Le Progrès de Bel-Abbès ["puis" de Sidi-Bel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès
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Le Progrès de Bel-Abbès ["puis" de Sidi-Bel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 1900/03/21-1900/03/23. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
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Dix-Neuvième Éinée
ETËTÎENNË BEL-ABBÈS, LE 21 MARS 1900
a pu se demander si sa fidélité et sa persévérance ne lui enlevaient parfois un peu d'autorité et n'étaient pas pour les colonies une faiblesse ; car lorsqu'il plaidait leur cause, il semblait à l'Union Coloniale qu'il plaidât la sienne même. Ce'qu'on peut appeler la mission L'Union Coloniale avait convié coloniale de M. Etienne, a commencé mercredi, à Paris, ses adhérents et de bonne heurs.- Il représentait déjà, quelques invités de marque à un si l'on peut ainsi parler, les colonies dîner donné en l'honneur des pro- auprès de Gambetta. Gambetta qui savait beaucoup sur toutes choses, fesseurs ou conférenciers qui lui excellait à s'entourer d'hommes qui prêtent son concours, ainsi qu'aux savaient une chose bien et qui, la présidents de ces conférences. L'as- sachant bien, pouvaient le renseigner sistance était nombreuse : plus de à première réquisition ou même spondeux centspersonnes étaient réunies tanément l'éclairer. Il consultait chad'eux un peu à la façon d'un dicà l'hôtel Terminus, sous la prési- cun tionnaire, mais en bibliophile qui dence de M. Mercet. C'est M. Eu- connaissait son métier et qui savait à gène Etienne, président, du groupe quel endroit les ouvrir. Ii ouvrit le dictionnaire Eugène colonial de la Chambre, qui était le héros do la fête, puisque Y Union Etienne d'abord- au mot Algérie, et un avait eu l'heureuse pensée de choi- peu plus tard, au mot Afrique. Etienne à côté de lui M. Bourée qui, ayant sir ce jour, pour offrir au représen- avait été Maroc et devait plus tard j au tant le plus autorisé de la cause aller en Chine, fit connaître à Gamcoloniale une médaille commémo- betta l'Algérie, et le Maroc et la Tunirative des services qu'il n'a cessé de sie ; et il n'est pas interdit de penser que Barthélémy Saint-Hilaire et que lui rendre. Le cadre de ce journal ne permet Jules Ferry, les clairvoyants hommes d'Etat à qui nous devons ce joyau de évidemment pas de reproduire en l'Afrique-duKpxâ, furent l'un- et l'auleur entier tous les discours qui ont -. tre présents à ces entretiens. Au sûrété prononcés à la fin du banquet. plus, Gambetta mort, Etienne qui n'éNous ne pouvons cependant résister tait pas seulement le plus fidèle des amis mais aussi le plus conciliant des plaisir découper de l'allocudans au hommes, et à qui il importait peu tion de M. Chailley-Bert la partie sous quel général il battît pour la se qui retrace à grands traits la vie po- cause qui lui était chère, Etienne soulitique de notre député, M. Etienne, tint énergiquement Ferry, dans les et l'éclatant hommage rendu à son entreprises mémorables qui devaient patriotique dévouement pour notre nous donner la Tunisie et le Tonkin. Telle fut sa carrière coloniale juscoloniale cause : qu'à Tannée 1886. Il servit en soldat Voilà un peu plus de vingt ans que avisé et fidèle sous ces deux grands M. Etienne s'occupe des colonies. Et chefs. Mais à partir de 1887, le soldat il s'en est occupé de telle façon qu'on devint officier ; bientôt même en 1889, L'ALGÉRIE SU PARLEMENT
il allait être promu général. En 1887, il entra dans le cabinet
Bouvier, en qualité de Sous-secrétaire d'État. Mais il ne resta que peu de temps à ce qu'on appelait alors le grenier de la rue Royale. Il y revint en 1889,
et y resta jusqu'aux premiers
mois de 1892. C'est, pendant cette période de trois ans, que se place la partie féconde et glorieuse de la vie d'Eugène Etienne. C'est ici qu'il faudrait montrer son oeuvre propre, la fondation de l'empire ouest africain français. Ceux-là, seuls peuvent'dire ce qu'il y fallait de pénétration et dé ténacité qui se rappellent ce qu'était alors, d'une part l'Afrique, et d'autre part, notre Parlement. Là. Etienne n'eut ni devancier, ni rival. C'est son oeuvre personnelle, c'est sa gloire propre. Si nous avons aujourd'hui une Afrique Occidentale, qui va du Maroc au Congo, et qui renferme ces colonies si jeunes, si riches et si belles d'avenir, qui