"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»"
Edición bilingüe french-spanish
FACEBOOK: DU MÉPRIS ENVERS LES MASSES À LA «SAGESSE DES FOULES» Dr. Adolfo Vásquez Rocca ANTIPODES, Nº 202 – 2014, Dossier réseaux sociaux - ITECO, Bruselas, Bélgica. – Centre de formation pour le développement et la solidarité internationale. – Centre européen education et coopération au développement, action sociale et interculturelle http://www.iteco.be/antipodes/les-ong-sur-le-terrain-des-reseaux/Facebook-du-mepris-envers-les
VÁSQUEZ ROCCA, Adolfo, "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»", En Revista Almiar – Nº 66 – 2012 – MARGEN CERO, Madrid, http://www.margencero.com/almiar/facebook-desprecio-masas/
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Facebook: du mépris envers les masses à la “sagesse des foules”1
Le phénomène Facebook peut être expliqué par sa simplicité, son effectivité et son opportunisme, par Adolfo Vásquez Rocca Nous avons l’habitude de promouvoir l’opinion des experts, puisque normalement nous considérons que seule une personne ayant de l’expérience et des connaissances est capable d’émettre des jugements adéquats dans un domaine ou une matière en particulier. Cependant, il y a des études montrant que les décisions collectives sont souvent plus efficaces que celles prises sur base des connaissances d’un seul expert.
Facebook comme état de «conscience environnementale»
Facebook est un état de « conscience environnementale », un moyen de tuer le temps (ou de le perdre, naturellement), un réseau de connexions qui répond à la logique de l’hypertextualité, de l’hyperlien, des moteurs de recherche sponsorisés 1 VÁSQUEZ ROCCA, Adolfo, “Facebook: du mépris envers les masses à la «sagesse des foules»”, Antipodes Les ONG sur le terrain des réseaux sociaux Je t’invite, tu m’acceptes, (N° 202) - Centre de formation pour le développement et la solidarité internationale. 1
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et du « postage » compulsif. Un engrenage puissant de l’industrie globale qui trafique des bases de données, statistiques, rating télévisuels et profils psychologiques, dans un processus exhaustif de stratification, cherchant à tout prix - comme n’importe quel consultant - que le business tourne. Bien que le projet ait été conçu par Mark Zuckerberg, le véritable visage derrière Facebook est celui de Peter Thiel, investisseur de capital à risque et philosophe futuriste. Il est aussi un activiste vigoureux du néo conservatisme. Il a obtenu son diplôme de philosophie à Stanford et il est coauteur du livre Le mythe de la diversité, attaque minutieuse contre le multiculturalisme et le libéralisme. Le mentor philosophique de Thiel est René Girard 2, de Stanford, qui propose une théorie selon laquelle le comportement humain fonctionne par désir mimétique. Girard prétend que les gens se comportent essentiellement en « moutons » et copient les autres sans réfléchir. La théorie semble être correcte dans les mondes virtuels de Thiel : l’objet de désir est insignifiant. Tout ce qu’il importe de savoir est que les êtres humains ont tendance à se mettre en troupeaux. Ce qui explique les bulles financières, ainsi que l’énorme popularité de Facebook. Pour Thiel, internet est très séduisant car il promet un type de liberté dans les relations humaines et les affaires, et une liberté des lois dans les pays. Internet ouvre un monde d’expansion du libre marché et du laisser faire. Thiel adore également les paradis fiscaux - comme les Îles Cayman - où se trouve 40 % de l’argent du monde. Toutefois, si on analyse bien la politique de confidentialité de Facebook, on se rend compte qu’elle est ambiguë, voire même pratiquement inexistante. Facebook semble plutôt constituer un régime totalitaire virtuel, idéologiquement 2
René Girard (Avignon, 1923) : À plus de quatre-vingt-quatre ans, il est considéré comme le plus grand anthropologue vivant, proche de ce qu’était Lévi-Strauss. Remarquable par sa théorie de la mimésis, qui a premièrement surgi pour analyser les œuvres littéraires dans lesquelles se montrent les relations interpersonnelles mimétiques. Par la suite, elle a été appliquée à l’analyse de la violence dans les sociétés primitives qui reposent sur le sacré ; et par extension, à la violence dans les sociétés contemporaines. 2
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motivé, avec une population qui croît d’environ deux millions de personnes par semaine et qui a déjà surpassé les soixante-cinq millions. Thiel et ses partenaires ont créé leur propre pays. Un pays de consommateurs. Facebook est devenu une expérience exceptionnelle, à la fois « machinale » et virtuelle globale, où nos relations et amitiés sont devenues des biens qui se vendent aux grandes marques globales. Sur Facebook, nos vies sont un livre ouvert, où nos données sont l’objet d’une transaction financière.
