Le Progrès de BelAbbès ["puis" de SidiBel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Le Progrès de Bel-Abbès ["puis" de Sidi-Bel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 1893-1962.
1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence
2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation.
4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisation@bnf.fr.
*° 1502
IMO
M&wMWàm
19msiaii|6e
" Ils y apprennent l'une des professions: : des Messieurs enfin, Oui, après .l'agriculture fonctionnaires, que nous chaudron. tourneur, forgeron, d'ajusteur, et croyant bien faire, croyant proclasserons ^n première toujours nier en fer ou en cuivre, • curer à leurs fils une existence fondeur-mouleur, 1 ligne, avenir est, bien à la mécaniplus ainsi que lés.- notions sur la conduite des heureuse que la leur, ils les envoient que et dans ces deux carrières les machines marines. aussi longtemps que leurs ressouret travailune solde de G fr.: 50 par ; jeunes gens intelligents Ils reçoivent ces le leur permettent, leurs trouveront dans les éco- : jour dont ils peuvent déléguer une partie toujours à se faire fr. à leurs 20). les, collèges ou lycées ; mais ils (0 parents. de belles situations. . Là durée .totale..de l'instruction est de \ sont si nombreux ceux qui tiennent L'Ecole de Lorient est accessible deux an_s et demie à la suite desquels ceux j à. tous:, pas de dépense d'entretien à ce raisonnement, qu'à chaque sesvoulue sont .'] qui font preuve dé. l'aptitude ! sion d'examens le nombre des canfaire, pas de grandes connaissances versés au service de la flotte en qualité d'oudidats fonctionnaires littéraires on scientifiques, le simaugmente et vriers mécaniciens. meilcomme il n'y a pas place pour tous, Les candidats doivent présenterles certificat d'études ple petit primaileures garanties an point de vue de là conune bonrie partie de diplômés ne res est exigé, et encore par préféduite, de la moralité et de l'aptitude au traréussissent qu'à faire des déclassés. rence. : : """.vail. Ils doivent être sains,- .robustes et bien Nous ne voulons pas faire ici un Non-seulement les élèves n'ont écrire. constitués ; savoir lirecoUrammenfet cours de philosophie, dé nous n'en à; La préférence est donnée à ceux qui ont pas pension payer, m aie même | un certain temps d'apprendès leur entrée'à l'école ils reçoivent avons ni les connaissances ni la prédéjà accompli | dans l'une des sus-inditissage professions une:paie dé 50 centimes par jour et. j tention, mais il est des moments où ou qui possèdent le certificat d'études quëes considère comme un après deux ails et demi d'apprentis| un journaliste primaires. ils s'">nt payés comme ouvriers, i devoir de mettre certaines gens en Les admissions ont lieu le 1er avril et le j sage libie à eux de rester dans la Marine ! garde contre leurs propres senti- i 1er Octobre de chaque année. ! ments et les empêcher de compro- I A titre exceptionnel, la prochaine \ de guerre, où, en travaillant, ilspeule 1er Novembre i vent arriver admission aura lieu au grade de mecanimettre leurs intérêts et l'avenir de 1900. j cien-chef qui correspond à celai de leurs enfants. les j Pour plus amples renseignements, chef de bataillon, ou de reprendre Cette idée nous a été suggérée par candidais doivent s'adresser : leur liberté et aller dans la marine la lecture d'un avis du Ministère de au Com~1° S'ils habitent le littoral, ' marchande ou même dans l'indusla Marine, relatif à l'école des ou- . missah-3 -de- l'Inscription maritime la plus trie privée. vriers mécaniciens, de la flotte, étarapprochée de leur résidence. Nous avons cru devoir attirer blie à Lorient. au Préfet a" S'ils habitent l'intérieur, le maritime du militaire le rapprotout l'attention des Cet avis, voici: port plus spécialement ché de leur résidence. ÉCOLE pères de familles sur cette utile insdes Par la lecture de l'avis ci-dessus titution et nous estimerons n'avoir où nous OUVRIERSMÉCANICIENS DE LA FLOTTE on comprendra facilement notre si pas; perdu temps par ces, établie à LORIENT (Morbihan) voulons en venir, c'est dé conseiller nous avons quelques lignes pu conont des fils à à tous ceux qui caser, mécaniciens de la tribuer à faire .la situation de quelL'école des ouvriers Flotte reçoit des jeunes gens âgés de 15 ans de leur éviter les déhoires des carques-uns de nos jeunes concitoyens. 9 mois révolus et moins de.17 ans qui désiironie sans rières dites libérales,par J. EjOTJLAY. rent faire leur carrière dans la Marine ou doutê.'car il n'en est pas où l'homme ; tout au moins y accomplir un certain temps soit si esclave, et d'éri faire des trade service en qualité de mécanicien. vailleurs des champs ou dé 1 indusLe séjour des apprentis à l'Ecole est entiètrie. : rement gratuit.
