Le Progrès de Bel-Abbès du 28/04/1900

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Le Progrès de BelAbbès ["puis" de SidiBel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Le Progrès de Bel-Abbès ["puis" de Sidi-Bel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 1893-1962.

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N° 1470

19meMmé$

des

ï/applicatïon

français des deux villes et des chantiers par des raisons de même ordre que pour la colonisation agricole, c'est-à-dire en vue d'encourager l'immigration française en Algérie.

en France

L'Algérie

lois

«Su travail

Avant son départ de Paris, le Gouverneur général s'est entretenu avec M. Millerand des conditions dans lesquelles les lois du travail votées en France pourraient être applicables en DE L'INTÉRÊT Algérie. Il ne leur a pas paru y avoir de diffiUne Loi promulguée le 7 courant cultés pour les lois de 1892-1893 sur le vient d'abaisser le taux de l'intérêt travail des femmes et des enfants, et légal de 5 à 4 p. 100, en matière cisur l'hygiène des ateliers. vile, de 6 à 5 p. 100 en matière comUn projet de décret sera présenté merciale. pour la mise en exécution de ces lois dès que les Chambres de commerce Cette réforme Elle s'imposait. consultées, auront transmis leur dé- n'est autre chose, en effet, que la libération à l'examen du Gouverneur consécration officielle d'un fait que et du Ministre. tout le monde connaît depuis longL'entretien a porté également sur du loyer de le décret du 10 août 1899 relatif à la temps : l'abaissement main-d'oeuvre étrangère. du revenu que Ton peut l'argent, Quand à la déposition du décret, reobtenir de ses capitaux placés en d'un salaire norlative à la fixation bonnes valeurs. a dû reconnaître on que son apmal, L'intérêt l'intérêt légal, qui, en plication pure et simple présenterait de convention, l'absence court de des difficultés en Algérie, car le déoucret ne distingue pas entre les plein droit dans certains cas, ou que vriers Français et dés ouvriers étranle créancier peut faire courir par gers. La solution doit être cherchée dans 4iDë-mifee--M'4MW^ra^BJ^6j«itde compenser le préjudice causé par à établir en Algérie la distinction un retard dans le paiement. Il doit entre les ouvriers français et étrangers. donc être, autant que possible, équiQuant au salaire dit normal, M. Millerand a approuvé en principe la provalent à l'intérêt qui eût pu être obposition que lui a faite le Gouverneur tenu par un placement normal. Le d'étudier la question en ce sens, avec taux ancien de 5 et 6 0/0 corresdu le concours de la Commission pondait jadis à .la réalité des faits ; il travail. Le Ministre reconnaît que la solun'y correspondrait plus aujourd'hui, de n'est et la modification de chiffre adoptée tion difficultés, pas exempte dans un mais il examinera esprit symmet l'intérêt en harlégal mieux pathique, et de concert avec ses collèmonie avec les conditions économiet des affaires gues de l'intérieur ques dans lesquelles nous vivons. étrangères l'ordre d'idées énoncé par La loi nouvelle a aussi apporté le Gouverneur et qui tendait à justiau Gode civil deux autres réformes fier cette faveur pour les travailleurs

Samedi, 28 Avril 1900

la mise en iem importance qui_;_&ai_ lédemeure, faisant Courir l'intérêt résulter d'une gal, devait autrefois demande en justice. Une simple Eûsommation suffira désormais» y obtenir, des fin, le créancier pourra

mages et intérêts distincts des intéla créance. rêts moratoires'de « Article 1904.—Si l'emprunteur ne rend pas les choses prêtées ou leur valeur au terme convenu, il en de la sommadoit l'intérêt du jour

dommages-intérêts supplémentaires lorsque le retard dans, le paiement lui aura occasionné, un. préde la perte d'intérêt judice distinct et qu'il y aura; mauvaise foi de la

tion ou de la demande en justice. » Article 3. — Les dispositions contraires à la présente loi sont abro-

L'abaissement duTaux Légal

ment

les questions que je le priais ser au conseil d'administration : 1° Si jamais j'avais commis le