La sagesse déconcertante des foules ou la théorie des essaims
Au début des années 2000, nous assistions déjà au développement des réseaux décentralisés contre le paradigme du contrôle hiérarchique. Maintenant, le cyberspace est devenu dense ; le concept d’une sagesse des foules s’est imposé, ainsi que le « journalisme citadin » des blogs. Cela pourrait encourager l’idée que le web finira par se transformer en un système nerveux global, un cerveau dans lequel chaque internaute constitue un neurone, et par générer une sorte d’intelligence collective produisant des pensées et des idées au-dessus des capacités de chacun de ses petits constituants. Cette vision de l’intelligence rappelle celle qui a été décrite par Philip K. Dick, « Sivaini » [le Système de vaste intelligence vivante] qui, d’une certaine manière, se définit comme la somme de plusieurs intelligences individuelles, subalternes, occultes, fondues en une seule et unique intelligence collective (dépersonnalisée ?) ; intelligence qui, malgré tout, est définie entre les réseaux du web - et également en dehors de ceux-ci comme la nouvelle panacée de la connaissance. Il conviendrait dès lors de se demander ce que c’est, comment cela fonctionne, et pourquoi - comme les sirènes - cela attire et attrape les navigateurs entre les fils tourmentés du web 3. 3
René Girard (Avignon, 1923) : À plus de quatre-vingt-quatre ans, il est considéré comme le plus grand anthropologue vivant, proche de ce qu’était Lévi-Strauss. Remarquable par sa théorie de la mimésis, 3
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L’intelligence collective - toujours à l’intérieur de contextes globalisés - requiert, pour sa constitution, de l’interactivité et du dialogue au sein du web. Ce dialogue tend à favoriser les nouveaux modèles discursifs accessibles à tous, dont les expressions - toujours à caractère public - se glissent à travers les voies de l’information, à la recherche de participations collaboratives dans un espace mutant et délocalisé connu comme le web 2.0. Nous devons comprendre l’hyper-connectivité et le cyberespace comme une réalité simulée, un « non-lieu », qui agit comme un réseau de transmission d’information, où nous développons nos interactions communicatives médiatiques dans le paroxysme des nouveaux réseaux sociaux et le développement de nouvelles formes de cyber-subjectivité ; et où nous voyons que des concepts comme celui de citoyenneté, intimité et lieu (non-lieu) sont redéfinis dans ce nouvel environnement de pouvoirs anonymes, d’empires techno-financiers implacables et d’implosions sociales. Le terme web 2.0 est né en 2004, et a été popularisé à partir de ses applications les plus représentatives (Wikipedia, Youtube, Flickr, Wordpress, Blogger, Myspace, Facebook, Ohmynews), ainsi que de la suroffre de centaines d’outils, en essayant d’attirer les utilisateurs - générateurs de contenus. Selon O’Reilly4, principal promoteur de la notion du web 2.0, celle-ci contient sept
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qui a premièrement surgi pour analyser les œuvres littéraires dans lesquelles se montrent les relations interpersonnelles mimétiques. Par la suite, elle a été appliquée à l’analyse de la violence dans les sociétés primitives qui reposent sur le sacré ; et par extension, à la violence dans les sociétés contemporaines. Le terme web 2.0 a été utilisé par Tim O’Reilly en 2004 pour se référer à une seconde génération dans l’histoire du web, basée sur des communautés d’utilisateurs et une gamme spéciale de services, comme les réseaux sociaux, les blogs, les wikis ou les folksonomies, qui promeuvent la collaboration et l’échange d’informations entre utilisateurs. A l’origine du concept se trouve le web 1.0, s’agissant de pages statiques html qui n’étaient pas actualisées régulièrement. Le succès des point com dépendait de webs plus dynamiques (parfois dénommés web 1.5), qui offraient des pages html dynamiques créées au vol à partir d’une base de données actualisée. Dans les deux sens, l’esthétique visuelle et le fait d’obtenir des hits (visites) étaient considérés comme des facteurs très importants. Les propulseurs de l’approche au web 2.0 croient que l’usage du web est orienté vers l’interaction et les réseaux sociaux, pouvant offrir un contenu qui exploite les effets des réseaux en créant ou non des webs interactifs et visuels. Ainsi, les sites web 2.0 agissent plutôt comme des points de rencontre ou 4
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principes constitutifs : le World Wide Web comme plateforme de travail, le renforcement de l’intelligence collective, la gestion des bases de données comme compétence de base, la fin du cycle des actualisations des versions du logiciel, les modèles de programmation légère allant de pair avec la recherche de la facilité, le logiciel non limité à un seul dispositif et les expériences enrichissantes des utilisateurs. C’est ainsi que se renforcent les effets de réseau conduits par une « architecture de participation », une innovation et des développeurs indépendants, ainsi que les petits modèles d’affaires capables de syndiquer des services et contenus. Sous le concept de web 2.0 peuvent se regrouper alors «toutes ces utilités et services Internet qui se nourrissent dans une base de données, qui peut être modifiée par les utilisateurs du service, que ce soit dans son contenu (en ajoutant, en changeant ou en biffant une information ou en associant des données à l’information existante), ou dans la façon de le présenter» 5. Une fois la révolution des systèmes de publication de contenus assumée comme avec weblogs et wikis, dans le web 2.0, l’attention se déplace depuis l’information jusqu’à la méta information. La quantité de données générées commence à se faire si dense qu’elles ne servent plus à rien si elles ne sont pas accompagnées par d’autres qui leur assignent une hiérarchie et un signifié. La stratégie de doter les utilisateurs d’outils pour classer l’information collectivement a été définie comme folksonomie, dont l’implémentation la plus populaire sont les tags ou étiquettes. Si les blogs ont démocratisé la publication de contenus, les folksonomies démocratisent l’architecture de l’information. Les utilisateurs de Flickr, par exemple, ne partagent pas seulement leurs photos à travers le service : après leur avoir assigné des étiquettes multiples avec lesquelles ils associent un signifié aux images, ils construisent une grande structure
