Ramdam Toulouse metropole des cultures

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TOULOUSE,

MÉTROPOLE DES CULTURES


MÉTROPOLE DES CULTURES 2013 : UNE SAISON, SES TEMPS FORTS, D’AVRIL À OCTOBRE

Festival International CDC - Des Migrations 2, 2 au 19 avril (danse) De si de la, 4 avril au 30 septembre (expo) Zoom Arrière, 5 au 13 avril (cinéma) Une Odyssée musicale, 5 avril au 15 septembre (expo) Festival Flamenco, 7 au 15 avril (danse/musique) Empreintes numériques, 10 au 13 avril (arts numériques) Sound System Culture, inauguration le 19 avril 20 Avril au 5 mai (musique) Festi’Couleur, les 24, 25 et 26 mai (diversité culturelle) Nuit européenne des musées, 18 mai (image) 30 ans du Centre de l’Affiche, du 13 avril au 23 août (image) Festival International d’Art de Toulouse, 24 mai au 23 juin (image) Caravane de cirques, 24 mai au 9 juin (cirque) Mai des cultures urbaines, mai (cultures urbaines) Forum des langues du monde, 28 mai (diversité culturelle) Fitte - Festival international de Théâtre d’enfants et de jeunes, 4 au 8 juin (théâtre) Passe ton Bach d’abord, 7 au 9 juin (musique) Toulouse in Bikini, de juin à novembre (musique) Toulouse en piste, 8 juin (ci rque) 30 ans du Lido et Fête du Lido, du 11 au 16 juin (cirque) Rio Loco ! , 12 au 16 juin (musique) Fête de la musique, 21 juin (musique) Le Marathon des Mots, 27 au 30 juin (Littérature) Les Siestes électroniques, 27 au 30 juin (musique) Toulouse l’Espagnole, 29 juin (musique) Toucouleurs, 1er et 15 juin, 5 et 6 juillet (diversité culturelle)

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TOULOUSE TOULOUSE//MÉTROPOLE MÉTROPOLEDES DESCULTURES CULTURES

LE PAYSAGE CULTUREL A CONSIDÉRABLEMENT ÉVOLUÉ, ET C’EST UNE SAISON CULTURELLE RENOUVELÉE QUI SE DÉPLOIE DÈS LE PRINTEMPS SOUS LE LABEL TOULOUSE, MÉTROPOLE DES CULTURES. AU PROGRAMME, 26 MANIFESTATIONS LABELLISÉES ET UNE AMBITION : IMPOSER TOULOUSE SUR LA CARTE DES GRANDES MÉTROPOLES CULTURELLES EUROPÉENNES.

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ortée par ses institutions culturelles, ses événements d’envergure, ses artistes, ses associations, la richesse de son patrimoine et son inoxydable dynamisme, Toulouse s’impose désormais en capitale culturelle sur la carte des grandes métropoles européennes. La culture, au cœur du projet municipal, déploie cette année dès le printemps une saison qui aligne les manifestations labellisées, avec une idée forte : l’accès à la création artistique comme facteur de partage et d’ouverture au monde. Cette dynamique puise directement son inspiration dans le formidable élan donné par les Assises de la culture durant lesquelles la ville de Toulouse et les acteurs culturels ont bâti ensemble un projet pour la ville sur la période 2009-2014. Un élan immédiatement souligné par un renouveau de la scène artistique, s’appuyant à la fois sur la création de grands évènements comme La Novela (porté en 2013, comme Toulouse en Piste et le Marathon des mots, par Toulouse Métropole), sur celle d’infrastructures telles que la Maison de l’image, le Métronum ou la Médiathèque Grand M, sur la mise en place de dispositifs efficaces comme Toulouse in Bikini ainsi que sur le renouvellement des acteurs culturels. Signe


> événements labellisés > manifestations soutenues

de l’attrait et de la vitalité toulousaines, de nombreux artistes ou directeurs artistiques de renommée nationale ou internationale font en effet le choix de mener à bien leur projet artistique à Toulouse : le chef d’orchestre Tugan Sokhiev, les chorégraphes Kader Belarbi et Maguy Marin, Hervé Bordier pour les musiques actuelles, Ghislaine Gouby à la direction des Théâtres Sorano et Jules Julien, Olivier Michelon, nouveau directeur du Musée des Abattoirs et Yves Robert, directeur de l’Institut supérieur des arts de Toulouse. Tous bâtissent cette métropole des cultures.

TOUTES LES CULTURES SONT SUR CULTURES.TOULOUSE.FR

C’est le nouveau portail entièrement dédié à la culture mis en place par la Ville de Toulouse : un site Internet vivant pour servir au mieux une actualité dense et foisonnante, avec des photos, des vidéos, un agenda, un magazine proposant des reportages, des rencontres, un regard sur les coulisses des manifestations ainsi qu’un espace consacré aux réalisations et à la politique de la Ville.

Ramdam rédaction : 51, rue des Paradoux, 31000 Toulouse. Téléphone : 05 34 31 26 31, Fax : 05 34 31 26 30 E-mail : info@ramdam-magazine.com Directeur de publication et Directeur de la rédaction : Pierre Combes. Rédaction : André Lacambra, Virginie Peytavi, Maeva Robert, Caroline Roudière. Conception graphique : Valentin Pi. Impression : Imprim 33. Dépôt légal 2346.96. ISSN 1276-6267. Ramdam est une publication de Ligne Sud SARL 51, rue des Paradoux. Au capital de 8000 €. Par RCS Toulouse 1998B01046. APE 7022 G. © Ligne Sud et les auteurs. Téléphone : 05 34 31 26 31 Sauf autorisation écrite de la direction, la reproduction des textes, illustrations, partiellement ou dans leur totalité est interdite. Les documents ou manuscrits non insérés ne seront pas rendus. La direction et la rédaction ne sont pas responsables des textes, dessins, illustrations, publicités publiées qui n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs.

ÉVÉNEMENTS PORTÉS PAR TOULOUSE MÉTROPOLE :

© Ville de Toulouse. Patrice Nin

- Toulouse en piste (page 18) - Marathon des mots (page 20) - Novela (page 16) - Les métropolitaines (page 20)

Convivencia, 27 juin au 3 août (musique) Tangopostale, 1er au 7 juillet (danse) Ravensare, 2 au 6 juillet 2013 (danse) Afrika Toulouse, 1er au 7 juillet (diversité culturelle) Skertzo, 10 au 28 juillet (image) Eurochorus, 12 au 21 juillet (musique) 14 juillet : Tugan Sokhiev et l’Orchestre national du Capitole (musique) Toulouse d’Eté, 16 juillet au 9 août (musique) Convention de jonglerie, 27 juillet au 3 août (cirque) Faîtes de l’image, Vendredi 5 et samedi 6 juillet 2013 Quartier Port Garaud à TOULOUSE (image / numérique) Toulouse plages, juillet – août (loisirs) Journées du Patrimoine, 14 et 15 septembre (patrimoine) Cartoon Festival, 17 au 20 septembre (image) La Novela, 27 septembre au 13 octobre (culture scientifique) Abattoirs - 30 ans des FRAC, 28 septembre 2013 au 5 janvier 2014 (art contemporain) Mois de la photo : Exposition des jeunes formés par Reza, Médiathèque José Cabanis : 16 septembre au 28 octobre, Médiathèque Grand M : 16 septembre au 25 novembre (image) Mois de la photo: Expo Biz’art populaire, 6 septembre au 16 octobre (image) Mois de la photo : MAP, 1er au 30 septembre (image) Mois de la photo: ManifestO, Festival d’images, 7 au 28 septembre (image) Electro Alternativ, septembre (musique) Piano aux Jacobins, septembre (musique) Les Métropolitaines, sept 2013 - avril 2013 (lecture publique) Occitània, septembre – octobre (culture occitane) Cinespaña, 27 septembre au 6 octobre (image) Jardins Synthétiques, octobre (patrimoine/image) Toulouse Polars du sud, octobre (livre) Toulouse Les Orgues, 9 au 20 octobre (musique) Ours : mythes et réalités, 11 octobre 2013 au 30 juin 2014 (expo) Augustins : De Toulouse à Sumatra, Trésors enluminés des régions de France, 17 octobre – 19 janvier (expo) 3

