Le Progrès de Bel-Abbès ["puis" de Sidi-Bel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès
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Le Progrès de Bel-Abbès ["puis" de Sidi-Bel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 28/04/1895. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
N°1102.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
Treizième Année?
amis se seront fait un devoir d'assister à son arrivée en gare, pour lui témoigner les plus vifs sentiments de reconnaissance, d'estime et de sympathie. Ii faut bien l'avouer : De nos représentants algériens, on pourrait dire aussi de tous les membres du Parlement, celui qui a gagné la confiance absolue du collège électoral qui l'a élu, est, sans contredit, M. Etienne. Ses adversaires politiques — il en a ici comme ailleurs — ne se font pas faute de reconnaître les brillantesqualitésdont il a donné maintes preuves ; ils apprécient mieux encore son dévouement <;ntier à la cause algérienne, son empressement à se montrer agréable et utile à tous. Un électeur de Bel-Abbès, qui n'affirme assurément aucune prétention à garder ou à défendre la Constitution actuelle, nous disait encore ce matin : Ce diable d'hom;
Commune de Sidi-Bel-Abbès Habitants de Bel-Abbès, Monsieur CAMBON, Gouverneur Général de l'Algérie, fera, dimanche matin, 28 courant, à 7 h. et demie, son entrée officielle à Bel-Abbès. Le premier adjoint, maire par intérim, invite ses concitoyens à se [ le chemin de porter en masse sur [ la gare, à pavoiser leurs habitations et à manifester en l'honneur du Citoyen éminent placé à la tête de ' l'Administration Algérienne, à celui qui a déjà rendu tant, de services à la Colonie et sur lequel tous les Algériens fondent le plus grand, espoir. VIVE LA RÉPUBLIQUE! VIVE LA FRANCE! VIVE L'ALGÉRIE !
Bel-Abbès, le 26 Avril 1895. Aug. BERNARD.
agréables, — pour employer plus r. iune expression un peu triviale mais qui rend bien la pensée,— M. c 1Etienne s'est acquis, surtout dans 1le département d'Oran, des droits à« la reconnaissance publique ; et ce sont ces qualités, jointes à un < mérite ] sans conteste, qui lui ont valu auprès de ses collègues delà ' Chambre la haute situation qu'il ( dans les conseils du Gouoccupe ' vernement. Avec, la population entière de l'arrondissement, nous saluons la présence de M. Etienne parmi nous, bien persuadé que, malgré son court séjour et profitant du passage à Bel-Abbès de M. le gouverneur général de l'Algérie, notre député aura occasion de témoigner une fois de plus sa bienveillante sollicitude pour obtenir la solution des questions urgentes, notamment pour hâter ia mise à exécution des grands travaux que réclame sans cesse
'P on'peiît nè:':pas^'go^cr''sef5': opinions :
NOS J30TES
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A l'heure où paraîtront ces lignes, S) M. Etienne, député de la deuxième ie
circonscription oranaise, sera parmi 1x le nous et le Conseil Municipal, de même que de nombreux et fidèles 3s
Le Cheikh Mahmoud Je revenais de piocher ma vigne, car, par les temps de sécheresse, il faut piocher, piocheras-tu, lorsque le facteur me remit une lettre ainsi conçue : « A Mons;eur Robin, « Colon à l'Oued-Melhouf, « Monsieur le colon, j'ai eu l'honneur, « il ya quelques temps, de me présenter a chez vous. Vous m'aviez été indiqué « comme un homme de bon sens et d'ex« périence. capable de débrouiller avec « une logique simple et rude les questions algériennes les plus compliquées. Je t n'eus « pas le bonheur de vous rencontrer « maisj'écoutai avec intérêt les observa« tions de Madame . Robin. Néanmoins, « tout en. admirant l'énergie de votre « digne épouse, je ne crus pas devoir « adopter ses conclusions qui ne tendaient «rien moins qu'à-la destruction de la « race indigène, au moyen d'un massacre « général pratiqué à bref délai. « Vous admettrez avec moi, monsieur « le colon, qu'un membre de la Commis« siqn des Dix-Huit, quelle que soit son « orientation politique, ne peut baser un « projet de réformes algériennes sur l'ace néantissement des peuplades arabes ou « berbères. Car, si ce projet d'exécution c en masse flatte l'esprit français, en ce « qu'il renferme de clarté, de simplicité, « de franchise et d'aptitudes guerrières, « il répugne absolument au génie de lai « race dont les dominantes sont la géné« rosité, la bonté, les idées de progrès ett « d'humanité. « Je me suis donc abstenu de commu,
politiques, on ne saurait discuter les services réels qu'il a rendus à son parti, moins encore le concours gracieux qu'il accorde, sans distinction et toujours généreusement, aux intérêts môme purement personnels de ses électeurs, Par son caractère foncièrement obligeant, par son commerce des niquer à mes collègues du Sénat les « déclarations viriles de Madame Robin. « Je me suis contenté de résumer les oboc servations faites un peu à la hâte au <t cours d'un voyage en Algérie qui n'a <t pas duré cependant moins de quinze « jours. « J'ai interrogé beaucoup de colons. e. Malheureusement, la plupart de ces «: estimables agriculteurs ignorent l'art « difficile de condenser des idées claires c en phrases concises. o: A présent, retiré dans mon cabinet, « en face de notes contradictoires et preste que toujours confuses, je suis effrayé « d'une tâche qui consiste à présenter à « la commission sénatoriale un rapport <r bourré de faits bien prouvés, articulés « d'une façon précise. « Je compte sur votre expérience, mon« sieur le colon, pour éclaircir mes doutes « et fixer mes idées. « L'importance de la collaboration à <r. laquelle je vous convie, ne vous échappe pera pas. « Pour faciliter votre tâche, je vous « -énumère ci-dessous et brièvement les € principales questions auxquslles vous « avez à répondre. Je ne crois pas devoir « vous celer que ce questionnaire est « adressé en même temps à vos collègues « des trois provinces, choisis parmi les « plus sérieux et les plus expérimentés. a Quelles sont vos idées sur la répar« tition de l'octroi de-mer, sur les criquets « voyageurs, les villages des pêcheurs. « la réforme de l'impôt arabe, les questions « agricoles, l'instruction des Kabyles, 1« l'assimilation des Arabes de l'Algérie, « la justice indigène, le transaharien. «
DIMANCHE, 28 AVRIL 1895.