CAMUSMX PARENTS À une époque on Ja vie devient des plus difficile,oùbien chaquejour fortunés sont fort embargens peu une carrière rassés pour trouver pour leurs fils, nous croyons poude donner un voir nous permettre surtout à ceux habitant conseil, loin des villes et. par conséquent loin de tous ateliers ou usines où on puisse foire d'un jeune homme un bon ouvrier. A tous nos ami< des centres agri: Faites coles nous dirons toujours de vos fils de bons cultivateurs, de la terre c'est encore le travail qui donne la plus grosse somme de satisfaction, c'est aux champs qu'on jouit de la vie réelle. La bonne terre ne s'est jamais montrée nourricière ingrate à ceux qui, intelligemment, savent la traiter comme il convient, Je monde est ainsi mais pourtant un fait que. jamais on ne rencontre de son sort, et heureux homme fonctiontandis que les citadins, dans des bureaux naires, s'étiolent sur une besogne lassante ; industriels, commerçants, fatigués par des tracas tous les jours renouvelés ; tous enfin, las du bruit, des obligations de la Société, aspirent à aller au vivre en paix à la campagne, des animilieu des gens simples, de la vraie maux domestiques, Nature, les habitants descampagnes croient trouver le bonheur à la ville. De leurs fils, les gens des campagnes veulent faire des notaires, des —rognai—mu
_an«_MCT—i
mMHW_iii.ini
a l .même, du Coran, le pèlerinage n'est, obligaà la mosquée Salir, Kamal., professeur démontré que, lorsqu'il "a à redouter une toire que pouf ceux qui. sont en mesure dans son maladie épidémique ou contagieuse, le mu-^ de l'accomplir ; ; et 'Sidi Khelil, déclare qu'on sulman non seulement fi'est pas tenu d'acRésumé de jurisprudence, le .pèlerinage le pèlerinage, mais doit au conn'est en mesure d'accomplir complir à la en d'arriver mesuré traire s'en abstenir. Sa démonstration s'apque si l'on est
L'ALGÉRIE AUPARLEMENT _85~
_____
desDéputés ûu9Juin1899) Cliam_re (Séance de M. Albin
Rozet Interpellation sur les voeux de ia populalion musulmane de l'Algérie et sur les mesures à prendre pour y donner satisfaction. SUITE
: « Ne vous puie sur le texte même du Coran à la mort », dit exposer pas volontairement le livre sacré. dans « Prenez vos précautions », dit-il Les du un autre verset. paroles prophète ne sont pas moins explicites : ce Si vous apprenez que le choléra règne dans un pays, n'y allez pas ; et, s'il se trouve dans le pays où vous vous trouvez, n'en sortez pas pour »
fuir la contagion. On peut consulter
dans le même sens le le savant Hamdan Algérien,
livre d'un autre ben Othman Khodjà, livre intitulé ïthaf-elen 1838, Oudaba, publié à Constantinople de et celui du cheikh el islam Sidi-. Tunis, intitulé HosnMohammed Birem Etthani,
rinage quand il lui est possible de remplir ce devoir, c'est-à dire quand il lui est possible de se rendre aux lieux saints sans
Enaba. Signalons encore d'une manière gédonnée récemment nérale la consultation de Fez, le très docte par le cadi des cadis
à s'exposer ou ses personne
Sidi Abd el Hadi ben Ah'med el H'asani Eeçaquali. La question à laquelle il avait à répondre était en résumé la suivante : « Quel-
Dans une excellente petite brochure qu'il a publiée en 1896, et qui a reçu l'approbation de deux muitis et des savants de la
à ques personnes se rendent en pèleritiage les ressources né* la Mecque sans posséder ainsi aux cessaires au voyage et s'exposent
biens.
et
pénibles pour
sa
sans
»
ville d'Alger,
M.
Mohamed
ben
Mustapha
plus graves dangers.
