LES

19meAnirëe

-.--

accroître les colères d€fiiscOfdë,'vint et les regrets, en aviver l'acuité. Si seulement la leçon n'en était pas perdue : Mais bah ! les impressions pour être plus vives n'en sont

RICHESSES DEL'ALGÉRIE INCONNUES OU MÉCONNUES

Parmi

que plus fugitives. Bien peu songent aux trésors d'hier, nul ne pensent à ceux de demain, et demain peutêtre un simple hasard permettra de mettre en valeur les richesses de la terre algérienne. Il suffit pour en

ceux

connaissent le qui non celle du moins l'Algérie, point touriste et de l'hivorneur, mais l'Alfigure la grosse gérie économique, des Algériens eux-mêmes. majorité Ce n'est p' int là un paradoxe, mais le cas d'un cordonnier, touplutôt jours le plus mal chaussé. dans i'orbitô de ses ocEntraîné quotidiennes, l'Algérien cupations ou ne cherche ne voit pas pas à voir les ressources les véritanaturelles, bles richesses que lui offre le plus généreux colonies.

des pays, la plus belle des

avoir

l'assurance de parcourir la collection au Bulletin des renseignements généraux de TA Igérie. Il y a dans

ces brochures d'instructives indications qu'il eut été désirable de voir les vulgariser par grands • confrères de la Métropole, Rien de plus intéressant, par le récit de la découexemple, que verte du pétrole : en 1875, les Arabes

de pêcheur du gouMostaganem qui cherchait dron pour calfater son bateau, la source d'Aïn-Zeft. Le pêcheur s'as-

rappeler les incidents qui la découverte des marquèrent phosde difficultés Tébessa,les qui, phates mise en surgirent pour leur exploi? tation ; ^Lës 'tfiôdëstes eaplitrnioes'J"aT|^r riens, les gros capitalistes français à-tous les restèrent sourds appels, Faut-il

montrèrent

socia aussitôt

à un

avec quelques

cama-

Ils purent d'écoulement. extraire ainsi une certaine quantité de bitume dont ils tirèrent par des procédés une huile de mauvaise primitifs qualité et sentant le soufre. Bien que le fait fut de notoriété dans tout le département publique

à profiterdel'occasion. se refusèrent des AnMais quand des étrangers, eurent le concours apporté glais, à l'inventeur, ce financier quand se traduisit concours par des bénéfices énormes pour ceuxqui l'avaient assuré, des protestations indignéesles intérêts s'élevèrent : français étaient trahis ! unepartie deTAlgérie vendue à l'Angleterre! se trouvait

d'Oran, aucun tirer un parti

ne songea à de ce gisement pétrolifère. C'est un anglais, en constitua une Société, 1892, qui, anglaise bien entendu, pour exécuter des sondages. Malheureusement, faute d'outillage suffisant,on n'apas

Que sais-je ? 11est vrai que la politique s'en mêla et, de ses ferments

Algérien sérieux

on sait qu'elles sont lentes ; mais quand une pareille mésaventure arrive à la France, on a le droit de dire : c'est triste. M. Etienne. — Que désirez-vous ? • M. Morinaud. — Je ne crois pas que lés soient encore mûrs indigènes musulmans les immortels pour comprendre principes de 4889.

L'ALGÉRIE AUPARLEMENT —89-

CMireûesDéputés du9Juin1899) (Séance de M. Albin Rozet Interpellation sur les voeux de la population musulmane de l'Algérie et sur les mesures à prendre satisfacpour y donner tion. SUITE Or, personne ne pourrait prétendre que l'administration de ces pays ne soit plus Iranquille, plus simple, mieux accordée dans ses rouages que celle de l'Algérie ; et, par une ironie de la deslinée, le seul pays du monde où le seul fait de dire : Louange à Dieu vers la Mecque, unique ! en se tournant cause une certaine derninutio adcapitis c'est Et c'est noire ministrative, l'Algérie. pays, le pays de 1789, le pays des droits de l'homme qui s'est laissé enliser de cette façon ! Je sais qu'en diplomatie et en histoire il est bon d'avoir un certain scepticisme ; on demande toujours des réformes,

M. Alhin Rozet. —En attendant cette réforme électorale, que rourra surtout apprécier la commission et qui, d'enquête, les malgré protestations qu'elle soulève, ne parait pas Ju'en méchante, je crois qu'il n'y aurait que des avantages à séparer de plus