ssa respectueuse estime envers réminent fonctionnaire placé à la tête i l'admninistration algérienne. de < Les réceptions officielles auront 1lieu à la Sous-Préfecture demain dans la matinée ; M. Cambon assis< tera aux courses de l'après-midi et rentrera le soir par le dernier train à Oran.
DÎTOIMTOISTOIRE La dernière conférence faite à Bel-Abbès par M. Moisson, avocat du barreau d'Oran, nous a donné des renseignements précis sur le combat de Dogba (Dahomey), dans lequel le bataillon Faurax, du ler Etranger, s'est si vaillamment illustré. Nous sommes heureux de reproduire ces détails qui fixent désormais un point d'histoire de cette campagne meurtrière : Combat de Dogba, 19 septembre. — Le 18, la marche eu avant avait été reprise,
\ ;;ié;gïdu^ 12''kilomètres
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en avants Lés autres 'frac- v M. Cambon, gouverneur général[ tions bivouaquaient sur le plateau qui de l'Algérie, fera son entrée officielle domine l'Ouémé à l'ouest, couvert au nord la lagune de Badao, à l'est par une à BelrAbbès demain matin, après' par épaisse forêt dont on avait débroussaillé l'arrivée du train de Tlemcen. une centaine de mètres pour rendre le Nous ne pouvons que nous asso- champ de tir moins îourré. L'Opale mouilcier aux sentiments exprimés en, lait au bas de la berge,- sous pression. A cette circonstance par la Municipa- 5 heures du matin, à la faveur d'une obscurité complète, sans feu, sans bruit, lité, et engager la population de3 les Dahoméens pénétrèrent dans' le carré notre ville à pavoiser et à manifesterr jusqu'à la garde de police. Le petit poste a l'oeuvre du cardinal Lavigerie, l'établis« sèment des barrages, les relations à
entretenir avec l'Empire du Maroc et la Tripoli ? ce régence de « Agréez, monsieur le colon, l'assurance « de ma haute considération. a A. LE ROUPILLARD, Sénateur. »
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Je lus cela tout haut à ma femme, puis je me mis à gémir : — Oin !. ouin !... que vais-je devenir!... que répondre a toutes ces bricoles ? Je ne sais pas écrire... moi, pauvre bougre de colon, correspondant avec un sénateur!
oin ! oin ! — Quel bourricot ! s'écria ma femme. Les voilà, ces colons si hardis lorsqu'il s'agit de bêcher leur curé !,.. 0 ma mère !
j'aurais dû t'écouter quand tu me disais : Pauvre fille, tu te fais des illusions sur ton Robin. Il est gros, rouge, plein de soupe. A lui le pompon pour faire du pétard ! mais le bagou ne fait pas l'homme, pauvre fille... Que n'ai-je suivi les conseils de nia mère !.. « Mais jeunesse et stupidité, ça marche ensemble. J'épousai donc le père Robin. Enfin !... Ce que j'admire le plus, c'est ce pierrot de sénateur qui se permet de me contrecarrer dans sa lettre de quatre sous 1... Je me souviens bien de ce poseur, qui vint, le mois dernier, essayer de me tirer les vers-, du nez ! Car c'est moi qui l'ai reçu ici même. Mon illustre mari s'était Y
sauvé à ia cave comme si- les Prussiens : avaient envahi l'Oued-Melhouf ! Le sénateur a voulum'esbroufter, mais je lui ai rivé son clou... La question algérienne que je lui ai dit, c'est la question Arabe. Qui tranche l'une tranche;l'àutre. Tranchez donc le cou des arbicots et tout sera réglé. Plus de réclamations ! Les colons ne crieront plus, puisqu'ils seront débarrassés des Arabes; les Arabes ne bougeront plus parce qu'ils seront \morts. Quand on est mort on se tait. Silence dans les rangs ! et allez-y !... Mais ce délégué n'a pas compris. Et mon imbécile de mari ne comprend pas non plus. Sainte Vierge ! où sont donc les mâles?.. Parole ! je crois qu'il y a, à.l'heure qu'il est, plus de je ne sais quoi sous les jupes des femmes que dans les culottes de ces messieurs !.... Je me dis : —: La machine est sous pression. Ça va chauffer. Allons prendre l'air. Je sortis. Sous les oliviers du bord de la rivière je trouvai le silence et une grande fraîcheur. Je trouvai aussi le cheikh Mahmoud qui disait ses prières, assis-sur l'herbe. A peine l'eus-je aperçu que j'eus l'idée bizarre dé me servir des lumières de ce vieux musulman pour répondre à la lettre du sénateur. Et comme une idée biscornue en amène une autre, je pensai ensuite que si je mettais le brave cheikh en présence de ma femïne, et que si je
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Progrès de Bel-Abbès
