Le Progrès de Bel-Abbès 06/03/1901

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Le Progrès de Bel-Abbès ["puis" de Sidi-Bel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès

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Le Progrès de Bel-Abbès ["puis" de Sidi-Bel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 1901/03/06-1901/03/08. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.


N° 1552

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il n'en est pas, je crois, de plus C'est là qu'est le danger., Ce sont les étrangers ^qui ont fo- carabinée" que la mauvaise pi usanJU 1 UT XJJ,1 ser dos camions devant eux. , Q.jaud . n compare leur situation menté cette grève pour porter un terie des médailles. Il a été entendu que pour éviter à C'jî!e des ouvriers qui ont mis des coup terrible à notre~ commerce Les ouvriers du portde Marseille des frais considérables, l'Exposition viennent de se mettre de nôuveafr iannée* P se peifeciionner dans leur français et algérien. cela que. nous par- I ne délivrerait aucune médaille aux Et c'est des petits employés art qui pour ont ou en grève. à pren- ' exposants récompensés et que l'on énergiques lons de mesures' dû fa;re de lungnes études qui et L'imitativitë étant une sorte de dre par le gouvernement. se contenterait de leur remettre un folie qu'on évite difficilement, ilfaut j ou* coûté des sommes considérables portefaix français"qui est chez i diplôme en papier orné de toutes les | s leur? parents, on ne peut réelleLe s'attendre à voir leur exemple suivi| mont pas prendre leurs réclama- lui: peut se mettre en grève, s'il le' signatures officielles. 1 parleurs camarades des autres ports ' simple fantaisie: c'est son ! Il y avait déjà là quelque ladrerie. veut, j. tion«? au sérieux. Un bon ouvrier par français de la Méditerranée I Les exposants avaient payé leurs C'est un grave danger que'. ;vâ' j.forgwon g'gne 5 fr. par jour: un droit. Mais, en ce qui conserne l'ouvrier I emplacements assez cher, avaient j employé des Contributions, qui est courir le commerce français et a!-: le travail pour fdit des frais assez considérables qui j bachelier étranger les cesse toutes et coutures s'ir gérien, si le gouvernement ne prend i suivre d'ordre et obéir à un mot I qui un [ pour espérer qu'on ne leur mardû subir les épreuves d'un a énergi-r immédiatement les plus pas plan tracé d'avance par nos plus ; chanderait pas une médaille dont la j concoure très difficile, a tcut desuite . ques mesures. ' dangereux concurrents commer- | valeur intrinsèque est relativement j cent francs L le dans par mo:<. y a, De même qu'ily a fagot et fagot, qu'à lui appli- | minime. I des mmis qui gagnent ' ciaux, nous n'avons .commerce, c. il y a aussi grève et grève. | 90 fr. mois el qui sont obligés ; quer la loi. par Quand on dépensait cent millions Nous estimons, en effet, que les j d'avoir toujours tenue correcte ; Vous ne travaillez plus, donc ! en constructions, dont la plupart uue travailleurs, victimes d'une exploita- j ( | vous n'avez plus de moyens d'exis- devaient être démolies et du linge blanc. au bo it de tion patronale exagérée, ont le droit Le portefaix, qui n'a rien appris, ; tence, un étranger sans moyens six mois, il paraissait pas excessif : ne de cesser le travail si leurs revendi- qui n'a rien dipensé, qui n'est pas) d'e-xistence tombe, par ce fait même, ,d'y ajouter quelques milliers de cations légitimes ne sont pas ac- astreint à <ks ha d'expulsion. arrêté \ le d'un d'atelier, qui coup sous 1! es laisser un souvenir francs pour ceptées. ; ' Qu'on fasse donc ramasser une durable à peut aller par les rues, vêtu d'un qui avaient fait le ceux L'ouvrier doit avoir un salaire pantalon et d'un tricot et qui gagne ; cinquantaine de grévistes' étrangers I succès de cette Expo'silion. proportionné à la somme du travail 6-.fr. par jour, n'ot pas, à propre-, par les gendarmes et qu'on les re- | Mais il v p mianr : gu'if fournit èt^âûx béaéSoes[-qii'ii- mèrit' -parler, ce" qu'on" appelle" un -eôuuiitbtt a. la Ii'uûfiCic .LuuL-taaaato" 1 l'administration de l'Exposition à Maisiï faut. à patron. l'ordre procure son ne homme malheureux. de la bande rentrera dans décidé de ne donner aucune mépas qu'il exagère le prix de son trà^ Cette grève n'a donc pas sa raison aussitôt. i daille, mais elle en a fait commerce vail car c'est lui, dans ce cas, qui -.d'être,"si l'envisage seulement qui intérêts de Il trop graves ya on au concédant, moyennant finance, en deviendrait l'exploiteur. qu'on compromis point de vue de l'amélioration du se trouvent pour ' bien entendu, à un industriel le droit Les portefaix du port dëj Marseille sortyd^une corporation qui, dans puisse hésiter plus longtemps. . exclusif de la fourniture de ces six francs gagnent, en moyenne, WILLIAM GAILLARD. par:v .l'état Oè notre société actuelle, est médailles, à un prix exhorbitant. jour. On peut dire que c'est Un gain plus favorisée que les autres. Mais On nous a communiqué une cirraisonnable. Puis, enfin, ce ne sont si l'on remarque que la grève a été mauvaise plaisanterie' culaire contenant le tarif de ces mépas des ouvriers au sens exact du décrétée par le Syndicat internadailles : une médaille" dorée, supémot. lis n'ont pas eu besoin de rester ' tionalde Marseille, qui compte4,000 rieure, vaut 100 francs ; dorée fortebien: longtemps en apprentissage ! adhérent-, on arrivera à penser que Sous cetitre nous lisons l'entrefiletsuivant 80 francs ; francs 75 ^argentée, ment, fond à leur-métier.connaître Républicai7i -la Lyon question d'augmentation dans le de pour : : sa1 itine bronze, 50 francs ! p Ils n'ont jamais eu grand effort à- laire: n'a été qu'un prétexte et que «fumisteries» nombre des Au ! faire, en dehors de l'effort muscu- le but poursuivi est la ruine'dês ports dont peuvent avoir à se -plaindre les La médaille de Grands Prix dorée laire, pour apprendre à porter, désj français au profit des ports italiens. fiièlesclieijtsdei'Exgosition défunte, supérieure est cotée 125 fr. ; les

