Le Progrès de Bel-Abbès 27/03/1898

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Le Progrès de Bel-Abbès ["puis" de Sidi-Bel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès

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Le Progrès de Bel-Abbès ["puis" de Sidi-Bel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 27/03/1898. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.


No

1262

BEL-ABBÈS, LÉ 27 MARS 1898

Dix-Septième Année

sûre que ne balance aucune immigration française, a déjà eu des résultats. ' M. Etienne, député d'Oran, les accuse. Sur cent communes de la province qu'il représente, 40 sont aaux mains de la majorité étrangère, dans " plus de vingt ; c'est, la population étrangère qui l'emporte numét] riquement r sur la population d'origirne française. Ce danger n'est pas né d'hier. Déjà en 1895,1896, 4897, les " Conseils généraux émirent des *A voeux sur la proposition de MM. Hippolyte Giraud et Havard, voeux * *tendant à ce que quelques entraves fussent mises à ce mouvement * 'fd'immigration. M. Etienne, en reprenant ces demande avec juste raison > voeux, (que la qualité de citoyen français ine soit conférée que sur la demande deTétranger. Il ne faut pas expresse < 3l'imposer, et grâce au sénastus con/jfite dé 18§5 .et à la Joi du ;26 juifl ;;

DIMANCHE, 27 MARS 189&

Tout condamné à une peine aflictive ou infamante, ou à une peine correctionnelle, peut être réhabilité. » ' Art. 2. — L'article 634 du Code d'instruction criminelle est ainsi modifié : « La réhabilitation efface la condamnation et fait cesser pour l'avenir toutes les hîcapacités qui en résulteraient. « Les interdictions prononcées par l'article 612 du Code de commerce sont maintenues, nonobstant la réhabilitation obtenue en vertu des dispositions qui précèdent. « Les individus qui sont en état de récidive légale, ceux qui, après avoir obtenu la réhabilitation, auront encouru une nouvelle condamnation, ceux qui, condamnés contradîctoirement ou par contumace à une peine .affictive ou infamante, ont prescrit contré.l'exécution de la peine, ne seront admis au bénéfice des dispositions qui précèdent qu'après un délai de dix années écoulées depuis leur libération ou depuis la prescription. « Néanmoins, les récidivistes qui n'auront subi aucune peine aflicti vs ou infamants et les réhabilités, qui n'au-

