Rapport d’activites
2014
Avec le soutien financier du
Sommaire 02
Composition du Bureau de l’ADIRA
03
Mot du président
04
Composition du bureau de l’ADIRA au 01/04/2015 Président M. Guy-Dominique KENNEL Sénateur du Bas-Rhin
1er Vice-Président M. Rémi BERTRAND Vice-Président du Conseil Départemental du Bas-Rhin
L’ADIRA en chiffres
2ème Vice-Président
05 08
M. Georges LINGENHELD Vice-Président Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Strasbourg et du Bas-Rhin
Consolider le tissu économique
09 13
Développer des activités nouvelles
14 16
Conseiller les élus des territoires
17 18 Veille et communication
19
Organigramme
Secrétaire M. Alain FONTANEL Premier Adjoint au Maire de Strasbourg Vice-président de l’Eurométropole de Strasbourg
Trésorier M. André REICHARDT 1er Vice-Président du Conseil Régional d’Alsace
Assesseurs M. Frédéric PFLIEGERSDOERFFER Membre de l’Association des Maires du Bas-Rhin M. Bruno FYOT Président de la Fédération des Industries d’Alsace M. Jean-Louis FREYD Président de la Section du Bas-Rhin de la Chambre de Métiers d’Alsace M. Jean-Marc JELTSCH Vice-Président de l’Université de Strasbourg en charge des partenariats avec les entreprises M. Henry THOLAS Membre de l’Union Départementale CFE-CGE
02 / ADIRA / Rapport d’activitÉs 2014
Dans un climat économique maussade, l’ADIRA a poursuivi en 2014 son travail avec la même constance depuis 65 ans : contribuer au développement économique du Bas-Rhin par un accompagnement personnalisé et confidentiel des entrepreneurs et dirigeants d’entreprises industrielles et du secteur tertiaire supérieur, au plus près des territoires et de leurs élus.
© Frédéric GODARD
/ ADIRA
Le mot du président
J’ai fixé à l’équipe de l’ADIRA, en accord avec ses principaux financeurs, trois objectifs prioritaires : u ne hyper-présence aux côtés des élus des territoires qui composent le Bas-Rhin – maires, élus en charge de l’économie au niveau des communautés de communes, conseillers départementaux et régionaux, parlementaires – et qui sont au contact quotidien des entreprises, de leurs dirigeants, mais aussi des salariés – afin de les assister dans leurs démarches de développement économique local et d’aménagement du territoire, u ne hyper-présence auprès des créateurs et dirigeants d’entreprises bas-rhinois, ceux qui créent l’activité et la richesse, investissent et – quand le chiffre d’affaires, les marges et la confiance sont là – embauchent. Toutes les occasions doivent être saisies par l’ADIRA pour les rencontrer et parler projets à soutenir ! l e renforcement de son expertise. Les fonds publics se faisant rares, l’ADIRA doit toujours davantage être capable de fournir des services pointus de facilitation et d’accélération des projets d’entreprises, dans divers domaines (foncier, immobilier, permis et autorisations, recherche de capitaux/financement…), au-delà des seules subventions et aides financières, même si ces dernières demeurent appréciées. Pour cela, l’ADIRA a besoin de tous et anime une large communauté d’acteurs économiques, publics et privés, sans lesquels rien ne serait possible. Lecteurs du présent rapport d’activités, vous appartenez à coup sûr à cette communauté : soyez-en remerciés !
Guy-Dominique KENNEL Président
ADIRA / Rapport d’activitÉs 2014 / 03
n e a r i d a ’ L s e r ff i h c I ls nous financent et nous font confiance...
Budget 2014
2 633 595 € 3,3 %
Chambre de Commerce et d’Industrie de Strasbourg et du Bas-Rhin - Port Autonome de Strasbourg - Electricité de Strasbourg - Gaz de Strasbourg Millipore - Fonderie de Niederbronn Caisse d’Epargne d’Alsace - Lanxess Punch Powerglide - Wienerberger Chambre des Métiers d’Alsace CIC Est - Transgene - La Techni Soudure - Cristal Union - Isri - Crédit Agricole Alsace Vosges - Société Générale - Graphidécor - Hunsinger
90,1
%
Conseil Départemental du Bas-Rhin
6,6 %
Strasbourg Eurométropole
Résultats et opérations suivies en 2014
383 nouveaux projets
26 créations d’activités
118 projets décidés et réalisés
75 extensions
2
841 emplois créés ou maintenus 330 741 000 euros d’investissement
et développement d’activités
17 restructurations et reprises 15 projets à capitaux étrangers décidés et réalisés
Des projets emblématiques... Punch Powerglide Strasbourg, Blue Paper, Kronenbourg, Cafés Reck, Colin, Laiterie du Climont, Coopérative Les Fermes Avicoles d’Alsace Réunies, Sodecco, CHM International (Clestra), Iller, TFE STEF, Hunsinger, Kuhn, Fossil France, Pharmaster – Laboratoires BTT, Herbrich Finance, Art & Portails, Schoch Fermetures & Menuiseries, PIM Industries, Millepatte, Les Ateliers Réunis Caddie, Novalix, Prestwick Chemical, Steelcase à Wisches…
04 / ADIRA / Rapport d’activitÉs 2014
r e d i l o s n o C omique le tissu écon
Appui aux entreprises en développement
La définition des axes stratégiques d’une politique de développement économique pour un territoire s’apparente quelquefois à arbitrer entre une vision de stock ou de flux. Avec une présence industrielle plus affirmée par rapport à d’autres départements, il s’agit aujourd’hui de soutenir toutes les entreprises industrielles, quelque soit leur taille ou leur origine géographique, pour leur permettre de renforcer encore leur présence sur notre territoire. Dans les faits, cet accompagnement se traduit par un démarchage et une présence constante sur le terrain pour identifier les entreprises qui souhaitent investir ou consolider leur base industrielle. L’action de l’ADIRA tend aussi à proposer des outils d’accompagnement aux dirigeants de ces sociétés, il s’agit de « hard skills » qui visent à trouver des terrains disponibles, des bâtiments vacants ou encore des soutiens financiers et de « soft skills » qui font davantage référence à des facilitations administratives, environnementales ou financières. Il n’en demeure pas moins important de bien segmenter nos interventions, car les leviers d’action d’une TPE, d’une PME ou d’une ETI sont très différents.
