Le Progrès de Bel-Abbès ["puis" de Sidi-Bel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès
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Le Progrès de Bel-Abbès ["puis" de Sidi-Bel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 11/06/1898. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
No 1281
BEL-ABBÈS, LE 11 JUIN 1898
mentale puisera dans cet événement une recrudescence de force considérable dont le ministère ne saurait manquer de profiter. Avec l'habileté et la droiture dont M. Méline: n'a cessé de faire preuve depuis qu'il est à la tête du pouvoir, il y a lieu de penser qu'il; réussirait mieux qu'un autre, à dégager la barque républicaine des récifs et des courants violents qu'on signale dans la nouvelle Chambre. Cependant il pourrait se faire que M. Méline fut mis en échec dès la rentrée, pour simple cause de sa trop longue durée ministérielle. Alors qui pourrait assumer la tâche de la direction du pouvoir et de l'organisation d'une majorité solide et stable sous la coupole du Palais Bourbon ? On parle beaucoup, dans cette hypothèse, de M. Ribot. L'honorable député du Pas-deCalais a donné -.plusieurs fois soit cpauiiemniistre^ eoinme pr£si-.
complètement avec les socialistes. — - ce qui .étonné de la part des adde la constitution, — inLès républicains modérés et les versaires ^ Gorrespoilwjarisifiie ralliés ne s'en accomoderaient pas, constitutionnel. < Il faut vraiment être bien à court cela va sans dire ; les progressistes, critiques pour n'en pas trouver < pas davantage. Quant aux mOnar- de A ce compte, il faudrait chistes, aux nationalistes et aux d'autres. Le premier engagement parle< mentaire se prépare. Le temps de autres fantaisistes, ils n'en veulent '<choisir désormais les Présidents de 1 République parmi les hommes valider 300 élections et la lutte, je pas entendre parler. Restent les la muets. Le difficile ;c'est que socialistes ; mais ceux-ci ne consen- d'Etat ( veux dire le vote pour la présidence et Dieu merci I on n'en liront à soutenir M. Bourgeois et précisément entre M. Brisson et M. Deschanel, ; pas. ses amis qu'à la condition d'être les connaît ' sera engagé. Qui l'emportera? Vous SPECTATOR. l'aurez appris quand cette lettre maîtres comme ils le furent jadis sous le cabinet Bourgeois-Doumer. vous parviendra ; mais si je ne puis , Hors ceci ils combattront tout le pronostiquer le résultat, je puis en LES DESCHANEL Mais compris. Bourgeois monde, M. dégager, selon l'élection de M. Brismême dans l'hypothèse de la forson ou de Mi Deschanel, la signifimation d'un cabinet radical, voyez Nous croyons devoir donner la cation politique. la belle figure qu'il aurait avec une biographie complète du nouveau Je dois dire d'abord qu'un cermince majorité faite de tant de Président de laÇhambre des députés tain nombre de députés républipièces et de morceaux ? A la moin- et de son Père, Sénateurinamovible.. cains, nctenantcompte à priori que dre poussée il tomberait en miettes, de l'expérience présidentielle de M Deschanel (Emile - Auguste et c'est pour cela que, toute ré- Etienne-Martin), littérateuret un homM. Brisson, étaient tout disposés à flexion faite, c'est un ministère de me politique français, né à Paris en voter pour lui avant que la candi.républicains modérés avec M. Mé- 1819. Aux élections législatives de fédature de M..Deschanel ne fut convrier 1881. M.