à chaque semaine, à une heure de de COÛTHCS de lies de besaces et bonnets carde ilec, à la placé à marine, d'Infanterie de cosaque l'après-midi, dans le local des poids et * les visité après demain d'Amazones hippique de est et réunion par ichières j. La t( bandière etcommanen avant du front de attenant au Commissariat de mesures, n heureux plus curiosités. les de s'annonce den demain, l'enateurs sous signale a dé par le caporal Wurmser, Police. ^ nul doute, attirera, auspices et une sans fr nemi et riposte aux feux des guerriers. ai considérable à Bel-Abbès, pendant foule J Le capitaine Rojlland, ne voyant pas i Ceole de santé militaire les deux jours. venir son officier M. Badaire, l'envoie En outre du programme habituel la Il est donné avis qu'un concours pour chercher ; on le trouve mort sur son lit s'est ingéniée de son mieux l'admission Adieux commission j> à l'école du service de santé ci entré qui, balle d'une de camp, frappé de nouveaux attraits, de façon à militaire,, créer à s'ouvrira le 8 Juillet prochain. étranger régiment 1" du officiers Les B l'atavait dû de la tête, le sommet par le concours des écuries en res Les candidats devront se faire inscrire tenu à honneur d'offrir, jeudi soir, un s'assurer < teindre au moment où il se baissait pour ont et obtenir ainsi le plus d'éclat pos- du u d'adieu à leur colonel, M. Zéni, nom 1 , l8* au 25 juin prochain, s'ils sont ciattacher ses brodequins ou prendre son banquet faveur et pour la réussite de ces vils, à la Préfecture du département où sible valoir loi faire à inflexible en s appelé par une S la retombé ! ^ Jil était revolver ; renverse complètement Elle hippiques. i fêtes a droits à la retraite. ils • terminent leurs études médicales, et, * foudroyé. Le chef de bataillon Faurax, ses rensei- s'ils sont militaires, à la Préfecture du les jugeons réussi, si par n'a été en nous bien, le T Comme ce pense on ,," s'avançant derrière une de ses compagnies les engagements donnés gnements sur tous les convives qu'une occasion i département où ils sont en garnison. 1 en ligne, tombe comme une masse blessé pour acquis ou sur le point de se prodéjà de sentiments des manifester c de 1 heureuse livrets Deux gauche. Ils pourront prendre connaissance à la d'une balle au côté estime envers un chef bien- duire. c i individuels qui étaient dans sa poche respectueuse Préfecture d'Oran (1er Bureau), du proOn peut donc dire dès maintenant que des conditions à remplir pour avaient un peu ralenti la vitesse du pro- veillant, scrupuleux observateur d'une gramme j Commission nouvelle la de tentative 1 la l'admission au dit concours et l'obtention jectile. Le commandant, relevé par ses discipline sévère mais nécessaire et à \ certaine printemps réunion de la est 1 de places gratuites, ainsi que de la nature hommes est porté près du colonel, qui le laquelle il donnait lui-même l'exemple pour satisfaction à Il surtout ce i des épreuves à subir. succès. y a du < questionne sur son état ; Faurax" répond d'une soumission la plus absolue. constatation en soit faite aux yeux ia M. le partir laisserons que < Nous pas ne souffre A d'une voix sourde : « Je y>. de M. le Gouverneur Général qui, en l'ambulance il reprend vite sa présence Colonel Zéni sans lui exprimer les re- < Nomination la journée dans M. Etienne, compagnie de Bel-Abbès, qu'il laisse à profonds i d'esprit. On l'embarque sur l'Opale ; un grets demain, honorera de sa présence de M. Castel, comptable démissionnaire mais la garnison, dans non-seulement i honneurs rend les légion peloton de du comptoir d'escompte de Bel-Abbès, militaires. En prenant congé du colonel Ij aussi dans la population civile. Chacun se ! l'hippodrome bel-abbésien. vient de recevoir la nouvelle de sa nomiDodds, le dernier mot du commandant I -plait à rendre hommage aux excellentes I funèbre Service nation à un emploi de garde principal au aurait l'on chef de et qualités du ; corps, Faurax fut ; Etes-vous content de mes La colonie espagnole de Bel-Abbès, sur Tonkin. légionnaires ? Braves gens répondit le désiré, dussent les règlements fléchirentt Félicitationssincères à notre concitoyen exceptionnellement, voir se continuer lai l'initiative de M. Torrès, vice-consul, a Colonel. carrière militaire d'un homme de valeurr organisé, mardi dernier, un service funè- qui, ces jours derniers, subissait avec Pendant que l'infanteriede marine sounotre armée et qui compte de nom- bre, à la mémoire des marins de l'équipage succès, les épreuves de l'examen pour la pour tenait vaillamment le premier choc, sous breux et brillants états de service. la Reina Régente, croiseur disparu dans Trésorerie d'Afrique. la direction du capitaine Roulland, fumeur le détroit de Gibraltar, le 10 mars dernier. énergique qui malgré la pluie de balles Cette cérémonie religieuse, à laquelle Conférence â prix Voyagea réduits tombant