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webs dépendants des utilisateurs, que comme webs traditionnels. Xavier Ribes, Web 2.0 : « El valor de los metadatos y de la inteligencia colectiva », En Telos. Revista de Comunicación, tecnología y sociedad, 73 (octobre-décembre 2007). 5
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sémantique d’images qui peut être parcourue dans tous les sens. Dans le service de « bookmarks » Del.icio.us social, les utilisateurs étiquètent grâce à différents concepts les liens intéressants qu’ils trouvent dans le réseau, générant ainsi une classification thématique très précise de la croissance quotidienne du web. La communauté de Del.icio.us est en train de mettre en œuvre le simulacre le plus efficace du vieux rêve du « web sémantique », un web qui puisse soi-même se comprendre. La sagesse des foules est une autre manière d’appeler les masses à entrer en scène, maintenant dans le cyberspace. À ce sujet, James Surowiecki remarque que « les groupes fonctionnent mieux que les individualités si et seulement si quatre conditions s’accomplissent : une diversité d’opinions, de décentralisation, d’indépendance et des mécanismes d’addition de la multitude ; sous les dites circonstances, chaque individu apporte et évalue une partie de l’information pour, auprès du reste des individus, atteindre un verdict collectif ». Malgré cela, il reste encore à démontrer que l’intelligence collective promue par les théoriciens de l’essaim - somme de beaucoup d’intelligences - est plus effective que celle des élites réduites. Surowiecki débute son argument avec une anecdote du scientifique britannique Francis Galton. En 1906, lors d’une foire agricole, Galton s’est proposé de vérifier jusqu’à quel point un groupe de 787 personnes pourrait déterminer le poids exact d’un bœuf. Quand le poids du bœuf a été révélé -543 kilogrammes-, il en est ressorti que l’estimation de la multitude avait été de 542,5 kilogrammes. Le livre de Surowiecki s’est transformé en best-seller et le concept de « la sagesse des foules » (The wisdom of crowds, en anglais) s’est popularisé dans le monde corporatif. De fait, l’opération de lieux comme Yahoo, Google, Myspace et Netflix est basée sur cette opportunité de collectivisme en ligne et, récemment, Netflix, l’entreprise leader pour la location de films, a fait appel à un concours international ayant recours à cette « sagesse des foules » pour perfectionner son 6
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système de recommandations. Aussi attirant que le pari d’une intelligence supérieure des foules puisse résulter, il est intéressant de considérer l’avertissement de Charles MacKay, dans son fameux livre Les délires collectifs extraordinaires et la folie des foules, où l’auteur se pose la question suivante : pourquoi donc des individus d’habitude sensés et intelligents
se
transforment-ils
en
masses
idiotes
quand
ils
agissent
collectivement ? « Les gens, on le sait, pensent en troupeaux ; on peut également voir qu’ils deviennent fous en troupeaux et récupèrent seulement la sagesse lentement, un à un ». Facebook a permis l’entrée en scène des masses, bien qu’il n’ait pas été le premier à horizontaliser le réseau. D’autres réseaux sociaux existent sur internet comme HI5 et Myspace qui sont arrivés avant, ou des phénomènes ponctuels comme Orkut qui sont plus populaires que Facebook dans certains pays comme l’Inde ou le Brésil. Le phénomène Facebook peut être expliqué par sa simplicité, son effectivité et son opportunisme. Il est arrivé au bon moment en offrant ce qui est approprié à l’utilisateur commun et d’une manière facile, expliquant son incroyable succès dans nos pays. Les gens qui affirmaient que la seule manière de participer au web était grâce aux blogs, c’est-à-dire dans ce qu’est écrire aujourd’hui, voient en Facebook leur opportunité d’écriture, puisque le schéma a été simplifié avec des fonctions préétablies. Facebook facilite l’interaction et la présence télématique ; cependant, en tant que technologie de l’information, elle se trouve chaque fois davantage liée aux sujets inutiles ou au simple passetemps, plus qu’à l’information importante. Facebook est un réseau à l’intérieur du réseau qui devient chaque fois plus grand et puissant ; les possibilités d’échange d’information sont illimitées. Il n’y a pas non plus de limite pour les applications ajoutées au système : les guerres de vampires, les loups-garous, zombies, etc. Certaines sont si « attirantes » qu’elles causent une dépendance. 7
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Il y a un flux constant d’information réclamant notre attention, ainsi que des invitations qui exigent une réponse. Ainsi, sans que nous le remarquions, notre compte commence à être saturé à cause de ces applications qui sont une extension de l’oisiveté, ne permettant pas de distinguer les invitations aux applications réellement utiles.
