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“El sur también existe” "...pero aquí abajo abajo cerca de las raíces es donde la memoria ningún recuerdo omite y hay quienes se desmueren y hay quienes se desviven y así entre todos logran lo que era un imposible que todo el mundo sepa que el sur también existe". (Mario Benedetti / "El sur también existe")

En los pueblos del Sur la gente sigue contando el paso del tiempo por la memoria de sucesos que marcan sus vidas con el recuerdo de desastres cíclicos: el año de la sequía, el terremoto, el año de la inundación... en octubre del 2005 un huracán bautizado con el nombre de Stan arrasó las zonas de la costa y sierra de Chiapas, dejando un rastro de destrucción que aún perdura no sólo en el recuerdo de quienes sufrieron sus efectos, sino en las familias que actualmente siguen emigrando, continúan sin vivienda ni escuela para los hijos o padecen las secuelas del saldo que el huracán dejó en las tierras productivas, o en el campo de la salud. Hay otros desastres que padecen las poblaciones del sur de México. En ello destacan los estados de Guerrero, Oaxaca y Chiapas. Se trata de urgencias permanentes, puesto que se componen de pueblos en su mayoría indígenas, en los que el Estado aplica una política de marginación y asistencialismo que convierte en casos endémicos diversas enfermedades curables como el tracoma y la tuberculosis.

« Le Sud existe aussi » « ...Mais ici, en bas, en bas près des racines c’est où la mémoire n’omet aucun souvenir il y a ceux qui quittent la mort il y a ceux qui la quittent la vie et entre tous ils réalisent ce qui était impossible que tout le monde sache que le Sud existe aussi ». (Mario Benedetti / « El sur también existe » « Le Sud existe aussi »)

Dans les villages du Sud, les gens comptent encore le passage du temps par le souvenir des évènements qui marquent leurs vies, par le souvenir des désastres cycliques: l’année de la sécheresse, du tremblement de terre, l’année de l’inondation...En octobre 2005, un ouragan baptisé Stan a pulvérisé les zones de la côte et des montagnes du Chiapas, laissant un sillage de destruction qui demeure non seulement dans la mémoire de ceux qui l’ont subi, mais aussi dans les familles qui émigrent encore de nos jours, privées de logement et d’écoles pour leurs enfants, ou qui souffrent des séquelles des pertes que l’ouragan a causé dans les terres productives ou dans le domaine de la santé. D’autres désastres frappent aussi périodiquement les villages du sud du Mexique, surtout dans les états du Guerrero, Oaxaca et Chiapas. Il s’agit d’urgences permanentes: ces états sont composés de villages en majorité indiens où l’État applique une politique d’exclusion sociale et dépendance sur l’aide qui a pour résultat de couver des maladies comme la trachome et la tuberculose.


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