autour de lui, avait son cigare à devoir s'est fait M. le Consul d'Oran un parler de3 bien tard arrivons Nous pour Jouvelet) (Compagnie la bouche, la Légion A. l'occasion des Courses de Bel-Abbès de venir assister, a eu lieu en l'église pasamedi dernier donnée conférence la au x prenait position et exécutait des feux de roissiale de Saint-Vincent, trop petite qui ont lieu demain dimanche et aprèsl'enseignement Société t la de théâtre, par salve Lebel avec la précision du terrain recevoir assurément tous les invités ; demainlundi, les compagnies des chemins pour aimable le gracieux l'aspect et e avec de manoeuvre- ordinaire. Un cordon de par aussi nombre d'entre eux étaient-ils restés de ter Paris-Lyon-Méditerradée et de l la du étranger. de musique 8' plomb et de mitraille est dessiné en avant concours sur le perron de la porte, ne pouvant se l'Ouest-Algérien accordent une réduction sujet le de dire ,t Contentons-nous que du front. Les gerbes déterminent les prefrayer un passage pour aller occuper les de 50 0[0 sur le prix des billets. Légion la étrangère Dahomey Le et traité ,e : mières hésitations de l'ennemi qui complaces qui leur avaient été pourtant réCes billets, aller et retour, seront déliles choisi admirablement et était eu IS a mençait à reculer. Le Bigo hurle en agiservées. vrés par toutes les gares des deux réseaux A k archi-comble. d'une salle honneurs gri-gri de cheval, protectant sa queue Nous avons toute satisfaction à féliciter (depuis Relizaine pour le P.-L.-M.) sur M" jB projections lumineuses, l'aide des teur et insigne de commandement: « EstM. Torrès et les notabilités de la colonie Bel-Abbès, et les coupons de retour seront d'Oran du barreau et ît Moisson, avocat ce donc cela que vous avez promis au conférencier espagnole de leur louable initiative. C'est valables jusqu'au dernier train du mardi circonstance, la nous a pour roi 1? En avant, en avant ! Koia ! Koia 1 pieux hommage rendu a des nationaux inclusivement. un fait assister aux glorieux exploits des ÎS Dahomé 1 » Mais les guerriers sont décou- ,, détachements fournis victimes d'une catastrophe épouvantable. régiment. le par En outre, la Cie de l'Ouest-Algérien — ragés ; ils tentent vainement quelques idonné également le plaiété Il organise des trains pour Bel-Abbès au nous a retours offensifs pour enlever les morts,' sir de voir la photographie exacte des Ecole de Délira BS champ de courses et vice-versa, Les prix les avant le colonelfait pousser troupes en Un concours d'admission à l'Ecole na- des billets, aller et retour, sont fixés à ovations faites par la population oranaise, e, par échelons. Les Dahoméens quittent la à l'occasion du départ du bataillon Barre re tionale d'apprentissage de Dellys,. aura; 0 fr._50 pour les premières classes, crête et se sauvent sous les palmiers. La exr^dié à Madagascar. Enfin.^ùne triple le < .HiBVi à Oran les Mercre^et Jeudi, 17 et 18' 0 fr. â5 pour les secondes et Ofr. 25 pour compagnie Roulland poursuit de ses feux salve d'applaudissement salué les paro'*"'' o- Juillet prochain. les troisièmes, sans réduction pour les a les fuyards, qui abandonnent leurs morts,' les de sincères regrets exprimées par le Les demandes devront être 'déposées à1 billets demandés soit l'aller soit pour indice précis de la défaite complète chez conférencier à l'adresse du colonel Zéni, ii, la Préfecture (4« Bureau), avant le 1" pour le retour seulement. Les départ3 de les peuples indigènes. 105 cadavres sont commandant du régiment. juin prochain, terme de rigueur, accomces trains sont fixés à midi 36, à une réunis en deux charniers sur des bûchers pagnées des pièces réglementaires indi- heure et à Nous avons grand plaisir à remercier er heure 22, pour arriver au une de pétrole, feuilles de palmier et bois la Société de l'enseignement par l'aspect ict quées par l'affiche placardée dans les' champ de courses cinq minutes après. mort, et on opère la crémation. u- principaux centres du département. de cette excellentesoirée ; et, en lui souLes retours auront lieu à 5 h. 17, à 5 h. 39 Les pertes étaient : deux officiers tués,'> haitant le plus d'adhérents parmi nous, îs, et à 6 h. 14. Vaecinationa gratuite» trois hommes tués et douze blessés.5- nous souhaitons qu'elle nous fournisse se Ces trois trains feront le service penMais l'ennemi était repoussé. Le Champ on P l'occasion de l'applaudir de nouveau à son A dater du 25 Avril 1895, les vaccina- dant les deux journées. &\ oeuvre éminemment instructive. de bataille jonché d'armes à tir rapide et tions gratuites se feront tous les Jeudiss
CHRONIQUE LOCALE .