Exemples d’entreprises accompagnées Suchard Les effluves de chocolat sur les bords du Krimmeri restent ancrés dans la mémoire de générations de Strasbourgeois.
© Alexis DELON
Située au cœur de la ville de Strasbourg, l’usine Suchard fut construite en 1880 puis acquise en 1931 par la famille Suchard. Étroitement lié à l’histoire de la marque de chocolat basée à l’origine à Lausanne, le site a connu des difficultés, mais les salariés et les collectivités ont œuvré en commun pour assurer son redressement.
Depuis 1992, Suchard appartient à la multinationale américaine Mondelez International (anciennement Kraft Foods) qui représente trente-deux marques à travers le monde. L’usine s’étend sur 30 000 m2, emploie 250 personnes avec parfois jusqu’à 100 saisonniers et dispose de 10 lignes de production. Elle peut tourner 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, avec trois savoir-faire spécifiques : le rotomoulage (les Pères Noël et les lapins), le moulage multicouche (les pralinés) et le moulage-enrobage (les rochers enrobés). C’est bien à Strasbourg que sont produits les fameux Rochers Suchard. Pas moins de 53 millions de Rochers et 20 millions de mini-Rochers sortent ainsi empaquetés de l’usine. L’ADIRA est l’un des partenaires privilégiés de l’entreprise qu’elle a accompagnée, y compris au cours de la période économiquement délicate, pour parfaire son outil industriel afin que celui-ci devienne l’une des pépites du groupe. Ainsi, le site s’est de suite engagé dans l’action Lean & Green – l’alliance de performance industrielle et environnementale – initiée par l’ADIRA, avec une progression des résultats économiques de l’entreprise tout en améliorant les conditions de travail et en réduisant son impact sur l’environnement. Une manière de s’inscrire dans son temps, tout en perpétuant la tradition.
Vincent Euzenat
ADIRA / Rapport d’activitÉs 2014 / 05
© Alexis DE
LON
Consolider le tissu économique
Lasse Brinck
Lana Papiers Spéciaux Est-ce l’âme de ce patrimoine industriel du XIXe siècle, l’attachement ultra-compétent de ses salariés à leur entreprise ou l’intérêt inconditionnel pour le vecteur papier qui ont décidé ce scandinave – à l’engagement solaire – à reprendre LANA, une entreprise vieille de 423 ans, et ses papiers d’exception ? Il y a de tout ça bien sûr. Il y a aussi l’inlassable passion d’entreprendre de Lasse Brinck et l’envie de faire vivre le patrimoine matériel et immatériel de LANA – quatre siècles de savoir-faire papetier ! – au service d’une idée géniale : créer un produit fin et subtil, antique et d’avant-garde utilisant les compétences exceptionnelles du dernier maître filigraneur de France intégré LANA. Pour réussir, Lasse Brinck a mis des moyens. D’ici fin 2015, l’entreprise aura investi quelques 2 millions d’euros, un montant
jamais atteint au cours des vingt dernières années, dont pour exemple 700 000 euros seront consacrés à la réhabilitation des bâtiments. Il a aussi bénéficié – et éminemment apprécié ! – le soutien pragmatique, engagé et indéfectible de l’ADIRA. Un an après, il aime à le rappeler, sans l’engagement de l’ADIRA, il aurait « laissé tomber l’affaire ». Lasse Brinck n’a peur de rien, sauf peut-être des procédures administratives à la française qui seules auraient réussi à le décourager. Désormais, le nouveau Viking de la Robertsau mène sa barque à la danoise, avec constance et sans extravagance dans un management feutré d’esprit communautaire. Le pari est audacieux mais génial. Il permettra à LANA de renouer avec sa propre histoire et de retrouver l’excellence qui est dans son ADN.
ACEA-EMS
Le site retenu est celui de Gundershoffen qu’Alcatel détenait en plus de ceux de Woerth et Betschdorf en Alsace du Nord. Après avoir exploré diverses activités, la fabrication des minitels et la réparation de téléphones, la société est devenue un sous-traitant de cartes électroniques et de produits finis pour les petites, moyennes et grandes séries, avec comme principale force la réactivité et la flexibilité de sa production.
© Alexis DELON
La société ACEA-EMS est une ultime émanation du site de fabrication Alcatel qui fabriquait les minitels ! Après diverses cessions et reprises, Thierry Mohr ainsi que quelques salariés ont repris l’activité en 2012.
Thierry Mohr
activité de sous-traitance électronique, ce qu’elle a fait avec l’accompagnement de l’ADIRA, dans une vallée qui démontre la capacité de nos territoires à maintenir une activité industrielle.
Aujourd’hui, cette structure souple à taille humaine avec une soixantaine de salariés offre toute sa capacité d’adaptation et de compétence liée aux nouvelles technologies dans les domaines de la domotique, de l’électronique industrielle, mais aussi du grand public, de la sécurité et du médical. Elle est la preuve qu’il est possible de reprendre et de développer une
Aujourd’hui, avec la relation de confiance qui s’est installée entre Thierry Mohr et l’ADIRA pour les choix stratégiques de son entreprise, la société ACEA-EMS entend développer des produits non seulement avec des industriels régionaux, mais aussi dans le reste de la France, tout comme en Allemagne.
06 / ADIRA / Rapport d’activitÉs 2014
Textes extraits du Magazine ZUT ! / ADIRA
Consolider le tissu économique
Suivi des grands comptes industriels et tertiaires
Depuis 2007, l’ADIRA apporte un accompagnement spécifique aux grands groupes industriels. Si historiquement, sa mission portait sur l’identification de terrains disponibles, l’attribution d’aides ou la recherche de financements, elle se focalise aujourd’hui davantage sur les « soft skills », la capacité à mobiliser le bon interlocuteur, tant dans la sphère étatique qu’au niveau des collectivités locales ou du secteur privé. En 2014, l’ADIRA a également mis en place un suivi des grands comptes tertiaires.