AUPARLEMENT L'ALGÉRIE — 54 —

part du débiteur. Voici le texte complet de la loi sur le taux del'intérêt : -^ Article l«r. L'intérêt légal sera, en matière civile, de quatre pour cent (4 0/0) et en matière de commerce de cinq pour cent (5 0/0), Article % — Les articles suivants du Code civil sont modifiés et complétés ainsi quïl suit : « Article 1153. —Dans les. obligations qui se bornent au payement d'une cer-aine somme, les dommarésultant du retard ges et intérêts dans l'exécution ne consistent jaaux" nrais encans la condamnation intérêts fixés par la loi, sauf les rèau commerce et gles particulières au cautionnement. . « Ces dommages et intérêts sont dus sans que le créancier soit tenu de justifier d'aucune perte. « Ils ne sont dus que du jour de la sommation de payer, excepté dans le cas où la loi les fait courir de plein droit. « Le créancier auquel son débiteur en retard a causé par sa mauvaise foi un préjudice indépendant de ce retard peut obtenir des dom^

laissez-moi

d'adres-

sieurs,

moindre

(Pariez ! parlez !) J'ai donc demandé

acte de cette nature

la moindre (chantage), avec la Banque ; 2° Si jamais j'avais fait la moindre démarche des membres du conseil auprès d'administration de la Banque qui avaient eu à se prononcer sur les propositions faites

parler

en

toute

libertés

aux membres

du con?

seil d'administration

de la Banque de l'Alfait la moindre auprès d'eux, qui ont eu à se en tonte souveraineté sur les;

du24mai1889) Chambre ûesDéputés (Séance

si gérie démarche

de M. Gustave Interpellation sur les mesures Rouanet que-M.' le conseil compte prenprésidentdu et prévenir dre pour réprimer les exercées contre le persécutions prolétariat j uif en Algérie.

prononcer propositions faites par M. Morinaud père. M. le directeur de la Banque de l'Algérie a réuni le conseil d'administration qui se d'une douzaine de compose personnes, et lé conseil d'administration a répondu que sa

incorrection

SUITE Croyez-vous qu'on s'est arrêté devant une lettre aussi nette ? Non ! On a continué.' On a maintenu m'étais livré à une tenque je tative de chantage, et l'on a ajouté : Il ne s'agit pas du directeur de la Banque de l'Aldans le conseil d'adgérie, c'est une unité de dix ministration memqui compte plus M. Morinaud fils, étant bres ; certainement, donnée

sa situation

de

conseiller

général, a dû aller les trouver pour obtenir en faveur de son père une transaction ; il s'est livré à de chantage à leur égard. des tentatives voulu rester sous ces accusaJe n'ai pas tions. Je me suis adressé au nouveau directeur, M. Lafont, à mon passage à Alger ; je le conseil d'administral'ai prié de réunir et voici

tion, je ne la lirai

la lettre que je lui adressais ; je lis seulepas tout entière,

par M. Morinaud père. "Vous entendez, messieurs, je demandais à ces membres du conseil d'administration si jamais j'avais fait la moindre démarche, alors qu'un fils a bien, n'est-ce pas ? le droit de s'occuper des affaires de son père, son père d'être jeté à là rue. d'empêcher Ce n'est pas une démarche de ce genre que l'on pourrait et qu'on oserait me reprocher. (Très bien ! très bien !). Ce n'est pas de cela Il s'agit seulement de qu'il s'agit. si j'ai fait des démarches incorrectes'

savoir

de la de celles qu'on a voulu me prêter et constituent des tentatives de qui chantage ; toute la question est là. M. Thomson. — Je demande la parole. nature

M. le président. — Il n'est cependant guère à des explications possible de répondre Est ce aussi pour un fait perpersonnelle. sonnel que vous demandez la parole ?' — Oui, Thomson. monsieur le président. M. Morinaud.

jamais

avait été modifiée composition il ne que, dans ces conditions, me répondre. Je me suis ment