-'Deschanel se représenta line chef, le Ribot qui M. a ou pour nue. Àuroni-ils persisté dans leurs dans là S»,circonscription de Saini-De^^S;#de^(cM^ ;;;;avec;,Ia::; : nîsfSeiîiéJ.nïstisil^chousiVÛettàmôrné intentions;*? ^^me^à^jmi^^éaà^Hv^ ji djênj|d^&^^ " actuelle, ^Chambre année il fut nommé professeur de lit- En tous casi les* partis d?opposidon valeur politique. ïln;est pas sans aulcpllègé'.do France considéreront son triomphé comme courage civique et il est un de nos A ce propos M. Félix Faure a été térature moderne % et élu le jùhvpar lu Séle prélude du renversement du parlementaires les plus éloquents particulièrement bien ^inspiré à (25 janvier") nat, sénateur inamovible. Parmi les cabinet. Mais, pour la raison que je et les plus expérimentés. Ce sont Saint-Etienne en marquant « la con- derniers ouvrages de cet écrivain, il viens de vous indiquer, ils iraient là des qualités que tout le monde fiance que le pays a manifestée dans convient de citer : le.Peuple et la Bourpeut-être par la pensée trop vite en ne réunit pas et qu'un pays a le une politique raisonnée et sage qui geoisie, (1881) Benjamin Franklin, besogne. Le ministère Méline se devoir d'utiliser au moment où elles en assurant les conquêtes acquises (1882) le Romantisme des classiques, défendra, soyez-en sûr. même dans sont particulièrement rares et né- et en préparant de nouveaux pro- (1882), Racine, (1884), Pascal, La Rochefoucauld, Bossuet, (1885), le Théâl'hypothèse de l'élection de M. Bris- cessaires. grès, maintient contre les exagéra- tre de Voltaiïe, (1886), Boileau, Charles Il reste, il est vrai, M. Bourgeois tions les principes sur lesquels repo- Perrault, (1888). son, et croyez "bien qu'on ne le jettera pas si aisément à terre qu'on et le parti radical. Mais voici un sent les sociétés. » Il est vrai que les M. Deschanel (Paul-Eugène-Louis), le croit. résultat extraordinaire : en dehors opposants de gauche et leurs orga- publiciste et hommepolitique français, Si, au contraire, c'est la candida- de ses membres, personne à la nes, si tempérés et si pleins de me- fils du .précédent, né à. Bruxelles le 18 1856. Après avoirpris les diplôture de M, Deschanel qui triomphe, Chambre, ne veut entendre parler sures comme on sait, ont trouvé ce I février de licenciées-lettres et de licencié mes la politique républicaine gouverne- de ce parti qui s'est compromis si 1 langage bien téméraire, voire même.j en droit (1875) il occupa les, fonctions Feuilleton du Progrès de Bel-Abbès 'Tout en causant, les jeunes gens avait atteint
En effet, sur la muraille nue faisant face à 1 la.porte à claire-voies du petit cimetière qui l'autel, on voyait trois objets. 4 — C'était d'abord une carabine de grande di. s'étendait autour de l'église, comme c?est l'umension, à demi rongée par la rouille et sousage dans les campagnes, —r Ils entrèrent. Chacun sait ce que c'est qu'une église de tenue par deux crampons de fer. C'était ensuite une patte de loup, remarvillage. Rïen, selon nous, ne sejpeut voir de plus quable par sa couleur noire et par sa grosg vraiment phénoménale. seur poétique que ces humbles, maisons du SeiPAR. XAVIER DEMQNTÉPIN C'était enfin une de ces images grossièregneur. ment enluminées; comme les colporteurs en Nous aimons la naïve simplicité de leurs vendent ni pour un sou dans les campagnes et ornements i qui servent à décorer l'intérieur des chauLA. COMPLAINTE : Nous aimons leur nef étroite et sombre, mières. C'est donc là que nous verronsVex vo— parfumée par l'odeur de l'encens refroidi. Quelques-unes de ces images sont célèLoup noir 9 to du Nous aimons leurs statuettes informes, bres. — Oui. leurs tableaux grossiers, et jusqu'à la moNous pouvons citer entr'autres : Crédit Les deux amis' quittèrent le château, et se deste lampe qui, nuit et jour, brûle dans le est mort., les mauvais payeurs l'on tuéy , dirigèrent vers l'humble chapelle du hameau sanctuaire. le juif errant — les Quatre Fils AydeCernay, à travers des rues en assez mau—. Si jamais qu'à Dieu plaise, la foi ce ne mon, etc. vais état, obstruées par des chamois, des s'exilait des cités, c'est dans une église de Celle dont il s'agit,et que quatre grosses instruments aratoires et des tas de fagots. Chemins faisant, Victor manifesta