Le Progrès de Bel-Abbès du 31/03/1900

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Le Progrès de BelAbbès ["puis" de SidiBel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Le Progrès de Bel-Abbès ["puis" de Sidi-Bel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 1893-1962.

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N° 1463

BEL-ÂBBÈS,

Dix-Neuvième

LS 31 MARS 1900

DEUXIÈME

ARTICLE

se que l'attention sur le porte plus particulièrement Maroc, il est pénible de constater qu'il y a un parti anglais en France. Certains Anglais égarent de leur mieux l'opinion publique, dans notre pays, en se prétendant nos amis. Il existe, malheureusement aussi, une et des presse soldée par l'Angleterre mais la souhonnêtes, journaux qui tiennent, égarés qu'ils sont par les haines politiques, Cette situation est très grave à la veille du conflit qui s'élève au Maroc et qui va mettre cet Etat en révoluActuellement,

tion. Le Maroc,

situé à l'ouest de nos et y confipossessions algériennes un voisin des nant, est, pour nous, et des plus dangeplus importants reux ; il peut nous prendre à revers notre par le Sud, tout en attaquant flanc ouest. Tant qu'il ne s'agira que de combattre les hordes musulmanes indisciplinées, nous sommes sûrs de vaincre ; mais si un Etat européen s'emparait da Maroc, y créait des régiments indigènes dressés à l'européenne,'commandés par des Européens, nous serions très menacés. Il est donc pour nous de la plus haute importance tout d'empêcher rival de s'installer au Maroc. Nous devons également nous op-

poser à ce que l'Angleterre, qui convoite Tanger, ne s'en empare. En sur une rive^ effet, avec Gibraltar avec Tanger sur l'autre rive du détroit, les Anglais empêchent nos flottes de la Méditerranée et de l'Océan de se joindre. Tant que l'Empereur; est qui mort dernièrement vivait, notre politique française a triomphé. Le Maroc n'a pas voulu permettre aux An-. glais de s'établir à Tanger, d'y avoir un dépôt de charbon. Sous le prétexte d'une convention com merciale ils auraient eu l'occasion d'y demeurer en maîtres. Le Sultan s'y refusa toujours. Mais, comme il gênait, on l'a empoisonné. Il a des fils qui se sont disputé l'héritage paternel et se le disputeront encore, grâce aux germes de division semés par les Anglais. Il leur serait si facile, en cas de sous le fallacieux révolution, prétexte de protéger les Européens de des troupes et d'occuper débarquer comme Tanger... provisoirement, en Egypte ! Mais cette tactique sera, il faut l'espérer, déjouée par nos quelqu'anglophiles gouvernants soient. qu'ils Si les Anglais, au moment où le conflit surgira, car il surgira, débarquent des troupes, il faut que nous en débarquions aussi, aidés par la Russie. mettra L'Espagne qui y a intérêt aussi des soldats à terre. On verra bien ensuite, alors que la paix intérieure sera rétablie au

" AU-PARLEHENT L'ALGERIE

.le dans la séance .précédente, de mériter les marques d'intérêt vous m'avez en témoignées que le des possible l'exposé abrégeant plus faits qu'il me reste à faire pour continuer la longtemps m'elïorcerai

"

47 —

Chambre ôes "dn24.mai 1899)démonstration ÏÏépntés(Séance de M. Gustave Interpellation Rouanet sur les mesures que M. le président du conseil compte prenet prévenir les dre pour réprimer persécutions exercées contre le prolétariat juif en Algérie. ; SUITE

tion : je la relire et je demande, à M. Je président de me maintenir mon tour de parole M. Drumont après pour me permettre d'aps'il est donécessaire, de nouveaux porter, et, cuments sur les exacrenseignements tions ont commises que les antisémites (Applaudissements

à l'extrême

gauche.) SÉANCE

DU 24 MAI

1899

—La M. le président. parole est à M. son discours. Piouanet pour continuer M. Gustave Rouanet. — Messieurs, je suis confus de venir solliciter véritablement votre

attention

après

commencée

vendredi

der-

nier. Pour

ceux de mes collègues qui n'étaient et qui n'auraient pas lu le pas présents voudrais d'abord résuJournal officiel, je mer brièvement les points acquis de ma discussion. Ces points

acquis,

messieurs,

sont

les

suivants.

Je craindrais d'amoindrir devant le pays la portée du magistral discours de mon ami mon interpellaM- Rouanet en maintenant

en Algérie.