cai^e^ sur leurs épaules ou à pous-

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constituer aux enfants de ftmilles nom,v breuses, des dots ternanistes. C'est un sysDE tème aussi peu pratique qu'onéreux, puisqu'il suppose logiquement, avec la concession' du lopin de terre, celle du capital d'ex! ploitation. ï --- —K&OC^'-. "!Le système de dotations, sous forme de LE MAL — SES:CAUSE-S SES REMÈDES rentesannuelles el viagères, constituées au père, et proportionnelles au nombre des en' PAR ' fant|, à partir de quatre, serait préférable. M. EDME PIOT"; C'est.ainsi que le père toucherait une Sénateur àe la Côte-d'Or rente de 50 francs par enfant vivant, à partir du quatrième jusqu'au septième. SUITE Or, en 1891, il y avait en France : .975.676 familles ayant 4 enfants. :. ' 1 ' '572.235 — 5 — — 322.651 — — 6 — LES RÉFORMES FISCALES 251.658 — — 7 — ou plus. . Les secours respectifs de 50,100, 150 et Déjà, grâce à M. Bernard, sénateur du j 560 francs, à chacune de ces familles, nous Doubs, à ce moment représentanl du niême ; donneraient les chiffres de dépenses suidépartement à la Chambre* des Députés, ta 1. vants : loi de finances de 1886 a décidé d'accorder ) 48.783.800 francs. à l'un des sept enfants d'une même faimile ; 57.228.500 — une bourse dansles collèges et lycées. 43.397.650 Rien de plus juste, il est dé toute équité — 50.331.600 qu'à mérite égal," les faveurs' du Gouver— nement et spécialement les faveurs d'ordre 204.741.550 irancs. y pécuniaire aillent tout droit aux nombreuses familles. Les mêmes calculs effectués "sur lès T^sttl-,' On a proposé aussi à plusieurs reprises de tats du dénombrement de 1896, donnent un