Par Adolfo Vásquez Rocca D.Phil
Cet article, jusque là inédit, publié partielle ment dans Manuscrits de Blog – Cabinet
de Travail – de l’auteur, a été écrit pendant le printemps 2010 ; récemment inclus dans une section anthologique de la Revue Almia, Margen cero, de Madrid: Vásquez Rocca, Adolfo, «Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes», dans Revista Almiar – nº 66, – 2012 – Margen cero, Madrid.
Traduction de l’espagnol de Daniel de la Fuente
[1] René Girard (Avignon, 1923) : À plus de quatre-vingt-quatre ans, il est considéré comme le plus grand anthropologue vivant, proche de ce qu’était LéviStrauss. Remarquable par sa théorie de la mimésis, qui a premièrement surgi pour analyser les œuvres littéraires dans lesquelles se montrent les relations interpersonnelles mimétiques. Par la suite, elle a été appliquée à l’analyse de la violence dans les sociétés primitives qui reposent sur le sacré ; et par extension, à la violence dans les sociétés contemporaines.
[2] Idalia Rivera, Mario Toache, « La desconcertante sabiduría de las multitudes : 8
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De la teoría de los enjambres a la teoría de los borregos y otras cosas parecidas », RECA, 4 (2012), UNAM.
[3] Le terme web 2.0 a été utilisé par Tim O’Reilly en 2004 pour se référer à une seconde génération dans l’histoire du web, basée sur des communautés d’utilisateurs et une gamme spéciale de services, comme les réseaux sociaux, les blogs, les wikis ou les folksonomies, qui promeuvent la collaboration et l’échange d’informations entre utilisateurs. A l’origine du concept se trouve le web 1.0, s’agissant de pages statiques html qui n’étaient pas actualisées régulièrement. Le succès des point com dépendait de webs plus dynamiques (parfois dénommés web 1.5), qui offraient des pages html dynamiques créées au vol à partir d’une base de données actualisée. Dans les deux sens, l’esthétique visuelle et le fait d’obtenir des hits (visites) étaient considérés comme des facteurs très importants. Les propulseurs de l’approche au web 2.0 croient que l’usage du web est orienté vers l’interaction et les réseaux sociaux, pouvant offrir un contenu qui exploite les effets des réseaux en créant ou non des webs interactifs et visuels. Ainsi, les sites web 2.0 agissent plutôt comme des points de rencontre ou webs dépendants des utilisateurs, que comme webs traditionnels.
[4] Xavier Ribes, Web 2.0 : « El valor de los metadatos y de la inteligencia colectiva», En Telos. Revista de Comunicación, tecnología y sociedad, 73 (octobre-décembre 2007).
Dr. Adolfo Vásquez Rocca Articles de cet auteur 9
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Facebook : du mépris envers les masses à la « sagesse des foules » Antipodes Les ONG sur Je t’invite, tu m’acceptes, (n° 202)
le
terrain
des
réseaux
sociaux
Antipodes Les ONG sur le terrain des réseaux sociaux Je t’invite, tu m’acceptes, (n° 202) Centre de formation pour le développement et la solidarité internationale.
2, rue Renkin - 1030 Bruxelles Antipodes Les ONG sur le terrain des réseaux sociaux Je t’invite, tu m’acceptes, (n° 202)
Traducción al francés en Antipodes, publicación trimestral de ITECO, Bruselas, Bélgica. Antipodes Les ONG sur Je t’invite, tu m’acceptes, (n° 202)
le
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terrain
des
réseaux
sociaux
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FACEBOOK; DEL DESPRECIO DE LAS MASAS A “LA SABIDURÍA DE LAS MULTITUDES”.6 Dr. Adolfo Vásquez Rocca
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VÁSQUEZ ROCCA, Adolfo, "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»", En Revista Almiar – Nº 66 – 2012 – MARGEN CERO, Madrid, http://www.margencero.com/almiar/facebook-desprecio-masas/ 0
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Normalmente solemos favorecer la opinión de los expertos, pues consideramos que sólo una persona con experiencia y conocimientos es capaz de emitir juicios correctos en un área o materia en particular.
Sin embargo, hay evidencias de que las decisiones tomadas colectivamente por un grupo de personas suelen ser más atinadas que las decisiones tomadas sobre la base del conocimiento de un experto.
1.- Facebook como estado de “conciencia ambiental”.
Facebook es un estado de “conciencia ambiental”, una enorme manera de matar el tiempo (o perderlo, por supuesto), una maquinaria de conexiones, que responde a la lógica de la hipertextualidad, del
hiperlink, de los motores de búsqueda 0
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esponsorizados y el posteo
compulsivo. Un poderoso engranaje de la industria
global que trafica con bases de datos, estadísticas, rainting televisivos, y perfiles psicologógicos, en un exhaustivo proceso de estratificación, que apunta sus esfuerzos –como cualquier consultora– a que el mercado se active y los negocios prosperen.