à chacun

d'administration

en -prie,

mes-

alors

en

partie,

pouvait

pas

adressé

individuelledu conseil des membres et je leur ai envoyé la

lettre suivante : « Monsieur, je vous serai très obligé de vouloir bien me dire si jadémarche mais j'ai fait la moindre auprès de vous au sujet des arrangements intervenus entre M. Morinaud père et la Banque de l'Algérie. Vous êtes administrateur de. la Banque dresse. »

; c'est à votre loyauté

que je m'a-

les réponses que j'ai reçues : De M: Paysânt, trésorier-payeur d'Alger., de la Banque : commissaire de surveillance Voici

'

«!'«

m'ai.

neur

,;

;

le député,' je n'ai pas Fhonet vous n'avez fait de vous connaître,

« Monsieur — Je vous

j'avais

gées..; fMY»ww^>.a

M™™"*<"niivrn^MinTiMiMfflTiniPi

Le Journal officiel a publié dernièrement le tableau des emplois vacants attribués aux sous-officiers, le nombre des demandes et celui des places accordées. Un de nos confrères a parcouru ce document avec beaucoup d'intérêt, et le trouve instructif à plus d'un titre. Commençons dit-il par les affaires étrangères : Il y a là une carrière intéressante pour des jeunes gens actifs. ïntelligiiiits, ayant de la tenue; il est vrai que les examens sont très difficiles. Il faut 9 attachés stagiaires et 12 élèves chanceliers. II n'y a pas une seule demande /Par contre, il fallaitun expéditionnaire stagiaire, on l'a trouvé : il n'y a pas de place de commis de chancellerie et pourtant on trouve un candidat. Le ministère de la guerre n'a pas l'heur de plaire aux candidats ; 12 vacances de rédacteurs stagiaires pour 6 candidats, 10 places de garçon de bureau pour 4 candidats. Dans les ateliers,

même pénurie

auprès de moi aucune démarche concernant M. Morinaud père. « Ceci pour répondre à votre lettre reçue ce jour l<s mai 1899. « Veuillez agréer, monsieur le député, l'assurance de mes sentiments respectueux.. » De M. Altairac, membre du conseil ministration de la Banque : «8 mai 1899.

d'ad:

. « Monsieur, à ma rentrée à Alger, je trouve votre lettre me demandant de vous dire si vous avez fait une démarche auprès de moi au sujet des arrangements intervenus entre la banque de l'Algérie et M. votre përe. Je déclare n'avoir pas été en relations avec vous ni pour cette affaire, ni pour une autre. Vous n'avez donc fait aucune démarche auprès de moi. » ; De M. Barthédejean, administrateur de la : '•-." Banque «Monsieur

le

« 15 mai 4899. député, une absence

de jours est causé que je n'ai pu à votre lettre me demandant répondre si vous êtes venu me solliciter comme administrateur de la Banque au sujet de l'accord quelques

intervenu

entre cette dernière

père.« J'ai l'honneur de déclarer De M. B.oisset :

et

M.

votre

que non. »

«2 mai 1899,

:


ï-ie immaon a besoin de 24 ouvriers triculés dans les fonderies et manufactures, il s'en présente 9. Personne ne demande les deux places de condu Bôuchet, cierge à la poudrerie il a deux candidatures y par contre, de caserniers du génie et pas de vacances. On a besoin de 11 poudriers,

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traintes. maritime reLa police sanitaire j son personnel, î crute difficilement aucun candidat pour agent, sousagent, surveillant, garde, canotier, concierge. Aux Chemins de fer de l'Etat, peu d'empressement aussi : pas un candidat pour 19 vacances d'hommes d'équipe et 17 garde freins : 2 demandes pour les 15 places de facteurs, 3 pour 20 places de facteurs enregistreurs, 5 pour 21 vacances de commis, zéro pour 20 de poseurs. Par contre, on se rue sur l'Assistance publique. Pour un emploi d'ex35 candidats : pour 5 péditionnaire, emplois de commis des enfants asassistés, 25 demandes ; pour 2 fonc13 postulants, tions d'auxiliaires, on ne veut même pas de garçon de bureau et il y a un solliciteur.