Mercredi 12 Septembre 1900

la série des niencore p:u atteindre être les plus veaux qui pourraient satisfaisants. Un, autre Anglais s'est livré à des

comme pourraient, elles devraient l'être ? La plupart ne sont pas même explorées tant il est difficile de trouver les éléments

études géologiques qui lui ont permis de reconnaître une ligne pétrode la Tunisie traverlifère partant

constitutifs d'une Société d'études. Mais ce délaissement se justifie encore moins en ce qui concerne

sant

les sources thermales ! Là, point d'études préalables, point de dépenses considérables à effectuer pour

la

de

Gonstantine, de Palestro passant près dans le département d'Alger et enfin dans celui d'Oran, près du tunnel province ensuite

AïnBeni-Zenlhis, Zeft et Port-aux-Poules. Là, la ligne la mer où on fuit sous pétrolifère signale souvent des taches d'huile, de nouveau dans le pour reparaître d'Adélia

détroit Maroc

aux

de Gibraltar, sur les côtes du et de l'Espagne.

Enfin,

tout

une ligne récemment, a été relevée secondaire

pétrolifère dans le Sud, dans une contrée connue de tout temps sous le nqmd'ElNaher, la montagne du feu. N'est-on

pas amené à conclure, l'a ainsi que fait le Bulletin des rensi Tonne seignements généraux, que il est permis de croire que l'Algérie possède un gisement des plus importants et que son exsera avant peu une des ploitation veau Bakou,

principales colonie ?

industries

de notre belle

ce sont toujours des étrande mettre en gers qui s'efforcent valeur, à leur profit, le sol Algérien. Ainsi,

. Et ces carrières bre, de calcaire,

d'onix, de marde grès ? Et ces mines de plomb, de cuivre, de zinc, de manganèse, de fer, de soufre, de calamine,

etc., sont-elles

exploitées

du fait que les indigènes sont administrés presque en dehors du gouvernement général par des maires qui sont de très braves ' gens, de très bons Français, mais que les hasards de. la vie, que des malheurs souvent obligent à s'expatrier pour devenir des colons, et qui sont ainsi nommés maires avant de eonnaîtreles secrets et les rouages de l'administration. Ainsi voilà un homme qui a perdu sa fortune dans les magnaneries ou qui a été ruiné par le phylloxéra : il quiite la France ; il n'a jamais entendu parler, d'un musulman, il devient maire eh il: a à administrer Algérie, 6,000, 8,000

en plus l'administration des indigènes de celle des colons. Les préfets sont absorbés par le service de la colonisation et par la politique purement

,10,000 indigènes. M. Marchai. — Il en est de mêmedes préfets ou d'autres hauts fonctionnaires. M. Albin Rozet. — Comment voulez-vous

française ; ils n'ont pas le temps, bien souvent, de s'occuj er des intérêts indigènes ; je ne veirais que des avantages — Je ne suis pas Je | n-mier à demander cette réforme — à" te qu'il y ait un secrétaire général spécial peur les indigènes au gouvernement général et un seciétaire général comme on spécial dans chaque préfecture, en a déjà introduit dans les sous-préfectures.Je viens de parler de la haute administration ; cela m'amène à parler ensuite de l'admi-

qu'il devine les secrets de cette administration ? Il ne le peut pas. Cet homme aurait fait un maire parfait sur le continent;

nistration dans les communes de plein exercice. Là, beaucoup d'inconvénients naissent

il est délestable en Algérie. Ce n'est pas M- Rczet qui dit cela ; déjà en 1874, M. l'a-, mirai Gueydon disait dans sa déposition : « On annexe aux centres français des douais indigènes, dans le seul but de grossir les ressources communales. Un maire élu ne présente pas de garanties suffisantes de pour qu'on lui confie l'administration populations indigènes. » A propos de ces communes de plein l'administration en restreint a les excefeice,

comme

elles

connaître la qualité des eaux. Toutes ont été analysées par les soins du service des mines, et en regard de la plupart, voici les commentaires

que l'on peut lire : cette eau paraît comparable à l'eau de Vichy... ou bien : action supérieure à celle de Barrêges, ou : cette eau est tout à fait