Sur l’ensemble de l’Alsace, le tertiaire emploie 70 % des effectifs dans le secteur concurrentiel fin 2013. A l’échelle du département du Bas-Rhin (340 640 emplois), la hausse de la part relative du tertiaire est davantage due à la baisse des emplois industriels qu’à une progression en valeur absolue du tertiaire (respectivement - 8 000 et + 3 000 emplois sur 5 ans). Particulièrement concentré sur l’Eurométropole, l’emploi tertiaire atteint 83 % du secteur concurrentiel (en progrès de 2 points en 5 ans). Les premières rencontres avec les grandes banques révèlent des effectifs globalement stables. A signaler toutefois le déménagement du siège de la Banque Populaire à Metz. Les compagnies d’assurances quant à elles maintiennent leurs effectifs (GROUPAMA) ou se développent (AGIPI). Les sociétés du tertiaire restent très attentives à l’attractivité globale du territoire pour faire venir leurs talents et font état dans plusieurs cas d’un déficit de candidatures pour les postes à pourvoir.
© Alexis DELON
Tom Leemans
Exemple d’entreprise accompagnée Mars Chocolat France Fondée en 1911 aux États-Unis, MARS Inc. est une entreprise familiale, non cotée en bourse. Présent dans 74 pays, le groupe emploie plus de 75 000 associés – salariés dans le vocabulaire maison – à travers le monde. Troisième entreprise mondiale dans le domaine de l’agro-alimentaire (hors boissons) et un des leaders du secteur de la confiserie, Mars s’appuie sur des valeurs de qualité, de responsabilité, de mutualité, d’efficacité et de liberté qui cimentent le groupe. Mars est présent en France depuis 1951. Alors accompagné par l’ADIRA, le groupe construit en 1974 l’usine de barres et de billes de chocolat à Haguenau. Puis en 1989, c’est l’usine de barres glacées de Steinbourg qui voit le jour. En 2008, le groupe rachète la société Wrigley qui dispose d’une usine de production de chewing-gums à Biesheim dans le Haut-Rhin. Informée courant de l’été 2011 que Mars à Haguenau tentait de gagner un nouvel investissement au sein du groupe, l’ADIRA s’est proposée de soutenir le management dans ses efforts. En effet, le groupe américain envisageait alors d’augmenter ses capacités de production de M&M’s® peanut en Europe et l’usine de Haguenau était fortement concurrencée par une unité polonaise pour accueillir ce nouvel investissement portant sur 40 millions d’euros d’investissement. Les responsables locaux ont fini par convaincre les actionnaires qui ont notamment été très séduits par le projet de vapeur verte. En effet Mars Chocolat France a noué un partenariat avec Cofely Services (groupe GDF SUEZ), SITA (filiale de Suez Environnement), spécialisée dans le traitement des déchets et le Smitom de Haguenau-Saverne pour créer une boucle d’énergie renouvelable locale. En clair, l’usine valorise ses déchets pour fournir, depuis le début de l’année 2014, de la vapeur servant d’énergie au site Mars de Haguenau. Cette « énergie verte » fait de l’usine de Haguenau un site de référence et d’expertise pour la production de billes M&M’s® et de barres chocolatées en Europe. Texte extrait du Magazine ZUT ! / ADIRA ADIRA / Rapport d’activitÉs 2014 / 07
© Alexis
DELON
Consolider le tissu économique
Arnaud Baïlo
Appui aux entreprises en difficultés
Début 2014, les affaires en mutation économique traitées représentaient une quarantaine de dossiers non résolus avec près de 3 000 emplois menacés. Ce chiffre reste constant depuis 2008.
Au courant de l’année, les défaillances d’entreprises pour lesquelles l’ADIRA est intervenue, ont régressé (30 au lieu de 39 en 2013) et le solde restant en cours en fin d’année s’améliore nettement avec 23 dossiers pour 1 279 emplois menacés, passant – pour la première fois depuis 2010 - sous la barre des 3 000. S’il a fallu déplorer la fermeture définitive de 7 entreprises (dont Kemira et IHD) se traduisant par la suppression de 112 emplois, dans le même temps 7 autres entreprises voyaient disparaître la menace pesant sur leur avenir. Parmi elles la plus significative, Lanxess, avec 330 emplois, dont le groupe a finalement renoncé à la vente de cette branche industrielle. Les reprises d’entreprises (8 en tout pour 474 emplois sauvés) ont connu un succès encore une fois régulier et, signe positif, basé sur la reprise de compétences plutôt que sur la reprise d’actifs industriels ou bâtis. Les emplois dans ces reprises concernaient Caddie (127), Steelcase (211), Prestwick (37), PIM (32), Bruker (42), MFC de l’Est (18), etc.
Exemple d’entreprise accompagnée UNCH Powerglide P Strasbourg Inaugurée en 1968 l’usine General Motors de Strasbourg, bâtie sur 100 hectares, était déjà destinée à la fabrication de boîtes de vitesses automatiques BVA pour l’automobile. La faillite de GM en 2008 répand l’incertitude sur l’avenir du site strasbourgeois qui vit sous perfusion jusqu’en 2012. C’est le groupe PUNCH, fondé à Gant en Belgique par l’ingénieur Guido Dumarey qui se porte acquéreur de GM Strasbourg et obtient auprès de l’équipementier allemand ZF un contrat de fabrication sous licence et de fourniture de la nouvelle BVA 8 destinée aux marchés des berlines de luxe. Ainsi, 997 emplois sont-ils alors sauvegardés durablement sur le site qui prend le nom de PPS-PUNCH PowerGlide Strasbourg et se dote d’un nouvel élan stratégique et industriel sous la direction générale d’Arnaud Baïlo. Avec une production destinée aux marchés premium (BMW, Tata, Cadillac, Chevrolet…), la qualité de fabrication est une condition absolue et permet à PPS de se prévaloir d’un facteur d’attractivité et de différenciation encore inégalé à ce jour. C’est la même logique d’exigence qualitative qui a incité PUNCH à racheter l’usine Steelcase de Wisches. PPS souhaite ancrer durablement sa présence en Alsace en consolidant et développant son activité industrielle faisant de lui un acteur incontournable dans le segment des fabrications complexes destinées aux véhicules haut de gamme. PPS a déjà investi 160 millions d’euros pour la modernisation de l’usine, ce qui le place en France dans le Top 10 des investissements industriels en 2013 et le seul effectué par une ETI (moins de 5 000 salariés). Cerise sur le gâteau, plus de 100 nouvelles embauches ont été faites depuis 2013.