notais les principaux incidents de la discussion qui ne manquerait pas de s'élever entre eux à propos delà question indigène, j'obtiendrai un résultat assez original, et dénature à intéresser les membres de la Commission des Dix-Huit. Je proposai donc au cbeikh de venir se reposer un instant à la maison. Il ne se méfie pas de moi. Il accepta donc sans objections et me suivit avec docilité. Ma femme le reçut assez bien. Assez bien si vous voulez. Car, pour tout rafraîchissement, elle lui offrit un verre de vin, sachant que cet honnête musulman refuserait énergiquement. Ce qui eut lieu en
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est écrit : Dieu connaît tout. Il fermées qu'elles soient, font porter des — Quel est ce bourdonnement ? s'écria n'est I ma femme exsapérée. Qui a laissé entrer , pas d'entretien secret entre trois cornes à plus d'un marabout ! \individus qu'il ne soit.le quatrième! Le cheikh s'écria d'une voix forte : ce moustique !... Depuis cinq minutes, les impudiques oreilles me tintent... Quoi ? qu'est-ce?... — Il est écrit : Les femmes — Pas possible ! fit ma femme un peu étonnée. N'importe. Ecrivons au sénateur. sont faites pour les hommes impudiques. D'où vient ce bruit ?... Robin, donne-moi Assieds-toi, père Robin. Prends la plume. Les hommes impudiques sont faits pour mon balai que je fasse place nette. j les femmes impudiques ! Le cheikh se leva et sortit majestueuse]Bonne d'abord à M. Le Roupillard quelArabes sont des fous sans mot dire. Arrivé sur le seuil de la bons renseignements sur les indi- ; ques , — Dis-lui que les Dis-lui que ce sont des brigands. qui se ruinent pour aller à la Mecque ! porte, il se retourna. gènes. . Ceux qui dépensent leur cria mon iIls assassinent les colons. Ils se volent et — Il est écrit : — Va-t-en, pouilleux ! lui des bêtes avoir dans le désir de plaire a Dieu et épouse, va-t-en marabout de malheur !• ise tuent entre eux comme féroces. pour l'affermissement de leur âme, res- Lève le pied, paresseux ! Laisse en paix semblent à un jardin arro se par une pluie les travailleurs ! Le cheikh étendit le bras : cheikh Mahmoud, inquiet, fit trois abondante. Le homme, Ne Il écrit tuez est aucun : — sauf pour une -bonne cause. Quand vous — Dis-lui que ce sont des paresseux ! ârandes enjambées. Lorsqu'il fut au milieu effet. mesurez, remplissez la mesuré; Pesez -^ Il est écrit : Celui que Dieu dirige de la cour, il leva les deux bras, et dit en balance juste. Malheur à ceux est bien dirigé : celui qu'il égare est perdu. hochant la tête ! avoir lu avec une Mes amis, dis-je après au — faicheikh la lettre de M. le sénateur Le qui faussent la mesure ou le poids ! — Ouiche ! Dis-lui qu'il faudrait brû— C'est Dieu qui vous a créés de ler leurs zaouïas où s'entretient la haine blesse. Après la faiblesse il vous accorde Roupillard, nous allous, si vous n'y voyez — Dis-lui que ce sont des fanatiquss, ! la faiblesse et Roumi il la force. Ensuite ramène du chapelet ! leur s'abrutissent à égrener qui rédiger d'inconvénient, ensemble une pas qui em- les cheveux blanc ! réponse. — Il est écrit : La piété ne consiste pas — Il est écrit : Injustes, ceux à tourner vos visages du côté du levant pêchent que le. nom de Dieu retentissent Ma femme leva le nez et s'écria : — C'est écrit ! ricana ma femme. Mais —Voilà bien les*idées du père Rebin !... ou du couchant. Pieux est celui qui croit dans les temples et qui travaillent à leur tu va décarrer ou je te donne du manche à balai. Qu'avons-nous besoin de l'opinien de ce en Dieu et au jour dernier, au livre et aux ruine ! L'ignominie sera leur partage. Le cheikh s'éloigna. Je courus après lui colons les vieux marabout ?... Et d'abord les Arabes Prophètes, qui donne de EOBT avoir aux Dis-lui sont pas ce ne que — l'adversité. qui patient dans est ont-ils des opinions?... j'en doute... pauvres, qui exploitent les Arabes, mais les Arabes pour lui faire des excuses. Il m'envoya Je revins vers ma femme pour promener. abandonner Laissons donc le cheikh Mahmeud dire Dis-lui, continua femme (la isolés à les colons forcent qui ma mou— la calmer. Elle m'appela imbécile et me son chapelet, et causer tout seul avec tarde commençait à lui monter au nez), leur concession. y tourna le dos. Mahomet et son bon Dieu. qu'ils se conduisent avec leurs femmes des incréLes Il écrit est oeuvres : — Le cheikh inclina la tête et sourit. Puis d'une drôle de façon ! dules ressemblent aux ténèbres étendues . Et je restai avec ma lettre à la main, il s'enveloppa de ses burnous si hermétiIl est écrit : Vos femmes sont votre sur une mer profonde que couvrent des aussi eqabarassè qu'avantla conférence. quement qu'on ne voyait plus que son champ. Allez à votre champ comme il flots tumultueux. D'autres flots s'élèvent, et puis un nuage, et puis des ténèbres, nez et un coin de sa barbe. Il semblait se vous plaira ! LE PÈRE ROBIN recueillir. Enfin il dit d'un ton grave : entassés sur des ténèbres 1 -*- Dis-lui que les moukères, toutes en— Il
Le Progrès de Bel-Abbès
VAFMÉTÈ
Charcuterie
L "ÏARTI!
