Le Progrès de BelAbbès ["puis" de SidiBel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Le Progrès de Bel-Abbès ["puis" de Sidi-Bel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 1893-1962.
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N° 1487
BEL-ABBÈS,
19m Annie
LE 30 JUIN 1900
n'y a donc pas de discussion ble.
possi-
Un autre
point de vue, c'est celui de l'importance la que présente possession de ces oasis pour nos communications avec l'Afrique occiDéclarations HeM.Walûeck-Rousseau dentale.
LESCRÉDÎTSDUTOUflT
Paris,
25 Juin
Etablir des postes était indispensable : vers le mois d'octobre 1899, le gouvernement a repris la question étudiée déjà par ses prédéces-
1900.
La Commission du budget a entendu le président du Conseil, leministrede laguerre et le ministre des finances an sujet des crédits supdemandés plémentaires pour l'exdu Touat. pédition M. Waldeck-Rousseau de préciser Commission gnements qu'elle désire.
seurs ; la prise de possession effective avait été escomptée dans le prode fer Mostaganem jet de chemin
la
prie les rensei-
M. Cochery demande au Gouvernement dans quelles circonstances les dépenses ont été engagées et comment elles se sont élevées à un chiffre aussi élevé. M. Berthelot fait remarquer qu'il a aucune à n'y justification l'appui du projet ; l'origine de l'expédition a été l'occupation d'In-Salah qui a amené des opérations logiquement similaires : pourquoi les Chambres n'ont-eîles pas été à cette époque ? saisies régulièrement M.
Waldeck-Rousseau dit que il emploiera la mépour répondre, thode historique ; ce qu'on nomme le Touat, comprend improprement trois
d'oasis
groupes essentiellement l'ont lespuissanc.es nent
qui appartienà la France ; reconnu d'une
façon officielle ; ces oasis rentrent dans les méridiens mêmes de l'Alau de vue point propriété, il gérie ;
1.200 indigènes ; ils furent repoussés et M. Flamand reçut la soumission d'In-Salah il réclama des ren; forts qui lui furent envoyés ; aucun de l'expédition projet d'extension n'était à ce moment conçu ; on voulait seulement d'In-Salah. Les
renforcer
la garnison
instructions données le 7 1900 portaient de se main-
janvier tenir à In-Salah,
mais, avantqu'elles fussent arrivées, M. Flamand estima que les ressources existantes à In-Salah étaient insuffisantes ; à In-Rhar tentative
on pouvait en trouver ; une fut faite pour en faire béla petite colonne française,
néficier
On a dit d'un
minisire
de Louis -Philippe qu'il croyait avoir agi lorsqu'il- avait parlé ; on serait tenté d'en dire autant de la France actuelle : lorsquelle a beaucoup parlé d'hude protection des humhles et des elle oublie parfois de pratiquer déshérités, les vertus dont elle se glorifie. (Très bien ! très bien ! sur divers bancs.) Ce qui est évin'a absodent, c'est que le péril indigène manité,
lument
rien
à voir
avec
la
questionnes
libertés
municipales d'Alger. En vertu de la loi sur l'indigéhat, vernement est armé de pouvoirs
le Gou-
spéciaux de recourir à d'autres mequi le dispensent sures. Au point de vue politique, au point de vue de la-sûreté générale, le gouverneur
le veut, expulser ou déplacer, 1 peut, lorsqu'il soit collectivement, soit individuellement;
ment n'avait assez inquiétantes sur l'état d'esprit des tribus sur: la indépendantes d'Oran ; frontière, du département des précautions furent Il prises. s'est trouvé heureusement qu'elles ont .Hé inutiles. 'Le gouveruemeut--m-aroèaiiî a-faitpreuve d'un grand esprit de sagesse et, à la date du 23 juin, unedépêche constatant arrivait danqu'aucun du ger n'existait plus. L'occupation est d'ores et assurée. Touat déjà Des informations les plus récentes, l'état il ressort que sanitaire >!des est excellent ; le climat troupes d'ailleurs favorable et ne dTgli.est peut être comparé à celui de beaupoints.: Les sacrifices en hommes
comme
tiohiiaires
leur derjusqu'à nier lopin dé terre ou jusqu'à leur dernier mouton. Le gouverneur d'un mot, peut, leur enlever la liberté ; il ne reste d'autre à ces malheureux lorsArabes, savent lé de 'lire de français, qu'ils que ' en sûr les murailles de temps temps la civipompeuses tirades où l'on célèbre lisation
l'humanité moderne, envers les vaincus. Je comprends sécurité
notre
des
Français
'
très bien
que le souci dé des mesures impose ces mesures m'ont tou-
nous
spéciales ; mais jours semblé pratiquées
sans
intelligence, cas, je dois vous dire que, depuis que j'ai Vu la façon dont on les Arabes, je n'ai plus le courage traitait de flétrir la façon dont lés Anglais "traitent sans bonté.