régime qu'ils préconisent aurait, en outre, l'avantage de supprimer les innombrables catégories que le service de trois ans a fait naître. Les privilèges qu'on a dû édicter en faveur des de la Domination Française jeunes étudiants, des artistes, des normaliens et d'autres intellectuels— • Au moment où l'on parle du péemployons ce root puisqu'il est à la mode — n'auraient, plus de raison rit juif, où quelques hallucinés d'être maintenus. Tout le monde seessayent de faire croire que les rait égal devant l'obligation de servir Israélites, qui représentent ici le 8 le pays Seuls les soutiens de famille 1/2 p 0/o du corps électoral, doivent verraient conservées les immunités absorber bientôt toute la populadont ils jouissent. tion européenne et régner en maiIl ne faut pas nous dissimuler que la réforme proposée, si elle était adoptrès, il n'est pas sans intérêt de détée par le Parlement, aurait, pour'rénoncér un danger autrement resultat prochain, la suppression, du doutable que cette menace chiméservice d'un an en Algérie et notre rique : nous voulons parler de l'afassimilation avec le contingent de la faiblissement de notre influence Métropole. morale en Algérie. A ce point de vue, la question nous intéresse d'une façon particulière, Nous entendons déjà les vagissene voulons pas dire que nos jeunes ments d'un parti nouvellement né : gens accepteraient avec regret ce le parti séparatiste. Ces vagissenouveau sacrifice. Ils sont trop patri- ' ments sont déjà des cris de guerre oies pour cela. Mais i! sern.it p!us que et de mort ! Que sera-ce lorsque jamais, urgent de remettre alors sur le tapis la proposition, tar/i de fois .v;ee:parti;^ |::discut(;e. fj'i;jiùïiaîs;.i:ô!50luo, d'envoyer correctionnelle seront ad- nos recrues faire leur service sur le : peine une les antipathies des exotiques et lement venus sur le territoire ou nés mis au bénéfice des dispositions qui continent. qu'il aura remporté quelques vic- de parents non naturalisés, se trou- précèdent après un délai de six'nnnées Au" lieu de les faire simplement toires sur la bàdàudèrie populaire ? vent incorporés dans la grande fa- écoulées depuis leur libération. changer de département, d'envoyer à « Seront également admis au béné- Oran les classes d'Alger et de ConsOn peut se le demander avec mille française avant même d'en fice des dispositions qui précèdent, tantine, à Constantine et à Alger celles avoir nettement conscience. anxiété. après un délai de six années écoulées d'Oran, ne vaudrait-il pas mieux leur Ce'mode de procéder amène des depuis la prescription, les condamnés faire prendre contact Notre pensée n'est pas de nous les garniavec divergences d'opinions confiner dans un pessimisme puéet de senti- contradictoirementou par défaut aune sons de France, et envoyer en Algérie ril. Une maladie chronique n'est ments qui sont bien préjudiciables peine correctionnelle qui auront pres- les conscrits de la Métropole ? On .trouverait à ce système un doupas inguérissable parce qu'elle est à la prééminence de notre domina- crit contre l'exécution de la peine. « Les condamnés contradictoire- ble avantage. D'abord, à apprendre à déclarée, et il serait aussi injuste tion. Beaucoup d'Espagnols, par ment, les condamnés par cont'imace nos jeunes Algériens à apprécier la de dénoncer le péril séparatiste exemple, considèrent l'Oranie comdéfaut, qui ont prescrits con- Mère-Patrie ou ils ne sont parfois japar ou comme une menace inéluctable, me un prolongement de l'Espagne ! tre l'exécution de la peine, sont tenus, mais allés ; fortifier ainsi leurs sentiEn soutenant la thèse de son outre les conditions ci-dessus énon- ments d'affectueuxattachementenvers que de le nier. Nous ne voulons pas non;plus nous élever contre Fingé- amendement, M. Etienne est éga- cées, de justifier qu'ils n'ont encouru, le sol d'origine ; leur rappeler que, de les délais de la prescription, l'autre côté de la Méditerrannée, il y renée dans nos affaires publiques lement favorable aux étrangers, car pendantcondamnation pour faits qua- a le vrai Pays auquels ils doivent faid'une quantité toujours plus grande beaucoup sout peu désireux d'ac- aucune lifiés crimes ou délits et q'ils ont eu re, le moment venu, le sacrifice de . les lourdes • cepter charges d'étrangers à qui nous conférons, que leur une conduite irréprochable. » leur vie ; par réciprocité faire connaîconfrère la naturalisation forcée, et avec le titre de citoyen, les pouArt. 3. — La présente loi est appli- tre, tous les ans, l'Algérie à un grand voirs suprêmes du suffrage univer- n'abandonnent qu'avec regret leur cable à l'Algérie et aux colonies. nombre bien plus considérable de compatriotes qui seront pour nous, sel. Nous savons qu?ils ont conquis patrie première. rentrés dans leurs foyers, autant d'utiIl serait peut-être bon, en présensouvent leurs droits de cité à la les propagandistes. de l'agitation frc.nt, beaucoup créée leur de des ce que sueur par per- I De cet échange annuel de vigoureux Algériens Contingents les et turbateurs dont quelques-uns sont ont abandonné une patrie, un foyer, jeunes gens naîtraient des relations sont vëniis-iéi verser leur sang. Lesi d'origine étrangère, d'examiner les continues et fécondes entre la France députés ont signé et décents Deux Continentale et sa fille, la France du mânes des naturalises se confon- désavantages de icette trop large posé, de Chambre, la le bureau sur Nord Africain. L'une et l'autre en redent, sous terre, avec celles de vail- hospitalité, et de voir si la préémi- un projet de loi, invitant le Gouverne- tireraient un incontestable profit. lants colons français tombés loin, nénee de notre domination morale ment à préparer la substitution du Pourquoi n'appliquerait-on pas, dès matérielle et même militaire régide deux champ bataille n'en villes le de service des est pas ans au sur > maintenant le système, puisque peractuel. sérieusement menacée. me agraire. sonne ne peut y perdre, et que la NaElle viest question La grave. sera tion doit qu'en retirer bénéfice ? Le travail estJe^grand trait d'uUn Gonstantinois. ne vement controversée. Beaucoup de toujours nion des races; Ouvrons généraux estiment que vingt-quatre mois sont insuffisants pour former nos portes à l'étranger. ; Mais veik de Loi la loris 1 un soldat, surtout dans certaines arVeillons t car cet élément étranmes spéciales. D'autre part, étant donDans un précédent article; paru qui obligatoire militaire service le né ehefc des s'il apporte ger,' . Le Journal Officiel. du 13 mars astreint les Nations européennes à quelques jours nous avant la discussion bonnes vplontés:et de? énergies, des, 1898 publie la loi ayant pour objet convertir tous les peuples en défen- à la. Chambre, dû .budget de la opiniâtretés honnêtes comme des de rendre la réhabilitation appli- seurs de leur Patrie respective,.il est Guerre, nous faisions, valoir les raidçvoûments patriotiques,-nous <ap- cable aux condamnés qui ont pres- incontestable que l'organisation des sons qui militaient en faveur du ré" porte aussi -les résidus des sociétés crit contre l'exécution de la peine, Armées présentes et futures ne sau- tablissement de l'indemirité; de résirait être assimilée à celle des Armées dence ..précédemment attribuée aux vermoulues, les ;déchèts: <ie bagiie, loi dont yôîci les articles : comprenaient-, guère officiers de Farmée d'Afrique, de-jadis qui ne plébéiennes des péles pourritures Nous ajoutions que le Ministre de Article premier. — L'article 619 du que des professionnels. ijinsulesrËt cette infusion de sang Code d'instruction criminelle est ainsi Logiquement, les partisans du ser- la Guerre ne devait plus hésiter à deétranger, cette conquête lente et modifié : vice de deux ans sont dans le vrai. Le mander, au profit des officiers en