Art. V. — Tout propriétaire de voitures, I Ar autres que celles actuellement inscrites, I La Commission de la Société Hippique aut.r( Rue de Mascara 1m désirerait, pour cette circonstance, Tappelle à MM. les Sociétaires qu'ils de- qui mettre un véhicule en circulation, devra A.XX.-X. n vront se munir de cartes pour les mena- mel' c( aux dispositions de l'arrêté bres de leur famille, sauf pour les enfants se conformer M. MARTIN, Charcutier à Bell?r municipaldu Février 1895, notamment mi,n Je viens de lire, dans un journal de la Abbès, âgés de moins de 13 ans. Us pourront l'honneur d'informer sa clientèle ^ a qui de concerne la constatation ™ 'ce article dans lequel mon habituelle y^ Métropole, également se procurer des cartes donnant en h et le public de Bel-Abbès, qu'il un ^ta de son matériel et le paiement confrère prétend de réintégrer son ancien établisse* accès à la Tribune des Sociétaires, pour l'état v: c0 que la névrose, qui vient de stationnement. A cet effet, mange entièrement reniis à neuf. Il a proment, ]? ' siècle chancre, n'a leurs invités étrangers à la localité. Ne des droits comme un ce m fité de cette reslauratioupour renouveler visite faite M. le Commissaire une sera par pourront en aucun cas bénéficier de ces pour seule cause ou même pour entièrement son assortiment de marchanp£ pas, ^ de police, assisté "d'un homme de l'art, eausè principale, le inteilec- dises cartes, les personnes habitant Bel-Abbès de.ï d surmenage trouvera chez lui, indépenet on j t^ qui fixera ^m en même temps le nombre de tuel. Tout en reconnaissant qu'un abus damment de toutes les productions en d et pouvant faire partie de la Société. de charcuterie, voyageurs que peut contenir la voilure. immodoré VOVî n du cerveau peut provoquer des matière ir MM. les officiers en tenue auront perr nombre ne pourra être dépassé sous cas déplorables, il attribue surtout le raCe SAUCISSONS DE LYON sonnellement accès gratuit à la Tribune prétexte, mais le voiturier ne sera mollissement d'un grand nombre de nos aucun u et d'Arles m des Sociétaires. Ils devront se munir de tenu de marcher que lorsqu'il aura un contemporains à l'àbsorbtion des boissons c( leur famille dans les mêmes cartes pour nombre suffisant de voyageurs. Le prix él XjecrcL énervantes connues sous le nom d'apéritifs. conditions que les Sociétaires. de . la , place est fixé pour ces voitures à Et mon confrère, qui doit avoir mauvais EN GROS ET DÉTAIL Ces cartes au prix de 4 fr. par journée, soixante soj, centimes. estomac, après avoir fait le procès des j délivrées depuis 25 Avril, chez le sont CHOUCROUTE à 0 fr. 50 £Art. VI. — U est expressémentdéfendu, absinthes, vermouths, etc. etc., affirme a MM. GIRAUD et GUIRAND, avoués, sous laisser prétexte, de I entrer sou aucun ou que ce qui retient à l'apéritif, ce qui fait SPÉCIALITÉ DE membres de la Commission. d'amener des chiens dans l'hippodrome. | qu'on prend la ressucée... plusieurs fois, ,j>a, Ceux-ci seront immédiatement capturés c'est la passion ridicule qu'ont bien des SAUCISSONS ET JAMBONS DU PAYS Cei ' c conduits la fourrière à tandis que procès- gens et etC j graves, d'excellents et honnêtes Ecole des Arts et Métiers CONSERVES ALIMENTAIRES verbal diessé le contre contrevenant. ver sera des hommes instruits et avisés, garçons, DE TOUTES SOUTES Le Préfet du départementd'Oran al'hon- Le< Les chiens non réclamés dans les 48 jdes artistes et des commerçants, pour les TRUFFES, CHAMPIGNONS, MOUTARDE les intéressés d'informer la que com- heures, neur seront abattusnei r bouts de carton peinturlurés, représentant missionchargée de faire exécuter aux canVII. — La Société des courses est des Art. j fantoches affreux et avec lesquels ils ^ BEURRE FRAIS DU PAYS didats aux écoles nationales d'Arts et Mé- teE tenue, pour éviter le s accidents, de pren- font la manille. j manuelles tiers, les épreuves écrites et du dre <jn toutes les mesures de précautions M. MARTIN s'est, en outre, adjoint un manille, voilà donc le danger social ; La peemier degré, se réunira à Oran les lundi, qu'exige la proximité de l'hippodrome de elle, est la mère de l'apéritif et l'apéritif excellent spécialiste qui lui permet de „u « I confectionner des mardi et mercredi, 1'-, 2 et 3 juillet pro- la ja voie ferrée. émiette les facultés, dégoûte du travail, chain. Art. VIII. — Pour éviter tout accident abrutit et abêtit. . abords la de place Ce concours aura lieu dans l'une des aux Carnot, où au