Le Progrès de Bel-Abbès 27/10/1900

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Le Progrès de Bel-Abbès ["puis" de Sidi-Bel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès

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Le Progrès de Bel-Abbès ["puis" de Sidi-Bel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 1900/10/27-1900/10/30. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.


LE DÉCRET CRÉMIEDX né en France d'un Etranger et qui. à ^convient, quepersonne, surtout Pad- vu des naturalisés se moquer de !

ET LÀ LOI DE

1889

Discussion d'un voeu du Conseil Général d'Oran Deuxième Partie (Loi DE 1889)

J'arrive à la loi du 26 Juin 1889, insérée dans le code civil dans les articles 7, 8, 9, 10, 12 et. 13. II ne peut s'agir que de l'article 8 § 3 et. 4. J'estime d'abord qu'en ce qui concerne le § 3, il n'y a rien à changer : « Est français tout individu né en France d'un étranger qui luimême y est né ». Il faut supposer que cet étranger qui s'est permis d'avoir un enfant, avait alors au moins 20 ans ; s'il est né en France, c'est, que sa famille habitait notre p.n*s depuis ce temps probablement et enfin s'il a un fils de 20 ans, il me semble qu'il faut en conclure : 1° Que cette famille habite la France depuis au moins 40'"ans et 2° Que déjà deux générations y sont nées. Si 40 années d'habitation et deux générations ne suffisent pas pour faire un français, je crois qu'il faut renoncer à en fabriquer. Je dirais presque comme la satire Menippée : « Tantoe mollis erat intrudere.... Gallum ». Prière de ne pas traduire « Tant il était difficile d'introduire un coq.... en Algérie — mais bien

un Français. » Je n'insiste pas sur une conséquence aussi absurde.

Reste le § 4 ainsi conçu : « Est Français tout individu

LA RÉFORME ' . de l'Ortlxogr-ires/piae SUITE ARTICLE

Article 'dsvant les noms propres de personnes. — L'usage existe d'em-

sa majorité est domicilié en Fronce, à moins que clans Vannée qui suit sa majorité telle qu'elle est réglée par la loi française, il n'est décliné sa qualité de Français et'prouvé qu'il a conservé la, nationalité de ses parents par une attestation en due forme de son gouvernement, laquelle demeure annexée à la déclaration et qu'il n'ait produit, s'il y a lieu un certificat constatant qu'il a répondu à V appel sous les drapaux, conformément à la. loi militaire de son pays, sauf les exceptionsprévues aux traités ». Donc, nous nous trouvons ici en présence d'un homme qui est né en France — qui a 20 ans passés ici, — qui sert notre pays lorsque la conscription l'appelle, — et en 'un mot se déclare prêt à se faire.tiier pour nous si la guerre éclate ; et vous trouvez MM. du-Conseil Gêné-, rai que ce n'est point, encore assez!! Que vous faut-il donc? Faudrait-il par hasard, que ces braves gens vinssent encore s'engager par serment et par devant notaire à ne voter que pour vous et vos amis, pendant toute leur vie? On croit réellement rêver lorsqu'on entend de pareils enfantillages et ce qu'il y a de plus, curieux, c'est que dans la province d'Oran, ou accuse les naturalisés espagnols d'être antisémites, alors qu'on surprend les naturalisés italiens votant pour MM. Bertagna et Thompson qui sont dans le camp opposé, à Constantine. Ce ne sont là que question de boutique. La vérité est, je crois, que chacun vote en Algérie comme il lui du lion pain, de bonne viande, ou de la bonne viande, de ou des bons fruits.

Article devant plus,moins, etc.— La règle qui veut qu'on emploie lé 'plus, le moins, le mieux comme un neutre invariable devant un adjedif indiquant Je degré le plus élevé de la qualité possédée par le substantif qualifié sans comparaison avec d'autres objets est très subtile et de peu d'utilité. Il est superflu de s'en occuper dans l'enseignement élémentaire et dans les exercices. On tolérera leplus, la plus, les plus, les moins, les mieux, eic, dans des constructions telles que : on a abattu les arbres lé plus ouïes plus exposés à la tempête. '~ '

ployer l'article devant certains noms de familles italiens : la Tasse, le Corrège, et quelquefois à tort devant les prénoms : (le) Dante, (le) Guide. — On ne comptera pas comme une faute l'ignorance de cel usage. Il règne aussi une grande incertitude dans la manière d'écrire l'article qui fait partie de ADJECTIF certains noms propres français : La Fon Accord de l'adjectif. — Dans la lotaine, la Fayette ou Lafayelte. Il convient d'indiquer dans'lestextes dictés, si, dans les cution se faire fort de, on tolérera l'accord, noms propres qui contiennent un article, de l'adjectif. Ex. : se faire fort, forte, forts, -fortes de... ',. l'article doit être séparés du nom. Adjectif construit avec pluArticle supprimé. — Lorsque deux adjectifs unis par et se rapportent au même sieurs substantifs. — Lorsqu'un substantif la manière à désigner en réalité adjectif qualificatif.suitplusieurs substantifs deux choses différentes, on telérera la sup- de genres différents, on tolérera toujours pression de l'article devant le second. Ex. : que l'adjectif soit construit au masculin pluL'histoire ancienne ci moderne, comme riel, quel que soit le genre du substantif le plus voisin. Ex. : appartements et chamYlristoire ancienne et la moderne. Article partitif. — On tolérera du, bres meublés. — On tolérera aussi l'accord de la. des au li« u de de pririMif devant un avec li- m-A tfj-nlif'e plus, rsp; rorLé, Ex. : teuijsiMilii {'l'écédé d'un adjedif. Ex. : de ou ï-.n courage- ci une foi nouvelle, '.' ~

