LME 2122 - programme concert 02 by achaigne

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échos stravinski 21•22

lemanic modern ensemble 6&8•12•2021

GYÖRGY LIGETI © DR

MARIE-LAURE GARNIER © CÉDRIC MARTINELLI

GUSTAV MAHLER © DR

mahler forever LORENZO SOULES © JEAN-CLAUDE CAPT

CONCERT ABONNEMENT N°2

IGOR STRAVINSKI

Trois pièces pour clarinette [1919]

GUSTAV MAHLER

Rückert-Lieder (re-instrumentation de William Blank) [1905-2021]*

GYÖRGY LIGETI

Concerto pour piano [1988] SOPRANO MARIE-LAURE GARNIER CLARINETTE PHILIPPE CARRARA PIANO LORENZO SOULÈS

IGOR STRAVINSKI © MARTINE DESARZENS

LEMANIC MODERN ENSEMBLE DIRECTION PIERRE BLEUSE DURÉE DU CONCERT : ENVIRON 1 H

e concert à trois solistes se place à la fois sous l’égide des deux figures de génie autour desquelles le LME tisse depuis quelques années une continuité programmatique (mettant en évidence interprétation et réécriture) et de celle de Stravinski, elle-même figure de nos « échos composés » pour cette saison. Après les Lieder eines Fahrenden Gesellen, la Quatrième Symphonie et les Knaben Wunderhorn Lieder, le projet autour de Gustav Mahler se poursuit donc avec une nouvelle instrumentation des Rückert-Lieder. Quant à György Ligeti, après Melodien, le Kammerkonzert et le Concerto pour violon, c’est au tour du Concerto pour piano d’être investi par les musiciens de l’Ensemble et le pianiste Lorenzo Soulès avec la ferveur qui les caractérise !

PHILIPPE CARRARA © DR

* Création suisse

LUNDI 6 DÉCEMBRE 2021 | 20 H AVANT-PROPOS | 19H30

SALLE FRANZ LISZT, CONSERVATOIRE DE GENÈVE MERCREDI 8 DÉCEMBRE 2021 | 20 H AVANT-PROPOS | 19H30

AUDITORIUM D’ANNEMASSE

PIERRE BLEUSE © DR

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György Ligeti Concerto pour Piano et orchestre / 1988

Silène luminaris sive Muflier de Borges (série des Fractal Flowers) Miguel Chevalier, 2015 Fondation Clément, Le François, Martinique Sculpture en métal peint

omme György Ligeti le précise dans cet extrait des notes de programmes qu’il rédigea, ce concerto fut composé en deux phases : les trois premiers mouvements en 1985-1986, les deux derniers en 1988. Le Concerto est dédié au chef d’orchestre américain Mario di Bonaventura. L’œuvre, dans sa version en trois mouvements, fût créée le 23 octobre 1986 à Graz. Une seconde exécution eut lieu au Konzerthaus de Vienne. À la deuxième écoute, il apparut à Ligeti que le troisième mouvement ne constituait pas une conclusion satisfaisante ; son sens formel exigeait une extension et un parachèvement. Dans ce concerto, Ligeti mis en œuvre des conceptions nouvelles tant pour l’harmonie que pour le rythme. Lorsque l’œuvre est bien jouée dit-il, c’est-à-dire... à la vitesse requise et avec l’accentuation correcte dans chaque « strate de tempo », elle finit au bout d’un certain temps par « décoller » comme un avion : la complexité rythmique empêche de distinguer chaque structure élémentaire et crée un univers sonore qui paraît planer. Cette dissolution de plusieurs structures élémentaires dans une structure globale, de nature complètement différente, est un des postulats fondamentaux des compositions de Ligeti. Depuis la fin des années cinquante, c’est-à-dire depuis les pièces pour orchestre Apparitions et Atmosphères cette idée