sera Comme vous le voyez, manilleurs, mes commande et en détail sur le bal de la Société hippique, la frères, méfions-nous des cartes do donné salles de la Préfecture. Grinque ci' des voitures et des cavaliers Les jeunes gens qui désireraient subir. circulation A ces divers titres, la Charcuterie A peintre d'images, inventa pour gonneur, se interdite les 28 et 29 Avril, de 7 amuser le roi Charles VI qui, paraît-i!, MARTIN se recommande spécialement l'examen en question devront se faire, sera désireuses d'avoir, à des du soir à 5 heures du malin, dans était maboul, et personnes aux ne inscrire avant le premier mai -prochain,r heures des non pas pour que prix modérés, les produits les plus frais les lei ci-après désignées 1du rues d'Oran, Préfecture la : rue de rigueur, à terme hommes sensés se torturent le cerveau et les plus nouveaux. ( désert, entre les rues Prudon et Gambet- à des combinaisons idiotes. (4° Bureau), où il leur sera donné connais-I- <M j Et maintenant que je vous ai montré sance du programme, des conditions ta ; 2; rues Catinat et Clausel, depuis la J r" de Mascara jusqu'au boulevard du le danger, le péril et ses conséquences, d'admission au concoure et des pièces à rue sud. si fournir. maintenant que ma mission est terminée, Art. IX. — Toutes contraventions aux je vais aller en faire une avec les copains Les demandes de bourses 'devront être3 qui précèdent seront cons- en deux dix-huit. Puissé-je arriver à <" déposées en même temps que les deman- dispositions J tatées ta par des procès-verbaux et poursui- temps pour faire le quatrième ? des d'inscription. vies conformément aux lois. vi Art. X. — Le service de la police, la Arrêté gendarmerie, les gardeschampêtres, sont j ÉTAT-CIVIL DE BEL-ABBÉS g' A l'occasion des courses qui doiventt cl chargés, chacun en ce qui le concerne, DU 13 au 26 AVRIL INCLUS avoir lieu les Dimanche 28 et Lundi 299 dde l'exécution du présent arrêté. avril courant, le Maire de la Commune de NAISSANCES Caisse Nationale d'Epargne g Sidi-Bel-Abbès vient de prendre l'arrêté Maria Murcia ; Angèle Araez ; Edouard Opérations effectuées dans le départesuivant: ,:... ;/:'"' ARRÊTÉ: -;'%ment d'Oran, pëndantlemois de Mars. * Guy; Dolorès ÎJoguera ; Elena Canto; Rosa Murcia ; Charles Durand ; Salomon Versements Artible I. — Les 28 et 29 Avril courant, t, reçus de 2392 Cohen ; Etienne Sérié ; Esmeralda Marti ; déposants, dont 349 nouveaux 255,872,24 à partir de onze heures et demie du mai- d Françoise Baeza ; Jeannette Bretones ; Retuboursementsàll34détin, à l'occasion des courses, les voitures is Ana Mesana; Fernande Morin ; Geneviève et cavaliers, sur tout le parcours de la rue le pposants, dont 152 pour solde 204,250,76 Gano Isaac Ksas Maria Rodriguez Ma; ; ; et de la route nationale de Tlemcen, jusnuel Hernandez ; Ramon Caîiizares ; Excédent 51,621,48 des Versements qu'à la hauteur du champ de courses, et st Fredja Amoyel ; Emile Lopez ; Marie sous réserve des indications portées à Goldemberg; Isabel Sema ; Emile Hernu ; M. d'un lie Carnet Chasseur, par l'article 2, prendront la droite et circuleFrancisca Jorge ; Fortunée Bensoussan ; & de Valdan. Ce livre souvenir est un ront à une allure de trot modéré en sui— *Rose Fourcade ; Antoinette Barbet ; Emile l'auteur adressé les à chasseurs, tous * par vant la file d'une façon rigoureuse. Garcia ; Manuel Calatayud ; 6 indigènes. * amis anciens de chasse, et ses E compagnons Art. II. — Les voitures et cavaliers se DÉCÈS enfin qui lui à et tous ont ceux { eu comme , rendront aux courses suivant l'itinéraire dans Maria Cabrera, épouse Parra, 32 ans ; sa jeunesse, ou ont encore la passion { qui précède de la manièresuivante: de la chasse poussée à ses dernières limi- 1Zorà Djian, 60 aus ; Antoine Saïz, 2 ans ils A la hauteur du champ de courses, tes. . Henri Coumenges, 28 ans ; Gines \ i\2 ; prendront à droite, le chemin qui conduit Nous ne saurions trop engager vive- IMoreno, 5 jours ; Fanny Félicité, 29 ans ; au vignoble de M. Perry puis celui qui ment les chasseurs, et même ceux qui ne ]Eliaou Pinto, 80 ans ; Judas Kaddouz, 8 longe la voie ferrée pour pénétrer sur ,le sont pas, à lire le Carnet d'un Chas- mois i ; Bernardo Fernandez, 2 aos 1\2 ; l'hippodrome par la porte réservée à cet sèur. Ce volume très documenté, four- ]Rose Fresneda, 1 mois ; Lucie Bellat, 18 jusqu'auprès des trieffet et continueront mille d'anecdoctes, de récits de chasses ians ; Joséphine Gaussin, épouse Débrieux, bunes qu'ils devront tourner pour le reAsie et en Afrique, très intéressants. 