d'interdire
le pèlerinage à ceux obligatoire les ressourcés nécesqui ne possèdent pas ? aller et retour saires au voyage « La réponse du savant cadra cette question est très nette. Après avoir rappelé les il textes sur lesquels il fonde son opinion, ainsi : « Dé tout ce qui précède, il résulte que le pèlerinage est illicite, d'après tous les rites et toutes les opinions, pouf celui qui ne possède pas les ressources né^conclut
Sidi Kheili, dont la doctrine a une autorité incontestée parmi les habitants de la Tuniet du Maroc, à sie, de l'Algérie s'exprime cet égard en termes qui ne laissent place à aucun doute : « Le fidèle doit aller au pèle
fatigues trop des dangers
fatigues Mecque sans supporter de grandes et sans avoir à craindre pour sa personne est-il et ses biens, etc. Dans ces conditions,;
» Or, d'après
le texte
céssaires, parce qu'il ne remplit pas alors le Coran conditions et Tes imposées par à commettre; des conactes qu'il s'expose
un exposé la lire in. ècotenso y trouveront clair et très de cette très imporcomplet, tante question. Il paraît enfin utile de citer un passage consciencieuse et documentée de l'étude a été récemment qui publiée par M. Mohamed Pacha Çadeq,sous le titre Guide
du pèlerinage. . « Le. pèlerinage, dit-il au début de son livré, est obligatoire pour tout musulman doué de sain libre, pubère, discernement, les moyens de pourde corpsy possédant •voir à sa subsistance et aux frais de transport, ainsi qu'à la subsistance de sa famille son et aux dépenses de logement, jusqu'à retour de pèlerinage, à la condition, que les soient sûrs. Quiconque chemins à parcourir -ne réunit
pas ses conditions n'est pas tenu Les pauvres sont d'effectuer le pèlerinage. se nourrir et pour e.ri.effet j pour exposés^ à des souffrances voyager, supporter plus grandes que les riches. »
La conscience de nos sujets musulmans à ses devoirs religieux comme à ses ceux matériels. Par conséquent, intérêts peut donc être en repos lorsque le pèleriDieu du soin dé ont été investis nage: est interdit pour les motifs susvisés. par qui ont devoir de hommes pour Le:gouvernement français- s'est toujours gou^ernervles du sort des musulmans illicite et d'exipréoccupé qui vont s'opposer à cette pratique mal dans lés à la Il a les intens'effectue , Mèçqùë, n'y que gens ger que le pèlerinage tionnés^ en: Algérie ou à l'étranger, qui ont ; conditions prescrites par la loi.» J'ai été inoi-même la décette dit le contraifë. ne donne ici' substance .""Je autrefois, que | domine secrétaire du consulat, .général de I consultation^ dont là publication porte; là traires
! date duM
juin
1893.
Ceux
qui -désireront
-; France
en
Egypte,
chargé
d'accompagner
-
LE EB06BÈSDE |a-51B|S LA
MORT
x I Echos et Nouvelles
LAMY COMMANDANT
Zinder
avaient passé quelques jours Joalland auparavant les lieutenants les survivants des et M.eynier, avec etKlobb. missions Youlet-Chanoine vers le et maintenant ils marchaient Tchad. Au lieu de trou ver en cet endroit la forte colonne à laquelle il et les chameaux devait se joindre dont il avait tant besoin, Lamy ne rencontra que le sergent Bon tel avec et rien pour se ravi100 tirailleurs le suitan de tailler. Heureusement avait besoin d'un renfort Zinder sous son autopour faire rentrer rite les gens du Tessaoua. Lamy n'eut presque qu'à se montrer pour les soumettre et en retirer, sous forme d'amendés, des chevaux et des la colonne ânes. Ainsi remontée, quitta Zinder, le 25 décembre, pour se diriger vers le Tchad et agir contre Rabah de concert, avec les missions Joalland-Meynier et Gentil. Gomme le pays était pauvre en
Rabah compromis de «Voyant sa personne, les soldats de sa garde firent un retour offensif pour le dégager ; c'est sans doute alors' que Lamy, jugeant qu'il fallait en TÊmrï se porta avec le capitaine de Coîntet sur le point que l'ennemi tentait de j réoecuper et y trouva un.trépas glorieux ». ..'.-' Notre redoutable ennemi Rabah avait péri dans la même bataille et son armée fut presque anéantie. C'est le capitaine Reibell, qui depuis dix ans est le frère d'armes et l'inséparable de Lamy, gendre du général Varloud, qui commande la colonne partie depuisprès de deux ans. »
»
o <*»
—
i — « _———^
au
ban-
aurait par un de nos confrères, d'écarter des listes de .: pour avantage certaines solliciteurs personnalités » pour faire autre « trop distinguées des revenus en chose toiletter que laissant, moindre, pour un salaire à d'autres. peine du tabac n'est La vente pas sinécure.
C'est
y)'-) commerce
la une
et
un
Le- salaire intégral appartient aux personnes qui soignent servent le client, tiennent la boutique, la comptabilité, etc. etc., travail. de droit
* du permis Le modèle été changé par un décret bre 1899. Mais comme il fallait seulement
cérémonies du Roi mariage
permis apparition.
en
pas.
im
"J"~~T—»————_»—™i
émise
aux
ne. s'ennuie
MI~
les bénéfide contraindre' de tabac à tenir bureaux au leurs comptoirs .personnellement idée a été de les faire lieu gérer, qui
*•
on
rrfWT
de
vieuxstock.de
s'en rapporte entouré le
qui ont Alexandre, Serbie.les D'abord
f\
L'idée
ciaire;?