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© Ville de Toulouse. Patrice Nin

« Toulouse est en train de devenir une métropole culturelle européenne » ENTRETIEN AVEC PIERRE COHEN, MAIRE DE TOULOUSE Vous souhaitez faire de la culture l’un des grands marqueurs identitaires toulousains : pourquoi est-ce important ? Parce qu’elle fait partie de l’identité, de la vitalité même de Toulouse ! Parce qu’elle favorise les rencontres et aiguise l’esprit critique. Mais aussi parce qu’elle participe à notre rayonnement international. Cette culture doit être plurielle, ouverte aux nouveaux talents, exigeante et populaire. L’éducation artistique en constitue la base, car l’accès à la culture pour tous les enfants participe à leur émancipation. Le Passeport pour l’art, unique en France, constitue à cet égard un outil formidable ! Donner une visibilité internationale aux grands évènements culturels toulousains est un souhait. Permettre aux Toulousains de se les approprier en est un autre. Comment les y inviter ? Rio Loco, le Marathon des mots ou le Festival international d’art de Toulouse sont des événements devenus emblématiques. L’Orchestre national du Capitole rayonne dans le monde comme en témoigne sa tournée en Asie en mai prochain. Et ce n’est pas un hasard si François Delarozière, l’un des artistes les plus ingénieux du moment, s’installe à Montaudran ! Toutes ces manifestations, ces institutions, inscrivent désormais leur action dans les quartiers, au plus près des habitants. Quels sont les nouveaux domaines d’excellence ? Il y en a plusieurs. Je pense bien sûr au cirque. Nous avons des équipements flambant neufs, au Lido et à la Grainerie, et des compagnies reconnues, qui se for-

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ment et s’entraînent dans d’excellentes conditions. Nous valorisons bien entendu ce potentiel : Toulouse en Piste, porté par Toulouse Métropole, prend chaque année plus d’envergure ! Les cultures urbaines tiennent aussi le haut du pavé. Notre vivier créatif est reconnu à l’échelle internationale, comme le démontre le trophée Masters organisé par le CACDU (Centre d’Art Chorégraphique des Danses Urbaines). Enfin, la Novela trace une voie originale en inscrivant la recherche et les savoirs dans l’ADN de la culture toulousaine. Toulouse, métropole culturelle européenne : ambition ou réalité ? Nous avons recruté des femmes et des hommes de talent. Ils ont impulsé une dynamique, attiré à Toulouse des artistes et des événements de renommée internationale. Les artistes locaux ont été gagnés par cette émulation. Des cursus de formation naissent, comme la nouvelle filière théâtre du Conservatoire à Rayonnement Régional ou l’Institut Supérieur des Arts de Toulouse. Et cette dynamique n’est pas prête de s’inverser ! Alors oui, Toulouse est en train de devenir une métropole culturelle européenne !


© Ville de Toulouse. Patrice Nin

MÉTROPOLE DES MUSIQUES

moments de partage

© Ville de Toulouse. Patrice Nin

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LES ESSENTIELS

1/ DE SI DE LA : INSTRUMENTS EN RÉSONANCE C’est une programmation accessible et plurielle que propose la manifestation De si de la en présentant l’incroyable fonds constitué par les institutions culturelles de la ville autour des instruments de musique. Une programmation qui investit 14 lieux en mixant expositions, concerts, conférences et ateliers. A voir absolument pour prendre la mesure de l’éclectisme de la manifestation : l’exposition Big bang, au commencement était le son à la Bibliothèque d’étude et du patrimoine, l’installation sonore Electrik Botanik Ensemble à la médiathèque José Cabanis ou encore l’exposition Sound System Culture aux Abattoirs. Du 4 avril au 29 septembre.

2/ RIO LOCO D’île en île, le festival Rio Loco version 2013 entreprend de parcourir les Caraïbes. Cosmopolite et pluridisciplinaire, Rio Loco se voue corps et âme aux musiques du monde pour un grand rendezvous populaire et festif devenu l’un des moments incontournables des festivals d’été en France. En invitant 200 artistes, Rio Loco mêle des légendes de la musique populaire (Jimmy Cliff et Kassav’) aux talents émergents et s’immisce dans la ville dès le mois de mars, grâce aux Barrio loco qui proposent une programmation dédiée aux cultures caribéennes dans les centres culturels de Toulouse associés au festival. Du 12 au 16 juin.

3/ TOULOUSE D’ÉTÉ Porté par la volonté de partager la musique – toutes les musiques - avec le plus grand nombre, Toulouse d’été aborde avec enthousiasme et audace une 10e édition marquée par des retrouvailles avec les artistes qui ont fait l’histoire du festival. A travers une programmation résolument plurielle piochant dans les répertoires classique, jazz, rock, ou musiques du monde, Toulouse d’été embarquera les spectateurs dans une véritable épopée musicale autour du thème des Voyages imaginés. Du 16 juillet au 9 août.

TOULOUSE, MÉTROPOLE OUVERTE SUR LE MONDE

Festival Flamenco de Toulouse, Festi’Couleurs, Forum des langues du monde, Toulouse l’Espagnole, Convivencia, Tangopostale, Afrika Toulouse, Toucouleurs : reflet du cosmopolitisme qui anime la ville, la culture toulousaine est naturellement ouverte sur le monde et multiplie les festivals qui font de la diversité leur grande richesse.

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© Ville de Toulouse. Patrice Nin

LA MÉTHODE

« Accompagner les artistes »

HERVÉ BORDIER, DIRECTEUR DES MUSIQUES ACTUELLES HERVÉ BORDIER ORCHESTRE LES PROJETS TOULOUSAINS EN MATIÈRE DE MUSIQUES ACTUELLES ET ACCOMPAGNE LA RÉALISATION DU FUTUR ÉQUIPEMENT EN CONSTRUCTION À BORDEROUGE, LE MÉTRONUM, AU CŒUR D’UN PLAN AMBITIEUX DE SOUTIEN À LA FILIÈRE. Pourquoi créer une nouvelle salle ? Face à la diversité des acteurs culturels, des artistes, des lieux de diffusion, qui est l’une des forces de la scène toulousaine mais qui révèle aussi un éclatement parfois problématique, se posait une question : comment associer tous ces acteurs, très différents, dans une entreprise commune ? Le Métronum a pour fonction de répondre à ce besoin. Nous avons mis en place dès 2011 des réunions de concertation en groupes de travail, rassemblant 15 à 20 acteurs de la filière musicale, à raison de 4 séances par an. Le Métronum s’est nourri de cette réflexion : sa première ambition est de créer une dynamique, de mettre en réseau et d’accompagner les artistes, les structures.