47 ans ; Bordonado, mort né ; Jules Bé• tour. La sortie s'effectuera par une porte en Ces récits ne sont pas ordinaires, en ce rardi, 14 jours ; Vicente de Haro, 87 ans ; i spéciale et distincte, et le retour aura qu'on n'y voit (ce qui est rare lors- Isaac Ksas, 3 jours ; Antonio Pastor, 77 lieu par le chemin rural servant à M. La- sens qu'il s'agit de chasses) ni exagérations, ni ;ans ; Pérez, mort né; 7 indigènes. Tlemcretelle et aboutissant à la route de contes fantastiques, mais rien que l'exacte MARIAGES cen. reproduction d'épisodes, d'événements SalvadorArroyos et Antonia Lopez. A la hauteur de la porte deTlemcen, les que l'on sait vrais ^ voitures et cavaliers tourneront à droite Cet ouvrage sera toujours utile aux Pierre Frédolière et Julienne Meurier. " pour aller rejoindre le faubourg Négrier jeunes chasseurs, nous pourrions même Francisco Pavia et Francisca Manchon. (Calle del Sol) et rentrer en ville par la ajouter aux vieux, car il renferme aussi Gaspar Prats et Antonia Marin. ' porte de Daya. Il est interdit aux voitures beaucoup d'aperçus, de conseils, de dé- Théophile Caïsso et Maria Martin. I de stationner entre l'entrée et la sortie de tails, dont ils pourront faire leur profit et Fernando Serrano et Maria Florèsj ; l'hippodrome. Pour éviter l'encombre- qui, nous le croyons, leur seront d'une Etienne Gapin et Sophie Lehmànn; * PUBLICATIONS ment, les omnibus s'arrêteront sur la1 réelle utilité, tant au point de vue de la route de Sidi-Lhasseu. chasse elle-même que des précautions à Antonio Crémadès et Josefa Alzamora. Art. III. — Des poteaux placés à l'en- prendre pour éviter dans ce pays les acci- Antonio Olaya et Maria Prados. trée et à la sortie de l'hippodrome indi- dents et les maladies. On y trouvera éga- Lucas Diaz et Juana Sanchez. queront les voies que devront suivre less lement, divers aperçus sur les différentes Danian Diaz et Isabel Martinez. voitures et les cavaliers. manières de préparer le gibier dont les Antonio Garay et Rosenda Masa. Art. IV. — Pendant les mêmes jour-~ gourmets et les ménagères feront leur nées, le prix de la course pour se rendre3 profit En vente à Oran, dans, lès librairies à l'hippodrome sera fixé à 3 francs parr voiture de place. Toute personne quii P. Perrier, boulevard Oudinot ; Rioland, prendra une voilure, aura droit de dispo-- boulevard Séguin ; Andréo, rue d'Arsew, I ser d'une ou deux places en sus de qua-- I Màrignan, boulevard Malakoff ; Teuffel, tre, à la condition de payerun supplémentt 1 armurier, place d'armes. Prix, 4 francs ; j par la Poste, 4 fr. 50. de un franc par place.
Course* de JBel-Anbès
Manilleurs
et Graisse
Pâtés de toutes sortes
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Progrès de Bel-Abbès
TRAINS S'ÉLOIGNANT D'ORAN ' ~ PRÎXDES PLACES VOYAGEURS-MIXTES
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NM N°3[1F5ÎN^7
——————•—«—"—— (Départ) jvor»nj^BOI-ADDOB^ ORAN 0 70 0 50 0 35 La Sénia (Emb1 d'AiB-TcHOUchcul) 1 10 0 85 0 60 Valmy C Arrivée.. TLÉLAT..j 2 90 2 20 1 60 LE DéparU>
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3 55 2 70 1 95 4 70 3 55 2 60 6 15 4 65 3 40 6 95 5 20 3 80 7 60 5 75 4 20
Saint-Lucien Lauriers-Roses Oued-Imbert Les Trembles Prudon (Sidi-Brahim).....
n^JJL'Jl '0_80~1T60'0 45 1 45 1 10 0 80 2 25 1 70 1 25
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. De^iemcenjiBoi^tbès Il 1 10 » 85 » 60 2 35 1 75 1 30 3 60 2 70 1 95 4 60 3 45 2 55 5 80 4 35 3 20
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Le train 2 0. A. correspond au Tlélat avec le train d'Alger, arrivant à 10 h. du soir. Le train 4 O. A. correspond au Tlélat avec le train qui arrive au Sig à 3 h. 44 du soir. Le train 6 O. A. correspond au Tlélat avec le train qui arrive à Relizane à 10 h. du soir. Sidi-Bel-Abbès. — Imprimerie du Progrès de Bel-AWes.
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Le train 1 O. A. correspond au Tlélat avec le train qui quitte le Sig à 6 h. du matin. Le train 5 O. A. correspond au Tlélat avec le train qui quitte Relizane à 5 h. 20 du matin. Le train 7 O. A. correspond au Tlélat avec le train qui quittePerrégaux à 12 h. 2§ du soir. Le train 9 O. A. correspond au Tlélat avec le train d'Alger.
C
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ïu pour la légalisation de la signature de M. G. LA VENUE, Gérant Sidi-Bel-Abbès,le Le Maire,
1895.