Aunque el proyecto fue concebido por Mark Zuckerberg, la cara real detrás de Facebook es Peter Thiel, inversor de capital de riesgo y filósofo futurista. Es también un vigoroso activista del neoconservadurismo. Se graduó en Filosofía en Stanford y es coautor del libro El mito de la diversidad, un ataque minucioso al multiculturalismo y al liberalismo.
El mentor filosófico de Thiel es René Girard 7, de Stanford, quien propone la teoría de que el comportamiento humano funciona por deseo mimético. Girard alega que la gente es esencialmente borrega y se copia una a otra sin mucha reflexión. La teoría parece ser correcta en los mundos virtuales de Thiel: el objeto de deseo es irrelevante. Todo lo que se necesita saber es que los seres humanos tienden a moverse en manadas. De ahí las burbujas financieras. Y de ahí la enorme popularidad de Facebook.
Internet es muy seductor para Thiel porque promete un tipo de libertad en las relaciones humanas y en los negocios, libertad de las leyes de los países. Internet abre un mundo de expansión del libre mercado y laissez faire. A Thiel también le encantan los paraísos fiscales –como las Islas Caimán– donde esta el 40% del dinero del mundo. 7
René Girard (Aviñón, 1923). A más de ochenta y cuatro años, René Girard –considerado el más grande antropólogo viviente, cerca de lo que fue Lévi-Straus. Notable por su teoría de la mímesis que surgió en primera instancia para analizar obras literarias en las que se muestran relaciones interpersonales miméticas. Posteriormente fue aplicada al análisis de la violencia en las sociedades primitivas que se fundamentan en lo sagrado; y por extensión, a la violencia en las sociedades contemporáneas. 1
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Ahora, si se analiza bien la política de privacidad de Facebook
es ambigua o
prácticamente no existe. Facebook parece más un régimen totalitario virtual, ideológicamente motivado, con una población que crece unos dos millones de personas por semana y que ya ha superado los 65 millones. Thiel y sus socios han creado su propio país. Un país de consumidores.
Facebook ha devenido un experimento genial a la vez que 'maquinal', una república virtual global, donde nuestras relaciones y amigos son convertidos en bienes que se venden a las grandes marcas globales. En Facebook nuestras vidas son un libro abierto, donde nuestros datos son objeto de una transa bursátil.
2.- La desconcertante sabiduría de las multitudes o la Teoría de los Enjambres.
A comienzos del 2000 ya vivimos el desarrollo de las redes descentralizadas versus el paradigma del control jerárquico. Ahora el ciberespacio se ha hecho denso; se ha impuesto la “sabiduría de las multitudes”8 y el “periodismo ciudadano” de los blogs. Esto podría alentar la idea que la Web acabará convirtiéndose en un sistema nervioso global, un cerebro en el que cada internauta constituye una neurona y que acabará generando algún tipo de inteligencia colectiva que produzca pensamientos e ideas por encima de las capacidades de cada una de sus pequeñas partes. Este enfoque de la inteligencia recuerda al descrito por Philip K. Dick 9 SIVAINVI [Sistema de Vasta Inteligencia Viva] que, de algún modo, se define como la suma de muchas inteligencias individuales, subalternas, ocultas, fundidas en una sola, única y ¿despersonalizada? inteligencia colectiva; inteligencia que, pese a todo, se define 8 9
SUROWIECKI, James, “Wisdom of crowds” (La sabiduría de las multitudes), Doubleday, 2004. Sivainvi (1981). Famosa trilogía del autor de ciencia-ficción estadounidense Philip K. Dick, caracterizado por introducir el colectivismo [inteligencia colectiva, alucinaciones colectivas, conciencia colectiva...] en la mayor parte de sus novelas. 1
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entre las redes de la telaraña —y fuera de ellas también— como la nueva panacea del conocimiento. Cabría entonces cuestionarse qué es, cómo funciona, por qué — como las sirenas— atrae —y atrapa— a los navegantes entre los procelosos hilos de la web10.
La inteligencia colectiva —siempre dentro de contextos globalizados— requiere, para su constitución, de la interactividad, del diálogo al interior de la web. Diálogo que tiende a favorecer nuevos modelos discursivos accesibles a todos, cuyas expresiones —siempre de carácter público— se deslizan a través de las autopistas de la información en busca de participaciones colaborativas en un espacio mutante y deslocalizado conocido como la Web 2.0. La hiper-conectividad y el ciberespacio habremos de entenderla como una realidad simulada, un “no-lugar”, que opera como una red de tránsito de información, donde desarrollamos nuestras interacciones comunicativas mediáticas, en el paroxismo de las nuevas redes sociales, y el desarrollo de nuevas formas de ciber-subjetividad. Donde vemos que conceptos como el de ciudadanía, intimidad y lugar (no-lugar) se redefinen en este nuevo entorno de poderes anónimos, imperios tecnofinancieros implacables e implosiones sociales.
El término Web 2.0 nació a mediados de 2004 y se popularizó a partir de sus aplicaciones más representativas, Wikipedia, YouTube, Flickr, WordPress, Blogger, MySpace, Facebook, OhMyNews, y de la sobreoferta de cientos de herramientas intentando captar usuarios– generadores de contenidos.
