Le Progrès de Bel-Abbès ["puis" de Sidi-Bel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès
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Le Progrès de Bel-Abbès ["puis" de Sidi-Bel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 31/03/1895. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
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F°1098.
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30 MARS 1895 |
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sont aussi, pour, la plupart, des j compagnie du génie et hôpital d'éarmes réformées. Aussi, atteints par ! vacuation — 12 avril, moitié de la les balles de nos excellents fusils à 2e compagnie du train— 12 avril, répétition, à une distance qui ne état-major, 2e bataillon du 20O, leur permet pas de riposter avan- demi-boulangerie et personnel rnétageusement, ils ne tardent pas à dicai des hôpitaux 2 et 3 —17 avril, s'enfuir. 3e bataillon du 200e, ambulance n« Ce peuple, un peu primitif, a ce- 2, personnel de l'hôpital n° 4 et pendant ses malices. Plusieurs fois services administratifs de la 2« hridéjà les troupes ennemies ont. cher- feade — 20 avril, 5e compagnie du ché à surprendre les nôtres ; mais train — 22 avril, 4° compagnie du comme dans nos camps on fait, train — 24 avril, moitié de la 6e bonne garde, ils en ont éîé pour ! compagnie du train— 28 avril, 2° leurs frais et pour la perte de quel- j groupe de l'artillerie de terre et ques-uus des leurs, car à chaque : seci ion de parc. tentative ils ont été reçus comme il De. Toulon partiront le 13 Avril, étai-maj.or de la 2° brigade, 1er bacomporte. Dès les premiers jours de mai, la taillon d'infanterie de marine ; 23 campagne sera menée avec activité, avril, 2 bataillons de la même arme. D'Alger, 31 Mars, 1 bataillon de car à ce moment toutes les forces seront, rendues sur le théâtre des Tirailleurs : 1er avril, moitié de la opérations. Le transport, corrtrp'u'v.":''1 i rc /.,-;.w^i^yv!';' du Trp.i'^ : 3 avril. ' . , ... '.UTruu.;>.(«.: moi;: '. .ick 2^ comi -inio du Tram; '.;UOiui'.e (.i'inus- uo'j.-», i t;*.•;'in.s
La campagne de Madagascar qr.i depuis longtemps était rendue inévitable par les vexations des ïiovas. commence bien. Ce qtfil y a de plus heureux à constater, c'est que le Gouvernement, renonçant une bonne fois au détestable système des « petits paquets », parait vouloir engager une action réellement décisive'. Les hostilités ont déjà été engagées sur certains points du littoral, mais la campagne ne commencera réellement, que lorsque toutes les troupes et tout le matériel formant l'expédition seront rendus à destination ; mais ce qui est pour nous i-iorjrjp anrrnre c'est onp déi^. <]f> dans )(:> qnt'qiK's onga^';,;r/ni* <;ui eut eu -lieu, U a été possibîo ôx .con;:- ! .!. Is-xésU -t.ivj.er trouf/eç 'anuj JAÏS GU^; . x-: "malgaches ï^éHlpasï bit.'-; ^'.:n ù^ï, |' aussi grande 'qu'aurait, ou je l'ai vu j supposer la suffisance et ia morgue du premier ministre hova. Au surplus, le matériel dont disposent, ces troupes, quoique fourni par des arsenaux européens — presque totalement par les Anglais — n'est pas de toute première valeur, tant s'en faut. Il abonde en rossignols, surtout en ce qui concerne l'artillerie, car, tandis que nos boulets balayent leurs positions; leurs projectiles se perdent à moitié chemin. Les fusils quoique généralement meilleurs. i
Chimie Agricole IV
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DIMANCHE, 31 MARS 1895.