*-
Si l'on
permis
de chasse
a
du 9 décemécouler anciens,
ces
derniers jours modèle a nouveau
un c'est
que le fait son
* ':'**
jours de rioce. la tante de la mariée a étundu une pièce de toile .blanche sur la Reine â" marché en cadenlaquelle ce : avec cette toile un . va conf ction-
de la Le Figaro dit, qu'en "présence situation actuelle en Chine et le sucles renforts cès des troupes alliées;,
déjà partis pour la Chine français seront au Tonkin. où ils dr-baïqués c<;s i attendront pour les événements. Ils seront deux ?.. un climat excellent | dans pendant ça ne nous regarde pas. Puis: le Roi I l'hiver et assez près.de la Chine pour et la Reine ont prit un enfant nouveauintervenir utilement s'il a lien. y j ne et se le sont passé par trois fuis ner
une
chemise
et pour le Roi la Reine ; en attendant qui chemises soient terminées
l'ékvant
au-dessus de leur les habituer parait-ii, pour de hi repopulation. "''."'
tête.
une
C'est, iï iée
avec
Enfin un offrit s 1a Reine une assiette cor.tcMianx des bonbons ; elle en prit un. entre ses lèvres^, et le Roi s'approchant enleva, en mordant, la moitié du bonbon. Nous
recommandons dans exercice où l'on ne sait
galant famille
ce les
dernier
et de
repas faire quoi
au
dessert. :.••;-
:;.i:i-"--
'"."."'''.
*
conditions du monde pour circuler sur les rives fleuries du Bahr-en-Nil veret dans les plaines toujours doyantes des Touareg du Sud; qu'ils soient Aoulimiden ou Kel-Oui ». Mais la mission, la traversée du Sahara heureusement achevée, allait A avoir un autre devoir à remplir.
« Le 21 avril, Lamy, dit son ancien camarade, détruisait complètement l'armée de Rabah, après un combat acharné dans lequel ce dernier trouvait la mort. 11 est difficile de se rendre un compte exact de ce qui s'est passé pendant le combat ; cependant, il semble bien que si Lamy a succombé de la mort des ,j braves, ce n'est pas qu'il ait été atteint d'une balle tirée au hasard. j | d'artillerie qui j [ Après un combat dura plus de deux heures, Lamy qui, I ; pour diriger l'action, avait dû se tenir en arrière de la ligne, jugea | j que le moment était venu de faire ! ; l'effort, décisif,- et sa troupe entière \ sejeta sur le camp retranché de Ra- j bah. qui fut traversé par les nôtres. !
*
le rêve du commandant Lamy, qui écrivait en 1894: « J'irai faire une au provision d'oxygène vif et pur sommet des montagnes de la Suisse, refaire ma bosse a l'instar des chameaux qui se préparent à exécuter mes une lonsne rouie, retjempcr d'air frais, poumons dans des bains les meilleures à être dans de façon
..-:
La mort du commandant. Lamy a été une vraie perte pour la France. Nous extrayons d'un article paru dans YAlgérie Nouvelle les renseignements suivants : arriva La mission Fonreau-Lamy le 2 novembre à Zinder, où flottait le drapeau français; elle avait heucette pénible reusement accompli traversée du Sahara, regardée comme impossible ; elle avait opéré la jonction effective des deux grands tronçons de noire empire colonial et du africain, de l'Algérie-Tunisie Ainsi s'était réalisé Soudan français.
-"— _r~
en masse qui iront j maires, ce détail. i quet, ignorent
elle se divisa en deu groupes qui se suivaient à quelq» e ' . ; intervalle, le pfennVr.sous les ordre S j l'ade Lamy, le second sous ceux d e.: ... J! y a des gens qui poussent.loin _ décorations. mQurdu^galorrét-des Foureau. Ils se réunirent, une quin j ? Qyèz plutôt cette histoire zaine de jours après, à N'Guigmi, à' } assez Pendantl'une période courte, J: j nord-ouest du lac Tchad. Les dé incendies éclatèrent à Calais. quatre tails ne nous sont pas encore par Un pompier, nommé était Ringot, venus de l'histoire de cette march s le premier sur les lieux du toujours sinistre et se son intredistinguait non de la cam par audacieuse, plus-que pi'iitr. du lac, pendan t sur les bords pagne Mais on acquit bientôt la conviction ! les mois de janvier, février et mar allumait lui-même ces que Rjng'-t \ 1900. On sait seulement par les dé incendies Mettait" ensuite, tant qu'il Lanr [ d'ardeur à fkunclre. pêches que le commandant Do fil en aiguille, on trouva le rnorallia les missions Joalland et Genbit? (te ces actes criminels : Ringot d< j til et prit en avril la direction officier et gagner la voulait "devenir toutes les forces françaises dans h t médaille de sauvetage. région du Tchad. Le 14 de ce mois ' est bien bonne ? K'est--ce.pas qu'elle . M. Foureau, dont le rôle était virtuMais Ringot l'a trouvée, mauvaise, ellement terminé, quittait la colocnj i depuis que la Cour n'Assises du Pasi de-Calais T'a à ans de notre-colonie du condamné cinq pour gagner Cong< . travaux forcés. par les voies les plus rapides. v ressources,