© GGR

Comment créer cette dynamique ? Il ne s’agit pas de créer un simple lieu de diffusion mais un véritable lieu ressource pour l’ensemble de la filière, avec des

bureaux regroupant des acteurs culturels, une pépinière, des studios de répétition, une mix-box… Le Métronum s’implante au cœur d’un réseau de salles, et au cœur d’un plan qui prend en compte toutes les facettes de la création musicale. Quels sont les autres volets de ce plan ? L’opération Toulouse in Bikini, qui permet aux acteurs associatifs d’organiser un concert au Bikini dans des conditions professionnelles, le tremplin Décroche le son !, qui repère les jeunes talents, la collaboration avec le Printemps de Bourges et les Francofolies, l’ouverture de quatre studios de répétitions dans les centres culturels (centre culturel Alban-Minville, Maison de quartier de l’Hers et centre d’animation des Chamois), accessibles à la pratique amateur grâce à une politique tarifaire étudiée, l’implantation d’un centre dédié aux musiques du monde à la Mounède, viennent compléter ce dispositif.

Le Métronum à Borderouge Cubique, forcément cubique… Un petit Bikini ? Si on veut, et ce sont d’ailleurs les mêmes architectes qui l’ont conçu (agence GGR) : avec une salle de 500 places, ce nouveau lieu destiné aux musiques actuelles offrira une jauge intermédiaire qui manquait à Toulouse. Situé à deux pas du métro Borderouge, le Métronum sera le vaisseau-amiral de toute la filière musicale car il proposera également des studios de répétition, des salles de réunion ainsi qu’une «mix-box» (petit espace scénique multi-usages) et fonctionnera comme une pépinière d’entreprises. Certes, il n’y aura pas de piscine mais un vaste patio intérieur propice aux échanges… Décollage prévu début 2014.

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© Ville de Toulouse. Patrice Nin

La musique

à la portée de tous

L’ONCT D’ICI ET D’AILLEURS Ici, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse sera l’invité principal de la fête du 14 juillet prochain. Une invitation qui vient illustrer la reconnaissance populaire de ce magnifique ensemble. Fleuron majeur du patrimoine artistique de la Ville, l’ONCT démontrera une fois encore que la musique classique est accessible à tous. Après Zebda, Tugan Sokhiev et l’Orchestre sur le podium de la Fête nationale ! Ailleurs, en Europe et dans le monde entier, l’Orchestre multiplie les tournées. Pour ne citer que les derniers mois, l’ambassadeur musical toulousain s’est produit au Japon en décembre 2012, puis en février dans plu-

sieurs salles européennes dont le célèbre Musikverein de Vienne, enfin il jouera en Asie, en particulier en Chine, au mois de mai. Quant au Théâtre du Capitole, Frédéric Chambert n’a de cesse d’affirmer sa mission de service public : «La maison de production lyrique et chorégraphique
que j’ai le privilège de diriger met à la portée de tous, représentations, ateliers, conférences, débats, rencontres, démonstrations, lectures et expositions. Pour amener à la rencontre de ce qui, depuis la nuit des temps, a constitué le ciment le plus fort et le plus pérenne de toutes les civilisations : leur culture.»

C’EST DIT ! KADER BELARBI, DIRECTEUR DE LA DANSE AU THÉÂTRE DU CAPITOLE

«En étant nommé à la tête du Ballet du Capitole, je me suis donné pour mission de constituer un nouveau répertoire dans un registre très large, de donner vie à un ballet d’aujourd’hui, de nourrir les danseurs de nouvelles influences, de les faire évoluer, notamment en les confrontant à d’autres chorégraphes. Les demandes de professionnels qui affluent aujourd’hui au plan national comme international et les tournées, primordiales, participent à un rayonnement essentiel pour le Ballet.»

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TOULOUSE TOULOUSE // MÉTROPOLE MÉTROPOLE DES DES CULTURES CULTURES


MÉTROPOLE DES CULTURES URBAINES

LES ESSENTIELS

mois pour les cultures urbaines En mai, pour la deuxième année consécutive, les cultures urbaines tiennent leur temps fort : un mois dédié au graffiti, au break dance, au hip hop et, plus particulièrement pour cette édition 2013, aux sports urbains. Un mois comme point d’orgue d’actions menées tout au long de l’année pour la reconnaissance et le soutien de ces artistes, prolongeant une dynamique impulsée en 2008. Reconnue à l’échelle européenne et internationale, Toulouse s’impose en effet comme une véritable plateforme de la création artistique urbaine, un laboratoire de pointe, notamment pour le graffiti. Le Mai des cultures urbaines investit la place du Capitole avec un programme mêlant sports urbains (skate, rollers…),

l’Open Summer Jam, rencontre internationale de graffitis, de la danse avec le Festival des étoiles urbaines qui présente deux battles de niveau international : le Capitolium (25 mai, place du Capitole) et le Trophée Masters (31mai, Halle aux Grains) durant lesquels s’affronteront les meilleurs danseurs du monde. «L’ambition du festival est de créer un flux culturel, de la périphérie vers le centre, de créer des ponts vers tous les types de public qui profitent de l’événement pour découvrir toutes les facettes du hip hop» explique Abdul Djouri, directeur du CACDU (Centre d’Art Chorégraphique des Danses Urbaines) qui organise le Festival des étoiles urbaines. «Le maître-mot, c’est l’échange».

UN DISPOSITIF COMPLET POUR SOUTENIR LES ARTISTES

Valoriser le travail des artistes, leur offrir des lieux d’expression, tels sont les objectifs du projet porté par la Ville pour les cultures urbaines. Premières étapes avec la mise à disposition, par le biais d’appels à projets, de murs et d’espaces publics pour le graffiti urbain, la création d’une charte régissant la mise en place de murs libres, la mise à disposition (sur appel à projets) de la friche culturelle l’Imprimerie.

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© Ville de Toulouse. Patrice Nin

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LES ESSENTIELS

façons de célébrer la création contemporaine

MÉTROPOLE

DE L’IMAGE ET DES ARTS VISUELS

Version repensée du Printemps de Septembre, cette première édition du Festival International d’Art de Toulouse replace l’artiste au centre de la manifestation. Avec moins de propositions mais une plus grande place accordée aux hauts lieux du patrimoine toulousain qui les accueillent, le festival privilégie la rencontre avec l’œuvre et gagne en visibilité. Less is more est son credo. Du 24 mai au 23 juin.

© Isabel Muñoz

© Ville de Toulouse. Patrice Nin

1/ FESTIVAL INTERNATIONAL D’ART DE TOULOUSE

2/ SEPTEMBRE, LE MOIS DE L’IMAGE Malgré la disparition du Printemps de Septembre du calendrier automnal, septembre s’impose comme LE mois de l’Image à Toulouse. A ciel ouvert et dans les lieux publics, l’Image s’ouvre à tous les genres, de la photographie amateur avec le festival MAP à la jeune création contemporaine pour ManifestO, en passant par l’exposition Biz’Art populaire au jardin Raymond VI, la présentation des travaux menés au sein des ateliers Reza, et une nuit de l’image qui réservera de belles surprises.