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III —

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II

— Voilà une partie des letM. Morinaud. tres que j'ai reçues. Toutes constatent que non seulement je n'ai jamais — comme Ta — commis la directeur dit M. Ribouet, à l'égard de la Banque, moindre incorrection

Le Maire de Bel-Abbès à la porte connaissance des électeurs qu'ils dès à présent retirer leurs peuvent cartes électorales à la Mairie (bureau de l'état-civil). Ceux qui n'auraient pas rétiré leurs cartes avant le 6 mai, les la salle de vote, au trouveront devant 1" Etage de l'Hôtel-de-Ville. Vol

de

volailles

Militaires

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Madagascar

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monsieur

Rouanet ; vous avez dit que je livré à une opération fructueuse avec la Banque de l'Algérie. i M. Gustave Rouanet.—Je le maintiens et vais le prouver. (Bruit.) je j M. Morinaud. —Il est une chose plus gral'honneur de vous connaîlre, » ve que la diffamation et la calomnie, c'est la Voici la réponse de M. Jourdan : d'un calomniateur dans ses « Monsieur, en réponse à votre lettre, je persévérance déclarer non seuaffirmations lui la me fais un devoir de lorsqu'on que apporte preuve de la fausseté de ses allégations. lement vous ne m'avez jamais entretenu la M. Gustave Rouanet. — J'apporterai intervenus entre des des arrangements et M. votre mais de père, preuves. l'Algérie Banque l'honneur de vous M. Morinaud. — J'ai interrompu M. Rouaque je n'ai pas même net, qui avait dit que M. Morinaud connaître. » père avait acheté dans le village de Duquesne la C'est le plus grand libraire d'Alger ! (Très bien ! très bien !) presque totalité des terres. en M. Gustave Rouanet. —47 lots ! Voici encore une lettre de M. Tachet, M. Morinaud.—Parfaitement! 47 lots, date du lor mai 1899.

Sur divers bancs; Celasuffit 1

Électeurs

On nous un télé- j communique annonçant que le bataillon \ gramme | ! eu 1-• Etranger qui a quitté notre ville î le 22 mars dernier, est arrivé à Diego-; i i j -Saarez, le 19 avril. ! LVtat sanitaire du bataillon est j nos braves « Séance du Comité, excellent, 25 Avril 1900. I légionnaires! été trop éprouvéspar la 1 . «M. Simon Canovas, ffls, ay^t fait insé-, ! n'ont point qu'i |s vîennent d'ef-_.î. rer dans un jôurnaî de la localité 'qu?iî avait j i- >ïigHtà traversée fectucr. en mains son reçu de là cotisation du dernier j j trimestre de 99, moment de sa démission, | An Conseil le Conseil d'administration de la Éël-Abbéi général j sienne a voulu s'assurer si, comme il le i Dans sa séance de jeudi, le Conseil ]• prétend, M. Simon Canovas, fils, s'est tou- ! général a accordé une dispense d'âge libéré de ses jours régulièrement cotisations I au de Perrégaux. can- j jeune Jauîant. envers la Société et s'il est en règle avec > à l'École didnt boursier su- l primaire îlle. . f . j de Bel-Âbbès. périeure « Des recherches minutieuses ont été i ^ laites et il résulte que : depuis le mois de ! Marche des trains j lovembre 1897, date de son retour du Régi- j M. Simon n'a nent, Canovas, fils,, payé que :.-La Compagnie a l'honneur d'infor- f a cotisation du troisième trimestre 1899. mer le Public que la marche des trains \ 1 est donc encore redevable de toutes les. qui a fait l'objet fie son affiche en date f ]mtres cotisations antérieures. du 9. Mars 1900, ne sera pas mise ,'e» ! « D'autre part, M. Simon Canovas, fils, a vigueur le l^r Mai prochain. ' lonné sa démission par lettre du 25 janvier En conséquence, la marche actuelle j du service . d'hiver sera maintenue j .900, il doit donc en outre à la Société les ( otisations des mois de septembre, octobre, i jusqu'à nouvel avis. .._ j