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oeinistration quoiqu'elle fasse, n'a leurs anciens concitoyens nouvelleici action sur le suffrage universel ment débarqués et en fait il ne leur ressemblaient en aucune façon, pas et. c'est heureux. On objecte, je le sais, que la pro- plus qu'un Parisien né d'un Auvince d'Oran se peuple d'Espagnols vergnat ne ressemble à son grandpère demeuré au pays. et la Tunisie d'Italiens. J'estime qu'il faudra en prendre I! y a du vrai dans cetteassertion ; mais alors je poserai, à mon tour notre parti ; maudire le décret Crémieux en vivant comme l'on pourra cette question : lui, accepter franchement la « Si vous ne naturalisez pas cet avec homme né en France et s'offrant à loi de 1889, comme une loi de néservir notre patrie, car il a le droit cessité publique et malgré tous les aux termes de la loi de refuser vos voeux des conseils généraux algéfaveurs, qu'en ferez-vous ? » Ou il riens, n'attendre rien du Parlement. Enfin, si nous croyons devoir depassera dansl'arméeennemie en cas de guerre, ou il demeurera derrière- mander quelque chose de possible nous plein de haine contre ceux qui et d'utile que ce soit un dernier l'auront chassé, je ne vois pas d'au- effort de la Mère-Patrie en vue de peupler la colonie de Français de tre solution. Il me semble que dans un cas ou France tout en laissant une très dans l'autre le.,.d-anger serait plus large place aux enfants d'Algérie. Pour cela, il faut qu'on fasse engrand que d'avoir des hommes de bonne volonté dans nos rangs et core le sacrifice de racheter des terrés aux Arabes afin et que les natuface à l'ennemi. En cas de paix au contraire, vous ralisés soient noyés dans le flot des auriez k bonne fortune d'avoir des Français attirés par la facilité de gens parlant-deuxlangues^ au points ;pcsëè!|ë^|a.;tëî^s?î-""'.:':---"--""-..;":r." JULES. BOSSE, de vue économique^ c'est uïi véri-; Ancien Juge de Paix. tablé avantage et je ne vois aucun inconvénient moi qui ai été élevé Echos en partie dans le midi de la France, Nouvelles ou l'on parle des patois qui ressemblent bien plus à l'Espagnol ou à l'Italien qu'au Français, à ce que '; Le Journal croit que la désignation des lieutenants-colonels Cussac français le parlent concitoyens mes Lannegrace, -et appartenants- aux l'espagnol. et encore régiments étrangers envoyés à Conteste-on aux Corses, aux BreMadagascar et en Indo-Chine", martons, aux Basques et même a.ûx l'acheminement vers la consque Alsaciens le droit de se dire et d'ê- titution des 3- et k Etrangers, tre de bons citoyens bien qu'ils par- clusivement réservés au service exdes lent des langues impossibles à com- possessions françaises hors du nord prendre pour la masse des Français ? de TAfrique. J'avoue même,- que j'ai souvent

et

Nu, demi, feu. —

jointes les pièces demandées (sans trait d'Union entre.ci et le participe).; —je vous envoie ci joint ou ci jointe copie de la pièce. On tolérera la même liberté pour l'adjectif ' franc de port ou franche de port une lettre. • . : Avoir l'air. —On permettra d'écrire . indifféremment : elle a l'air doux ou douce, veauné, nouveaunée, nouvèaunés, non- spirituel spirituelle. On n'exigera ou pas la veâunéee ; courlvêiu, courtvêtue, côurt- .connaissance d'une différence de sens subtile courtvêlues, etc. êtus, r. suivant l'accord de l'adjectif avec le mot dé.Mais les adjectifs composés qui. désignent signant la personne dont on indique l'air. des nuances étant devenus^: par suite d'une .--: Adjectifs numéraux.^- Vingt, cent. ellipse, de véritables substantifs invariables, La prononciation.justifie dans certains cas dés invariables. traitera mots les comme on la règle actuelle, qui. donne un pluriel à ces Ex. :. des robes bïêUclaire, vert d'eau, etc., deux mots quand ils sont multipliés par un de même qu'on dit déshàbitsmarron. nombre,; On tolérera le pluriel, de vingt Participes passés invariafeles. ; ; autre et de cent même lorsque ces mots sont suiparticipes les; Actuellement approuve, — attendu, ci-inclus, ci-joint, excepté, non vis d'un autre adjectif numéral. Ex. : quacompris, y-~ compris; ôtë, .passëj supposé, tre vingt ou quatre vingts dix hommes — quatre/cent où quatre cents trente hommes.' vu, placés avant le substantifauquel; ils sont .Le trait d'union ne sera pas exigé entre le joints, restent invariables. Excepté est même déjà classé, parmi les prépositions, Ojà mot désignant les unités et le.mot désignant tolérera l'accord facultatif pour ces parti-, lés dizaines. Ex. : dix sept. . Dans; la .désignation du millésime, cïpes, sans exiger l'applicationde règles difon toléférentes suivant que ees'mpts sont placés .ait ; rëra; mille aulieu de mil, comme dans' l'excomfflencerûent ou dans; le corps de la pro- pression d'un'- nombre. Ex. i'Van mil huit position, siiiynïtt ; que. Je. sùbsfaniif est ,oû '-'-' cent quatre vingt dix ou l'an mille huit .-j/tst.pafc î'eieHniné.; Ex. \::m jo'nts ou ;çi. cents quatre vingts dix. On tolérera l'accord de ces adjectifs avec le substantif qu'ils précèdent. Ex. : nu ou nus pieds, une demi ou demie heure (sans Irait.d'ûnionentre les mots), feu ou feue la reine. Adjectifs composés, — On tolérera la réunion des deux mots eonstitulifs en un seul mot qui formera son féminin et son pluriel d'après la règle générale. Ex : JSou-

