Le Progrès de Bel-Abbès 09/01/1909

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Le Progrès de Bel-Abbès ["puis" de Sidi-Bel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès

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Le Progrès de Bel-Abbès ["puis" de Sidi-Bel-Abbès]. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 1909/01/06-1909/01/09. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.



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A LA LÉGION

ÉTRANGÈRE Les cabinets de Paris el de Berlin ont sagement agi en n'accordant qu'une attention distraite aux incidents qui ont, ces jours derniers, fait de la Légion Etrangère un article d'actualité. Nous avons la conviction que le gouvernement allemand n'est pour rien dans la campagne que mènent, outre-Rhin, quelques intriguants en quête de profits personnels, mais il est malheureusement certain que ces manoeuvres sont poursuivies avec persévérance et que nous devons prendre nos • précautions contre les turbulents personnages qui viennent ainsi.nous désobliger chez nous. La Légion a sa légende, mais son histoire vraie, sa vie de tous les jours, sont beaucoup moins connues ; on la représente volontiers comme un asile d'hommes tarés rassemblés de tous les pays, un concentré de tous les déchets sociaux ; les types populaires de la Légion sont : le docteur assassin, le notaire failli, l'évèque défroqué. Combien la réalité diffère de ce tableau de fantaisie 1 Qu'il se rencontre à la Légion quelques engagés de pareilles origines, c'est certain ; mais d'abord ce ne sont pas des crftniriels d'habitude ; ces hommes ont eu l'énergie de vouloir, après'la fauté, le relèvement personnel aussi bien que l'oubli d'autrui ; puis ceux-là sont l'infime minorité. Le grand nombre se compose de soldats qui viennent là où l'on a chance de se battre, parce qu'ils préfèrent la vie de campagne à la vie de garnison ; ce sont, dans la force du terme, des volontaires du métier. Consultez lés statistiques du recrutement, les engagés affluent quand la Légion marche, que ce soit au Tonkin, à Madagascar ou au Maroc ; le mouvement est ralenti dans l'intervalle de ces périodes belliqueuses. L'accès d'une troupe de ce genre doit être largement ouvert ; on ne demande pas aux candidats qui se présentent de minutieuses paperasses d'état-civil, voire de casier judiciaire ; une santé robuste, de la bonne volonté, autant que possible pas plus de quarante ans ni moins de vingt, voilà qui suffit. Le « bleu » déelare-t-il avoir déjà servi comme soldat ? on Je verse dans les unités d'hommes déjà dégrossis. Se donne-t-il au contraire comme absolument ignorant de la caserne et du m.iniement d'armes ? Oh l'envoie dans des pelotons spéciaux, dont les officiers el les sous-officiers sont choisisavec un soin exceptionnel. Il n'est pas iudifféreni de remarquer que le peloton de première instruction du 2* régiment étranger, celui de'Saïda, tient garnison précisément à Aïn el Hadjar ; c'est dans ces rangs de toutes jeunes recrues — quelques hommes n'avaient pas plus de huit jours'de service — que le soi-disant de Pal, ou von Rnode, ou Radar a trouvé ses complices inconscients, je dirais plus volontiers ses victimes. A part la Hollande, qui entretient un corps militaire d'étrangers dans Ses possessions de rinsùlindë, la France seule offre'à de nonnationaux la faculté de s'engager sous ses drapeaux ; ri est à peine utile de relever que ces engagements sont absolument libres et quifeiious n'envoyons nulle part de « sergents racoleurs * ; la Légion n a pas besoin de réclame, elle est toujours pourvue, parce qu'elle est connue de tous ceux qui veulent être soldats par goût de batailles ou d'aventures. Elle reçoit beaucoup d'Alsaciens-Lorrains et d'Allemands, mais on y rencontre aussi des Italiens, des suisses, des Espagnols, voire. quelques Anglais et Américains ; bien sou- '

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vent des Français ont réussi à s'y introduire en se faisant passer pour étrangers. On estime, année moyenne, à 1,600 environ les engagés de la Légion ; la plupart demeurent en service au moins huit ans, l'effectif des deux régiments oscille présentement autour delluOO hommes; beaucoup de légionnaires

se fixent en Algérie, lorsqu'ils quittent l'armée : naturalisés français, manés dans le pay-, ils deviennent d'excellents colons, honorable fin bourgeoise d'une jeunesse qui fut ordinairement tumultueuse. Le légionnaire, en effet, n'est pas un petit saint ; merveilleux en campagne, d'audace, d'enduranceet de sang-froid, il regimbe parfois contre la.discipline des garnisons, et combien celle-ci, pourtant, lui est humainement iudulgenie ! Quiconque a vu la Légion de près sait que les règlements seuls y sont rigoureux, ies pratiques étant au contraire celles de la constante bienveillancede tous les gradés pour leurs hommes ; le légionnaire est bien différent du joyeux des bataillons d'Afrique, qui reste trop souvent, làbas, l'apache qu'il était « dans le civil » ; mais il est dur souvent, à ses trente ans, de . supporter l'existence régulière et toute prévue do nos petits troupiers du contingent métropolitain. Sidi-bel-Abbès, garnison du lor étranger, Saïda, même, où est la portion .. principale du 2e, sont des villes qui offrent . assez libéralement les distractions indispensables ; beaucoup de légionnaires[_gnijl.es.;ressources personnelles, indépendamment de leur solde, et leur clientèle est vivement appiéciée d'une infinité de commerçants. îMais dans le Bled, ou ne sait pas toujours que faire ; l'action incessante des gradés de la Légion — une admirable élile à laquelle ces jours-ci le-général Vigy rendait un juste, hommage — ne suffit pas toujours à combattre cette morbidité du milieu.