En tout
les Hindous. guer
Il est déloyal en tout '-'cas d'ararabe pour enlever à des péril
du
français citoyens pales, car les deux
leurs
libertés
choses
muni ci-
sont absolument
distinctes. Comme époque,
est
la'Toi
l'hypocrisie tout celâ^est masqué"par'
dé
notre
des- 'appa-
:toutes ; proportions gardées, assez faibles, mais les dépenses ont été il est extrêmement considérables; vrai que des expéditions analogues ont coûté encore plus cher. La •nécessité apparaît d'occuper 'solidement la région du sud ; le moyen le plus sûr, ce serait dé hâter les travaux du chemin de fer. Des sont commencées et négociations elles aboutiront ou moins complus suivant modément, qu'on pourra aboutir plus ou moins vite à la constitution
du budget spécial
algé-
rien, Toutefois il nefaut pas dissimuler aura de lourds que la métropole sacrifices à faire ; les dépensés effectuées n'ont été si considérables que suite de l'élévation des frais de par transport ; pour l'avenir le gouvernement estime que les dépenses, en dehors de celles dui" chemin de fer seront extrêmement réduites ; elles elles ne semblent ser deux millions
pas devoir dépaspar an. M. Cochery demande quel était le de la
caractère'
n'était-ce
mission
Flamand
pas une mission
;
scientifi-
que? M. Waldeck-Rousseau dit que tel était bien le caraetère delà mission donnée le 9 juin.
coup" d'autres
rences.
consolation
SUITE
Les opérations en là si le .gouvernereçu des informations
qu'il lui plaît ; il peut les dans des comme celui envoyer pénitenciers de Tadzmith, où les malheureux sont traités
lever à ces malheureux
juive
à la frontière
suite Timimoun, seraient restées
des chiens. Il y a de pauvres diables, sont là depuis' des mois pour avoir crié : qui A bas les juifs ! ou : Vive Drumont ! Les juifs ont enlevé ou sont en train d'en-
M. Drumont, en Algérie.
n'est nullement
Le 8 juin 1899, M. Flamand avait reçu une seconde mission dans le Sud-Africain ; il était accompagné de quelques troupes:1e 27 décembre, il fut assailli non loin d'In-Sâlahpar
diambre ûesBéputés k 24mai1899) (Séance de
les plus par les personnes il résulte compétentes, que l'on devrait occuper fortement Igli à titre défensif ; une colonne formée dans la province d'Oran fut dirigée en conséquence sur Igli. du Maroc, commequelques cartes le donneraient à penser. Le 8 avril, aucune difficulté ; Iglifutoccupésans une partie de la eolone occupa en^
L'ALGÉRIE SUPARLEMENT
Interpellation sur la question
com-mun
vers Duveyrier et Igli ; deux rivières sont rencontrées qui permettront l'achèvement relativement facile des travaux.
tous les Arabes
,-70-
ne réussit,mais les, troupes à. In-lhar,se maintenir, purent revenir à In-Salàh. ét elles durent furent préparés, a ElDes renforts Goléa et le 19 mars on put s'empad'In-Rhar. rer définitivement en D'études spéciales entreprises elle
Igli,
Samedi, 30 Juin 1900
|
ont été,
On dresse, une liste électorale
d'indi-'
gènes qui est approuvée par le préfet et sur des propriétaires des fonc-' laquelle figurent et des patentés. Avec cette liste,' mais on élit quatre conseillers municipaux, ces électeurs sont tellement terrorisés par le gouverneur ils ont tellement général, envoyés dans un pénitencier, peur d'être même plus assister qu'à Alger ils n'osent aux séances. C'est le cas de Ben Achmed et du docteur Bouderba. Remarquez que ces n?étant Français .d'oripas Arabes, quoique Français leur situation et sbpt par gine, leur manière de vivre. Ben Achmed jouit il a été considérable, d'une grande longtemps fondé ;de pouvoirs il est docteur de Quanta Bouderba, banque; il la faculté de Montpellier a jJ épousé une d'une
fortune
assez
Française et il vit à la française': Vêtis, voyez le cas que fait un journaliste, ancien rédacteur du Rappel,: non seulement de la liberté des citoyens, niais dé la liberté et: clé l'indémùniçipaûxv pendance des conseillers tés membres de la commission d'enquête de ces choses se rendre compte pourront feront ;' le voyage d'Algérie, lorsqu'ils verront aussi, paraît décidé. Ce qu'ils
qui c'est
dé cette'râcë pleine; spectacle de vigueur, de vitalité et dé jeunesse, qui se: constitué 1 eh groupant autour d'elle toutes les forcés et toutes les énergies; du l'admirable
monde latine
Avons-nous
un intérêt quelconque à nous à ce à entreprendre opposer mouvement, une résistance qui serait inutile et vaine ? Je ne le pense pas. C'est une question que la commission
d'enquête pourra résoudre. Sans doute, il serait! préférable que la France fût encore fécondé comme elle l'était autrefois, assez de fils qu'elle eût enfanté pour que l'Algérie pût être colonisée et"peudes Mais: eri réalité il n'en Français. plée par est rièh, et, malgré tout notre bon vouloir, ce n'est ni vous ni moi, mes chers collègues, réussir à repeupler la France. qui pourrions Dans ces conditions, je crois qu'iT serait préférable' dé laisser venir à nous ceux qui demàndentà être Français: Il y a en Algérie 4~millionsJd'Arabés
qui seraient coeurs avec nous si nous avions
demain
de
plus d'huenvers eux "'; il y a et 100,000 Fran247,000 Français d'origine çais nationalisés, eh vertu du décret dé 1889 qui soM absolument Français ; il y a aussi manité
et de
justice
217,000 ; étrangers qu'à venir à nous.