La Prééminence

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Exercices d'embarquement Les jeunes gens dispensés de l'argarnison en Algérie, l'application de gion étrangère a relevé des qualités Hier soir à 9 heures, le 1er Régiment la mesure prise en ce qui concerne d'endurance supérieures à celles de ticle. 21 devront, sans retard, se les agents des administrations civiles, toutesnos autres troupes. De plus ses préoccuper de faire valoir leurs titres Etranger a exécuté, à la gare de Belet nous exprimions la conviction que hommes jqu'aucun lieu de patrie ne devant le conseil de révision départe- Abbès, des exercices d'embarqué^la Chambre s'empresserait de voter rattache à notre drapeau, se sont mental appelé à statuer sur les de-^ ment. Ces exercices qui n'ont pas duré la proposition qui lui serait faite par montrés partout et toujours d'intré- mandes des dispenses en vertu de l'article 22. Le conseil classera ces moins d'une heure et demie, ont pleipides et vaillants soldats; le Ministre. Créée le 9 Mars 1831, il y a donc plus jeunes gens pour mémoire, à leur nement réussis. M. Etienne, le sympathique député d'Oran, mis au courant de la question * de 67 ans, la légion étrangère s'est ac- rang de mérite sur la liste générale sans Nécrologie par la Presse Algérienne, déposa un quis droit de cité chez nous*, et ce se- des soutiens de famille, mais rait méconnaître ce droit, aussi bien que les jeunes gens de cette catégorie amendementen ce sens. Nous enregistrons avec peine, le Mais le Ministre de la Guerre dé- que compromettre la création de notre entrent en ligne de compte dans la décès de Madame AmbroiseDémarchi, clara qu'il-s'agissait de questions d'es- armée coloniale, si demain îa Cham- détermination du contingent de 5 pour épouse du sympathique entrepreneur pèces qui seraient réglées, chaque bre des Députés refusait les crédits 100 fixé par la loi. de notre ville, qui a succombée cette L'exonération de la taxe militaire nuit dernière, à la suite d'une cruelle fois qu'elles se présenteraient, au nécessaires à la création d'un 3* régiment étranger. ne sera pas accordée aux jeunes gens et douloureuse maladie. mieux des intérêts en présence. qui dans la liste ainsi établie, seront Nous -regrettons que le général Madame Démarehi, qui n'était âgée classées après le dernier de ceux que que de 44 ans, jouissait de l'estime et Billot n'ait vu là qu'une question d'esMais on ne saurait approuver avec pèces ; nous e&timons que la cause, la même satisfaction la mesure récen- le conseil départemental aura gratifiés de la sympathie d'une grande partie dont la Presse a pris la défense, est te qui vientde porter de 8à 121e nom- de la dispense en vertu de l'article 22. de la population bel-abbésienne. plus générale, car il faut considérer bre des membres du conseil -supérieur, L'instruction de la justification des S.s obsèques auront lieu demain qu'il s'agit d'une question de droit et de laguerre : M. le général Billot nous demandes en exonération de taxes se dimanche, à 3 heures de; l'après-midi. dans la même forme que les de justice. Nous avons appris également, paraît avoir créé là un aréopage mili- feront — La déclaration du Ministre de la taire issu d'un testament ministériel, demandes de dispense à titre de sou- la mort de M. Pélarrôy, huissier à Guerre est d'autant plus fâcheuse que comme qui dirait des camarades que tien de famille. Boukanéfis, décédé jeudi dernier. En raison des électionslégislatives, la Chambre se montrait disposée à l'on veut doter d'une haute situation Les obsèques de M. Pélarrey, ont voter l'augmentation de crédit de- dans la crainte que le successeur ne les séances des conseils de révision eu lieu hier Vendredi, au milieu du mandée, et ce serait aujourd'hui fasse pas lui même, l'heure venue départementauxpour les désignations concours de toute la population du chose faite, si l'amendement avait pour les ayants droits d'entrer dans des soutiens de famille sont fixées au village. premier, 2 et 4 juillet. été accepté par le Gouvernement. Nous présentons aux familles Décet aréopage. L'application de cette nouvelle me- marehi et Pélarrey, si cruellement Mais on estime, en haut lieu que M. Charles Malo, l'écrivain militaire l'état de nos finances ne