s'appellent la Guinée Française, la Côte d'Ivoire, le Dahomey avec cet énorme arrièrepays qui va jusqu'au Niger,. c'est à Etienne, à Etienne seul qu'on le doit. Et notre domaine serait plus beau en; eore, les Enclaves, les Hinte rlands du Togo, du Cameroun et de Lagos seraient moins nombreux et moins vastes, si nui ne l'avait entravé. Mais ne songeons pas à ce qui eût pu être, contentons-nous de ce qui est. Quand il quitta le secrétariat des colonies, Etienne laissait derrière lui une oeuvre immense. Restait sans doute à organiser l'Empire ; mais cet Empire c'est lui qui l'avait fondé. Encore avait-il jeté les bases de cette Ecole coloniale qui rend aujourd'hui tant de services, mais si critiquée ja^ dis, et que moi-même, j'ai tant critiquée quand, pour y entrer, il ne fallait qu'être bachelier et fils de républicain. N'insistons pas : nous savons, depuis"
Paul de Cassagnac. — On a traité les M. Paul de Cassagnac. — Non ! non ! juifs en Algérie comme on traite les cathoM. Lerolle. —Nous disons que vous, vous liques en France. (Très bien ! très bien ! à n'avez pas le droit de vous en indigner 1 droite. — Mouvements divers.) M. Paul de Cassagnac. — J'ai, le droit de taure ûes Députés (Séance flu 19 mi 1899) M. Lerolle. —De modestes fonctionnaires dire que ce que vous reprochez aux antide la ville de Paris ont été chassés de sémites d'Algérie de faire contre les juifs, Interpellation de M. Morinaud, même, parce que leurs enfants allaient à vous, qui prétendez faussement être des lisur les mesures que le Gouverne- l'école des soeurs. Et vos amis, monsieur béraux, des amants de là liberté, vous le ment compte prendre pour donner Rouanet, ont approuvé cela ! Vous ne vous pratiquez contre les catholiques, en France, satisfaction aux voeux répétés des indigniez pas, alors. (Très bien ! très bien ! avec le même despotisme et la même tyassemblées algériennes dans l'ordre à droite. Bruit.) rannie. (Très bien ! très bien! à droite. — — politique et dans l'ordre économiM. Gustave Rouanet. — Je suis très heu- Bruit à gauche.) M. Eugène Fournière. que. reux de constater la solidarité de ce côté — H est bien réde la Chambre fia droite) avec les antijuifs. connu, n'est-ce pas ? que le gouvernement SUITE (Vifs applaudissementsà l'extrême gauche et empêche les hauts fonctionnaires d'envoyer Il y avait ensuite un autre juif nommé sur divers bancs à gauche. — Bruit à droite.) leurs enfants chez les congréganistes ? M. Paul de Cassagnac. —Il est absolu- (Bruit.;) Moïse Abda, employé depuis six ans. Il M. Morinaud. — Voulez-vous me permetavait été admis à la mairie après un con- ment impossible à ce côté de l'Assemblée cours réglementaire qui excluait toute idée (la droite; d'accepter les paroles qui vien- tre un mot, monsieur Rouanet ? M. le président. — Je vais vous inscrire, de faveur ou de privilège ; on l'a jeté à la nent d'être prononcées par M. Rouanet. rue, et M. Morinaud a fait à ce « sale juif » Entre nous, catholiques, et les juifs il n'y a monsieur Morinaud. Cela vaudra mieux. M, Morinaud. — Je voulais simplement un grand grief. Il n'a pas eu la pudeur de d'autre solidarité que celle des mauvais s'en aller, disait-il, de quitter son emploi. traitements qu'ils subissent, eux en Algé- dire à M. Rouanet que je répondrai sur fous Ce « misérable capitaliste » est resté jus- rie, et nous en France, de votre part. ces points, M. Gustave Rouanet. — Messieurs, on a qu'à ce qu'on l'ait mis à la porte ; il gagnait (Applaudissements à droite.) 150 fr. par mois ! Vous comprenez quelle M. Gustave Rouanet. — Messieurs, j'ai mis sur le pavé de Constântine quatre juifs épuration pour Je budget algérien que le voulu constater simplement — et les paro- qui étaient employés à la mairie et dont le renvoi de ce ïvioïse Abda, père de famille ! les de M. de Cassagnac ne vont pas à ren- traitement, sûr un budget total de plus de Il y avail encore un agent de police comp- contre de ma constatation — que vous ap- 300,000 fr,, n'arrivait pas à 8,000 fr. Et j'atant vingt-lrois ans de services, qui a été prouvez des méfaits comme ceux que je joute — je vais le prouver dans un instant— également congédié, aux applaudissements viens de signaler à la Chambre. (Très bien. 1 quece qui s'estpassé à la mairie dé Constântine est exactement l'image de ce qui se très bien ! à gauche.) de bandes faméliques... M.
