AW Français - Mai 2017

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Revue internationale des adventistes du septième jour

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11 Pour des enfants en santé 14 Une église vivante ! 23 Juste pour les enfants !


Ma i 2017

E N

C O U V E R T U R E

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Une foi à transmettre

Linda Mei Lin Koh

Nos valeurs sont importantes – leur transmission à la prochaine génération aussi.

12 Jésus aime les (petits) enfants M É D I T A T I O N

Voyez à quel point le Maître s’intéresse aux tout-petits !

14 Une église vivante ! V I E

8 Lettre à mes filles P E R S P E C T I V E

M O N D I A L E

Beth Thomas

Vous entendez des enfants ? Alors, c’est signe que votre église se porte bien !

23 Juste pour les enfants ! A U

Ted N. C. Wilson

Les parents ne cessent jamais de se soucier de leurs enfants.

A D V E N T I S T E

Gerald A. Klingbeil

P R E M I E R

P L A N

Tous les mois, les enfants qui habitent en Amérique du Nord reçoivent une version de Adventist Review conçue juste pour eux.

D É PA RT E M E N T S 3 R A P P O R T

M O N D I A L

3 Nouvelles en bref 7 Reportage 10 Chat éclair

11 S A N T É Pour des enfants en santé

27 É T U D E B I B L I Q U E La vérité sur la guérison miraculeuse

26 L A B I B L E R É P O N D Plus c’est chaud, mieux c’est

28 D E S À

I D É E S P A R T A G E R

www.adventistworld.org Disponible en ligne en 12 langues Mensuel publié par la Conférence générale des adventistes du septième jour et imprimé par Pacific Press Publishing Association, à l’usage de l’Église adventiste du septième jour.

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C O U V E R T U R E :

L O N D O N

S C O U T


Cette petite main dans la nôtre

RAPPORT MONDIAL

S

’il existe un doute quelconque sur ce que Jésus pensait des enfants – combien il les aimait, combien ils étaient précieux à ses yeux – c’est seulement parce que les adultes qui portent son nom ont cessé de lire les Évangiles.

L’éducation adventiste tient un congrès panafricain

D E

L’ É D U C A T I O N

D E

L A

G C

Le premier de plusieurs événements régionaux tenus au Rwanda

D É PA R T E M E N T

Jésus s’arrangea pour faire du déjeuner d’un jeune garçon le point de départ de l’un de ses grands miracles. Il reprit ses disciples qui l’avaient mal compris au point de croire qu’il leur demandait de tenir à l’écart ces petits qu’on lui demandait de bénir. Il ressuscita une fille de 12 ans dont la vie venait juste d’être fauchée. Et après avoir chassé du temple les cupides et les endurcis, il laissa les enfants entrer dans l’espace sacré duquel on les avait systématiquement exclus. Il dit même à ses disciples les plus proches qu’à moins de devenir comme les tout-petits, ils ne pourraient prendre part à son royaume. Et bien entendu, au-delà de ces exemples incontournables, il revêtit lui-même la forme d’un enfant, acceptant toute la vulnérabilité et tout le risque qu’être un enfant a toujours été dans un monde brisé. Il s’identifia à l’enfance en devenant fils d’un pauvre, membre d’une minorité opprimée, tout petit réfugié, fuyant la colère d’une cruelle tyrannie. Chaque fois qu’il en avait l’occasion, il choisissait l’enfance pour rejoindre notre humanité commune. Jésus lia délibérément – et en permanence – son histoire à celles des enfants du monde entier, déclarant que la façon dont les croyants les traite est la pleine illustration de la façon dont nous le traiterons, lui. Il ne suffit pas de vouloir qu’ils grandissent, qu’ils deviennent « matures » ou aussi intelligents que le reste d’entre nous. Ce n’est pas pour leur potentiel, mais pour leur valeur réelle, présente – mesurée dans un rire insouciant, des tas de questions, et une énorme capacité de jouer – qu’il nous ordonne de les chérir. Et si sa grâce enfonce un jour notre moi endurci et agité, nous serons accueillis dans son royaume parce que quelque part, de temps à autre, nous avons laissé un Enfant nous conduire.