Les restructurations, au nombre de 25, ont été très largement consolidées cette année avec 2 108 emplois préservés. Elles portent principalement sur le volet social mais souvent, et de plus en plus, sur les réorganisations financières de l’entreprise (ouverture du capital, renégociation de la dette avec les banques, etc).
Depuis 2008, l’ADIRA et le groupe PUNCH entretiennent des relations très étroites destinées à promouvoir la faisabilité d’une activité industrielle de pointe en Alsace. Ces relations ont ainsi intimement contribué à faciliter les acquisitions des usines General Motors et Steelcase, préservant ainsi plus de 1 200 emplois directs dans le Bas-Rhin.
08 / ADIRA / Rapport d’activitÉs 2014
Texte extrait du Magazine ZUT ! / ADIRA
r e p p o l e Dév lles e v u o n s é t ivi t ac s e d
Contribuer à la compétitivité des entreprises
Déjeuners de l’innovation En 2014, la fréquence de ces rencontres entre responsables issus des milieux académiques, de l’innovation, de l’incubation s’est espacée. Notamment du fait des objectifs et attentes particulières autour de la thématique d’attractivité pour les talents
qui a généré une large démarche depuis 2012 et souligné le besoin de candidatures de qualité et l’intérêt de faciliter l’installation des familles. Cette démarche spécifique progresse sous la dénomination « Carrière Alsace ».
Carrière Alsace Initialement soulevée en 2012 lors des Déjeuners de l’Innovation, la problématique du manque d’attractivité de l’Alsace pour les cadres et chercheurs de haut niveau est à l’origine des difficultés de recrutement constatées par les entreprises et les laboratoires de recherche. Suite à une enquête menée auprès des grandes entreprises, laboratoires et instituts de recherche bas-rhinois, l’ADIRA a dénombré plus de 120 postes n’ayant pas pu être pourvus.
de l’Eurométropole, l’APEC et l’Agence d’Attractivité de l’Alsace. Dans un premier temps, le groupe s’emploie à donner aux « talents » une meilleure image de l’entreprise au travers d’une « marque employeur » susceptible de créer un impact positif. Il s’agit également d’améliorer la perception de l’Alsace. A cet effet, les partenaires travaillent à l’élaboration d’un outil de présentation du territoire, tant sur les aspects économiques que sur l’emploi (y compris transfrontalier), le logement, la scolarité des enfants ou l’environnement culturel.
A partir de ce constat, l’ADIRA a lancé une démarche en partenariat avec le club des Décideurs de Paris et la Maison de l’Alsace pour constituer un groupe de travail avec une cinquantaine d’entreprises et instituts de recherche ainsi que des représentants
La question centrale de l’emploi du conjoint est quant à elle en passe d’être résolue. En 2015, la convention signée entre l’ADIRA et l’APEC devrait être complétée par la création d’un espace emploi en ligne.
Business Corner ALSTOM Le site d’ALSTOM Reichshoffen a souhaité nouer des relations régulières avec le tissu économique environnant. C’est ainsi que son dirigeant, M. WILLIAMSON, en partenariat avec Dupont Restauration, a développé le concept de Business Corner. L’ADIRA ayant des liens étroits avec le site d’ALSTOM, c’est tout naturellement que le dirigeant s’est tourné vers notre agence pour l’appuyer dans cette organisation.
L’idée était de proposer une structure complète d’accueil (salles de réunion, prestations de restauration) pour différentes manifestations autour de thèmes relatifs aux entreprises ou aux territoires. Le Directeur du site ALSTOM Transport de Reichshoffen entendait ainsi multiplier les partages d’expériences et les échanges entre entreprises qui sont bénéfiques et sources de progrès pour l’ensemble des participants, y compris pour ALSTOM.
ADIRA / Rapport d’activitÉs 2014 / 09
© S. LEDUC
/ ADIRA
Développer des activités nouvelles
Conférence du 19 novembre 2014 chez IREPA LASER
Club 3D Consciente des enjeux de l’impression 3D ou fabrication additive, l’ADIRA a proposé à un nombre restreint d’entreprises industrielles de se regrouper pour échanger sur cette thématique. Une vingtaine de chefs d’entreprise ont pu évoquer leurs pratiques et attentes concernant l’usage de l’’impression 3D. Souvent considérée comme uniquement cantonnée à la réalisation de prototypes, cette technologie est aujourd’hui complètement intégrée dans les process de fabrication et de production. Les pièces réalisées sont actuellement déjà en service dans des domaines tels que l’aviation, la formule 1, le spatial et le médical. Ces technologies remettent en cause le « dogme de l’économie industrielle » lié aux économies d’échelle et à la concentration capitalistique et géographique de l’économie. Désormais accessibles, elles pourront apporter des changements importants, mêmes si certains restent à confirmer, avec : la production d’un grand nombre de modèles en petites quantités, la diminution des coûts de développement et de production, le raccourcissement des délais entre commande et production des pièces, la diminution de l’impact écologique avec une utilisation moindre de la matière et une fabrication proche du lieu d’utilisation. Dans l’aéronautique par exemple, l’utilisation des techniques de fabrication additive présente de nombreux avantages : baisse des coûts liés à l’immobilisation des avions lors de la réparation de pièces, possibilité d’agréger plusieurs matériaux pour réduire le coût de la pièce, réalisation de pièces complexes en combinant une partie usinée et le reste en fabrication additive…
10 / ADIRA / Rapport d’activitÉs 2014
Un domaine intéressant de cette technologie réside également dans la possibilité d’optimisation topologique des pièces en bureau d’études. Il est ainsi possible de mieux répartir la matière dans un volume donné soumis à des contraintes (poids, résistance mécanique,…). Cela permet de réfléchir à de nouvelles formes et d’alléger fortement le poids de pièces (de 30 % à 55 % de gain) sans en affaiblir les caractéristiques techniques. L’impression 3D poursuivra sa révolution avec une diffusion dans des secteurs d’activités de plus en plus divers (en fonderie par exemple, la réalisation de moules se développe). Elle ira croissant avec une diminution forte du coût des imprimantes, l’arrivée de nouveaux acteurs historiques (HP), l’augmentation de la cadence de production des machines et la mise sur le marché continue de nouveaux matériaux imprimables (métaux, plastiques…). Si la France a pris du retard dans la fabrication de machines, des opportunités sont à saisir du côté des usages et applications. Le Club 3D animé par l’ADIRA s’est réuni à trois reprises depuis fin 2014, avec des échanges particulièrement instructifs et des entreprises dont certaines sont prêtes à franchir le pas vers une intégration plus poussée de la fabrication additive dans leur système de production.