Mercredi, 21 Mars 1900
Bourdaloue, qu'à l'origine de toute grande entréprise il y a des choses qui font frémir. Depuis 1891, M. Etienne n'a plus été rien. Comme on savait qu'en matière coloniale, il savait tout, on voulut sans doute donner à d'autres l'occasion de s'instruire. Ne nous en plaignons pas trop : chaque ancien ministre des colonies devient, rentré dans le Parlement, un partisan de la cause coloniale. M. Etienne à dû assister à ce défilé de ministres et son attitude a été admirable. Pas de critiques mesquines, pas de petite guerre, pas de pièges, pas d'embûches. Il a conseillé dans l'ombre, il a averti, il a guidé. Par là, il a gardé son influence sur les hommes et aussi sur les faits. Tout ce qui s'est prépare d'un peu considérable s'est fait d'accord avec lui, par ses avis, quelquefois sur ses initiatives. Et jusqu'à cette marche d'Igli qui s'accomplit en ce moment et qui tend à soustraire à l'influence du Maroc des oasis dont la destinée fut longtemps incertaine, cette marche si prudente et si nécessaire, c'est à lui qu'elle est due, personne ne me démentira. Si un jour le Maroc est à nous, il y a trois hommes de ce temps à qui nous en devrons la reconnaissance : l'un qui agit, M. Deîcassé, deux autres qui ont conseillé : M. Etienne et M. Paul Bourde. élite-' est, Messieurs, l'oeuvre coloniale de M. Etienne. Etje n'ai rien dit de ce qui l'honore au plus haut degré, son activité silencieuse. Nul besoin de briller, nul désir de gloire tapageuse. Il agit pour le bien du pays.et le bien du pays le paie suffisamment. J'ai conscience que dans tout ceci il n'y A pas un mot de flatterie et que ce qui s'est dit ici ce soir, l'histoire un jour le redira. Puisse-t-elle en même
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passerait en Algérie si l'antisémitisme triomphant avait complètement chassé les juifs de tous les emplois qu'ils occupent. M. le gouverneur général a bien voulu, en effet, me communiquer bien tard — — quelques chiffres, A cet égard, j'ai une observation générale à présenter sur toutes les communications du gouverneur général. Je lui réproche, dans des matières aussi délicates, de ne pas renseigner suffisamment et le Gouvernement et des députés qui lui demandent des renseignements..: (Mouvements divers.) Messieurs, attendez, vous allez voir : c'est un reproche fait dans des termes, me semble-t-ir, qui peuvent être admis par la Chambre. Nous avons tous cru longtemps, et il y a encore ici beaucoup dé gens qui croient qu'une partie des griefs imputés aux juifs sont fondés. Si M. le gouverneur général avait dès le premier jour, ou si les gouverneurs généraux avaient dès le premier jour où la question juive s'est posée, montré quelle était la situation réciproque des diverses catégories de populations qui sont sur le sol algérien, bien des malentendus, bien des mensonges et bien des calomnies ne se seraient pas produits, parce: que, le plus souvent, ce que l'on apporte, soit dans les livres soit dans les journaux, ce sont des faits absolument
iLt& temps que de lui se souvenir de nous, modestes associés de son oeuvre. Après le discours longuement applaudi de M. Chaillet-Bert, le président de l'Union coloniale, s'adressant à M. Etienne, s'exprime ainsi :
Cher président et ami, Notre distingué secrétaire général ne m'a rien laissé à dire en ce qui vous concerne, sinon que tous ici, nous nous associons aux sentiments de patriotique reconnaissance qu'il vous a exprimés. Les applaudissements qui ont accueilli sa communication en sont la manifestation bien éclatante. Mais il m'a été laissé une grande satisfaction personnelle, celle de vous remettre moi-même la médaille que l'U. C. F. vous prie de vouloir bien accepter en témoignage de son affection. Cette médaille porte à la face le buste du cardinal de Richelieu. Elle porte au revers un vaisseau qui vogue sur la mer et a pour devise : Hoc duce tuta. Nous l'avons choisie un peu à cause de cette devise. Dans notre pensée, le navire c'est l'oeuvre coloniale et, quant à la devise, au risque de blesser votre modestie, nous l'appliquons au président du groupe parlementaire de politique coloniale et extérieure et nous disons Hoc duce tuta « Avec un tel chef, rien à craindre. » Mon cher président, Vous avez, depuis plus de 20 ans, donné toute votre énergie, toutes vos forces à la cause coloniale ; votre confiance, votre persévérance ont imprimé dans notre pays un mouvement d'expansion qui ne s'arrêtera plus. Vous avez ainsi puissamment contribué à la grandeur de notre pays. Tous les bons citoyens vous remercient, et c'aura été une des joies de ma fonction d'être aujourd'hui leur interprète. (Salve d'applaudissements).