Treisièrn-3 Année.;
Je ne sais pas si vous connaissez ma bourgeoise. Inutile de la contredire. — Va pour le corbeau ! m'écriai-je plein d'une gaité factice. Mais on pourrait mettre autre chose dans la marmite. — Oui... nous y mettrons le Rajah. A ces mots je pâlis. Le rajah ét^it un coq, un simple coq de la racé rie Bramahpoutra que ma bellemère m'avait envoyé de France pour, améliorer mes poules. Peut-être que le climat de l'Algérie ne lui convenait pas. Mais depuis son arrivée à l'Oued-Melhouf, il n'avait fait que manger, dormir et boire. Et plus if mangeait, plus il maigrissait. Plus il dormait, plus ildevenait grincheux. Aux poulettes arabes qui l'entouraient, le féroce histrion ne savait donner que des coups de bec. Alors, vous pensez, au diable les couvées ! Du matin au soir, bataille avec le chien, bataille avec le chat. Mais les deux kabyles lui eurent vite réglé son trimestre. Le chat lui cre~va un oeil et lui arracha la crête. Le chien lui. saccagea
n'est plus qu'une question de temps. Sous peu, .notre drapeau flottera sur les murs de la ville malgache, rappelant à la reine, aux premiers ministres et. à leurs sujets qu'on ne l'insulte pas impunément. POSTES ET TÉLÉGRAPHES
AVIS ÂUJPUBLIC Extrait d'un arrêté ministériel du 25 Novembre 189S, modifié par' un arrêté ministériel du 19 Janvier 1895.
Sont admises à- circuler par la poste au ,tarif des imprimés : 18 —
A HT.
Les cartes de visite imprimées ou manuscrites contenant les indications ciaprès : 1° Nom, prénoms, qualité ou profession et adresse de l'expéditeur : -1 'l'> jov.và e Livres de eonriuHalum ou j. .', j lie revoit ion : • .. avî'ii. .. C0UCliJCÎO(V:V:>. , .ii'.'.v! 1)^':.'(;.'.-: j :J ! ui.i Le:;':;.'. c:u.'!-;'..;'!éi,->î)l-.;, Dvyiu's pn.'-- ! V.» ;,'. -;i' '.,'MVf.yW::;i.iu cenjï^i ou l\ p. <). : . d'u:!.;;i;-.>jy, )\ \ il ;. \vjjlvuue;:;!',. vVparî'v :'vi-ii; ';.1i'0: à>;(-;:d:ruir-éo'-v.uiasy«a.::a .« ^''haçue !--.vU'.Aaij.î?''(••!, u'ïci h la :ï:i-- i ..,,.:. '. \ i.»' 1 .;"i! coîif-o, ai disponibilité, vetraué avril, il y>n aura presenu-; f.o'ts les \ '')''()•,im,\l avril, i TaÎMlloo de la | :,() on rrlraiio : 0° voyâx, sonnait;;., compliment oo conjoiu*. Légion étrangère. ,* doléances, félicitations, remerciements ou Du 25 mars au 2S avril, le seul De Philippeville, 10 avril, moitié autres formules de politesse n'excédant port de Marseille aura une douzaine de la lrc compagnie du Train; 11 pas cinq mots. de départs, savoir : Toutes indications autres que celles avril, moitié de la 3° compagnie du 25 mars, 13e Compagnie du gé- Train ; 18 avril, section de muni- amorcées par le présent paragraphe 8, interdites sur les cartes de visite nie — 27 mars, 14<! Compagnie du tions ; 22 avril, artillerie de marine. sont affranchies à prix réduit; le fait de leur génie et services administratifs de De Tunis, 11 avril, artillerie de' piésenee sûr ces caries 'constitue une la première brigade — ic'' avril, terre. conlravenlion à l'article 9 de la loi du 25 moitié de la 6c Compagnie du train Lorsque foules ces forces serontr juin 1S56 et tombe sous l'application des dispositions pénales édictées par ladite 3 avril, quartier général, dernirendues la Madagascar, à campagne > — j loi. bouîangcrie «et. ambulance n« 1 — sera menée activement. j ART. 23 Les factures de débit et les avril," 6 1" bataillon du 200e — 9 11 y a tout lieu d'espérer que j bordereaux ou avis d'expédition, les fac' avril, 40e bataillon de chasseurs, 12c : l'arrivée de nos trou pes à Tananaiïveî j tures d'avoir et les relevés de comptes ou ,