3/ EXPOSITION – ÉVÉNEMENT : LES ABATTOIRS FÊTENT LES 30 ANS DES FRAC A la fois lieu d’exposition et Fonds régional d’art contemporain, les Abattoirs accueillent - et c’est un évènement - la grande exposition anniversaire des 30 ans des FRAC. 23 artistes représentant les 23 FRAC de France ont conçu 23 expositions à partir des collections de chaque structure. Une exposition d’expositions en somme. Vertigineux. Du 28 septembre au 5 janvier.

Cinespaňa Compétitions, hommages, cartes blanches, rencontres… Avec plus de 100 films programmés, et presque autant d’invités, 32 salles partenaires à Toulouse et dans la région, et plus de 26 000 spectateurs en 2012, le festival Cinespaňa déroule le tapis rouge au meilleur de la production espagnole… depuis 18 ans. Un évènement culturel majeur (et vacciné). Du 27 septembre au 6 octobre Cartoon Festival Profitant de l’effervescence qui agite la ville à l’occasion des rencontres professionnelles européennes du film d’animation, Cartoon Festival invite le grand public à s’associer à la fête pour découvrir les derniers bijoux en la matière et rendre aussi hommage au savoir-faire très remarqué de quelques sociétés toulousaines (TAT Productions, Xbo Films, Le-Lokal Productions…). Du 17 au 20 septembre

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© Mark Lyon, 2013

« Montrer des œuvres rares de grande qualité dans un écrin unique » LA MÉTHODE

JEAN-MARC BUSTAMANTE, DIRECTEUR ARTISTIQUE DU FESTIVAL INTERNATIONAL D’ART DE TOULOUSE Difficile pour cette première édition du Festival international d’art de Toulouse de se soustraire aux comparaisons avec le Printemps de Septembre. Un premier constat s’impose : les propositions artistiques sont beaucoup moins nombreuses. Pourquoi ce choix ? Dès mon arrivée à la direction du festival, j’ai créé un comité de programmation composé d’experts internationaux. Il nous a semblé très important de ne pas nous référer à des modèles aujourd’hui moins pertinents, biennales et autres expositions internationales qui prolifèrent de par le monde en proposant un trop grand nombre d’œuvres et d’artistes et qui peinent à rencontrer le public. Dans la mondialisation actuelle, il est difficile d’évaluer les œuvres si elles ne sont pas présentées avec soin dans le cadre d’un projet spécifique, pour un lieu qui leur convient. Nous avons préféré prendre notre temps, accompagner les artistes dans leurs projets et leur proposer des espaces plus vastes, quitte à réduire considérablement le nombre d’invités. L’art contemporain mérite que l’on s’y attarde, c’est un respect que nous

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devons aux artistes et au public. En plus du parcours sur les bords de la Garonne, nous avons invité quatre centres d’art toulousains réunis sous le nom «A COMME ASSOCIES» et leur avons demandé de concevoir un programme tourné vers une scène contemporaine plus émergente. Dans quelle mesure le patrimoine toulousain participe-t-il aussi à l’identité du festival ? Toulouse sera protagoniste des projets, le comité de programmation a été très sensible au parcours que nous avons mis en place. Le bassin de la Garonne bordé par des lieux patrimoniaux de prestige est très inspirant pour y exposer des œuvres d’envergure. Par le profil des membres du comité de direction, la nationalité des artistes invités, la manifestation affiche d’ores et déjà une dimension internationale. Est-ce suffisant pour lui offrir un rayonnement d’envergure ? Nous allons montrer des œuvres rares de grande qualité dans un écrin unique, ce qui devrait attirer un large public interna-


© Allan Packer

tional. Le Festival de Toulouse doit devenir à terme un événement majeur de la scène artistique. Organiser un tel événement en quelques mois est un défi. Quelles ont été les principales difficultés auxquelles vous avez été confrontés ? Les satisfactions ? Nous avons réduit le nombre de projets et mis en place une année zéro qui donne le signal du changement. Il n’était pas possible en si peu de temps, avec notre budget, de faire tout ce que nous voulions dès la première année, d’autant plus que tous les lieux ne sont pas prêts pour nous accueillir. Nous allons au fil des années monter en puissance et déjà le comité travaille avec les artistes à des projets pour les années à venir. En tant qu’artiste de dimension internationale, mais aussi en tant que Toulousain, comment percevez-vous la vie culturelle toulousaine ? Je peux déjà mesurer la différence entre le Toulouse de mon enfance et celui d’aujourd’hui. Toulouse avait beaucoup de

retard et l’offre actuelle est assez grande. Il manque en revanche des manifestations plus repérables. Toulouse, dans la diversité de ses propositions, doit aussi faire des choix et savoir se distinguer. C’est indispensable.

LES ARTS VISUELS EN EFFERVESCENCE

BBB (Bond de la Baleine à Bosse), Espace Croix-Baragnon, La Fabrique – CIAM (Centre d’Initiatives Artistiques de l’université Toulouse – Le Mirail)… Véritables laboratoires de la création contemporaine, nombreuses sont les structures à Toulouse et dans son agglomération qui repèrent, soutiennent, offrent aux jeunes artistes leurs premières expositions, et qui éduquent aussi le public par des actions de sensibilisation. Ces structures portent souvent un regard élargi sur la création, à l’image de Lieu-Commun, de l’ISDAT (Institut supérieur des arts de Toulouse) qui regroupent désormais les départements beaux-arts et spectacle vivant, ou de PinkPong - réseau art contemporain de l’agglomération toulousaine - qui rassemble une vingtaine de ces structures et entretient une dynamique à travers des évènements ponctuels.

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Perraudin achitectes

La Maison de l’Image, pointue mais pas élitiste Les arts visuels et numériques poursuivent leur vertigineuse avancée, bouleversant les pratiques, réinventant les usages. Il leur manquait à Toulouse un lieu qui leur soit entièrement dédié, à la pointe, où l’on puisse à la fois expérimenter les dernières innovations technologiques, s’informer, se former et créer. La Maison de l’Image a été pensée comme une vaste plateforme d’éducation, de recherche et d’innovation, de production et de diffusion d’évènements ouvrant le champ des possibles des arts visuels et numériques. Au cœur du quartier de la Reynerie, Place Abbal, cet équipement

PHOTOGRAPHIE : TOULOUSE À L’AVANT-GARDE

Première ville de France à prodiguer un enseignement supérieur de photographie en1892, Toulouse est aussi la première à accueillir une galerie municipale entièrement dédiée à la photographie avec la création en 1974 de la galerie du Château d’Eau. Grâce aux ambitions de photographes visionnaires - le professeur Charles Fabre, Jean Dieuzaide – l’histoire de la photographie en France est souvent passée par Toulouse. La redécouverte de l’œuvre de Germaine Chaumel l’a encore confirmé récemment.

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culturel majeur deviendra dès 2015 un lieu de vie et d’animation accessible à tous, habitants du quartier ou professionnels venus de loin.