LES MEDECINS MILITAIRES Un amendement de M. Treille
médecins inspecteurs. Pour la mettre sur le même pied que le( corps similaires; notamment l'inteadance, la direction du Service de Saaté du 19e corps serait confiée à un inspecteur général. Le cadre des médecins-majors de première classe serait augmenté de dix unités, mais le cadre dès majors de 2° classeserait ramené àà50 au lieu ' \ de 500. Le contre-projet de M. Treille supprime le Val-de-Grâce conime école d'application de médecins. Les aidesmajors de 2e classe sont versés, dès leur sortie de l'école de Lyon, dans les hôpitaux régionaux, où ils passent deux années. Le Val-de-Grâce deviendrait une école supérieure du service de santé ou un centre de revision des études pour les aides-majors de première classe et les majors de seconde. M. Treille pare à la diminution du nombre des médecins-majors de seconde classe par diverses mesures qu'il développera devant la 'commission de l'armée, nous dit-il. en diminuant de beaucoup le nombre des emplois au Val-de-Grâce, où les conférences pourraient être faites par. des médecins chirurgiens de la faculté ou des hôpitaux de Paris. ' M. Treille conclut ainsi : décret de mai — L'application du 1886, concerne les hôpitaux d'Algérie, qui deviendraient en grande partie mixtes, comme en France, les militaires étant soignés par leurs médecins et les colons par des médecins civils comme cela déjà a été demandé par plusieurs villes algériennes. ' M. Treille rédige ainsi la partie algérienne de son contre projet dont l'adoption aurait pour effet d'alléger sensiblement le budget, en obligeant à mettre en pratique le décret du 19 mai 1886, dont la principale conséquence était de faire disparaître d'Algérie les hôpitaux et ambulances militaires sans utilité réelle ou absolue pour l'armée et de les remettre à l'adminis- . tration civile pour les transformer en hôpitaux mixtes, décret qui depuis quinze ans reste lettre morte. 21
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priétés publiques, à l'affichage des professions de foi et circulaires.. Ces emplacements seront divisés en proportions égales entre les can.didats; Dans les villes-de plus 5000 habitants, tout affichage électoral sera interdit en dehors de ces emplacements.
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Le livret militaire Le Petit Parisien annonce que le gé-
Dans le sud C'est de Duveyrier, point de concentration, que vers la fin du mois partira la colonne d'expédition pour l'Extrême-Sud. Igli, In-Salah et le Gou-
néral de Gallifèt a décidé que par analogie avec ce qui a lieu pour le casier judiciaire, les condamnations cesseront de.figurer sur le livret militaire lorsque le condamné sera-arrivé au terme de sa réhabilitation de droit.
rara.
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Hygiènemilitaire Il y
a soixante-dix ans que l'Algérie
est conquise et l'on ne s'était pas encore aperçu que c'était un pays chaud î Jusqu'à ce jour les soldats, en quittant les corps algériens pour rentrer en France devaient avant de s'embarquer laisser leurs flanelles au magasin d'habillement. On n'avait pas encore songé que le passage d'un climat brûlant à un climat froid rendait plus in» dispensable encore l'usage de ces fla| nelles. Naturellement, dysenteries, courba- -j tures, albuminuries s'en suivaient... et cela depuis 1830. On vient seulement de réformer ce règlement ridicule. Les soldats en revenant sur le con- j tinent, conserveront désormais leurs j j ceintures hygiéniques. j Mieux vaut tard que jamais !
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La tuberculose
spectacles semblables, seront punis d'une amende de cent à 5.000 francs et de quinze jours à trois mois de prison. En outre, la loi porte que le fait d'annoncer par affiches ou tout autre moyen de publication d'un de ces spectacles entraînera pour les auteurs ou complices de l'annonce, une peine de 50 à 2.000 fr. d'amende.
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Actuellement se trouvent à Aïn-Sefra et Djenien : M. le général Grisot, commandant le 19' corps ; M. le général de division Risbourg, commandant la division d'Oran ; M. le colonel Bertrand, à qui écherra le commandement de la colonne, dont la composition,- définitivement arrêtée, est la suivante : Etat-major : Neuf officiers, dont deux interprètes et deux officiers des affairesindigènes, sous les ordres d'un colonel. Troupes : 2° bataillon de Tirailleurs, commandant tëxcelmann ; 5e bataillon de la Légion, y compris la compagnie montée, commandant Brundsaux ; demi-escadron du 2e Chasseurs d'Afrique ; demi-escadron du 2e Spahis ; une batterie d'Artillerie ; un détachement du 7° Génie ; un détachementdu Train ; un détachement d'Infirmiers avec un médecin-major, un médecin aide-major et un officier d'Administration ; un officier vétérinaire. Total : 53 officiers, 1.773 hommes, 162 chevaux 379 chameaux et 193 mulets. Baux mille cinq cent chameaux assureront le service du ravitaillement.
