Lannion : schéma de référence du centre-ville

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Lannion Schéma de référence du centre-ville Diagnostic - Janvier 2016 Ref. 16/008



Sommaire _ Avant-propos _ Introduction _ Déroulement de l’étude _ Diagnostic 1. le préalable. Documents de planification existants 2. LE HORS CHAMPS. Une centralité / des communautés 3. 1955-2015. Soixante ans qui font la différence 4. STRUCTURANT ? : L’offre territoriale concurrentielle 5. VITALITÉ : La contribution centrale 6. COMMERCE : La dynamique centrifuge 7. BICÉPHALE : Polarités et ventre mou 8. PLAQUES : Les ordres en présence 9. ACCESSIBILITÉ : L’étoile à six branches 10. DÉPLACEMENTS : Accès facile mais… 11. …CONFUSION CENTRALE : La desserte interne 12. FONCTIONS DU BÂTI : Répartition fonctionnelle 13. HYPERCENTRE : Caractérisation des limites 14. TRAVERSÉES : Le centre-ville par delà le Léguer 15. ESPACES PUBLICS : Le potentiel inexploité 16. PATRIMOINES : Les chaînons dissociés 17. ATOUTS : Catégories complices 18. ATTRACTEURS : Les fonctions motrices du centre 19. ISOLATS : Des liens à affirmer 20. OPPORTUNITÉS : Aires d’appui potentielles 21. Le léguer : L’espace fédérateur

_ Synthèse _ Analyse F.F.O.M. du centre-ville _ Proposition de questionnement

Schéma de référence du centre-ville de Lannion DIAGNOSTIC | 28 janvier 2016

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Avant-propos

Le schéma de référence du centre-ville de Lannion

Lannion Trégor Communauté et la Ville de Lannion ont souhaité engager une réflexion collective sur l’avenir du centre-ville de Lannion.

Cette démarche prolonge par ailleurs certains des constats et orientations générales formulés au PLU de Lannion, approuvé en janvier 2014, ainsi que plusieurs objectifs du nouveau Projet de Territoire, adopté en juin 2015. Elle s’inscrit donc à l’intérieur d’un contexte déjà

Il s’agit en premier lieu de prendre en compte des phénomènes de

convenablement cadré.

fragilisation observés, présents ou potentiels, de les corriger ou de les

En outre, le travail s’accompagne d’un processus participatif visant à

anticiper. Il s’agit ensuite et en substance d’envisager les modalités

associer étroitement la population à la réflexion. Il s’agit de faire en

d’actions aptes à replacer le centre ville à l’échelle des communautés

sorte que la vision prospective du centre appelée à émerger, et le

qui s’y articulent, à savoir le deuxième pôle urbain et économique des

projet qui servira cette vision, puissent être pleinement partagés et,

Côtes d’Armor, une Communauté d’agglomération de 80.000 habitants

ce faisant, bénéficient de l’adhésion la plus large, condition nécessaire

et un Pôle de compétitivité à vocation mondiale : Images et Réseaux.

d’une concrétisation inscrite par nature dans le temps long, celui de l’aménagement urbain.

L’objet de la présente étude est d’identifier les différentes marges de les organiser en une stratégie partagée qui puisse être le support de

Le présent document livre un état des lieux et des conditions en présence. Le diagnostic qu’il propose, élaboré

l’action politique à court, moyen et long termes.

suivant une démarche à la fois fonctionnelle et sensible, et illustré au

manœuvre disponibles, de les décliner en axes cohérents, avant de

moyen d’une cartographie trouve un premier prolongement dans une

Son aboutissement prendra la forme d’un Schéma de référence : un document prospectif de requalification, d’aménagement et de développement du centre-ville qui servira de cadre aux différentes réflexions, projets et interventions opérationnelles futures.

analyse des forces, faiblesses, opportunités et menaces caractéristiques du centre ville (F.F.O.M.). Les auditions menées parallèlement auprès d’un panel représentatif de la société civile locale et les travaux participatifs, notamment issus des ateliers de co-production, viendront amender et compléter cette analyse F.F.O.M. Comprendre le territoire et son fonctionnement, commencer de questionner la notion de centralité dans le contexte lannionnais est l’objectif ici poursuivi et restitué.

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Introduction Centre / centralités

Poser aujourd’hui la question du centre-ville renvoie assez inévitablement à celle de l’éclatement de la ville traditionnelle, aux dynamiques périphériques et aux nouvelles formes de centralité qui s’y nouent. Ralliement et rayonnement Dans son acception urbaine le centre-ville ou cœur de ville tend à désigner le lieu majeur d’attraction et de densification de la vie urbaine où différentes fonctions et forces sont concentrées et d’où elles rayonnent.

Centralités Morphologie et histoire, mixité des fonctions et des usages, intensité de la fréquentation et du brassage social, etc. : si la superposition et la concomitance de ces propriétés sont favorables à l’existence et au maintien d’une centralité, elles n’en sont pas pour autant des conditions indispensables : au sein de la ville contemporaine, l’idée de centre est fréquemment segmentée. On parle de centre historique, de centre touristique, de centre commercial, de centre des affaires, etc. tandis qu’un nouveau sous-genre fait florès : le centre générique,

Très souvent ce centre se confond avec le noyau historique, où se concentrent l’essentiel

celui que composent les marques et franchises commerciales qui jouent désormais

du patrimoine architectural, les éléments qui concourent au prestige de la ville et ce

un rôle prépondérant et massivement internationalisé (logos et enseignes agissant

que les habitants aiment à en montrer aux visiteurs de passage. De nombreux auteurs

comme des images expressive de la centralité et renvoyant partout les mêmes codes

se sont essayés à en donner une définition.

stéréotypés, ceux d’une centralité générique).

Ainsi Bernard Gauthiez(1) en livre une description générique plutôt classique, conjuguant

Parfois réunies à l’intérieur d’un même périmètre où elles se superposent, ces

forme et fonction : « Quartier caractérisé généralement par la forte continuité et la

centralités peuvent aussi être distinctes et concerner des espaces géographiquement

densité du bâti, où les activités urbaines atteignent leur plus grande intensité, regroupant

non centraux. Cette tendance à la démultiplication de centralités et à leur différenciation

les principaux équipements et édifices commerciaux d’une agglomération » ;

s’est affirmée au cours des dernières décennies au point que l’on parle fréquemment

Tandis que Roland Barthes(2) préfère aborder la définition par l’angle des phénomènes

d’agglomérations polycentriques.

sociaux: « C’est dans le centre que se rassemblent et se condensent les valeurs de la civilisation : la spiritualité (avec les églises), le pouvoir (avec les bureaux), l’argent (avec

Le développement des échanges (dans la sphère économique, dans le domaine des

les banques), la marchandise (avec les magasins), la parole (avec les agoras : cafés et

transports, mais aussi ceux des flux numériques) interfère avec l’urbain. Il entraine

promenades) ».

une redistribution des fonctions urbaines et une redéfinition de la notion de territoire.

Au principe de centralité peuvent donc correspondre plusieurs approches sinon

L’opposition franche entre centre et périphérie tend ainsi à s’estomper.

définitions. La centralité peut se définir par la morphologie et l’histoire : résultat d’une

La relation de dépendance de la périphérie par rapport au centre «vital» n’est plus si franche et l’interpénétration des deux entités dans une relation de complémentarité convient souvent mieux pour décrire la réalité d’une ville devenue «hypermobile» et qui appelle de nouveaux concepts de centralité.

sédimentation traduite par la compacité et la complexité du tissu. Elle peut aussi s’exprimer par la mixité des fonctions et des usages : là où commerce, habitat, fonctions administratives, culturelles et de loisirs interagissent le plus. La centralité peut encore se traduire par la fréquentation : l’espace où la sociabilité, le brassage et le frottement social sont les plus intenses. (1) Espace urbain. Vocabulaire et morphologie. Ouvrage collectif sous la direction de Bernard Gauthiez, 2003 (2) Sémiologie et urbanisme. Roland Barthes, 1967.

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Évolution Le statut de « centre » n’est pas immuable. Certains cœurs urbains pourtant dotés de l’ensemble des attributs caractéristiques de la centralité (densité patrimoniale, concentration fonctionnelle, intensité des relations sociales, etc.) se sont effondrés, parfois brutalement.

Attractivité Parmi les ressorts fondamentaux à l’origine du Schéma de référence, figure la notion d’attractivité. Cette notion et ses corollaires (agrément et dynamisme notamment) résonnent en leitmotiv dans les documents de planification comme dans les différents rapports d’études thématiques déjà réalisées.

De la même façon que le regard historique démontre le caractère évolutif de la

• Qu’entend - t’on précisément par centre ville attractif ?

notion de centre dans le temps, l’analyse sociologique indique l’évolution de sa

• Au delà du caractère subjectif que recèlent à titres divers les dimensions d’agrément

représentation sociale. Ce qui fait centralité aujourd’hui dans l’imaginaire social

et de vitalité, de quoi parle-t’on ?

diffère de ce qui faisait centralité hier. Par conséquent, ne faut-il pas d’abord examiner la question de la centralité comme un enjeu sociétal, c’est-à-dire en se gardant de l’écueil de la référence à la ville d’autrefois, largement mythifiée et à son fonctionnement idéalisé (particulièrement comme recours en tant que solution) ?