de vous déclarer « Je m'empresse que ' mais même que je n'ai fait auprès de ceux vous ne m'avez jamais fait ni fait faire au- j qui étaient les maîtres aucune espèce de à l'arrangement cune démarche relative j démarche ! Et alors n'ai-je pas le droit de dire à cette et la Banentre M. Morinaud survenu père Chambre et à M. Rouanet... s que de l'Algérie, M. Gustave Rouanet. — Je n'ai pas dirigé De M. de Brisis : votre contre vous une semblable accusation ! « Monsieur, je reçois à l'instant M. Morinaud. — Je vous demande pardon, lettre timbrée à Paris, le 28 avril. Je n'ai pas besoin de vous dire à vous, mais j'affirme que vous n'avez jamais fait aucune démarche auprès de moi, au sujet des arrangements de votre père avec la banque Je ne crois même par avoir de l'Algérie..

IVotsvelIeg

de j i

Monsieur le Directeur, J'ai l'honneur de vous prier de vouloir bien faire paraître dans le prochain numéro du Progrès l'extrait suide Bel-Abbés, vant du registre des délibérations de notre . : Société :'

nous en avons assez dit pour montrer dans quelle voie s'engagent les ce qui occasionne j sous-officiers, souvent des déboires à beaucoup j

LOCALE

aux

La nuit dernière il a été soustrait à la cour de la l'aide dans d'escalade, de 5 heuresJeudi soir, par le train maîmaison occupée par M. Gervaud, dans notre vilie, M. le Géest arrivé au 2demeurant 8 tre-tailleur Spahis, le XIX néral .commandant Grisot, ~ au faubourg 4 poules et 1 coq. Thiers, \ Corps d'armée. _ Une information est ouverte. en Chef ayant Le Général dispensé ) les hon- j la garnison rendre de. lui à pied de la gare, I i neurs, est descendu d'ordoni fie son officier accompagné, j, i i nance et a fait aussitôt une courte des j des autour glacis; j-promenade " fortifications. . ] que. nos j ; C'est avpc un réel plaisir ont revu M. le Général \ concitoyens les meilleurs, sou- \ ;Gri$ot. qui a.laissé alors vsriïrs à. Bei-Abbès. qu'il com| ; Etranger.. mandaitlë,Ie" notre a quitté Le Général Grisot j à j ville.le même, pour se rendre jour Tlemcen. \ — M. Arqué-lieutenant hors cadres, j COCUATJ, Eugène, à Madagascar. au bataillon Etranger \ COSTES, Prosper, entrepreneur. et affecté au lor j est promu capitaine Gabriel, maréchal-ferrant. I COUTURE, Etranger. de l'armée! lieutenant DAMELÉ, Jules, tailleur de pierres. M.. Bomoz, S sous-lieu.fédérale est promu Suisse, GOMEZ, Ginès, boucher. au 1er Etrantenant au titre étranger, f GRANGEON, Antoine, négociant. • S gor. __^ ;— X JULIA, Louis, propriétaire. j ! LACRETELLE, Auguste, délég.ïïnane. de ! Répart troupes I MOREAU, François, menuisier. d'un prochain Il est encore question \ POISSON, Ferdinand, propriétaire. j départ de cinq ou six cents hommes( Pense- S PERTUSA, Gaétan, mécanicien en ret. j du i" Etranger, pour compléter des deux batsiilons de ce tif régiment.: j ROBERT, Antoine, propriétaire. ] actuellement en Tunisie. uétadïés j ROCHEFORT, \ Auguste, propriétaire. On ne peut que déplorer cette nou. ..SAVOYE, César, mécanicien. du •; velle mesure qui va nous priver ï IIIMMM IIIM Ml I II II. i dans notre -| qui reste peu do troupes i .\ •garnison.