permet pas du Journal des Débats présente à ce sure donne satisfaction à ces justes éprouvées par le malheur, tous nos pour le moment du moins, de faire propos des observations qui nous pa- revendications. Mais pour qu'elle soit sincères compliments de condoléancesser une injustice criante que tout raissent si juste que nous ne pouvons salutataire qu'elle ne déroge pas sur- ces. tout du résultat attendu, il faut qu'elle le monde regrette, mais que les inté- les silence passer sous : et équité. appliquée soit ressés devront subir pendant une sagesse avec conkigné Débit qualités de chefs des Siègent en Il ne faut pas qu'elle devienne une année encore, à moins, toutefois, que plus hautes unités stratégiques, dit Par décision de M. le Commandant les sénateurs algériens ne réussissent M. Malo, et sachant appelés à exé- cause d'augmentation de charges pour d'Armes, la cantine appartenant à se les faire, les autres. Pour cela à faire comprendre à leurs collègues cuter eux-mêmes con^qu'ils croient sise M..., Mme ce rue Turgot. n° 5, est à départementaux examiseils auront à quel point est illégal le traitement devoir les membres du conproposer, minutieusement les demandes consignée pour deux mois aux trouappliqué à nos officiers. ner seil se préparent en commun, sous qui leur seront soumises. pes de la garnison, pour avoir servi à Nous avons démontré, chiffres à l'autorité et le contrôle du chef suprêboire à deux militaires, jusqu'à comseul sentiment doive guider Le qui l'appui, combien difficile était, pécude l'armée, au rôle actif qu'ils aume niairement parlant, la situation des ront à remplir, commun également, en l'occurence est celui de l'équité, plète ivresse. en tenir compte des recommandaofficiers de l'armée d'Algérie ; nous lorsque sans décisive l'heure ; tions mises sonnera Hyménée cela donc inutile en oeuvre, comme d'insister. croyons . leur initiative a pour corollaire la res- arrive trop souvent Nous enregistrons avec plaisir le Il est maintenant du devoir des ponsabilité..., l'une des plus lourdes en semblable prochain mariage de notre prote, sénateurs algériens de reprendre l'a- et des plus directes qui se puissent matière. (Miiidja) mendement déposé à la Chambre par concevoir. Commandant VICTOR. M. François Favier, avec MademoiChevreuil. Marie selle l'honorable M. Etienne ; peut-être le Qu'on admette, à côté d'eux, des Nous souhaitons à notre ami et Sénat comprendrat-il que le désir hommes qui, nous le voulons bien, de sauvegarder nos finances ne" peut seront appelés à endosser une respon- CHRONIQUE LOCALE collègue, ainsi qu'à sa gentille et charmante future compagne, tous nos être invoqué lorsqu'il s'agit de ren- sabilitésemblable, mais qui, en attenmeilleurs voeux de bonheur et une dre justice à de loyaux et dévoués dant, ne la partagent point encore, IVos Territoriaux lune de miel sans fin. serviteurs de la patrie. qu'on assimile le commandement C'est aujourd'hui samedi, que nos (Journal Général) qu'elle grande BAEZA soit, braves territoriaux terminent leur d'une forteresse, si Nos notes à celui d'une armée d'opérations, et, période d'instruction. tout aussitôt, le caractère de l'InstituNous avons eu le plaisir de serrer LA SEMAINE MILITAIRE tion change singulièrement" : le grand la main à notre aimable confrère, M. Nouvelle» militaire» conseil de la défense nationale est chef de batail- Boue, de la Revue Algérienne, de d'Infreville, Rozée M. par le Commandant VICTOR ravalé, ipso facto, au rôle de simple lon'au 1" Zouaves, passe au 1" Etran- passage en notre ville. commission technique. M. Boue se dirige sur Tlemcen, où La Légion Etrangère. — Le Conseil Le Progrès militaire est moins ten- ger. "Une brillante réception il compte passer quelques jours avant été a — à Alger. dre. Il trouve que M. Malo a grande- offerte rentrée Supérieur de la Guerre sa semaine, cercle cette miliau vouloir de qu'on raison ment ne pas L'application de la taxe militaire taire, à M. le docteur Messerer, par pied qui même ont mette sur le ceux 91. Etienne MM. les Officiers de la garnison, à responsabilité dés élèves;comman- l'occasion de la Les dépêches de ce matin, nous son départ au 7* CuirasNous avons aujourd'hui trois im- dants d'armée qui délibéreront, qui annoncent le prochain