Développer des activités nouvelles
Lean & Green II
Le succès de l’action est également dû à l’implication des entreprises qui, dès le départ, ont choisi d’échanger sur la méthode et les résultats au sein d’un groupe informel. L’ADIRA a dès lors souhaité prolonger l’impact positif de ce réseau en l’animant de façon régulière autour d’un club « Lean & Green ». L’ADIRA a également lancé le guide méthodologique Lean & Green (téléchargeable sur le site de l’ADIRA) qui est une synthèse opérationnelle de cette démarche. Il représente le résultat de l’investissement des participants, collaborateurs des entreprises et consultants qui ont su mettre en commun leur expertise pour faire avancer la réflexion.
© ADIRA
Intégrer la dimension environnementale Green dans une démarche de type Lean liée à l’amélioration de la productivité n’allait pas forcément de soi. Comme pour la première édition, les retours d’expérience indiquent une complémentarité des démarches.
Elaboration d’une VSM (Value Stream Mapping)
Les réflexions sur l’usine du futur posent la question de l’évolution du process et de l’intégration du numérique dans l’entreprise, mais l’organisation du travail et la place de l’homme au cœur du système sont essentiels. A cet effet, le Lean peut se révéler particulièrement performant sous réserve qu’il s’agisse d’un Lean, Green & « safe ».
Autonom’X-Lab Depuis 2008, de nombreux projets ont été portés par le Président du Conseil Général du Bas-Rhin pour favoriser l’autonomie à domicile des personnes âgées. L’ADIRA souhaite développer le volet économique de la « silver économie », secteur d’activité au fort potentiel de croissance. Plusieurs questions se posent sur ce marché en émergence et encore peu connu des entreprises : comment est-il structuré ? Comment favoriser le partage des expériences et diffuser à grande échelle sur l’ensemble du territoire les solutions innovantes ? Comment permettre aux entreprises de capitaliser et favoriser leur accès à ce marché ? Quels sont les masses critiques et les business modèles à faire émerger ? Pour appuyer les entreprises bas-rhinoises et développer les projets dans ce domaine, l’ADIRA va créer un accélérateur de projet : « Autonom’X-Lab ». Il ne s’agira pas d’une nouvelle structure, mais d’une mise en réseau des compétences
existantes qui permettra à des entreprises de présenter leur projet et d’avoir des avis d’experts. Il sera également possible de tester les produits ou prototypes dans le cadre du réseau de démonstrateurs actuellement recensé et optimisé par le Conseil Général. Plusieurs rencontres ont été organisées, avec par exemple, « Lean Manufacturing et excellence opérationnelle : une collaboration sous-traitants donneurs d’ordres gagnant-gagnant » ou « La prévention des risques ». La forte mobilisation des entreprises d’Alsace du Nord (et d’autres secteurs géographiques !) ainsi que les questions posées lors des conférences ont démontré la pertinence du concept. D’autres sujets sont d’ores et déjà programmés tout au long de l’année.
ADIRA / Rapport d’activitÉs 2014 / 11
Développer des activités nouvelles
Soutenir les entrepreneurs
En 65 ans d’activité, l’ADIRA s’est vraiment fait une spécialité de l’accompagnement à haute valeur ajoutée des entrepreneurs, créateurs et dirigeants d’entreprise, qu’ils soient locaux ou venant d’autres horizons et désireux de s’implanter dans le Bas-Rhin. Les principales questions posées à l’ADIRA par les entreprises restent au fil des années la recherche de terrains, de bâtiments, de financement et la mise en contact avec les personnes susceptibles d’aider à accélérer les procédures administratives. Mais de plus en plus l’ADIRA est aussi sollicitée, par des jeunes pousses notamment, pour les aider à se faire connaître des grandes entreprises ou des médias, pour leur ouvrir des réseaux à Paris ou à l’international, pour les aider à attirer des talents et des investisseurs de haut de bilan.
Matinales « Investissez l’Alsace » Initiées conjointement par l’ADIRA et la Maison de l’Alsace à Paris, les Matinales « Investissez l’Alsace » ont été lancées pour aider les entreprises en recherche de financements de haut de bilan. Ces entreprises sont identifiées par un comité de pilotage composé de l’ADIRA, du CAHR, d’Alsace Capital, d’Alsace Innovation, de SEMIA, de la SODIV et de l’IHU. Il les oriente dans un premier temps vers des solutions en région. A défaut, les entreprises sont mises en relation avec
des fonds d’investissement lors de Matinales à la Maison de l’Alsace à Paris. Elles se présentent aux investisseurs potentiels soit simultanément à raison de 3 ou 4 entreprises d’un même secteur, soit individuellement. Organisée à Paris en novembre 2014, une rencontre de networking a réuni une centaine de personnes, parmi elles des entreprises alsaciennes et des fonds d’investissements ainsi que les partenaires du comité de pilotage et de la Maison de l’Alsace.