ACCOMPAGNER LE PROJET Terres Nomades, Cap Nomade, Guillaume Bautista, Animacao, Patch_Work Arts Emergents, La Trame, Cumulo Nimbus sont soutenus par la Ville depuis décembre 2012 pour l’expérimentation culturelle : Maison de l’Image. Co-construites avec les structures partenaires du quartier, ces 7 initiatives invitent les habitants toulousains à s’approprier les arts visuels et numériques de manière originale, audacieuse, et par-delà, à appréhender les fonctionnalités du futur équipement. «La photographie permet d’accéder à l’expression. Utilisée à bon escient, elle est le plus grand vecteur de changement social» confiait Reza. Le photo-reporter a souhaité lui aussi apporter sa contribution au projet. De mars à septembre 2013, il forme avec des photographes locaux 40 jeunes au langage de l’image. Leurs travaux seront exposés à l’automne dans les médiathèques Cabanis et Grand M ainsi que dans les 37 stations du métro toulousain.


MÉTROPOLE

DES ARTS DE LA SCÈNE

© Pierre Ricci

LES ESSENTIELS

vivantes 3 scènes pour le spectacle

RÉGIE COMMUNE POUR LE SORANO ET JULES JULIEN La Mairie, en créant une régie autonome pour les théâtres Sorano et Jules Julien, vient d’unir deux lieux jusqu’alors étrangers l’un à l’autre. Différentes par l’histoire, la réputation, la visibilité, la programmation et la localisation, les deux salles deviennent aujourd’hui sœurs de scène. La mission de Ghislaine Gouby, nouvelle directrice de la structure, est de réunir les deux établissements pour montrer «le même théâtre». A savoir une diversité cohérente avec la programmation de textes classiques, la venue de grands acteurs comme Jean-Louis Trintignant ou Robin Renucci, l’accueil de compagnies toulousaines, la découverte des écritures théâtrales d’aujourd’hui, celle des écritures scéniques contemporaines et enfin la présence du cirque et de spectacles familiaux pour tous. Le théâtre Jules Julien garde toutefois sa spécificité d’accueil de

la pratique amateur. Une nouvelle histoire commune pour mieux faire vivre le théâtre.

CDC : NOUVEAU REGARD SUR LES DANSES POPULAIRES Alors que la neuvième édition du Festival CDC s’achève avec succès, le Centre de Développement Chorégraphique Toulouse-MidiPyrénées travaille déjà sur la saison prochaine et prépare pour son dixième anniversaire un festival qui devrait rester dans les mémoires. Il se déroulera en février 2014 à Toulouse et réunira des artistes internationaux qui auront à cœur d’apporter leur vision des danses populaires à travers le monde. Sont annoncés Israel Galvan, Radhouane El Meddeb, François Chaignaud ou Heddy Maalem… Une thématique centrale du projet de Cité de la Danse porté par la Ville de Toulouse en collaboration avec le CDC et les danseurs et chorégraphes toulousains.

C’EST DIT ! GHISLAINE GOUBY, DIRECTRICE DES THÉÂTRES SORANO ET JULES JULIEN

«La ville de Toulouse a souhaité le rapprochement de ces deux théâtres en créant une régie autonome. Ces deux lieux se ressemblent par leurs plateaux respectifs. Ils sont également proches par le rapport d’intimité magnifique qu’ils créent entre acteurs et spectateurs. Les spectacles qui se jouent au Sorano et à Jules Julien prennent place dans un écrin absolument unique. Je travaille à la construction de ce projet original pour que ces deux théâtres jouent ensemble.»

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© Ville de Toulouse. Patrice Nin

LA MÉTHODE

VINCENTELLA DE COMARMOND, ADJOINTE AU MAIRE CHARGÉE DE LA CULTURE La Mairie affirme soutenir la filière théâtrale, quelle est la teneur de ce soutien ? Nous avons mis en place un soutien d’accompagnement, de structuration et de financement en direction du secteur théâtral toulousain. Nous avons réfléchi au problème globalement, de la création à la diffusion, sans oublier la formation. Les dispositifs de ce soutien accompagnent chaque année les créations des compagnies grâce à un système d’octroi de subventions qui bénéficie d’une analyse juridique, financière, technique mais aussi d’une expertise artistique pour tous les projets présentés. Cette structuration est intervenue à un moment charnière avec la disparition du théâtre de la Digue due au désengagement de l’Etat et de la Région. Nous avons dû revoir notre accompagnement en créant une régie municipale des théâtres qui s’articule autour d’un pôle Sorano-Jules-Julien, rejoint bientôt par le théâtre de la Digue. Le soutien concerne aussi des lieux qui maillent le territoire, non labellisés ou conventionnés par l’Etat. Il y

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a nombre de petits théâtres avec qui nous travaillons pour les différencier et établir une spécificité. Ils sont indispensables par leur proximité et sont des outils importants pour les acteurs locaux. Un théâtre de qualité passe par une véritable formation, qu’avez-vous mis en place ? Nous avons décidé de créer une filière de formation complète autour de trois cycles. Le département Théâtre est rattaché au Conservatoire à Rayonnement Régional avec interventions de professionnels du théâtre toulousain sur tout le cursus. Cette formation s’articule également avec des initiatives de formation qui existaient auparavant lancées par des compagnies ou des théâtres. De l’initiation à la professionnalisation, il nous importe que tous les champs soient couverts. Vous annoncez des conventions d’objectifs et de moyens d’accompagnement. Comment et pour qui ? L’idée est de conventionner des lieux, des


« Nous avançons ensemble en termes de rayonnement, d’actions culturelles et d’irrigation du territoire » festivals, des entités artistiques et des compagnies. Ce sont des conventions de 4 ans, fruit d’un long dialogue avec les acteurs culturels, qui vont dans le sens de notre projet culturel. Il s’agit de permettre aux professionnels de disposer de temps dans leurs initiatives avec une idée de pérennité. Les conventions sont au nombre de 74 en 2012 et comprennent 4 festivals internationaux, 8 institutions culturelles, 19 compagnies de théâtre et de danse, 13 festivals locaux, 7 lieux considérés comme «lieux tremplins», 14 lieux d’accompagnement et 9 conventions qui n’entrent dans aucun de ces champs. Nous avançons ensemble en termes de rayonnement, d’actions culturelles et d’irrigation du territoire. Parlez-nous de la création des «Carnets plein feux» et de l’événement «Un théâtre près de chez vous»… Les «Carnets plein feux» sont une initiative de structures associatives. Sont impliqués la Cave Poésie, le théâtre Le Fil à Plomb, le théâtre du Grand-Rond, le théâtre du Pont Neuf, le théâtre de la Violette, le théâtre du Pavé, le théâtre du Vent des Signes et le théâtre du Hangar. Ces «Carnets» offrent 3 ou 5 places à prix réduit pour profiter des spectacles de huit théâtres de la ville. Un dispositif qui met aussi l’ac-

cent sur la proximité des théâtres, un facteur important de notre projet culturel. «Un théâtre près de chez vous», issu des mêmes associations, est un festival qui se déroule en novembre permettant de découvrir des créations dans 10 lieux différents. La Mairie accompagne cet événement pour ce qui concerne le financement. La structuration de la filière théâtrale a eu un effet de dynamisation du milieu.