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total peu supérieur : 215.366.500 francs. Il y aurait lieu, d'ailleurs, dans'cet ordre d'idées et dans l'application de cette mesure, de tenir compte de la situation de fortune des familles.

là d'excellentes intentions, dira-t-on. Mais où prenezvous l'argent ? Voilà la question. Les finances publiques n'j s'uffiront pas. Mais il faut d'abord considérer que l'accroissement même de la population produit nécessairement une augmentation au chapitre des recettes de l'Etat et que, par suite, les dépenses nécessitées par la réforme ne sont pas absolument une perte sèche. En outre, delà combinaison_même que nous proposons, nous prétendons tirer les ressources nécessaires à son fonctionnement. C'est encore l îfiipôt de'succession qui va nous servir a cet égard, et se prêter à la contre-partie." Là encore, nous comptons des devanciers. Mais nous nous défions des exagérations'des uns, comme des timidités des autres. C'est ainsi que M. Bertillon a proposé de ce placer, au point de'vue de l'héritage; les « enfanfs uniques dans lasituation où ils1 se« ratent,"s'ils avaient des frères. » ' L'Etat s'approprierait tout ce qu'auraient eu les frères manquants. Nous ne pouvons b). Les recettes.

Ce sont

admettre cette 'confiscation d'une ' propriété privée par l'Etat, qui ne doit intervenir que dans la'mesure où il est lésé. Il faut donc rejeter une application déguisée de ce principe, qui consiste à fixer Timpôt de succession à 30 0/0, quand les parents laissent deux enfants, et à 60 0/0, quand ils n'en laissent qu'un. D',ailleurs, toute" question de légitimité mise à part, il y a, comme on l'a dit, en matière d*impôts, un maximum qu'on ne peut franchir, comme il y a^ en physique, une limite de pression qu'on ne peut dépasser. Ce maximum," -c'est la difficulté de perception' et la fréquence "des fraudes qui doivent indiquer au législateur qu'il l'a atteint, comme le manomètre indique au mécanicien'la tension que peut supporter une chaudière. Aujourd'hui,' les dissimulations d'impôts de succession'sont sans imporlance : le jeu n'en vaut pas la chandelle, je veux dire que ie bénéfice possible ne compense pas le danger couru-. Mais que l'on frappe les héritages de taxe exorbitantes, et l'on verra sous peu nos capitaux filer à l'étranger pour se mettre en "sûreté C'est si facile aujourd'hui, avec )e« "chemins de fer, le télégraphe, le téléphone, par l'entremise des'énormes banques privées qui ont des succursales dans les cinq parues du monde, d'administrer sa fortune dans


LE PROGRES DE BEL-ABBÉS ,

membres du Jury hors concours pourront demander la même médaille au même prix de 125 fr. -Enfin la mention honorable avec patène bronze se paie cinquante francs. Or chacune de ces médailles étant en bronze doré où argenté « supérieurement » ou « fortement » ne vaudrait pas dans le commerce plus de huit ou dix francs, bien payée. abusif que < N'est-il pas vraiment l'oncontraigneles exposants à passer par les mains d'un concessionnaire qui majore leur prix de mille pour cent et fait payer ainsi huit ou dix fois leur valeur réelle ? Le concessionnaire dira qu'il est bien obligé de retrouver le prix de sa concession. C'est possible, mais cette concession, il ne fallait pas la donner, il ne fallait pas que l'Etat se livrât à cette spéculation usuraire sur le dos des exposants. Du moment que, pour faire des économies de bouts de chandelles, on refusait de donner des médailles aux exposants récompensés, on aurait dû au moins avoir le scrupule de leur laisser la liberté de se procurer ces médailles à leurs frais, sans passer sous les fourches caudines d'un monopole. Il est peu digne d'une grande administration de l'Etat de faire le métier de Gobsek. MONSIEUR UN-TEL.