quelque village que se réfugierait cette vertu céleste. épingles fixaient à lk murdlle, représentait, Didier, dont l'âme profondément artiste ou du moins était censée représenter, un étonnement du désordre et de l'incurie dont, sur son pessage, il voyait partout les traces. . s'impressionnait facilement, formula, à peu animal monstrueux, — velu, — hérissé, — de chose près dans les mêmes termes que lançant du feu par les naseaux, par la bouveux-tu;? lui Que répondit le comte,, — — les reflexions que nous venons d'é-, che et les oreilles. ainsi bâtis. nous, —•Il imsont est nos paysans — possible de leur faire entrer dans la tête les crire. Tout. autour de l'image et formant une Son compagnon fit de la tête un signe ap- espèce d'encadrement, se voyait imprimée, plus simples notions d'ordre et de propreté., — Ils abhorent les innovations ; — ils ne. probateur,et. le conduisit .dans une très-pe- avec.ces caractères détestables vulgairementveulent faire que ce que faisaient leurs pères. tite chapelle pratiquée;dans l'un-des bas-cô- connus sous la dénomination de têtes de! clous, une complainte eh quarante-nuit — J'ai voulu les changer, j'y ai perdu mon I tés de J'églisel temps 1 couplets. — C'est ici, — lui dit-il. — regarde !
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Victor Didier tira son portefeuille et copia celte complainte. devenue aujourd' hui exces-^ sivement rare, si même il en existe un autre exemplaire.que celui de la chapelle de Cernay.. Nous,ne pouvons résister au.désir de donner à nos lecteurs un échantillon de cette poésie naïve, et vraiement typique. En tête se lisaient ces mots : — Com~ plainte du Loup noir. Etle poète, entrant en matière parledèbut suivant, qui hë manquait point, comme on va le voir, d'une certaine pompe dans son genre, s'écriait : En mil sept cent nonante. deux Arriva, le fait fameux ' Que je vais vous raconter ;. En toute sincérité Vous qui lirez ce récit. Souvenez-vousde ceci : C'est qu'il est fâcheux le soir De remontrer le LOUP ,NOIR ! Cela posé, l'auteur de; la ballade abordait immédiatement son sujet en homme qui connaît le prix4u.temps... et des mauvais vers., ••-:,. . Voici le; second couplet, :
...
Dansle pays du Jura/ Ce monstre qu'on exécra v:: Vint exercer son ravage
Lie
Progrès de Bel-A.t>bês
possible. prolongation seconde, la contre hémorragie Sikasso prise de la une Soudan, perAu une ; de auprès Marde MM. secrétaire de La plus importante des protestacère et de Jules Simon, lors de leur que les dépêches ont mentionnée, a forant le foie et sortant par le dos. passage au ministère de l'intérieur été un véritable fait d'armes, et On .avait (Griseur) apporté, vers tions est celle de la chambre de (1876-1877). Sous-préfet de Dreux (1877), voici qu'un confrère parisien fait cinq heures et demie, le corps du commerce d'Alger. En décidant une se secrétaire général de Seine-et-Marne l'éditeur lieutenant Montagnole, déjà froid. nouvelle suspension de douanes, de reçoit qu'il lettre d'une (1879), sous-préfet de Brest puis de plus le écrit-elle, porterait Il balles. avait de fois sept grave qui on Madagascar reçu prouve une Meaux (1881), il posa sa candidature à « Cependant, la bande avait été préjudice à l'agriculture algérienne Dreux contre M. Gatïnau aux élections plus que partout où il est, le soldat législatives du 21 août 1881, il échoua, français sait mourir pour son Dra- mise en fuite et poursuivie, mais qui, à partir du 1er juillet, sera en mais il fut élu député de l'Eure-et-Loir. peau. sans résultats. Vers dix heurs et mesure d'expédier en France de au scrutin de ballottage du 18 octobre demie, la colonne si cruellement grosses quantités de céréales. Ecoutez : 1885. certitude que mutilée : 2 officiers et 1 légionnaire Il faut espérer que ces protestala Bientôt demanon a « foi, il de profession Dans sa dait la réforme de notre système fis- les rebelles sont avertis : leurs sen- morts, 2 tirailleurs tués sur le coup tions seront entendues. En effet, ainsi que le dit le Bulcal selon le principe de la proportio- tinelles fuient devant les éclaireurs, et 4 légionnaires blessés, reprenait nalité, une répartition plus équitable et des feux s'allument sur la mon- le chemin de Soaserana. Le corps letin des Halles, laisser à partir du des charges entrela propriété immobi- tagne en face. On arrive devant du capitaine que l'ordonnance avait mois de juilliet la porte ouverte aux lière et mobilière, des mesures de proimpénétrable, recouvert d'un drapeau, était porté importations de l'étranger, ce serait bois qui paraît un de tection à l'égard de l'agriculture et leur permettre de concurrencer la l'industrie, le développement des di- tant l'obscurité est devenue profon- sur un brancard. « A six heures et demie du soir on production de notre colonie, et risvers services de l'hygiène et de l'as- de. La colonne arrêtée, l'avant-garsistance publiques, la réforme de la de se déploie. arrivait au poste. Griseur s'occupe quer d'en avilir les prix, sans que procédure civile, de l'instruction criLe Capitaine Flayelle, veut at- aussitôt de faire la toilette du cher rien nécessite une pareille mesure « minelle et du système pénitentiaire, tendre le jour avant d'attaquer, mort. Le d'ailleurs. soigneusement lavé, corps « l'opposition à toute ingérence du puiMontagnole s'est il le revêt des ses meilleurs effets les renseignements D'après le lieutenant mais et politiques affaires clergé dans les municipales », la réductiondu service engagé au millieu des abatis avec et, l'installant sous la tente, surélève sés à bonne source, et à moins d'émilitaire et la suppression du volonta- deux éclaireurs. C'estle signal d'une le brancard. Une sentinelle le veille vénements tout à fait imprévus, on riat, le retour de la politique de recueil- décharge générale et que l'on évalue à côté. La figure du capitaine était serait absolument décidé en haut lement après l'achèvementdes expédi- à deux cents coups de fusil. Le ca- restée très belle, les traits reposés lieu, à ne pas céder aux demandes : tions coloniales commencées, M. Paul pitaine lance les légionnaires de prolongation pour la suppresqu'il dormait. 13, On Le sur aurait juré Chambre le 28 à la Deschanel débuta juin 1886 en prenant la parole pour les traces du lieutenant. au matin on inhumait ces morts sion des droits. défendre la surtaxe des droits sur les « On ne sait pas ce qu'est devenu glorieux avec tous les honneurs céréales et il se montra orateur facile, le lieutenant. Une voix dans le four- militaires, dans le poste même de correct, élégant sur un sujet, qui pour- ré crie : En arrière ! » Mais le capi- Soaserana. tant ne prête guère à l'originalité. taine avec un geste superbe, et de « Le capitaineFlayelle aura, dans Il a prononcé depuis de remarquaUn déjcret paru à l'Officiel, déclare bles discours en faveur des droits pro- toutes ses forces : « Mais non 1 pas le recueillement de nos pensées, la suitecteurs pour l'agriculture (17 février en arrière 1 en avant ! » A ce mo- première place. Une croix en bois d'utilité publique l'établissement, générales du 1887), sur les oeuvres faançaises en ment, il tombe frappé de deux bal- du pays, sculptée par le sergent vant les dispositions Orient (20 février 1888), etc. Il s'est fait les, l'une au poumon, l'autre à l'ab- Staber, a été envoyée à Soaserana plan visé, du réseau des tramways à traction électrique destiné au transconnaître en outre, par sa collabora- domen. Il tomba à la être placée sur la tombe ». en renverse ville d'Odans port la des pour voyageurs et littéraire, politique à Revue la tion qui, quitdisant ordonnance, à Que de