Nous recevons, avec prière l'insérer, la lettre suivante :

Enfin, on voudrait 47 sergents de ville dans la banlieue de Paris et personne ne se présente. là ces citations, Nous arrêtons

j r ! ! I j | I i

2 se présentent. Nous publions ci-après la liste Voici encore un emploi actif et que nous républicaine anti-juive de dédaigné le service de pêches et de communique notre confrère la navigation a besoin de 41 gardes l'Eveil: maritimes et il y a 3 demandes ! MM. ACHARD, Alfred, Conseiller sortant Pour les postes et télégraphes, le id BÉGUIN, St-Cyr, se fait encore de candidats id BOLLIET, Joanny, manque / id CLAUSEL, Edouard, plus vivement sentir ; un postulant " id: GARRIGOU, Albert, pour 13 postes d'expéditionnaires, id MORIN, Jean-Baptiste, deux demandes pour les 476 emplois . id PER-RIN, Antony, de facteurs vacants à Paris ; 4 can- j ; V ^ id,.> ROLLAND, Amédée, didats pour 1.581 postes de facteurs j Henri, TABARLY, .; id BOYER DE bourr. les 71 de candidat CHOISY, Auguste, ruraux, pas pour tonnelier. BOCCARD, Jean, places de facteurs du télégraphe. laitier. BURGUIÈRE, Firmin, L'Algérie n'est pas non plus dans BRUNET, Sylvestre, propriétaire. les goûts des sous-officiers ; on derentier. mandait 10 commis auxiliaires, il y a une demande ; on a besoin de 4 secrétaires de commune mixte nul ne se présente ; par contre, il y a 39 candidats pour 17 porteurs de con-

Avis

novembre 4899, décembre 1899,r janvier, février 1900 ». « Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l'assurance de ma considération distinguée. Le Secrétaire, AVON, VU : Le Président, ANTONI.

d'eux. Ils veulent tous devenir ronds de cuir et peu préfèrent les états du « plein air » il y a là un courant à à apporrétablir des modifications ter dans leur indication.

m'étais

naud, sur 4,260 hectares composant le village et qui-ont été attribués aux colons en concessions ou en lots de fermes, ne: possède en tout que 160 hectares ! Et vous continuez à affirmer le contraire ! .. Et M. Piouanet n'a pas hésité à comparer M. Morinaud père à Zermatti de Sétif qui de hectares et qui, 10,000 possède près grâce s. la loi de 1887, en a pris 1,650, lui et son frère, de leur propre aveu, aux indigènes de Sétif. Vous ayant indiqué ces chiffres, par vous

rappelé la réponse-qui m'était envoyée le maire de Duquesne, j'ai cru que alliez

reconnaître votre erreur, que dire que vous avez été trompé par un correspondant qui vous avait envoyé faux ; Non ! vous perdes renseignements sistez dans votre calomnie ! Vous me forcez

vous alliez

ce que j'ai été obligé de vous dire dans cette enceinte et que je ne regrette à maintenir

pas. (Mouvements

comme vous le dites encore, 47 lots sur 70, avez-vous dit. Et vous persistez encore à le répéter.

divers.) Lorsqu'on apporte des renseignements être sûr de ce qu'on pareils, il faudrait avancé ; lorsqu'on va Choisir, entre tant de colons algériens le père d'un de ses collé gués, il faudrait être au moins sur de ce qu'on dit et ne pas apporter ici des diffamations ramassées- on ne sait dans quel ruisseau ! (Applaudissements sur divers

Je vous ai donné la preuve officielle, émanant du maire de Duquesne que ce soidisant accapareur de terres, le père; Mori-

bancs.) ..''.'."• Ah !. vous avez choisi M. Morinaud, père comme exemple dé colon algérien exploi-

teur

et accapareur ! Vous avez dit que à la tête du parti antijuif qu'on trouvait les faillis et les banqueroutiers vous avez attaqué mon père, Puisque c'était