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un aileron et lui cassa la patte. J'amputai \ Ça se gâtait ries le début. Aussi j'em- \ un tas de bonnes choses que nous étudiela quille de l'Indien et je la remplaçai par menai vile le chimiste visiter ma conces- \ rons plus loin. un bâton que maintenait un fi! d - for. Et sion. A peine lûmes nous dehors qu'il me j Quant au sable, il ne fournit rien, mais le misérable clopina désormais, plus ef- dit : il rend la terre plus légère et. plus facile à fronté que jamais, toumiquantrar-sajam'.:— Père llonin, mes compliments ! vo- travailler. Pour ce qui est de l'azote'et de be de bois, méprisant les poules, méprisé tre.femrne est. une personne franche et, l'acide phosphorique, on les rencontre un d'elles, ôbréehé et. galeux. Nous l'avions énergique. Digne compagne d'un colon peu partout. i le Rojah, par moquerie. ; surnommé tel que vous ! quels yeux ! quelle attitu- • Semez une graine de n'importe quoi \ — Le rajah ! m'écriai-je, mais il sera de !..-. Vrai Dieu ! si vous avez des filles, dans cette terre naturelle, franche, c'est 'immangeable. Il n'a que la peau sur les gardez m'en une petite! Mais en atten- une vraie noce ! La plante s'élève, fleurit, dant, continuons ovant le déjeuner notre fructifie, se dessèche et crève. C'est la os. Et même, il n'a pas tous ses os ! étude des engrais. loi! — Cependant ton fumiste le mangera ! dit ma femme dont les narines se gonflèMais vous, père Robin, pendant que V rent. Ah ! ah !... c'est avec lui que tu as votre blé pousse, que votre vigne se coumangé l'argent du sac !..". Ali ! ah ! nous j —INDUS avons d'abord étudié^ dit le vre de grappes, que votre herbe verdoie, chimiste, un sol complètement inerte. A que faites-vous? allons voir? ' . Le dimanche suivant, le chimiste arriva présent, examinons la terre arable, c'estJe regarde pousser le blé, la vigne r— Elle nourrit celle à-dire qui mous entoure. tout guillemet, cigare aux lèvres, grandes et l'herbe, et je me dis : tout va bien, nom elle saurait les mais plantes, rie des nour- d'un pétard ! bottes, cravate bleu de ciel, pimpant et rir sans contenir en quantité convenable rose comme Adonis.. — Et ensuite ? lés éléments que nous avons été obligés Ensuite, je fauche le blé, je tais la -r- Comme je suis heureux de pouvoir d'ajouter au sable pour lui donner quel— présenter mes .respects ! s'écria-t-il : vous vendange, et je mets mes moutons et mes fertilité. • que en voyant ma femme. Celte chère madame vaches dans la prairie. composition la alde effet, la En terre Robin ! Et vous vendez vaches, moutons, gérienne, bien que l'argile y domine,. est — :— Dites donc l'autre, répliqua la bour- ia même' que celle de toutes les terres blé et vin !.,'.. sans vous inquiéter de congeoise. .. nous n'avons pas gardé les cocultivables : argile, sable, calcaire. et hu- j naître les quantités d'azote, de phosphore i chorjs ensemble ! ! la Mère Nature a mélangés-j de cbsuxet de potasse que vous enlevez que mus, \ j '— Ah ! madame ! Dieu me'garde... pour la-plus grands joie des colons ; Par- j| ainsi à votre paùvi't- terre ! Car, sachez-le, i éléments disparaissent pour I -r- Gardez vos distances, c'est ions ce I) gile leur fournit tla potasse, le. calcaire j ces précieux \ qu'on vous demande. leur donne la chaux,.l'humus ou terreau, jI ne plus revenir. Ce lait que vous vendez
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Bel-Abbès
Il avait bien été question au code factures peuvent contenir les indica- r-en i contre tragique qui a eu lieu entre FACHEUX INCIDENTS mité d'organisation de donner un tions ci-dessous mentionnées : ] Souleyre. ingénieur des Ponts et M. 1° Factures de débit et bordereaux ou Chaussées punch auquel seraient conviés les et M. Masson, gérant de la / ^ fait beauIl semaine été cette a avis d'expédition : officiers etles sous-officiers partants, Silhouette c : » « bruit, de selon à trop coup nous, Numéros d'ordre, marques, désignation mais on comprenait que c'était-là les deux d'un