départ de Paris portantes questions à l'ordre du jour, voteront des mesures qu'ils n'auront siers, à Lyon. de M. Etienne. souhaits' meilleurs docteur Nos au entre toutes celles en suspens depuis exécuter et dont ils se laveront Messerer, dans à pas Notre très dévoué représentant sera son nouveau poste. longtemps : le remaniement de la lé- les mains surtout si elles.ne réusdonc prochainementparmi nous, où gion étrangère ; l'augmentation du sissent '.. pas. le meilleur accueil lui est réservé, eilraetlon Vol »vee conseil supérieur de la guerre et l'apLe Conseil supérieur ajouta à ce ie croire, dans les « de lieu avons nous malfaiteurs inconnus plication de la taxe militaire suivant journal, reconstitué, Des sont se dire peut on ne différents centres de sa circonsdans débit introduits cette semaine le la dernière circulaire ministérielle. les pouvoirs, pas plus que, les res- de boissons tenu M; Coutures, sis cription. Jusqu'ici la légion étrangère com- que par ponsabilités, n'y sont de même rang. » Turgot, près le Commissariat de prenait deux régiments, le lor en garAutant il aurait valu dire, ce nous rue Historique de la Iiégion nison à Sidi-Bel-Abbès, le 2* à Saïda. semble tous les commandants de police. : Après s'être consciencieusement L'augmentation constante des étranMM. 1er. lieutenants Bùutmy et de droit membre d'armée sont de corps gers venant se réfugier en France et de- du Conseil supérieur de la guerre que rafraîchis, lès voleurs se sont empa- Metz-Noblat, viennent d'être désignés rés de vingt-sixbouteillesde liqueurs, pour faire l'historique du 1" Etranger. mandant à y faire un service militaire de faire que-nous savons. ce lis sont activement recherchés. oblige de rechercher les moyens de M. le lieutenant Boutmy doit recherdiminuer les effectifs de chaque régicher les épisodes depuis la formation Conseil de révision Chaque année au moment de la forment — certaines compagnies ont 325 de là Légion étrangère jusqu'à 1892, consèi^ de "réGrande animation en ville, lundi le lieutenant Metz-Noblar prendra hommes 1, celle de dépôt en comptent mation des elasses, tes plus de 700 — par là, création d'un 3* vision reçoivent des instructionsppur dernier, à l'occasion du Conseil de l'ouvrage à cette date et le terminera l'application de la taxe miliiaire.Vpici révision. Les opérations du Conseil à 1897. régiment. Tout' le monde n'est pas d'aicord un résumé très succinct des;idlsposi- ont données les résultats suivants : Jeunes gens inscrits : 184 ; bons sur.l'opportunité de cette réforme qui tions pour cette année. ; ,-..'.-> Patentes , D'après un projet inséré à la loi de pour le service : 150 ; exemptés : 12.; occasionneraquelques grosses dépenLa matrice primitive des patentes ses. Quelques-uns ont demandé que le finances ; les dispensés de l'article 21 ajournés : 10 ; services auxiliaires : 3$ pour 1898 est déposée au secrétariat chiffre del'effectiffutlimité;qu'unefois ( aîné d'orphelins, fils de veuve, etc. ) étrangers : 9. de la mairie où les intéressés pourEt maintenant un bon bal et Vive ront en prendre connaissance et force chiffre atteint, il ne soit admis d'en- qui rempliraient effectivement le rôle gagés qu'au fur et à mesure des va- de soutiens de famille pourront être la Classe 1 muler leurs réclamations, jusqu'au Jeudi 31 mars. cances. Nous ne saurions partager exonérés de la taxe militaire au mêélection* législatives lies cette idée délimiter l'effectifde ce corps me titre que les dispensés de l'article Le Gouvernement a définitivement appelé à devenir le noyau de notre 22 (soutiens de familles). Le ministre Dans les Communes-mixtes armée coloniale, le jour où cette ar- de laguerre prescrit de prendre dès à arrêté la date des prochainesélections M. Castariet. adjoint au Télagh, est présent, des mesures pour que les législatives qui auront lieu le 8 Mai appelé à la Soummam. mée sera régulièrement constituée. Dans nos guerres coloniales ; Mada- conseils de révision départementaux prochain. Le second tour de scrutin M; Peryieux.de Laborde, adjoint au Djendèl, est appelé au Télagh. gascar, Tonlcin^ Dahomey, et la der- statuent sur les soutiens de famille aura lieu le 22 du même mois. nière campagne à Madagascar, la lé- puissent l'appliquer à la classe 1897.