Exemple d’entreprise accompagnée Black Angus Chaque internaute naviguant sur Internet laisse une quantité importante de données. Et celles-ci constituent une source importante d’informations que les annonceurs utilisent dans le respect de la réglementation désormais pour proposer des publicités ultra-ciblées. Créée par des professionnels de la communication, Black Angus a vu le jour en octobre 2013. Cette start-up a créé un
© Alexis
DELON
Dan Posalski
12 / ADIRA / Rapport d’activitÉs 2014
trading desk d’enchères et optimise les campagnes de publicité ciblées sur Internet en temps réel, le temps des enchères étant de 100 millisecondes. L’objectif ? Utiliser des critères ultra-précis afin de faire correspondre au mieux la publicité à un internaute avec un ciblage publicitaire affiné au moyen du traitement de données le concernant. C’est cette expertise que développent ces dirigeants strasbourgeois, dont l’entreprise a ouvert des bureaux à Paris et Tel-Aviv. Black Angus met en place des stratégies d’acquisition et de fidélisation clients à travers le trading média. Cela permet de connecter les bonnes personnes au bon message et de passer d’un achat d’espace à un achat d’audience sur le web. L’entreprise a créé Houmus, la première plateforme mondiale de hashtag marketing à la performance. La plateforme met en relation des marques et des internautes, la marque alloue un prix plancher pour chaque utilisation et diffusion du hashtag sur les réseaux sociaux et l’audience des partages – les internautes se font rémunérer après inscription sur la plateforme. L’ADIRA accompagne les dirigeants de Black Angus dans la recherche de solutions de financement de plusieurs innovations qui sont en cours. Texte extrait du Magazine ZUT ! / ADIRA
Développer des activités nouvelles
Stimuler les relations transfrontalières
PAMINA Business Club Après 15 années d’existence, le groupe d’animation a décidé de renommer le Club des Développeurs pour en faire le Pamina Business Club. Il est présidé par Maria Farrenkopf, Directrice de la Wirtschaftsförderungsgesellschaft Landkreis Germersheim et composé de responsables issus d’agences de développement économique, de chambres consulaires et de collectivités territoriales de l’espace Pamina. Cette évolution est le fruit de réflexions engagées fin 2013 à Lauterbourg où une cinquantaine de membres se sont réunis pour faire le bilan du travail accompli et construire l’avenir du Club. Cette rencontre s’est tenue sous forme d’un world café animé par des étudiants de la Karlshochschule - International University avec divers ateliers interactifs. Les conclusions rendues en janvier 2014 ont mis en avant la nécessité de changer de nom, de renforcer la présence sur internet et de valoriser l’activité économique du territoire.
De pair avec la nouvelle dénomination, le Club a engagé un travail sur la finalité de ses actions qui ciblent prioritairement : L a mise en réseau des acteurs économiques francoallemands d’une même filière L es thématiques d’avenir et de l’innovation L ’amélioration de la compétitivité des entreprises.
PA : Palatinat/Südpfalz, MI : Mittlerer Oberrhein/
Technologie Region Karlsruhe,
NA : Nord Alsace.
Site internet PAMINA Business Club Sous l’impulsion de l’ADIRA, les membres du groupe d’animation ont également redéfini la présentation et le contenu du site internet www.pamina-business.com. En ligne depuis début 2015, il publiera – en français et en allemand – les activités du Club ainsi que l’actualité économique de l’espace Pamina et notamment : L es évènements économiques organisés par le Club L ’actualité des entreprises (global players) du territoire
L es chiffres de l’économie (statistiques, analyses) de part et d’autre du Rhin L es bonnes pratiques de coopération transfrontalière. La nouvelle version est hébergée et gérée par l’ADIRA. Développée en Responsive Web Design, elle facilite l’accès depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone.
ADIRA / Rapport d’activitÉs 2014 / 13
r e l l i e s n o c territoires les élus des
L’ADIRA apporte un soutien aux initiatives territoriales et fournit assistance, conseil et expertise aux collectivités dans leurs actions de développement économique territorial. Elle accompagne les collectivités locales dans l’ingénierie de projets fonciers ou immobiliers afin de répondre au mieux aux besoins économiques de leur territoire. L’expertise de l’ADIRA est également régulièrement sollicitée pour alimenter des réflexions stratégiques ou prospectives à différentes échelles territoriales.
Parcs et Plateformes départementales d’activités
Parcs d’activités L’ADIRA accompagne les collectivités dans la mise en place de l’offre foncière aux entreprises : études préalables d’opportunité et de faisabilité, opérationnelles, financières, documents de communication, qualité… Elle participe aux différents comités techniques ou de pilotage qui ponctuent la mise en œuvre de ces zones, parfois sur de nombreuses années. Ce rôle d’accompagnement se poursuit par l’étude et le suivi des dossiers d’entreprises qui souhaitent s’y implanter. De nombreux dossiers font l’objet d’un suivi actif par l’ADIRA : zones d’Erstein, de Marckolsheim, Goxwiller-Valff, Benfeld, Scherwiller, Woerth, Rosheim, Haguenau.
L’ADIRA est également particulièrement impliquée dans le devenir des anciennes raffineries de Herrlisheim-Drusenheim et de Reichstett. Les plateformes départementales d’activités de la Région de Brumath, de Dambach-la-Ville, du Martelberg ainsi que d’Alsace Bossue font l’objet d’un accompagnement spécifique par l’ADIRA. L’ADIRA possède également un outil exclusif : une base de données des bâtiments et terrains disponibles. Elle est régulièrement remise à jour en liaison avec les différentes collectivités.
