Le Progrès de Bel-Abbès 07/04/1895

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Le Progrès de Bel-Abbès ["puis" de Sidi-Bel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès

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Le Progrès de Bel-Abbès ["puis" de Sidi-Bel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 07/04/1895. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.


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N°iC99.

Treizième Année!

DIMANCHE, 7 AVRIL 4895.'

combattent ci pour la gloire de leur p Patrie d'adoption. C'est évidemment ce sentiment qui anime les populations et les fait se porter en masse pour témoigner de leur sympathie p envers ces héros obscurs de ddemain. Nous avons tous grand plaisir à participer à ces manifestaF *tions dont le speclacle réconforte les '' coeurs vraiment français. On a beau dire, fut-ce là du chauvinisme suivant certains, il n'est pas A désagréable le moins du monde de c voir la foule électrisée en quelque ^ à ces départs de troupes. Cela sorte £ qu'elle apprécie la haute 1 prouve mission confiée à notre armée et ' qu'elle ( a toute confiance dans le de nos entreprises guersuccès '' rières. ]

BEL-ABBÈS, LE 6 AVRIL 1895

LA LÉGION

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Le Comité des Femmes de France pour faire les distributions onertes p< ensuite exprimer ses souhaits et exprimer les souhaits de circons- vient v et tance. ta e présente au Commandant un subouquet aux couleurs franF C'est précédé de la musique, du perbe pendant que des petites C drapeau, et aussi du corps des ofû- çaises, <j^ parcourent les groupes de de la garnison, que le bataillon fillettes cj tiers légionnaires leur offrant des fleurs. les la salué arrive *' à appar a gare, Voici le moment du départ ; le pîàudissements d'une nombreuse p train se met en marche assistance massée sur le quai. En premier \ ai accents de la marche du régiparfait, s'exécutela montée en aux ordre s 0 et les distributions com- ment i ; les assistants se découvrent v wagons mencent. •<et répondent aux vivats des partants n par ces manifestations en* M. Bernard, 1er adjoint, rem pi a- émus Le spectacle est vrai* çant M. Bastide maire absent, en thousiastes. imposant. ' voyage, prononce l'allocution sui- ment Dix minutes après, nouveau dévante, s'adressant à M. le Commandans les mêmes conditions pour part dant -, Barre, chef de bataillon : ] la deuxième moitié du bataillon. de la population du Au et nom « Cette cérémonie a vivement im«* Conseil municipal, je viens vous la population qui a tenu «' saluer au moment de votre départ pressionné ] La manifestation de mercredi «( pour la grande île africaine. — à. coeur de renouveler l'expression dernier, au moment du départ du «( nous espéronsdans quelquesmois-". sincère et toujours vivace de son , ' venir de applaudir nouveau vous bataillon de la Légion pour Mada- « admiration qui touche tout pour ce les triomphes ' nouveaux que «( pour donc choses de l'armée, et témoigner été des plus gascar, a aux sympa- «, vous aurez remportés. ; thique. cette circonstance ses souhaits et là-bas Ce en été à ;/ que vous avez « _,. ., >:;.V03WXJ.;^ ïà-basV:ëïf:t)riéntrvous le" ëerez légionnaires. ''pb^r ' V ' pressait et applaudissait au passage .'.'« encore à Madagascar, nous sorncertains que vous tiendrez les partants dont, on observait «mes L'Algérie « haut et d'une main ferme, le dral'allure superbement martiale. Parconfié. cc peau qui vous est mi ces soldats en effet, nombre de « La ville de Bel-Abbès a l'insiLes Blés Algériens brisquarts et aussi des médaillés du « gne honneur de se montrer fier Tonkin, tous des gaillards de robuste: « de vous. » Plusieurs journaux ont protesté constitution, aguerris et merveilM. le Commandant Barre se mon- contre la réponse adressée par le leusement doués pour supporter les; tre très touché de ton tes les marques Ministre de la Guerre, le général fatigues de l'expédition ou le dur de sympathie témoignées il gardera Zurlinden, à M. Forcioli, député de ; climat de la grande île africaine. dit-il, le meilleur souvenir de Bel- Gonstantine, réponse dans laquelle A la gare, le Conseil municipal ett Àbbès, et prie M. Bernard de trans- on disait qu'il n'existait pas de blé la Société des Dames de France3 mettre ses remerciments à la popu- tendre en Algérie. attendaient l'arrivée du bataillonî lation toute entière. ' M. Forcioli a dit à un confrère :

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à Madagascar .