BOURSE TOULOUSE’UP : ACCOMPAGNER LA CRÉATION ARTISTIQUE ET L’INNOVATION CULTURELLE La bourse Toulouse’Up vise à aider les jeunes artistes en privilégiant les projets innovants. Elle repère, accompagne, incite les artistes à proposer des démarches imaginatives et audacieuses, et permet aux projets de qualité d’être reconnus par la Ville de Toulouse. Pour l’association Call Forth, lauréat de Toulouse’Up 2009 pour le festival Jardins Synthétiques, la bourse leur a permis de se faire connaître sur la scène culturelle toulousaine mais aussi de s’implanter durablement. Aujourd’hui, le dispositif a fait ses preuves et certains projets, Don Pasta en est un autre exemple, bénéficient d’une belle reconnaissance du public.

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MÉTROPOLE

DE LA CONNAISSANCE ET DU PARTAGE DES SAVOIRS

LES ESSENTIELS

Des initiatives qui font swinguer la science LA NOVELA Faire descendre de leur chaire des enseignants et des chercheurs pour parler aux passants de mathématiques, de philosophie ou de musique baroque ; mettre au défi des auteurs et des chercheurs de produire ensemble un recueil de nouvelles ; inviter de jeunes geeks à coacher des seniors… Tout en affirmant sa singularité dans le paysage culturel national, le festival continue d’étendre son champ d’intervention, multipliant les occurrences au détour des rues, des jardins, des monuments de Toulouse… et en d’autres lieux de l’agglomération. Danielle BUYS, Vice-Présidente de la commission Culture à la Communauté Urbaine : «La Novela est de ces grands événements qui favorisent le rayonnement de notre territoire.

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Ce projet est une vraie richesse pour l’ensemble des villes de la Métropole. Il permet la rencontre entre les habitants et la culture scientifique souvent réservée à ceux qui savent. C’est donc en toute logique que Toulouse Métropole porte aujourd’hui cette manifestation». Du 27 septembre au 13 octobre.

TOULOUSE NUMÉRIQUE

Vous pensez que la technologie numérique est une affaire d’initiés ? Le Fab Lab va vous prouver le contraire. A la fois atelier de fabrication et laboratoire, il invite tout un chacun à se réapproprier les outils numériques pour fabriquer et réaliser tous types d’objets. A l’occasion de La Novela, Artilect - FabLab Toulouse, premier du genre en France, organise des rencontres et conférences pour tout savoir de ce concept très novateur.


Le Quai des Savoirs, vitrine de la renommée scientifique toulousaine Entre les allées Jules-Guesde et le Jardin des Plantes, l’ancienne Faculté des Sciences s’apprête à renouer avec son histoire. D’ici 2014, les anciens et très beaux bâtiments universitaires seront réhabilités et reconvertis en Quai des Savoirs, symbole concret de l’ouverture des sciences aux citoyens. Le 41 des allées abritera l’Université de Toulouse (Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur - PRES). Lieu d’accueil et d’information, il permettra au public dans le prolongement de la restructuration des universités toulousaines - de se renseigner sur l’ensemble des formations universitaires et d’enseignement supérieur de Toulouse, les carrières scientifiques et la recherche, mais aussi sur tous les aspects de la vie étudiante. L’Université de Toulouse aujourd’hui éclatée sera demain fédérée, et bénéficiera d’une visibilité dans un site historique et prestigieux.

VERS UN QUARTIER DES SCIENCES

«Le Quai des Savoirs permet aussi de fédérer les producteurs de savoirs (chercheurs et enseignants) et les diffuseurs ; de valoriser la culture scientifique grâce à un lieu ouvert à tous» précise Catherine Guien, maire adjoint en charge du projet. Ainsi, le 39 des allées deviendra un centre de diffusion de la culture scientifique. Doté d’un espace d’exposition de 900 m2, d’ateliers,

d’un Café des sciences, le lieu accueillera des animations dédiées aux sciences ; largement ouvert sur l’espace public, il est destiné à éveiller la curiosité de tout un chacun, du simple promeneur au visiteur le plus averti. «Un passage sera aménagé entre la nouvelle esplanade des allées Jules-Guesde et le Jardin des Plantes, le quartier va redevenir un lieu de promenade. Avec le Quai des Savoirs, le Muséum, la Faculté de Médecine, le Sorano, bientôt la Cité internationale des chercheurs rue des 36 Ponts - et pourquoi pas une extension future au sein de la Prison Saint Michel - le quartier redevient le Quartier des Sciences qu’il était encore à la fin des années 50 ».

C’EST DIT ! «METTRE LA SCIENCE EN CULTURE» CATHERINE GUIEN, ADJOINTE AU MAIRE CHARGÉE DE L’INNOVATION ET DU DÉVELOPPEMENT DE LA CULTURE SCIENTIFIQUE «Toulouse possède l’excellence dans le domaine des sciences, mais pour construire la métropole de la Connaissance, la science doit s’ouvrir au corps social. En multipliant les situations et les rencontres, les savants sont invités à s’exprimer devant la population pour donner à chacun des outils de compréhension, d’expertise citoyenne, afin d’alimenter la controverse et penser la société de demain».

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TOULOUSE TOULOUSE // MÉTROPOLE MÉTROPOLE DES DES CULTURES CULTURES


DES ARTS DU CIRQUE ET DE LA RUE

3Démonstrations de force LES ESSENTIELS

1/TOULOUSE EN PISTE

Rendez-vous festif et populaire, cette parade des arts du cirque se fait une joie non dissimulée de fouler pour la cinquième année consécutive le pavé toulousain. Constituée de groupes de déambulation qui traversent la ville, elle vient concrétiser un temps de partage précieux entre amateurs et professionnels. Deux groupes qui travaillent durant l’année main dans la main sur l’ensemble du territoire de l’agglomération pour inventer de nouvelles formes de représentation et créer de nouveaux wagons : au rang des nouveaux chars, La cohorte des forts fragiles menée par Le Lido ou A l’envers des corps, imaginée par Cirque de femmes, devraient susciter la curiosité. Le tout sous le regard d’Albin Warette, directeur artistique, et de Kader Belarbi, directeur de la

danse au Théâtre du Capitole et artiste associé. Tous deux sont à l’origine du thème 2013 : Dé/lier L’In/Vertébré. 8 juin, départ du Grand Rond.

2/FÊTE DU LIDO C’est un rendez-vous attendu qui prend cette année une nouvelle dimension : la Fête du Lido célèbrera durant une semaine les trente ans du Centre des arts du cirque de Toulouse. Autant d’années de rencontres, de découvertes, de formations et de créations. Entre spectacles de groupes amateurs et professionnels et expositions, ce sera l’occasion de rassembler tous ceux qui, élèves, animateurs ou professeurs, ont participé à faire du Lido un véritable vivier de talents. En guise de bouquet final, une soirée «Eclat de cirque» présentera les spectacles créés cette année. Du 10 au 16 juin.