Pépinières, hôtels d’entreprises et friches L’ADIRA participe au pilotage des études préalables d’opportunité et de faisabilité, que ce soit en terme de besoins du territoire, de concurrence, d’élaboration de programme, de montage juridique, financier, de portage ou de gouvernance…
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Elle participe également aux comités de suivi et d’agrément des différentes pépinières bas-rhinoises : Hautepierre à Strasbourg, Tremplin Entreprises à Mutzig ou Maison des Entrepreneurs à Saverne.
A RD / ADIR
conseiller les élus des territoires
ic GODA © Frédér
Appui aux territoires
Bâtiment « Bioparc » au Parc d’Innovation Strasbourg, Architecte : AEA Architectes
ADEUS L’ADIRA participe à différents groupes mis en place dans le cadre du contrat partenarial de l’agence.
ppui aux A structures locales
Développement des territoires
L’ADIRA accompagne également les collectivités sur différentes thématiques
onseil Général du Bas-Rhin C et Territoires 2030
L’ADIRA travaille régulièrement avec les responsables des Maisons du Conseil Général du Bas-Rhin, des Antennes de la Région Alsace ainsi que les Plateformes d’initiatives locales, les Pays… Elle organise régulièrement des réunions avec les acteurs du développement local.
L’ADIRA accompagne les services du Conseil Général dans les déclinaisons de Territoires 2030 : portrait et contrat de territoires, schéma départemental d’aménagement du territoire, refonte des systèmes d’aides….
Alsace 2030 L’ADIRA a accompagné la Région Alsace dans sa démarche Alsace 2030 en participant à de nombreux ateliers.
roupes de travail G et réseaux L’ADIRA participe aux travaux de nombreuses structures : CCISBR, Club de l’Immobilier d’Entreprises, Club Aménagement du Territoire, ORTAL, Club des partenaires, SAFER Alsace… L’ADIRA est également membre du CNER et d’EURADA.
Alsace Développement
SCOT L’ADIRA accompagne les syndicats mixtes dans la mise en œuvre ou la révision de leur SCOT et participe également à l’élaboration des nouveaux documents, soit au travers des ateliers dédiés à l’économie, soit via le Conseil Général dans son rôle de PPA (personne publique associée).
Le site www.alsace-developpement.com recense toutes les disponibilités alsaciennes en matière de foncier public pour les entreprises. Le nombre de consultations continue à progresser, ainsi que le nombre de contacts générés.
www.alsace-developpement.fr
L’ADIRA participe à de nombreux groupes de travail ayant trait au foncier d’entreprise, que ce soit avec PREFACE, la CCISBR ou l’ADEUS.
Tomek Tuz
oncier économique et F zones d’activités
Pôle d’Excellence Rurale Dans le cadre d’un appel à projet PER, la Communauté de Communes de la Région de Saverne est maître d’ouvrage d’un « Pôle d’Efficacité Energétique - Hôtel d’entreprises » dédiée à l’écoconstruction et à l’éco-rénovation. La Communauté de Communes de Sauer Pechelbronn est pour sa part maître d’ouvrage d’un « Pôle Bois Alsace du Nord ». L’ADIRA participe à ces deux projets.
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conseiller les élus des territoires
Observatoire territorial
Afin de mieux cerner les enjeux des territoires, l’ADIRA étudie et analyse les grandes tendances économiques, en lien avec les données produites par l’INSEE, l’Urssaf-Acoss, Pôle emploi, la DIRECCTE Alsace, la Banque de France… Ces données sont mises à la disposition des élus et techniciens sous différentes formes (notes chiffres clés, baromètre mensuel de l’économie…) ou à la demande. Parmi les principaux documents complémentaires réalisés en 2014 figurent :
e Bas-Rhin : locomotive L de la région ALCA ? Les premiers éléments d’une étude ayant pour objectif de situer le département du Bas-Rhin dans le cadre de la future grande région regroupant l’Alsace, la Lorraine et ChampagneArdenne. Une analyse des principaux indicateurs économiques tels que la population active, le taux d’emploi, le taux de chômage, l’emploi dans le secteur concurrentiel… fait ressortir l’importance du Bas-Rhin par rapport aux autres départements de la région ALCA.
L’industrie dans le Bas-Rhin Depuis le début de la crise économique, l’industrie est souvent citée parmi les secteurs ayant subi un fort recul. Historiquement très présente dans le Bas-Rhin, elle est au centre des activités de l’ADIRA. Partant de ces constats, l’ADIRA a réalisé une étude en termes de répartition géographique et de période d’implantation des établissements ainsi qu’au niveau de l’évolution de l’emploi sur une vingtaine d’années. Cette analyse a été faite sur la base des nouveaux cantons.
hiffres clés des nouveaux C cantons du Bas-Rhin Cette édition supplémentaire porte sur le nouveau découpage cantonal. Les notes de cadrage présentent pour chaque territoire les dernières données disponibles en termes de démographie, de demandeurs d’emploi en fin de mois, d’allocataires du RSA, de l’emploi dans le secteur concurrentiel.
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© ADIRA
L’industrie bas-rhinoise a connu un grand nombre d’externalisations entraînant des transferts d’activité du secteur industriel au secteur tertiaire et la part des effectifs dits « industriels » a enregistré des pertes parfois conséquentes. Si globalement l’industrie reste malgré tout importante et bien structurée sur l’ensemble du département, l’évolution des territoires est plus hétérogène. Par exemple, sur une vingtaine d’années, les cantons de Molsheim et de Haguenau affichent une évolution positive, alors que les cantons strasbourgeois perdent un grand nombre d’emplois dans ce secteur d’activité.
Veille et n o i t a c i n u comm Veille et diffusion d’informations
Missions de veille L’ADIRA effectue une veille de l’actualité des entreprises locales, des évolutions de la conjoncture, des tendances du monde économique et des avancées de l’industrie… Ce travail permet aussi d’identifier des entreprises bas-rhinoises qui ne font pas encore l’objet d’un suivi par l’équipe. La connaissance fine du tissu économique local et des sujets pertinents du moment contribue à l’expertise des chefs de projets.