vaillance, que d'héroïsme ran. La présente déclaration d'utilité son diverses des Débats et Journal par au publications : La Question du Tonkin tant le convoi, s'était porté à ses obscurémentdépensés pour glorifier publique, sera considérée comme nulle et non avenue • si les expropria(Paris 1833), La Politique Française côtés dès les premiers coups de la Patrie française ! l'exécution du tions nécessaires pour intérêts Les (Paris 1884), Océanie L'or! feu : « Griseur, je suis mort » en dit réseau ne sont pas accomplies Français dans le Pacifique (1885), donnance s'est agenouillé près de dans le délai de deux ans à partir de Orateurs et hommes d'Etat (1888), re- lui Au côté ! » Où ? çà la date du présent décret. : « — publiées dans d'abord cueil d'études répond le malheureuxblessé, « At* des journaux et des revues. * * Du Lyon Républicain : tendez, je vais vous transporter.en Les réservistes et territoriaux apPàflSj 5 juin. arrière pour vous faire panser ; ce partenant aux armes de la Cavalerie, Le Les attaques acharnées que lès du Génie, de l'Artillerie et de l'Infann?est peut-être pas si grave que politiciens intransigeants dirigent terie qui doivent accomplir une pécela. » ET LE riode d'exercice en 1898, sont invités cabinet le depuis la rentrée contre le capitaiBlessé heures, à cinq « Lieutenant MONTAGNOLE à présenter le 15 juin couavant se spéculas'éteignait doucement à sept Méline, mettent en joie les ne rant, à la Gendarmerie de leur résidu 1er Etranger heures quarante, après trois ou teurs sur les blés. Ceux-ci pensent dence pour retirer leur ordre d'appel. en effet que, M. Méline parti, il sera Si l'énergie de nos officiers et de quatre contractions de la bouche. » * « minisd'obtenir du facile parlé, il avait S'il avait nouveau Il a été remarqué qu'un certain papeu « nos soldats n'a pas, pour le moment, l'occasion de se manifester ru conserver sa pleine lucidité. Son tère la prolongation de la période nombre de fausses pièces d'argent de dans les guerres continentales, on regard était resté clair jusqu'au de suspension de la perception des 1, 2 et 5 franés étaient en circulation dans quelques régions algériennes; blés les étrandroits de douanes balles Les qui dernier deux l'héroïsme qu'admirer moment. sur peut ne pièces sont parfaitement|i imitées ces si active Une est campagne anime et le courage dont ils font étaient mortelles : la première, gers. et on ne s'aperçoit de leur contrefaçon preuve dans les expéditions colo- entrée dans la région du coeur, menée dans ce sens que déjà plu- qu'en regardant attentivement le tour restée dans la plaie et déterminant sieurs protestations se sont élevées qui est limé pour eitacer les bavures. niales.
Nouvelles Diverses
Les Droits sur les Blés
Optai» î'UlELLE
Et pratiquer son carnage ! Chaque jour, nouvelle horreur
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Chaque jour, nouveau malheur ! Si bien qu'on crut, mais à tort, Qu'il avait le diable au corps ! Suivait la description du monstre, —description détaillée et complète, pour laquelle l'imagination du peintre ne lui avait pas fait défaut : Cet animal était gros, Pour le moins comme un tonneau 1 Tout son poil se hérissait Sitôt qu'on le tracassait ! Son épouvatable gueule Pouvait broyer une meule, Et quand il était bien aise.j Son oeil flambait comme braise !! Vous trouverez sans doute que ce portrait n'est point flatteur ? — Attendez un instant, vous en verrez bien d'autres. La complainte continuait ainsi : Il avait le mufflé énorme Et d'une effroyable forme ! Il avait des crocs sanglants," Qui lui tenaientlieu de dents ! Il avait le poil plus long Que le crin d'un étalon, Et plus noir que Lucifer, Le grand diable de l'enfer ! Puis venait un dénombrement, à la façon d'Homère, des forfaits inouïs attribués au Loup noir.