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de base est explorée en tentant de l’exploiter chaque fois de manière renouvelée. Le deuxième mouvement (le seul des cinq qui soit lent) possède une construction rythmique rigoureuse, toutefois plus simple que celle du premier mouvement. Du point de vue mélodique, il est basé sur le déploiement d’un mode d’intervalles strictement contrôlé, alternant deux secondes mineures et une seconde majeure de neuf notes par octave (cf. Ie Mode 3 de Messiaen). Dans ce mouvement sont aussi exploités des timbres inusités et des registres extrêmes : piccolo très grave, basson très aigu ; canons de sifflet à coulisse, l’ocarina alto et cuivres avec sourdines ; combinaisons sonores tranchantes du piccolo, de la clarinette et du hautbois au registre le plus aigu ; alternance entre le sifflet-sirène et le xylophone. Le troisième mouvement possède un rythme complexe particulier. Des configurations mélodiques et rythmiques illusoires apparaissent, superposées à la pulsation fondamentale rapide et constante. Le quatrième mouvement est conçu comme le mouvement central du Concerto. Ses éléments mélodiques-rythmiques sont en eux- mêmes rudimentaires. Le mouvement commence simplement avec des successions puis des superpositions de ces éléments, formant des mélanges harmoniques. Il en résulte une structure kaléïdoscopique,

« Planer » comme postulat

car il n’y a qu’un nombre limité d’éléments qui, tels les éclats du kaléïdoscope, réapparaissent toujours sous diverses formes d’augmentation et de diminution. Mystérieusement émerge alors un ordre rythmique complexe d’abord sous forme abstraite, puis, très progressivement comme dans le premier mouvement, composé en deux vitesses, décalées l’une de l’autre. Le cinquième mouvement, un presto très bref, est le plus complexe quant à la structure rythmique. Il repose sur un développement de l’idée des configurations illusoires du troisième mouvement. Ce mouvement final est caractérisé par une alternance de champs harmoniques. Dans les années 1980, l’évolution de Ligeti a été influencée

par la conception rythmique des musiques africaines subsahariennes, la conception métrique et rythmique de la musique proportionnelle du XIVème siècle, et la nouvelle science des systèmes dynamiques et des configurations géométriques fractales. Les illusions acoustiques et musicales, si importantes pour Ligeti, ne sont pourtant pas recherchées comme des fins en soi, elles forment plutôt la base de ses considérations esthétiques. Les formes musicales sont alors moins des processus que des objets ; la musique comme temps suspendu, comme un objet dans un espace imaginaire (…), Abolir le temps, le suspendre, le confiner au moment présent, tel est le dessein suprême du compositeur. 21 22 3

Igor Stravinski

Gustav Mahler

Trois pièces pour clarinette / 1919

es trois pièces ont été composées en 1919 à Morges (Suisse) pour le clarinettiste amateur Werner Reinhart, afin de le remercier d’avoir été le mécène de la première représentation de l’Histoire du Soldat. Elles ont été écrites peu de temps après l’achèvement de la suite pour piano, clarinette et violon, elle-même extraite de L’Histoire du Soldat (1918). Stravinsky raconte : « Pour lui prouver mes sentiments de gratitude et d’amitié, j’écrivis à son intention et lui dédiai trois pièces pour clarinette solo, instrument dont il possédait la technique et jouait volontiers dans un cercle intime d’amis. » Elles sont composées à la fois pour clarinette en La (1er et 2ème mouvements), et pour clarinette en Si bémol (3ème mouvement)

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Rückert Lieder / 1905 Transcription William Blank / 2020

a partition de poche portant la date de 1975, on dirait que ce cycle de Lieder m’accompagne depuis toujours… Les aveux intimes auxquels Mahler se livre au fil des chants – il s’agit là de son œuvre la plus « autobiographique » à mon sens – ont donc résonné très tôt chez le jeune musicien que j’étais à la sortie de l’adolescence. Quarante-cinq ans plus tard, je me suis attelé avec une grande humilité à ce travail de transcription, veillant, au contour de chaque intention du compositeur, à ne pas trahir sa pensée, mais à essayer d’aller au plus près de ce que je crois être le chemin expressif emprunté. Je n’ai donc pas essayé de « compenser » le passage du grand orchestre à un effectif de 16 musiciens ; j’y ai vu plutôt l’opportunité de creuser encore plus avant l’extrême dépouillement sonore et la pudique retenue dans le déploiement des affects qui caractérisent cet opus sublime. Il m’a semblé que cette nouvelle approche acoustique de l’œuvre pourrait alors trouver sa pertinence dans le sens d’une restitution qui préserve ce qui fait l’essence de ces Lieder. William Blank, novembre 2021