Según O’Reilly11, principal promotor de la noción de Web 2.0, los principios 10 RIVERA, Idalia – TOACHE, Mario, “La desconcertante sabiduría de las multitudes: De la Teoría de los Enjambres a la Teoría de los Borregos y otras cosas parecidas”, RECA, 4 (2012), UNAM. 11 El término Web 2.0 fue acuñado por Tim O'Reilly en 2004 para referirse a una segunda generación en la historia de la Web basada en comunidades de usuarios y una gama especial de servicios, como las 2
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constitutivos de ésta son siete: la World Wide Web como plataforma de trabajo, el fortalecimiento de la inteligencia colectiva, la gestión de las bases de datos como competencia básica, el fin del ciclo de las actualizaciones de versiones del software, los modelos de programación ligera junto a la búsqueda de la simplicidad, el software no limitado a un solo dispositivo y las experiencias enriquecedoras de los usuarios.
Así se potencian los efectos de red conducidos por una "arquitectura de participación"; innovación y desarrolladores independientes; pequeños modelos de negocio capaces de sindicar servicios y contenidos. Como Web 2.0 pueden entenderse entonces "todas aquellas utilidades y servicios de Internet que se sustentan en una base de datos, la cual puede ser modificada por los usuarios del servicio, ya sea en su contenido (añadiendo, cambiando o borrando información o asociando datos a la información existente), bien en la forma de presentarlos, o en contenido y forma simultáneamente."12-
Asumida la revolución de los sistemas de publicación de contenidos como weblogs y wikis, en la web 2.0 la atención se desplaza desde la información hacía la metainformación. La cantidad de datos generados empieza a ser de tal volumen que no sirven para nada si no vienen acompañados de otros que les asignen jerarquía y significado. La estrategía de dotar a los usuarios de instrumentos para clasificar la información colectivamente se ha definido como folksonomía, y su implementación redes sociales, los blogs, los wikis o las folcsonomías, que fomentan la colaboración y el intercambio ágil de información entre los usuarios. El concepto original del contexto, llamado Web 1.0 era páginas estáticas HTML que no eran actualizadas frecuentemente. El éxito de las punto-com dependía de webs más dinámicas (a veces llamadas Web 1.5) donde los CMS servían páginas HTML dinámicas creadas al vuelo desde una actualizada base de datos. En ambos sentidos, el conseguir hits (visitas) y la estética visual eran considerados como unos factores muy importantes. Los propulsores de la aproximación a la Web 2.0 creen que el uso de la web está orientado a la interacción y redes sociales, que pueden servir contenido que explota los efectos de las redes creando o no webs interactivas y visuales. Es decir, los sitios Web 2.0 actúan más como puntos de encuentro, o webs dependientes de usuarios, que como webs tradicionales. 12 RIBES, Xavier; Web 2.0: “El valor de los metadatos y de la inteligencia colectiva”, En "Telos. Revista de Comunicación, Tecnología y Sociedad", 73 (Octubre-Diciembre 2007) 1
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más popular son los tags o etiquetas. Si los blogs democratizaron la publicación de contenidos, las folksonomías están democratizando la arquitectura de la información. Los usuarios de Flickr, por ejemplo, no sólo comparten sus fotografías a través del servicio, sino que al asignarles múltiples etiquetas con las que asocian significado a las imágenes, construyen una gran estructura semántica de imágenes que se puede recorrer en todas las direcciones. En el servicio de “bookmarks” social del.icio.us, los usuarios etiquetan con diferentes conceptos los enlaces de interés que encuentran en la Red, generando así una clasificación temática muy precisa del crecimiento diario de la Web. La comunidad de del.icio.us está llevando a cabo el simulacro más eficaz del viejo sueño de la Web Semántica, una Web que se entienda a sí misma.
La sabiduría de las multitudes 13 es otra forma para llamar a la entrada en escena de las masas –ahora en el ciberespacio–. A este respecto James Surowiecki señala que “los grupos funcionan mejor que las individualidades si y sólo si se cumplen cuatro condiciones:
diversidad
de
opiniones,
descentralización,
independencia
y
mecanismos de agregación de la multitud; bajo dichas circunstancias, cada individuo aporta y valora una parte de la información para, junto al resto de los individuos, alcanzar un veredicto colectivo”. 14 Pese a ello, está aún por demostrarse que la inteligencia colectiva promovida por los teóricos del enjambre —suma de muchas inteligencias— sea más efectiva que las élites reducidas. Surowiecki inicia su argumento con una anécdota del científico británico Francis Galton. En 1906, durante una feria ganadera, Galton se propuso averiguar hasta qué punto podría un grupo de 787 personas determinar el peso exacto de un buey. Cuando el peso del buey fue revelado -543 kilogramos-, resultó que la estimación promedio de la multitud había sido, asombrosamente 542,5 kilogramos. En su momento, el libro de Surowiecki se convirtió en un bestseller y el concepto -la sabiduría de las multitudes ( The wisdom of crowds , en inglés)- se popularizó en el 13 SUROWIECKI, James, “Wisdom of crowds” (La sabiduría de las multitudes), Doubleday, 2004. 14 Ibid. 2
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mundo corporativo. De hecho, la operación de sitios como Yahoo, Google, MySpace y Netflix está basada en esta suerte de colectivismo online y recientemente Netflix, la empresa líder en alquiler de películas, convocó a un certamen internacional apelando a la "sabiduría de las multitudes" para perfeccionar su sistema de recomendaciones. Por seductora que resulte la apuesta a la superior inteligencia de las multitudes, no sería mala idea detenerse en la advertencia de Charles MacKay 15 en su famoso libro –Delirios extraordinariamente populares y la locura de las multitudes– donde se cuestiona ¿por qué individuos habitualmente sensatos e inteligentes se convierten en masas idiotas cuando actúan colectivamente?