L'événementle plus marquant de la semaine est celui qui a eu le don de provoquer l'enthousiasmepatrietique aussi bien à Bel-Abbès qu'à Oran ; nous voulons parler du départ du bataillon de légionnaires pour Madagascar. -.amais à Bel-Abbès, jusqu'à présent du moins, aucun départ de troupes n'a donné lieu à plus majestueuse expression de sympathie envers l'armée et, particulièrement, envers nos braves légionnaires. Dieu sait cependant combien de détachements, compagnies ou bataillons, ont été fournis par la Légion étrangère an Tonkin, au Siam, au Dahomey et au Soudan ! Les contingents

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;C;^sMÏt;cofâ^ " n'ose réellement pas lés chiffrer. N'ernpéche ; malgré les nombreuses victimes de ces expéditions lointaines, les enrôlements continuent de plus belle ; les bonnes volontés tiennent à honneur dei prendre part à de nouvelles démons-• trations militaires pour la défensei de nos droits et le respect du dra-peau national. Saluons avec admiration cetteÎ phalange de soldats qui, sous less couleurs dé l'uniforme français, ,

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en France

tion la soisit. Elle renlra brusquement, ! fit un étron, et s'en fut clopin dopant — D'où sortez-vous ? riposta le curé. i Dieu a-t-il défendu de domestiquer l'âne, Le Curé fle ei je l'entendis grogner au fond de la cui- vers l'Oued-Melhouf. sine, s'adressant aux casseroles : Je n'attendis pas les événements. Et, le cheval cl le chien 1 Pourquoi défendraitil aux hommes la domestication des plan— L'homme aspis comme un/ pacha, sournoisement,je suivis mon canard justes sauvages? Pourquoi empèeherait-il le l'herbe vautré (je n'enLà, je gauche, qu'à la rivière. tournai sur à comme un... t ---HMMMH» tendis pas le reste). La femme /travaille et je pris le chemin du village, supposant, j solitaire qui suit sa loi de s'entourer des* relâche. Elle fait la cuisinç... elle non sans raison, qu'à mon retour, vers fleurs que produisent et la montagne et le sans J'ai installé devant ma porte un banc fait les enfants... elle fait vallon 1 i.. voilà midi, la bourrasque serait passée. i tout rustique. Il n'est pas luxueux. Une vieille la sale existence ! J II — Bon. Mais il faut avoir du temps' planche et deux piquets de bois. Le mur A; ce moment, un canard de ma basseJe vous avouerai qu'arrivé aux premiè- devant soi. C'est une occupation de curé de la maison sert de dossier. de rentier. Dimanche dernier, au matin, je rêvas- cour eut la malencontreuseidée de s'aven- res maisons du village, je pris la direclion ou Erreur. La culture des fleurs exige sais, les bras croisés, assis sur ce siège. turer dans la maison. Tout en iclopinant, du cabaret le plus renommé de l'en— il gravit les trois marches de pierre et se droit, cabaret tenu par mon ami Lopi- peu de temps et de fatigues. A ce propos Il faisait bon. Des pierrots et des merles laissez-moi déplorer l'insouciance Je sifflaient aux alentours. Le son d'une dirigea vers la cuisine où d'ordinaire il nard. recevait un accueil sympathigue. Tout de Mais j'avais compté sans le curé qui beaucoup de colons algériens à cet égard. cloche lointaine m'arrivait affaibli. suite, je compris que le pauvre diable m'appela de son jardin. Le brigand devait Sur vos hauts plateaux, j'ai visité beaucoup l'OuedVoilà,.;me le de dis-je, curé — allait être bousculé numéro étant de villages anciennement ou nouvellement Melhouf qui bat le rappel de ses brebis. donnée l'humeur actuelle un, bour- déjà expédié sa messe. de. la créés. Presque partout rien n'a été fait Hé ! cria-t-il, père Robin, venez Va, ma vieille branche, rassemble ton geoise. — dans ce sens. Mon Dieu ! cela coûterait ; voir mes fleurs. troupeau, tant bien que mal. Pour moi, de créer un parterre autour de la Mais un sentiment égoïste fit que je n|e je resterai où je suis. Et je m'en vas tuJ'entrai chez lui d'assez mauvaise hu- peu l'arrêtai pas au passage. maison. Mais non. Que voit-on ? Rien que j mer une pipe. Celui qui se repose après meur. le plateau aride et'brûlé du soleil, balayé C'est toi qui écoperas, pensai-jî. — une semaine bien remplie, prie. Et du Des fleurs, dis-jé, au diable les fleurs ! tour à tour par des vents opposés. — Tant \ pis. reste, je ne vois pas la nécessité d'un inJe n'aime pas ce qui n'est pas conforme Cependant où il y a un peu d'eau, l'enJe ne m'étais .pas trompé. Dix serondefe aux lois naturelles. Or, termédiaire entre moi et le bon Dieu... hortiautres vous Je philosophais ainsi, lorsque ma fem- plus tard, le canard roulait cul par-dessife culteurs, vous ne produisez que des mons- tretien d'un jardin est facile. Laissant dé côté les plantes délicates me sortit de la maison, armée d'une tête jusqu'au milieu de la cour. La cuilkï Itres, c'est connu. Croyez-vous donc suicueillera pot. Elle était en train de fri- à pot le suivait en bondissant sur ks vre les lois du créMîeur dont vous vous que tueraient nos écarts de température, casser dans sa cuisine. Tout en fricotant, marches. Au fond de la cuisine régnait ua dites le représentant en faisant subir aux je vous signaleraides herbes ou des arbrisi elle bougonnait. Lorsqu'elle me vit. assisi silence terrible. plantes qu'il a créées les déformations les I seaux robustes qui, du reste, ici poussent I naturellement, Le canard se releva, secoua ses plumet plus artificielles et les plus violentes ? sur mon banc, je ne sais quelle indignaet qui constitueraient le