Ce dénombrement comprenait six couplets. — Nous n'en citerons qu'un : Combien croquat-il-de gens, Ce scélérat, ce brigrand ? C'est ce que je ne puis dire, Car il ne faut pas médire. — Il attirait dans les bois Les enfants par ses. abois, Puis il les mettait à mort,
Et que l'on finit toujours, Avec son puissant secours, Par triompher des méchants, Comme des loups dévorants ! Et enfin, après cette conclusion sentencieuse, venait, en façon d'épilogue, un dernier mot du poète au lecteur :
Si vous avez lu sans crainte Jusq'à la fin ma complainte, Et c'était un très grand tort ! ! Profitez incontinent De son grand enseignement ! Après l'examen détaillé des crimes et déFillettes qui m'écoutez> lits dii loup, l'auteur consacrait trente-cinq Je vous dis, en vérité : couplets, — ni plus ni moins,—ànarrer la Qu'il est dangereux; le soi»*, légende proprement dite : De rencontrer le LOUP NOIR ! demanda INTRODUCTION. — L'EX-VOTO. ? — Eh bien ! qu'en dis-tu — le comte de B..., en sortant de l'église avec ni Didier, aussitôt que ce dernier eût écrit le Le voyageur. mot fin, au bas des derniers vers. Quelques-uns de ces couplets sont infinioriginal, — répon— Je dis que c'est fort ment curieux, et par le fond et par la forme, dit l'artiste. mais nous sommes forcé de les supprimer — N'est-ce pas? ici, sous peine de déflorer d'avancetout l'inde nos modernes — Et je regrette qu'un térêt de notre narration. écrivains, de ceux qui passent leur vie à faiLa conclusion morale suivait le récit des re du neuf avec du vieux, ne soit point ici • faits. pour recueillirles détailles de cette bizarre léL'auteur se résumait enses termes : gende et pour les mettre en oeuvre dans un livre. Ceci nous prouves que Dieu, toi-même? Présent sans cesse en tout lieu, — Qui t'empêche de faire èela répondit N'est point un être imparfait, — Ce qui m'en empêche ? — Didier, — tout simplement le sens comQu'il fait bien tout ce qu'il fait,
mun :
Ne forçons point notre talent. Nous ne ferions rien avec grâce... a dit le bonhomme La Fontaine, et il a eu raison. — Je suis sculpteur et non romancier, — je manie assez bien le ciseau, je serais très malhabile à tenir une plume. — Sais-tu que c'est beau, ce que tu dis là, et que bien peu de gens seraient aussi modestes ! — Parce que le monde est plein d'une foule d'imbéciles qui ne sont bons à rien et se croient capables de tout. — C'est exact ; — mais pour en revenir à notre histoire, — puisque tu t'entousiasmes à propos du récit informe de la légende que tu viens de lire et de copier,—que sera-ce donc quand le drame se déroulera tout entier devant toi, avec ses péripéties étranges et ses incidents imprévus ? — Ce sera plus habiliment arrangé, sans doute, mais cela n'aura plus ce cachet de naïveté qui me charme. — Voilà ce qui te trompe. — Comment ? — L'intérêt ira croissant, mais le cachet' restera le même. — Impossible. '
(A Suivre).
Le Progrès de Bel-Abbè,g M. Etienne, député d'Oran et M.
Thomson, député de Constantine, sont nommés membres du Comité consultatif des chemins de fer.