"La gente, es sabido, piensa en
manadas; se verá que también enloquece en manadas y sólo recobra la cordura lentamente, uno por uno".16
Facebook ha permitido la entrada en escena de las masas, aunque no fue el primero en horizontalizar la red. Existen otras redes sociales en Internet como HI5 y Myspace que partieron antes, o fenómenos puntuales como Orkut que en Brasil e India es más popular que Facebook. El fenómeno Facebook puede ser explicado por su simplicidad, efectividad y oportunismo. Llegó en le momento preciso ofreciendo lo adecuado para el usuario común y de manera fácil. Eso es lo que lo ha hecho tener tanto éxito en nuestros países.
La gente abrumada con el mensaje elitista que
afirmaba que la única manera de participar en la web estaba en los blogs, es decir, en escribir hoy ve en Facebook su oportunidad ya que se simplificó el esquema con funciones prediseñadas. Facebook facilita la interacción y la presencia telemática, sin embargo como tecnología de la información cada vez se encuentra más relacionada con asuntos “inútiles” o con la mera entretención más que con información relevante.
Facebook es una red dentro de la red que cada vez se hace más grande y poderosa; 15 MACKAY, Charles ( 1841). Extraordinary Popular Delusions and the Madness of Crowds, New York: Harmony Books. MACKAY, Charles, Delirios extraordinariamente populares y la locura de las multitudes, Traducción, 1980 16 MACKAY, Charles ( 1841). Extraordinary Popular Delusions and the Madness of Crowds, New York: Harmony Books. MACKAY, Charles, Delirios extraordinariamente populares y la locura de las multitudes, Traducción, 1980
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"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»"
las posibilidades de intercambio de información posiblemente no tengan límites. Tampoco hay límite para las aplicaciones añadidas al sistema: Guerras de vampiros, hombres lobo, zombies, etc. Algunas tan “atractivas” que se tornan adictivas.
Hay un flujo constante de información reclamando nuestra atención, también, invitaciones que exigen una respuesta. Así casi sin notarlo nuestra cuenta comienza a saturarse de estas aplicaciones que vienen a ser una extensión del ocio que no permite distinguir las invitaciones a aplicaciones verdaderamente útiles y relevantes.
Dr. Adolfo Vásquez Rocca Doctor en Filosofía por la Pontificia Universidad Católica de Valparaíso; Postgrado Universidad Complutense de Madrid, Departamento de Filosofía IV, mención Filosofía Contemporánea y Estética. Profesor de Postgrado del Instituto de Filosofía de la Pontificia Universidad Católica de Valparaíso; Profesor de Antropología y Estética en el Departamento de Artes y Humanidades de la Universidad Andrés Bello UNAB. Profesor de la Escuela de Periodismo, Profesor Adjunto Escuela de Psicología y de la Facultad de Arquitectura UNAB Santiago. Profesor PEL Programa Especial de Licenciatura en Diseño, UNAB – DUOC UC –– Miembro del Consejo Editorial Internacional de la 'Fundación Ética Mundial' de México. Director del Consejo Consultivo Internacional de 'Konvergencias', Revista de Filosofía y 4
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Culturas en Diálogo, Argentina. Miembro del Consejo Editorial Internacional de Revista Praxis – Facultad de Filosofía y Letras, Universidad Nacional UNA, Costa Rica. Miembro del Conselho Editorial da Humanidades em Revista, Universidade Regional do Noroeste do Estado do Rio Grande do Sul, Brasil y del Cuerpo Editorial de Sophia –Revista de Filosofía de la Pontificia Universidad Católica del Ecuador–. –Secretario Ejecutivo de Revista Philosophica PUCV. –Miembro de la Federación Internacional de Archivos Fílmicos (FIAF) con sede en Bruselas, Bélgica. Director de Revista Observaciones Filosóficas. Profesor visitante en la Maestría en Filosofía de la Benemérita Universidad Autónoma de Puebla. – Profesor visitante Florida Christian University USA y Profesor Asociado al Grupo Theoria – Proyecto europeo de Investigaciones de Postgrado –UCM. Eastern Mediterranean University - Academia.edu. Académico Investigador de la Vicerrectoría de Investigación y Postgrado, Universidad Andrés Bello. –Investigador Asociado y Profesor adjunto de la Escuela Matríztica de Santiago –dirigida por el Dr. Humberto Maturana. Consultor Experto del Consejo Nacional de Innovación para la Competitividad (CNIC)– Artista conceptual. Crítico de Arte. Ha publicado el Libro: Peter Sloterdijk; Esferas, helada