CHRONIQUE LOCALE Rentrée de troupes

ÉTAT-CIVIL DE BEL-ABBËS réserves, toutes donnons la sous nous la plus grande portion des troupes Du 2 au 5 MARS 1901 parties il y a un an, serait de retour à NAISSANCES Bel-Abbès, vers la fin-du mois.

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Perez Antoine François ; CaballeroLouise; Nécrologie Ben Sadoun Esther ; Moughlam Bedra ; Drillaud, Les.-familles Rossignol, Parras Francisco ; Houles Louise, Clémence ; Nouziïle, Suaudeau, Barre aud, Roy et Beltran François ; Llobrégad Vicenta ; HerLeplus, viennent d'être cruellement nandez José Antonio, Arroyo ; Simonne Marguerite ; Aknin Messaouda, Fortunée ; Veuve de mort Mme la éprouvées par Mekaïdèche Khira ; Chaïb Fatma ; Pujalte à décédée Rossignol, née Drillaud, Mathilde Bel-Abbès, le 5 mars courant, à l'âge DÉCÈS de 48 ans. Pascual, mort-née ; Garcia Maria, 1 mois ; Nous les prions d'agréer, en cette Garcia Juana, 16 mois ; Chaibi Setti, 13 pénible circonstance, l'expression de mois ; Berbel Alfredo, 24 ans ; Vicenté Eléonore, 5 ans Ij2. condolé sincères plus ances. nos PUBLICATIONS Nouvelle* militaires Guedj Eliaou et Amsalem Ayia". Julian Théodore et Trounet Thérèse ; M. le lieutenant Boutmy, du 1er Ksas Sadia et Benichoù Mériem ; Etranger, récemment nommé capiBenghamine Eliaou et Sultan Farahé. de retour Bel-Abbès, arrivé à taine est MARIAGES Madagascar. Bolorinos José et Amoros Josefa Carolina.

Vol Des malfaiteurs inconnus ont frac- OTSIQUE" DIT Vr ETRANGER turé la devanture du magasin dé PROGRAMME DU 7 MARS 1901 M. Loiseaux, armurier, place Carnot; ' et y ont soustrait un fusil. Jardin Public de 3 h. à 4 h.

déficit. C'est cette raison qui nous a fait rejeter le taux, relativement peu élevé, de 4 ou de 3 0/0~pour un ou deux enfants, proposé en 1890, par M. Mathieu, directeur de l'enregistrement, dans une étude très remarquable. Nous nous en tiendrons à une taxe plus faible de 1.50 pour une famille de deux enfants, et de 2 pour un fils unique. Ce sont d'ailleurs les chiffres proposés en 1897, sous forme d'amendement à la loi de finances, notamment par les honorables députés, Louis Lacombe, Fr. Deloncle, Vival, Rameau et Bourrillon, que nous sommes heureux de compter parmi nos devanciers. Les mêmes taxes s'appliqueraient encore aux transmissions entre-vifs à titre gratuit, faites en ligne directe, autrement que par contrat de mariage. Si nous consultons les chiffres du dénombrement de 1891, nous savons qu'il y a en

France

:

2.640.894 familles ayant 2.364.202 — — 1.585.960 — -976.676 — —

1 enfant

2 — 3 — 4 —

ET DE CHAUFFAGE

par le Gaz Acétylène tels qne fournaux, lyres, bras, suspensions, bscs, etc., et toutes fournitures à des frïx exceptionnels: lyres depuis 3 fr. 40 ; becs depuis O fr. 50. Sur les prix faits par les concurrents, il est contienti une remise de 40 pour cent. Demander le catalogue illustré, joindre un timbre pour la réponse.

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cours). S'adresser à M. CHALOM. seul agent général, pour la provinced'Oran, de la Compagnie Universelle d'acétylène, 48, rue Cavaignac, Oran.