incident frais neuf heures, et Lundi matin, à et prix des objets, escompte, j propos survenu sameprojet la à à sanction soumettre un du rendaient la route débours, date d'expédition, provenance ; adversaires dernier, théâtre, sur di se entre s au un ca- de l'autorité militaire, et des démar^ (plateau de Mausourah) pitame du 2e étranger et Toute indication du mode d'envoi, com- Djebel-Ouacb r ] de nos un ches furent faites auprès de M. le les docteurs Battarel et Martin les *concitoyens. Ce qui le ] me par exemple : Chemins de fer (petite MM. d'ailprouve Colonel Zéni, qui, appréciant les rèou grande vitesse), tarif ordinaire ou tarif assistaient. j leurs, loyales c'est qu'après explispécial, bateaux, messageries, par le Il fut décidé que le combat aurait lieu militaires, glements déclara simplel'affaire de suications, n'a * pas eu messager X... ou par M. X... ou ternis sur la route même. Les landaus qui avaient ( qu'il ne pouvait autoriser la ment chez M. X.. ,,Jpar sa voiture ou par lui- transportés les adversaires et les témoins tes, d'un accord, les 1 et, commun des officiers et des sousprésence même, joint à l'envoi de M. X... ou furent mis en travers du chemin. * témoins constitués se sont empres\ officiers à une même réunion ; l'auremis chez M. X..., à disposition, en procès-verbal termirédiger de de préliminairesde la ses rencontre Les un torisation demandée ne pouvait être dépôt, colis postal ; en gare ou à domicile ; nés, MM. Souleyre et Masson furent pla- ; conciliation. ( Désignation de la date, du mode et du ces l'un donnée le général de diviLe choix des face de l'autre. que par en rappellerions donc Nous ne pas sion lieu de payement : Payable comptant, places étant dévolu à Masson, M. Souleyre le général en chef dont ou par fait, les versions ridicules ' ni qui payable à . . . jours ou à . mois, s.vait légèrementla lumière dans le visage. ce . l'arrivée à Bel-Abbès était annoncée ' payable le valeur au. . . . prochain Les adversaires avaient conservé leur che- ont couru dans le public à ce sujet, . le lendemain. pour valeur mois, à jours à ou ou . mise empesée. M. Bonnefoy était di- si des esprits inquiets ou trop diffi. . . . Convenait-il d'insister après cette payable ou valeur en ma traite au . recteur du combat. Après les prescriptions ciles à satisfaire, ne trouvaient encontre remboursement, payable en tim- d'usage, les épées ayant été placées bout à première démarche ? Ne valait-il là matière à exagérer le débat, core bres-poste, en papier sur telle ville, chez bout, signal mieux abandonner Soubeyre M. Allez cette idée de pas : « », au : point, de pour un peu, provoquer punch M. X.... ou autres mentions équivalentes ; au Masson M. vivement fendit par un revenir au projet accepté sur pour antagonisme le des Rappel de l'ordre ou de la commande, se entre corps dégagement en sixte. M. Masson ne para un d'abord, en Conseil municipal, tout disponible, marché du siofficiers la population civile. en sur et le coup. Il fut atteint à lapoitrine. L'é. pas faire une distribution de tabacs et et tuation du marché ; Hâtons-nous de le dire, si l'on a pée'n'avait toutefois traversé que le plascigares aux troupes assemblées au Sauf erreur ou omission (S. E. 0, 0,) ; tron de la chemise, M. Masson qui avait l'intervenregretter un moment pu Duplicata, conditionnelle, condition- le bras à demi allongé en tombant en tion de personnes étrangères à ce moment du départ ? C'est cette deunellcment, gardé ou conservé sur condi- garde, l'allongea complètement xième résolution qu'adoptèrent sur l'atta- débat, il n'y rien eu cependant tion du a ; Souleyre côté droit, atteignit M. et au que Iqui puisse être de nature à porter après consultation MM. Bernard et Facture rectificative, facture rectifiée ; s'écriant | : Perrin, le troisième délégué, notre Cadeau, offert ; atteinte excellentes relations Monsieur, vous êtes touché. aux — confrère Maurel, y étant opposé. Fûts, caisses, emballages à rendre, à l'espace s'était accompli dans cela Tout jusqu'alors entre milientretenues la condition que cette indication se rap- de quelques secondes. Le combat fut aus- taires et civils. On y a vu finalement C'est aussi dans ces conditions que porte aux emballages des marchandises sitôt arrêté on s'empressa autour de M. Bernard, 1er adjoint, serendit de fâcheux incident, mais d'un un facturées et non à des emballages anté- M. Soubeyre. or- nouveau auprès de M. le colonel dre purement privé et qui s'est rieurement fournis ; le dans était entrée Zéni, pour lui faire connaître la L'épée de M. Masson 2° Factures d'avoir : complète terminé la satisfaction à intercostal droit. On fit décision arrêtée et qui fut approuDésignation et prix des marchandises quatrième espace seuls en cause. cracher M. Souleyre. Un flot de sang sor- des intéressés, vée le soir même par le Général en qui en font l'objet ; Si donc, le lendemain et le surtit de sa bouche. 3° Relevés de comptes et de factures : chef. théâtre lendemain remarquait M. Souleyre ayant été transporté dans au on Relevé du compte par doit et avoir, Tels sont, dans leur rigoureuse s'aperçurent médecins landau, les l'absence des officiers, si l'on oben relevé par totaux des factures antérieures, son exactitude, les faits exposés par M. l'épée était légèrement l'examinant que servait également que le service date de ces factures, date et mode de ressortie sous l'aisselle gauche. payement. d'ordre était plus complet, c'est que, Perrin à la réunion tenue hier à la M. Souleyre eut à ce moment une syn- probablement, l'autorité militaire Mairie et à laquelle assistaient des ART. 24. — Il est interdit d expémembres du Conseil municipal, des cope avec arrêt du pouls. Le coeur lui- d'accord dier à taxe réduite : l'administration muavec de battre. même notabilités de la ville et des memcessa 1° Des factures, bordereaux ou avis nicipale avaient devoir prendre cru On comprend l'émotion des témoins et bres de la presse. M. Bernard, préd'expédition, relevés de comptes ou relevés de factures rédigés en forme person- des médecins quand cette terrible consta- des dispositions en vue précisément sident, ayant demandé à le ce que d'éviter réprimer de immédiatenelle où contenant un téxtor dé lettre ou tation eut été laitey -: r ou Comité convoqué etainsi réuni se malencontreux salutation conflit. formule de tout Cette syncope se termina bientôt et la ment ; une [ 2° Des lettres de commandes ou notes1 voiture se mit lentement en marche pour' C'était une sage mesure prise dans prononce sur la conduite qu'il avait ' personnellement cru devoir obserde commission. revenir à Constantine. l'intérêt commun : il vaut toujours Et en général tous objets quelconques' ver dans la circonstance, un vote Du Mansourah à son domicile, M. Sou- mieux-prévenir que punir. ayant par eux-mêmes le caractère d'une' leyre eut deux autres syncopes plus courunanimement approbateur lui a été malheur plutôt Le la mal- donné, ou correspondance ou pouvant en tenir lieu,' tes et moins effrayantes à l'exception de deux assisque la première.[ chance voulu cet incident se ainsi que ceux portant de» mentions ayant que a tants dont l'un s'est abstenu. On juge de la douleur de Madame Soucelles même caractère et autres produisit où l'on que ce au moment orgaquand on lui ramena son mari dans. leyre Toute discussion étant désormais autorisées. nisait précisément des fêtes en close pareil état. un , sur ces malencontreux incidu l'honneur départ du bataillon Les médecins la rassurèrent et lui lais-. dents, il appartient au Comité, à la j sèrent espérer que la guérison survien-- pour Madagascar : mais il n'influe Société des Dames de France et draitprobablement, quoiquel'état du blessés et ne saurait influer en aucune façon aussi à la population toute entière fut grave. Nous empruntons à un journal de sur la manifestation sympathique à, de