'

l'avoir

retenue

si

Je vous ai montré que les juifs, en 1870, leur .'naturalisation n'avaient pas attendu faire leur devoir et patriotique, ceux sont venus à cette tribune qui que leur reprocher le manque de courage militaire auraient dû faire un retour modeste sur car ceux-là n'avaient eux-mêmes, pas lé ces droit de leur adresser reproches. Je vous ai montré ensuite comment la naturalisation collective avait créé en Algérie pour

un antisémitisme politique, purement politiavait été -s'âggravânt à mesure que .que, qui conditions mentales et ethnographiques les et que s'effaçait de l'Algérie s'altéraient français dans une progressivement l'esprit colonie. de notre partie M. Pourquery de Boisserin. -*, Les Algériens sont tous Français et de fait et de

Samedi, 31 Mars 1900

inaée

Maï-oc^si les Anglais -oseraient parler, d^garder Tanger. En ce casj ce serait la -guerre. Mais les Anglais ne font de guerres que celles qui rapportent, :et la question d'argent, qui est tout pour eux, les forcerait

à plier. Dépenser plusieurs milliards pour rester à Tanger, ce ne serait pas du qui goût des épiciers de. Londres, sont tout puissants. Soyons énergiques et nous sommes certains de faire reculer les Anglais. n'a Cette nation de marchands nulle envie sérieuse d'engager un conflit de fond avec la Francej qui coups peut frapper tant de grands le sur les colonies et commerce anglais-

AUTOHOMIE lIMMÈff La question du budget intégral algérien est venue en discussion devant la Chambre. ÎVL Etienne, d'accord avec le Cabinet, a retiré au début de la séance son projet primitif pour demander purement et simplement au gouvernement de déposer un projet de loi, créant à partir du' 1er janvier 1901 un budget spécial de l'Algérie.

sur la Ménon plus exclusivement tropole. Il est nécessaire de l'appeler non plus seulement à voter ses impôts, mais à apprendre le service du placement de eës impôts. On pouvait se demander s'il était possible de donner à l'Algérie, sous la forme sommaire que propose M. la constitution nouvelle Etienne, dont elle a besoin. Le gouvernement est convaincu qu'il faut quelque chose de plus complet, de plus définitif. Malgré sa précision, l'amendement de M. Etienne ne fournit pas une base assez solide pour asseoir le régime financier futur de l'Algérie. Dans une matière aussi importante, une expérience malheureuse serait à redouter. Les mauvaises lois sont mauvaises partout et dans un pays.neuf on ne saurait trop prendre de précautions. Un projet de loi mûrement étudié tracera les par le gouvernement d'une grandes lignes organisation à financière, qui donne satisfaction l'Algérie. Le gouvernement compte inviter à bref délai la Chambre à discuter et à voter ce projet. Après avoir entendu le ministre, la Chambre a adopté à mains levées le projetde résolution de M. Etienne.

M. Waldeck-Rousseau, répondant à M. Etienne, adéclaré que lorsque une admirable colonie, comme l'Algérie était parvenue à un certain degré de formation, de maturité et d'éducation économique il fallait l'habituer à compter sur elle-même et

Espérons donc que ce projet d'autonomie financière, sur lequel l'Algérie compte pour achever son ouva enfin aboutillage économique, et que le nouveau tir, régime entrer en à pourra vigueur partir du 1er janvier 1901.

coeur, croyez-le bien !. (Très bien ! trèsbien !.) M. Gustave Rouanet. — Et un de nos colnous_a donné luilègues, M. Morinaud,

Il y a des choses qui doivent être dites à cette tribune. à gauchej . (Applaudissements — Vous saM. Pourquery de Boisserin.

même l'exemple il est venu...

vez, mon cher collègue, avec quelle attention je vous écoute et combien je déplore et réprouve hautement d'aussi odieux procédés. Je regrette mon. interdoublement

de cette mentalité,

quand

de Boisserin. -^Jamais, M. Pourquery je le répète, Pésprit français ne. s'est effacé de Us sont là.bas, de bons Français l'Algérie. comme nous tous ! (Applaudissements.) M. Gustave Rouanet. —Monsieur Pourje vous serais très obligé query deBoisserin, de bien vouloir ne. pas m'interroinpre ; vous: conditions savez, en effet, dans, quelles p.é' nibles je prends la parole à cette tribune. —• Je le crois bien, M. Ànthime-Ménard. sont ! Vous avez assez atqu'elles pénibles ! les autrefois .(-Bruit.) taqué juifs M. Morinaud.-^ C'est vrai I Vous avez excité l'Algérie. M. Gustave Rouanet. —Je connais le système- que vous employez pour combattre vos adversaires, monsieur Morinaud... — Ce n'est pas un système, M. Morinaud, c'est une vérité ! M.- Gustave Rouanet. — Déjà, samedi, un s'étonnait que, ;tuber-: journal antisémite culeux comme je le suis, j'aie pu... (Exclamations.) Oui, messieurs,' cela s'est : im--...'/ primé...