3/CARAVANE DE CIRQUES

LE CIRQUE DE DEMAIN SE CRÉE À TOULOUSE

La 34e édition du Festival mondial du cirque de demain qui se déroulait fin janvier à Paris a largement mis à l’honneur les artistes toulousains. Sur 24 numéros internationaux sélectionnés, cinq ont en effet été créés par des artistes formés au Lido. Le Coup de cœur du festival est revenu à la compagnie Le Boustrophédon, le Prix de la Fédération Française des Ecoles de Cirque a récompensé Colas Rouanet, le Prix Bretagne Circus a distingué le Collectif Lapsus, le Prix de la SACD et le Trophée du Cirque du Soleil ont été remis à Ignacio Flores.

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Cette 8e édition sillonnera comme d’habitude les communes de Toulouse Métropole pour y présenter les spectacles conçus par les jeunes talents passés par la formation du Lido et pour la plupart accueillis à la Grainerie, la Fabrique des arts du cirque de Balma. En salle, sous chapiteau ou en extérieur, c’est un véritable panorama du vivier circassien que propose la manifestation. Du 24 mai au 9 juin.

© Ville de Toulouse. Patrice Nin

MÉTROPOLE


LA MÉTHODE

© Ville de Toulouse. Patrice Nin

© Ville de Toulouse. Patrice Nin

« Eviter la culture hors-sol »

ANNE CRAYSSAC, ADJOINTE AU MAIRE CHARGÉE DU SOCIOCULTUREL Peut-on parler de Toulouse comme d’un pôle d’excellence pour les arts du cirque ? Sans aucun doute : Toulouse est un pôle d’excellence dans ce domaine, alors même que le nouveau cirque est une discipline très récente. Toulouse compte des fleurons dont le Lido, Centre Municipal des Arts du Cirque, à l’origine avec d’autres de la montée en puissance de la discipline. La ville prolonge cette histoire par une filière aujourd’hui constituée qui s’appuie sur la Grainerie, la Fabrique des arts du cirque à Balma, Circa à Auch et des événements majeurs comme Toulouse en piste. Comment se traduit cette vitalité ? Le dernier Festival mondial du cirque de demain a largement salué le talent d’artistes issus du Lido. Cette école qui accompagne les artistes dans leur professionnalisation, avec une grande exigence de qualité, est une école cosmopolite qui reçoit des artistes du monde entier. Nous ne cherchons pas à maintenir ces artistes ici, ce sont des oiseaux migrateurs. Ils diffusent un label « Made in Toulouse ». Ce rayonnement international, estce une priorité ? On travaille à ce rayonnement en étant présents lors de grands événements comme les festivals d’Avignon ou de Chalons, en recevant pour les former des artistes du

monde entier et en mettant en avant ces compétences lorsqu’une délégation toulousaine part à l’étranger. Ce qui est remarqué à l’international, c’est aussi notre spécificité : le Lido, qui était au départ une structure de l’animation socio-culturelle au croisement des disciplines artistiques et sportives, tire sa force de la présence en un même lieu d’amateurs et de professionnels. Les amateurs étant les professionnels et le public de demain. Ce bouillonnement, cette émulation, c’est un très fort facteur d‘émergence de nouveaux talents. Lorsqu’on parle d’une Toulouse innovante, le cirque est tout à fait dans le sujet. C’est un formidable lieu d’innovation. Comment favoriser cette pratique amateur ? Si le rôle de Toulouse est naturellement moteur, nous avons fait le choix à travers la Communauté urbaine de développer cette pratique par des ateliers dans les autres communes. Reflet de ce dynamisme, la manifestation Toulouse en piste qui grandit d’année en année. Cette parade gratuite, qui investit l’espace avec des temps forts artistiques portés par des compagnies professionnelles, est avant tout le résultat d’ateliers menés en tandem par des artistes confirmés et des amateurs. La volonté est de donner vie à une culture ancrée dans le territoire, portée, partagée, en évitant la culture hors-sol.

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MÉTROPOLE DE LA LECTURE PUBLIQUE

Un Marathon à 3 temps

SOUTENIR LA CULTURE DU LIVRE

Au-delà du terreau d’éditeurs et de libraires indépendants pour lesquels la Ville a lancé une série d’actions volontaristes pour promouvoir leur maintien et développement, Toulouse offre un réseau dense de bibliothèques et de médiathèques. On y compte plus de 70.000 abonnés - dont 4 700 pour la seule Médiathèque du Grand M ouverte il y a un an dans le quartier du Mirail - avec notamment une population jeune en forte hausse ces dernières années. Avec la Médiathèque Cabanis, la Bibliothèque d’Etude et du Patrimoine qui offre depuis février un service de prêt de documents à domicile, 19 bibliothèques de quartier et la Bibliothèque Nomade, c’est un maillage serré de la ville qui est proposé aux Toulousains. Et pour faciliter l’accès à tous les fonds numérisés via une interface dynamique, ouverte aux contributions et commentaires, la Bibliothèque de Toulouse, qui prépare un vaste Plan de Lecture Publique, a récemment lancé Rosalis, son portail de valorisation numérique. Parce que la culture du livre ne s’oppose pas à celle des écrans.

LES MÉTROPOLITAINES

Sous le label Métropolitaines, Toulouse Métropole propose de septembre 2013 à avril 2014 rencontres d’auteur, performances, expositions, spectacles, ateliers d’écriture et de mise en voix… Autant de rendez-vous gratuits avec écrivains et artistes pour partager, dans toute l’agglomération, amour des livres et expériences inédites d’écriture et de lecture.

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Pour sa 9ème édition, le Marathon des mots ne dérogera pas à l’esprit voulu par ses créateurs : établir des passerelles entre le public et les mots. Créée en 2005, la manifestation se décline aujourd’hui en trois temps : une mise en jambes en avril, destinée aux collégiens et lycéens qui ont alors la primeur des thèmes du festival de juin, puis une prolongation automnale consacrée cette année au psychanalyste et philosophe Jean-Bertrand Pontalis. Du 27 au 30 juin, la cuvée 2013 mettra en lumière un territoire lié au « Sud »... américain : Buenos Aires et l’Argentine. Pas seulement cependant puisque dans une programmation particulièrement foisonnante, il y aura également des zooms sur Bruxelles et sur l’univers de Georges Simenon. Arlette Sylvestre, présidente de la Commission Culture à la Communauté Urbaine «Parce que la lecture publique est l’un des grands marqueurs identitaires de notre territoire, le Marathon des Mots est aujourd’hui porté par Toulouse Métropole. Reconnu au niveau national, c’est aussi un événement transportable jusque dans les plus petites communes, sans doute le plus communautaire d’entre tous.»

© Gilles Vidal

LES ESSENTIELS


MÉTROPOLE

DU PATRIMOINE ET DES MUSEES

pour se 3expositions raconter des histoires © Gilles Vidal

LES ESSENTIELS

1/ OURS : MYTHES ET RÉALITÉS D’ores et déjà labellisée «d’intérêt national », la nouvelle exposition du Muséum de Toulouse explore l’un des grands mythes populaires de nos régions, un sujet qui aujourd’hui encore alimente le débat : l’Ours. La visite promet d’être d’autant plus passionnante que des actions de médiation originales viendront relayer la qualité scientifique du propos. Du 11 octobre 2013 au 30 juin 2014.