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Mercredi 6 et Samedi^ Janvier; 1IM9

peloton des bleus, était d'allure distinguée, visiblement instruit, il n'avait pas pu lorigtemps jouer son rôle de recrue novice lour-

daud et maladroit .à plaisir ; pris en flagrant délit d'espionnage,' il avoua que son 'dessein était de passer à Casablanca, après avoir étui dié' la Légion en Algérie, et là, de poursuivre une oeuvre résolument antifrançaise ;il serait curieux de savoir si ce personnage, éloigné à temps de notre armée, n'eut jamais de relations avec le Von Rhode d'Aïn-ei-Hadjar, ni avec les entrepreneurs de désertion de Casablanca. Aussi bien les anciens légionnairesse chargent-ils de faire justice des calomnies répandues par les diffamateurs de la. Légion ; il existe à Berlin une association de ces anciens militaires, qui ne cachent pas leur intention d.e'détourner leurs jeunes compatriotes de la Légion-mais ils n'invoquent que des motifs d'ordre national et, dans une lettre au Worwaerts, dénonçaient avec une courageuse loyauté le mensonge de « toutes les descriptions de racolage,d'embauchage par la violence, les mauvaistraitements, etc. » Ces déclarations, écrivait le 22 décembre dernier \a. Dépêche Algérienne, venant d'adversaires dé la'Légion, sont bisn.la meilleure réponse à ceux qui systématiquement, dénoncent ce glorieux corps d'armée comme l'enfer du soldat 0e même, nous retenons ces mots équiT tâbles.du correspondant parisiende la GàzètieùfeMoss : « L'opinion allemande n'a riulIëment lieu de se Hvrerà'une campagne mesquine d'affirmations inexactes... contre la Légion ; on ne rend par là nul service aux AllemimdsMe la Légion., et l'on blesse sans raison ni profit possible la juste susceptibilité des Français » Est-il même à craindre . susceptibilité cette s'alarme? C'est le cas que de rappeler ici le proverbe arabe : « Les chiens aboient, la caravane passe» .

thérapeutique a été découverte, expérimente et lancée à Marseille et court déjà le monde sous le nom de Méthode marseillaise. Au congrès de Milan du mois ^octobre 1906, notre concitoyen,ïedocteur de Keating-Hart, ancien interne des hôpitaux, présenta quelques cas de cancer traités par; un procédé dont il réclama dès lors la paternité et-auquel il donna le nom de « sidération ». Le docteur dé'KeatirigrHàrt obtenait par des applications' d'étincelles électriques à haute tension et à haute fréquence l'affaissement, le ramolissément du néoplasme (cancer) dont l'élimination était faite immédiatement ou plus tard à l'aide, du bistouri o u de la curette. Q ueique temps après, notre concitoyen olfrit sa méthode et quelques-uns de ses cas lès plus encourageants à l'étude et à la critique du Comité médical des Bdùches^du-Rbône, dont les membres, après avoir chaudement félicité leur confrère et tout en reconnaissant la. perfectionde certains résù|tats;fi^ënt cependant certaines réserves^ pëtar .l'avenir. -^ ; ,. '' — •''"':;^ '"''*-.. '