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UN DUEL TRAGIQUE Constantinelesdétailssuivantssurla
additionné d'eau emporte avec lui l'acide phosphorique. Et la vache elle-même, lorsque vous la traînez au marché représente un capital énorme d'azote et de phosphore, que vous colon (mettez un peu d'huile entre ces deux syllabes), vous menez tranquillement au bout d'une corde. Le mal serait réparable si vous employez l'argent retiré de la vente du lait et de la vache à rendre à la terre sous forme d'engrais chimiques ce qui lui a été enlevé. Mais ce n'est pas ce que vous faites ! avec les quelques douros que ce commerce vous rapporte, vous venez nocer à Constantine ! Alors, je bégayai ! — Non monsieur, je sais bien que la terre s'épuise, et quelquefois j'y mets du fumier. — Très bien, brave Robin. Mais vous le mettez à tort et a travers. Je parierais un hectolitre d'engrais flamand contre un gramme de nitrate de soude, que vous ne connaissez pas même de nom, la loi de restitution due à Liebig ! Ainsi parlait le chimiste. Et tandis qu'il parlait, nous étions arrivés au bout du jardin où poussent quelques orangers. — Bon ça, oranges ! fit-il. Et il en cueillit une demi-douzaine qu'il dévora, avalant l'écorce avec le reste.
témoigner à l'unisson des sentiments de sympathie et d'admiration j que nous avons et que nous professons tous à l'égard de l'armée et, Enfin il s'arrêta de manger et de boire, 3j et dit d'un ton satisfait, en allumant unn particulièrement, de notre brave
préparer pour la circonstance.
— L'épicarpe de l'orange est fameux, ricana-t-il. Avec lui, on fait l'amer l'icon. Ça sert d'apéritif, j'ai une faim du diable. Allons déjeuner. Je tremblais que la soupe au corbeau et au eeq ne fit reculer le compagnon, si affamé qu'il fut. Mais l'homme avait un
appétit d'enfer et des mâchoires d'une incroyable force. Il croqua le corbeau en deux temps, broyant les os comme des allumettes. Puis il attaqua le coq. Ma femme avait mis le rajah tout entier dans ' le pot. A peine était-il plumé. Elle avait laissé intacts le bec et les griffes, espérant que notre convive s'étranglerait avec. Mais il broya et engloutit bec et griffes sans broncher. Et s'il eut le gosier raclé, il n'en fit rien voir. Du reste, à chaque moment, il lampait de grands coups de vin blanc. A la fin, il ser.tit sous sa dent la patte de bois du rajah. — Ce n'est pas du phosphatede chaux... dit-il un peu inquiet, ma foi, tant pis 1 Cependant il retira de sa bouche le fil de fer qui m'avait servi à raccomoder la guibolle du coq. Fer.., dit-il étonné. Fer rouillé... — j FE2O3. 3 HO..". étonnant !... ça me ser1 vira de cure-dent...
cigare : re — Braves gens, je suis ravi de votre hospitalité. "Vers cinq heures il partit. Je lui fis un m bout de conduite. Il manqua cinq ou six ix fois de se casser les reins au fond de nos os ravins, car en marchant, il parlait a tort rt et à travers sans regarder où il metlait 111 les pieds. Je le crois profondément maboul. Mais comme dit l'autre, c'est le bon Dieu quiL a fait les fous et les folles. Qu'il se débrouille Ue avec eux. LE PÈRE ROBIN.
légion. Bel-Abbès a donné maintes preuves de son patriotisme et aussi de son affection pour la garnison spéciale qui lui est dévolue. C'est dire que le départ des légionnaires pour Madagascar sera salué par tout le monde, avec le même entrain que l'ont été précédemment ceux des valeureux combattants envoyés par le régiment au Tonkin, au Siam, au Dahomey ou au Soudan.