2/ DE TOULOUSE À SUMATRA, TRÉSORS ENLUMINÉS DU LANGUEDOC A l’image de ces fragments de l’antiphonaire de Mirepoix, chef d’œuvre du XVIIème siècle de la collection des Augustins, les musées et centres d’archives de la région recèlent des trésors en matière de livres peints du

Moyen-Age et de la Renaissance. A l’issue d’une vaste collecte menée en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, le musée présente cette autre facette du patrimoine régional. Grâce aux spécificités de certaines structures, l’exposition s’autorise une digression vers des civilisations plus lointaines. Du 17 octobre 2013 au 19 janvier 2014.

3/ UNE ODYSSÉE MUSICALE C’est d’un point de vue forcément archéologique que le musée Saint-Raymond apporte sa contribution à la manifestation « De si de la » organisée par la Ville. Du Paléolithique à la Grèce antique, du griot africain au conteur occitan, l’exposition rend compte du rôle de la musique et des instruments dans la transmission des contes et des mythes au fil des âges et des civilisations. Un patrimoine musical à découvrir avec les yeux et les oreilles. Du 5 avril au 15 septembre.

Corps et Ombres, le succès En 2012, 80 000 visiteurs se sont pressés aux Augustins pour voir la grande exposition sur le caravagisme européen. L’évènement a grandement œuvré en faveur du rayonnement culturel toulousain et semble avoir impulsé une nouvelle dynamique au musée. « Cette exposition répondait à une attente du public au regard de l’importance de nos collections. L’idée est aujourd’hui d’être en mesure de proposer régulièrement, peut-être tous les deux ans, une exposition significative en terme de moyens, de muséographie et de résonance médiatique » précise Axel Emery, conservateur des Augustins. Le Centre de l’Affiche à 30 ans ! Connu pour ses expositions d’affichistes célèbres, il est aussi un service patrimonial de la ville créé en 1983 qui collectionne, restaure et étudie près de 200 000 documents. Pour célébrer son 30ème anniversaire, la structure multiplie les rencontres avec le public. A noter au Pavillon Blanc à Colomiers, une exposition dédiée à François-Régis Gastou, concepteur d’affiches et à l’origine de la création du Centre de l’Affiche.

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© Ville de Toulouse. Patrice Nin

« Montrer ce que l’on pense être le meilleur »

LA MÉTHODE

OLIVIER MICHELON, DIRECTEUR DU MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN LES ABATTOIRS A partir de septembre 2013, Les Abattoirs accueille Les Pléiades, exposition-célébration des 30 ans des FRAC… Les Fonds régionaux d’art contemporain sont au nombre de vingt-trois sur tout le territoire. Ils ont été créés dans les années 80 en période de décentralisation culturelle avec pour ambition de créer et de diffuser une collection d’art contemporain et de soutenir la création artistique dans chaque région. A partir de cette mission, tous les FRAC ont réfléchi à la manière de fêter leur trente ans. Pour mettre en avant les collections et les artistes, chaque FRAC a donné l’opportunité à un artiste

LE MUSÉUM DE TOULOUSE, UNE RÉUSSITE EXEMPLAIRE

Qualité scientifique des expositions, muséographie innovante, actions de médiation originales… Le Muséum de Toulouse a bel et bien dépoussiéré son image désuète de « cabinet de curiosités ». Près de 600 000 visiteurs à ce jour ont vu « Préhistoire(s) : l’enquête » et le 3 juillet 2012, le Muséum dépassait la barre du millionième visiteur !

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d’organiser une exposition à partir de sa collection propre. Ainsi 23 artistes ont conçu 23 expositions que nous accueillons en septembre au sein des Abattoirs. Il s’agit d’un événement important – je rappelle que la collection des FRAC est la deuxième en quantité après celle de Beaubourg avec pour double objectif de montrer la diversité des collections mais aussi une multiplicité de regards de créateurs. Mon ambition est que ce soit une vraie exposition où 23 artistes prennent la parole à partir d’œuvres d’autres créateurs. Quelles sont vos ambitions concernant le rayonnement des Abattoirs ? je veux que le musée des Abattoirs soit inscrit d’un point de vue international au même titre que le Musée de Francfort, celui de Düsseldorf ou la Tate de Liverpool ; que le musée apparaisse sur l’échiquier comme un lieu fort où l’on sait qu’on peut voir des propositions riches et d’une grande exigence artistique. Je pense que nous sommes déjà clairement identifiés, mais il faut toujours y travailler. Pour cela, je crois à l’exigence : montrer ce que l’on pense être le meilleur et le montrer au bon moment.


Que serait Toulouse sans ses monuments historiques, ses places et ses fontaines et ses églises aux décors savamment travaillés ? Intimement lié à l’identité de la ville, le patrimoine bâti toulousain fait l’objet depuis 2008 d’un programme de valorisation à la hauteur de sa richesse. Certaines structures muséales d’abord, joyaux d’architecture en elles-mêmes mais aussi lieux de vie, recevront bientôt leur public dans des conditions optimisées : une restauration d’envergure est menée depuis deux ans à l’ensemble conventuel des Jacobins, destinée à stopper l’usure du temps mais aussi repenser l’organisation muséographique du bâtiment. Le musée Saint - Raymond se voit doté d’une annexe de 400 m2 abritant un espace dédié aux ateliers pédagogiques, une bibliothèque et un cabinet des monnaie. Le musée des Augustins vise quant à lui une accessibilité totale des bâtiment d’ici 2015. Les fontaines de la ville ensuite, une dizaine au total, ont été rénovées au cours de l’année 2012. Les églises enfin - Notre-Dame du Taur, Saint-Nicolas, Notre-Dame de la Daurade… – sollicitent sans relâche les ateliers de restauration toulousains afin de parer aux dégradations naturelles et rendre leur lustre aux décors.

© Ville de Toulouse. Patrice Nin

VALORISER LE PATRIMOINE ARCHITECTURAL

DE NOUVELLES INITIATIVES POUR ENCOURAGER LES TOULOUSAINS À POUSSER LA PORTE DES MUSÉES

Des ateliers dédiés au jeune public dans les musées, des manifestations transversales comme Jardins Synthétiques au musée Saint-Raymond… Dans le prolongement des Journées du patrimoine, les opérations de séduction se multiplient tout au long de l’année, invitant à découvrir ou redécouvrir les richesses muséales et patrimoniales de la ville. Le nouveau portail culturel de la Ville cultures.toulouse.fr, par exemple, présente chaque mois une œuvre emblématique d’un musée toulousain. La marque So Toulouse destinée à valoriser le patrimoine toulousain, cible plus particulièrement le tourisme d’affaires ou d’agrément.

C’EST DIT ! PASSEPORT POUR L’ART VINCENTELLA DE COMARMOND, ADJOINTE AU MAIRE CHARGÉE DE LA CULTURE

«Parce qu’elle permet de développer ses moyens d’expression, forger son esprit critique, s’ouvrir sur le monde, l’éducation artistique et culturelle est au cœur de nos priorités. Avec le parcours culturel gratuit, nous entendons offrir à chaque élève, sur le temps scolaire, la possibilité d’être confronté à une ou plusieurs activités artistiques ou culturelles. Basé sur une démarche pédagogique croisant l’enseignement artistique et l’action culturelle, ce parcours s’appuie sur les ressources culturelles locales. Cette initiative, menée en étroite concertation avec la DRAC et l’Inspection académique, sera généralisée à l’ensemble des 20 000 élèves des écoles toulousaines d’ici 2014»

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