permettez-moi de vous dire en deux mots son histoire. (Mouvements divers.) Oh ! ce ne sera pas long. M. le président. — Messieurs, vous devez de l'oracomprendre que c'est ie droit teur. M. Morinaud. — Comment ! j'aurais, moi, fils, vu pendant deux séances piétiner sur mon père, et je n'aurais pas le droit de présenter ici sa défense, de dire qui il est ce qu'il a fait ? Il n'y a pas un député qui aurait toléré pendant deux séances ce que entendu ce n'est ; j'ai que poussé à bout que je. me suis livré à des ripostes violentes et personnelles. (Applaudissements à droite.) mon était un failli. Il a quitté Oui, père le département de la Charente. Il y a dans cette enceinte un honnête homme qui le connaît personnellement, c'est le député de Confblens, l'honorable M. Babaud-Lacroze. Oui, mon père était en faillite lorsqu'il a quitté à l'âge de vingt et un ans, son pays natal. Il sentait — car on sent ces choses-là, quand on est Français — qu'il n'avait plus rien à faire dans son pays ; il est parti avec ' les siens pour l'Algérie. C'était en 1855. Il est parti, n'ayant pour toute fortune" que l'énergie

de sa jeunesse, la force

de sa vo-


X^e

En exécution des dispositions l'Administration

poursuit

de l'article

^^el^Â.!bl?és

2 du décret du 11 juin 1858 et de l'article pour cause d'utilité

l'expropriation,

de»

Progrès

2 du décret du 8 septembre 1859, il est donné avis que

avec prise de possession d'urgence,

publique,

ci-après, d'une contenance totale de 1 h. 14 a. 75 c, reconnus nécessaires pour .la création du centre de Boutin,

NUMÉROS

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mixte de La Mékerra.

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2 du décret du 8 septembre 1859, les

du 10 au 21 mai. prochain,

et le plan parcellaire

des terrains à exproprier,

siège de la commune mixte de la Mékerra

à consigner leurs observations dans les bureaux

de la Mairie

; il sera en outre inséré au journal

le

de Bel-Abbès. '

Oran, le 23 avril 1900.

! cultes sans nombre ; il met deux ans à les i trouver tous. J'ai ici une lettre du smaire de la eomj ! mune de. Puymoyen rendant compte au Non, rien ! Il a été obligé pour vivre dans 5 failli de son admirable courage. Et le conde voir revenir les premières années de son séjour là-bas, j seil municipal est. heureux de casser les cailloux sur la route dans un i cet homme au pays pour se réhabiliter aux de de ! î de ses laisser à ses pays déportés l'empire, Jemmapes yeux concitoyens pour " Il n'en a pas moins continué son oeuvre enfants un nom intact. i On lui fait fête, on l'aide à trouver ses énergiquement ; il était jeune, intelligent, deréconome, il n'a pas perdu courage et il a j créanciers ; il les paye tous jusqu'au lonfé, l'âpre ambition d'un relèvement prochain. Quand il est arrivé là-bas, croyezvous que le gouvernement lui a donné des secours, et même un are de terre V

nier centime ; il est réhabilité par un arrêt pu, avec quelques économies, acheter quelhectares de les cultiver et ques terre, ga- j de la cour d'Alger de 1SS1. : il fit un Voilà quelle a été la vie de M. Morinaud gner quelque argent puis peu de i commerce. sur un grand père. (Vifs applaudissements ans il du se passent ; est à l'abri nombre de bancs.) Vingt besoin. Que fait cet homme, ce colon .d'AlM. Marchai, s'adressant à l'extrême gérie que vous avez choisi pour l'attaquer de l'avoir choisi ! ici, et je vous remercie ! très bien !)I! n'a plus qu'une pen(Trèsbien sée : revenir dans son pays ; qu'un but, faire honneur à son nom, payer ses dettes, à réhabiliter

moralement

. :.

.

POUR LE PRÉFET :

arriver

labourable . v

.-..-.

lîl14a75c

du 1er octobre 1844 et à celles de l'article

une période de 10 jours,

sur un registre

avis sera affiché à Oran et à Sidi-Bel-Abbès,

."

.

commune mixte de la Mékerra :

:

:;-:V:

désignés au tableau

) . ,

,...U-_.^-:-__^_;.:i._4.__.

IV de l'ordonnance

LiEUX;

DU LOT

...........

et autres intéressés seront admis pendant

Le présent

. . ;

Contenance

Conformément

Progrès,

.

;

:

j

propriétaires

.