DU
TCMlïïrT""—"-"~Ti
dû prochain des: A-propos .banquet u h de Paris ra maires, journal pellea peu prèsles termes du. décret tombé en désuétude, mais non abrogé, qui suit le costume officiel fixe comme de ces magistrats : municipaux en argent, « Habit bleu, broderies.' d'olivier au collet, aux parebranches, ments et à la .taille : baguettes au bord de l'habit.-
gilet-blanc, noire», plume
chapeau avec ganse
franbro-
LeKouveau &én Gouverneur éral Les bruits les plus contradictoires circulent en ce moment au sujet de là nomination du nouveau gouverneur général, M. Laferrière ayant demandé à rentrer en France. Les uns parlent de M. Jonnart, ; de M. Rivaud, l'ancien préfet des : l@Q/Uehési-d'u-Rhônë,d'autres parlent dé M. ÏDoumergue, député radical du Gard et rapporteur actuel du budget de l'Algérie. ': De plus, ils ajoutent que M. Philippe Laloge. président de la commission d'enquête qui parcourut il a deux ans. était sur l'Algérie y les rangs et aurait au dernier moment retiré sa candidature. La vérité est qu'un inconnu, probablement un député resté dans
çaise dée en argent à poi;epce argentée tricolore avec gnée de nacre : écharpe à frange d'or. » glands sans les ( Beaucoup, doute, parmi
l'ombre, surgira brusquement comme cela est arrivé pour Lépine.
Tfirr__grân____p__w_______wi__iriW!lf__^____TPW^^
mon chef de baron de Ring à Suez, et nous avons ensemble fait visite au grand chérit de la Mecque de passage en ceile ville poui au nom du gouvernement lui recommander de la République les pèlerins algériens se M. Gain bon, préocrendant â la Mecque. cupé, il y a quelques années, des abus qui se commettaient sur les navires, qui transportaient les pèlerins algériens à la Mecque, a pris diverses mesures ; il a exigé que ie cube d'air à bord lui léglé d'une façon précise ; un commissaire a été nommé, on a eussent un aux indigènes qu'ils avant de les laisser partir. répondant M. Marchai. — On a même envoyé un médecin d'Algérie à la Mecque. M. Aibin Rozet. — En effet, el j'allais demandé
ce détail. Le départ de nos pèlerins en Algérie s'effeclue toujours d'une façon qui n'a rien de c'est-à-dire qu'un indigène, particulier, avant d'aller à la Mecque, prévient son adde la ville ou le fonctionnaire ministrateur
oublier
qu'il habile. Dans d'autres pays, le départ des pèlerins, dans un but d'ordre politique i sur eux, se passe autrement. el. d'influence à se En Bosnie, lous les pèlerins autorisés à Seraà la Mecque se réunissent se rendent jevo ; la veille de leur dépari, ils où le préfel dans la cour de la préfecture, les groupe autour de lui et leur adresse un rendre
discours
qui est a peu près c«lui-ci
: K Pè-
vous instants quelques » quitter Serajevo... (Interruptions.) ; • Messieurs, ce point est importent ! n'est pas dans le but de vous raconter lerins,
dans
allez
; permet de terminer son'discours par un i mot qui est en concordance avec la théolo- : ; ce gie musulmane qui en est une des formu- j une les : «Dieu est le plus grand». «C'est -'- me disait avec un Cela sera parce qu'ici, scepti-
.histoire que je fais-celte citation. lu en Algérie et ailleurs, et il est intéressant de savoir comment, les autorités .de. Bosnie haranguent les pèlerins au nom du austro-hongrois. gouvernement (Très bien! Très bien !). Voici donc le sens de ce discours : « Pèlerins, dans quelques instants vous . allez quittez Serajevo et demain vous vous . embarquerez à Metkovitch. « Au nom de S. M. l'empereur et roi, je vous souhaite un bon voyage. Que la mer vous soit propice ! Faites une heureuse traversée et arrivez à bon port à Djeddah. vous serez à la Mecque, ne manquez pas de dire à vos coreligionnaires que l'islamisme comme toutes les autres croyances est respecté en Bosnie Herzégovine, que tous vos villages ont une mosquée et une école et que vous êtes satisfaits Lorsque
de voire sort. Souhaitez-leur une condition de vie égale à la vôtre -f puis revenez-nous tous en bonne santé. « Salut pèlerins ! « Dieu est le plus grand ! » [Mouvements divers.) Ne soyez pas surpris, si un messieurs, fonctionnaire de la catholique Autriche se