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PROfiBlS151 iBIt^BfilS

-.-Af-çîdent-,"' Courses d'Oran peuvent être choisis. comme, rap- :" -:'.:: Buaccident d'une;;certaine gravite l A.l'occasion .des Courses d'Oran porteurs près les. conseils de\ guerre ; et exige d'eux des connaissances s'est- produit jeudi 'dernier^ au fàu- qui auront, lieu le Dimanche 28 Octo.br.é 1900, les Compagnies de Parisspéciales justifiant l'obtention de bourg.Biageâud; rue des; maures> La -dalle rêéou vraht. ; une bouché Lyon-Méditerranée et de l'Ouest-Algéfonctions^ .''.'ces . de rien .accordent une réduction de 50 0/0 dégoûts situééisurl'uh. des trottoirs ; rué,; jéurla s'était brisée, la dans dite sur les1 prix ordinaires des places. "L'Echo de Paris assure- que le tombée dans, A; cet effet, des. billets spéciaux diMinistre de l'InstructionPublique, à née et la pierre; étant;-. l'égout, celui-ci ; est .demeuré ouvert. rects,; aller et retour, seront délivrés la suite du rapport que lui a adres- Un jeune mendiant indigène, aveuOran,Earguëntah, dans les consé M. Hanotaux, prépare la publi- gle, étant ..rnàlenGontreusemsnt venu sur ditions suivantes : cation d'un arrêté par lequel les à passer en.eet endroit, s'est préçipîté 1-Par. toutes les. gares de Saint-Lu" simplifications orthographiques dans;i'égoût; ; ; cien -a Bel-Abbès, du train 40 du sameà adoptées par l'Académie seront, Retiré; aussitôt par. des:: passants di 27, au train 2 du Dimanche 28 Oc. l'avenir, tolérées dans les.; établis- charitables, le malheureux: garçon tobre. ; sements d'enseignements de l'Etat.. -' qui s'était fortement^entaillé lé front ...2'-.. Par .toutes les gares de la Section Le récent arrêté de tolérance se- ,et;qui,; eh outre dès diverses eontu-, de Bel-Abbés à Tlemcen du train 2 du une large Samedi 27 Octobre, ra en même temps rapporté,: : . siohs, sur le corps?,; avait fut mêmetrain du au étendu .blessure à droite, la.jambe -, Octobre.: Dimanche 28: ... le trottoir jùsqtfan momentpù E sur gëns;îiès: La loi oblige les jeunes 3--Par toutes les gares de la Section de continuer état trouva son se; en maisiaôr-; de Ghanzy à Raselmâ-Crampel, au France^ Algérie ou en en '..;:...'. "<.chemin...;r ; train 14 du Samedi 27 Octobre. miciliés dans la Gôminurié ëfc 'susV Jjfe semblables pfo:accidents.-sont ; â^'ji&irei ceptibles/'pa'r leur" âge, .:4: Par. toutes les, gares de la Ligne ;fôh-dé^ent regrettabies.;7 Il appartient partie.de. .la Classé.;4^QJj.^ittèi_aiïë."' :âu service Gompitéht de faire fous ses de la Sénîaâ Aïn-Témouchent du train les jeunes,gens-d'origineétrangère, 'efforts pour les éviter,, s'il neveuten- 301 du Samedi- 27 Octobre au même nés en 1879 en-Algérie .on.-en-Ei;aiïr- îcbufirles plus'graves responsabilités. train du Dimanche 28 Octobre. Les coupons de retour seront Valace, à se présenter à- là ; Mai?ie,' '•"" Emploi civil avant le .20 décembre -: prochain| '" M.- Costa,; ex-sefgentâu;lef Etran- blés jusqu'au dernier train régulier de voyageurs du Lundi 29 Octobre. déclaration'd'insfaire leur pour y ger, est nommé, garde sédentaire des cription sur le' tableau de recense^ ;eâux et forêts: eu Algérie.. ,: - . tuent en exécution de la loi du 15 Parquet Théâtre ." juillet 1889, sur le recrutement, de Ont été déférés au Parquet : La saison théâtrals s'o uvrlrale jeud i, ' ' l'armée. Mezouir Abdelkader, pour détour8 novembre prochain, par la Traviatd, nement d'un burnous préjudice, de au Bakta bent Adda ; Des examens pour l'admission à opéra en cinq actes. publions plus loin le tableau Moussa Eada, pour vol d?une paire l'emploi de commis-rédacteur dans deNous prochain la troupe,. Bans : notre départementale rAdministration au- numéro,nous donnerons;ierépertoire de souliers. ront lieu à la Préfecture d'Oïan, les de. la Saison. Soirée Dicksoun . nent pas. 17, 18-et 19 Décembre 1900; lia fête des clieniïnets L'annonce de la Représentation du * Le programme des connaissanLa série