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de-s'associer un de ses anciens camarade d'internat, le docteur Camille Juge, chirurgien des hôpitaû'x, dont la très grande valeur professionnelle est connue de tous. A eux deux, ils reprirent la méthode et, de perfectionnement en perfectionnement, arrivèrent à la fixertelle qu'elHENRI LORIN le est aujourd'hui où ils se présenAlors c'est la fugue, qui n'a rien d'une déJDépêche Coloniale) tent l'un.et l'autre devant l'univers sertion ; sur les hauts plateaux.de l'Oranie, entre Saïda et Méchéria surtout, des gendarscientifique. Le docteur Juge a porté un travail mes circulent presque dans tous les trains, ramenant au corps des légionnaires qui son*merveilleux de clarté, de précision, contre venus, aprùs deux ou trois jours d'école et surtout de probité scientifique, buissonnière, se constituer prisonniers.. Un devant le Comité médical des Bousoir que des idées gaiantes les émoustillaient Méthode Marseillaise Une ehes-du-Rhône, dont les trois dergrands le sauté ils ont garçons ces mur ; nières séances ont été uniquement avaient repéré, lors d'une marche récente, Le monde chirurgical entier se réservées à l'examen de la question. douar indigène i>s chercher fortuvont un ; trouve actuellementsous le coup d'u- On a vu défiler des séries de malane ; d'aucuns reviendront, au jour, sans acne très grande émotion, amplement des qui, rongés par d'énormes et hi' cident et sans plus de gloire que les camarajustifiée par l'importance des faits deux cancers, étaient abandonnésde des deg garnisons de France, mais d'autres qu'une méthode récente vient de tous etqui, actuellement, absolument n'aur&n-t pas la même chance, surpris par des pères ou des maris ; ils prendront la fuimettre en lumière. Dans ces derniè- débarrassés de leur horrible mal,. te à travers champs, toul heureuxs'ils échapres années, la lutte contre le cancer présentent des cicatrices parfaites et pent aux mauvais coups, et finissent par ralsurtout un état de santé des plus sa— la plus épouvantable affection qui les lier, épuises, vêtements en lambeaux, un torture l'humanité— a pris une allu- tisfaisants, et l'assemblée entière, village français quelconque. Voilà le crime le re très soutenue et, de toutes parts, toujours sceptique à bon droit sur plus fréquent des légionnaires ; il porte ordidans toutes les réunions chirurgica- les guérisons de cancer, s'est retirée nairement sa peine avec lui et les péripéties les, dans tous les congrès surgissent sous le coup d'une bien légitime de ce châtimentdésarment les rigueurs plus de nouvelles thérapeutiques qui, hé- émotion. légales du Code militaire ; par ailleurs, on las! ne font faire que des pas bien En l'état actuel de la question et aurait grand tort de représenter le légion, chancelants dans la voie du progrès. avant que le temps permette de connaire comme un pillard ou un anarchiste ; Toutefois, depuis quelques mois, sacrer l'oeuvre, il est des points qui mauvaise tète parfois, c'est presque toujours un honnête homme, et ses chefs' le et particulièrement dans ces derniè- sont, sur toutes les méthodes contraitent comme tel. res semaines, un nouveau procédé nues, un progrès tangibles et indésemble capter les faveurs des chirur- niable : 4° la perfection de la cicatri-' Mais la Légion, du fait même de son recrugiens français et vaincre de plus en sationetla saine vitalité des tissus tement ne peut éliminerimmédiatementles traîtres qui se glissent dans ses rangs. Il me plus rapidement les suspicions des néoformés ; 2° la cessation presque souvient que l'an dernier, vers cette même plus méfiants. Malgré le sang-froid, immédiate des douleurs atroces et" époque, me trouvant précisément à Àïn-éll'esprit critique dont on ne saurait se retour à la santé générale. Aussi' Hadjar, j'avais de ta peine à pénétrer dans la départir lorsqu'il s'agit d'accueillir adressons-nous déjà nos plus sincècaserne de la Légion, j'avais dû exhiber des ' les nouvelles.sensationnellesdu dores félicitations et nos encouragepapiers d'identité absolument démonstratifs, . médical, maine croyons les nous plus grands que mènts concià nos avant d'obtenir l'agrémentdu chef de poste. les résultats déjà obtenus et poursui- toyens, espérant que, combattant la C'est que l'on venait justement de découvrirvis dans la nouvelle' voie nous font bonne lutte, ils remporteront la vicles manoeuvres d'uû engagé, suspecté depuis un devoir d'eu parler à nos lecteurs, toire ' pour l'humanité au nom de quelque temps et convaincu enfin de félonie • . surtout lorsqu'ilssauront, avec, un lé- Marseille.. ce jeune homme,qui avait déclaré n'avoir jaDOCTEUR X. gitime orgueil, que cette méthode mais servi, exprès pour se faire envoyer au ;:

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Le Progrès de Beî-Abbès

EN TEMPS UTILE

j venir de ce qui frappe nos yeux, c'es

Si la première liste a un certain, caractère i d'exactitude, il n'en va pas de. même-pouF? les deuxautres. "