'•

Fourrière

l'arrêté pris par M. le Maire, trente-sept chiens non muselas ou tenus en laisse, ont été capturés par le service de la fourrière. Sécurité On va procéder cette semaine à l'installation de becs de gaz, sous les glacis, au lieu dit le « Camp dé la Légion ». Cette mesure s'imposait véritablement, car ce chemin, le plus court, pour se rendre de l'avenue d'.Oran-, soit à l'extrémité du faubourg Marceau, soit au faubourg Thiers, est un véritable coupe-gorge le soir, pendant l'hiver. Service Pbylloxérique Par arrêté de M. le Préfet en date du lormars. M. Juge, Paul, garde du service phylloxérique à Bel-Abbès, est nommé en la même qualité à Fleurus. M. Fouque Lucien, garde du service phylloxérique à Saint-Louis, est nommé en la même qualité à Bel-Abbès. A la suite de

SELLENICK Le Départ Egarement dans le bonheur... SUPPÉ FAUST Au Crépuscule GOUNOD Faust CORBIN Les Enfants terribles LE CHEF DE MUSIQUE CH. SALOMEZ

Suivant une information de La Salubrité France Militaire, une portion des Nous signalons -à qui de droit la deux bataillons du l"r Etranger, expédiés^ Madagascar, aurait, .embarqué j .„situ,a,ti vraiment lamentable desce rtâîhès fûës~de la v* le et dans les- principales grandes artèet Bèl-Abbès. L'effectif de ces troupes, placé sous res des faubourgs, .où par suite du les ordres du Commandant Hoerter, défaut de pente, séjournent des eaux comprend l'ensemble des compagnies ménagères mélangées le plus souvent des capitaines Bourdieu, Guilleminot, avec du purin. , Tout cela est repoussant de malproet Solmon, avec les lieutenants Guinard, Yonett. Selchauanssen, Beynet, preté, et on est obligé, de se boucher d'Auzel d'Aumont, Landais, Real, de le nez quand on passe par là. En- vain les propriétaires font-ils Metz et Ducimetière. M. le capitaine Audan, reste provi- nettoyer les d épôts qui se forment à soirement à Madagascar/pourremplir leurs portes, c'est à recommencer ses fonctions de capitaine adjudant- quelques jours après. Cette situation major. ne saurait durer, elle est ' nuisible à En outre, la 16e compagnie, sous les l'hygiène publique. Nous sommes persuadés qu'il" suf- fin ^OTYlimilo «npetit clerc ayant ordres du capitaine Canton, demeure^ -V 11 UCUlrtlIUCune honne écriture.qu'on signaler fira de la y Majunga. pour ra encore quelque temps à S'adresser à Me GUIRAND, Avoué. Si cette information est exacte, et apporte remède. jT^-w^—BMBMM—MWM*IMI—WaMBBU ces conditions. Et le Trésor, loin d'encaisser un supplé ment de recettes, pourrait bien, à la fin de l'année, solder ses opérations par un

APPAREILS D'ÉCLAIRAGE

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572.285 — — 5 — 322.651 — — 6 — " 251.658' —, — 7 — ou plus. Soit 8.713.266 familles ayant des enfants et pouvant contribuer " aux mutations en ligne directe. Etant donné ces chiffres, d'après des calculs que nous ne sommes pas les premiers à faire, les recettes pour droits de succession s'élèvent à un total de 67.300.000 francs qui se répartissent ainsi : -• 20.400.000 Familles de 1 enfant 18.300.000 de 2 — — 12.300.000 de 3 — — 7.600.000 de 4 — 4.400.000 de 5 — 2.400.000 de 6 — 1.900.000 de 7 — —

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Compagnie d'Assurances contre les Accidents et l'Incendie

ALGER — 9, Boulevard Carnot— ALGER GABAJVTIES : CAPITAL, RÉSERVES ET PKIMES : TfOlS IMiOUS

