Méditation
A
lors que nous étions enfants, nos parents nous ont donné des consignes claires pour nous protéger des inconnus : « N’acceptez pas leurs bonbons », « Ne montez pas dans leur voiture », « Ne leur parlez même pas ». Pourtant, si un jour les étrangers, c’était nous, nous serions heureux qu’on nous adresse la parole ! Tôt ou tard, ce sera notre tour. Étrangers, réfugiés, immigrés, touristes – ces gens dont le teint, les vêtements, les coutumes, l’accent, la profession, ou le niveau d’éducation ne correspondent en rien à la collectivité environnante. Mais à bien y penser, nous avons tous été des étrangers à un moment ou à un autre. Avez-vous déjà vécu une telle expérience ? Combien de temps avez-vous dû vous demander où aller ou que faire avant que quelqu’un ne fasse preuve d’hospitalité envers vous – ou simplement de gentillesse ? Le temps est venu de laisser tomber notre peur des étrangers et, au lieu de les ignorer, de leur ouvrir notre cœur. Se pourrait-il
que l’étranger soit le défibrillateur de Dieu pour le réveil personnel que nous implorons Dieu de produire en nous ? Voici six raisons pour lesquelles Dieu veut que nous aimions l’étranger. 1. Les nouvelles quotidiennes justifient notre prudence envers les étrangers, alors que l’Évangile, lui, nous incite à avoir compassion d’eux. Dieu nous presse
d’aimer les étrangers parce qu’il les aime. Ne nous aime-t-il pas, bien que ce soit nous qui sommes éloignés de lui ? Ainsi, en relevant le défi d’aimer les étrangers (oui, c’est un défi), nous imitons le caractère de Dieu. Mais en repoussant les occasions de les aimer, nous nous exposons au blâme divin : « Il fait droit à l’orphelin et à la veuve, il aime l’étranger et lui donne de la nourriture et des vêtements » (Dt 10.18, S21)1 ; « Je me hâterai d’être un témoin à charge […] contre ceux qui violent le droit de l’immigré » (Ml 3.5, SEM). 2. En aimant les étrangers, nous renforçons les
Dieu et ses défibrillateurs humains
Six façons de transformer notre vie en aimant l’étranger