Divers membres

à l'extrême] g a_u-\

à celât.-;:..: .che. —Ne répondézpas M.- Gustave Rouanet. — Si, messieurs!

ruption, inspirée par une pensée que votre coeur de Français approuve. ..M. Gustave Rouanet. —- Messieurs, un antisémite a dersamedi journal imprimé nier qu'on était étonné de voir un tuberculeux

comme:

moi

pouvoir

monter

à cette

à gauche. -^ Bruit.) (Exclamations A l'extrême gauche. — C'est honteux ! M. GustaveRouanet.—Déjà M. Drumont, àmsh avait cru pouvoir Libre Parole, mettre en contradition avec moi mon cher tribune.

et grand ami Jaurès, en prétendant que Jaurès abusait de l'état maladif dans lequel je me trouvais, qu'il savait que j'étais tuberculeux... Agauche. M. Edouard

--

C'est abominable ! — Je proteste Drumont.

giquenient-!'.'.M. Gustave Rouanet.

— Et M.

éner-

Morinaud, enfin... M. Edouard Drumont..—-- Monsieur Rouame permettre un mot ? net, voulez-vous (Non.! non ! à l'extrême gauche. ^- Bruit.) M. Gustave Rouanet. — Laissez-moi achever ma pensée,, monsieur

Drumont.


'

.

3^<e fFrogr-ôs

<â.Q ^el-ÀÏ3l3ô® «wwffriHjnEi.

les. stations distantes de ! retour, ' oour 'I à 200 kilomètres ; à deux j Paris de 50 i voyages,, aller et retour, pour les staUne disposition nouvelle de la loi 1 tions distantes de 201 a 500 kilosur la vente à « tempéramment » des I mètres; à un'-voyage, aller et retour valeurs à lots va mettre enfin un I pour les stations distantes de plus de terme aux abus scandaleux de cette | 500 kilomètres. contre nous laquelle exploitation des billets Le délai de validité sI en avons souvent mis nos lecteurs l spéciaux, y compris les jours de déet le souvent, qui n'était, plus garde l part et d'arrivée, sera : de l'usure et de que l'escroquerie i De 5 jours pour là zone de 50 à déguisées. : de 10 jours pour la ! 200 kilomètres Les plaintes nombreuses des du- i zone de 201 à 500 kilomètres : de 15 du pes ont enfin attiré l'attention jours pour la zone au delà de, 500 les Gouvernement et, désormais, kilomètres. enfin armés seront tribunaux pour sans merci les spéculateurs frapper sans scrupules qui se faisaient de ; — fructueux bénéfices en vendant aux naïfs des titres payables par men- ; Par arrêté, ' en date du 12 mars mais majorés dans une \ sualités, courant, le Gouverneur général a i forte proportion. fixé, comme suit, les tarifs de condes version en argent et le nombre

Bons de l'Exposition

j

Chaque Bon donnera droit, avant à la délil'ouverture de l'Exposition, 20 tickets d'envrance gratuite de d'une valeur de trée à l'Exposition,

j j i i »

1 franc chacun. En outre, le porteur du Bon poursoit une ra obtenir à son choix:— de 25 0/0 sur les prix diminution de d'entrée dans les établissements à l'intérieur de l'Exposispectacles tion ; — soit des réductions dans les par chemins de prix de transports

j i j j

j j j de j

centimes communaux ordinaires additionnels au principal des impôts arabes pour 1900 : Le tarif de conversion en argent def impôt zekkat à percevoir en 1900 est fixé ainsi qu'il suit : Chameaux, par tête, 4 fr. ; boeufs,

lligro»3M3Ba^^

-

—^—-——

Dans

i

la réfor-

le but "de

compléter et de la reha-: judiciaire votée à été récemment bilitationqui vient de M. Bérenger par la Chambre. saisir

le Sénat loi qui a pour des faillis.