Complémentarité Lannion est particulièrement caractéristique du phénomène de desserrement urbain, à l’origine d’une redistribution des fonctions urbaines et d’une redéfinition des territoires.

Animation Invoquer la notion de centralité aujourd’hui, n’est-ce pas au fond rechercher l’animation urbaine, c’est-à-dire attirer physiquement en un même lieu, le plus souvent possible, un maximum de personnes? La centralité n’est pas toujours là où on la cherche et définir son statut contemporain peut s’avérer plus délicat qu’il n’y parait compte tenu des interactions complexes qui caractérisent l’urbain aujourd’hui (insertion au sein de réseaux d’échanges, vitesse des communications physiques, instantanéité des transferts et communications

On a longtemps décrit ce processus d’étalement et de dilution au travers de l’axiome

virtuelles, désynchronisation des rythmes, etc.).

opposant centre et périphérie. Cependant, moins qu’une opposition par grands blocs,

De même, l’évolution du rapport au temps (la prééminence du temps sur l’espace

dans laquelle on verrait schématiquement la périphérie jouer contre le centre, on

au cœur de la globalisation) continue de modifier les rythmes de la ville. La vision

observe plutôt une interpénétration et une relation de complémentarité.

statique des lieux, caractéristique d’une certaine conception de l’urbain s'en trouve

Par conséquent, faut-il nécessairement considérer comme négative une situation

mise en cause et l'influence des grands équipements sur le fonctionnement urbain

urbaine dans laquelle la notion même de centralité tend à s’estomper ?

est à relativiser en conséquence quand bien même conservent-ils leurs facultés

• La prééminence présupposée du centre urbain sur la périphérie fait-elle encore

structurantes.

évidemment sens ? • Doit-on obligatoirement aller à l’encontre d’une articulation urbaine autour de

plusieurs centres ? Faut-il nécessairement favoriser un seul centre ? • Dans l’expansion fulgurante du règne de l’urbain et la diffusion irrépressible

de la substance urbaine, quelles hiérarchies établir entre le centre urbain et la périphérie proliférante ? Schéma de référence du centre-ville de Lannion DIAGNOSTIC | 28 janvier 2016

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Déroulement de l’étude

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déroulement de l’étude

le préalable Un faisceau de réflexions, études et orientations que le schéma de référence du centre-ville prolonge, articule et décline. 2009

2010

Étude FISAC Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce

ZPPAUP Zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (diagnostic et orientations)

Concours de maîtrise d’œuvre en vue de la réalisation d’un pont aval sur le Léguer

2011

Implantation du collège Étude secteur Nod-Huel (Semaeb)

Programme local de l’habitat PLH. Plan de déplacements Lannion Trégor agglomération

Étude de programmation du Pôle culturel Jean Savidan (INEXIA / Ménighetti programmation)

2012

Étude secteur Nod-Huel (Semaeb) Création d’un port de plaisance (Créocéan)

2013

SCOT Schéma de cohérence territoriale

Charte architecturale et de coloration des façades

2014

PLU Plan Local d’Urbanisme

Plan d’action en faveur de la revitalisation de l’habitat du centre-ville

Étude d’accessibilité/inter modalité de la gare

2015

Projet de territoire

Étude de trafic de la rocade Sud (actualisation)

Étude École de Chaillot ZPPAUP/AVAP du centre-ville


déroulement de l’étude

PREMIÈRE PHASE

DEUXIÈME PHASE

TROISIÈME PHASE

QUATRIÈME PHASE

Poser et partager le diagnostic

Faire naitre une ambition collective

Conforter le projet urbain

Formalisation du Schéma de référence

2015

.

2016 J

État des lieux, diagnostic et identification des enjeux. Synthèse des réflexions et orientations en présence. Analyse des forces / faiblesses du centre-ville. Inventaire des opportunités/ menaces.  COPIL : Réunion de lancement de l’étude.  COTECH : Réunion d’organisation du processus de réflexion/participation.  Engagement du processus participatif. Réalisation des auditions auprès de la société civile (Coordi +).  Focus Groupe : Pégase / Anticipa /IUT / ENSSAT / Carré Magique / École de musique du Trégor, etc. (Coordi+/ADEUPa).  Communication / site internet : Présentation des objectifs de l’étude et de son déroulement

F

Précision des enjeux, définition des principes de cohérence et des éléments de stratégie. Esquisse de futurs possibles et construction de scenarii.  Groupe de coproduction Atelier A. Fonction identitaire des aménagements futurs. Restitution des auditions (Coordi+ / ADEUPa)  Groupe de coproduction Atelier B. Vocation des espaces. Identification et localisation des éléments programmatiques. Construction cartographique des scenarii (Coordi+ / ADEUPa).  COTECH et COPIL : Restitution des travaux des ateliers A et B.  Communication / site internet : Mise en ligne du diagnostic et de la synthèse de l’Atelier A (LTC).

M

A

M

Déclinaison de l’ambition collective en orientations stratégiques : place et rôle du centre-ville à l’échelle de LTC, nouvelles valeurs d’image et d’usage, définition de l’offre d’équipements et de services.  Groupe de coproduction Atelier C : Première mouture du projet. Choix et argumentation d’un scénario (Coordi+ / ADEUPa).  COTECH et COPIL : Présentation des travaux de l’Atelier C.  COPIL : choix d’un scénario.  Communication / site internet : mise en ligne des travaux des ateliers A et B (LTC).

J

J

A

S

O

N

Élaboration du document-cadre d’aménagement et de développement du centre-ville.  Développement du scénario sélectionné (ADEUPa).  Groupe test : Les réactions au projet (Coordi+ / ADEUPa).  Communication / site internet : mise en ligne de la première mouture et ouverture du forum.  Production du document d’étude finalisé (ADEUPa).  COTECH et COPIL : Validation du schéma de référence.  Actions complémentaires de communication : exposition, édition d’une plaquette, publication web.

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Diagnostic

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DOCUMENTS DE PLANIFICATION Plan Local d’Urbanisme (Extrait centre-ville) P

1

P

P

G 2

0

125

250

500

Mètres


Le préalable

Les documents de planification existants. Morceaux choisis

Page ci-contre : Plan Local d’Urbanisme de Lannion (extrait du centre-ville) AXE 1 : Lannion premier pôle urbain et économique du Trégor S’affirmer comme le cœur urbain du Trégor Conforter les centralités complémentaires, Pégase et centre-ville Structurer les relations entre les deux polarités par un axe fort le sud du territoire par une plus grande efficacité de la gare G Rééquilibrer et des services associés Créer un évenementiel urbain pour mettre en scène le grand espace public du Léguer

Dynamiser l’animation au sein de la ville

1

2

Inscrire le centre-ville comme espace de développement économique Stimuler l’attrait touristique Poursuivre l’amélioration et le renforcement des équipements de loisirs et sportifs 1 - projet d’activité portuaire de plaisance 2 - projet de base de plein air

Soutenir et assurer le dynamisme par un réseau de communication performant Diversifier les usages des liaisons routières structurantes Tirer parti du très haut débit

L’élaboration du schéma de référence du centre-ville se doit, pour commencer, d’intégrer les orientations et objectifs des trois documents majeurs d’aménagement et de développement que sont : • Le Projet de territoire (approuvé le 30 juin 2015) ; • Le Plan Local d’Urbanisme de Lannion (approuvé le 31 janvier 2014) ; • Le SCoT du Pays du Trégor (approuvé le 6 mars 2013). Morceaux choisis :

Le PLU de la Ville de Lannion (Approuvé le 31 janvier 2014) Les Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) s’appuient sur les besoins recensés et exprimés à travers le PADD à l’horizon 2025 : 2 500 à 3 000 logements / 1 500 emplois. L’OAP du centre-ville vise l’extension et le renforcement de l’attractivité du centre en : • Organisant la centralité par pôles d’excellence. • Mettant en place une trame de vie. • Réalisant des écoquartiers. • Densifiant le centre en activités. • Magnifiant la relation au fleuve. L’OAP du centre-ville propose de développer l’habitat en identifiant les secteurs mutables.