cisme, aimable et politique, un de ces fonc— j'ai l'ordre d'être clérical en tionnaires, quatrés religions. » [On rit.) Voilà comment autrichienne respecte . les convictions religieuses des: musulmans.. cléricaM". Morinaud. —• Voilà du,bon l'administration
M. Albin Rozet. — Lors de l'établissement des noms patronymiques, beaucoup de réclamations se sont produites de la part des musulmans. Il y avait eu de grands abus. Je ne reviendrai pas sur un sujet. qui ' a été-traité par nos collègues. Mais, à l'heure actuelle, ces réclamations, dont la ont satisfaction du reçu plupart reste, n'ont plus de. raison d'être : l'état civil est terminé et il n'y a pas à 'y revenir. D'ailleurs vouloir
supprimer l'état civil serait vouloir ces gens à l'état de troupeau ; la de la France est haute et politique plus plus bien ! très bien !) généreuse. (Très J'arrive marntènan.t à un ordre de voeux cent fois renouvelé : je veux parler des voeux
lisme ! M. Albin
remettre
1 Ne pouvons-nous pas rappeler Algérie nos relations trois fois séculaires avec la Turquie* les exemples de. notre tolérance el de nos bous rapports un peu partout avec les musulmans V (Très bien ! très bienï)
concernant la sécurité. Vous savez combien
Rozet.— Vous comprenez dans sens cela a été dit. quel ne nous Notre histoire, nos traditions, en pas d'en dire'autant permettent-elles
Je vous assure:que je ne me sentirais nullement humilié dans mes convictions d'Européen et de chrétien si je voyais le préfet faire une déclaration du même d'Alger genre
aux
musulmans
pour la Mecque. M. le lieutenant-colonel aurait
d'Algérie Guérin..---
partant Et il
raison de le faire. ; M. Marchai. — Le préfet d'Alger va quelquefois à la mosquée -j-il assiste à des cérémonies musulmanes,
les colons
se sont
en Algérie. plaints de l'insécurité . M. Marchai. — Les indigènes également M. Albin Kozet. -— C'est exact.
!
Après bien des pourparlers et des discusen présions, nous sommes aujourd'hui sence de deux textes. Je ne vous les lirai pas, vu leur longueur. Ils émanent, le premier de la délégation indigène et le second de la réunion plénière des délégations. Ces deux textes concluent à la constitution un tribunal expêditif. ce que j'appellerai
de
Je crois, comme les colons et comme les indigènes, qu'il faut absolument que le gouverneur général et l'administration frau-*
LE PROGRÈS DE BEL-HBBES vert Ig!i.
PROMOTION Par
décret
paru BERTRAND,
Colonel
à YOfficiel, le du 1er Etran-
ger, est promu général de brigade. Cette nomination attendue et justifiée, autant par les capacités que du par le passé militaire sera favorablement général, lie par tonte la population.
à l'égard des autorités de l'élément civil de Bel-Abbès.
persuadés que nos liront avec un réel plaiconcitoyens sir les quelques notes biographiques et qui que nous publions ci-après, sont extraites des glorieux états de services du vaillant officier : Le Général
de Brigade BERTRAND est né en 1845. Il entra en 1864, soit à 19 ans, à l'Ecole spéciale militaire 11 en sortait en 1866, ie'St-Cyr. le avec de sous-lieutenant, grade ?t était
désigné pour le 80" de ligne, ivec lequel l'année suivante il fai-
Nommé
de Rome.
capitaine 1" Tirailleurs
?e au
en 1870, jusqu'en ' '
en 1873, il pasavec lequel il
de Tunisie. iccomplit l'expédition Vlajor au 70- de ligne en 1885, il et est désigné pour juitte l'Algérie aire
de la mission
partie
militaire et de
rançaise onstituer
chargée d'organiser où il l'armée;d'Annamy les 2- et :ommanda successivement annamide Chasseurs Y bataillons es.
Désigné avec le grade de chef de au )ataillon pour le 2* Etranger, 7 ans ronkin, après un séjour de lans cette colonie, il entre en France avec
le
grade
de Lieutenant-
au 1" Etranger (1893). Pronu Colonel au corps 3 ans après 1896), il dirigea avec la compétence de la les opérations [ue l'on sait, envoyée ;olonne expéditionnaire colonel
daillé officier
du Tonkin, médaillé Colonial, du Dragon de l'Annam et
NAISSANCES Kadri Miralles Ferdinand Joseph; Oimenes Andres Habib ; ;_Gacem Ab: André délkader Henri; Goqnis Abdélkader ; -Am'pui" Hâlrna : Mghani Pierre Lebeau .Gnttiprrez Stéphane;
de l'Ordre
Royal du CamBertrand, à en
le
bodge, général outre à son actif
et
Nous sommes
1871.