d'une objet

la

proposition réhabilitation

seraient

j | j

.

sensiblement

Actuellement

sent que c'est-à-dire une

j

nos

la

j

'

j

conséquence

paiement | rets et

qui

de

résulte,

de toutes frais, dues par le failli. . ! Pour les intérêts, la S n'admet ni prescription,

j j •>

id., 3fr. ; moutons, vres, id., 0,25. \ Le tarif de conversion en argent ] de l'impôt en ] achour à percevoir 1900 dans les départements d'Alger ; et d'Oran est fixé ainsi qu'il suit : 1 de blé. 22 \ Par quintal métrique ' -1 fr. ; id. d'orge. 11 fr. Les impôts hockor et achour con- j

î'ac-

les .

sommes .

loi ni

la parole

Je demande sonnel.

pour

un

per-

M. Edouard

Drumont.

la

— Monsieur

Roua-

lâchera

messieurs la

main

les sur

pas, je vous à l'extrême

(Vifs applaudissements gauche et à gauche.) Et d'accord j je constate que, vendredi, ;onime le disais vous ! tout à l'heure je de cette j ivez eu un cas de cette mentalité,

M. Morinaud lorsque j moralité algérienne, sst venu à cette tribune vous dire : « Moi, M. le président. — Tous ne pouvez interje ne suis pas clérical, je suis libre-pen— et eeki seur l'orateur sans son assentiment. » avoir excité les après rompre — M. Rouanet me M. Edouard Drumont. passions religieuses des Italiens, après avoir ! vous donne son assentiment. prononcé ces paroles : « Comment net, je vous un mot.

demande

,1e vous déclare de

ia permission

parole

le jure.

a pris, a-mis

vous

mlisémites, l'épaule, elle ne vous

fait

— Vous aurez

vous elle

,

M. le président. tout à l'heure.

Mais la vérité

de dire

la façon

la plus forqu'étant données

monsieur

Rouanet, melle, les relations que nous avons eues ensemble, vous n'avez pu avoir le moindre .doute sur la portée de ce que j'ai écrit. (Vives exclamations M.

à gauche.) Zévaès. — En

(Bruit.) M. Edouard Drumont.

voilà

du

judaïsme.

— Lemotm'a

Mes pour la plupart catholiques est la-religion ruants, votre religion tienne, vous adorez le fils de Dieu, vos femmes et vos enfants, et vous

pratichré-^ vous, mâr^

;hez la main dans la main avec les infâmes bourreaux du Christ ! » . — Et j'ai signé cela ? (Excla-M. Morinaud. mations au centre et à.gauche.)

J'ai bien le droit de faire observer que ce échapcroire le vous n'avez l'est et, je pas pu pas signé « Morinaud ». pé répète, une minute qu'il ait été dit par moi dans J'ai demandé la parole pour un fait per:ionnel, et je préviens la Chambre que j'apune mauvaise intention. (Nouvelles exclama— tions à gauche et à l'extrême gauche ( ;lorterai à.la tribune dans quelques instants i

? t

j

«Ses

S>ép5w?4

SJégÏQîSssffiïS'es

remises, les intéque Bérenger propose au-delà être réclamés rets ne puissent soit do cinq ans. Celui qui justifierait lui' aurait été faite ris la remise qui

j' j I

du

saccès

de ia

vers Igli. opérant contentons-nous soit,

lia

Les

«J'Ssa-ISaa»

gsrise

dernières

dépêches annoncent Oranais, tenant-colonel du 1" d'Eu, a Algériens, In-Rar occupé brillant combat qui a coûté

parvenues que le lieuTirailleurs

du Sud

auprès d'après réhabilité de droit. M. Bérenger propose d'établir la réhabilitation

600 tués,

également facultative, aux tribunaux

tiendra qu'il"appât dans certains cas d'accorder, minés et examen. après enquête

hier,

parvenue militaire colonne en

soit du consentement dettes, serait aussi, de ses créanciers, la proposition de M. Bérenger,

celle

velle

Quoiqu'il j à nos légionnaires nos de renouveler ] souhaits de bonne santé, et bon retour. \

actuelle

M.

de ses

j j i

de

juridique, des conditions

i

j

droit

comme

fixées de droit réhabilitation limitée au seul cas de intéen principal, intégral,