à celle de Geilnaut, analogue dans le duché de Nassau ou encore à celle de Bourbon-Larchambault et du Mont-Dore. Et foutes ces notices sont accompagnées de la formule : sources très fréquentées des c'est-à-dire indigènes, dédaignées des européens. des produits naturels de l'Algérie; ils attendent qu'on veuille bien en tirer le parti voulu. Toutefois les Algériens ont une excuse : quelque sérieux que soient leurs efforts et leurs travaux, quelqu'avantageuses que soient leurs offres, ils savent pertinemment que les premiers se heurteront à un et que les irréductible scepticisme secondes seront écoutées très distraitement, pitalistes peuvent

puis rejetées par les cade la métropole, et ils ne le déplorer. qu'amèrement

créations à la suite de réclamations qui ont eu lieu en 1884. Depuis la loi de 1884, le nombre total des communes de plein exercice créées a été -de 57, ainsi réparti : 1884,7.-1885,17. 1886,7. — 1887, 5. 1888, 6. ,-r 1889, 2. —1890,1. - 1891, 3. — 1892, 2. — 1893, 0. — 1894, 2. — 185-5, 1. - 1896, 1. - 1897, 1. -1898, 2.—.1899, 0.,En Bosnie, pour éviter les inconvénients analogues à ceux que j'ai signalés au sujet du mode de représentation des indigènes dans les communes de plein exercice, on fait voter, pour les conseils municipaux, tous les habitants de la commune sans exception, et Je maire est choisi par le Gouvernement nante.

dans la

population

prédomi-

Je considère qu'il n'est pas possible de procéder ainsi en Algérie, étant données notre situation dans ce pays et la prépondérance numérique de l'élément indigène. Mais je vous 'signale cejait à titre de renseignement administratif. M. Jonnarf, comme la plupart des rapa signalé porteurs du budget de l'Algérie, dans son rapport les abus qui se produisent dans les communes de plein exercice." A ce point de vue, je rappelle un article de M. Marchai, intitulé « En commune mixte ». 11 s'agissait d'Aïn-Bessem. Notre collègue sait très bien toutes les difficultés


LE PROGRÈS DE BEL-JVBfilS m) commerce, avril 1888..)

LES COLIS POSTAUX Notre ral

le Journal

confrère,

de l'Algérie,

nier

d'une

numéro,

téresse

son

question

derin-

qui

un

C'est peu tout le monde. celle des colis postaux. Il donne l'avis du Comité de consultations juridu Syndicat commercial sur diques le

de

point gnie de fer

on

refuser,

au

peut colis

dre

livraison,

il

état.

une

d'en

de

lui

est

présenté

en

Mais

voici

l'article

de

notre

d'en

prendre de co colis, en mauvais

11

AUX EXPOSITIONS Le chiffre

d'un faire

la ques-

chemin

de? Expositions dentes. :-.

de

livraison, il lui est présenté quand — La état? compagnie

cas, le destinataire peut, pareil et le ou refuser simplement purement la Compagnie en colis et actionner ou de sa valeur intégrale, paiement

sence

des colis, livraison doit alors l'ouvrir témoins

et, dans adresser,

sous

ré-

en

prétrois

les

let-

au plus par tard, jours acte extraou par tre recommandée à la Compagnie, s,a protesjudiciaire 105 du Code de . tation motivée (Article

et il qui se sont élevées dans celle région, une commune n'ignore pas qu'on a voulu de plein exercice pour que les douars en son et alimentent deviennent la ressource budget. ne s'agit pas de AïnM. Marchai.—11 Bessetn. Le cas était fout à fait spécial. M. Albin Rozet. — Si l'on ne peut pas faire nommer les maires par le Gouvernement on peut taire de petites agen Algérie, surcommunales indigènes glomérations et les administrateurs veillées en tutelle par exercice restreindre les communes de plein aulant que le permet la situation géographique. Ce n'est pas moi qui fais personnellement des indicette demande. Dans là pétition lis ceci : gènes de Tablât du 19 mars 1895, je tous les douars, « Nous demandons que en comsoient groupés sans-exception, directement munes purement indigènes, ; car-, au général rattachées gouvernement nous ne pouvons par la force des choses, de toule suffisante une impartialité espérer autorité ayant à compter Irop directement de la coloniélus, avec les représentants autant restreindre que Il faudrait sation. de plein exercice communes les possib'e Si les villages franaux seuls Européens. de subventions spéçais ont alors besoin un sur leur fournir les ciales on pourra les mais ils ne prélèveront jonds général,

12 ou

';.-

Nomination

les souverains le plus riche dont-la List 3 civile et

dont-

les

dans qu'• 1 possède un revenu rapportent

serait

qui

que Européen P.'kin.

sauvé

de

été délivrés, c'est une Or,"800 ayant ! s >mme de 4,444.000 de francs, ni plus ni moins d'Allemagne que l'empereur Il compte doit aujourd'hui. prendre cela

sur

sa cassette La liste civile de

personnelle. Guillaume

est

vastes

. civile. Le pap ) possède avec le-Vatican de annexés, Saint-Pierre, l'église Rom- 1, d'innombrables propriétés .

vient de

d'hériter

Je ne saurais

avant de tertrop insister, sur est en ce théorie notre Quel miner, point. à gouvernement-en Algérie, l'égard'des:indiavancé gènes ? C'est un Etat de démocratie comme Je nôtre qui applique à ce pays un absolu. Certains gouvernement disent, — c'est une opinion très soutenante— que les aiment le musulmans abgouvernement solu ; cela ne me paraît pas aussi -démontré qu'on le prétend, mais je nement absolu qu'aiment c'est le vrai gouvernement M. Marchai.