N P

GYÖRGY LIGETI COMPOSITEUR Né en 1923 en Transylvanie et mort à Vienne en 2006, György Ligeti a étudié à Cluj la composition auprès de Ferenc Farkas (1941-1943). De 1945 à 1949, il poursuit ses études de composition à l’Académie Franz Liszt de Budapest où il enseigne luimême l’harmonie et le contrepoint entre 1950 et 1956. Il fuit alors la Hongrie suite à la révolution de 1956 et se rend d’abord à Vienne, puis à Cologne où il est accueilli notamment par Karlheinz Stockhausen. Là, il travaille au Studio électronique de la Westdeuscher Rundfunk et rencontre Pierre Boulez, Luciano Berio, Mauricio Kagel... Dans les années 60, il participe chaque année aux cours d’été de Darmstadt. Il est compositeur en résidence à l’Université de Stanford en 1972, puis enseignera la composition à la Hochschule für Musik de Hambourg. György Ligeti a été honoré de multiples distinctions, dont le Berliner Kunstpreis, le Prix Bach de la ville de Hambourg, ou le Prix de composition musicale de la Fondation Pierre de Monaco. Durant la période hongroise, sa musique témoigne essentiellement de l’influence de Bartók et Kodály. Ses pièces pour orchestre Apparitions et Atmosphères attestent d’un nouveau style caractérisé par une polyphonie très dense (ou micro-polyphonie) et un développement formel statique. Parmi ses œuvres les plus importantes de cette période, on peut citer le Requiem, Lux aeterna, Continuum, le Quatuor à cordes n°2 et le Kammerkonzert. Au cours des années 70, son écriture polyphonique se fera plus mélodique et plus transparente, comme on peut le remarquer dans Melodien ou dans son opéra Le Grand Macabre. Nombre de ses œuvres témoignent également de son souci d’échapper au tempérament égal, à commencer par Ramifications. Dans les années 80 et 90, il développera une technique de composition à la polyrythmie complexe influencée à la fois par la polyphonie du XlVème siècle et différentes musiques ethniques : Trio pour violon, cor et piano, Études pour piano, Concerto pour piano, Concerto pour violon, Nonsense Madrigals et la Sonate pour alto solo. Après un concerto pour cor et ensemble Hamburg Concerto et un dernier cycle de chansons, Síppal, dobbal, nádihegedüvel, pour mezzo-soprano et ensemble de percussions (2000), l’achèvement du troisième livre d’Études pour piano, en 2001 clôt son catalogue. (© FRANCE CULTURE/IRCAM) PIERRE BLEUSE DIRECTION MUSICALE Pierre Bleuse mène une carrière internationale de premier plan. Dès la saison 2021/2022 il est nommé directeur musical de l’Orchestre Symphonique d’Odense. La même année, il prend la direction artistique du Festival Pablo Casals de Prades. Il est également directeur musical du Lemanic Modern Ensemble. Cette saison commencera notamment par son premier concert en tant que nouveau directeur musical de l’Orchestre Symphonique d’Odense, puis entre autres avec l’Orchestre National de France, le Tokyo Symphony, ainsi que l’Orchestre Symphonique de Québec, l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège, l’orchestre de la Tonkünster au Musikverein de Vienne, l’Ensemble Intercontemporain, le National Philharmonic of Russia. Il est l’invité régulier notamment de l’Orchestre de Paris, MDR Sinfonieorchestrer de Leipzig, Orchestre National du Capitole, l’OSR, Brussels Philharmonic, Orchestre de Chambre de Bâle, Orchestre Symphonique National de Chine, Orchestre National de Russie, de l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg. Il travaille régulièrement avec des solistes internationaux tels que Nicholas Angelich, Sol Gabetta, Bertrand Chamayou, Emmanuel Pahud, Renaud et Gautier Capuçon. Très impliqué dans le répertoire lyrique, il noue une relation forte avec l’Opéra de Lyon pour Didon et Enée de Purcell puis Mozart et Salieri de RimskiKorsakov. Il dirige également l’Orchestre National de Lyon lors des Victoires de la Musique Classique en février 2018. Passionné de nouvelles musiques, il dirige l’Ensemble Intercontemporain à l’occasion du festival Présences de Radio France. En 2017 il dirige Cassandre de Michael Jarrell porté par Fanny Ardant au Grand Théâtre de Provence, et également le concert anniversaire du compositeur en octobre 2018 au Victoria Hall de Genève, avec le Lemanic Modern Ensemble, concepteur et producteur de cette soirée, et l’OSR. Il fonde en 2008 la Musika Orchestra Academy, en co-production avec l’Orchestre du Capitole de Toulouse. Pierre Bleuse s’est formé à la direction auprès de Jorma Panula et de Laurent Gay. Premier prix de violon au Conservatoire National de Musique et de Danse de Paris, il s’est produit avec de prestigieux orchestres à travers le monde. 21 22 5