La Cie l'Africaine a été créée en 1888 par un groupe de notables négociants et colons désireux de doter l'Algérie d'une O d'Assurances locale et de conserver à la Colonie une partie — si ce n'est la totalité — des bénéfices considérables qu'y réalisent, chaque année, les C10 métropolitaines et étrangères. Elle a pleinementjustifié les prévisions de ses fondateurs et"est arrivée rapidement à créer un Portefeuille d'Assurances important et à distribuer depuis 5 ans à ses Actionnaires, tous Algériens, un dividende rénumérateur. Ainsi, dans Y Assurance Individuelle contre les Accidents qu'elle a su répandre et populariser, lu Cio l'Africaine occupe incontestablement en Algérie le premier rang. En effet, son chiffre d'encaissements en primes d'Assurance Individuelle est supérieur de beaucoup à celui perçu dans la Colonie par l'ensemble des compagnies françaises et étrangères. Elle doit sa réussite : Aux conditions claires, simples et précises de ses polices. A sa tarification moins élevée que celle des autres Compagnies. A la régularité, à la rapidité et à la loyauté qu'elle apporte dans le.règlement des sinistres. A la faculté qu'elle laisse aux agriculteurs et viticulteurs de payer leurs primes à la

récolte et non par anticipation.

A la compétence d-3 sa Direction et de son Conseil de surveillance composé d'hommes

du pays et ayant su adapter les conditions des assurances aux besoins de la Colonie. Pour tous renseignements ainsi que pour demandes d'Agences, s'adresser à M. Ch. de Cachard, directeur de laCio, 9, boulevard Carnot, Alger ; Ou aux Inspecteurs de la province d'Oran : M. Chapelin, 20, rue des Lois ; M. Icard, 20, rue d'Arzew ; M. Guiraud, 10, rue Thiers à Oran.

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Les familles malthusiennessupporteraient à elles seules 50 millions ; au lieu de 39, les familles nombreuses, 18 millions et demi, au lieu de 28 millions et demi. Bien- ne serait plus .équitable, et rien ne profiterait en outre d'avantage aux familles rurales. Bien plus, le bénéfice d'un million serait un minimum. On sait que les familles peu nombreuses se trouvent dans les classes aisées ou riches : les droits de succession plus élevés y porteraient sur de plus gros chiffrés. Sans être taxé d'exagération, on ' peut évaluer à 20 millions le surcroît de recettes que le Trésor puiserait dans notre réforme. Une autre source de bénéfices viendrait encore s'ajouter, provenant de l'application des mêmes taxes aux donations entre-vifs en ligne directe, faites ailleurs que dans les contrats de mariage. Ce n'est pas tout. Ces recettes seraient insuffisantes. N'oubliez pas particulièrement qu'il y a en France près de 150.000 personnes qui s'astreignent au célibat religieux, dont les charges sont infimes, et dont le « métier de continence, comme disait Montesquieu, a anéanti plus d'hommes que les peste et les guerres les plus sanglantes ont jamais

67.300.000 Les droits perçus selon la réforme seraient : '.. 29.800.000 Familles de 1 enfant 20.000.000 de 2 — — 12.000.000 de 3 — — 4.100.000 de 4 — — 1.600.000 de 5 — 500.000 de 6 — 400.000 fait.» de 7 — — Rien n'est plus juste, nous l'avons démon68,400.000 tré, que de frapper d'une taxe spéciale,

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L'AFRICAINE

analogue à la taxe militaire, tous les célibataires, les veufs et les veuves sans postérité, ainsi que les divorcés dans le môme cas et les ménages s&ns enfant. Or, le dénombrement de 1896 accuse chez nous : Célibataires au-dessus de vingt3.861.599 cinq ans 1 808.838 Ménages sans enfant jDivorcés, veufs et veuves sans 300.000 enfant, environ.

,.... Soit

:

5.970.437

Un impôt de 30 francs par tête, ou par ménages sans enfant, semble des plus applicables : il donnerait une recette totale de 179.113.110 francs. Ce serait un joli denier. Nous avons d'ailleurs la conviction que cet impôt sur les célibataires et assimilés serait un impôt sinon populaire — il n'y en a pas — du moins un impôt qui serait supporté avec résignation ; ceux qui le payeraient n'ignoreraient pas que les bénéficiaires de la loi sont de braves citoyens voués à des charges familiales qui sont presque des charges patriotiques et sociales. (A

Suivre).




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