La Revue des Revues publie unar- l ticletrès documenté, duquel il résul- [ ferait que le problème de la guérison j de la tuberculose serait définitivement j résolu par • l'emploi d'un extrait de j viande de boeuf crue soumise à une haute pression. Pour Madagascar Cette découverteserait due aux docC'est irrévocablement demain, jeuteurs Charles Richet et Hericourt, déjà di, à9 heures l[4. que nos braves léconnus comme promoteurs de la sé- gionnaires quitteront Bel-Abbès, par rumthérâpie. train spécial, pour s'embarquer à * Oran, à bord de l'Urugay, à destina**/ Les courses dé taureaux tion de Diégo-Suarez. Affichage électoral Nous croyons être agréable à nos La Commission parlementaire charLa Chambre vient de voter, après gée d'examiner les questionsrelatives \ lecteurs en donnant ci-après, la comurgence déclarée, des dispositions ré-, aux courses de taureaux, a adopté | position exacte du bataillon partant: glementant l'affichage électoral. l'ensemble de la loi interdisant les MM. Hoerter, chef de bataillon ; Désormais, les municipalités de- courses de taureaux avec mise à mort j Audan, capitaine adjudant-major ; vront mettre à la disposition des can- et, généralement, tous jeux ou spec-j Boutmy, lieutenant, officier d'approvididats aux élections législatives, dé- tacles dans lesquels les animaux do- sionnement ; l'Hérault, lieutenant, ofpartementales, communales ou cor-, mestiqués sont destinés à être tués ou .] ficier de détails ; Cultin et Hotchkis, | médecins-major de 2° classe. poratives, des emplacements réser- blessésvés, sur les édifices publics ou proLes organisateurs ou auteurs de j. 13- compagnie. — MM. Bourdieu,
CHRONIQUE LOCALE
Echos et Nouvelles
Treille, sénateur de Cohstantine, a déposé un amendement au projet de loi adopté par la Chambreportant augmentation du cadre des médecinsmajors de 2e classe et des médecins aide-major de lro classe. Cet amendement, qui sera distribué mardi pour la prochaine séance du Sénat, aurait un contrecoup intéressant pour l'Algérie. Suivant le contre-projet de M. Treille, la médecine militaire compterait quatre médecins inspecteurs généraux et M.
inexacts. Ainsi M. Morinaud prétend — j'ai là sa phrase même — que les juifs non seulement drainent par l'usure tout l'or du pays, mais qu'encore ils envahissent nos administrations, occupent tous les offices les mieux rétribués, ne laissant aux Français que des emplois difficiles et peu rétribués. £h bien ! j'ai demandé à M. le gouverneur général de vouloir bien me fournir un état détaillé de la situation respective des employés français, naturalisés et juifs. Les chiffres que m'a fournis M. le gouverneur général sont absolument insuffisants, parce qu'ils donnent des chiffres globaux, et qu'ils n'indiquent pas la part budgétaire afférente aux emplois. Néanmoins, malgré cet inconvénient, et grâce à quelques renseignements que j'ai pu recueillir, je vais vous faire toucher du doigt combien inexactes sont les allégations apportées à cette tribune et par M. Morinaud et par M. Marchai. Il y a en Algérie 17.843 fonctionnaires; je vous prie de retenir ce chiffre, sûr lequel j'aurai l'honneur de revenir tout à l'heure. Sur quatre votants, ne l'oubliez pas, messieurs, sur quatre votants il y a un fonctionnaire qui défend sa place, un autre qui veut la lui prendre, un troisième qui est retraité, et un quatrième qui est tiraillé entre les trois autres.