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Progrès de Bel-Abbès

Un Ménage Français, sans enfants, Ecole militaire d'Infanterie le mari au courant de la viticulture, A la suite du concours de 1898, demande emploi de vigneron dans les sous-officiers du 1" Etranger dont une ferme. Bonnes références. les noms suivent Ont été admis à S'adresser à M. Adrien CAZÈNEUVE, l'École militaire d'Infanterie : fei me AVMEZ, par Sidi-Ghami (Oran). M. Robeit, adjudant, au titre d'IndoChine ; MM. Popp et Franchini, sergents, au titre de Madagascar. Commencement «l'incendie RÉPARATIONS ACCORDS ET s'est d'incendie, commencement Un produit hier après midi, rue MontaAlexandre BUHL magasin sous-sol du le dans gnac, de quincaillerie de M. Eragne. Un Bel-Abbès, rue des Pyramides, N* 3. des employés de la maison, y étant descendu, muni d'une bougie allumée, Prix très Modérés renversa, par suite d'un faux mouvement, une bouteille d'essence, à ÉM8 Ht ATOtté

PIANOS

laquelle le feu se communiqua. Grâce aux secours immédiats, les dégâts ont été insignifiants.

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ANT0N1,

Avoué,

Ecole militaire de St-Cyr successeur de M-e Ed. Giraud, Les épreuves écrites pour l'admis-* installé son étude, rue dé a sion à l'école spéciale militaire de Biancourt n° 10, maison LévySt-Cyr, s'ouvriront le lBr Juin 1897. Les candidats devront se faire ins-[ Bentata, à côté de la maison crire avant le 15 avril au soir, s'ils sont civils, à la Préfecture du dépar-. Sananès, en face de l'Hôpital tement où ils étudient, et, s'ils sont1 militaire, à Van aie de la rue sous les drapeaux, à la Préfecture du i Prudon. dépaatement dans lequel ils sont en-, » IS garnison. Tous renseignements utiles serontt !j UNE JEUNE FILLE française, demande place comme domestique, fournis à la Préfecture (lor bureau"». coucherait chez ses maîtres. ? ÉTAT-CIVIL DE BEL-ABBÈS5 S'adresser au bureau du journal. Du 19 au 24 Mars inclus. Changement de Domicile NAISSANCES