ne
qui
demanderaient
Encore
une fois, je me demande, en me âù point de vue généplaçant uniquement ral et sans entrer dans les détails, quel intérêt
nijus pourrions ceux qui veulent venir ' Il est ' incontestable
avoir à hous.
à
:
repousser
que la race ^à l'heure actuelle
sa^ohnè;trioinpTie ia'pâiiivà:'rïôWïiatiûe':'''iié)'îàit
pas
angloet' que brillante
'i*iL&
lE^aro
cfa*ë;sr
cite
• Pour le transport des marchandises j trop observés par l'oeil vigilant du à petite vitesse, la Société propose !es ! protocole. iarifs généraux ei-après :. . J'ai vu là de gros personnages oflr° série, 0. i 16 y 2» série,, û f. 15 ; 3e pas à laisser série, Of. 14 ;4a série, 0£:ï&;- 5esérie,:. ficiels qui n'hésitent faire .'.' leurs visiteurs antichambre Of. 10 : 6>séris, Of 09. .' de nom-., les tarifs Outre généraux, pendant toute une après-midi, attenbrenx taf ifs spéciaux de grande et pe- dre humblement qu.on voulût bien tite vitesse comportent des prix réles présenter a Jeanne Cramer, à duits tant pour les marchandises et: Delna, à Bartet, et même à des seianimaux que pour les voyageurs. Ces.derniers bénéficieront.des prix, gneuries de moindre importance, d'aller et retour et réduits des billets mais non de muindre beauté. A mon réduits de prix exceptiondellement avis, voilà une soirée qui nous propour certains parcours. met une jolie promotion de palmes Ainsi, le parcours dans les deux pour le 14 Juillet. sens est fixé entre Oran et Saint-' XAVIER. Cîoud à 3 fr. 40 en première classe ; (Lyon Républicain) 2 fr. 80 en deuxième classe et 2 fr. 20 et en troisième classe ; entré Oran Arzew, à 4fr. 50, 3 fr. 60 et 2 fr,70 ;
place dans une loi, M. Piot estime que les règlementsd'adintervenant ministration publique après le vote des textes législatifs. des peuvent favoriser la situation ce pères de famille. Oh atteindrait les traitebut soit en augmentant ments des fonctionnaires par chaque enfant vivant, soit en leur actrouveront"
enFrance Ladépopulation Un
Appel
au
projet
de
Parlement loi
intéressant
M. Piot, sénateur de la Côte-d'Or, à tous les vient de faire remettre membres du Sénat et de la Chamdans lequel il debre un mémoire mande à ses collègues de s'occuper avec lui de la question de la dépopulation française. sénaD'accord avec M. Bernard, teur du Doubs, qui rédigea l'introdu mémoire de M. Piot, il duction d'une grande va saisir le Parlement la tendant à enrayer proposition dépopulation. Les réformes visées dans ce projet sont de plusieurs formes et peuainsi : vent se résumer Elles 1- Réformes fiscales. — le des dégrèvement comprendraient ansur les contributions impôts de tout père de plus de trois au enfants et proportionnellement nombre d'enfants vivants ; l'exemption de prestation dans la campagne pour tout chef de famille de quatre sur enfants ; la réforme de l'impôt nuelles
les successions qui serait dégressif suivant le nombre d'enfants ; la création d'un impôt direct de 30 francs par tête ou par ménage sans enfants ce qui donnerait une recette totale de plus de 200 millions et réduction au sixième degré du droit de succession collatérale. — Elie Militaire. 2- Réforme
de. séjour, cordant des indemnités soit en attribuant certaines fonctions rétribuées par l'Etat aux chefs de familles nombreuses. Avant de déposer son projet qui conest un document parlementaire sidérable et qui embrasse, comme on vient de le voir, une grande quantité de réformes intéressant toute la vie sociale du pays, M. Piot à voulu des sénateurs, et députes solliciter toutes les observations utiles. là le but du C'est précisément
entre Saint-Clou d et Arzéw, à 2 fr., 1 fr. 70 et 1 fr. 40, Aller d'Oran à Arzew et revenir en troisième classe pour la modique somme de 44 sous, voilà une facilité, de locomotion très appréciable, dont
mémoire qu'il vient de faire distribuer au Parlement et qui sera suivi du dépôt du projet prochainement de loi.