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M. Paul de Cassagnac. — Et tous républi-
cains
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M. Gustave Rouanet. — Oh ! cela leur est
égal ; ils n'ont pas d'opinion. M. Napoléon Magne. — Tout cela n'est pas la faute des antisémites, c'est la faute
du principe républicain. Bruit). j M. Gustave Rouanet. — Sur ces 17,843 'fonctionnaires, combien, y-a-t-il de juifs ; il y en a en tout 256, alors que les juifs forment le neuvième de la population française. . Ne voyez-vous pas tout de suite quelle plaisanterie macabre il y a dans les affirmations apportées à la tribune que les juifs chassent dés administrations les bons Français ? Ne trouvez-vous pas qu'il y a de la part de ceux qui portent des " accusations si peu fondées, et qui en prennent texte pour se livrer à des outrages odieux contré les juifs un véritable système de calomnies à répétition, ainsi qu'on le disait de la faillite (Applaudissements à gauche), système qui consiste à pousser les populations lès unes contre les autres et à exciter l'ensemble de la populationfrançaise contre la population juive ? M. Morinaud. — Et vous, vous n'excitez pas les gens en France ! (Bruit j M. Gustave Rouanet. — Mais les chiffres que je viens de vous fournir ne sont que des chiffres globaux. J'ai pu me procurer la
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liste des fonctionnaires existant dans l'administration de la justice, dans les offices ministériels, dans l'administration des domaines et de l'enregistrement.. ". Vous avez entendu M. Morinaud, hier, dire à cette tribune : «A Constantine, il y a. trois huissiers juifs; à tel autre endroit, il y a tant d'interprètes juifs.» Mais ces juifs- sont comme les chevaux de_ cirque (On rit), ils repassent dans toutes les interpellations relatives à l'Algérie; j'ai' déjà entendu parler des trois huissiers juifs de Constantine et des interprètes de Batna ou de Sétif. Voyons, messieurs, quelle est la situation en réalité. La voici : Il y a, près la cour d'appel d'Alger, 29conseillers français ; combien y a4~il de juifs par rapport a ces 29 Français ? Il y à un juifs, qui est d'origine lorraine. On compte 9 procureurs généraux et 8: avocats généraux français près la même cour d'appel ; sur ce nombre, combien de juifs ?0. Il y a 9 greffiers et commis-greffiers près" la même cour. Combien de juifs ? 0. .11 y a 3 interprètes. Combien de juifs ? 0. Il y a, comme avoués et défenseurs près la cour d'appel, 7 Français. Combien de juifs? 1. Il y a 37 procureurs et substituts près des tribunaux françaiSir Combien dejuifs ?0;
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(Applaudissementà gauche. Mouvements — divers.) Je n'ai pas voulu apporter des affirmations vagues et imprécises. Je sais que c'est très fatigant à entendre... A gauche. — Non ! non ! Parlez ! C'est au contraire très' intéressant et très édifiant. M. Gustave Rouanet. — Il y a 1 greffier ou commis-greffier juif contre 52 français, 2 israélites interprètes près les tribunaux . contre 15 français, 1 défenseur juif contre 18 français, 1 avoué juif contre 33 français. M. Paul de Cassagnac. — « Contre » est le mot ! (Bruit à gauche.) M. Gustave Rouanet. — Il y a 4 notaires juifs et 87 français, 10 huissiers juifs et 101 français. Il y a 21 commissaires-priseurs français ; combien de juifs ? 0. Un membre à droite. — C'est étonnant 1 M. Gustave Rouanet. — Vous dites : « C'est étonnant ». Eh ! je le sais bien ! J'ajoute que si M. le gouverneur général, le 23 décembre dernier, avait fait parvenir ces détails à M. le président du conseil, celui-ci, mieux informé, ne serait pas veau dire à la tribune, — ce qui n'a surpris personne, d'ailleurs ! — que les juifs, en Algérie, tiraient la couverture à eux, au moyen des emplois et de la solidarité. M. le président du conseil. — Pardon ! monsieur Rouanet, voulez-vous me permet-