LE LEMANIC MODERN ENSEMBLE (LME) Le LME a été fondé en 2007 par le tromboniste Jean-Marc Daviet et le percussionniste Jean-Marie Paraire. À leur demande le chef et compositeur William Blank rejoint l’ensemble peu après pour en assurer la direction musicale et la direction, conjointement aux deux fondateurs. Depuis septembre 2017, la direction du LME est assurée par Jean-Marc Daviet, Jean-Marie Paraire et Mathieu Poncet. Alors qu’elles se développent dorénavant au niveau international, les activités du LME se sont initialement déployées sur un territoire couvrant la totalité de l’Arc lémanique et la formation y joue désormais un rôle incontournable. Son répertoire intègre aussi bien les œuvres essentielles de la modernité que les plus récents opus de la contemporanéité. L’ensemble collabore avec de nombreux partenaires et de prestigieux festivals tels que le Festival Archipel, le Festival Amadeus, la Comédie de Genève, Éclats concerts de Fribourg, Dampfzentrale à Bern, HKB de Bern, ZHDK de Zurich, Les jardins musicaux de Cernier, « La Côte Flûte Festival » de Gland, l’Ensemble Polhymnia (Franck Marcon), la Médiathèque du Valais à Sion, les concerts du dimanche de la Ville de Genève, la Biennale Musique en scène du Grame à Lyon, le Grand-Théâtre d’Aix-en Provence, le Festival « Voix Nouvelles » Abbaye de Royaumont, le Festival d’Avignon, le Théâtre Athénée Louis Jouvet, l’IRCAM, Shanghai New Music Week, le Festival Remusik de Saint-Pétersbourg, la Biennale de Venise, la Société Internationale de Musique Contemporaine de Lausanne, la Haute École de Musique de Lausanne (HEMU) et la Haute école de musique Genève – Neuchâtel (HEM), le Concours de Genève et l’Orchestre de la Suisse Romande, l’auditorium d’Annemasse, la Villa du Parc série : « visites interprétées », le conservatoire d’Annemasse, les écoles de la Ville d’Annemasse et de sa région. La qualité de ses interprétations, ont permis au LME d’accueillir les chefs William Blank, Pierre Bleuse, Jean Deroyer, Jurjen Hempel, Peter Hirsch, Marc Kissoczy, Eduardo Leandro, Martin Matalon, Bruno Mantovani, Diego Matheuz, Jonathan Stockhammer, Nill Venditti et entre autres les solistes Fanny Ardant, Matthias Arter, Cristina Branco, Carlo Brandt, Eric-Maria Couturier, Christophe Desjardins, Hélène Fauchère, Marie-Laure Garnier, Véronique Gens, Roger Germser, Philippe Grauvogel, Victor Julien-Laferrière, Patricia Kopatchinskaja, Marie Lenormand, Robert Koller, Melody Louledjian, Clara Meloni, Pierre-Stéphane Meugé, Karolina Öhman, Emmanuel Pahud, Cédric Pescia, Ernest Rombout, Svetlin Roussev, Martina Schucan, Lorenzo Soules, Sofia Suldina, Clémence Tilquin, Diana Tishchenko, Paolo Vignaroli, Marina Viotti, Hélène Walter. Enfin, la mission sans cesse revendiquée du LME, qui est de défendre le patrimoine de la contemporanéité, a guidé la commande de nombreuses œuvres aux compositrices et aux compositeurs de notre temps. À ce jour : Artur Akshelyan, Luca Antignani, Daniel Arango-Prada, Felix Baumann, Oscar Bianchi, William Blank, Nicolas Bolens, Xavier Dayer, Hugues Dufourt, Ricardo Eizirik, Ivan Fedele, Eric Gaudibert, Stefano Gervasoni, Mehdi Hosseini, David Hudry, Michael Jarrell, Hyeon Joon Sohn, Ezko Kikoutchi, Hanspeter Kyburz, Bruno Mantovani, Éric Montalbetti, Tristan Murail, Aka Nakamura, Luis Naón, Mithatcan Öcal, Matteo Riparbelli, Yann Robin, Nemenja Radivojevic, Nicolas von Ritter, Hinako Takagi, ou encore Nadir Vassena ont étroitement travaillé avec le LME pour la réalisation de leurs œuvres. LES MUSICIENS Chefs d’orchestre Pierre Bleuse