AXE 2 : Une ville pour tous organisée dans l’enveloppe urbaine existante

Pour améliorer le cadre de vie et réunir les deux rives, l’OAP dispose aussi des principes de

Organiser et étendre le centre-ville

promenade le long des berges et leur végétalisation, un travail de requalification de l’espace

G Rééquilibrer le centre-ville entre rive droite et rive gauche Valoriser la qualité des tissus anciens et des tissus de faubourgs Étendre son rayonnement et diffuser ses qualités

Partager le patrimoine naturel et bâti et permettre sa découverte P Mettre en valeur les sites et équipements importants P: patrimoine bâti - G: Gare

Traiter les espaces verts comme espaces d’usage Qualifier le Léguer en grand espace public

AXE 3 : Le cadre naturel et environnemental au cœur du projet Dévoiler la richesse naturelle du territoire Établir des vallons écologiques, supports d’usages Compléter et préserver les secteurs naturels protégés

Mettre en scène l’eau dans la ville Redécouvrir le réseau hydrographique: Léguer et affluents Qualifier le Léguer comme un grand espace public

public : • Positionner le centre-ville comme un espace de développement économique. • Conforter les deux polarités complémentaires, le centre-ville et Pégase. • Mettre en valeur le centre historique pittoresque. • Traiter la problématique de la vacance excessive. • Favoriser un meilleur partage des voiries tous modes. • Redécouvrir et restaurer les vallons. Elle devra permettre d’engager les réflexions pour réorganiser et redistribuer sur le centreville les équipements identifiés par la commune : • Office du tourisme. • Locomotives commerciales. • Hôtel. • Auberge de jeunesse. • Maison de justice. • Espace de loisirs intergénérationnel. Schéma de référence du centre-ville de Lannion DIAGNOSTIC | 28 janvier 2016

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Le préalable

Les documents de planification existants. Morceaux choisis Le Quartier Pen ar ru

Le Projet de Territoire (Approuvé le 30 juin 2015)

Ce secteur, positionné en belvédère sur le centre-ville, se situe à proximité immédiate des pôles d’équipements de la rive gauche : hôpital, pôle gare,

Objectif 1.6 : Valoriser l’économie maritime

médiathèque. Il est occupé par un quartier d’habitat social peu qualifié et enclavé, les

Concernant le futur ouvrage de franchissement du Léguer, il est précisé dans les

voies de desserte s’organisant en impasses.

moyens et actions : « Par ailleurs, la création d’un nouveau pont aval à Lannion ne

L’OAP répond à plusieurs objectifs :

devra pas remettre en cause le potentiel de revitalisation et de développement de la

• Réorganiser et améliorer le fonctionnement des pôles hôpital et gare.

maritimité du projet urbain du centre ville de Lannion (création d’un port, éventuelle-

• Renouveler le quartier de Pen ar ru en le reliant à la gare.

ment en valorisant l’ancien quai à sable de Loguivy-lés-Lannion) »

Le grand espace du Léguer

Objectif 2.1 : Se rapprocher et se connecter aux grands axes d’échanges et de commu-

Le Léguer et ses espaces ne jouent pas actuellement le rôle fédérateur entre les

nication

deux rives qui devrait leur être attribué. De plus il y a peu d’espaces de détente.

Moyens et actions pour y parvenir : Aménagement d’infrastructures routières, en défi-

L’objectif principal de l’OAP est de :

nissant des priorités pour l’amélioration de la liaison routière Lannion – Brest. Dans ce

Requalifier les berges par une reconquête paysagère et écologique.

but Lannion Trégor Communauté propose de prioriser dans le temps les tronçons de

L’OAP répond également aux orientations du PADD qui inscrivent les objectifs

la façon suivante :

suivants :

• Pont aval sur le Léguer

• Mettre en place un événementiel urbain.

• Déviation de Ploubezre et rocade Sud-Est de Lannion

• Développer le tourisme.

• Déviation de Plouaret

• Favoriser la découverte de la ville et partager son patrimoine. • Traiter les espaces verts comme de véritables espaces d’usages, supports de

liaisons douces.

Objectif 2.3 : Agir en faveur de l’intermodalité Moyens et actions pour y parvenir : La création d’un pôle multimodal autour de la gare

• Préserver des vues et des perspectives paysagères.

de Lannion suppose un réaménagement des abords dans lequel l’insertion des trans-

• Redécouvrir et restaurer les vallons.

ports collectifs sera améliorée.

L’entrée de ville –Nod Huel

Objectif 2.4 : Faciliter les déplacements en développant et en adaptant l’offre de trans-

Ce secteur représente un foncier stratégique pour la redynamisation du centre-ville.

ports collectifs

Il est situé en entrée de ville en bordure du Léguer, le site a donc un fort potentiel.

Moyens et actions pour y parvenir : Elaboration du plan de déplacements 2016-2020.

L’OAP prévoit de placer le site en attente d’urbanisation et d’affirmer son positionnement comme porte d’entrée de ville.

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Le préalable

Les documents de planification existants. Morceaux choisis Le SCoT Pays du Trégor (Approuvé le 6 mars 2013)

Le « Réseau des villes et villages » du Trégor Extrait du SCoT Pays du Trégor

Inventer le territoire Y Le Trégor souhaite étoffer les atouts qui lui permettront de donner envie aux jeunes de 16 à 30 ans « la génération Y » ou « digital natives » de s’installer durablement sur son territoire et de participer à son développement. Si l’emploi constitue une condition, il n’est pas suffisant. En effet contrairement à la génération précédente, la génération Y ne place pas nécessairement le travail au premier plan et recherche une meilleure qualité de vie, en conciliant travail et intérêt personnel. Par ailleurs, cette génération se déplace facilement (low cost aérien et fer) et montre une moindre appétence pour la voiture individuelle. Les grands pôles urbains régionaux (Rennes, Brest, Lorient, Vannes) proposent l’ensemble des opportunités recherchées par les jeunes : une offre de formation diversifiée, un gisement d’emplois important et varié, des équipements et services séduisants notamment dans le domaine de la culture, des loisirs et du commerce. Face à cette tendance lourde, le territoire s’attachera à : • Soutenir la richesse associative, créatrice de liens, de réseaux d’amitiés et

d’attachement au Pays. • Développer les équipements culturels, sportifs et de loisirs en proposant un cadre

de vie propice aux activités de plein air et aux sports-nature. • Favoriser les loisirs et sorties de soirée, très recherchées par les jeunes et qui font

défaut sur le territoire • Inciter les jeunes à participer activement à la vie publique locale à travers des

moyens de concertation permanents. Les attentes doivent être entendues pour que des réponses leur soient apportées. • Lever les freins à la mobilité et au premier logement, particulièrement pénalisants

pour les habitants des communes rurales. Organiser les proximités Les proximités sont essentielles pour le lien social, la vitalité des communes et le modèle de développement multipolaire souhaité pour le territoire. Pour cela, plusieurs pôles sont dotés de fonctions particulières. Ainsi, ils participent à l’animation en réseau de cinq bassins de vie complémentaires du rôle de Lannion. Schéma de référence du centre-ville de Lannion DIAGNOSTIC | 28 janvier 2016

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LE HORS CHAMPS Une centralité / des communautés

Technopôle Anticipa 1 300 km² 144 000 personnes

Lannion Trégor communauté 676 km² 80 000 habitants

Centre ville de Lannion 0,64 km² 2 000 habitants

Ville de Lannion 43,9 km² 20 000 habitants

0

0,5

1

2

Kilomètres


Le hors champs

Une centralité / des communautés La question posée Comment placer le centre ville de Lannion en rapport avec les communautés qui s’y articulent ? S’expose ici la question sousjacente à l’élaboration du schéma de référence. Les carrés emboîtés représentent à l’échelle : 1. Le centre ville de Lannion / 0,64 km² (exprimé à l’intérieur d’une aire de 800x800 mètres), soit 1.979 habitants. 2. La ville de Lannion / 43,9 km², soit 19.380 habitants. 3. L’agglomération de Lannion Trégor Communauté / 676 km², soit 80.000 habitants. 4. La technopole Anticipa / 1.300 km², soit 144.000 personnes. Avec l’élaboration du Schéma de référence pour le centre de Lannion, il s’agit en substance d’envisager les modalités d’actions aptes à dynamiser le centre ville et à le replacer à l’échelle des communautés qui y prennent leur centre : • Le deuxième pôle urbain et économique des Côtes d’Armor, • Une Communauté d’agglomération de 80.000 habitants, • Un Pôle de compétitivité à vocation mondiale : «Images et réseaux».

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60 ANS QUI FONT LA DIFFÉRENCE 1955/2015 L’explosion de l’armature urbaine Tâche urbaine en 1955

6 730 habitants / 140 hectares

Tâche urbaine en 2015

19 380 habitants (INSEE 2012) / 1 412 hectares

0

0,5

1

2

Kilomètres


60 ans qui font la différence

1955/2015. L’explosion de l’armature urbaine Étalement urbain Phénomène généralisé, l’étalement urbain (ou desserrement pour reprendre le terme employé par les statisticiens) par lequel l’armature des villes françaises s’est profondément bouleversée au cours de la seconde moitié du XXe siècle n’a pas épargné la ville de Lannion. Comme ailleurs, la ville a vu son emprise décupler avec, en l’espèce, une particularité décisive: la mutation engendrée par l’implantation sur le plateau et à distance de la ville, du Centre National d’Étude des Télécommunications au début des années 1960.

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STRUCTURANT ? L’offre territoriale concurentielle TREGASTEL

8 78

D

PERROSGUIREC TRELEVERN

PLEUMEURBODOU LOUANNEC

TREBEURDEN SAINT QUAIPERROS

6

D78

LANNION

D6

5

D786 PLOUMILLIAU

PLOUBEZRE CAVAN

PLESTIN-LES-GREVES

Nombre et types d'équipements

PLUZUNET PLOUARET

100 50 10

Artisans Commerces

D11

D19

N12

PLOUNERIN

Éducation Institutions

PLOUNEVEZ-MOEDEC

Médico-social Services Sports & loisirs / Culture

LOGUIVY-PLOUGRAS

Tourisme Transports Limites de Pays Limites d'EPCI

0

2,5

5

10 Km


Structurant ?