I
\ Aibbésiennes, Madame Pépita, 24 fr. 05. [
Liste du Télagh et environs
j
Alonzo Orlega, 5 fr. ; Rainisio, 10
|
***
Parquet'
Collecte faite au Concert des Folies Bel-
L'exportation des bestiaux nïgé- j riens. — Du 28 mai au 3 juin, il est | arrivé à Mai veille : d'Oran, 29.987 moutons, 443 boeufs et 1 cheval ; d'Alger, 6.647 moutons, 93 boeufs et 1 cheval ; de Philippeville, 11.037 moutons et 42 chevaux ; de Bône, 429 moutons, 462 boeufs et 334 chevaux. — Soit : 48.100 moutons, 998 boeufs et 278 chevaux. On annonce, pour le 20 courant, l'ap-
parition à Alger, d'un nouveau journal quotidien.du soir, « Le Rappel Algérien s, organe républicain-socialiste-antijuif. Ce journal s'occupera activement des commerçants algériens. Il s'est, en outre, assuré la collaboration des hommes politiques lés plus en vue de l'Algérie.
;
Boussada, 1 fr* ; Lorenzo Angel, §greffier-notaire,20 fr. ; Ramom Espinoza, 2Ï0 fr. ; Lorenzo Oriepa, 5-fr. ; Antonio So1{er, 5 fr. ; Joaquin Alonzo, 3 fr. ; Mardoc;hée Amouyal, 5 fr. ; Soussan Benkemoun, 5j fr. ; Benayed, 3 fr. ; Joseph Kâlfon, 2 *T. ; Wrolyck, 1 fr. ; Quievreux, 5 fr. ; IPedro, 5 fr. ; Voinier, agenl-voyer, 5 fr. ; 3X..... 5 fr. ; Gobizon, 5 fr. ; Griguer, interIprète, 5 fr. ; Gayetan Sespes, 10 fr. ; "Vi^vancos Enrique, 5 fr. ; Bernardo Décries, 5 !fr. ; Benilali, \ fr 50 ; lsaac Sakron, 1 fr. : Habib Benisty, 2 fr. Matia Bera, 1 fr. ; José J Fabra, ] 2 fr. ; X..., 5 fr. ; Farrouz, 1 fr. ; Francisco Mira, (Chanzy) 10 fr. ; José CasJ tello, (Slissen) 20 fr. ; Raphaël Eradez, 1 (Morsotl) 20 fr. ; Achille Badarous, (Bel( Abbès) 5 fr. ; A. Eradez, (Morsolt) 5 fr. ; Francisco Eradez, (Morsolt) 2 fr. — Ensemble, 210 fr. 50. (à déduire 4 fr. 45, frais d'envoi de fonds et autres) — Total, 206 fr. 05.
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Liste de Daya
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au marcher couvert, sera déféré au parquet Par pour détention et usage de M? NÎ faux *aii: poids. L nommé Faradji ben Hamidi, pré- Le Le vec d'abus de confiance, faisant l'ob- L*1 venu jet Jet d'un télégramme du Parquet de Lt ^a Mascara, a été arrêté hier soir et mis h disposition de M. le Procureur de a la la ' 'a République. p, Tentative de vol Des malfaiteurs inconnus, ont tenté dernière de s'introduire dans j la nuit ] le kiosque a journaux, situé près du j Théâtre et tenu par le sieur Ramon ! Th
Nouvelles militaires M. Carrière, médecin-major de cl) classe au Etranger, passe au 2railleurs. ra M.i'Richard,- médecin-major de cl classe au 155" d'infanterie, passe 1* Etranger. 1Naissance
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VENTE A TERME CHRONIQUE C LOCALE
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Conseil Municipal gyr Une séance extraordinaire du ConE seil se Municipal, aura lieu le lundi, 13 An juin courant, à trois heures de relevée, syi Ju dî dans la salle de ses délibérations. î