M-lÉiml


2L_e — J'ai reçu au début une protestation de la Chambre de commerce de Gonstantine et je l'ai aussitôttransmise au Ministre de la Guerre. « Yous connaissez ; sa réponse, puisque c'est elle qui a provoqué les protestations auxquelles vous faites allusion. » Or, depuis, je n'ai reçu aucune nouvelle protestation de mon département. » Je crois d'ailleurs que les blés; tendres sent rares dans la province de Gonstantine. Mais j'ai appris depuis que les tuzelles sont beaucoupi plus abondantes dans les départe-. ments d'Oran et d'Alger. » Les protestations des journaux de ces provinces m'intéressent cer-. tainement; mais je ne saurais re-. nouveler ma première protestationi avec de simples articles de presse.. Il me faudrait des délibérations de; corps élus pour cela. » M. Dessoliers, président dui Syndicat des minotiers d'Alger, a écrit à ce sujet à M. le sénateur Gérente, lequel pourra agir ainsi

Progrès

cLe -Bel-AJDÏDês

présentant de colonies lointaines. Sans doute le procès intenté par M. Bariat, ancien vice-président du tribunal d'Oran ne saurait être étranger à cette entrée en campagne. M. Isaac se sera dit que, à l'arrêt du Conseil d'Etat interprétait et appliquait une législation pieu équitable mais existante, il est du devoir des législateurs de la modifier ou du devoir du Gouvernement d'en demander l'exécution égale sur tout le territoire Français. La décision prise par le Garde des Sceaux aura ceci de surprenant que l'année dernière toutes sortes de bonnes raisons paraissaient militer en faveur du statu quo et que maintenant on trouve des raisons de nombre et de qualités égaux, pour légitimer une solution contraire. Tant il est vrai qu'il n'est pas de meilleurs arguments qu'un peu de bons sens et de bonne volonté.