dés. soirées hivernales de. célèbre DICKSONN, de Paris, qui aura à SQÛS-, déposé la exigées est La France militaire annonce ces villes s'ouvrira le Samedi, l01- dé- lieu au Théâtre dé Sidi-Bel-Abbès, notre la dés disposition à pe£- ; Préfecture,' prochain, parJa célébration dé lundi prochain, 29 Octobre, est bien que le général André met la dercembre désireraient le consulter. nière main au projet de loi sur les sonnes qui la fête- annuelle de l'Association fra^ faite pour que le grand public se donconseils de guerre. Le caractère ternelle des employés et ouvriers des né rendez-vous au Théâtre. essentiel de cette réforme serait CSROMQoeLÛClLE chemins de fer (section de Bel-Abbés). : Cette fois, nous nous trouvons en Une audition musicale.ét-cliantante,; présence d'un Spectacle de premier la substitution en temps de paix de toujourstrès suivie des dilettanti, pré- ordre, auquel tout le monde peut asmagistrats civils aux juges miliMïlîtfeïres Nouvelles cédera, le magnifique et splendide;Bal sister, même les plus rigoristes. ^ taires. Étaient de passage cette? seïnatne offert dans; les salles de l'Hôtei-dé- : Le nom de DICKSONN, qui pendant Ce projet est, d'ailleurs,le. même dans notre ville : un détachement M ville. r ";V; K^rf-:r'- v:;; 20,ans a fait courir Paris,, est ^::;:,-.-;; rendàntvà'^Medjaeci; une gapian: ,.:-;N.QU4 upu^fér^h^-Un;Màlsjr d-epuw- rantie;; suffisantQ: que celui du général Galliffet dont 2e Spahis se " justifier l'empour d'Afrique', Chasjfëurs; détacMmenT'iie la Chambre fut saisie, il y: a douze ^oirêé;; pràgra;iïin&>aé-;-cittie: ;Ie. Blief présseiîient qu'il y aura à assister à f bâïaî'1-lonïemcfiAêt à rendant un lé mois. Il porte'que;;'dans aussitôtqtfilnous; s;erâ parvenu:. : y cas où se son merveilleux programme. — Pârrendant également Zouaves, du 2° se un civil serait compris dans une âTLïmeën. naï les attractions que le favori du :: :-"-;." automobile lin ' accusation en même temps que des Tout^Paris nous apporte, nous deLamoficière Giboin,propriétaire; M. a ..: militaires, la justice civile sera signaler en première ligne : La IJa foudre-- '' ;était de passage ces jours.derniers à : vons compétente. Le projet, supprime Ce ni a tin. vers 2 heures 45, la; fou- Bel-Abbès,: avec un magnifique-auto-; Maison Rouge, une pièce mystérieuse, qui s'anime au commandel'institution des conseils de révision dre est tombée' sur une -meule d'alfa, .mobile à quatre places.. et porte que la Cour de cassation située sur le plateau de la gare, dans-" ;.Cè véhicule, le premier de; ce genre ment des spectateurs et qui distribue ., .Vilum-" formés appartenant à; M. des pourvois chantier saisie le qui ait cireulé . dans nos rues^ a vive- force Gâteaux et Liqueurs. — Ce chefsera d'oeuvre, curieux et amusant au plus '". rf-: contre les décisions des conseils de braies. excité la curiosité des habitants. ment .-.haut degré, a coûté 7 années de traquintaux:envidé 2,500 meule Cette l'apégalement il admet guerre : vail a DICKSONN. Quant aux autres Récompense aux exposants plication de l'article 463 sur les cir- ron est devenue la proie des-flammes^ Nous.apprenons avec plaisir que.le numéros, nous en réservons la surà 13.500 fi:-.; évaluées sont pertes Les pénali. constances atténuantes aux yÇojnice agricole de Bel-AbbésVient prise aux nombreux spectateurs qui, compagniesd'astrois vertes et par cou tés contenues dans le code de justianglaises. ".' ./.; ; d'obtenir une nouvelle médaille d'ar- par leur présence, voudront prouver surancesce militaire. Les pompiers et là troupe se sont gent dans; lâliste eprnpiëmentairéues; à l'aimable artisie, que l'on aime chez Enfin, le projet règle les condi- aussitôt fendu sur les lieux, et le feu a;., récompenses aeeordéës; à l'Àlgéfie par" nous, le grand art, et que, malgré les y;" le Jury de révision dé l'exposition. .,.; airs de décadence morale que l'on tions dans lesquelles les militaires pu être circonscrit. - -'.-•--'•-.