Cette veille s’applique également aux actions collectives pilotées en interne : impression 3D, Lean & Green et responsabilité sociale et environnementale, attractivité de l’Alsace pour les talents… Enfin, l’ADIRA joue un rôle actif dans le Club CASSIS (animateurs régionaux de plateformes de veille) pour le partage de bonnes pratiques de veille.
www.adira.com Viktor Hanac
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L’ADIRA met en ligne sur www.adira.com environ 3 actualités par semaine. Cette diffusion d’informations valorise le dynamisme des entreprises concernées et témoigne du savoir-faire de l’équipe. Tous les projets ne font pas l’objet d’un article notamment ceux d’entreprises revendiquant la discrétion. Les articles publiés sont régulièrement repris par d’autres sources de presse et positionnent l’ADIRA comme « fournisseur d’informations économiques ». Les actualités marquantes sont reprises dans une newsletter mensuelle envoyée par courriel à 1 300 destinataires. La Page Facebook de l’ADIRA et le compte Twitter mettent en avant de manière plus informelle les entreprises accompagnées par l’équipe, l’actualité des rencontres économiques et les données chiffrées du territoire.
1 658 fans de la page Facebook de l’ADIRA 1 242 abonnés à la newsletter 2 000 destinataires de la Lettre de l’ADIRA 1 244 visites par jour en moyenne sur www.adira.com
472 abonnés Twitters
(Chiffres décembre 2014)
Communication et publications
Changement de l’identité visuelle Devenu son principal financeur en 2014, le Conseil Général a souhaité traduire ce rapprochement avec l’ADIRA par une nouvelle identité visuelle, inspirée et adaptée à celle de la collectivité. Une homogénéisation étant indispensable, l’ensemble des outils de communication a été mis à jour. La création de cette nouvelle charte a été financée par le Conseil Général. ADIRA / Rapport d’activitÉs 2014 / 17
© Frédéric GO
DARD / ADIRA
Veille et communication
Conférence « L’industrie notre avenir » du 13.11.2014
La lettre de l’ADIRA
Vidéos
En parallèle avec le changement de sa charte graphique, l’ADIRA a souhaité restructurer sa lettre d’information. Dorénavant, les articles sont regroupés en quatre rubriques : Actualités des entreprises – Nouvelles des territoires – Publications – Vie du Réseau ADIRA.
Présentation de l’ADIRA : « Mais qui est l’ADIRA ? »
La périodicité de cette lettre d’information sera semestrielle. Une publication complémentaire, « Le Dossier de l’ADIRA », sera consacrée à des thématiques transversales d’entreprises.
« Success stories »
L’ADIRA a élaboré et publié sur son site internet ainsi que sur les réseaux sociaux une vidéo motion-design présentant d’une façon succincte ses principaux champs d’action. En trois mois, le film a été visionné près de 3 000 fois.
Dans une série de films vidéo, l’ADIRA a retracé sa collaboration avec des dirigeants d’entreprises dont elle a accompagné le projet. Chaque film revient sur les points forts, tant du point de vue du dirigeant que du chef de projet de l’ADIRA. Ces témoignages illustrent des moments décisifs ou parfois cruciaux dans la vie de l’entreprise. Quatre films ont été tournés fin 2014, au moins deux autres suivront en 2015.
www.adira.com/videos
Événements
Conférences et réceptions L’ADIRA est le partenaire privilégié des événements majeurs de l’économie locale. En 2014, elle a ainsi contribué au succès de Bizz & Buzz, des Trophées Numeric’Alsace, du Salon i-Novia, du Congrès ICOSPA et du Colloque Energivie Summit. A son actif figurent également l’afterwork à la Foire européenne, avec plus de 250 dirigeants présents, et la conférence « L’industrie, notre avenir ! », qui a réuni près de 400 chefs d’entreprise, dont de nombreux industriels, autour de Thierry Weil – Délégué Général de la FABRIQUE DE L’INDUSTRIE – et Guido Dumarey – PDG de PUNCH.
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L’ADIRA a également lancé une série de matinées de formation sur les nouveaux usages marketing et commerciaux à destination des dirigeants de TPE/PME bas-rhinoises souhaitant se développer.
Actions vers la presse A trois reprises en 2014, l’ADIRA a réuni la presse pour : l a communication de son bilan 2013 , l a signature d’une convention de partenariat avec Conectus SATT. l a présentation de l’étude qu’elle a réalisée sur « L’industrie dans le Bas-Rhin ». Tous ces évènements ont bénéficié d’un impact médiatique conséquent.
Veille et communication
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Plus de détails sur int
Organigramme
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au 01/03/2015
Direction Vincent FROEHLICHER Directeur général
conseils aux entreprises Yasmina AZIBI
Conseiller développement entreprises et territoires Strasbourg Eurométropole
Sébastien LEDUC
Responsable compétitivité des entreprises et dynamique des territoires
Jean-Michel STAERLE Monique JUNG Directeur adjoint
Conseiller développement entreprises et territoires Saverne, Haguenau, Wissembourg
Pascal GADEN
Conseiller affaires spéciales et mutations économiques
Damien NOACCO Frank BECKER
Directeur adjoint, Responsable des grands comptes industriels et des projets internationaux
Conseiller développement entreprises et territoires Sélestat, Molsheim
Monique STUTZMANN Lilly SCHILD
Assistante
Cindy LEQUEUX
Nicole VIX Assistante
Assistante Junior et Accueil
Assistante de direction
conseils aux territoires Assistante de direction
Didier HERTZOG
Responsable du pôle Développement des territoires
Finances, Ressources Humaines Véronique HERMGES
Responsable administrative, financière et des ressources humaines
Esther BAUMERT Assistante de gestion
Valérie CARASCO
Sylvie LENTZ Assistante
Chargée d’études territoriales
veille et communication Sigrid PERIN
Eurydice HALLE
Mathilde LAFAYE
Amandine WACK
Responsable de la communication, attachée de direction
Responsable de la veille et de l’information en ligne
Chargée de communication et des relations publiques
Assistante communication
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Photos : © Alexis DELON
Patrice SIMON
Depuis 1950, au service des chefs d’entreprise et des territoires
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