Il y avait de quoi, car le Gouvernement leur promettait enfin une constitution. Songez donc, avoir sa constitution à soi et ne plus être obligés de vivre avec la constitution -'autrui, quelque chose comme un habit fait à notre mesure et non une houppelande bonne à recouvrir nos ancêtres, quelle chance ! et comme nous allions nous mouvoir plus à l'aise dans des vêlements faits pour nous ! Les colons français sont, en effet, visà-vis de la Mère-Patrie, comme ces cadets de famille destinés à user les culottes de leurs grands-pères. On comprend, n'est-ce pas, leur joie quand ils ont appris qu'on se disposait enfin à les délivrer de ces défroques et à leur octroyer des effets confectionnésspé-

COURSES D'ORAN Dimanche7 et Lundi8 Avril 1895 PREMIÈRE JOURNÉE

Première course, à 2 heures.—Au trot attelé. Prix : 600 îr., pour chevaux de 3 et 4 ans, barbes et arabes. Distance, 3000 mètres ; entrée 40 fr. Deuxième course, à 2 h. 3/4. — Prix d'essai, 1,500 fr., dont 4000 fr. au premier et 500 fr. au second; le troisième retire son entrée. Pour chevaux de 3 et 4 ans de race barbe et arabe. Distance 2000 mètres environ, 1 tour 1/2. Entrée 100 fr. Troisième course, à 3 h. 4/2. — Prix international, 1750 fr., dont 4000 fr. au premier, 500 fr. au second, 250 fr. au troisième. Pour chevaux de 3 ans et aucialement pour eux. Mais bien des jours se sont écoulés de-> dessus, de toutes races, nés et élevés en puis que ces promesses nous furent faites Algérie et en Tunisie. Distance, 2800 m. du haut de la tribune et nous n'en voyons environ. Entrée 120 fr. Quatrième course, à 4 h. 1/4.— Course pas encore la réalisation. En attendant, le système condamné des de gentlemen. Prix, Un objet d'art. rattachements continue à fonctionner Pour chevaux de race barbe et arabe n'ayant pas gagné de prix d'argent ou la féodal après régime le vieux comme objet d'art sur l'hippodrome d'Oran, un convocation des Etats généraux 1789. Les paysans sur qui pesait l'odieusety- tour 1/2 (3 haies). Nota. — Les inscriptions pour cette rannie des seigneurs voyant que trois mois après la réunion de l'assemblée qui course devront être parvenues au secrédevait les délivrer, il n'y avait rien de taire de la Société avant le 1" avril au Une GoDférence de M. Flandin changé dans leur situation, finirent par soir. Cinquièmecourse, à 5heures. — Steeple perdre patience et se mirent à cogner chase, de troisième série. Prix, Trois ferme. efficacement. jproM. Flandin, député, ancien * objets d'art. Pour sous-officiers de cadans alors s'émut L'assemblée et une impossible il moi, Pour est que sureur général d'Alger, a fait à Nan- nuit célèbre renversa d'un seul couple valerie montant des chevaux d'armes. » je m'occupe d'une nouvelle récla- cy, une conférence sur l'Algérie!. Sixième course, à 5 heures 3/4. — Prix lourd échafaudagedes institutions d'autremation pour laquelle je ne suis pas Professor (à réclamer) 800 fr. Pour cheM. Flandin a déclaré que pour fois. saisi. Je ne conseille certes pas à nos colons vaux de 4 ans et au-dessus, de race barbe exercer une autorité morale, il est leurs aïeux les paysans et arabe. Distance 2800 mètres. Poids, 4 » Il serait désirable, si l'Algérie nécessaire de recruter un persohnel de faire comme ans, 64 kil., 5 ans et au-dessus, 70 kil. est intéressée, à ce qu'elle appuyât d'administration et de justice! in- de France. Tous les chevaux à réclamer 2000 fr. l'on faut-il, cependant, Encore que ne les représentants de l'Algérie par tègre. croie pas avoir fait suffisamment pour Les chevaux à réclamer