médaillé
de la Légion d'Honneur, de Rome (Mentana), mé-
DE EËL-ABIÎS
Du 18 au 28 Août1900
Manuel : Seyrès Fig-ueAugustine; redo Aifonso Bernardo : Lelté Esther ; de nombreuses Riabï Abdélkader : Voirin Charles ; citations attestant sa glorieuse conSabria Miloud Lahlaf ; Chakroun ; duite en de nombreuses circonsLouis Emile ; Saïd Jacob ; Digregorio Aonoli, Garcia Louis ; Zoreg ; Weintances. Yvonne Madeleine gaertner Aguilar ;" Nous croyons être ici l'interprète Salem ;; Valera José ; Hadji ; Miguel en de la population Bel-Abbésienne Erai! Castello Michel Emile ; Biîlella adressant au Général Bertrand, Albert Faronze Charles; Streit j lie: de nos respectueuses l'expression f Georges Justin. i félicitations.
veillance
en Allemagne
Officier
ÊTAT-CïVÏL
Officier
sympathique, qui nous avait maintes fuis donné des preuves de son affabilité et de son extrême bien-
1 fut interné
reçoit avec les étoiles de Briaujourd'hui de ses nomgadier la récompense breux et loyaux services.
accueil-
exclamations de premières bientôt se joindre un joie, viendra sentiment de profond regret, celui de voir s'éloigner de notre ville un ' officier éminemment supérieur
à Metz
Bertrand
nouveau
Aux
sait la campagne Fait prisonnier
Le Colonel
DÉCÈS
LOCALE
CHRONIQUE Triste
mort à Tanger, du la mort a succombé Strauss, qui ' dompteur réaux suites des graves blessures recemment au cours d'une reçues la Emmaà ménagerie présentation On annonce
nuel. Coinniië&ai'iat Dans la liste des emplois ci viis attrinous bués aux sous-officiers retraités, le nom de avec plaisir remarquons M. Walter. adjoint , notre concitoyen, de police de notre vfiie, au Secrétariat classé pou ries fonctions qui >e trouve de pollcd. de commissaire Au dernier M. Walter classement, le numéro avait obtenu 2, mais par de suite de la nomination M. Huck, i titulaire du numéro 1, notre concise trouve toyen à nommer. Sa nomination
donc
être
le premier
n'e>t donc plus de question quelques jours. qu'une félicitations. Nos sincères Jjaeérntion de Beaucoup
d'affiches nos
se concitoyens manet fortjusterneni,du plaignent, les affiches pour que de surveillance nos murs. En sur effet, nous apposées les affiavons remarqué que souvent, nouvellement collées étaient ches déchirées les aussitôt par gamins. Le service de la police ne pourrait-il à pincer un veiller un peu, de manière ? (J^ serait un bon de ces garnements exemple pour les autres ment ne recommenceraient
qui certaineplus.
Fête renvoyée été La fête de Bel-ALbès, qui avait a fixée aux 2 et 3 septembre prochain, aux 16 et 17 du même été renvoyée mois.
Nemri Habib, il mois ; Fatma bent Mohamed, 50ans : Messaoud Khadra, 8 mois 24 ans; 1[2 ; Sanchez Juan, 6 mois ; Bouhassoun Abdélkader, 63 ans : Montbertrand Hippolyte, bent Moussa ben Ali. 6 ans ; Fatma 5 ans ; Urios FrancisAb'ierrahmane. A.ïcha 4 mois co, 75 ans ; Kerfis 1[2 ; veuve Laurent. Marguerite Aimée, 57 Mimouna André ans; Augustin, | ben Amâr, bent Ali. 30 ans ; Harazem 7 ans ; Gomez José, 66 ans ; Martinez Antonio 14 José, 17 moi-* ; Haro Juan 4 ans Morales Ascencion. Marans; ; tinez Francisco, 53 ans : Halimi Bedra, 13 mois
lj2 ; Nader Labia. 7 ans ; Ca60 ans ; pel Franc.isca, épouse Orlans, né mort 14 ; EgeaPedr^, H:maU, ans ;.Gonzalez Doiores. Il ans ; Malki 11 Eanider, .11 ans ; Hadj Youssef, 45 ans Pascuala Juan, , mois ; Ramon ; Juana, veuve Garcia, 80 ans : Sadjia Mathilde ËléRabha. 78 ans : Navarro ' onore, 16 mois. PUBLICATIONS et Rubio Agueda • Soler Francisco Bensotissan Ouasana Judaet Aïcha; et Victor Pousson Joseph Loques B.Ttrande ; Genta Esteve et Tava Maria ; Deubel Joseph et Gennaro Isabel ; et Lopez Dolorés ; Sarte Domingo Vicenta Tava Ràpaël et Navarro ; Ruzé
et Gascon Marie ; et Jorques Isabel ; Reig Santiago Lutz Jules et Folly Mathilde. Georges
MARIAGES Garcia Joaquin et Bellido Maria ; Torres Martin et Abad Maria ; Aura Francisco et Falencia Térésa et Robles Maria ; Prieto Faustino Garcia venido.