î complisssment loi :• la parla est strictement

au contraire, poursuit, sa marcha sur Igli. heureusement

de mettre sous presse Au moment j nous recevons un télégramme d'Oran. s bataillon de la nous informant le que ! huit depuis jom'-s Légion, qui attendait [ dans cette ville on .ordre de départ, j ce soir, sur l'Uruguay. I s'embarquera à destination de Diego Suarez. '{ — comme I! est permis. on l'a fait i d'ailleurs à défaut de renseignements j — d'établir un rapprochement précis. \ entre cet ordre de départ, et la noui

modifiés. lois ne connais-

réhabilitation

celle

100

i prisonniers. Nos pertes {

sont

deux Artilleurs, j un Tirailleur "j leurs sahariens,

déter-

blessés

et

de neuf

un après à l'ennemi environ

tués,

500

savoir:

dont un sons-officier; : cinq Tirailalgérien un Spahi.

!a disposition sur la réhabi-'! D'après Nos blessés sont de deux facultative « pourra obtenir sa ! officiers, htation le lieutenant du 2* Bataillon ré habilitation de failli dix j Mielet. qui, après années do conduite ; le lieutenant d'artillerie sans reproche^ J d'Afrique atteints a dans Voinot, été légèrement ; 38 soldats justifiera qu'il 1-impossibilij de divers, et huit de le faire ». corps maternelle | goumiers.

i

excla-

très

de

.

colonne

"]

r.^ry^^i-.r-

(Nouvelles poumons sur les antijuifs. mations et rumeurs à gauche.) — C'est faux ! M. Morinaud.

La

Suivant cette proposition, les articlés 604 et 612 du codé de. commerce

{ j. id., 0,20 ; chè- j

Bruit prolongé.) a dit cela, et Oui, messieurs, M. Drumont — Je au cours j M. Gustave Rouanet. rappelle cela je dois ajouter que M. Morinaud, à la Chambre d'une harangue reproduite dans son journal j pour expliquer que j'ai dedisait aux t;ant moi des adversaires vejoyeusement antijuifs que j'ai là, qui comptent derniers air à bout de ma gorge et de mes poumons. de Constantine que je crachais mes

infondés.

me du casier

Dans l'un et l'autre "cas,-si la réhapendant la durée est la mention bilitaliori prononcée, réductions dont la quo- j l'Exposition, je la faillite sera effacée sur le casier en 1900, ! i tin lieront à être perçus, tité et les conditions suivent : . .. de Constantine. \ judiciaire. En France, les porteurs .de Bons I dans le département Telle est, dans son esprit général, des titres actuellement ? s proposition auront droit à la délivrance, pour | en vertu de M. Bérenger. Paris, sur les chemins de fer de la j existants et d'après les mêmes ta- \ i Métropole exploités par les six gran- ! rifs. ' La des commucentimes des Compagnies (Nord, Est, Ouest, j quotité - Orléans, Paris-Lyon-Méditerranée,, additionnels aux j j naux ordinaires .;'.," ;'! ^T: : îje: teïiijBS . lezl'Administration des et zekkat, hockor, achour, '] Midi) par j impôts La semaine vient de s'écouler a et à l'impôt de billets dé capitation qui chemins de fer de l'Etat, spé- '; j ma, :té à favorable nos agriculteurs. De cial à la Grande d'aller et retour spéciaux, comporEabylie, à perce- j \ j ondéesont ranimé deiifaisantes le tant, par rapport au double des bil- j voir ou à prélever dans les com- I curage des colons et des indigènes d'un j mimes mixtes et indigènes lets simples, une réduction qui ne j ( [u'une sécheresse compersistante sont aux taxes mu! î i nencaît à désoler. la terre a entiers. pas assujetties Mais d'eau en certains endroits, Ces billets spéciaux ne pourront | oicipales (loyers et chiens), établies ! c ore.besoin Souhaitons donc ce dure que temps de plein j être délivrés qu'au départ des gares f lu profit des communes c encore. est fixée, pour 1900, à j ueiques jours et stations distantes de Paris de plus | îxercice, de 50 kilomètres. \ iouze centimes (0 fr. 12), par cent I Eie CoScesael ÎSeafteaiMl -J donnera j lu principal. Un Bon de l'Exposition Nous sommes en mesure- d'affirmer droit, avec la réduction indiquée | ueîes bruits alarmants qui ont couru aller et lesà trois 3S ci en et suivant ville, ci-dessus, voyages, jours |

fer ou bateaux

i'estimé colonel do Bertrand, quels colonne la placés so;.:s 1"-Etranger,.et seraient cernés son commandement, sont les dissidents, absolument par