L’offre territoriale concurentielle Ville-centre ? Bien que le caractère structurant de la Ville de Lannion demeure une réalité, la prise en compte de l’affaiblissement relatif de ce que l’on désignait autrefois par « ville-centre » constitue aussi une donnée d’entrée essentielle du Schéma de référence. Au cours des dernières décennies, la diffusion territoriale d’une offre de services (équipements, fonction commerciale, etc.) qui était autrefois l’apanage de la villecentre a contribué à amoindrir le caractère structurant de cette dernière. De nombreuses communes se sont dotées d’installations performantes qui étaient jusquelà le propre de la polarité urbaine territoriale : équipements à vocation culturelle (lieux de spectacle, bibliothèques, médiathèques, musées, lieux d’expositions, salles polyvalentes), équipements et installations à vocation sportive, etc. La multiplication de ces infrastructures fussent-elles calibrées (jauge, surface) au regard du volume de la population destinataire, contribuent à altérer l’un des caractères qui historiquement faisait la spécificité de la ville-centre. Parallèlement, la multiplication de l’offre commerciale sur le territoire (implantation de grandes et moyennes surfaces) a produit le même effet. La spécificité et la capacité d’attraction de la ville-centre s’en trouvent relativisées d’autant. Par conséquent, une action qui chercherait à en restaurer la primauté ou l’importance ne saurait ignorer ces évolutions et serait assurément davantage efficiente dans l’identification et la valorisation des attributs spécifiques de cette ville-centre que dans une surenchère d’équipement.

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VITALITÉ La contribution centrale

D11

72649

19380

Emplois Habitants Lits touristiques

0 438 0 9 30 14996 9 7 19 26 41 9

D786

7899

0 D6

5

6

D11

8 D7

N12

0

2,5

5

10 Km


Vitalité

La contribution centrale Poids relatif Le centre-ville de Lannion se distingue par son faible nombre d’habitants : 1.979 habitants si l’on considère strictement l’aire de l’hypercentre, couvrant une surface de 64 hectares, réparti inégalement de part et d’autre du Léguer.

90000 80000 70000

En comparaison, la population globale de la Ville de Lannion est de 19.380 habitants, tandis que celle de Lannion Trégor Communauté est de 78.990 habitants.

60000

La contribution centrale en termes d’emplois est plus équilibrée : 3.000 emplois

50000

Lits touristiques

recensés au centre-ville, sur un total de 14.996 emplois pour la Ville de Lannion et de 26.419 emplois pour Lannion Trégor Communauté. 4.389 lits touristiques (hôtels, résidences de tourisme, campings, parcs résidentiels de loisirs, hébergements collectifs, locations et chambres) sont proposés sur le périmètre de la Ville de Lannion. L’offre globale sur le territoire de Lannion Trégor Communauté est de 72.649 lits touristiques.

Habitants

40000

Emplois

30000 20000 10000 0 Lannion centre-ville

Lannion

LTC

Schéma de référence du centre-ville de Lannion DIAGNOSTIC | 28 janvier 2016

29


COMMERCE La dynamique centrifuge Grandes et moyennes surfaces alimentaires Alimentaire Equipement de la personne Equipement de la maison Bricolage / Jardineries... Cafés / Restaurants Culture / Loisirs Hygiène / Santé Services Automobile/ Cycles / Motos

Kertanguy

Le Rusquet

Kersolès Kerligonan

Troguéry

Nod Huel

Centre-ville St Marc Kerampichon

Bel Air

0

0,5

1

2

Kilomètres


Commerce

La dynamique centrifuge Polarisations La ville de Lannion constitue une illustration représentative des phénomènes de polarisation. Dans son cas, ils continuent de se renforcer aujourd’hui. La ville manifeste au delà de la partition entre centre historique et Pôle Pégase, une structure nettement polarisée. La fonction commerciale s’y est largement diffusée au cours de la période récente en polarités secondaires périphériques, suivant une dynamique centrifuge et une logique de rocade : Le Rusquet, Saint-Marc, Bel-Air, etc. directement connectés au réseau routier de contournement et/ou tangentiel, et bénéficiant de fait, de facilités d’accès concurrentielles à celles du centre. S’interroger à Lannion sur la question de la centralité suppose implicitement d’examiner celle de ces polarisations. Indissociable des questions d’étalement et de recomposition urbaines, la problématique de la centralité voit de fait, le débat autrefois vif entre partisans d’une ville monocentrée (1)

et tenants d’une ville multipolaire

(2)

s’estomper face à la réalité d’une armature

urbaine traditionnelle aujourd’hui profondément ré-orchestrée. (1) Inscrite dans la continuité du passé, hiérarchisée du centre vers la périphérie. (2) Structurée autour de polarités organisées en réseau.

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31


BICÉPHALE Polarités et ventre mou

0

0,5

1

2 Kilomètres


Bicéphale

Polarités et ventre mou Deux entités principales constituent la ville aujourd’hui. Entre les deux, la ville inconsistante, celle des développements pavillonnaires, ponctués de zones d’activités périphériques. Deux polarités focalisent Lannion, deux entités déséquilibrées et dissemblables, l’une historique sur les rives du Léguer, l’autre moderne héritée de l’installation du CNET. Autour : la ville faible, celle des extensions pavillonnaires, jalonnées de zones d’activités périphériques et des vestiges d’une planification centrale sporadique (ZUP); Une ville en miettes, par essence difficilement lisible et dont la saisie d’ensemble est rendue plus difficile encore par la topographie des lieux, associée à un système de desserte viaire empruntant davantage à la rocade qu’au boulevard urbain et de fait, peu propice au repérage.

On peut passer au centre-ville de Lannion en ignorant l’existence du Pôle pégase, de même qu’on peut passer au Pôle Pégase en ignorant le centre-ville de Lannion.

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PLAQUES Les ordres en présence Cœur historique et ses extensions Adjonctions modernes Nappes pavillonnaires Zones d’activités Espaces naturels

0

0,5

1

2 Kilomètres


Plaques

Les ordres en présence Ségrégation fonctionnelle L’organisation urbaine du territoire lannionnais est celle d’un assemblage résolument hétérogène : dans sa composition typologique comme dans son découpage. Des générations successives d’aménagements par « plaques » la composent, symptomatiques de la vision rigoureusement fonctionnaliste de l’aménagement urbain, en vogue au cours des Trente Glorieuses, ségrégant les fonctions en un zonage exclusif (habitat pavillonnaire, grands ensembles, zones industrielles, zones commerciales, zones d’activités, etc.). Il en résulte aujourd’hui un patchwork d’allure spontanée où voisinent autour du centre historique des ordres urbains contrastés, entrelardés ici et là d’écharpes naturelles boisées, ténues : une mosaïque en elle-même peu favorable à la compréhension spatiale d’ensemble.

Interdépendance Il serait toutefois simpliste autant qu’illusoire de vouloir opposer fonctionnellement cette cohorte périphérique au cœur urbain originel : l’organisation contemporaine de l’espace urbain, éclatée, faite d’archipels s’appuie autant qu’elle alimente de nouvelles formes de centralité. Le centre commercial de périphérie, facilement accessible et producteur d’une fréquentation pas uniquement d’ordre utilitaire est de fait, lui aussi porteur de fonctions de centralité, lesquelles n’excluent pas l’instauration d’une relation de complémentarité avec le centre historique.

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35


ACCESSIBILITÉ L’étoile à six branches

Perros

Flux entrants Centre-ville Projets de contournement Rocade Voies de desserte secondaires Voies de desserte tertiaires Noeuds de circulation

Trébeurden

Tréguier

27% 28% 8%

13%

16% 24%

Morlaix

Guingamp /RN12 Plouaret /RN12

0

0,5

1

2 Kilomètres


Accessibilité

L’étoile à six branches Desserte routière L’accès routier au centre ville de Lannion se répartit en étoile sur 5 axes principaux en provenance de Morlaix, PerrosTrébeurden, Tréguier, Guingamp et Plouaret. Le trafic en provenance de Morlaix se divise au rond point de Bel Air, pour partie sur

En outre, deux projets importants d’infrastructures routières sont inscrits dans le Projet

la rue des Frères Lagadec et sur le boulevard Mendès France. Il existe ainsi six points

de Territoire de Lannion Trégor Communauté approuvé en juin 2015. Il s’agit de la

d’entrée dans le centre ville.

construction du Pont aval sur le Léguer et des études pour : la déviation de Ploubezre

La distribution des flux montre une répartition relativement équilibrée suivant les points

et la rocade Sud-Est.

cardinaux : route de Tréguier (28% du trafic total entrant), quai du Maréchal Joffre (27%). Viennent ensuite la rue des Frères Lagadec (16%) et le boulevard Yves Guilloux (13%). Les flux les plus faibles (8%) sont enregistrés sur le boulevard Mendès France et la route de Ploubezre. La corrélation entre le niveau des flux observés et l’offre de stationnement est satisfaisante dans l’ensemble des secteurs, excepté en ce qui concerne l’entrée par la rue des Frères Lagadec. Le plan de circulation guide vers Caerphilly mais ne facilite pas l’accès aux parcs, pourtant très proches, de Sainte-Anne et de la place Viviero. Rapprochement entre le niveau des flux entrants et la géographie de l’offre de stationnement (considérant les 6 principales voies d’accès routier au centre ville au regard de la localisation des parcs de stationnement) :

Part des flux

Accès à l’offre totale

Places payantes

Route de Tréguier 28 % 33 % 21 % Rue Louis Guilloux 13 % 21 % 56 % Rue des Frères Lagadec 16 % 13 % 88 % Bd Mendès-France 8 % 31 % 55 % Quai Maréchal Joffre 27 % 31 % 55 % Route de Ploubezre 8 % 17 % 70 %

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DÉPLACEMENTS Un accès facile mais... Projet de pont aval sur le Léguer

Flux entrants

27%

Itinéraires d’accès aux parcs de stationnement

500m

Centre-ville perçu Parc de stationnement gratuit Parc de stationnement payant Voies à sens unique Réseau urbain de TC Espaces à dominante piétons

28% 8%

16% SNCF 450 voyageurs/j

8%

500m 0

125

13%

250

500

Mètres


Déplacements

Un accès facile mais... Le stationnement L’offre est aujourd’hui de l’ordre de 1.500 places dont 50% sont payantes. Elles sont réparties essentiellement dans des parcs de surface d’une capacité variant de 20 à 300 places. Cette offre est largement dimensionnée au regard de la taille du centre ville.