—Oui,

dis : Le

gouverles musulmans, absolu...

le gouvernement

mi-,

litaire. - Or, ce n'est pas le goucelui dans vernement absolu, lequel le bon tyran à tous les échelons de la Hiérarchie, M. Albin

Rozet.

depuis le gouverneur général jusqu'au plus est obligé de humble des administrateurs, compter avec un élu sur lequel il n'a pas de prise ; ce n'est pas le gouvernement absolu

celui

où .tous

les

administrateurs

de

arrivé

la Recette

cette

sem/iine

congé

de deux

souhaitons

la

meilleure

fête

du

Pont

tl'Oran

Les

de fêtîsduPont deux,journées ont été favorisées une par des plus clémente et se température sont écoulées sans le moindre incid'Oran

dent. La fête de ce charmant petit coin de nos faubourgs aura été sans conteste, la plus jolie et la mieux réussie des au public offertes réj -uissances pendant la saison estivale. Nos meilleures félicitations au président et aux membres delà Commission pour la façon dont le programme a été compris la décoration

du

et pour le bon square.

de

goût

Violent Un violent hier au soir, ville.

En

orage s'est ouragan vers 8 heures.

une instant, les rues changeait

vienne

un

déchaîné

S"r notre dillupluie de la ville en

de

véritables tandis torrents, que le so.uffhit-en vent et tempête que se succédaient sans interruption les coups de tonnerre.

-

..

.

*

.*-

.

,

Joseph. Au cours

-,

'..

-,/.

,

-

la

hutte:: lie

François

voyage, qui. dés plus mouvementés, Te duc a eu Jeux doigts Le résultat sciengelés. de la mission est des plus inifique

sept 'tnbr.ë

cessant. ours et un cheQ :arante nal marin ont été pris. Pendant cent • la mission' a vécu avec de la ours .nantie de chien. Leduc des Abbruzzes i l'a pas' pu i ïiissiun en <jccasionnée Polare

suivre raison

i

(Très

; je de rendre homterminer, voudrais^ mage à ce corps d'élite, à; ces braves gens, à ces bon*. Français que. j'ai vus de près, nous dans les parties, éloiqui représentent dans les endroits de. fiégnées l'Algérie, avant

les populations indiqui aiment elles la gènes, quj font respecter parmi France et sont "dignes dé tous nos éloges, et de-toute notre admiration. vreux,

Il y a longtempsq.ué je les vois à l'oeuvre et si j'en parle aujourd'hui, c'est en métron'ai rien à leur demander et politain-je toute la Chambre s'associera j'espère que aux éloges que jeteur sements.) -M. Morinaud..'— tement

penses position

Le par ses doigts gelés. met voile Sandefpour

quelqu'un qui peut leur dire : Si tu n'achètes pas ton épicerie chez Pierre, tu seras changé. Ce n'est pas là le

mérité

adresse.

(Applaudis-

C'est un hommage :

jus-

! ..-.-"'. Rozet. — -J'en ai fini.. Daus ce trop .long exposé je crois avoir tous les désirs dés indirapporté fidèlement les protestations qui se sont gènes. Malgré côtés de 1$ Chambre élevées de certains M. Albin

quand j'ai parlé du mode de représentation, insuffisante en ce moment-ci, je persiste à

Maires

prochain.