_

-

i

PRÉSUMÉS

:

et consorts

f Kada I

OU

.—; Mohammed

1

PROPRIÉTAIRES

des terrains

aux

son nom, à se relever yeux de ses concitoyens.

(Applaudissements.) — C'est un grand exemple ! A droite. M. Morinaud. — Alors il part. d'Algérie; il revient dans son pays où on le croyait mort, à jamais disparu, parti pour l'Amérique. Il cherche ses créanciers aux quatre coins de la France, car depuis vingt ans ils s'étaient dispersés ; il se heurte à des diffi-

Demandez l'affichage maintenant. gauche. — M. Morinaud. Alors, croyez-vous que c'est fini ? Non, cet homme revient en à la. Algérie. Il se remet courageusement il continue son il. rebesogne ; commerce, et la commence à travailler à Cultiver terre, et cet homme qui n'a jamais obtenu un secours du gouvernement augmente sa fortune : il est riche. C'est l'époque où la Banque del'Algérie— nous arrivons à cette affaire de la Banque et je vous demande une minute de votre attention

pour vous l'expliquer (Parlez ! — i son Pour déparlez augmente capital. au Parlement montrer ses affaires que

] Le Secrétaire général,

ont

pris une extension fait cette Banque ? Elle

considérable, que cherche des correspondants honnêtes, solvables. Il y en a un à Djidjeflï M. qui Mos'appelle. rinaud. On lui dit : voilà : un million; vous-allez le distribuer aux colons, vous allez ...le

leur prêter de la vigne.. M.

et

leur

Morinaud car il était

•planter Il a eu tort.d'accepter, cette époque, et son acceptation cause de ses malheurs.

.dire

de

accepte. riche à a été la

C'est là l'histoire

de la Banque del'Algérie , dans les trois provinces j Qui ne la connaît dans notre pays ? Il n'y a pas que mon père et qui ait été victime de son entraînement des erreurs de là banque elle-même ! Beaucoup de colons, hélas ! ont été dans le mêmecas. La banque dit à mon père, quelques années après: Vous allez me faire rembourser. Mon père répondit, comme lès autres coiv réspondants de. la banque : C'est impossible ; l'argent est dans la terre j il a été donné aux colons algériens, ils ont planté de la vigne ; il faut cinq ou six ans "pour qu'elle rapporte. On maintient les ordres. Lés colons ne Ils sont peuvent pas payer. obligés d'abandonner leurs terres. Et alors qu'arrive-t-il ? Cet homme, mon père, qui était riche, -après plus de 40 ans d'Algérie il a 160 hectares ; réservez Vos critiques et vos. injures •— pour ces hommes-là, monsieur Rouanet^

; -

Cet homme plie sous le poids d'une énorme dette vis-à-vis de la Banque de l'Algérie. Il paye 7;p. 100 d'intérêt : 5 p. 100 et. 50 cen' times pour le. change sur Djidjelli, soit 2 p. 100 de plus par an, en tout 7 p. 100. Alors il ne peut pas faire face à ses affaires 1 H paye cependant, sur. les 950,000 fr. qu'il avait avancés aux colons, 500,000 fr. en trois ans ! Mais il ne peut plus s'acquitter ; il a fait le suprême effort. Il dit alors à la Un conbanque : Prenez mes immeubles. trat intervient entre mon pèreetla banque. Ce contrat a été publié, il est connu. Mon père a d'abord dit à la banque : Prenez mes immeubles ; prenez tout, il me restera les yeux pour p.leurer; La banque comprend qu'elle a elle-même des responsabilités, des torts ; elle sent a fait à son débiteur un intéqu'elle payer rêt trop élevé ; elle prend la. moitié de la situation à sa charge. C'est sur ces bases la transaction entre M. Moqu'est;intervenue rinaud père et la banque. (Très bien ! très bien' {)

(A

SUIVRE)


Xj«e

Bel-Abbès. — Imprimerie du Progrès de Bel-Al?hè£,

m-.-

Progrès

de

TSeï-A.îîlDê:?'

!Ls}0rarâ^ SIDI-BEL^BBÈS,

1900. LE MAIRE,


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