cósmica y políticas de climatización, Colección Novatores, Nº 28, Editorial de la Institución Alfons el Magnànim (IAM), Valencia, España, 2008. Invitado especial a la International Conference de la Trienal de Arquitectura de Lisboa | Lisbon Architecture Triennale 2011. Traducido al Francés Publicado en la sección Architecture de la Anthologie: Le Néant Dans la Pensée Contemporaine . Publications du Centre Français d'Iconologie Comparée CFIC, Bès Editions , París, © 2012 Doctor en Filosofía, Director de Revista Observaciones Filosóficas Web: www.danoex.net/adolfovasquezrocca.html Academia.edu: emui.academia.edu/AdolfoVasquezRocca Eastern Mediterranean University Linkedin: linkedin.com/pub/adolfo-vasquez-rocca/25/502/21a Doctor en Filosofía por la Pontificia Universidad Católica de Valparaíso; Postgrado Universidad Complutense de Madrid, Departamento de Filosofía IV, mención Filosofía Contemporánea y Estética. Profesor de Postgrado del Instituto de Filosofía de la Pontificia Universidad Católica de Valparaíso; Profesor de Antropología y Estética en el Departamento de Artes y Humanidades de la Universidad Andrés Bello UNAB. Profesor de la Escuela de Periodismo, Profesor Adjunto Escuela de Psicología y de la Facultad de Arquitectura UNAB Santiago. Profesor PEL Programa Especial de Licenciatura en Diseño, UNAB – DUOC UC. En octubre de 2006 y 2007 es invitado por la 'Fundación Hombre y Mundo' y la UNAM a dictar un Ciclo de Conferencias en México. Miembro del Consejo Editorial Internacional de la 'Fundación Ética Mundial' de México. Director del Consejo Consultivo Internacional de 'Konvergencias', Revista de Filosofía y Culturas en Diálogo, Argentina. Miembro del Consejo Editorial Internacional de Revista Praxis. Facultad de Filosofía y Letras, Universidad Nacional UNA, Costa Rica. Miembro del Conselho Editorial da Humanidades em Revista, Universidade Regional do Noroeste do Estado do Rio Grande do Sul, Brasil y del Cuerpo Editorial de Sophia –Revista de Filosofía de la Pontificia Universidad Católica del Ecuador–. –Secretario Ejecutivo de Revista Philosophica PUCV. Asesor Consultivo de Enfocarte –Revista de Arte y Literatura– Cataluña / Gijón, Asturias, España. –Miembro del Consejo Editorial Internacional de 'Reflexiones Marginales' –Revista de la Facultad de Filosofía y Letras UNAM. –Editor Asociado de Societarts, Revista de artes y humanidades, adscrita a la Universidad Autónoma de Baja California. –Miembro del Comité Editorial de International Journal of Safety and Security in Tourism and Hospitality, publicación científica de la Universidad de Palermo. –Miembro Titular del Consejo Editorial Internacional de 5
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Errancia, Revista de Psicoanálisis, Teoría Crítica y Cultura –UNAM– Universidad Nacional Autónoma de México. –Miembro del Consejo Editorial de Revista “Campos en Ciencias Sociales”, Universidad Santo Tomás © , Bogotá, Colombia. Miembro de la Federación Internacional de Archivos Fílmicos (FIAF) con sede en Bruselas, Bélgica. Director de Revista Observaciones Filosóficas. Profesor visitante en la Maestría en Filosofía de la Benemérita Universidad Autónoma de Puebla. – Profesor visitante Florida Christian University USA y Profesor Asociado al Grupo Theoria – Proyecto europeo de Investigaciones de Postgrado –UCM. Eastern Mediterranean University - Academia.edu. Académico Investigador de la Vicerrectoría de Investigación y Postgrado, Universidad Andrés Bello. –Investigador Asociado y Profesor adjunto de la Escuela Matríztica de Santiago –dirigida por el Dr. Humberto Maturana. Consultor Experto del Consejo Nacional de Innovación para la Competitividad (CNIC)– Artista conceptual. Crítico de Arte. Ha publicado el Libro: Peter Sloterdijk; Esferas, helada cósmica y políticas de climatización, Colección Novatores, Nº 28, Editorial de la Institución Alfons el Magnànim (IAM), Valencia, España, 2008. Invitado especial a la International Conference de la Trienal de Arquitectura de Lisboa | Lisbon Architecture Triennale 2011. Traducido al Francés - Publicado en la sección Architecture de la Anthologie: Le Néant Dans la Pensée Contemporaine . Publications du Centre Français d'Iconologie Comparée CFIC, Bès Editions , París, © 2012. Profesor de Postgrado, Magister en Biología-Cultural, Escuela Matríztica de Santiago y Universidad Mayor 2013 - 2014 E-mail: adolfovrocca@gmail.com
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