Frimaire I/Ecole Supérieure de Bel-Abbès à l'Exposition — Dans la liste des récomErratum.

la complètement de la souffrance

j ord.

des

Banquet

M. Bastide, maire de Bel-Abbès, vient au d'adresser son adhésion "Banquet des Maires organisé par le Gouverneà Paris, le 22 ment de la République,

a - été

de son

ces ; c'est l'anarchie la plus complète. bien ! très bien ! sur divers bancs.) J'ai dit un mot des administrateurs

algé-

receveur

DJS dégâts assez importants ont été dans la Les causés, ont région. vignes . souffert. particulièrement A Bel-Abbès, de nombreux arbres ou ont été brisés notam a été arrêté déracinés, ; de la Légion, ment au camp s'il près les y a en sous les glacis. Dans portes d'Oran, la d'Oran l'avenue ligne téléphonique

communes

rienne.

lui

pris de violentes coliques. L'un deux.est mort après quelques minutes de souffrances et l'autre, grâa été lui : ce à un contre-poison qui donné à temps, a pu être sauvé. L'ara-

absolu : ce n'est qu'une adgouvernement ministration soumise à toutes les influen-

de . l'administration

M. Segond.

Nous

des pêches pour- acheter ; ils s'en retournaient au camp en mangeant ces tout à coup, ils furent fruits,, lorsque

à ce sujet dans une brocliure anonyme il a deux ans sous ce titre-: Les parue y

fonctionnaire

de Mascara.

bienvenue.

ses à et

ont à côté d'eux

et le gouvernement et dont l'audes indigènes en Algérie, teur est, je crois, un ancien et distingué

livision

municipale à Bel-Àbbès, après-un mois en France.

120 millions lions par mois, 2 militons par semaine, francs 411,000 par jour, plus 16,000 ff. j et 285. francs minute par heure, par environ 5 francs par seconde. * * * I à Duveyrier, Le r- Septembre, deux étaient allés au marché légionnaires

be qui a vendu les fruits, démontrera^ une enquête crime,

sub

est

de 10 millions. Il possè et jouit de 120 millions de revenus, soit 10- mil-

2 milliards

delà

Rentrée '"

évaluée de 3 000 millions: àplus fr. ; d'Autriche, 33,500,000 l'empereur et la le roi des Belges^ 6 millions, très-mose.conténte : reine de Hollande de destement fra nos de liste 1,300.000

ce qui est la chose imporpas eux-mêmes, » tante. Je trouve de très intéressantes indications

mixtes

brigade mandant

lui

que

à VOfficiel, M. le décret-paru de est brigade Bertrand, an commandement de la .3° d'i.fanterie en Algérie et com-

nommé

tune

'.

ttellct II

Par Général

I'e mpire annuel

20 millions

d'ajouter

dèâ Abbfuzzes,' à visïi&; 'Echos -et 'Nouvelles,;; ; -duc 1 de Nansen sur la t rre de — Ce que possèdent les souverains. Guillaume on L'empereur promit, s'en souvient, dans un bel élan de générosité et d'humanité une réco.mpenr chase de mille taëls en argent pour

14

LOCALE

ClfllONIQUE

rapmil-

lui ont été 15 millions avènement, alloués à titre de lisfj civile. la touche La reine Victoi 10 millions comme et une forliste civile possède

augmentation au •j.lit-ffrè l'apport universelles précé-

j

châ-

ses sujet-. paient Le roi a. hérité Victor-Emmanuel., de son père une somme de 125 millions sonentièrement placée à l'étranger.--A

entrées

soient

trente: lui

ceux-ci

d'environ 180 millions^ T>,s domaines du sultan.-1 ni assurent une rente variant, selon; les années, entre 20 et 25 millions, à laquelle il

une

ce qu'on relève pour les Expositions ont le : qui plus marqué de 1889 (Paris) donna, L'Exposition du 6 mai au 6 novembre, 25.398.609

refuser, postal, avant la vérification

livrer. En

Il de

propri'Hés russe lui

UNIVERSELLES

Voici

elle

Tes rai-" d'ailleurs. au destinataire invoque, de lui en laisser colis postal, avant de le lui Ja vérification

prendre serves.

De tous

est, certes, lï tzar, est de 26 millions

à l'Exposition, des entrées • actuellement 200.000

qui dépassant par jour, présente considérable par

aux

Quand

teaux.qu'il possède, annuelL-ment portent lions.