Madame LAFOSSE, sageAntoniaSilvestre ; Francisco Perez ; femme, l'honneur d'informer a Théodore Botelîa ; Josefa Herrada ; sa clientèle, qu'à partir du 1er Antonia Hernandez ; André Grange ; Février son domicile est transféré Lucie Béguin ; Pedro Fuentes ; Gaston rue Gambetta, 32, maison Redon. Laumont ; Julie Alcaraz ; Ernest Y *————— y banez ; Marie Munera ; Herminia EsÉtude de M» Eugène GUIRAND, calant ; Louise Martinez ; José BelAvoué, Licencié en droit, près monte ; Ana Vega ; Fernando Marin ; le Tribunal civil de première Léon Creusot ; Manuel Bentaja ; Etoile instance de Sidi-Bel-Abbès. Fimat ; Maria Molina ; Jean France ; Martin Hernandez ; Emile Galvès ; 7 Indigènes. _

commune-mixte de la Mékerra. Partie saisie, n'ayant pas constitué avoué sur les fins des présentes poursuites. Il sera procédé aux jours, lieux et heures ci-après indiqués, à la vente aux enchères publiques, sur saisie immobilière, de l'immeuble dont la désignation suit.

Désignation de l'immeuble à vendre L'immeuble mis en vente tel qu'il a été décrit en le procèsverbal de saisie, dont il sera parlé plus loin, consiste en :

UNE TERRE DE CULTURE appelée Frehouh, sise au douarçôminuhé de Sflsef, communemixte de la Mékerra, canton de

Mercièr-Lacombe, au lieu dit le M'cid, arrondissement de SidiBel-Abbès, portant le numéro 839 ;d 7' plan, de la contenance d'après l'acte d'obligation dont il sera parlé ci-après, de vingt-etun hectares, quarante-cinq ares et d'après le titre de propriété délivré par M. le Directeur des Domaines à Oran, le trente-un mars mil huit cent quatre-vingtonze, de dix hectares vingt-deux ares: seulement, tenant d'un côté à El Habib ould Ouïss ou ses ayants droits, d'un autre côté à Abdèlkader ben Yaya ou ses ayants droits et d'un troisième côté - à Abdèlkader bel Arbi ou ses ayants droits. Le rôle de la contribution foncière n'étant pas établi pour le douar-commune de Sflsef, l'huissier n'a Pu se conformer aux dispositions dé l'article six cent soixante-quinze, paragraphe 4 du code de procédure civile.

Procédure

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DÉCÈS Ranïoh Bomati 45 ans ; Juan Lasheras 6 mois ; Maria Amoros, veuve Ventura 88 ans ; Rafaël Orlan 2 ans ; Marie Parra 13 mois ; Anna Ben Adiba 20 jours ; Domingo, Weingaertner et Abad morts nés ; 7 Indigènes.

La présente vente est poursuivie en vertu d'un procès-verbal de saisie du ministère de M* CORNU, huissier à Mercier-Lacombe, en date du vingt-quatre janvier mil huit cent quatrevingt-dix-huit enregistré, dénoncé suivant autre exploit du môme huissier en date du trois février mil huit cent quatre-vingt-dixhuit enregistré et transcrits tous deux au bureau des hypothèques dë: Sidi-Bel-Abbès, le huit février mil huit cent quatre-vingt-dix huit, volume vingt-deux, numéros trente-neuf et quarante, par M. le Conservateur quia perçu les droits, et en outre en vertu d'un jugement de lecture en date du vingt-cinq mars mil huit cent quatre-vingt:dix-huit, enregistré, fixant la vente au cinq mai mil huit cent quatre-vingt-dix-huit.

M&RUGES José Torrès et Antonia Vêlez ;

Juan Sevilla et Maria Gimenez ; Joseph Rodriguez et Josefa Garcia ; Francisco Martinezet Maria Martinez ; Abraham Djien et Esther Abécassis. PUBLICATIONS

Alexandre Alfred Vrolyk et Françoise

Préaux; François Favier et Marie Fanny Chevreuil : Francisco Navarro et Maria Sanchez ; Manuel Gutierrez et Francisca Botella.

Poids et Mesures Le public est prévenu que le Vérificateur des poids et .mesures effectue ses opérations dans le local situé à côté du bureau de police, jusqu'au 30 mars courant, et que le Receveur des Contributions diverses {Bel-Abbës, Ville), a mis un agent qui effectue la perception sur .place, afin d'évitertoutdérangement aux assujettis.