Flûte Claire Chanelet

Cor Jean-Philippe Cochenet

Piano Nicolas Vandewalle

Hautbois Alice Barat

Trompette Sylvain Tolck

Harpe Sophie Bellanger

Clarinettes Philippe Carrara Martin Vaysse

Trombone Jean-Marc Daviet

Percussion Jean-Marie Paraire Damien Darioli

Basson Ludovic Thirvaudey

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Violons Julien Lapeyre Madoka Sakitsu Alto Salomé Kirklar Violoncelle Amandine Lecras-Paraire Contrebasse Cédric Carlier

Régie de plateau Sylvain Sarrailh

M N A

MARIE-LAURE GARNIER SOPRANO Marie-Laure Garnier s’initie à la musique dès la maternelle en Guyane, joue ensuite de la flûte traversière puis de l’orgue et du piano . Plus tard, elle réussit le concours du Conservatoire de Paris qui lui ouvre notamment les portes de la Maîtrise de Paris, ce qui la mène ensuite au Conservatoire National Supérieur de Paris. Elle y participe notamment à la production maison de La Ronde (Reigen) de Philippe Boesmans mise en scène par Marguerite Borie en 2013 où elle incarne La Cantatrice. C’est également là qu’elle rencontre son indissociable partenaire de récital, la pianiste Célia Oneto Bensaid : les deux femmes obtiennent leur diplôme de Musique de Chambre, forment le duo Nitescence, décrochent de nombreux prix et engagements. Ce travail chambriste de la mélodie et du Lied donne aussi à la soprano des compétences et une renommée qu’elle valorise sur les scènes lyriques, et en particulier au Théâtre du Capitole de Toulouse avec Christophe Ghristi qui lui offre en janvier 2018 pour ses débuts professionnels le rôle de Gerhilde dans La Walkyrie de Wagnerpuis Ygraine dans Ariane et Barbe-Bleue de Paul Dukas. En 2021, le Capitole l’engage pour Elektra de Strauss par Michel Fau. En 2019, elle a remporté la 1ère édition du Prix Voix des Outre-Mer et en février 2021 la Révélation Artiste Lyrique aux Victoires de la Musique Classique. LORENZO SOULÈS PIANO Né à Lyon dans une famille de musiciens, Lorenzo Soulès s’initie au piano dès l’âge de 3 ans. Il entre à 9 ans au CNR de Paris dans la classe d’Olivier Gardon, où il obtiendra quatre ans plus tard, un Diplôme d’Etudes Musicales. Il choisit alors de poursuivre sa formation à la Hochschule für Musik und Tanz Köln, auprès de Pierre-Laurent Aimard et Tamara Stefanovich. Parallèlement il se rend régulièrement à Barcelone pour approfondir l’intégrale d’Iberia (I. Albeniz) avec la grande Alicia de Larrocha. En 2012, il a alors 20 ans, Lorenzo remporte le prestigieux concours de Genève en faisant l’unanimité absolue auprès du jury et du public, et en raflant tous les prix : Premier Prix, Prix du public, Prix du jeune public, Prix Air France KLM et Prix Coup de Cœur Breguet, qui lui offre la possibilité d’enregistrer son premier disque (Nascor Nov 2012), une belle carte de visite, qu’il consacre à Mozart, Beethoven, Brahms et Scriabine. Cet enregistrement, récompensé par un ffff de Télérama est également salué par France Musique, les revues Diapason et Pianiste. Invité par de nombreux festivals – Festival Messiaen au pays de la Meije, Aldeburgh Music Festival, Klavierfestival Ruhr, Festival du Périgord Noir, Verso Traiettorie – il collabore notamment avec le chef d’orchestre Esa-Pekka Salonen, le quatuor « Hermès » et le quatuor « Armida ». Il s’est produit dans des salles prestigieuses, telles que le Victoria Hall à Genève, la Tonhalle à Zurich, le Royal Festival Hall de Londres et au National Concert Hall de Taipei entres autres. Cette saison, il interprétera le cycle Iberia au Klavierfestival-Ruhr, au Taipei National Concert Hall et au Südwestrundfunk SWR.