convient

entrées pay mtes et 2.823.466 entrées au 28.122.075 total. gratuites ; baser son refus sut- ce que le peut-elle et une d'environ 152.000 enmoyenne ou dopasse celui ; est juste indipoids Sur ou non, par jour. payantes ? — Que doit faire le i trées. qué sur l'adresse les de tickets émis 1.733.274 30.000.000 en pareil un | destinataire cas, quand .soit environ restèrent inutilisés, lui a été opposé? refus form-el 17,6?/.. de la jurisR. — « Dans l'état actuel A de 1878 (Paris),! l'Exposition le destinataire a,'sans-conprudence, d'entrées de. nous trouvons un total aussi de vérifier l'état teste, le droit de: 12.000.000 et demi et une moyenne des objets bien intérieur qu'extérieur, 70.000 par jour. M. ». Ainsi transportés s'exprimait A l'Exposition de 1867 ( Paris ) , de la loi du 11 le rapporteur Bisseuil, 9.000.000 d'entrées et moyenne par les articles avril 1888, qui a modifia -. -' de 42.000. jour '. dans 105 et 108 du Code de commerce, A Philadelphie, d'entrées 10.000.000 des ' Ja séance de la chambre députés et une moyenne de 61.000. journalière 1884. du 29 mars en A Vienne, en 1873 et Londres du 4 février ; Par arrêt 1889, la Cour et le ! 1851, 7.000.000 et 6.000.000 d'entrées, d'Aix a admis le droit pour d'appel de 40.000 quotidienne du j une moyenne avant tout destinataire, paiement visiteurs. des colis, r le contenu de véi-ifi .prix, j en 1862, 6.000 000 de viA Londres, contre remde ceux expédiés même j siteurs de 34.000 par jour. et'moyenne a été Cette jurisprudence boursement. à « l'Exposition A en 1855, Paris, arrêts de confirmée par de nombreux tolal est de 4.000.000: et » le doyenne, Par conséquent, la Cuur de cassation. avec une de demi d'entrées, moyenne au-il est incontestable que c'est sans 24.000 par jpur.de cun droit qu'une Compagnie naviv quelles que sons qu'elle

de 18 millions.

LES ENTRÉES

tion

peut colis

du

du Syndicat corn-, conseils " mèrcial algérien. HANNEDÔUCHE. R me GARNIER.

prende ce

vérification

fer ou de navigation au destinataire d'un

loi

Les avocats

destinataire

confrère, comportant et la réponse : — D. Une Compagnie de

la

Compa-

de chemin

avant

postal, la

quand

mauvais

u

navigation

d'un

colis

savoir

par

d'un colis contenant S'il s'agissait des objets de grande il y aurait valdiir, voie de réintérêt à demander, par d'un expert f rés, la nomination pour la vérification du colis. En l'absence de Me Basset : <

géné-

dans

traite,

lifii

décernées

à l'occasion

de l'Ex-

on lit-:. Universelle, ï. Groupe (classe 1). Enseignement : Médaille Ecole prid'or, primaire maire de Sidi-Bel-Abbès (garçons) ;

penser

que

toutes

leurs

pratiques, patriotiques qu'elles méritent d'être pathie, qu'on doit faire

demandes sont et raisonnables et étudiées avec symles réformes qu'ils

demandent. Le sort des-.armes a prononcé :. l'Algérie est désormais et bien française. française Les indigènes des villes et du désert, ceux du Tell et des hauts plateaux le savent ; ces grands chefs, si respectueux

ces petits caïds si dévoués, de leurs administrateurs, et

ans un il-y a quatre adressait de si cordiaux général savent aussi. auxquels

gouverneur adieux,

le

Ce sont ces fils des morts

de Reichshoffen, de Madagascar qui s'adressent mon intermédiaire. Je pense la Chambre entendra avec bienveilque lance les voeux que j'exprime en leur nom. du Mexique, à vous par

(A pplaudissements.) Le personnel administratif est bon, aussi bon que celui patrie. Je proteste contre les

de

l'Algérie de la mère

de attaques certains des orateurs précédents ; les fonctionnaires sont là au milieu d'une population vibrante ; ils sont entourés de difficultés nous ne connaissons que pas, ils les résolvent de leur mieux ; je leur adresse, comme aux indigènes, un salut cordial. _ Je n'oublie pas non plus les colons, ces vaillants pionniers de la civilisation française qui ont tant fait pour développer


LE PROGRÈS DE BEL c'etot

Ecole de primaire Supérieure Sidi-Bel-Abbès faut lire. qu'il L'Ecole de Belprimaire Supérieure Abbès a donc obtenue dans le groupe I

nommé 1" Etranger, venu de voies de faits vice, sur la personne

les récompenses suivantes Classe I. — Enseignement

s'est enGuespain, qui est français, sous un faux nom à gagé à la légion ans. l'âge de 1S ans, il y a dix-sept Son état-civil fut postérieusement

(Enseignement daille d'or ;

:

professionnel).

Primaire Mé-

— Enseignement spécial Médaille agricole. d'argent. Ce résultat est trop remarquable un nous ne nous faisions pour que Classe

V.