pour 1500 fr., des protestations documentées de L'orateur a cité le fait de fonc- nous en nous adressant de belles paroles, bénéficieront de 2 k., 1000 fr. 4 k., 800 tr. 6 k., 600 fr. 9 k. 400 fr. 12 k. Surcharges corps élus compétents en vue d'adju- tionnaires de la Métropole, tarés, non suivies d'effet. gains, suivant le code. Entrée 45 fr. organisation pour dications ultérieures ». promis On une Algérie, nous puis a envoyés l'on en a que nouvelle conforme à nos besoins. fonctionbien des Tonkin, ou au DEUXIÈME JOURNÉE Mais les promesses s'envolent et lesi La Magistrature ÀlgBrïBime naires qui ignoraient tout de l'Al- impôts restent. Première course, à 2 heures. — Poule gérie. On continue à nous les infliger, cesi d'amateurs pour chevaux de race barbe et . « L'on arrivera à rien, a-t-il ajouté, impôts, comme les années précédentes, arabe à l'exclusion des chevaux ayant La magistrature algérienne se sans un personnel honnête, dirigé bien qu'il ait été démontré qu'ils sont gagné des prix ou objets d'art sur l'hippodrome d'Oran et aussi à l'exclusion du trouverait-elle, prochainement assi- par un Gouverneur général ayant trop lourds pour nos épaules. Les rouages coûteux de l'administrationi g^ghantde la ve^vd^s,;M course de ^Ôsil&b^ga-^ despouvoirsTéels l'inanioyide point.de et milée au . vue grincer^," géntlêmè^ '; i algérienne cbhttnûehV bilité ? Il faut le croire. Nous avons tion des décrets de rattachements. sans rien produire que des paperassess 30 francs. Deuxième course, à 2 h. 3/4. — Prix en effet à ce sujet les déclarations C'est d'ailleurs par cette réforme , dont la métropole nous reproche le prixc élevé, comme si ce n'était pas elle quii Yiguier, 1250 fr, dont 250 tr. au second, de M. Isaac et celles non moins qu'il faut commencer. » nous impose ce vieux mécanisme compli-• pour chevaux de 4 ans, de race barbe et catégoriques, mais autrement conet inutile. arane, 1 tour i/2, 2,500 mètres environ. vaincantes de M. Trarieux, Garde DE BELLES PAROLES quéC'est à nos représentants d'insister pourr Entrée : 75 francs. des Sceaux. Troisième course, à 3 h. 1/4. que nos gouvernants ne s'obstinent pas âi — prjx Il serait intéressant de savoir rester les bras croisés, immobiles comme3 d'Or_n, 1250 fr., dont 250 fr. au second, Dans la discussion qui a eu lieu à la des dieux Termes. pour chevaux de 4 ans et au-dessus, de comment l'idée est venue au sénaChambre sur la question algérienne, nous Us ont bien parlé les uns et les autres :: race barbe et arabe. Distance 2,800 mètres Guadeloupe de demander de la teur J de la part du Président des quand jugeronl-ils qu'il est temps d'agir \? environ. Entrée : 75 francs. reçu, avons une réforme que la plus élémentaire ministres, de belles paroles, qui nous ont Quatrième course, à 4 heures. — Derby (l'Algérie) PIERRE équité imposait et de s'y attacher fait entrevoir une espérance. de l'Algérie, 5000 fr., dont 1500 fr. au jusqu'à la faire aboutir, lui, le reAussitôt les Algériens de se réjouir. second et 500 fr. au troisième ; pour chevaux de race barbe et arabe nés en 1892. _ _____________________________«_____ <-_-_-__-_---------------M Distance 2,800 mètres. Entrée : 200 fr. Nous jubilions tous les deux. Nous nouss Cinquième course, à 4 h. 3/4. — Prix londs de votre jardin d'agrément : Le avant de passer chez moi. à table avec les gosses, et la jour> de Clôture, 1000 fr., dont 200 fr. au i Là-dessus nous allâmes chez Lopinard mîmes géranium, toute la famille des labiées, second, le troisième retire son entrée ; certaines espèces