Le pôle multimodal de la gare

Elle se répartie entre parcs de stationnement gratuits (Ursulines, Günsburg, Le Forlac’h,

Aujourd’hui, au départ de Lannion ce sont : 10 trains/jour ; 450 voyageurs/jour en

Kermaria, Longonaval, Place Viviero, Sainte-Anne) et parcs de stationnement payants

moyenne avec une pointe à 700 voyageurs le vendredi ; 230 000 voyageurs/an.

(Aiguillon, Caerphilly, Marchallac’h, Place Leclerc, Patriotes, Gare). Le manque de

La gare est connectée aux 4 lignes de cars interurbains (Morlaix, St Brieuc, Perros-

stationnement ne peut donc être invoqué comme l’une des causes du ralentissement

Guirec, Paimpol) et aux 4 lignes du réseau urbain TILT de Lannion.

Le quartier de la gare a fait l’objet d’études récentes et de travaux d’aménagements. Les aménagements actuels datent d’une quinzaine d’années. L’objectif des études actuelles est d’améliorer le fonctionnement du pôle multimodal à l’échéance de BGV 2017 (1). Une perspective à placer en regard du renforcement de la ligne ferroviaire LannionPlouaret, dont les modalités restent à définir (fréquence, matériel, fréquentation ?).

de l’activité commerciale observé. Par conséquent, le report du stationnement quai d’Aiguillon (276 places) vers un autre

(1) L’étude d’accessibilité intermodale à la gare de Lannion (réalisée par SCE en 2014)

site est une option envisageable (dans la perspective d’une reconquête de cet espace

prévoit dans le cadre du scénario retenu :

hypercentral emblématique et potentiellement fédérateur, aujourd’hui lourdement

Un large parvis (suppression des 21 places de stationnement).

disqualifié par l’omniprésence de l’automobile).

Un parking KorriGo à proximité (Caerphilly).

Des bus visibles, groupés face à la gare.

Un renforcement de l’offre de stationnement suivant un déploiement progressif

(120 places + 30 places + parking KorriGo de 40 places au Sud de la Gare).

Une aire de stationnement pour les deux-roues.

La ville à pied Au centre de Lannion, l’étroitesse des rues de la ville historique a imposée la marche comme mode de déplacement dominant. Au cœur de la mobilité urbaine, ressource indispensable pour accéder aux services de proximité, la marche est également le ressort incontournable de l’intermodalité. Au centre ville de Lannion, l’ensemble de l’offre commerciale est localisée à l’intérieur d’un cercle de 300 mètres de diamètre, tracé autour de la place Leclerc (La distance communément admise pour qualifier une zone accessible à pied est de 500 mètres). Gare / Saint-Anne = 320 mètres. Gare / Place Leclerc = 550 mètres. Place Leclerc / Günsburg = 350 mètres. Place Leclerc / Saint-Anne = 300 mètres. Savidan / SaintAnne = 450 mètres. En dépit une topographie marquée, l’ensemble du périmètre reste accessible dans un temps maximum de 10 minutes.

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...CONFUSION CENTRALE La desserte interne Zone de trafic limité Espaces à dominante piétons Voies à double sens Boucles de circulation Image routière inappropriée Zone peu désservie par les TC Centre-ville perçu

0

125

250

500

Mètres


...Confusion centrale La desserte interne

Accessibilité On accède relativement aisément aux portes du centre de Lannion depuis l’extérieur. En revanche, le plan de circulation interne souffre globalement d’un manque de lisibilité. Pour le visiteur, la desserte du centre est difficilement compréhensible. La faible largeur de certaines voies, héritée de l’histoire, justifie la circulation en sens unique. Cependant, cette disposition gagnerait à être réinterrogée pour les quais Maréchal Foch et de Viarmes, aujourd’hui transformés en un vaste giratoire aux abords du Léguer, au droit où précisément, ils mériteraient valorisation. En outre, la mise en sens unique de voies larges telle qu’elle est ici pratiquée, a pour effet d’augmenter la vitesse de circulation, ce qui va à l’encontre de l’objectif communément recherché d’une circulation apaisée au centre ville. La question de l’accessibilité des centres-villes est consubstantielle au débat sur leur dynamisme. L’exigence en la matière s’oriente spontanément vers le schéma d’un centre-ville correctement relié aux autres quartiers et au territoire, bénéficiant : • D’un équilibre des accès, • D’une diversité des modes de transport présents (automobiles, transports en communs, modes de déplacement doux), • D’une répartition du stationnement cohérente (capacité, localisation) avec les dessertes. Si cet objectif recouvre généralement une réalité de fait (par nature l’une des spécificités historiques des villes étant leur desserte de cœur à cœur), il n’en demeure pas moins que les centres-villes souffrent aujourd’hui fréquemment de la desserte concurrentielle des pôles commerciaux de périphérie, avantageuse à ces derniers. Les caractéristiques observées à Lannion répondent globalement à ces critères ainsi qu’à ce constat.

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FONCTIONS DU BATI Répartition fonctionnelle Habitat Mixte (Habitat + commerce/Services) Mixte avec commerce vacant Commerce, services, artisanat Commerce, services, artisanat avec commerce vacant Equipement scolaire Equipement culturel Equipement institutionnel Gare Equipement lieux de culte Equipement autre Autres Non renseigné Centre-ville perçu

0

125

250

500

Mètres


Fonctions du bâti

Répartition fonctionnelle La mixité fonctionnelle concerne essentiellement l’hypercentre. Par conséquent, c’est là qu’on observe le plus manifestement la vacance commerciale (plus d’une quarantaine de cellules). Au delà des limites du périmètre de l’hypercentre, le patrimoine bâti est presque exclusivement monofonctionnel (habitat principalement et équipements).

FONCTIONS DU BATI Répartition fonctionnelle simplifiée Habitat Mixte Commerce, services, artisanat Commerce vacant Équipement Autres Non renseigné Centre-ville perçu

0

125

250

500

Mètres

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43


HYPERCENTRE Caractérisation des limites Rupture tissulaire Rupture fonctionnelle Rupture typologique Centre-ville perçu

0

125

250

500

Mètres


Hypercentre

caractérisation des limites Périmètres Le périmètre du centre-ville de Lannion est relativement restreint et ses limites sont plutôt explicites. L’espace perçu du centre (périmètre intuitif) diffère assez peu de l’espace réel*. Plusieurs ensembles immobiliers s’inscrivent en rupture typologique et/ou fonctionnelle par rapport au tissu urbain du cœur historique et contribuent au marquage du périmètre à l’intérieur duquel est contenu le centre. L’îlot de la Résidence du Centre rue Yann Péron, le Collège Charles le Goffic, les bâtiments d’activités de Nod Huel, les plots de la Haute Rive, les barres de Pen ar Ru, etc. constituent autant de ruptures manifestant la transition d’un ordre à un autre, le passage de l’idée de «centre » à celle de « faubourg ». * Nonobstant le caractère par essence subjectif de ce critère : À un même espace ou territoire peut correspondre une variété de représentations individuelles, étroitement liées aux grilles de lecture et constructions culturelles personnelles.

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TRAVERSÉES Le centre-ville par delà le Léguer Ponts Perception urbaine dominante Perception paysagère dominante Centre-ville perçu

Perception paysagère dominante

Pont de Viarmes

Pont de Ste Anne

Perception urbaine dominante

Pont de Kermaria

0

125

250

500

Mètres


Traversées

Le centre ville par delà le léguer Franchissements Le développement du cœur de la ville de part et d’autre du Léguer est inégal. C’est sur l’axe Nord-Sud, schématiquement celui de l’église de Brélévenez / Gare SNCF que le franchissement du Léguer par la forme urbaine est le plus substantiel, sans être pour autant parfaitement accompli, les continuités visuelles étant fréquemment ténues, filtrées par des arbres de hautes tiges. Lorsque les vis-à-vis d’une rive à l’autre sont plus directs, c’est l’orientation divergente des ensembles immobiliers qui fait défaut (l’ancien monastère Sainte-Anne, présentant au Léguer des façades d’ordre « secondaires »). De fait, le dialogue entre les deux rives et leurs façades respectives est timide, souvent contrarié. Sur l’axe Est-Ouest, la perception du secteur de Nod Uhel est presque inexistante, les alignements d’arbres en bordure du Léguer en limitent la vue. Ce filtrage visuel est en outre renforcé par l’ambiance paysagère fortement marquée sur cet axe, imprimée par les coteaux boisés à l’arrière plan. Cette séquence à caractère végétal appuyé se prolonge jusque sur les quais, par les frondaisons des plantations sur berge doublées de celles du parc Sainte-Anne. Ces dernières contribuent pour une part essentielle à la fragilité du sentiment de continuité urbaine d’une rive à l’autre.