à la connaissance de le porter plaisir des pères ainsi de famille qui seront fixés sur la valeur de l'enseignement "donné par l'Ecole primaire supérieure de Rel-Abbès. et arrivée

Départ Un l'effectif

de troupes

du l*- Etranger à détachement de 3 officiers, 8 sous officiers

et ISO hommes incessamment quittera Bel-Abbès. le Tonkin. pour — et le 4- escadron du L'Etat-major 2 Spahis, 4 officiers et 36 comprenant notre ville le 17 hommes, quitteront aux manoeuseptembre pour se rendre vres. — Seront de passage le 15 septembre à Bel-Abbès, 2 escadrons de chasseurs venant de Tlemd'Afrique, cen

et

le 2- escadron

nant

de Sidi-Medjabed 4 officiers et 96 hommes. Avis La

liste

aux

du 2- Spahis à l'effectif

caux

rectifié. Par

suite de diverses condamnad'otrois pour refus encourues, béissance et deux d^s. rtion, pour a passé environ ans Guespain quinze, dans les bagnes militaires et il lui tions

reste

son engagement, pour parfaire de cinq ans, encore trois ans de service à accomplir. A l'instruction de son affaire, Gues«Tant a simplement : pain répondu pis pour moi, la bêtise est faite, il n'y a pas

à y revenir

Gujspainest vais soldat, mais mauvais homme

! » assurément

un

mau-

il n'est

pas. paraît-il, II n'a, nous assurede condamnation subi et toutes déshonorants,

t-on,

jamais pour des faits ses fautes sont 'd'ordre militaire. du îs'ous rendrons compte malheureus étant qui, ment, la rigueur devoir être

vr-rdiet donné,

du

Code militaire, paraît de la dernière sévérité.

vePour

de

indigents seront

indigents qui à participer aux secouis en 19J1 aura lieu gratuits

admis

pendant de cinq

préle serde ses

supérieurs.

finir

de M. le la porte du cabinet Procureur de la République deX...I « Défense de crat fier sur le parquet».. serait cruel. Insister, Lu

des

Guespain,

sur

médidu

lor

au 15 octobre

prochain. Tout cl>ef de famille des titres à ces secours,

qui peut avoir est en consé-

invité son inscripà requérir quence de la Mairie tous tion au secrétariat les jours non fériés de 8 à 11 heures du

matin

pendant

et de 2 à 5 heures du le délai ci-dessus fixé.

Aux

Cyclistes

soir,

Algériens

de Sur les propositions motivées le M. le miM. Gouverneur général, nistre des finances vient de décider d'assimiler ' étranaux^ vélocipôdistes gers, les vélocipédiste.'-. algërïerrs~qur vont momentanément en séjourner France. Les Algériens de cette faculté

voudraient qui devront se faire

user déli-

vrer

des Douanes un par le service de circulation établi sur une permis feuille de papier timbré, de 0 fr. 60 et

sur La chasse est également interdite à Ben Aïssa tous les terrains appartenant Kada bou Aricba, KadaBduaza, ouldRabab, bent El Mohamed bel Feroud et Kelfoune

valable pour trois mois. Ce permis leur détendispensera teur de payer la taxe vélocipédique et de la plaque de se munir de contrôle. Conseil Ce matin

de

Guerre

a été

deguerred'Oran

de Bel-Abbès, Kadi, situés dans le territoire et qui sont de rO.ued-Cerno et de Tirenat, loués à M. Calixte SUAUDEAtJ.: :

d'Oran

assermentés Des gardes particuliers chargés de dresser des procès-verbaux contrevenants.

le conseil jugé par un soldat de la légion,

sitives par lesquelles fin la crise notre influence dans ce pays. Colons et inprendra travailalgérienne. digènes, les uns comme les autres, à i Mais il me sera permis de regretter lent ensemble pour la France. Je souhaite qu'amoins de et ce vant de se réunir et de se concerter dansaussi, l'Algérie politique ses bureaux un avenir la Chambre n'ait vu heureux, calme, ; pas qu'elle mérite, plus clairement au-dessus de ce déapparaître, une idée générale et n'ait pas vu s'en bat, et dégager une ferme orientation politique — A lundi ! Sur divers bancs. économique. (Très bien ! très bien ! à l'ex— Messieurs, M. Viviani ; trême gauche.) M. le président. me dit d'ailleurs et Si je parle ainsi, ce n'est pas que je ce soir. 11 j préfère parler à faire savoir à la Chambre veuille un m'autorise porter jugement présomptueux un long dis- ! sur les discours blâmer ceux entendus, qu'il n'entend pas prononcer riche

et prospère. M. le président. viani.