de rosiers, le lilae, le prendre l'absinthe. Nous la jouâmes au née se passa sans encombre. Mais, me direz-vous, père Robin, votre fusain, etc., tout cela ne demande aucun trente secs au billard. Le curé gagna, car e pour chevaux de toutes races ayant couru il est adroit à tous les jeux, malin comme épouse n'est pas facile à vivre, et vous en soin. n dans cette réunion sans avoir gagné de prix. Distance, 2,800 mètres. Entrée : Au printemps, vous adjoignez à ces un singe, fort comme un turc, se fichant fait voir de toutes les couleurs. 50 francs. Je vous répondrai : Mêlez-vous de vos >s plantes, au moyen d'un semis rapidement du tiers comme du quart. Toujours rigoi- ' fait, les fleurs rustiques qui résistent au lant et le coude en l'air. Avec çà pas mau- affaires ! Tâchez moyen de payer vos traisiroco : Pétunia, zinnia, pourpier, perven- vais. Lorsqu'un de ses paroissiens est tes à. l'échéance, gardez-vous de la fièvre che de Madagascar (celle-ci respectée des dans la débine, il ne lui parle ni du bon et veillez surtout à ne pas être cocus !... LOCALE Dieu, ni des saints. Il lui donne cent sous, Il y a de quoi vous occuper sans clabauder sauterelles). tâche de le tirer d'af- sur mon compte. Pour moi, j'estime avoir lui paie et verre un Ainsi, tant.bien que mal, vous passez -tournées Frédéric Aehard Quelquefois même, s'il, est-mariée il tiré ut bon numéro à la loterie, le sort fairei l'été. A l'automne, qui est un second reLa représentation de Monsieur le Direclui fait un enfant par-dessus le marché. Ce rn'ayant donné une femme saine, fidèle et nouveau, vous recommencez les semis. teur aura lieu le Dimanche 14 avril. qui ne l'empêche pas de distribuer des courageuse. En été, faites quelques boutures que sacrements M. Frédéric âchard, directeur de théâaux amateurs. Mais je n'use vous liendrez à l'ombre et que vous mouil- pas de ces articles-là. tre, va se faire connaître tout-à-coup Le père ROBIN lerez largement. Tout ceci ne vous prencomme directeur du perssnnel aùT miniscuré Le fus heures. m'en Je onze vers dra pas dix minutes par jour, et dix francs tère de l'intérieur, c'est un bel avanceavait Il jusqu'à la rivière. m'accompagna de votre argent pendant toute l'année. ment. la brousfusil traversant pris et, en son Mais les alentours de votre maison seront Mme Achard aura cette fois un rôle Je donna. qu'il lièvre il saille, tua me un fleuris et embaumés. Et si un jour vous considérable et digne de son-talent, i-j . la maison fier comme Artaban. rentrai à voulez vendre votre concession, vous en Mme Barberot, coutumière des transforElle la m'attendait porte. femme Ma sur obtiendrez un bon prix, car elle tirera mation amusantes, va devenir Une tireuse m'en<flaira le le prit et le lièvre, soupesa, l'oeil de l'acquéreur. Si vous êtes expulsé de cartes émérite (elle a pris, pour les à la glace. (cela peut arriver à tous les colons) l'huis- voya un sourire besoins de la cause, des leçons de cartosier qui vous mettra à la porte vous fera mancie). — M. Germain, le Bouzin du}m — Combien l'as-tu payé? dit-elle. des compliments sur votre beau travail. à la Patte, et M. Goeury, apportent en— C'est le curé qui me l'a donné. bourgeoise core à cette belle interprétationleur fidèle — Quel homme ? s'écria la — Holà je n'en suis pas là ! Ma boutiques et précieux concours. Nommons maintemarche à peu près. Ni bien ni mal. Et les émerveillée... et'il y a des gens qui vouhuissiers viendront peut-être chez vous draient.le voir partiç ! Tas de mécréants ! j nant deux nouveaux pensionnaires :