Antonio
et
Cremades
;
Bien-
et j entre les populations tiques. Un projet de loi a été déposé ; il a européenne el indiçaise aient les yeux tournés de ce côté il ne commencé par traîner trois ans entre la Mais gène. qu'il y a quelque chose à faire. bien Chambre et l'administration « Les délits et crimes sont souvent forestière. Dans faut pas se laisser entraîner par des voeux dernière et la mûris, commis, soit par des étrangers non musullégislature, MM. Fiandin, Arthur peut-être encore incomplètement du soit encore des et à à cet mans, par indigènes apparLeroy moi, indignés de tous ces retards, m'en remets l'expérience égard je ou domiciliés dans Jes avons M. Laferrière tenant à des éminent pour tribus, déposé, .pour mettre un terme à cet qu'esl légiste du lieu du délit état de une proposition de loi ainsi concordants. villes et des textes à villages éloignés choses, arriver rédiger il se: ou du dans ces sont crime, conditions, conçue dont beaucoup trop et, Ceux je parle — Jusqu'à ce qu'une la rait injuste de rendre responsables de ces « Article unique. sommaires ; sous prétexte de rétablir méfaits les habitants de la contrée. loi spéciale ait réglé le régime forestier de pas expédier par sécurité, il ne faudrait raisons nous la redans l'autre « C'est ces les pour que l'Algérie, les tribunaux d'Algérie pourront, gens trop de promptitude — nos confiants en en matière de contraventions au code fores! On de toutes ! très bien forces, poussons monde. (Très bien de la Répula sagesse du gouvernement tier, faire application, de l'article 463 du rit.) — ne nous code » Comme l'Angleterre blique pour pas l'imposer. pénal. M. Marchai. qui aurait également à M. Morinaud. — C'est très juste. « Le même tribunal a fait un code pénal particulier pour les M. Albin Rozet. — En présence de notre connaître les délits et crimes commis en Indes ! des des forestière a préféré — commune mixte sur indigènes par La délégation indigène teste, l'administration M. Albin Rozet. du de loi » le vote concernant le réprojet Européens. a protesté en ces termes contre la responn'insisterai sur la forestier de Je pas responsabilité gime l'Algérie. Ce projet a été sabilité collective : à ce les voté à la Chambre sujet, ; mais on comptait — collective, car je connais, « M. Bouvagnet, dans un rapport adressé — nous repineer de M. le La resle mot idées au gouverneur général. passez-moi à M- Je gouverneur général, disait qu'il ne sauf en cas d'insurl'affaire a été enterrée, Sénat au Sénat ni collective, ponsabilité ;; et, ni arabophobe, être fallait arabophile de forêts, n'est pas rection ou d'incendie voilà deux ans. Notre proposition avait du mais arabojuste. des gens civià l'Algérie bon. matière en par collective, applicable « La responsabilité lisés. Le conseil général d'Alger s'est ému de jamais les vrais de vol et délif, n'atteindrait au innoforestier. la situation el, il a émis, dans la dernière sur les Maintenant, régime j'arrive coupables, ne pèserait que des forêts en constiCette ceux Algérie question qui session^ un voeu, déposé par M. Chazé et cents et ne serait payée que par de la lenteur tue un des avec dont voici la teneur : exemples ont quelques biens. réformes marchent les chez nous. à des « Actuellement, sous l'empire de cette loi de laquelle prétexte « Elle pourrait servir cent fois réclamées par Voilà des réformes draconienne loi les sortir '(la. forestière), la colonisapour cultivateurs besogneux et ont fini les colons les est leur venindigènes, qui tion exercer par enrayée ; car aucun particulier, ou pour d'embarras à à des conclusions idenhaine aboutir aucune peu près en outre, la commune, ni même le départegeance, et sèrïierait,
ment ne peut exploiter sa propriété forestière à son gré, sans encourir le contrôle, trop souvent tracassièr et même vexatoire, du service forestier. « Il en est de même pour les bois, des territoires indigènes, où ces derniers, pourtant, ont non seulement des droits séculaiet res, mais encore des besoins impérieux constants. Ici, la question devient d'autant plus grave que, devant la résistance du service forestier, des effervescences se sont fatalement. produites et se reproduiraient « Le conseil général émet donc le voeu que l'autorité supérieure prenne des mesures urgentes pour réglementer le régime forestier de façon à laisser, plus de latitude à l'initiative individuelle ou collective en de colonisation et en territoire territoire bien enindigène, tout en sauvegardant, l'avenir forestier de la colonie. » tendu, ne voudrais te débat sur Je pas allonger des forêts mais vous ; je là.question assure, messieurs, que, bien que le service forestier français soit. composé de gens très honorables et très intelligents pris isolément, il est certain que dans leur ensemble ils paraissent frappés d'impuissance administrative.,
(A SUIVRE)