(Vifs applaudissements.) — La parole est à M. Vi-

cours. La parole est à M. Viviani. — Messieurs, comme M. René Viviani. le ne de le dire M. veux vienl président, je Ja tribune un mais discours, pas apportera bien plutôt une courte déclaration, et, désireux de laisser à ce débat sa forme impersur la politique, algésonnelle, je voudrais, rienne, exprimer de mes amis.

en quelques

mots

le

souhaiter

La Chambre nous paraît commission tion d'une d'enquête. de dire besoin que, partisans pas

voeu l'élec-

Je n'ai de

cette dotée

nous serions heureux si, initiative, ne renconles des pouvoirs plus étendus, chemin aucun obstacle, la trant sur son commission d'enquête pouvait, dans le plus court délai, apporter ici, sous la forme de nettes et poprojets de loi, les conclusions

de mes collègues qui se sont rencontrés à.cette tribune ou leur reprocher un défaut de netteté dans la parole ou dans la pensée. ! C'est contre le Gouvernement et, dans le contre le gouverneur Gouvernement, généen termes très courtois, ral, que j'entends, faire valoir le grief que je viens de formuler. Au

contraire, aux partis qui se sont si violemment heurtés dans celte mêlée on ne reeonnaîlre le mérite de la franpeut que chise et quelquefois même le mérite delà rudesse. D'une part, nos honorables collègues la revendication algérit ns formulant principale de leurs électeurs, ont très nettement réclamé

du

décret

Crémieux. l'abrogation D'autre part, mon ami Roùanet, parlant en dénoncé excès de notre nom, a les l'antisémitisme algérien et déclaré que, dans Ja mesure de nos forces, nous ne laisserions

sont aux

droits consens'agisse, remontant

porter atteinte à aucun tis par les lois, qu'il dans un passé lointain, de briser rétroactivités,

des

des par l'injustice le statut politique d'hommes qui, à tort ou a raison,, sont devenus citoyens ou qu'il français, s'agisse à Ja démopour l'heure présente de ravir ou cratie algérienne ses libertés politiques ses libertés municipales. (Très bien ! très bien ! sur divers bancs.) à Mais entre ces deux partis, dontjàmais, aucun

moment, M. l'équivoque, il a parlé, et, si nous ne savons

le

à langage n'a prêté s'est le gouverneur levé; nous savons'ce qu'il a dit, pas, au moins par le dis-

cours prononcé dans cette enceinte ce qu'il désire et ce qu'il veut. M. le gouverneur, général a apporté ici un exposé de toutes les opinions qui ont cours sur la matière et a dressé une sorte de catalogue dans lequel, selon leur importance, controverses instituées

prenaient place lés au sujet de la. ques-

tion

algérienne. me ..perQue M. le gouverneur général cette déférence mette.de le lui dire, avec que dans tous les partis nous témoignons si vodu- GouverneJontitrs aux commissaires de ment qui sent ici nos hôfes : en parlant — sorte traduis de très .nombreuses la et je impressions -^— il a .quelque peu déçu le Parlement.

Ce que la général

d'un gouverneur

attend Chambré né doit.pas qui

être

seulement

un

homme

sur

la

de

pensée, mais qui là-bas, algérienne, face à face avec les dilflculfés, doit être un homme d'action (Très bien ! très bien !), ce n'est pas seulement cliarme les qu'il terre

des opiesprits par l'exposé harmonieux nions contradictoires, mais que parmi elles il fasse un choix, et que devant le Parlement maître de ses. votes, d'accord surtout avec son Gouvernement, il annonce fout au moins

la solution

gouvernementale. du que M. le président est conseil, pour indiquer cette.solution, là, et que, préparant dans ce débat une" intervention très légitime, il se prépare, sans doute, à renouveler ces déclarations que la J'entends

bien

Chambre"a faites siennes au cembre dernier et que, sous plus solennelle qu'elle put portées à la connaissance

mois de

dé-

la forme

la.

elle a trouver, du pays al-

gérien. J'entends bien que M. le président du conseil- s'apprête à répéter les paroles il y a quelques que vous avez applaudies mois.

Mais c'est ici qu'aux yeux de M. le président du conseil je veux faire valoir la justesse et la force de la réclamation que j'introduis. « A SUIVRE »


LIPROGRIS

Bel-Abbès. — Imprimerie du Progrès do Bel-Abbès.

Ntt

DE BlL^AÉlS

Le Gérmt,

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VupÔUPlaMgttlhMimdelasign^ 1900,

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