on profitera sûrement. Les diligences n'ont tenir.
La ligne Oran-Arzew
à Cuba et — Bruit.)
..
tion la ligne du chemin de fer d'Oran à Arzew. Comme nous l'avons annoncé, les tarifs de transport, tant pour les
Drumont,
de vos collègues. vous blessez le sentiment —• C'est un fait M. Edouard Drumont. historique que je constate. M. Paul de Cassagnac. — C'est votre droit des On n'est pas ici pour dire toujours choses agréables. — Il est incontestarM. Edouard Drumont. très intéressant ble. aussi qu'un groupement en train de se eonstituerdu monde latin est ne en Algérie ; c'est un fait que personne nier. Si ce ne-se fait, groupement peut pas avec nous, il se fera contre nous ; ces une poussée huétrangers, qui constituent chercheront ailmaine, une force vitale, leurs un point d'appui. On a prétendu qu'en tenant ce langage ' en désaccord avec les idées naétions nous que nous défendons. C'est là Une de plus et il n'y a. absolument inexactitude aucune espèce d'analogie entre les deux sitionalistes
tuation.
Parcourez
les quartiers ies avenues
du
bou-
luxueuses Malesherbes, : partout qui mènent à l'Arc de triomphe vous trouverez des juifs allemands qui sont venus en haillons chez nous et qui maintenant sont possesseurs des plus splendides levard
; ils
demeures possèdent des palais, des chasses, princières. Qu'est-ce qu'ils ont fait, . ceux-là ? Qu'est- ce la collectivité, pour
grégations ont fait bien autre chose. M. Edouard Drumont. -^ lis ont toujours fait le conp.de la société:financière ; ils ont mis des actions en circulation, les ont, fait montrer
et ,!en ont-vendu artificiellement des paquets à de pauvres diables qu'ils ont réduits à la mendicité. (Très bien ! très bien ! à droite. — Interruptions à l'extrême . ) gauche, Au contraire, lorsque vous ; parcourez les plaines du Sahel, du Chéliff, de la Métidja, vous voyez des Mahonais, des Espagnols qui se sont installés là au moment où l'Algérie était absolument insalubre, infertile, où la fièvre sortait partout: du sol remué ; unis à nos, braves colons, ces hommes ont créé un système d'irigation ; dans un pays où il peut rarement ils ont produit ces prir meurs, ces fruits précoces qui s'amassent sur vos tables avant même que le printemps ait commencé. avec Conséquents nous disons aux juifs nous-mêmes, allemands : « Qu'est-ce vous .nous avez que donné ? Vous nous avez apporté des fcracks des scandales,. des .trahisonsfinancières, ayant du Allez-vous-en,, que. la colère vous Vous broie. nous avez peuple apporté;
:, Paris,
24 juin.
bref, comme dit Hugo : « la fêle fut exquise et fort bien ordonnée. » Cette soirée est plus utile à sa popularité: que vingt discours politiques ; ainsi va. le monde. Mais le piquant de l'affairé comme/toujours ce furent les coulisses de cette soi-;, rée • les membres du corps diplos'amumatique et du Parlement saient comme des grands collégiens un.jouf de sortie : quand je dis tous, j'entends tous ceux qui n'était pas
l'oncle
En
même temps le qu'Gn apprenait malheur venait d'atteindre qui les colons de Bedeau et de cette réterrible
une gion, incertaine
nouvelle
bien
d'abord,
mais
forte
Une
du duc de Morny. Le jeune président de la Chambre avait fait appel au concours de ses collègues de: l'institut la du pour composition et du spectacle programme ; il avait recruté les meilleurs artistes et les de Paris ; plus jolies/comédiennes
avec Reinach
La mort du lieutenant TISSOT
venait Etranger, If dans les; circonstances
fut le succès : depuis les fameuses .soirées de Gambêtta on n'avait rien vu de pareil dans le célèbre palais
I le Panama
CHRONIQUE LOCALE
plus pénible, hélas confir-
mée presqu'aussitôt à Be!parvenait •Abbès:M. le lieutenant du TISSOT,
M. Paul Deschanel vient de donner une fête que l'on n'oubliera pas de longtemps ; vous en avez lu; le compte rendu et vous savez quel en
voyageurs que pour lés marchand'être soumis à l'apdises,viennent probation de M. lePréfet, la nouvelle ligne étant départementale. Ils sont établis sur les -mêmes
• qu'ils lui ont donné ? Ils-ne lui ont. rien donné ; ils lui on pris. (Très bien ! très | | bien ! à droite.) M. Walter. — Et les congrégations ? M. Henri Ricard Les con(Côte-d'Or).