Le Courrier du Soir publié deux notes, dont voici la première : M. Jonnart sera à Alger le 30 octobre, après le règlement de toutes les questions importantes de concert avec M. Wâldeck-Rousseau dont la compétence, dans les questions algériennes, est très étendue et dont les avis ont une incomparable clarté. On ne sera pas surpris d'entendre dire que la politique de M. Jonnart, ainsi arrêtée, ne modifiera en rien l'apparence de celle suivie jusqu'ici et qu'elle se bornera au maintien de l'ordre, lès grandes solutions à intervenir de-^ vant faire l'objet de projets de loi qui seront déposés vers le milieu de Fan prochain. . La seconde note est ainsi conçue : La présence du général André à Alger, et le temps qu'il prend pour étudier les questions algériennes, démontrent que le gouvernement veut connaître par lui-même, et de près, tout ce qui touche aux affaires militaires en cours dans l'Extrême-Sud. Le général André tient à suivre de près les préparatifs faits en vue d'une expédition, cet hiver3 dans le Touat, et à entendre les chefs militaires revenus récemment des frontières marocaines du sud., qui peuvent fournir sur la situation des renseignements que les rapports les mieux écrits ne don--

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la construction au singulier ou au pluriel du ;jG;est une question de style et:non dé gram- : verbe au singulier même lorsque plus d'un INDÉFINIS ET PRONOMS mot tout et du substantif qu'il accompagne, ;-maire, qui ne saurait figurer ni dans. les: est suivi d'un complément au pluriel. Ex. : Ce. — On tolérera la réunion dès parti- Ex. : des marchandises de toute sorte 1 où ; 'exercices,élémentaires ni "dans les examens.:. plus d'un de ces hommes était ou étaient cules ci et là avec le pronom qui les précède, de toutes sortes ; — la sottise est de tout >-j- Aeeorddu YerBepréGédé dé plu- \ à plaindre. sieurs sujets non unisi par la eon- Accorddu verbe précédé de et sans exiger qu'on distingue qu'est ceci, (tous) temps et de tout (tous) pays. " - ::'jônetidn,eis. Aucun.— Avec une négation, on toléqu'est cela de qu'est ce ci. qu'est ce là — ^- Si lés sujets rne sont pas; de ceux [une de celles) qui. — Dans quels On tolérera la suppression du trait d'union rera l'emploi de ce mot aussi bien au pluriel; ;-¥ésùmés par un mot indéfini tel que tout; .cas. le verbe de la proposition relative doit-il qu'au singulier. Ex. : ne faire aucun prô^ 'rien,, chacun, on toléfera toujours la cons- être eonstruit; au pluriel, et dans quels cas dans ces constructions. î ;.:\^ ,/«" tïmcUon dM;jërbé\au pluriel..Ex. iSoy bonté, au singulier ? C'est une délicatesse de -lanMême. —' Après un substantif ou un jet ou aucuns projets. _ . Chacun. — Lorsque -ce;-pronGmveët: '"'sâ^àuce'iir le: font admirer. . gage qtf'oli n'essayera pas d'introduire dans pronom au pluriel, on tolérera l'accord du . :"'^^Açeord du v^rîje précède^ de ; les exercices élémentaires ni dans même au pluriel et on n'exigera pas de trait construit -après:1 e •verbe et se" rapporte € -nrf les exad'union entre même et le pronom .Ex. : mot pluriel sujet ou complément, on toférèrl'' |îlusieurs;sûiets au singulier unis -mens.;-'; indifféremment, après chacun, lé'possessif 'par.ro; comme, avec, amsique^é^rés C'est, ce sont; — Comme il règne une nous mêmes, les aieux mêmes. Tout. — On tolérera l'accord du mot son, sa, ses.ou le possessif leur, leurs. Ei.i. [ locutions équivalentes, -= On tôle^ ;grand>., diversité d'usage relativement à tout aussi bien devant les adjectifs féminins ils sont sortis chacun de son coté ou âè ; fgra toujours le;verbe,au ;;pluriél; Ex\ :- ni .l'emploi régulier de c'est et de ce sont, et commençant par une voyelle où par une h leur côté ; — remettre des livres•chacun la doUceur• ni la force; n'y peuvent rien ou que les meilleurs ..auteurs ont employé c'est ntypeut.rièn ; —la.saritèëoMmela formuette que devant les adjectifs féminins à sa place ou à leur place. pour annoncer un substantif au pluriel ou ;-.'' ^;VERBE tune demandent à être ménagée ; —. le un pronom de la troisième commençant par une consonne ou par une ..plupersonne au officiers; sortis On général, quelques Verbes composés. tolérera ]k ' sont •7i aspirée. Ex. : des personnes tout heuavec riel, on tolérera dans tous les: cas l'emploi reuses pu toutes heureuses; — l'assemblée suppression de l'apostrophe et du trait d'u- ouest sorti'du camp:}—~-lie.chatainsique dec'est au lieude ce sont. Ex. -.c'est ou nion dans les verbes composés. Ex;, -'entrou- le tigre sont des carnivores oit est un cat+ tout entière ou toute entière. ce sont dësmontagnes et des précipices. nivOrey ":>-. —:' Devant un nom de ville on tolérera l'ac- vrir, entrecroiser. . Çoîàèofdaiioe ou corresponl'ab^ À On Trait d'union. tolérera du verlDe quand le debrd sujet le cord du. mot tout avec nom propre, sans .. — .daneé ; des temps. — On tolérera le .collectif^^.-r-v d'union lé' et Toutes-lés dé. trait verbe : fois; des subtile enjre unïïiot entre lé établir est sence chercher à un peu présent dû subjonctif au lieu de l'imparfait sujet aGcpmpagnéd'ûnçomplé placé le verbe. queVle après Ex. collectif :' Rome toute est et est constructions comme tout pronom dans: les propositions subordonnées dépen;'."".-'"'! .'."',' -" tolérëral?acçôrd dir pluriel^ il? veri nient ait on Rome. :d|nt de pïppositipns dont le verbe est au Ex;; le=,complément. Différence du^ sujet be.avec plus à de faute apparent un.;peu et i non On ne compterais de c^nditidnnel. Ex.:.:. il faudrait qu'il vienne suffit suffisent.: du sujet réel. Ex. maladie faisant connaissance indifféremment, > OIJ: sont' écriront -^ : sa en ceux qui où -qu'il vint;, ; Aécord;duf.Vejç^-q^B^i^^.siiîèÇ Il n'y lieu d'enseigner des, à vapeurs. a pas vous ou : parler une femme, je suis tout &RTÎCIPE de règles pour dés çpnstructioES: semblables- estjjte d'un..:-rr- L'us%e actuel étant1 de : je suis toute à vous.. uiileînènt^ çonstruife^ leverbeàù-sinfulieËT;avfeGle ' siij-ëf; ! ;;.;^a^ticipà.:: l'emploi étudié êlre indont peut le employé ne est sens tout Lorsque avec pressât et adj.etii : défirJ de choque, OM U-S.;\->-'n ii.HifiV'Tomrnent que dans la ioçiureet l'eKplicationJesléxtésr. ,p]Ms.^u^:M-'^éïei%:; M : cofisiruction ' :dù : ' V?ï&àï,.~I\::côn-v:ien-t de s eu ieuir à la