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CHRONIQUE

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I_.e Poncet et Mlle Blancheieau, déjà attachée aux tournées Frédéric Achard par la part qu'ils ont prise dans la tournée des Joies du Foyer, et qui possèdent tous les deux les qualités dignes du parfait ensemble auquel nous sommes habitués.

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Tas&ïn La municipalité de cette nouvelle commune de plein exercice a été constituée par l'élection de M. Ross, maire, et de M. Calland, adjoint. Nous avons plaisir à complimenter les conseillers élus de leur choix : MM. Roos et Calland sauront se montrer dignes de la confiance qui leur est donnée et remplir en toute satisfaction les fonctions qui leur sont ainsi dévolues.

Fêtes de la Mouna La Compagnie de l'Ouest Algérien informe le public qu'à l'occasion du Lundi de Pâques elle mettra en marche le lundi 15 avril 1895, un train de plaisir entre Oran-Karguentah etMisserghin avec billets d'aller et retour à prix réduits : Aller : Oran-Karguentah(départ) à 8 h. 03 du matin ; départ de La Sénia à 8 h. 13 ; arrivée à Misserghin à 8 h. 32 du matin. Retour : Misserghin (départ) à 7 h. 45 du soir ; départ de La Sénia à 8 h. 06 -, arrivée à Oran-Karguentah, à 8 h. 17 du soir. Le prix des billets (aller et retour) à prix réduits, est fixé commeil suit : d'OranKarguentah à Misserghin : lro classe. 2 fi-. 25 ; 2° classe, 1 fr. 70 ; 3° classe, 1 fr. 25. Le nombre des places offertes au public est rigoureusement limité à : 40 places de 1™ classe ; 80 places de 2° classe ; 320 places de 3e classe.

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raedi, 6 avril, au même train du dimanche, 7 avril ; 3° Par toutes les gares comprises entre la Sénia et Aïa-Temouchenf, du train 301 du Samedi, 6 avril, au même train du Lundi, 8 avril. Les coupons de retour seront valables jusqu'au dernier train régulier de voya[ geurs, du Mardi, 9 avril. a—nmmm-ma—ammmmmm————_—__—___-

Caisse Nationale d'Epargne Opérations effectuées dans ment d'Oran, pendant le mois Versements reçus de £361 déposants, dont 448 nouveaux Remboursements à 860 déposants, dont 147 pour solde

le départede Février.

Excédent des "Versements

70,424,33

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ÉTAT-CIVIL J] DE BEL-ABBÉS DU 23 MARS au 5 AVRIL INCLUS