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ESPACES PUBLICS Le potentiel inexploité Espace à dominante piéton Espace à dominante auto Espace à dominante paysage Centre-ville perçu

0

125

250

500

Mètres


Espaces publics Le potentiel inexploité

L’élément pérenne Le cœur de Lannion présente une juxtaposition d’espaces publics remarquables, ou susceptibles de le devenir pour autant que leur disqualification actuelle soit amendée. S’agissant des espaces potentiellement moteurs d’une réforme d’image dont pourrait bénéficier le centre, ce sont en premier lieu, ceux qui accompagnent le cours du Léguer (quais d’Aiguillon et de Viarmes notamment), insuffisamment valorisés ou excessivement dédiés à l’automobile (circulation et stockage). D’autres espaces à vocation principale de stationnement ou fortement conditionnés dans leurs aménagements par la présence de l’automobile, mériteraient eux-aussi plus grande considération (place du Marchallac’h, parking de Caerphilly, place du Général Leclerc). D’une manière générale, s’appuyer sur ces espaces publics, qu’ils soient à dominante minérale (en accompagnement du bâti) ou à dominante végétale (parc Sainte-Anne, jardin public de l’ancien Tribunal) constitue en l’espèce une action souhaitable : •

Par l’appropriation plus forte du centre-ville qu’elle génère, effective (fréquentation

accrue des espaces) autant qu’affective (plaisir de résider au centre ou d’y venir), •

Par la garantie supérieure de résultat qu’elle offre : un schéma d’aménagement

ou un masterplan résistent mieux aux aléas s’ils fondent leurs stratégies sur l’élément pérenne : l’espace public.

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PATRIMOINES Les chaînons dissociés Patrimoine bâti remarquable Quais du Léguer Vallon du Stanco Centre-ville perçu

Vallon du Stanco : - Contaminé par le bâti - Affaibli dans sa jonction au centre : illisible

Quais du Léguer : - Une relation au fleuve négligée - Des espaces prioritairement dédiés à l’automobile

Patrimoine bâti remarquable : - Une polarité autour de la place du Général Leclerc - Des satellites isolés : Brélévenez, Les Ursulines, Sainte Anne

0

125

250

500

Mètres


Patrimoines

les chaînons dissociés Outre les quais du Léguer, le centre de Lannion présente un patrimoine remarquable, bâti mais aussi paysager, lié à la configuration du site, sa topographie, ses grandes lignes de force : le lit du fleuve bien entendu, mais aussi les vallons de ses affluents, celui du Stanco notamment. Mieux relier l’ensemble de ces éléments entre eux c’est favoriser la pratique du centre, son appropriation. Ici aussi se joue son attractivité. Pratiquer le centre En dehors de motifs précis (qu’ils soient matériels ou immatériels), la venue au centre est encouragée : • Par l’attrait de la relation entre la morphologie urbaine et la géographie du site, la façon dont les rues, les espaces publics et la matière bâtie composent avec le relief, la topographie, le lit du fleuve, etc.). • En raison de l’agrément, de la continuité des parcours et, éventuellement, de la variété des itinéraires possibles, propice à une déambulation variable, renouvelée d’une fois l’autre. • Pour l’intérêt des séquences urbaines. Est ici en jeu la consistance des ensembles immobiliers et des espaces qu’ils délimitent (rues, places, jardins, etc.) ou sur lesquels ces ensembles immobiliers ouvrent (panoramas, quais, belvédères, promenades surplombantes, etc.). L’articulation de ces séquences urbaines entre-elles joue également ici un rôle déterminant et participe de la richesse des parcours. • En raison de l’intérêt du patrimoine bâti, qu’il soit religieux, civil ou institutionnel ; qu’il soit ancien, porteur d’une valeur historique ; qu’il soit récent ou contemporain support de formes de discours diverses, évocatrices à leurs manières du caractère palimpseste de la ville. • En raison de la qualité des espaces publics. Est ici appréciée entre autres critères la clarté du statut des espaces publics (la priorité donnée par les aménagements aux piétons par exemple à contrario d’espaces dévolus à l’automobile, sa circulation et/ ou son stationnement, etc.). Entre ici en ligne de compte également la cohérence du mobilier urbain (qu’il soit dédié au repos, à l’éclairage, à la signalétique, etc.) et la pertinence de son choix au regard du contexte. Enfin, des éléments d’apparence accessoire ou d’échelle modeste (kiosques, bassins, fontaines, etc.) concourent eux aussi à l’identité et à l’appréciation des espaces publics.

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ATOUTS Catégories complices Atouts patrimoniaux

Les 100 marches et l’église de Brélévénez

Atouts fonctionnels

Abattoirs

Atouts naturels Atouts stratégiques Ensemble immobilier mutable

Le Stanco

Hypercentre historique Les quais Foncier mutable

Offre commerciale

Le Lég

Carré magique

uer

Parc Desserte bd Mendes France

Les Ursulines Ste Anne ENSSAT

Ancien tribunal

Gendarmerie

Desserte SNCF

0

125

250

500

Mètres


Atouts

catégories complices Patrimoines (bâti et naturel), fonctions spécifiques, opportunités stratégiques : les éléments et circonstances du récit à écrire. Si l’on se réfère à l’idée de centre comme étant le « lieu qui concentre, celui où tout se passe, le lieu de ralliement, etc. », la description du centre-ville de Lannion ne se superpose pas exactement à cette définition et ce, pour des raisons propres à l’histoire de la ville (le saut quantique qu’elle a effectué il y a un peu plus d’une cinquantaine d’années et la profonde mutation consécutive), mais aussi pour des motifs d’ordre général, qui sont ceux de l’explosion de la trame urbaine, ici comme ailleurs. La ville s’est densément équipée sur son pourtour, au détriment parfois de sa fonction commerciale centrale, fragilisant dans le même élan son cœur. Néanmoins le centreville dispose -outre de nombreuses opportunités foncières et immobilières- d’atouts sérieux et diversifiés : • Le Léguer et ses quais (armature bleue) ; • Un patrimoine, civil, religieux, institutionnel ; • Des fonctions centrales ; • Des fonctions spécifiques (ENSSAT, Carré Magique) ; • Une vitalité commerciale et de services ; • Une topographie qui confère à la forme urbaine une authentique richesse ; • Le vallon du Stanco en tant qu’armature verte urbaine ; • Une desserte aisée depuis l’extérieur assortie d’un stationnement en quantité

suffisante et potentiellement aménageable ; Au-delà des quais du Léguer, le centre de Lannion présente un patrimoine remarquable, bâti mais aussi paysager, lié à la configuration du site, sa topographie, ses grandes lignes de force : le lit du fleuve bien entendu, mais aussi les vallons de ses affluents (celui du Stanco notamment). Mieux relier l’ensemble de ces éléments entre eux c’est favoriser la pratique du centre, son appropriation. Ici aussi se joue son attractivité : la venue au centre est encouragée en dehors de motifs précis qu’ils soient matériels ou immatériels, simplement pour y être.

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2

ATTRACTEURS Les fonctions motrices du centre

3

Centre-ville perçu

4

1

Structure commerciale Fonctions spécifiques Fonctions courantes

5 STRUCTURE COMMERCIALE RIVE DROITE

6 7

8 9

11 12

10

15 1 - Église de Brélévénez 2 - École du Sacré Cœur 3 - Mairie annexe 4 - Abattoirs municipaux 5 - Collège Charles le Goffic 6 - Maison de la Justice 7 - Services techniques (dépôt) 8 - Trésor Public 9 - La Poste 10 - Office de Tourisme 11 - Hôtel de ville 12 - Halles 13 - Médiathèque Ste Anne 14 - Résidence du parc Ste Anne / Crèche Ti Babigou 15 - Centre principal de secours 16 - ENSSAT 17 - Restaurant Universitaire 18 - École primaire Pen ar Ru 19 - Gendarmerie Nationale 20 - Cinéma les Balladins

21 - Gare SNCF / Gare routière 22 - Ancien Tribunal 23 - Sous Préfecture 24 - CIO 25 - L’Imagerie 26 - Salle polyvalente des Ursulines 27 - Centre socio-culturel Jean Savidan 28 - Carré magique / Pôle national 18 des arts du cirque 29 - École Joseph Morand 30 - Collège Saint Joseph 31 - École de musique du Trégor 32 - Commissariat de Police 33 - Lycée polyvalent Félix le Dantec 34 - École Jeanne d’Arc 35 - Lycée Bossuet 36 - Services techniques municipaux 37 - Maison du Département 38 - Stade d’eau vive 39 - Base sport nature