ADJECTIFS DÉMONSTRATIFS,

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PROGRÉS DE BEL-ABBÈS Plancade, gd. I" coin, laruette. Nivière, trial. Dalibèrt, comique grime. Venture, deuxième comique. Maturier, comique marqué. MM. Cuny, coryphée. Marzolf, id, Loustalère, id. Mmes Dejean, ±- chanteuse. Chancel, 2- chant, des premières. J. Nice, grande coquette. Fontenay, 3" chanteuse. Venture; desclauzas. 12 choristes hommes et dames

veut nous attribuer, nous sommes THÉÂTRE MUNICIPAL DE BEL-ABBÈS toujours amateurs du beau. THÉÂTRALE Le Lundi 29 Octobre, la Salle du SAISON Théâtre sera comble, et DICKSONN 1900-1901 remportera le succès dû à un artiste -«- ; de sa valeur. DIRECTION : A. ARGENTERI Prix des Places : 3 fr., 2 fr. 50, 2 fr., 1 fr. 50,1 fr. et 0 fr. 75. Messieurs A Mesdames et

lie Journal " la France " Le journal La France vient d'être

réorganisé sur d'importantes bases. Il s'est assuré la collaboration quotidienne d'éminentes personnalités du Parlement choisies dans les divers groupes du parti républicain. Les leaders de La France sont : MM. Mesureur, ancien ministre du Commerce, député de la Seine ; Gaston Doumergue, député du Gard ; Mer]ou, député de l'Yonne ; Brunet, député de la Réunion ; Rouanet, député de la Seine ; F. Dubief, député de la Saône-et-Loire. La partie littéraire de La France sera signée des noms les plus célèbres et les plus estimés ; Anatole France, André Theuriet, Marcel Prévost, Aurélien Scholl, Camille Flammarion, Hugues le Roux, Richard O'Monroy, René Wisner. Les maîtres de l'humour ; Georges Courteline, Alphonse Allais et Folarçon délasseront à tour de rôle l'esprit des lecteurs de La France. Administrativementla Direction a résolu un problème difficile : elle envoie La France, à titre d'abonnement d'essai, pendant un mois, pour rien. Toute personne qui fait parvenir au journal La France, 18, rue du Croissant à Paris, 2 fr. 25 en timbresposte ou mandats-poste non-seulement recevra le journal La France jusqu'au 1-* janvier, mais recevra aussi gratis, par lettre recommandée à 0 fr. 40 un billet de la Loterie des Enfants tuberculeux. Les billets de cette loterie de 7 millions sont vendus 1 franc dans tous les bureaux de tabac de France. Le principal tirage a lieu le 15 février et l'on y gagne 1.055 lots : 1 de 250,000,1 de 50,000, 1 de 10,000, 12 de 5,000, 20 de 1,000, 20 1,G10 de 100 francs.