qu'à se bien
Billet Parisien
C'est très prochainement, vers la fin de juillet ou au commencement d'août que sera ouverte à l'exploita-
la dispense du service comprendrait militaire qui serait accordée à l'ainé bases que ceux du P.-L.-M.^ eonfor' des fils d'une famille ayant 4 enfants. mément à la décision du Ministre, 3* Réforme coloniale. — Dispenqui a invité, Comme on sait, la Soses de leurs cautions ou de leurs re-- ciété des Chemins de f'-r algériens devances pour les pères de quatre à ne pas adopter une tarification idânsles "coloniesenfants installés des prix inférieurs à ceux portant Françaises. du P.-L.-M. afin de ne pas concur4- Réformes civiles. — Améliorarencer la ligne Perégaux-Oran. tion de la santé et de l'hygiène puLes conditions sur d'application, la réglementation rigoublique par la nouvelle ligne, des tarifs généreuse et absolue de la consommation raux G-. V, sont les suivants: de l'end'alcool et par la protection : Voyageurs. — Prix à percevoir par des formalités kilomètre iir° classe, Ofr. 112 ;2a clas-, fance, simplification dise, 0.Q84 ; 3* classe, .0.0616, de mariage et de naturalisation, Marchandises. — Prix à percevoir minution progressive du travail des par kilomètre et par tonné :^ expéinfemmes dans les établissements ditions d'un poids ne dépassant pas 40 dustriels. kilos, 0 fr. 45 ; 2°. expéditions -d'un En dehors des dispositions qui poids supérieur à 4Q kilos 0 fïy 35.
l'ont vu figure ; les Espagnols nous à Fachoda. (Exclamations. M. le président. —Monsieur
J$LM. te>^ ^
Bel-
et Faflaire
crue
de
vie
de
la Mékerra s'était à derniers Bedeau et
ces jours produite . avait fait quelques rendre de compte le lieutenant
la perdre suivantes.
Afin de se dégâts. leur importance, qui commandait
Tissot
le détachement de la Légion à Bedeau, en s'était rendu à cheval, sur les lieux, de M. le Médecin-major compagnie Légouz. Précisément en ce moment arrivait une
secondé
crue d'eau beaucoup la précédente, et, avant plus officiers les aient eu le que ils de traverser le pont, étaient temps entraînés Le médecinpar le courant. forte
que deux
était
retire de l'eau à grand au lieutenant quand Tissot, peine, son corps n'était retrouvé que le lenmajor
demain à cinq kilomètres du matin, de l'accident, lieu de la ferme près Bernard. La
nouvelle de ce triste accident a une àBeîpénible impression produit lieutenant Tissot et sa bès,. où le famille
de l'estime générale. jouissent Le corps a été ramené à 3el-Abbès. Les obsèques lieu ce soir. auront Voici étaient les états de serquels vice
du lieutenant
Tissot
:
Né à Paris en 1865, M )e lieutenant Tissot entrait dans l'armée le 25 février 1884 en qualité volond'engagé taire. le 25 Août
Caporal
1884, ser^ent-four-
toujours intéressant de voir des cannibales, surtout quand ils sont à trois jours de Paris. Venez voir mes chers cannibales, vous les aimerez comme les aiment tous ceux
Dreyfus avec Reinach; le. neveu. 1» Nous disons, au contraire, à ces Espanous à. .ces Maho.nais arrivent gnols, qui ils ne vous assassineront avec des épis dorés dans. les. mains, avec qui les voient, des fraises superbes,, voire "•même, avec des ; pas, et tout au plus vous offriront-ils un d'honneur où l'on criera : artichauts et des petits.poits. s apéritif ; Vive la (On rit) : France ! Vive la ! et à bas les . « Vous ayez travaillé .; vous avez produit République j à droite et sur plu? quelque chose ;• vous vivez en plein air, ,| juifs ! (Applaudissements d'une vie fortifiante et salubre, et. vos en- '< sieurs bancs à l'extrême gauche.) M. le président. — J'ai déjà dit, monsieur fants seront de beaux enfants qui seront de j vaillants soldats ; vous voulez être des nô- j Drumont, qu'il n'était pas permis de crier ; 1 A bas les juifs !... .bienvenus -nous::les. très, soyez parmi — il est inutile de Vive la France et à bas les juifs !» A l'Extrême . ] gauche. Ces évidences, encore, une fois, les memrelever cela. — Je vous demande bres dé la commission M, le président. d'enquête pourront par^ don ; quand ce ne serait que par égard pour s'en rendre compte et. verront que l'Algérie un
ne ressemble pas à la description qu'on en fait dans certains journaux. Lors de ma première j'ai interpellation, de cette commission , demandé la sommation d'enquête .; je suis très heureux de voir que
président bien !) La pqrole- est
:'-'--.:
.-.-
le collègues, bien ! très (Très le commissaire
du
n'avait
la pensée que, sur quelques points une réponse était due à l'honorable M. Drumont.