25

14

13 22 23 16

26

32

31 29

30

38

17

33

27

24 29

16

16

28

COMMERCES RIVES GAUCHE

34 35

20

18

21

36 37

19 39 0

125

250

500

Mètres


Attracteurs

les fonctions motrices du centre Il s’agit ici des fonctions qui indépendamment de la structure commerciale, provoquent un déplacement précisément motivé au centre. Ces fonctions contribuent à la fréquentation du centre pour des motifs formellement déterminés, à la différence des déplacements sans but utilitaire, simplement déclenchés pour le plaisir d’être au cœur, « là où ça se passe » et d’y flâner (le rôle qu’exerce la qualité urbaine est dans ce cas prépondérant). Sont distingués ici les attracteurs relatifs aux fonctions courantes (équipements institutionnels, écoles, établissements d’enseignement secondaires, etc.) de ceux correspondant aux fonctions spécifiques (ENSSAT, Carré Magique, l’Imagerie, l’église de Brélévenez et les 100 marches, etc.). Révélateurs en eux-mêmes, ces éléments « attracteurs » influent naturellement sur plusieurs autres indicateurs caractéristiques de l’attractivité du centre, par exemple : •

La qualité de séjour : on s’installe temporairement au centre-ville de Lannion

(dimension loisirs/ vacances. Intérêts touristique, patrimonial, etc.). •

La qualité résidentielle : on s’installe durablement au centre-ville de Lannion pour

y vivre (nature de l’offre disponible en termes d’habitat, qualité et variété typologique des logements, etc). •

La qualité économique : on s’installe durablement au centre-ville de Lannion pour

y travailler, y exercer une activité (caractère favorable de l’environnement économique dans l’acception la plus large du terme, à la fois sur le plan matériel et immatériel).

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ISOLATS Des liens à affirmer Centralité Pôles secondaires Centre-ville perçu Vallons Deux rives qui ne dialoguent pas Ruptures / Séquences Equipements publics Equipements privés

0

125

250

500

Mètres


Isolats

des liens à affirmer Leviers d’action Apparaissent ici les principaux éléments qui aujourd’hui isolés, déconnectés les uns des autres ou repliés sur eux-mêmes, sont susceptibles demain, par leur qualification et leur interaction de constituer des leviers d’action. De même que la réhabilitation des logements anciens et la requalification du patrimoine architectural restaurent une qualité résidentielle, l’action sur l’espace public visant à lui restituer sa dignité formelle et son statut (sans qu’il perde son caractère, c’est à dire en le considérant comme cadre habitable et pas simplement comme décor), conforte la conscience collective. Cette réactivation des valeurs de représentativité urbaine en partie perdues réanime le désir de vivre en ville.

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OPPORTUNITÉS Aires d’appui potentielles Centre-ville perçu Oportunités Parcelles publiques

0

125

250

500

Mètres


Opportunités

aires d’appui potentielles L’existence avérée ou potentielle d’opportunités foncières et/ ou immobilières multiples au cœur de Lannion ou à proximité immédiate de celui-ci, permet d’envisager une entreprise de requalification en profondeur. Elle offre surtout la possibilité d’une authentique mise en réseau des interventions, considérées comme autant d’incubateurs locaux et traitées de concert. En d’autres termes, il s’agit de valoriser les opportunités identifiées à l’instar des atouts existants, c’est-à-dire par la mise en œuvre d’un ensemble d’actions concertées. C’est d’une démarche attentive qu’il s’agit, faite d’interventions multiples et éparses, dont certaines pourront paraître modestes mais qui conduites en synergie, produiront un effet d’entrainement, une évolution globale.

Schéma de référence du centre-ville de Lannion DIAGNOSTIC | 28 janvier 2016

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LE LÉGUER L’espace fédérateur Liaison fonctionnelle à conforter Le centre appuyé sur le Léguer Fonctions centrales Autres fonctions existantes ou à créer Le vallon connecteur Centre-ville perçu Centre-ville élargi intensifié

0

125

250

500

Mètres


Le Léguer

L’espace fédérateur Basée sur un principe de mise en synergie des atouts présents, une requalification concertée favorisera le plaisir d’être en ville et pourra réveiller le désir d’y vivre. Prenant appui sur les qualités urbaines et environnementales existantes, fonctionnelles et spatiales, cette requalification pourra générer une appropriation plus forte des lieux, physique d’abord (fréquentation accrue des espaces), mais aussi affective. C’est sur le Léguer qu’il conviendra d’appuyer en priorité cette requalification, sinon pour renouer avec une vocation maritime révolue (mais finalement pas si lointaine), du moins pour rendre hommage à la beauté de ses rives, en s’attachant à en révéler les qualités, celles que l’automobile ici omniprésente et des aménagements inappropriés ne permettent plus de voir aujourd’hui.

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Synthèse

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Synthèse

DIAGNOSTIC DU CENTRE VILLE

Dotée de fonctions structurantes relativement diversifiées : économiques, culturelles, universitaires et institutionnelles (Pégase / Anticipa, Centre hospitalier, IUT, ENSAAT, Carré Magique, etc.), Lannion est parvenue à maintenir sa position, mais faute d’en cultiver les atouts et potentialités, la ville court le risque réel d’un déclassement à moyen terme. L’image du centre-ville témoigne sinon d’un certain laisseraller, du moins d’une absence manifeste de dessein. Associée à la privation au cœur de la ville d’un véritable relais emblématique de la spécificité et de l’importance du Pôle Pégase, cette image ne restitue pas la réalité de la ville, bien au contraire.

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Si l’offre de stationnement est globalement satisfaisante au regard de la dimension du centre-ville, en revanche l’omniprésence de l’automobile concourt à en disqualifier les espaces et l’ambiance.

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Déconcentrée, la structure commerciale de la ville poursuit sa diffusion en périphérie suivant une dynamique centrifuge et l’affirmation de polarités multiples (Le Rusquet, Kertanguy, Saint-Marc, etc.).

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Atouts majeurs, le Léguer et ses rives souffrent de dépréciation par la banalisation des espaces publics, l’inadaptation de certains usages et une démarche de valorisation patrimoniale fragmentaire.

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Inégalement réparti de part et d’autre du Léguer, le centre-ville peine encore à trouver les modalités d’un franchissement du fleuve, aptes à lui assurer un établissement plus équilibré.

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Pôle structurant du Trégor, Lannion conserve sa prééminence de « villecentre » en dépit de la concurrence de la frange littorale et de la diffusion territoriale d’une offre de services.

Autour de l’hypercentre piétonnier (Place Leclerc), le centre-ville est ponctué de polarités secondaires relativement isolées ou déliées, (Carré Magique / Savidan / Ursulines, Ensemble immobilier Sainte-Anne / ENSAAT, Secteur de la Gare SNCF, Place du Marchalla’ch, Église de Brélévénez, etc.).

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Au-delà des fonctions institutionnelles et courantes, le centre-ville luimême englobe plusieurs fonctions structurantes à vocation d’enseignement ou culturelle.

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Associée à la topographie communale marquée, le maillage viaire hétérogène de la forme urbaine n’est pas toujours favorable aux relations interquartiers ainsi qu’aux liaisons entre les quartiers et le centre-ville.

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Caractéristique des phénomènes d’étalement urbain, la tâche urbaine lannionnaise a vu sa surface décupler en l’espace de soixante ans et présente aujourd’hui une maille lâche, peu perméable, constituée par plaques.

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La richesse patrimoniale potentiellement valorisable est à la fois bâtie (monuments, édifices, espaces publics) et paysagère : le Léguer, ses affluents et leurs vallons forment une possible trame verte et bleue insérée au centre-ville.

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Nettement polarisée, la ville s’organise autour de deux entités prépondérantes et dissemblables : le Pôle Pégase et le centre-ville, reliées par une séquence urbaine inconsistante.

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Les phénomènes de vacance observés au centre-ville (commerce, habitat) témoignent aussi d’un manque d’entretien chronique et de la difficulté d’adaptation du patrimoine existant aux attentes, normes et standards actuels.

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L’existence du Pôle Images et Réseaux et la présence exceptionnelle sur le plateau du Pôle Pégase et de ses compétences ne se laissent pas supposer depuis le centre-ville.

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Le périmètre du centre-ville, caractérisé par la concentration des principaux équipements et la mixité fonctionnelle est restreint (moins d’un kilomètre carré) et faiblement habité (moins de 2.000 habitants).

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Si l’accès au centre s’effectue aisément depuis l’extérieur au moyen d’un réseau routier plutôt homogène, en revanche la desserte automobile du centre-ville est confuse.

L’existence simultanée d’opportunités foncières et immobilières significatives (sites mutables du Collège Charles Le Goffic, du Tribunal, des Abattoirs, etc.) permet potentiellement d’envisager une entreprise de requalification d'autant plus efficiente que coordonnée et multisites.