Musique du 1" Etranger PROGBAMME DU DIMANCHE, 27 Mars

Le départ Le roi de Lahore La Mascotte (fantaisie) . . Guillaume Tell. . , • , ..... La bénédictine (valse) . .

.....

Sellenick Massenet Audran Rossini Petit

Le Chef de Musique,

Ch.SALOMEZ;

:

On fait savoir à tous ceux qu'il

appartiendra qu'aux requêtesv poursuites et diligences de Mi. DUMAIN, Officier comptable en retraite, demeurant à Alger, agissant en qualité d'administrateur de la succession de feu le sieur Joseph LÉVY-VALENSI ; Ayant M» Eugène GUIRAND, pour avoué constitué ;

Contre : Le sieur EL ARBI OU'LD BEN YAYA BEN EL HADJ M 0 S T E F A, ayant nom patronymique Dahbi, cultivateur der meurant au douar Ahel Larbï, douar-commune de Sflsef (M'cid),

Indication de la Vente

conformité du jugement En ; sus énoncé, du vingt-cinq mars mil rhuit cent quatre-vingt-dixhuitj là vente de l'immeuble ci^Leêsus" désigné aura lieu, à la %ârrè du tribunal civil de première instance de Sidi-Bel-Abbès, ?ïê jeudi, cinq mai mil huit cent quatre-vingt-dix-huit,à huit -heures dû matin.

Mise à prix Outre les charges, clauses, et conditions portées dans le cahier des charges déposé aii Greffe du ; Tribunal civil de première instance de Sidi-Bel-Abbès,. par M* Eugène GUIRAND, pour parvenir a la dite vente, les enchères

seront reçues sur la mise à prix de cinq cents fr.; JQQ

fr

Frais de vente, d'adjudication et remise proportionnelleen sus.

Purge Légale Il est ici observé que tous ceux du chef desquels il pourrait être pris des inscriptions d'hypothèque légale sur le dit immeuble, sont prévenus qu'ils devront la faire inscrire avant la transcription du jugement d'adjudication à peine de déchéance.

Observations Il est ici observé que l'adju-

dicataire futur prendra l'immeuble vendu . dans l'état où il se trouve, avec toutes ses servitudes actives et passives, apparentes ou cachées, sans en rien excepter ni réserver, et sans que leur défaut d'indication puisse rendre en aucun cas le poursuivant responsable. Par le seul fait de son adjudication, l'adjudicataire futur s'interdit de rechercher le poursuivant pour erreur dans les contenances, limites ou confronts, le dit immeuble étant vendu en bloc et non à la mesure et le plus ou le moins devant tourner au profit où à la perte de l'acquéreur. Fait et rédigé par moi, avoué soussigné, à Sidi-Bel-Abbès, le 26 Mars 1898.

Signé: Eugène GUIRAND. Enregistré à Sidi-Bel-Abbès, le Mars 1898, folio Reçu quatre-vingt-trois case . centimes, décimes compris. Le Receveur, Signé: BILLEREY.

NOTA. — Pour renseignements, s'adresser à M" Eugène GUIRAND, avoué - poursuivant,

et pour prendre communication du cahier des charges, au greffe du tribunal civil de Sidi-BelAbbès où il est déposé. RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

COMMUNE DE TASSIN

ADJUDICATION DES

Droits de Place, de Mesurage, de Stationnement et d'Abatage. Le Maire de la commune de Tassin, arrondissement de SidiBel-Abbès, département d'Oran (Algérie); a l'honneur de prévenir le public que le DIMANCHE, lor MAI 1898, à 2 heures du soir, il sera procédé, dans la salle de la Mairie, à l'Adjudication des

Droits de place sur le marché, de Mesurage, de Stationnement et d'Abatage de

cette commune, pour une durée de UNE ANNÉE, sur la mise à prix de cinq cents francs (500 fr.).On peut pre ndre connaissance du cahier des charges de cette

adjudication, au Secrétariat de la Mairie, tous les jours, sans exception, de 8 heures du matin à 6 heures du soir. TASSIN, le 31 MARS 1898. LE MAIRE, Fi MARTIN.


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Bel-Abbès."— Imprimerie du Progrès de Bel-Ablès.

Progrès cira Bel-Abbès

Le Gérant,

?

Vu pour la légalisation de la signature de M. LAVENUE, gérant SIDI-BEL-ABBÈS, LE 1898.

Le Mairey


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