pjigina^/cette foire ^ruyi&atje et jmâ ^odorante. A J'e^ptiÔnfd'un

à dire de son impuissance et de sor 'manège de chevauxf'de boië assez incapacité, et alors poursatransfor Personne n'ignore en Algérie, que les in luxueux et du Palais!rdëslSir|fês de mation le plus tôt sera le mieux. Rier digènes ne savent pas compter par années ' Un député ayant eu l'indiscrétion n'estpi us urgent que de n e pas lui laislà famille Magis iftié^à^iapmiille de dire leur âge à plu:/, .Masséfini qui? laiMê^àlAJ^itant, de demander où en était la réforme ser faire de nouvelles sottises avanl qu'ils sont incapables a qui d'en, à forte raison assigner que c< un électorale, le gouvernement lui a de consulter le pays. d'excellents souvenirs, il n'y avait soit. répondu qu'il ne l'oubliait point et il faut être arrivé à une époque ausC'est cependant à des indigènes que l'Ort;;. que des barraques minables où la bimbeloterie populaire et la confique, si rien n'y faisait obstacle, il ne si comique que la nôtre pour enten- a demandé ces renseignements. dépendrait pas de lui que la discus- dre ce mirifique raisonnement : série de pacotille alternaient avec Il est'arrivé, et c'était fatal, que les listess sion vienne en temps utile. Certainement une bonne assem- de 2e et 3" catégorie fourmillent d'erreurs. les jeux d'argent, pour lesquels la i Ainsi, quand vous faites une dé- . bléevaudrait mieux qu'unemauvaise. On y trouvera des hommes de 40 ans impolice se montrait d'une indulgence marche auprès d'un ministre, celui- Et nous sommes de votre avis dans berbes, à côté d'enfants de 15 ans dont le! sans égale. Encore si tous ces forains avaient ci vous répond qu'il en prend bonne ' le fond. Nous avons bien le temps système pileux est développé. Les riches, note. Quand on prend bonne note I d'avoir de bons députés. Quand les ceux qui ont pu payer, n'y figurent évidem- un air rassurant et honnête,- mais d'une affaire, tout solliciteur ayant mauvais ouvriers auront fait l'ouvra- ment pas ; encore une fois le misérable kha- que dire de la tourbe humaine circulant dans les rues étroites de cette de l'expérience comprend qu'elle ge nous nous occuperont d'en trou- mès fait les frais. Dans les communes où ce travail fut fait n'aboutira jamais. Le gouvernement ver des bons. » ville de toile ou se pressant devant il devait cVt-à-dire là où l'être, comme les tableaux peinturlurés servant ayant pris bonne note de la réforme de direciéur théâtre J'ai connu un malgré les circulaires l'.i^ent in-triçteur électorale, j'offre de parier avec qui qui raisonnait ainsi : d'enseignes !.. s'est fait présenter les sujets, on est arrivé .» . Pour un paisible bourgeois ou voudra qu'il n'en sera plus question. déjouez est La pièce déjà faite depuis longà constatation, cette vous que — Je me trompe. Il en sera question testable lui disait-on ; vous feriez temps par nos officiers recruteurs ; que l'in- une famÈlle- d'honnêtes ouvriers digène, à 18 ans, n'a pas atteint son dévequ'on voyait là, combien de filles en une fois encore, un mois ou deux peut-être mieux de la changer. loppement ; il est chétif et beaucoup moins cheveux et de gars aux figures avant les élections, alors qu'un parmais je répondit-il J'y ; pense, — d'Apaches, faisant des effets de torse, lementaire aura l'audace de deman- la changerai en temps utile. Ce qui solide que nos jeunes gens du même âge. C'est un travail mal fait que M. Jonnart de hanches et de croupe !.;. Duhaut der où l'on en est, et qu'on le ren- m'encourage en ce moment-là à la soumettre à M. Clemenceau ; dès à préva qu'il disant lui banc de son .piédestal, le duc d'Orléans, à fait qu'elle en c'est verra son continuer, pas sent ne qu'il chiffres nous pouvons dire que les fait qu'on monde, du voyant de ses yeux de bronze ne en moque se recette. ni donnera sont faux. Ce n'est ni sa faute, électorale moment tant de morues et de poissons au dos de réforme l'heure au Ce directeur fit faillite. A pas celle des agents algériens qui ont préparé ce d'aller au scrutin. qu'il est, il ne s'en explique pas la travail ; ce n'est même pas celledes cheikhs • d'azur, -pouvait se croire transporté sur le carreau des Halles pour assisraison. « J'entends bien, dira le malheuet des djemaâs. C'est à lui-même que devra ter au déballage de la marée! reux. Ce n'est pas le temps utile. Il en sera de cette législature com- s'en prendre le Président du Conseil. Mais ce temps, utile, qu'on promet me de toutes les autres. Elle se termiPAULD'ATYS.\ En vérité, je vous le dis, on s'amusera toujours, jamais je n'ai pu mettre la nera sans qu'aucunenouvelleloi élec- ferme au Conseil de Révision si la loi est vomain dessus. Il est toujours trop tôt torale ait été votée, et mourra, comme tée, ce que personne souhaite ici. C'est un gros travail, un fastidieux traou trop tard. C'est comme dans le elle est née, en plein scrutin d'arrontableau du passage de la mer Rou- dissement. Les filles de Danaùs con- vail à refaire en entier. TRISTAN. ge, où l'on ne voit rien parc&que les' tinueront à aller chercher de l'eau à. Lorsque Castro, fermier obscur de CapaEgyptiens ne sont pas encore venus la fontaine et à la verser dans leurs cho, petit village du Tachira, dans le massif Hébreux passés. sont et que les | d,'S Andes, seaux percés. Et l'on jurera une fois se lança en 1899 dans .l'équipée Un gouvernement qui promet de de plus que c'est pour la dernière fois. qui devait le7conduire à la présidence,, il s'occuper d'une chose en temps utiLe barbierraseragratisdemain. Cedemanda une mule à son voisin et ami, le i le ressemble à un débiteur qui vous pendant demain est toujours demain garçon boucher don, Vicente Gomez. C'est sur, cette, mule qu'il parfit pour Caracas, dit de vous rassurer, qu'il vous paie- et sera éternellement demain. Le géde 1200 kilomètres de sa ferme, rera certainement un jour ou l'autre. néral Boulanger est bien vengé ; vain- L'Italie en deuil. — L'impres- distant cruta.nt sur sa route tous les maraudeurs, Ou, si vous l'aimez mieux, il ressem- cu, il nous a lancé en fuyant cette flèsion à' Alger. Souscription tous lés besogneux qui ne possédaient que si Parthe du et aventure che prient dîqui à ble à ces gens son ; vous Les fêtes. — La foire. — Pois- de la poudre et des balles. C'est sur cette n'a pas tué la République, elle en a ner sans fixer de jour. de mer. son mule qu'il entra à Caracas où-les.dames de Ce temps utile, qu'on ne manque- fait cette capilotade qui n'a de nom' la haute société, élevées,à Paris,, virent avec Nous L'impression d'angoisse et de ter- stupeur, ce ^pécinien d'une race qui leur ra pas de saisir quand il se présen- dans aucune langue politique. tera, sera bien difficile à attraper, ; pataugerons ainsi jusqu'à la fin des sreur produite par la nouvelle du ' était inconnue, s'installera la Maison.Jaune. Casti'o. se montra reconnaissant