de 500,

Ei somme, il suffit de recevoir pres-

que gratis La France pour courir la chance de gagner de très grosses sommes d'argent !

les Abonnés et Habitués du Théâtre, Mesdames, Messieurs, . ' Appelé à l'honneur de former et de diriger la Troupe du Théâtre Municipal dé Bel-Abbèspendant la Campagne 1900-1901, j'ai apporté tous mes soins et tout mon zèle à vous présenter une Compagnie offrant le caractère d'homogénéité nécessaire pour satisfaire vos justes exigences et vous offrir, en même temps, un Répertoire des plus variés, des plus attrayants et des plus litté-

DRAME ET COMÉDIE A. ARGENTERI, en représentations

(Lauréat du Conservatoire) J. M. PLANCADE, (Théâtre de Toulouse) MM. Pons, Delprat, Dalibèrt, Dejean, Nivière, Maturier, Venture, Marzolf, Cuny, Loustalère ; Mmes J. Nice, Venture, Chancel, Fontenay, Larroche, Mlle Argenteri, Loustalère, Larroque, Méolan, Rachel, Desgrivey.

raires. Quelques opéras, opéras comiques et opérettes bien choisis viendront alterner avec les vaudevilles, les grandes comédies et les drames les plus intéressants de nos grands maîtres de l'émotion ou du rire. Les noms des principaux artistes cités dans le tableau de la Troupe sont avantageusement connus dans la carrière artistique. Je puis vous promettre que tout leur zèle vous est acquis. Puissent tou t nos efforts vous satisfaire et, par ce fait, mériter vos sympathies si indispensables pour mener à bien la tâche difficile et délicate que je me suis imposée. C'est dans cet espoir que je me dis, Mesdames et Messieurs, votre serviteurbien respectueux et dévoué, A. ARGENTERI.

TABÏiEAU DE

tres. A la faculté qu'elle laisse aux agriculteurs

et viticulteursde payer leurs primes à la récolte et non par anticipation. A la compétence de sa Direction et de son

Conseil de surveillance composé d'hommes du pays et ayant su adapter les conditions des assurances aux besoins de la Colonie.

ÏA TROUPE

A D MINIS TRATION: A. ARGENTERI, Directeur Administrateur MM. J. M. Plancade, Régisseur général. Nivière, Régisseur. ' Loustalère, Régisseur des Choeurs. Mlle Duthay, souffleur. MM. Bitrian, 1er chef d'orchestre. Jahn Henri, 2" chef pianiste. Mme Loustalère, costumière. MM. Escoute, perruquier. Marzolf, accessoiriste.

Traduction et Opéra-Comique MM. Martin, premier ténor léger." "7r'"'~ ''

Delprat, deuxième ténor. José Pons, Baryton. Dejean, basse chantante. J. M. Plancade, laruette. Venture, deuxième basse. Nivière, trial. Cuny, deuxième trial. Mmes Busseuil, lre chanteuse légère. Dejean, 1" dugazon. Chancel, 2" dugazon. Fontenay, 3#' dugazon. Venture, mère dugazon. J. Nice, 2" chant, des coquettes. Loustalère, 3" chanteuse. Larroche. id.

La &? l'Africaine a été créée en 1888 par un_ groupe de notables négociants et colons désireux de doter l'Algérie d'une C'e d'Assurances locale et de conserver à la Gploiïie une partie — si.ee n'est la totalité — dés bénéfices considérables qu'y réalisent, chaque année, les G'0 métropolitaines et étrangères. Elle a pleinementjustifié les prévisions de ses fondateurs et est arrivée rapidement à créer un Portefeuille d'Assurances important et à distribuer depuis 5 ans à ses Actionnaires, tous Algériens, un dividende rémunérateur. Ainsi, dans l'Assurance Individuelle contre les Accidents qu'elle a su répandre et populariser, la Gie l'Africaine occupe incontestablement en Algérie le premier rang. En effet, son chiffre d'encaissements en. primes d'Assurance Individuelle est supérieur de beaucoup à celui perçu dans la Colonie par l'ensemble des compagnies françaises et étrangères. Elle doit sa réussite : Aux conditionsclaires, simples et précises de ses polices. A sa tarification moins élevée que celle des autres Compagnies. A la régularité, à la rapidité et à la loyauté qu'elle apporte dans le règlement des sinis-

ETAT-CIVIL DE JEL-ABÈES du 13 au 16 Octobre 1900 -NAISSANCES

Pour tous renseignements ainsi que pour demandes d'Agences, s'adresser à M. Ch. de Cachard, directeur de laCie,9, boulevard Carnot, Alger ; Ou aux Inspecteursdelà province d'Oran : M. Ghapelin, 20, rue des Lois ; M. Icard, 20, rue d'Arzew ; M. Guiraud, 10, rue Thiers à Oran,

.

Bevia François, Hilâire ; Iniesta Jean, Antonio ; Monveroux Pierre,Henri ; Ferez Francisco ; Lopez Damiana-CerdanFrancisco ; JuradoJaïmé • Lopez Emilie, Evaristo. '-;' "'; "'" 'DÉCÈS'" .. AIeàntaraJuan,90ans ; Bent Berkâ, mort née ; Mohamed ould Ahmed, 28 ans ; Aribi Ehedidja, 9 ans ; Inconnu, 55 ans, Mohamed beu Haddou, 25 ans.

