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INTRODUCTION
A Bucarest, les friches urbaines marquent le paysage et se définissent comme des parties du territoire dont le caractère résulte d’une activité passée révolue.
Ces friches sont la résultantes de plusieurs contextes. Le premier est un contexte géographique. Depuis le tremblement de terre de 1977, de nombreux bâtiments ont été classés à «hauts risques» dû à leurs dégâts et leurs risques d’effondrements. Le second est un contexte administratif. Beaucoup de bâtiments sont laissés au stade du gros œuvre après avoir perdu les autorisations administratives nécessaires à leur construction. Le troisième et dernier point est un abandon d’activités. A la chute du régime communiste, beaucoup de bâtiments ont été rendus à leurs propriétaires. Par manque de moyens, la plupart de ces bâtiments n’ont pu conserver leurs fonctions et ont été abandonnés. La ville se retrouve confrontée aux enjeux de reconversion de ces bâtiments et se caractérise par de nombreuses carcasses vides, des superstructures oubliés.
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Les délaissés urbains constituent, quelle que soit leur catégorie, une rupture et un vide dans le territoire dans lequel elles s’implantent. Issus de mutations ou de délocalisations d’activités, ils sont associés à un processus d’abandon et se définissent ainsi comme des territoires en attentes. Dans le cadre du renouvellement urbain et de la ville durable, ces délaissés urbains constituent des ressources potentielles, qu’elles soient de valeur foncière, économique patrimoniale, symbolique, ou mémorielle.
Au delà de leur dépréciation, la présence de friches sur un territoire représente de véritables opportunités de développement pour les villes. Leur régénération s’inscrit pleinement dans les objectifs du renouvellement urbain et de la reconstruction de la ville sur ellemême. Une des problématiques avec de forts enjeux serait donc de se questionner sur le devenir de ces bâtiments qui marquent le paysage urbain Bucarestois.
La réhabilitation peut notamment permettre deux objectifs. Le premier est d’ordre mémoriel. La capacité à intégrer et à présenter une partie de la culture existante et ses rôles, en les ramenant à notre époque. Le deuxième objectif est une régénération urbaine continue . Les enjeux sont d’autant plus importants que la Roumanie, se relevant à peine du communisme, possède une économie en croissance mais faible. Les bâtiments se doivent d’être économe en énergie et en moyen de mise en œuvre et la réhabilitation peut être un moyen de répondre à cette problématique. 5