ûesfaillisi LaréMMIiiation

LaTente desvaleurs i lots

Impôts Indigènes

.jàaaiwjj^'jr

Un couverts

j

banquet a été

d'environ offert jeudi

'Hôtel. Continental, vl. Ànthelme Perret,

j

cinquante dernier, ses amis,

à âpar à l'occasion de dans la Légion

| , sa récente nomination i l'honneur. . ! Cette amicale-agape a permis aux ]., :onvives de manifester une fois de plus } ] enr sympathie â l'égard du nouveau " '! <chevalier. j j j ;

\

I j'

ÇopjpeçâloaEBelSe. Dans son audience de jeudi 3 tribunal correctionnel a \ 3S condamnations suivantes i

Rosli Kaddour, t et récidive rage \ r rison ; [

pour

dernier. prononcé :

rébellion, l mois d'ivresse,

cude

de toutes les e.r- ; M. Gustave Rouanet. — Je n'ai provoqué ï i .ucuae interruption'; j-r eurs et de tous les mensonges de M. Rouaj'ai répondu simpleet bruit à gauche.) ! i nent au cri de : Bravo, Morinaud ! j i: et. (Vives exclamations M. le président..— Monsieur Morinaud, je I M. Lasies. — C'est moi j qui l'ai poussé. l'ordre vous I v ous rappelle à ne pouvez !.. M. le président. — Vous avez eu iort. ; ! e m ployer de pareilles expressions à l'égard S M. Gustave Rouanet. — Si les excitations d 'un de vos collègues. (Très bien ! très i i eligieuses, disais-je, ont une excuse dans b ien.'!) j ] i foi, dans la passion, elles n'en ont pas M. Morinaud..— Quand oa a entendu Irai-" l c uand celui qui les fait n'est ni croyant, -h ;r son père comme.M. Rouanet a traité le I i ii passionné, ni chrétien, ni catholique. n lien, on a le droit de qualifier ces paroles j ( Applaudissements à l'extrême gauche. — —- Très j I d e mensonge. (Rumeurs et bruits. à droite.) nterruplions b ien ! sur divers bancs à droite.) Et ces excitations sont d'autant | plus dan-, ' M. Lasies. — Bravo, Morinaud ! \ è ereuses qu'elles tombent dans un milieu . M. le président. — Monsieur Morinaud, je ; f Tofondément chrétien et catholique. Vous v DUSprie de vous calmer ia Chambre vous ! c ites que M. Max à est Régis, ?ouAlger, e itendra toitf à l'heure. j t 3iiu par les ligues de libre-pensée. Ecoutez M; Gustave Rouanet. — Ces excitations, dit le Temps j c eque d'hier, c'est-à-dire & L. Morinaud les a faites, elles ne sont pas j clepuis mon discours de vendredi... ci mtestées. M. Bos les a citées dans son rap- j M. Firmin Faure. — C'est le contrôleur de ' 1,i police d'Alger qui est le p Di-t, et elles tombent dans un milieu procorrespondant du fc >ndément religieux même quand elles ont ri ""emps.à droite.) M.. Savary.de p >ur auteurs des athées... (lirait Beauregard, ironiquement. "ce côté de I e journal est bien Je-ne comprends pas que de renseigné ! (Bruit.) la Chambré (là droite] on accepte que des M. le président. — si Mais, messieurs, ti )ut le monde parle à la h ammes qui n'ont pas de religion, qui n'ont fois, nous n'en linia>icune conviction, aucun principe.... (Ap- : r ms jamais avec cette interpellation ! , p! audissements à l'extrême gauche.) M.Krmin Faure. -Il a des choses y -.-q u'il importe de dire. M. Paul de Cassagnac. -— Monsieur Rouan ît, nous vous ayons écouté avec un silence, i (A SUIVRE) de ne pas pro,- ] . al )solu ; nous vous prions î J v<iqùer nos interruptions.. -—^^£&@>8^— I 1i contradiction

formelle

Le Ministre de la Guerre a commucette heureuse nouvelle au j niqué et a chargé le Général Conseil, Grisot \ \ de féliciter la colonne expéditionnaire du j de sa belle conduite, par un ordre I jour qui sera lu--aux troupes. i