PHILIPPE CARRARA CLARINETTE Après des études aux Conservatoires de Chambéry et Rueil-Malmaison, Philippe Carrara est reçu au Conservatoire National Supérieur Musique et Danse (CNSMD) de Lyon dans la classe de Nicolas Baldeyrou. Il y obtient un Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien (DNSPM) et un Master de clarinette décerné avec la mention « Très Bien » à l’unanimité du jury, 1er nommé. Admis à l’Orchestre Français des Jeunes pour la saison 2006-2007, il est depuis régulièrement sollicité par les plus grandes formations françaises : Orchestre de l’Opéra de Paris, Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre National de Lyon, Orchestre National du Capitole de Toulouse, Orchestre de l’Opéra de Lyon… De 2010 à 2021, il occupe le poste de 1ère clarinette à l’Orchestre de la Musique de l’Air de Paris. En musique de chambre, il a pour partenaires Xavier Phillips, Jean-Frédéric Neuburger, Lise Berthaud, Henri Demarquette, Thomas Ospital, Michel Dalberto. Présent sur les grandes scènes européennes ainsi qu’en Chine, au Maroc, en Colombie et aux États-Unis, il a été invité à se produire au prestigieux ICA ClarinetFest en 2013. Titulaire d’un Master de pédagogie et du Certificat d’Aptitude (CA) de professeur de clarinette, il enseigne au Conservatoire du 12ème arrondissement de Paris. Philippe Carrara est membre du Lemanic Modern Ensemble depuis 2014. 21 22 7

REJOIGNEZ-NOUS L’ASSOCIATION DES AMIS DU LEMANIC MODERN ENSEMBLE (LME). Vous êtes amateurs de musiques classiques, modernes et contemporaines, mélomanes assidus des projets du Lemanic Modern Ensemble, vous souhaitez soutenir les créations musicales de notre temps et les musiciens de l’Ensemble. En adhérant à l’Association des Amis du LME, vous soutenez l’excellence artistique et musicale et vous contribuez à renforcer la reconnaissance des projets portés par les musiciens de l’Ensemble. EN QUALITÉ DE MEMBRE DE L’ASSOCIATION DES AMIS DU LME Vous agissez en qualité d’ambassadeur du LME et vous participez au rayonnement de l’Ensemble. Vous avez une relation privilégiée avec l’Ensemble et les musiciens qui le composent. Vous avez l’opportunité de les rencontrer à la fin de chaque concert ou spectacle, et d’échanger autour de notre passion commune. Vous recevez par email des informations en avantpremière concernant la vie du LME, les concerts et spectacles tout au long de la saison. Vous bénéficiez d’une priorité sur les réservations et abonnements des concerts et spectacles en France et en Suisse, ainsi que de tarifs privilégiés. Tarifs réduits voir ci-dessous. Vous bénéficiez d’un accès exclusif à plusieurs répétitions générales du LME chaque saison (invitations personnalisées envoyées avant chaque répétition générale ouverte aux membres de l’Association des Amis du LME). Vous êtes invités à assister à une masterclass exclusive réservée aux membres de l’Association des Amis du LME. ADHÉSION À L’ASSOCIATION DES AMIS DU LME Fr. 20.- / 15 € AVS, étudiants, chômeurs, moins de 25 ans : Fr. 10.- / 8 € Moins de 18 ans : gratuit Entreprises : Fr. 100.- / 80 € COMMENT ADHÉRER ? Par courriel en en envoyant votre demande à production@lemanic-modern-ensemble.net Par courrier en France, 7 rue des Savoie, 74100 Annemasse et en Suisse, Boulevard des Promenades 26, 1227 Carouge À la fin de chaque concert et spectacle auprès d’un représentant du Cercle des Amis du LME. ABONNEMENT ANNUEL AUX 4 CONCERTS Fr. 60.- (Genève) / 50 € (Annemasse) sans cotisation annuelle à l’Association des Amis du LME Fr. 80.- (Genève) / 60 € (Annemasse) incluant la cotisation annuelle à l’Association des Amis du LME TARIFS BILLETTERIE Annemasse PT 17 € / 1/2 T 14 € / Passe Château-Rouge 12 € / - de 20 ans 10 € Genève PT Fr. 20.- / AVS Fr. 15.- / AI -25ans, chômeurs, étudiants Fr. 10.-

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REMERCIEMENTS PARTENAIRES INSTITUTIONNELS

Le Lemanic Modern Ensemble est au bénéfice d’une Convention tripartite avec les Villes d’Annemasse et de Genève»

LES LIEUX LES SALLES ANNEMASSE (74) AUDITORIUM Place du Jumelage GENÈVE SALLE FRANZ LISZT CONSERVATOIRE DE MUSIQUE DE GENÈVE Place de Neuve

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