NAISSANCES

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Manuel Enrique ; Thérèse Fernandez ; j Josefa Galvan ; Ana De Haro ; Louis An- j Je I d dujar ; Eléonore Rico ; Messaoud Ben Ghousi ; Esther Attuil ; Ramon Botellr. ; j G Gabriel Galvez ; Diego Torrès ; François G IDomînguès ; Louise Corteggiani ; Vicente Sala ; Joseph Sarrail ; Gabriel Rubi ; René * S IDefossez ; Louise Boccard ; Francisco I Plaza ; Ascension Cerdan ; Antonio Sanchez t ; Ana Martinez ; José Alcaraz ; Maria I Poquet ; Luis Santiago ; Antonia HernanI dez c ; Juana Torrecillas ; Rose Hoor ; IFrançois Roux; Messaoud Adida; Maklouf ? lAzan ; Maria Gonzalez ; Manuela Rueda ; j IMaria Oliver ; Alexis Munich ; Josefa ' ]Palason ; 6 indigènes. j ' DÉCÈS Josefa Barranco, épouseMesana 70ans; Service de la monte Louis Veret 35 ans ; Blanche Oukrat 11 ' Le Maire de la Commune de Sidi-Belmois ; José Ruiz 1 an ; Elie Roubini 2 Abbès, a l'honneur d'informer les inté- mois ; Antonio Quesada 64 ans ; Josefa ressés que le service de la monte, provi- Juan, veuve Cruz 69 ans ; Joaquin Aguilar soirement installé au jardin public, est 86 ans ; Léon Delugin 6 ans ; Maria Saltransféré, depuis le 5 avril, dans le local vador, épouse Encinas 36 ans ; Joaquin j à ce destiné, rue Margueritte, près le Cerdan, 64 ans ; Sultana Kses, 6 ans 1|2 ; Rosa Bosc, épouse Hoor, 40 ans ; Rosa pont d'Oran. Aguilar, 5 mois ; Elvira Garrido, 50 ans ; lie» Cheminot* François Nebout, 78 ans ; Berthe JourLa réunion corporative des ouvriers et d'hui, 7 ans ; Bartholomô Ortiz, 14 mois ; employés de chemins de fer, section de Manuela Alcaraz, épouse Perez, 72 ans ; Bel-Abbès, aura lieu le lundi, 8 Avrill895, 4 indigènes. à 8 heures du soir, dans une des salles de MARIAGES la Mairie. Albert Dubois et Juliette Gomez. Ordre du jour : Questions diverses. j Samuel Nahon et Sultana Nahon. j José Girona et Maria Pérès. Adieux des partants Abraham Tabet et Danina Teboul. Madame Perret, présidente du Comitéi Pépé Martinez et Maria Molina. de l'Union des Femmes de France, à BelManuel Lopez et Adela Verdu. Abbès, nous adresse copie du télégrammes Joaquin Picon et Maria Forniôles. suivant qu'elle a reçu d'Oran jeudi derPUBLICATIONS nier : Guiseppe Cirino et Maria Vicente. « Bataillon Madagascar sur le point1 José Garcia et Dolorès Montesinos. c embarquer, adresse chaleureux remerManuel Lopez et Adela Verdu. Union ciements à Femmes de France, « ClaudeFrérlolière et Julienne Meurier » envoie adirux à la populationa ses « et Antonio Garnero et Ana Arias. «; bel-abbésienne, dont la manifestation si !1 Etienne Gapin et Sophie Lehmann. « sympathique l'a profondément touché. I Siméon Rodriguez et Niéves Casado. « Commandant BARRE ». Salvador Arroyas et Antonia Lopez. Ernest Favier et Julie Penan. Achat» de elievaux et muleta Juan Segura et Carmen Arias. Gaspar Prats et Antonia Marin. Le Comité du dépôt de remonte de ie Jules Calemard et Adélina Richart. Mostaganem, stationnera à Bel-Abbès le le lundi, 29 Avril, à 8 heures du matin, et p».t il achètera des étalons, chevaux de tête, troupe et mulets, de 5 à 8 ans. Le lu minimum de la taille des mulets est abaissé à 1 m. 43. :i M. BENCHETRIT, SALOMON, a l'honVoyage à prix réduits neur de porter à la connaissance des A l'occasion des Courses. d'Oran, qui intéressés, qu'il ne répond pas des dettes auront lieu les Dimanche 7 et Lundi, 8 que peut contracter le nommé Haïra Avril 1895, les Compagnies de Paris- BENAYÔUN, soit pour son compte Lyon-Méditerranée et de l'Ouestr-Algêrien personnel; soit pour le compte et au nom accordent une réduction de 50 0(Q sur les de M. BENCHETRIT,ou pour les besoins prix ordinaires des places, au tarif plein, : de l'exploitation d'un magasin situé angle  cet effet, des billets spéciaux directs. des rues Gambetta et Mascara, et conni Aller et Retour, seront délivrés, sûr Oran- sous le nom de « ÉPICERIE PARISIENNE» Karguentah,dans les conditions suivantes : En conséquence, aucune commande d.< 1° Par toutes les gares compris es entre marchandise, soit au comptant, soit i Saint-Lucien et Tlemeen, du train 2 di crédit, ne sera déclaré valablement faiti Samedi, 6 Avril, au même train du Lundi que si elle a été formellement consenti 8 Avril ; par M. BENCHETRIT seul, au nom e 2° Par toutes les gares comprises entri pour le compte de qui d'ailleurs cett Chanzy etRas-el-Mâ, au train 10 du Sa exploitation est faite par M. BENAYOUN

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