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capitaine; Guinard, Yonett et Selchau- Emplois civils aux sous-Officiers -hansen, lieutenants ; Massart, adjuVOfficiel publie la 33- liste des sous: dant et Heyberger, sergent-major. officiers rengagés ou commissïonnés .14- compagnie. — MM. Guilleminot, arrivant à 15 ans de services et qui capitaine ; Beynet, Dauzel d'Aumont ont été classés pour les emplois civils et Landais, lieutenants ; Lavenu, ad- ou militaires. judant et Gangel, sergent-major. Nous donnons exclusivement ceux 15" compagnie. — MM. Solmon, ca- de la garnison, en retraite ou encore pitaine ; Real, de Metz et Ducimetière au corps. Commis ordinaires des ContribuAlias Monod. lieutenants ; Heymann, adjudant et Bernanos, sergent-major. tions diverses. — M. Fechter, ex-adjudant au l" étranger, à Mnley-Ab16- compagnie. capiMM. Canton, — taine; De Marquessac. Bablon lieute- delkader, commune de Bel-Abbès ; Commissaire de police de communants ; Duboy, sous-lieutenant ; Levesque, adjudant et Leygrisse, ser- nes autres que les chefs-Heux de département et d'arrondissement. — M. gent-major'. Walter, ex-gendarme à Sîdî-Bel-Abès; Ajoutons que M. le Lieutenant-CoProposé sédentaire. — M. Freschî, lonel Cussae. récemment promu au 1* adjudant au i-- étranger ; Etranger, nous quitte également, et Proposés dans les Contributions inprendra à Oran, où ils doivent se réu- directes. MM. Pescheux et Lorang, nir, le commandement des deux ba- adjudants— au r- étranger : taillons du v et 2' Etranger détachés Huissier audièncier du Ministère à Madagascar. des Colonie?- — M. Dublenc, maréchal A tous, officiers et soldats, nous des-logis-chef au 2" spahis : . souhaitons un excellent voyage et un Gardes du Bois-de-Boulogne. — prompt retour parmi nous. MM. Front et Kummer, adjudants au 1- étranger. Théâtre Compagnie Franco-Algérienne Nous rappelons à nos lecteurs que La Compagnie a l'honneur d'inforc'est ce soir, à 8 heures 1/2, que la troupe du Théâtre municipal d'Oran, mer le Public, qu'en exécution d'une dirigée par MM. Goupil et Argenteri, décision, en' date "du 22 février 1900, donnera sur. notre scène sa dernière de M. le Gouverneur Général de l'Alreprésentation. Le spectacle se compo- gérie, les arrêts en pleine voie de sera des deux magnifiques pièces, Saint Leu, Port-aux-Poules, FermeLes Rantzau, pièce en 4 acte, du Blanche. Le Barrage, La Guethna, Théâtre Français, de MM. Erckmann- Sidi-Maâmar, Froha, Les Eaux-ChauChatrian, et le Luthier de Crémone, des. Bon-Rached, Tafaroua, Muleydrame en 1 acte, en vers, de F. Coppée, Abd-el-Eader, El-Beïda, Tin-Brahîm, Assi-el-Madani, Rezaïna, Bir-Sénia. de l'Académie Française. Les éminents artistes qui n'en sont Krebazza,Teniet-er-Re!em, El-Harchàplus à compter leurs succès, tant à ïa, Souïpa, Moktadéli, Bon-Ghellaba, Oran que sur les principales scènes Tirkount,Pélissier, Sidi-Kheltab, Oulddu département, peuvent d'ores et Zhelloug et Séfalou, actuellement déjà être assurés ce soir, du plus sym- ouverts aux voyageurs sans bagages, seront ouverts aux voyageurs avec pathique et du plus brillant accueil. bagages et aux chiens accompagnés, à partir du 15 Avril 1900, dans des conAdjudication ditions déterminées. Hier, à trois heures de l'après-midi, Concours il a été procédé à Bonnier, à l'adjudiIl est ouvert un deuxième concours cation de la construction d'une nouvelle Mairie. Onze entrepreneurs de entre les constructeurs français, coBel-Abbés ont soumissionné. Les ra- lons algériens et artisansi indigènes.-, qui présenteront un type de charrue bais suivants ont été faits : MM. Selva Camille, 0.01 p. 0/0 ; Al- simple et pratique réunissant autant caraz Pierre. 0.02 ; Béguin Saint-Cyr, que possible, les avantages des char0.00 ; Grès Emile, 0.02 ; Costes Jules, rues perfectionnées et ceux de la char0.01 ; Bessière Louis 0 00 ; Pérez Sal- rue arabe de manière à être bien apvador, 0.01 ; Costes Prosper, 0.00 ; propriée à l'agriculture indigène. Des médailles d'Or, de vermeil et Parodi Laurent u.01 ; Quillaud René. d'argenl ainsi qu'une somme de 2500 fr. 0.01 ; Peyrelade Camille, 0.01. Messieurs Alcaraz et Grès ayant fait sont mises à la disposition du Jury. Les essais comparatifs auront lieu le même rabais, ont été invités a faire de nouvelles propositions. M. Alcaraz à l'automne 1901. Les concurrents a maintenu le 0,02 p 0/0 ; M. Grès devront se faire inscrire au Gouverayant élevé son rabais à 0.03 p. 0/Û a nement de l'Algérie (5' bureau) avant le !•' Septembre 1901 (terme de riété déclaré adjudicataire. gueur).