à l'égard puisqu'il ne pourra, parait-il, appa- j siècles, ou jusqu'à ce qu'une catas- cataclysme qui vient de .ravager, la raître qu'après le vote des autres ré- I trophe imprévue remette sur ses • Sicile a été particulièrement vive 'à de Gomez II le combla d'honneurs et d'arformessoumises aujourd'hui au Par- pieds une démocratie qui, en ce mo- ' Alger où la colonie italienne est genl. Il en fit un ministre II en, fit le viceprésident de la République. On peut même lement et qui ne demanderont, au. ment est cul par dessus tête. nombreuse et où les races latines dire qu'il vient, d'en.faire un président. façon qu'on C'est, dit-on, de cette bas mot, pas moins de soixante-dixont toujours fraternisé. Gomez lui avait rendu d'ailleurs un autre boue. Espérons bains de des prend huit ans pour aboutir. Mais nous service. En 1901, le Venezuela, exaspéré, On s'arrachait les journaux qui finitraitement, à grâce nous ce pouvons tenir pour assuré que, dès que. fit un effort pour se libérer. Les généraux donnaient des détails la catasj sur rhumatismes. qu'elles auront abouti, on se mettra rons par guérir nos Matos, chef du parti, libéra), et. Hernandez, trophe certains de et comme ces chef du parti conservateur, s'unirent à discuter la réforme électorale. Ce . HENRY MARÉT. I contre détails dépassent horreur et ! en en Castro. Cerné à la Victoria sera vraisemblablement vers l'an par des forces n--iTr-rifc m ~ii ! m m étràhgeté qu'on imagitout ce peut 2000. La plupart des vivants actuels, Castro ne fut Conscriptiondes Indigènes ner, jugez des commentaires qu'on s'élevant à ,10.000 hommes, sauvé que par le désaccord subit et inexcomprenant qu'ils ne seront plus de entend partout et des sympathies plicable de ses adversaires et l'appui inopiné monde événement envisagent cet ce apitoyées qu'on exprime pour la qu'il reçut.tout à.coup, du général Gomez digne d'intérêt. à refaire Recensement comme peu nation-soeur si cruellement éprou- qui fut en cette circonstance son véritable Ce ne sera pas, en effet, en temps vée. sauveur. Du Tell : ; utile que viendra cette délibération, On a vu, dans les télégrammes de CaraLes listes de recensement établies dans Dépêche La Algérienne voulant que mais en temps inutile, caril serabien le Président Gomez avait fait incarcas, que toutes les communes algériennes pour la sympathies des résultats eussent tard d'essayer de rendre la santé au conscription des indigènes ont été commu- ces cérer Torres Cardenas, ancien ministre de efficaces souscription a ouvert une l'intérieur. Ce Torres Cardenas qui, sans corps électoral alors que la longueur niquées au Gouverneur Général. Un énoraux,: sinistrés ; position moment où Castro marchait de la maladie l'aura rendue, incura- me dossier encombre à cette heure ses bu- pour venir en aide sur au elle recueilli des imporr a sommes Caracas, avait été recruté sur la. route par ble. reaux. tantes et arrivera à un total considé- le dictateur, comme le fut.aussi Tello Mendéplorable fade quelle On dit souvent Il y a, nous dit-on, des réformes a rable. doza, charretier devenu ministre, poussa de la statisticomprise la science était çon plus urgentes. Je n'en connaispoint ; En face de ces forces redoutables plus que personne Castro à exploiter et Gouvernement Général de l'Algérie ; que au elle la base de les est toutes car au- certains sont ingéniés, M. Leroy-Bèau- de la nature, la pitoyable humanité ruiner le pays par les concessions et monose tres ; elle est celle sans laquelle au- lieu entr'autres, poles les plus abusifs. à en relever les inexactitufragilité mieux impuissent et sa son cune ne peut être menée à bien.- des et les vices. Voilà Castro président en exil. Il n'est elle le besoin éprouve de et sance ; Voter quoi que ce soit sans se sounullement à plaindre. Il, a si longtemps confourni éplusujet est Un nouveau aux ' plus étroitement grouper pour fondu le budget vénézuélienavec,son propre cier des votants, c'est mettre la cheurs ne renseignements officiels. Jamais se I l'ennemi face faire à commun. budget, qu'il'est à l'abri du besoin. La boeufs. C'est com- travail de statistique ne fut fait dans de plus charrue avant les Banque du Venezuela, a bien télégraphié à désastreuses conditions. me si l'on disait : agents de Paris et Berlin pour annuler, On se souvient des très précises instrucses Nous bien les Ne supposez cependant pas que la lettre de crédit illimité emportée, savons que gens « InterdicM. Jonnart par : « qui sont là sont incapables de faire tions données par douloureuse l'impression ressentie Castro. Mais cette lettre de crédit ne conla besogne. C'est pourquoi nous at- tion de provoquer des rassemblements, dé- à la nouvelle de l'épouvantable ca- cernait que ies opérations financières que. fense de se transporter, défense de s'assurer tendrons qu'ilsl'aient accomplie pour tastrophe a sensiblement atténué la pouvait engager Castro pour le compte,,de soi-même de la valeur et des aptitudes par les remplacerpar d'autres. » joie bruyante de la période de fêtes son pays. Sa fortune.personnelle, une. cenphysiquesdes inscrits. De deux choses l'une, dirait un loLe maire ou l'administrateur devait se que nous venons de traverser. Les taine de millions, est placée dans diverses gicien si la logique était de ce monde contenter de tenir la plume. Sous la dictée Algérois, après avoir plaint sincère- banques européennes. Ce qui arrive ,à. Castro est arrivé à Guz- ' politique, ou cette assemblée est à de l'adjoint indigène et de la djemaâ, il ins- ment les'Calabrais et les Siciliens, la hauteur de son mandat et constitue crivait passivement des noms. après avoir versé leur obole pour man Blanco qui gouverna son pays de 1870 Trois listes devaient être formées. La prela véritable représentationnationale, soulager leur détresse, sont allés au à 1888. t[n jour, tandis qu'il .voyageait en général Crespo trouva que la qui doit solutionner les graves ques- mière comprenait les indigènes figurant aux bal, au théâtre, au casino, au cirque Europe,étaitle bonne,à place prendre et il fit ce que registres matrices comme étant nés en 1890. franco-américain, soumises, qui lui l'on spectacles tions cisont et aux vient de faire Gomez. Guz.man Blaûco se La deuxième, ceux qui ne figuraient pas ne peut que louer la façon merveil- aux dits registres mais qui paraissaientâgés nématographiques et surtout à la consola d'ailleurs très facilement. Il vint se leuse dont elle s'est recrutée, façon j de 18 foire de la- place du Gouvernement ! fixer à'Paris où il contracta pour ses filles ans ; { à laquelleilfautse garder de toucher ; j La troisième, où littéralement on s'écrasait. d'aristocratiques alliances. les étrangers à la commune j } Elle n'était ni belle, ni pourtant Castro se fixera-t-il à Berlin ?' ou bien nous sommes obligés de con- dans conditions. les mêmes , .