'
;-'.
à M.
nos
gouverneur général [de du Gouvernel'Algérie ; commissaire ment. Messieurs, je ne me serais pas permis de remonter à cette tribune aujourd'hui apès l'avoir dans la trop longtemps occupée séance si le précédente gouvernement
patie donnée par la métropole, à : cette Algérie qui n'a.pas, eu souvent à constater une
;"'~L!:
de
Gouvernement. M. Laferrière,
soit disposée à se rallier à cette idée. Ce n'est pas que je"m'exagère le résultatimmédiat qu'oit èn.pourra attendre, mais l'envoi de cette commission constituera comme une preuve d'affection et de sym-
-:
nonibre
doit intervenir.
la Chambre
:: pareille marqué d'intérêt. ., En tout G3LS., les membres de la commis' sion feront :un voyage intéressant. Il est
certain
-3-
Qu'il
me soit d'abord
permis
de
lui
en
X-ie rier
k- 4 mars 1885, le sergent-major 26 Avril 1886. le regretté lieutenant entrait à l'école militaire de Si-Maixent le 17'avril 1888. Sous-lieutenant le 18 mars 1889, lieutenant le 1er Novembre 1S91, M. Tissot partait au Tonkin en 1893, où il séjournait jus-qu'en 1895. De ret.-ur en Algérie, il demeurait 1897. La même parmi nous jusqu'en année, les exigences du service l'appelaient de nouveau au Tonkin. Il était rentré à Bel-Abbès, depuis un mois environ. M. le lieutenant Tissot était décoré de la médaille du Tonkin, chevalier de l'Ordre Impérial du Dragon de l'Annam, proposé pour la Croix de la et pour l'avanceLégion d'Honneur ment. Le défunt laisse une jeune femme et un bébé de cinq ou six jours seulement Nous prions les familles Tissot, Roidotet Yerlès, si cruellement éprou vées, par ce deuil, ainsi que MM. les officiers de la garnison, de bien vouloir de nos plus sincèagréer l'expression res condoléances. Comité
des
Feninies
de
France
Le Bureau du Comité de l'Union des Femmes de France, s'est réuni mardi dernier, pour procéder àsesélections. A l'ouverture de la séance, Mme Wolters, secrétaire, prie Mme Perret et les membres du Bureau de ne pas la renommer, car étant déjà secrétaire des Dames de Charité, la tâche est lourde pour elle; Mme Wolters ajout que elle restera malgré son désistement, dévouée à l'oeuvre et à toujours Mme la Présidente. Par acclamations ont été élnes : Mesdames Antbelrne Perret, présidente : Chrétien et Bastide, vice-présidentes : Charles Friess et Goût, secrétaires ; Mme H. Tabarly ayant enses fonc; voyé dire qu'elle résignait de directrice des finances, tions Mme Vinckel accepte de la rempla? cer. MMmes
Violent
]E*irocjjrés
die
Sel-Àlà.fc><=si Aux
orage
voyageurs
j
Nombre de personnes.en passant à j Marseille, sont assez embarrassées sur le choix d'un hôtel bien situé, ou elles puissent trouver la tranquillité, la propreté, ainsi que le confort déêtre tenues à sirable, sans cependant l'obligation, pour ainsi dire, des repas dans l'établissement. Le Grand Hôtel de Paris, de la rue Colbert, près la Poste, répond à ces conditions recherparfaitement chées aujourd'hui la par plupart des voyageurs. Son agencement moderne très complet ; salons de visiteurs et de correspondances, ascenceur. téléphone, salles" de bains, salle de bagages, omnibus, etc. ; en fait un établissement de premier ordre dans le et à des modérés. On y genre prix Me la monnaie s. v. |». sert seulement et à volonté le petit Toutes les années nous signalons déjeûner du matin, café, lait ou choles les difficultés que agriculteurs colat. des moissons Nous n'hésitons pas à recommander éprouvent au moment à se procurer la monnaie dont il* à nos amis le Grand Motel de Paris ont besoin pour faire face au paiement désireux de s'assurer bon gîte. Ils de leurs ouvriers ; cette année comme auront, sans mécompte, la faculté de les colons sont aux les précédentes, où il leur leur nourriture prendre avec les mêrais difficultés. et l'on sait les bons prises restauplaira, que Nous demandons que les caisses . rants ne manquent pas dans la grande des cité phocéenne. publiques mettent à la disposition la menue monnaie dont S agriculteurs A ceux eu France qui se rendent elles disposent. est où L'époque proche, beaucoup aux Viticulteurs Avis de nos concitoyens en se rendent nous