tre une observation ? M. Gustave Rouanet. — Bien volontiers. M. le président du conseil — Le personnel dont vous venez de parler n'est pas à la disposition et sous la dépendance de M. le gouverneur général. — C'est le ministère de la justice qui aurait pu vous fournir ces renseignements si vous les aviez demandés, et je vois qu'il vous les a fournis. M. Gustave Rouanet. — M. le, président du conseil, j'estime qu'en ces matières, il
importe peu que les renseignements, viennent du ministère de la justice ou du gouverneur général. L'essentiel, c'est que nous sachions ce qui se passe, c'est qu'on puisse, d'une piqûre d'épingle, dégonfler ces vastes vessies qu'on apporte à la tribune, et qui ne renferment que du vent ainsi qu'on s'en aperçoit lorsqu'on y regarde de près. (Très bien ! très bien ! à l'extrême gauche et sur divers bancs à gauche.) Il y a 170 employés français au service de l'enregistrement ; parmi eux, il n'y a pas un juif ! Il y a 142 juges de paix français, sur ce nombre il y a 2 juifs. Sur 48 greffiers de justice de paix, il y a 4 juifs ! Eh bien, encore une fois, que reste-t-il des assertions de M. Morinaud et de M. Marchai ? M. Morinaud. — ironiquement. Rien ! M. Gustave R.ouanet. — Vous l'avez dit, il n'en reste rien ! Rien !
Marchalet M. Morinaud auraient>ils, par hasard, apporté des renseignements plus exacts en ce qui concerne l'évolution économique des juifs ? Oh ! je le sais, ils reprochent aux juifs, non seulement l'abus du crédit de banque, mais encore l'accaparement de la terre par l'usure, et ils ont cité des faits : ils reprochent aux juifs, non seulement d'accaparer la terre par l'usure, mais encore de faire fortune au moyen de ce que M. Marchai a appelé —et M. Morinaud l'a rappelé avec complaisance — la faillite à répétition. M. Gervaize. — Il n'y a pas besoin d'aller en Algérie pour voir cela ! Gustave Rouanet. — Sur ce point, j'ai demandé à la banque d'Algérie ou plutôt — car je ne suis pas suffisamment accrédité auprès de la banque d'Algérie pour m'âdresser à elle directement (On rit) —j'ai fait demander à la banque d'Algérie de m'a dresser le total des opérations faites avec M.
recteur du Crédit lyonnais d'Alger. Voici la réponse qu'il a faite au sujet des juifs : « Monsieur,. ce Répondant à la demande que vous nous avez adressée, nous nous plaisons à reconnaître que les opérations traitées par notre agence avec le commerce Israélite indigène
d'Alger ont laissé toute satisfaction à notre administration. Depuis que notre agence a été créée, lés opérations d'escompte que nous avons traitées.! Alger avec le commerce Israélite se sont élevées à S50 millions environ et le total des pertes que nous avons éprouvées n'a pas dépassé 12,000 fr. » Messieurs, comparez ce total de 12,000 fr. sur 350 millions, avec remise dé 240,000 fr. que sur une seule créance de 440,000 fr. la Banque: d'Algérie a dû consentir à M. Morinaud, banquier à Djidjelji (Mouvements divers), et dites-moioù sont ceux qui abusent du crédit des banques ; et dites-moi de quel les diverses catégories de population exis- droit vous reprochez aux israélites d'abuser tant dans le pays. Vous comprenez combien du crédit, alors qh'il existe des attestations ces renseignements, si la banque mêles avait, comme celle que je viens de faire passeradressés, seraient intéressants à connaître. sous vos teuxi> rendant hommage à la J'ai demandé aussi qu'on mît en regard de loyauté de leurs opérations avec les inschaque catégorie d'emprunteurs le total titutions de crédit. (Applaudissements à des pertes .subies par la banque. J'ai fait l'extrême gauche et à gauche.) / Messieurs, est-ce que les renseignements demander des renseignements par un de nos collègues qui ne les a pas encore reçus. apportésjar M. Morinaud sûr l'accapareMais on m'a procuré uiie attestation du di- ment des terres par les juifs sont plus
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Il vous a cité hier M. Zermatti —ou plutôt la famille Zermatti, et il vous a dit en passant, négligemment, que les Zermatti ont à euxseuls à Sétif plus de 10,000 hectares. J'ai déjà vu. la même accusation portée par M. Morinaud dans l'exposé des motifs de son projet d'abrogation dû décret Crémieux. J'ai voulu en avoir le coeur net : j'ai voulu savoir ce qu'il y avait derrière ces renseignements: individuels isolés, savoir non pas si les déductions qu'on en tire ne sont pas. arbitaires et systématiquement fausses — cela, je vous le montrerai tout à l'heure — mais si véritablement les affirmations qu'on apporte à cette tribune sont sérieuses et exacts
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contrôlées.
Eh bien, j'ai là, dans mon dossier, une déclaration, de trois notaires chez qui se sont faits les achats, des Zermatti, auxquels on reproche des achats à réméré, des accaparements et dés expropriations de colons. (A SUIVEE)
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Bel-Abbès. — Imprimerie du Progrès de Bel-AWes.
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Le Gérant,
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'Vupour la légalisation dela signature de-M. LA VENUE,gérant SIDI-BEL-ABBÈS, le
1900.
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