L'Odyssée de Castro

CHRONiaUE ALGÉRIENNE -

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Le Progrès'de Sel-A.î>'dè; Les Factures Commerciales Chacun a pu remarquer que certains commerçants inscrivent sur leurs factures, en tous petits caractères et de façon à attirer le moins possible l'attention : " Payable au domicile du vendeur, rue... à.... '", et l'on s'est demandé quèlje: pouvàitybien être l'utilité d'une pareille mention. est grande ; la présence • Son utilité de ces quatre mots sur une facture permet au commerçant qui a af&ire à un client insolvable — cela arrive ! — de' le poursuivre devant les tribunaux de sa propre résidence, au lieu d'aller dans la ville où habite le client. Cela a son importance si ce dernier habite Quirnper, Nice ou Bayonne. L'article 420 du code de procédure civile, en effet, donne droit au commerçant de poursuivre son débiteur : soit devant le tribu n al cl u d o m i ci 1e du défendeur ; soit devant celui dans l'arrondissement duquel la promesse a été faite et la marchandise livrée ; soit enfin devant celui dans l'arrondissement duquel le paiement devrait être effectué. (1) C'est ce dernier "paragraphe qui explique la mention dont nous parlions tout à l'heure, et qui devrait se trouver sur toute facture bien faite. Aucun débiteur qui a l'intention d'être honnête pe petit s'en fâcher, et cela, par conire, gêne ;, mauvaises les bigrement " payes " !

qui soilicilaiont par exemple l'autorisation d'une loterie destinée à ia création d'un sanatorium, avec Fespoir-d'ohtenir la direction de cet établissement et de se procurer des avantages matériels appréciables. L'administration n'a eu évidemment aucune peine à démasquer cesfaux philanthropes et à écarter leurs demandes, mais le fait que de tels excès soient possibles suffit à condamner les grosses loteries. Les mêmes dangers ne sont pas à craindre en ce qui concerne les petites loteries : celles-ci s'adressent à un public exclusivement local, par conséquent averti. I! n'y a pas ici de duperie possible. La petite loterie avec lots consistant en objets mobiliers de mince valeur est, pour les sociétés locales, un moyen ingénieux d'intéresser.au bon foncîionnementde leur oeuvre ceux qui vivent auprès d'elie. il est même bien souvent le seul moyen dont elies disposent. En effet,.le" commerçant qui consent de bonne grâce à donner à la loterie nn apport en nature, ne se laisserait peut-êlre, suivant, une vulgaire expression « taper » aussi volontiers s'il s'agissait, pour lui déverser une cotisation en argent. Aussi faut-il espérer que le minisire mieux éclairé reviendra sur sa décision. Supprimer toute loterie ce serait décréter la mort de nombreuses petites sociétés locales.