ne saurions Le Directeur du Syndicat de Défense France; trop leur des Vignobles a l'honneur d'informer:; rappeler à cette occasion que le vapeur Jeanne d'Arc, de la Compagnie Caiîhol MM. les Viticulteurs que des recheret Saint-Pierre ches méthodiques minutieusement part d'Oran pour Marà 8 heures du seille Samedi faites sur une grande superficie autour chaque ' . matin. des anciens foyers phylloxérïques, Les prix réduits viennent d'être terminées dans les par la pratiqués témoide Sidi-Bel-Abbès communes et de Compagnie et la bienveillance aux le Sidi-Lhassen. sans qu'aucun gnée ait passagers par personnel pied du bord, nous font espérer que notre été reconnu phylloxéra. Il y a donc lieu d'espérer tous appel sera entendu par les personnes que des céréces foyers si menaçants autrefois, se-. économes et ennemies — — ne le sont monies.. ront s'ils déjà complètement éteints dans un temps peu d'hier
L'orage qui a éclaté dans les de régions Magenta, Slissen, Bedeau, Boukanéfls et Palissy, a été si terrible que la Mékerra est sortie de son lit, tout sur son passage et ravageant la voie ferrée, à plusieurs coupant si endroits. étaient Les nouvelles train alarmantes ce matin, que par spécial, sont partis a 5 heures MM. les du Chemin de fer ; M. ElIngénieurs licker. chef de la section, etc. M. Chollet, directeur de la compagnie est également passé ce matin en gare de Bel-Abbès se rendante Bedeau. A leur actuelle la ligne est rétablie entre Bel-Abbès et Palissy. Le transbordement des voyageurs s'effectue au kilomètre 138 et à Bedeau. toujours
éloigné. Sur les anciens foyers de Zélifa, commune des Trembles, deux pieds contaminés ont été découverts pédant le cours des recherches . méthodiques qui ont pris fin ces jours-der-r niers. Comme les précédents, ces derniers foyers ne nons laissent aucune inquiétude sur leur prochaine extinction.
ÉTAT-CIVIL Du
DU BEL-AJBM
27 au 29 JUIN
1900
-"'
M. Robert, adjudant maître-d'armes vient d'avoir ia douau 1" Etranger, leur de perdre sa mère, Madame Veuve Françoise Robert. Nous lui adressons nos plus sincères condoléances.
— Il n'y a pas deux moyens, quand on veut être bien habillé tout en payant bien meilleur marché que ailleurs, c'est au GRAND MARpartout rue CEAU, Catinat,-Maison«Garrouste, qu'il faut vous adresser. en chapeaux feutre et Spécialité casque colonial.
NAISSANCES GafourKéltoum ; Olivencia Luis. ;_. . Brâncatà ;&ntpihej; Albert -I:j>efnid8 mi Khédidja f Friess -Adélaïde! -Marie Jeanne : Perez Antoniâ ; Estève Clémentine Joséphine ; Safiddine Aïcha ; Garcia Ana &osa, DÉCÈS Femandez Carmen, 14 mois 1[2 ; Roman Louis Philippe, 68 ans ; Saïd beri Ahmed, 20 ans ; Bouhélier-René-, Auguste-Joseph, 4 mois 1*3 ; Taulelle Louis, 47 ans ; Ponté, mort^né ; Djilami Kabibi, mort-né ; Brachemi Mehadji, 3.5ans, MARIAGES Farruch Moïse et Ealfoun Fraji; David et Meiiaul Rachel. Amouyal
M. Drufaire une en mon" nom personnel. — m'a adressé deux mont reproches : d'abord d'avoir manqué à tous les prinSur ce de ma jeunesse. cipes politique
entretenir
les avec la municipalité d'Alger les à la bonne gestion rapports plus propres des affaires locales, et c'est la municipalité qui a méconnu de la manière la plus grave
Cela est si vrai qu'il y a eu successivement à la fin de janvier, au commencement de février, puis en mars et en avril, des actes préparés, annoncés longtemps à l'a-
a été dit ouvertement que cette était prise pour qu'une nouvelle occasion fût donnée à tous les bons citoyens de refaire la paix avec l'opinion, avec la li-
de ma il se trompe. Les principes jeunesse ont consisté à aimer la RépuC'est précisément blique et à la servir. l'aimer et à la sercontinue à parce que je vir que je trouve devant moi et contre moi M. Drumont et ses amis. (Applaudissements à gauche.) a cru ensuite définir par une M.-Drumont en disant formule ma politique en Algérie, à à donner satisfaction cherché que j'avais Il se trompe : il y a un tous les partis. n'ai jamais songé à donner parti auquel je c'est le sien. (Ap,r la moindre satisfaction, les mêmes sur bancs.) plaudissements — Vous lui avez M. Charles Bernard.