CHRONIQUE LOCALE Vassin Le Conseil Municipal de Tassin est aujourd'hui complété par l'élection de MM. Pelatan et Arbessier qui n'avaient pas obtenu, au premier tour, le nombre de suffrage exigé. Il va falloir procéder à présent à la nomination des maire et adjoint ; nous ne doutons pas de l'enteute pour assurer à la nouvelle commune le concours de personnes dévouées à sa prospérité,
I_ie IPx-oçjrès cle Bel-A.bbè.< j I agnes, les kabyles s'avançaient vers Alger, j Le Comité départemental d'Oran, in- \ ] nenaçant déjà l'Aima. jS Madame Perret, présidente de la Société C'est vers cette localité que le bataillon des femmes de France (section de Bel- forme les viticulteurs. : 1° qu'une vitrine Abbès), nous informe qu'à l'occasion du est réservée pour l'exposition collective les francs-tireurs fût dirigé en toute hâte, départ du bataillon pour Madagascar, des des produits du département d'Oran ; 2° avec une compagnie de zouaves, sous le caisses contenant des denrées alimen- qu'il se charge de tous les frais de trans- commandement du brave colonel Fourtaires : tapioca, pâtes, lait concentré, port d'Oran à Bordeaux et d'installation chault. Les adieux avaient été tristes et pour alcool de menthe, extrait de quinquina, dans cette vitrinp. Les viticulteurs voulant bénéficier de mettre un terme aux recommandations, du vin de Malaga, etc., seront confiés aux aux menaces de ma future beile-mère, CPS avantages devront adresser franco à soins du Commandant. En outre il sera fait aux soldats partants la Préfecture d'Oran, ' avant le 8 avril j'avais promis de lui envoyer un souvenir qui lui serait agréable. devins prochain, des échantillons raison à distribution de tabacs cigares. et une Toutes les sociétaires sont priées d'as- de trois bouteilles pour l'exposition et de sister au départ dont le jour et l'heure trois pour le jury de dégustation. Toutes les bouteilles, qu'elles soient seront indiqués par les journaux. destinées a l'exposition ou au jury, devront être revêtues d'une étiquette indiContributions diverges M. Mantoz, Contrôleur des Contributions quant le nom de l'exposant et spécifiant | | diverses, est nommé inspecteur de 3mo. l'objet exposé. Ces échantillons devront être séparé- j classe au service (département d'Oran). j soigneusement emballés dans des et ment Nous enregistrons avec plaisir l'avancement de M. Mantoz qui. comme rece- caisses sur le couvercle desquelles devra façon très apparente la veur, a longtemps habité Bel-Abbès et à être inscrite d'une laissé parmi nous les meilleurs souvenirs. mention suivante : pour le jury ou pour l'exposition. Le comité expédiera tous les produits Correctionnelle Brun, ex-syndic condamné précédem- le 10 avril par le bateau le « Tarn » de la ment par coutumace à deux ans de prison Compagnie Transatlantique. Les produits ainsi exposés sous le paet 5 000 fr d'amende, a été jugé à nouveau jeudi dernier. Ce malheureux a ex- tronage du comité du département d'Oran primé sou repentir en sollicitant l'indul- seront confiés, pour leur installation, aux gence du Tribunal, La peine a été réduitei soins de son représentant spécial à Borj deaux. à un an et l'amende â 1.000 fr.
Femmes de France
Exposition de JBordenux
Nomination
Tournées Frédéric Acliard
substitut du Procureur de la République est nommé en la même qualité à Oran. Il est remplacé à BelAbbès par M. Labardin, subsistut à Sétif.
Monsieur le Directeur », de M. Alexandre Bisson, le grand succèsactuel, nous est annoncé — est-il besoin de le dire — avec la tournée Frédéric Achard. Depuis longtemps déjà, îe public, un peu blasé sur le vaudeville, réclamait un spectacle plus délicat, aussi M. Achard s'est-il empresséde saisira son apparition l'oeuvre qui convenait le mieux au désir du moment. Les trois actes de M. A. Bisson sont, comme toujours, d'une gaieté franche, mais avec une finesse de pensée et de ton qui élève cette oeuvre charmante au véritable niveau de la comédie. C'est le spectacle de famille par excellence, aussi la tournée Achard, toujours si bien accueillie chez nous, aura-t-elle cette fois une nouvelle chance de succès.