L'ÉLECTION ' " SÉNATORIALE

Comme il était, facile de le prévoir, la réélection de l'honorable M. SaintGermain, a été i'objet à Oran, d'une éclatante manifestation sympathique de la part du collège électoral spécial, composé, on le sait, des délégués des divers corps élus du dé(1.) Il convient de noter que la jurisprudence constante de la Cour de Cassation partement. lieu de tribunal du établit-qué, 'seul, le C'est à l'unanimité des 316 votants ^paiement.est compétent pour juger -du. différend,,divers, arrêts en témoignent. que notre estimé sénateur à .obtenu ie renouvellement de son mandat. Ce résultat a toute son éloquence ; il consacre la haute et touchante popularité dont M. Saint-Germain .'.est'justement entouré'é-t témoignéaussi des sentiments de reconnaisAu cours de la dernière session, sauce que TOranie entière professe M. Clemenceau, a fait connaître à la Chambre son intention de déposer à l'égard de son représentant, au prochainement un projet de loi ten- Sénat. dant à interdire toutes les loteries. Il n'est pas de plus bel éloge à lès Préinvité il En même temps a faire du .scrutin de dimanche- derfets à refuser désormais formellement toute autorisation de loterie nier. •quel qu'en soit l'objet. Cette mesure n'a pas été prise sans soulever de nombreuse*, récriminations. Beaucoup de petites sociétés locales, sociétés de musique, de gymnastique ou de bienfaiLe Temps. — Pour la première fin d'ansance avaient coutume en fois de cet hiver, la neige a fait son appanée d'équiiibrer leur budget en orga- rition aujourd'hui à i'ei-Abbès. Par nisant des . tombolas, bénéficiant intervalles, depuis ce matin, elle tombe ainsi des exceptions de la loi du 21 à gros flocons et déjà les toits de nos mai 1836. Les instructions adressées maisons se couvrent du blanc manteau ; le froid reste excessif et le baromètre aux Prétets vont priver ces intéres- vient la période neigeuse ansantes sociétés de ces modestes res- noncéeconfirmer pour cette époque. sources. Ce résultat nous paraît fort les cultivateurs pas mécontents regrettable et il nous semble qu'on duAvec accommodons-nous de cette tout, aurait dû faire une distinction entre température de saison ; seuls nos neiules grosses et les petites loteries. rods peuvent en être contrariés pour la Nous n'ignorons pas, en effet, tou- fermeture de la chasse qui a lieu demain mais eux-mêmes tes les raisons qui militent en fa- dans le département, songerontpas autrement à s'en plainveur de la suppression des premiè- ne dre. res. Depuis quelques- années il en a été fait abus. D'autorisation sur auContributions Diverses. — Par torisation on est arrivé à émettre arrêté du Gouverneur Général, en date le marché billets de plus ne du 8 janvier, M. Laurent, receveur des que pouvait en absorber. Aussi, pour contributions diverses à .El-Aricha attirer à elles le public, les derniè- (Oran), est- désigné pour continuer ses res loteries ont-elles été obligé de services à Lavigerie (Alger). recourir à une coûteuse publicité: Si l'on y ajoute les frais d'impression le P.-L.-M. — La Compagnie des billets, les remises aux ouvriers desSur Chemins de fer de Paris à Lyon et à enfin frais les buralistes, tous et aux la Méditerranée Créseau algérien) a l'hontelle nécessite généraux que une d'informer le Public qu'elle vient neur entreprise, on se rendra compte que de soumettre à l'homologation de M. lès-bénéfices .réalisés ont été .très le Gouverneur Général de l'Algérie la réduits et que,, des sommes énor- proposition d'abaisser de 8.000 à 5.000 de tonnage mes -prélevées sur la bienfaisance kilogrammes le minimum iarif spécial publique, une faible part a été ver- par wagon, fixé par son fumier et les gadoues sée dans les caisses des oeuvres cha- P. V. n- 22 pour lebarème F. ritables. Le reste, c'est-à-dire la taxés aux prix du plus forte part, a profité aux interVérification des Poids et Memédiaires. procédé, pendant l'anCela est si vrai, qu'à côté des phi- sures. — Il sera à la vérification des poids et lanthropes désirant organiser des née 19u9,dans les localités et aux époques loteries dans un but entièrement mesures ci-après : * désintéressé, on a vu surgir des qué- indiquées Du 14 janvier au 10 février, Camp des mandeur5- *jui agissaient dans une Spahis, Sidi-Bel-Abbès; le 22, Les Trempense; du ''lucre à peine déguisée, bles ; le 25, Prudon, Deligny ; le 27, Dé-

hit suppression

des Loteries

frie ; ie 2 mars..P;dissy ; le fi, Chanzy ; le ;0, Boukané.ns ; le 16, Parmentier, Lamtar ; le 23, Tabia ; ie 2fi. Tassin ; le 2 avril, Baudens, Boulet ; le 7 mai. Bonmer, Tessala ; le 24, Ténira ; le 25, Tirman. Rochambeau ; le 26, Télagh ; le 27, tiossuet; les 16,17 et J 8 juin. Bedeau; le 19, ilissen, Magenta; le 16 septembre, Mercier-Lacombe. Cett'a opération sera constatée par l'application d'un poinçon portant la lettre-annuelle. Laev^riflcalicn des poids et mesures sera effectué au siège des mairies ou dans tout autre local convenabledésigné par ie Maire eu l'Administrateur.conformément au prescriptions du décret du 10 décembre 1897. Dès l'arrivée du vérificateur dans une commune, ie sarde-champêtre ou un agent de la police municipale sera mis à sa disposition pendant toute la durée de ses opérations. Les commerçants ou industriels sont tenus de se présenter :i la vérification des poids et mesures porteurs de leur feuille décalante ou de leur avertissement. II. est expressément défendu aux balanciers ou,à leurs aides de recaler les assujettis sur la voie publique ou aux abords du Bureau de vérification.