le désir que le préfet, d'accord avec le gouverneur général, éprouvait de voir- la paix en même temps que la paix administrative, dans les rues, régner dans la ville d'Alger.
vance et qui ne pouvaient réellement aboutir la malheureuse ville qu'à troublerpour laquelle on plaidait tout à l'heure.
berté, avec la République. Malgré tous ces actes, la municipalité d'Alger n'a rien voulu entendre ; c'est sous le drapeau de M. Régis, de M. Drumont,
donné la prison ! — M. le commissaire du Gouvernement. Cela dit, je me borne à répondre quelques mots au seul grief que j'ai pu voir surgir un peu nettement du discours que la Charn^
financières
et Darboux sont Raoux matériel directrices du nommées ; îvlme Maréchal, directrice de l'enseignement pratique : Mme de Monteset de la propagande sus, directrice du personnel. Mme Rénaux.directrice sincèrement ces Nous félicitons éclatant de darnes du témoignagne vient de leur être qui sympathie accordé. JSéeroIogïe
point,
bre vient
d'entendre. la M. Drumont a pris particulièrement et il a défense de la municipalité d'Alger et au au préfet gouverneur général reproché envers elle de d'avoir usé procédés passionnés et illégaux. de M. Max Régis, Après la révocation à l'administration a cherché au contraire
du Syndicat, Le Directeur L. LAMUR,
Et savez-vous qui a troublé ce désir de pacification ? C'est qu'il y a eu à partir du commencement de février un. parti pris, un Le parti véritable système de perturbation. que représente ici M. Drumont, que représente à Alger M. Régis. M. Paul de Cassagnac. — C'est la majo.T
rite ! M.
le
commissaire
Gouvernement. ... ce parti avait été très frappé de ce fait qu'à la suite de la session des délégations en décembre il en janvier,
du
et du conseil sus'établir semblait
périeur entre le gouvernement général et tout ce une la véritable Algérie qui représentait certaine entente, un évident désir de collaboration. Alors on s'est, dit : il ne faut pas que cette entente dure ; et on a organisé et une série d'actes exécuté périodiquement qui tendaient à empêcher la ville d'Alger, de conserver
la paix qu'elle commençait à recouvrer ; on s'est efforcé de perpétuer par des désordres sans cesse renouvelés l'état d'agitation qui tendait à disparaître.
C'est d'abord la rentrée de M. Régis venant de France et convoquant d'avance tous ses soulever l'émotion partisans pour populaire ; au mois de février, nouvelle arrivée de M. Régis accompagné de M. Rochefort et de représentants des opinions les plus hostiles au gouvernement général et à la M. Drumont République ; au mois d'avril revint à son tour pour entretenir l'effervescence qui s'était un instant calmée. Dans ces conditions, qu'a fait le gouverne? ment général vis-à-vis de la municipalité avait été à la La municipalité suspendue suite de désordres auxquels elle avait pris part lors de l'arrivée dé M. Rochefort. . M. Morinaud.—C'est inexact. M. le commissaire du Gouvernement, —
Et il mesure
qu'elle a persisté à se ranger. M. Lasies. — Elle s'estrangée
sous le dradu ! universel peau suffrage M, Charles Bos. — Du suffrage des Espagnols. — M. le commissaire du Gouvernement. Je repousse donc de la façon la plus absolue le reproche qui a été adressé à ce sujet tant au gouvernement général qu'au le gouverÇ'est toujours préfet, par nement que l'oeuvre de: pacification a été et municic'est toujours de la poursuivie, palité d'Alger et du parti dont MM. Max Régis et Drumont sont les chefs qu'est venue jusqu'à présent l'impossibilité de réaliser cette oeuvre.
survenu
Quinze jours plus tard, lorsqu'est un grand deuil national, le Gouvernement ne crains sûr l'initiative, je pas de lé dire* du gouverneur général, â tenté de saisir cette occasion de pacification. L'arrêté de suspensiona été levé âpres le décès dé'. ÎÇ. le Président Félix Faure et l'élection de M. le Président Loubet..
(A SUIVRE)'
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Documents
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