$L*& -V'ochu Bernard, loterie non autorisée, 15 jours de prison et 16 francs d'amende : Oulhissane Tayeb. pour coups et blessures. 16 francs d'amende, et i fr. de dommages-intérêts ; :\;olina Diego, 25 francs d'amende ; OnaPëdro lojours de prison et 16 francs d'amende : PérezJuan, 6 jours de priser, et 16 fraiics d'amende ; Réqu<?.naFé-lipa 25 francs d'amende, pour mise en vente de poissons corrompes ; Pérez Emilie, pour outrages à agent, 16 francs d'amende ; Ferez Emilio, sortie de plants de viservir, à propager gnes pouvant le 100 francs d'amende. phylloxéra, XKSïigpoï-4

«ïes

VÊEÎS

A la suite d'une série de pétitions des centres viticoles de l'Oranie tendante l'abaissement du prix du transport des vins sur le réseau des Compagnies de i!Ouesi-.-i3gérien et du P..le Service du Contrôle s'est L.-IL. livré à une enquête de laquelle il résulte que les 3i4 des vins exportés d'Oran. échappent à ia voie ferrée et sont dirigés par le roulage sur le port d'embarquement. En présence du résultat de cette enGénéral vient quête, le Gouverneur d'inviter ie Président du Conseil d'Adde l'Ouest-Algérien, à ministration avec la de concert Cie P.procéder, L.-M.. à l'étude d'un tarif commun pour le transport des vins, qui aurait

!

Progrès

cLe

Sel^AbBès

le double avantage de ramener an chemin de fer un trafic considérabie, et rie donner en même temps, une satisfaction aux désirs des légitime viticulteurs de l'Oranie.

BTAT-CITIL

SI

BIL-ÂBBÏS

Do 28 au 30 Mars 1900 NAISSANCES Djili Sadek : Imam Kenzâ": Romero José ; Ducos Jutes Sabin Victor ; Fernande?. Gabrielle Marie ; Elkaïm Bekhta ; Kerfîs Aïcha DÉCÈS Amat Philoména,'3 ans î/2--; Asencio 5 ben i Joséphine, ans; Hammoû 20 ans moit né Larbi, fé; Bouanad, minin. MARIAGES Roi liguez Francisco et Diez Antonia ; Ktival Frédéric et-Gabel Eugénie ; Alarno Juan et Mathéo Nilaria : Ben Sadoun Moïse et Saïag Zars.

«MÊR-es e* eSesisasades

«S'esMplois

| |Jn homme de 25 ans, marié, connaissant bien Ja culture de la vigne et des céréales, demande une place comme premier garçon de ferme. Bonnes références. i S'adresser bureau du journal.

4° Monsieur

limité

d'un côté par un che-l d'un deuxième côté pari min, d'un troisième côté Deydier, par Chabbal et d'un quatrième côté par Héritier.

STUCLéopold sus-nommé, pris pour|KLÉ, la validité de la procédure à l'égard de son épouse. 5° Monsieur Louis BAUX, propriétaire, rant à Trêzel. 6° Monsieur Jules

THIÉdemeu-

THIÉdemeuBAUX, propriétaire, rant au même lieu. 7° Monsieur Siméon DELchef cantonnier, dePEINT, meurant à Tassin, pris en sa qualité de tuteur demoiselle Marie

datif de MaDELPEÏNT. fille de feu Monsieur Joseph DELPEÏNT fils. 8°

Madame

Rosalie

DEL-

PEÏNT, propriétaire, épouse de Monsieur Claude - Marie demeurant enBERTHIER, semble ci-clevant à Sidi-Lhasà Tassin. sen, et actuellement 9° Monsieur