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La Dépêche Algérienne, annonce que M. le Procureur général vient de recevoir une plainte signée d'une vingtaine de personnes, lui faisant Ordre du Jour : Pe< connaître les manoeuvres dont elles Commission des Finances. — 1° SV 1 avaient été l'objet de la part d'al gents d'une Compagnie financière Exposition Universelle de 1900. — Inl Concours „ financier de la Commune ; deParis. 2° Achat de revolvers pour les . ^ 1! Le procédé est simple et trèsusité: aj Ge agents de Police. ces agents proposent la vente à terCommission des Travaux. — 3° Ré, fe de la canalisation du Gaz ; me d'une obligation avec faculté de fection rachat immédiat à son cours du 4° Branchement de l'Abattoir à l'éeu g „. ; jour en Bourse. Mais ils se gardent goût 5° Marché de gré à gré pour l'entrebien de dire que le prix de cette vatien des bornes-fontaines et bouches ti leur est majoré au moinsd'un tiers <\d'arrosage ; et que le rachat immédiat est tou6° Réfection du carrelage de l'Eglise. es jours rendu impossible : c'est ainsi Commission des Ecoles. — 7° Eco1' d'apprentissage de Del lys. que pour devenir propriétaire d'une le — Bour- ti( obligation de 502 francs au cours se s Venturini ; ac Indemnité 8° de logement. Dede la Bourse, un souscripteur trop — r^ mande de Mrae Arroyo. confiant s'est vu demander 670 1 Commission des Affaires Diver- rj; francs ! V jc — 9° Demandes de Secours ; Un autre avait souscrit pour un gses. 10° Demandes de dégrèvements cinquième d'obligation au Crédit de taxes municipales ; c M Foncier de France, soit 100 francs ; 11° Approbation du cahier des char- d il dût s'engager à payer 5 francs *ges pour le renouvellement de l'ad- p pendant 42 mois, plus d'effectuer I judication de l'enlèvement des vi- ^ danges. premier un versement de 10 francs, , _____ payant ainsi 220 fr. un billet en vaMort de faim i lant 100. Un marocain, âgé de 50 ans environ Ce n'est pas la première fois que porteur d'un permis de circuler ! au procédés louches ces ont été signa- nom dé Mohamed ben Amed, a été lés par la presse, et cependant les trouvé ce matin mort au pied d'un naïfs ou trop confiants continuent à;L arbre, route de l'abattoir, en face la ] laisser prendre. Puissent-ils faireÎ maison Plançon. se j leurprofit de ce nouvel avertisseIl est résulté des constatations fai- i ment. tes par M. lé Docteur Morin, médecin communàj, que ce malheureux a " succombé d'inanition, COMITÉ PATRIOTIQUE Le cadavre a été transporté à la : morgue; DE LA .
COLONIE ESPAGNOLE
Décès Sou le Patronnage fle M: TORRÎS, Vice-Consul. il Un indigène paraissant sujet marocain, trouvé hier soir à 9 heures, très 1 malade, sur les glacis des fortificaSixième Liste tions, a été transporté d'urgence à l'hôpital où il est décédé cette nuit, Liste du « Sud Oranais » Albert Vinckel, 10 fr. ; Blanchet(Apubël- sans que son. indentité ait pu être établie. li) 10 fr. Ensemble, 20 fr. —
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Gomez. G° Une enquête est ouverte.
Dernier Fernand, o fr. ; Pailles, 2 fr. ; Notre confrère, « la Tribune de Mostaganem », annnonce que M. Ménalium Nalvon, 1 fr. ; José Carmona, 1 Faure, député de la première circons- fr. ; Un militaire, 5 fr. ; Dufoulon, 2 fr. ; tr cription d'Oran sera très probablement Mendoza, 5 fr. ; Pedro Ourantya, 1 fr. ; d à Oran vers le 20 courant. Ii est., appe- Humbert, 1 fr. ; Pineti, 1 fr. ; Plancher, 1 r< lé dans cette ville, par une grosse af- fr. ; Antonia Vicente, 2 fr. — Ensemble, faire d'Assises. Il s'agit de l'assassinat 27 fr. de M. Mathieu, propriétaire aux Silos. Listes précédentes. 15.950,05 . . 6» liste. M" Faure présentera la défense du 277,10 . 1< jeune Gaubert, auteur présumé du È crime. 16.227,15
d'Obligations et Actions
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