M. Villeneuve,
Services maritimes Nous apprenons avec plaisir que le vapeur « JEANNE-D'ARC », de la Compagnie Caillol et Saintpierre, a repris ses départs réguliers pour Marseille, le Samedi matin. La rapidité de ce vapeur, ses bons aménagements pour passagers, les prix trèsréduits pratiqués par la Compagnie Caillol et Saintpierre le désignent aux personnes se rendant en France qui, au luxe, préfèrent le confortable et les bons offices d'un personnel dont la complaisance est bien connue.
Recherches de minerais Par décision du 4 Mars 1894, M. le Gouverneur Général a accordé à M. Fabriès, pharmacien à Oran, l'autorisation : 1° D'effectuer des recherches de minerais de zinc et de plomb dans divers terrains situés aux Anatra, douar Ouled-BelHaïd, (commune-mixte de Zemmorah). 2° De disposer du produit de ces recherches.
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Récits et Souvemrs Algériens LE BOUC
Alger était bien triste au printemps de 1871 ; les terribles événements de la guerre, les horreurs de la Commune y avaient causé une douloureuse émotion. On attendait avec anxiété la fin des épreuves auxquelles la grande Patrie française était soumise. Je faisais partie, en ce moment, du Société des Chasseurs bataillon des francs-tireurs qui, au début La commission de la Société des Chasde la campagne, sollicitait avec instance l'arrondissement de de Bel-Abbès, seurs envoi dans la Métropole. Le ministre son réunie s'est le 23 Mars dans le cabinet de de la guerre avait répondu que notre M" Pierre, son président, à r>fïet d'exaserait bien plus utile dans la concours miner la situation financière de la Société colonie dont la sécurité n'était rien moins et délibérer sur diverses questions à l'or- qu'assurée. Les événements ne tardèrent dre du jour. à justifier cette décision. Au milieu pas La situation financière se solde par un des angoisses qui étreignaient tous, nous boni de 848 fr. 90 auxquels il y a lieu joie m'était réservée, .l'aimais une une d'ajouter 400 fr. environ de cotisations à charmante jeune fille qui me payait de qui élèverait encaisser, ce la somme à retour et notre mariage était ajourné à la 1250 fr. fin de la mobilisation des milices. La Société a payé pendantl'année 1894, Cette joie n'était pas sans mélange ; 240 fr. de primes aux gardes et décerné j'avais en ma future belle-mère, un parantrois médailles : une de lre classe à son de vertu, un censeur impitoyable, gon Président d'Honneur, Me Giraud, dévoué qui ne laissait échapper aucune occasion conseiller général, une autre de lre classe de morigéner vertement. me à M. Colin, ex-brigadier de gendarmerie Soignez votie belle-mère, répétait — au Tessala ; une de 2° classe au sieur toujours son mari. Le brave homme disait Teyssier, garde-champêtre, aujourd'hui juste, mais j'avais beau me faire petit, décédé. m'épuiser en politesse de toute sortej la La commission a en outre décidé de: terrible femme trouvait toujours le moyen fixer l'assemblée générale des membres! de d'importance, me secouer de la Société au 3 avril prochain, à 5' Un matin, l'ordre arriva de partir. Les heures du soir, dans la salle des délibéra- Kabyles poussés les excitations des par tions de la Mairie. Khouans, répondant à l'appel des MokrâLa date du banquet annuel aura lieu le} nis qui prêchaient la sainte, s'éguerre 19 mai prochain désordimanche et sera taient révoltés. Les nouvelles les plus mais fixé tous les ans au 3° dimanche de^ alarmantes parvenaient gouvernement au Mai. Le prix de la cotisation sera fixé à général. l'assemblée générale du dimanche 3 avril1 Tizi-Ouzou,Dellys, Fort-Nationalétaient à laquelle les sociétaires sont incessam- étroitement bloqués. A Rebeval, les i coment priés d'assister. ] Ions étaient égorgés. Débordant des mon-
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Sidi-Bel-Abbf;S.
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Imprimerie du 'Progrès de Bel-AMes*
^ Gérant
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la signature de M. G. LAVENUE, Gérant 1894.
Sidi-Bel-Abbès,le! Le Maire,.
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