Claude-Marie

BERTHIER,

sus-nommé, propriétaire, pris pour la validité de la procédure à regard de son épouse. Messieurs Louis THIÉBAUX et Aux requête, poursuite Jules THIÉBAUX, et Mesdade Monsieur Gustave T diligence mes MARCHAND &STUCKLÉ et ; GARROUSTE, pharmacien en leur d'héri-1 pris qualité demeurant à Sidi propriétaire, |jtiers de feue Madame Sylvie < Bel-Abbès, pour lequel clorai-L veuve en < premières de Mer BRIATTE, cile est élu en l'étude noces deMonsiéur THIÉBAUX i avoué â Sidi-BelLISBONNE, j1 3t épouse en secondes noces de | qui est |. Abbès, y demeurant, !Monsieur t Joseph DELPEÏNT. constitué et occupera pour lui Madame Rosalie BERTHIER aux fins de la présente pour-j ît Mademoiselle Marie DELsuite de vente et ses suites, j en leur qualité A rencontre de : ! PEÏNT, prisesi'héritières de feus Madame;! 1° Madame Caroline GEOR-j, et Monsieur Sylvie BRIATTE veuve enj" GER, propriétaire, sus-nom. noces de Monsieur!', loseph DELPEÏNT, premières nés, quand vivaient preprïé-1. Ernest THIÉBAUX, quand|J aires, ensemble à demeurant vivait propriétaire demeurantjT leurs grand'mère eti; à Sidi-Khaled, et épouse en ^amtar, en j-rand'père, représentation j. noces de Monsieur secondes j5! 0le leur père décédé. L' MARCHAND, propriétaire, Parties saisies, n'ayant pas T elle demeure à . avec lequel l'avoué constitué. Sidi-Lhassen. f 2° Monsieur MARCHAND,! sus-nommé, pris pour ia vali-

Béslcfîiatioiî "

à l'égard les Immeubles en Vente de la procédure -— de son épouse. Les immeubles en vente ciMarie THIÉ3° Madame sont situés à épouse de p rprès désignés, BAUX, propriétaire, canton de Bouka- ,-, ^AMTAR, STUCKLÉj* Monsieur Léopold de Sidi- v en- J'léfis,- arrondissement demeurant propriétaire, 1: : 3el-Abbès ^ semble à Sidi-Lhassen. j dité

I

. Cinquième

sont

devront prévenus qu'ils la faire inscrire avant la transdu jugement cription d'adjuà intervenir, â peine dication, de déchéance.

Lot

lot deCulture iUnautre le numéro portant d'une contenance [plan, \

328 ud de neuf

Shectares, quarante-neuf ares, cen hmi . té .! .jd'un j vingt tiares, ; icôté par. Làcour "et Viviahn côté par Deyfd'un deuxième d'un troisième côté par jdier, Habérer et. d'un quatrième côté par le territoire du douarcommune de Sidi-Yâcoub.

Procédure

j

Les immeubles en vente ont! été saisis à la requête de Mon-f sieur GARROUSTE, à rencontre des héritiers des mar-iésj' suivant DELPEÏNT, procèsverbal deMe Anselmo, huissier j' à Boukanéfîs, en date du 12 janvier i 1900, visé, enregistré, dénoncé bureau des

et

transcrit

au

Après l'adjudication parde hypothèques' '.telle des dits lots, ils seront le trente-et-un Sidi-Bel-Abbès, \ 'réunis et mis aux enchères en nujanvier 1900, volume 24, bloc, et si les nouvelles enchèrnéro 32. i res sont supérieures au monLe cahier descharges dressé!' tant des adjudications parMe LISBONNE, . avouer par tielles, l'adjudicataire restera, à! poursuivant, pour parvenir îèpiiiivemeni adjudicataire la vente, a été déposé, après f lu tout.' au greffe du \C enregistrement, tribunal civil de Sidi-Bel-Abbès, ! Fait et rédigé par moi, le" 19 février 1900, ainsi que Je je à Sidi-Belivouepoursuivant constate un acte du même ^ibbès, le 31 Mars 1900. jour,- aussi enregistré, et la Signé :. A. LISBONNE. Dubiicatiôn du dit cahier a -té- fixée au mercredi, à Sidi-Bel-Abbès Enregistré ' vingfc' luit mars 1900. Le dit jour la K*s 1900, folio ase , reçu ecture a eu lieu, et la vente qaatre-vingtaftl rois centimes, décimes comité fixée au mercredi, deux pmis.. mai 1900, à hutt heures du - Le Receveur, : ïiatim. Signé: BILLE RE Y.

PURGfi'

S'adresser anipour plus mes renseignements, àMe LISd'Hypothèques Légales | BONNE, avo uè-p o urs ui o ant, '.emeurant à Sidi-Bel-Abbès, Tous ceux du chef desquels ^ ue numéro 8, ou Lelebecgue, 1 pourrait être pris inscrip'du Greffe du Tribunal Civil ion pour cause d'hypothèques d'e la dite ville, où le cahier égales sur les dits immeubles, les charges est déposé. " a - " :" "..---, .


3L«e Progrès

de

^eï-À-l^Joré^--


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