Pour les sinistrés d'Italie. — M.

Sorbi, professeur'de musique à Be!-Abbès, offre deux de ses compositions pour piano : Souviens-toi d'autrefois, valse lente, et .Jeannette, mazurka brirlanfe, pour le produit de la venta être affecté aux secours à envoyer aux malheureux sinistrés d'Italie, s^s compatriotes. Ces partitions sont en vente à la librairie Lavenue.

TRIBUNAL de COMMERCE de Sidi-Bel-Abbès

FAILLITE Plate BIÏATER . ex-commerçant à Bel-Abbès D'un jugement rendu par le Tribunal de Sidi-BelAbbès, jugeant en matière commerciale le 7 Janvier 1909.

. , . Il appert : Que le Tribunal a déclaré le sieurPinhas BENYAYER_, en état de faillite, a ordonné que la personne du failli serait déposé en la maison d'arrêt de cette ville a fixé . provisoirement l'ouverture de la faillite à ce jour, a nommé M. Kiéner l'un de ses membres, juge-commis- . saire, et M. Faller syndic provisoire. Pour extrait : Le Greffier," :']'' CHABBERT. '."'""

Concours Agricole de Paris. —

Le Concours général agricole de Paris aura lieu en ;909 à la Galerie des Machi-"1 n'.js," du 8 au 16 mars prochain. Pour être ad mis à exposer à oe concours on doit adresser soit à la Préfecture i'Ier

ureau), gsôit aux Sous-Préfectures une déclaration écrite sur des formules mises à la disposition des intéressés. Ces rlédaralions^erontreçues:pouries machines vins, cidres, poirés et eaux-de-vies, jusqu'au 20 janvier: pour tous les autres produits jusqu'au i''r février. Les produitsdevront êtreexpédiésle20 février au plus tard eu port payé au Comité départemental '<iock n" 3 de la Chambre de Commerce) au port d'Oran. Exception est faite pour les produits de la région de Moslaganemqui seront expé-, diés directement dé cette ville à Paris par \ le sous-comité d'arrondissement. Les détais ci-dessus, absolument de rigueur, ne seront reculés sous aucun prétexte. :

TRIBUNAL m COMMERCÉ;" de Sidi-Bel-Abbès

FAILLITE

Pista IfflYER ex-commerçant à Bel-Abbès Les créanciers de la fail- ' lite du sieur Pinhas BEN-, YAYER, ex-commerçant à/ Sidi-Bel-Abbès, sont convo>. qués pour ie 19 Janvier 1909, à 3 heures du soir en la:

Permis de chasse. — On

annonce que, par suite de nouvelles circulaires, quiconque voudra désormais obtenir un .peirmis.de chasse, devra joindre à la demande habituelle : ...'tTn'extrait, de son casier judiciaire et -..un extrait de'èes impositions. i.,- -Kiés disposilions si elles doivent' être rigoureusement appliquées, peuvent, retarder considérablement la délivrance ' des permis au moment de l'ouverture de la chasse. Il serait donc nécessaire, pour éviter tout mécompte, d'avertir à temps les intéressés par des avis officiels.

Concours.

— Aux termes d'un

chambre du Conseil du Tribunal de Sidi-Bel-Abbès, et à l'assemblée dans laquelle ils seront consultés, tant sur la composition de l'état des créanciers présumés que sur la nomination de nouveaux,' syndics. Sidi-Bel-Abbès, le 9 Janvier 1909

Pour M. le Juge-Commissaire :

ar-

Le Greffier, rêté du Gouvernement Généra! de l'AlCHABBERT. gérie, un concours pour l'admission au surmimérariatdes Contributions Diverses~sepa ouvert aux chefs-lieux des tro;s départements algériens le lundi 25 Janvier 1909. Le nomdre des surnuméraires à recevoir est fixé à VINGT pour toute l'Algérie. Les postulants qui aurout subi les épreuves avec succès seront commis- Successeur de la Maison CAUTTEL d'Oran sionnés au fur et ù mesure des vacances. Les candidats qui désireraient prendre -—* VBiiïïVf*»-auprès part à ce concours trouveront, DRAPERIES El TOUS PRES du Directeur des Contributions diverses de leur département, tous renseigneRue Prudon. —' BEL-ABBÈS ments relatifs à la nature et à la durée des épreuves ainsi'qu'aux conditions à remplir pour-être admis à concourir. ] L'imprimeur-Gérant : Ch. LAVENUE Ce chef de service recevra, jusqu'au samedi 16 Janvier I9U9 inclus, les demandes d'inscriptions sur la liste de candi- Imprimerie du Progrès de Bel-Abbès dature. 22, rue Catinat, Bei-Abbès

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