-"

MARIAGES

Marati Sadia avec Amoyel Aziza.

OPÉRETTE

MM. Delprat,

1" ténor d'opérettes

José Pons, baryton.

règle générale d'après laquelle on distingue le participe de l'adjectif en ce que le premier indique l'action et Je second l'état. Il suffit que les élèves et les candidats fassent preuve de bon sens dans les cas douteux. On devra éviter avec soin les subtilités dans les exercices. Ex. : des sauvages vivent errant ou errants dans les bois. Participe passé. —La règle d'accord enseignée actuellement à propos du participe passé construit avec l'auxiliaire avoir a toujours été plus ou moins contestée par les écrivains et par les grammairiens. Peu à peu elle s'est compliquée de plus en plus ; les exceptions sont devenues de plus en plus nombreuses, suivant la forme du complément qui précède le participe, suivant que le même verbe est employé au sens propre ou au sens figuré, suivant que d'autres verbes accompagnent le participe. En outre, elle tombe en désuétude. Il paraît inutile de s'obstiner à maintenir artificiellement une règle qui n'est qu'une cause d'embarras dans l'enseignement, qui ne sert à rien pour le développement de l'intelligence et qui rend très difficile l'étude du français aux étrangers. Il n'y a rien à changer à la règle d'après laquelle le participe passé construit comme épithète doit s'accorder avec le mot qualifié, et construit comme attribut avec le verbe être, ou un verbe in'riuisitif doit s'accorder

-

'

-

avec le sujet. Ex. : des fruits gâtés ; — ils sont tombés ; — elles sont tombées. Pour le participe passé construit avec l'auxiliaire avoir, on tolérera qu'il reste invariable dans tous les cas où on prescrit aujourd'hui de le faire accorder avec le complément. Ex. : les livres que j'ai lu ou lus : les fleurs qu'elles ont cueilli ou cueillies — — la peine que j'ai pris ou prise. Pour le participe passé des verbes réfléchis, on tolérera aussi qu'il reste invariable dans tous les cas où on prescrit aujourd'hui de le faire accorder. Ex. : elles se sont tu ou tués ; — les coups que nous nous sommes donné ou donnés. ADVERBE Ne dans les propositions subordonnées. — L'emploi de cette négation dans un très grand nombre de propositions subordonnées donne lieu à des règles compliquées, abu^sives, souvent en contradiction avec l'usage des écrivains les plus classiques. Sans faire de règles différentes suivant que les propositions dont. elles dépendent sont affirmatives ou négatives ou interrogà^tives, on tolérera la suppression de la négation ne dans les propositions subordonnées dépendant de verbes ou de locutions signifiant : Empêcher, défendre, éviter que. Ex. : défendre qu'on vienne ou qu'on ne vienne; Craindre, désespérer, avoir peur, de

;

peur que, etc. Ex. : depeurqu'il aille ou en changeant de genre, tels que couple, qu'il n'aille ; Douter, contester, nier que, etc. Ex. : je ne doute pas que la chose soit vraie ou ne.soit vraie ; Il tient à peu, il ne tient pas à, il s'en faut que, etc. Ex. : Une tient pas à moi

.-=

que cela se fasse ou ne se fasse. On tolérera de même la suppression de cette négation après les comparatifs et les mots indiquant une comparaison : autre, autrement que, etc. Ex, : l'année a été meilleure qu'on l'espérait ou qu'on ne

merci, relâche, etc. ; 2- les fautes relatives au plureil spécial de certains substantifs, particulièrement dans les langues techniques, tels que aïeuls et aïeux, ctéls et ciewa:, oeils et yeux, travails et travaux, etc., • 3/ les fautes relatives à l'emploi ou à la suppression de l'article ou à l'emploi de prépositions différentes devant les noms propres masculins désignant des pays. Ex. : aller en Danemark, en Portugal, mais aller au Japon, au Brésil.

Tu pour être annexé à l'arrêté du 31 l'espérait.; — les résultats sont autres juillet 1900. qu'on le croyait du qu'on ne le croyait. De même après les locutions à moins que, Le Ministre de l'Instructionpublique avant que. Ex. : à moins qu'on accorde le et des Beaux-Arts, pardon ou qu'on n'accorde le pardon. OBSERVATION Il conviendra, dans les examens, de ne pas compter comme fautes graves celles qui

ne prouvent rien contre l'intelligence et le véritable savoir des candidats, mais qui prouvent seulement l'ignorance de quelque finesse ou de quelque subtilité grammaticale. Ainsi, notamment,; il conviendra de compter très légèrement : 1* les; fautes portamt sur les substantifs qui changent de genre suivant qu'ils sont employés au sens abstrait oii bien encore au sens con- : cfet, tels que aide, garde, manoeuvre, etc., ou qui changent légèreaïenl de sens

GEORGES

LEYGUES.


LE PROGRÈS DE BEL-ABBlS

M-Ablȏs.

-

Imprimerie du Progrès de BeUAJMs.

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"Yù 'pour la légalisation de

la signature de M, LA VENUE. ^v<. t

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