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La topographie accusée du site offre une lecture riche et diversifiée de la forme urbaine qui constitue en elle-même un axe de valorisation (vues, parcours, belvédères). Schéma de référence du centre-ville de Lannion DIAGNOSTIC | 28 janvier 2016

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60 ans qui font la différence

Tâche urbaine en 1955

6 730 habitants / 140 hectares

Tâche urbaine en 2015

1955/1965. L’explosion de l’armature urbaine

19 380 habitants (INSEE 2012) / 1 412 hectares

Grandes et moyennes surfaces alimentaires Alimentaire Equipement de la personne Equipement de la maison Bricolage / Jardineries... Cafés / Restaurants Culture / Loisirs Hygiène / Santé Services Automobile/ Cycles / Motos

Kertanguy

Le Rusquet

Kersolès Kerligonan

Troguéry

Nod Huel

St Marc Kerampichon

Bel Air

0

0,5

1

2

Kilomètres


Centre-ville

Périmètre, ATOUTS, traversée fluviale

Perception paysagère dominante

Centre-ville perçu

Perception urbaine dominante

Centralité Pôles secondaires Perception urbaine Perception paysagère Vallons Deux rives déliées Séquences Rupture typologique Rupture tissulaire

0

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500 67

Mètres


Déplacements

Accès aisés mais confusion centrale Projet de pont aval sur le Léguer

27%

500m

28%

8%

Flux entrants Voies de desserte Boucles à sens unique Trafic automobile limité Espaces à dominante piétons

16%

Réseau urbain de TC Zone peu désservie par les TC Parc de stationnement gratuit Parc de stationnement payant Centre-ville perçu

m

500

SNCF 450 voyageurs/j

8%

0

125

13%

250

500

Mètres


Opportunités

Fonctions motrices et éléments d’appui Les 100 marches et l’église de BRÉLÉVÉNEZ

STRUCTURE COMMERCIALE RIVE DROITE

LA POSTE Le CARRÉ MAGIQUE Pôle national des Arts du Cirque

OFFICE DE TOURISME

SALLE DES URSULINES LES URSULINES

MÉDIATHÈQUE L’IMAGERIE

ÉCOLE DE MUSIQUE

ENSSAT COMMERCES RIVES GAUCHE

Centre-ville perçu Structure commerciale Fonctions spécifiques

CINÉMA Les Baladins GARE SNCF

Fonctions courantes Aires d’appui potentielles

(Opportunités foncières, vacance commerciale et logement)

BASE SPORT NATURE 0

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500 69

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Analyse F.F.O.M. du centre-ville

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Proposition de questionnement

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Proposition de questionnement La réflexion collective engagée sur l’avenir du centre-ville de Lannion s’alimente de multiples questions, d’ordres général ou particulier, structurelles ou conjoncturelles, liées au banal ou à l’exceptionnel. Ces questions contribuent notamment à alimenter et orienter les travaux des ateliers de coproduction pour lesquels elles constituent une forme de socle, séquencées du global au détail et de fait, posées avec plus ou moins d’acuité d’un atelier à l’autre. Proposition (non limitative) de questionnement :

• Qu’entend - t’on précisément par centre ville attractif ? De quoi parle - t’on

quand on convoque cette notion (nonobstant le caractère subjectif que recèlent les dimensions d’agrément et de vitalité) ? • Invoquer la notion de centralité aujourd’hui, n’est-ce pas au fond rechercher

l’animation urbaine, c’est-à-dire attirer physiquement en un même lieu, le plus souvent possible, un maximum de personnes ? • Ne faut-il pas examiner la question de la « centralité » comme un enjeu

sociétal, c’est à dire en se gardant de la référence en tant que solution à la ville d’autrefois (souvent mythifiée et idéalisée dans son fonctionnement) ? • Quel regard porter sur le saut quantique effectué par Lannion au début

• Comment replacer le petit centre-ville de Lannion à l’échelle des

communautés qui s’y articulent, à savoir : la ville elle-même - deuxième pôle urbain et économique des Côtes d’Armor -, une Communauté d’agglomération de 80.000 habitants et un Pôle de compétitivité à vocation mondiale : Images et Réseaux ? • Comment traduire concrètement les constats et orientations générales déjà

formulés pour le centre-ville par les documents de planification récents : le Projet de Territoire (adopté en juin 2015), le Plan Local d’Urbanisme de Lannion (approuvé en janvier 2014), le Schéma de Cohérence Territoriale du Pays du Trégor (approuvé en mars 2013) ? • Comment poser la relation du centre-ville de Lannion à sa périphérie étalée

et déstructurée, ainsi qu’aux nouvelles formes de centralité dispersées qui continuent de s’y développer ? • Quelle complémentarité instaurer entre le centre-ville et la périphérie de

moins en moins dépendante du centre, dans le contexte d’une ville devenue « hypermobile » où l’automobile omniprésente joue un rôle essentiel ? • Faut-il nécessairement chercher à rétablir la prééminence du centre-ville sur

la périphérie ? Doit-on obligatoirement aller à l’encontre d’une organisation urbaine articulée autour de centralités multiples ?

des années soixante avec l’implantation du CNET et la profonde mutation consécutive, notamment en termes identitaires (affaiblissement de la vocation maritime / affirmation de la vocation technologique) ? • Dans l’état des lieux et des conditions en présence, quelles sont les forces et

faiblesses caractéristiques du centre-ville de Lannion ? Quelles opportunités offre- t’il ? À quelles menaces s’expose- t’il ? • En quoi le centre-ville de Lannion peut- il contribuer au statut de pôle urbain

structurant du Trégor, compte-tenu de la diffusion territoriale d’une offre de services (équipements, commerces) qui était autrefois l’apanage de la villecentre et étant donné la concurrence de la frange littorale ? • Comment favoriser et articuler les leviers socio-économiques de la vitalité

centrale : nombre d’habitants et d’emplois présents au centre-ville, quantité de visiteurs et d’usagers du centre-ville ? • Comment valoriser et mieux révéler la fonction structurante qu’est le Carré

Magique / Pôle National des Arts du Cirque pour Lannion ? D’une façon générale, comment mieux tirer parti pour la ville, sa pratique quotidienne et son image, des atouts réels qui sont les siens (culturels, patrimoniaux, associatifs, etc.) ?


• Quelle stratégie développer au regard de l’extension des phénomènes de

vacance ? • Comment encourager une appropriation plus forte du centre-ville de

Lannion : effective (fréquentation accrue des espaces) autant qu’affective (plaisir de résider au centre ou d’y venir) ? • Comment mieux relier entre-elles les deux polarités lannionnaises majeures

que sont le centre-ville et le pôle Pégase ? Comment les raccorder autrement que par une desserte viaire qui, en l’état actuel, tient davantage de la rocade que du boulevard urbain et privilégie de fait le recours à l’automobile ? • Comment mieux relier les quartiers de Lannion au centre-ville et compenser

l’organisation en « patchwork », faite de plaques juxtaposées qui caractérise la forme urbaine de la ville dans son extension contemporaine ? • Comment mieux révéler au centre-ville l’existence locale d’un écosystème

technologique innovant (numérique et photonique), attesté à l’extérieur par le Pôle Images et Réseaux, Anticipa, le Label French Tech, etc. ? • Quelles vocations et fonctions réputées absentes ou manquantes au centre-

ville serait-il souhaitable d’y apporter ? • Comment mieux articuler et relier entre eux les éléments patrimoniaux et

fonctionnels significatifs épars du centre-ville (Place du Général Leclerc, Carré Magique / Ursulines, Sainte-Anne / ENSSAT, Gare SNCF, Place du Marchallac’h, Quais du Léguer, Vallon du Stanco, Brélévenez, etc.) ? Comment organiser ces éléments davantage en système qu’en archipel au bénéfice de tous et au profit de l’image lannionnaise? • Comment mieux tirer parti du cours du Léguer et de ses berges (quais

d’Aiguillon, de Viarmes et du Maréchal Foch, Place Günzburg, parking de Caerphilly, Allée du Palais de Justice, etc.).

• Comment favoriser la mobilité douce et améliorer les déplacements à pied,

étant donné l’insertion de l’ensemble des fonctions centrales à l’intérieur d’un périmètre pédestre d’une dizaine de minutes en moyenne ? • Comment

réorganiser et rééquilibrer le stationnement automobile aujourd’hui généralisé, au bénéfice des espaces publics et de leur requalification ? Plus largement, comment valoriser les espaces publics en faveur de l’identité générale du centre-ville ?

• Comment assurer un meilleur équilibre du centre-ville de part et d’autre du

Léguer ? Comment permettre une meilleure continuité de la forme urbaine d’une rive à l’autre ? • Comment mettre à profit au mieux l’existence avérée d’opportunités

foncières et immobilières multiples au cœur de Lannion, au bénéfice d’une entreprise de requalification globale ? • Quel destin envisager pour l’ensemble immobilier du Collège Charles Le

Goffic ? Faut-il nécessairement envisager sa déconstruction ? Si oui, suivant quelles modalités (notamment financières) et pourquoi faire à la place ? L’hypothèse d’une reconversion du bâti pour le destiner à d’autres usages (habitat, activités, etc.) est-elle à exclure a priori ? • Quel destin envisager pour le bâtiment de l’ancien Tribunal ? • Quels destins envisager pour le site des abattoirs, pour le secteur de Nod

Huel, pour le Centre Jean Savidan partiellement désaffecté et frappé d’obsolescence ? • Quel statut pour le projet de pont aval sur le Léguer, pour répondre à quels

enjeux ? • Etc.

• Quel plan de circulation établir au centre-ville pour réformer la confusion

qui aujourd’hui domine ? Quelle hiérarchie instaurer entre modes de déplacements et suivant quelles modalités en fonction des lieux ? Schéma de référence du centre-ville de Lannion DIAGNOSTIC | 28 janvier 2016

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BREST  BRETAGNE

Agence d’urbanisme du pays de Brest - 18, rue Jean Jaurès - 29200 Brest - Tél. : 02 98 33 51 71 www.adeupa-brest.fr


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