Marcos Paseggi, correspondant principal, Adventist World

Du 15 au 19 février dernier, des dirigeants et des éducateurs ont assisté au Congrès panafricain LEAD, lequel s’est tenu à Kigali, au Rwanda. Ils y ont discuté des tendances actuelles et suggéré des façons d’améliorer l’éducation adventiste.

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u 15 au 19 février 2017, 239 éducateurs adventistes des quatre coins du continent africain et des îles adjacentes de l’océan Indien se sont rencontrés à Kigali, au Rwanda, lors du premier de quatre congrès de divisions, à l’échelle mondiale, sur l’éducation adventiste. Les participants, lesquels venaient de trois régions – ou divisions – de l’Église mondiale en Afrique, représentent 45 pour cent des 8 208 écoles adventistes du monde entier, 39 pour cent de ses 102 779 professeurs, et 52 pour cent de ses près de 2 millions d’étudiants. Cet événement a marqué la première phase de l’exécution d’une décision prise en octobre dernier, lors du Congrès sur l’éducation et le développement du leadership (LEAD) sur l’éducation adventiste, au siège de l’Église mondiale. À ce congrès qui s’est tenu lors du Concile annuel de 2016 – une réunion administrative annuelle majeure de l’Église mondiale – on s’est entendu pour étendre la même sorte de formation et

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RAPPORT MONDIAL de discussion alors offerte aux membres du comité exécutif de l’Église mondiale à d’autres dirigeants éducationnels de l’Église, et à des éducateurs sur le terrain et dans le monde entier. « Le Concile annuel de 2016 a voté d’autoriser le Département de l’éducation, en collaboration avec les différentes divisions mondiales – ou régions – à développer un principe directeur et un plan régionalement réceptif pour l’éducation adventiste », a dit Lisa BeardsleyHardy, directrice du Département de l’éducation de l’Église adventiste, alors qu’elle expliquait la raison de ces événements régionaux. Au nombre des sujets mentionnés dans les objectifs discutés, mentionnons l’établissement d’objectifs mesurables pour augmenter le nombre d’écoles et

d’étudiants adventistes, pour accroître la rétention et l’excellence universitaire, pour développer des ressources éducatives pour des modèles d’éducation alternatifs, et pour identifier des innovations qui peuvent servir à améliorer l’accessibilité aux écoles adventistes ainsi que leur viabilité. Tandis que le Département de l’éducation essaie de couvrir chaque région majeure de l’Église mondiale, on prévoit des congrès semblables pour d’autres régions dans les prochains mois. Lisa Beardsley-Hardy : « À ces congrès, les participants formuleront des plans éducatifs qui incorporent les priorités et les objectifs locaux, nationaux, et régionaux. On s’attend aussi à ce qu’ils y aillent de recommandations pour le Concile annuel d’octobre 2017 sur la

Andrew McChesney, Mission adventiste

Un nombre record de baptêmes augmente l’effectif de l’Église Les églises locales s’occupent de leurs nouveaux membres

U

n effort important pour engager chaque membre d’église dans l’initiative « Implication totale des membres » (ITM) a permis d’atteindre un nombre record de baptêmes au sein de l’Église adventiste. Selon le Bureau des archives, des statistiques et de la recherche, l’Église adventiste comptait 20 008 779 membres au 31 décembre 2016 – une hausse nette de 882 332 personnes, ou 4,6 pour cent, par rapport à l’année précédente. L’année dernière, 1,2 million de

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personnes ont été baptisées – un chiffre historique notable – incluant un baptême sans précédent de 110 000 personnes au Rwanda. David Trim, directeur du Bureau des archives, des statistiques et de la recherche : « Ce que ces statistiques me disent au sujet des efforts de l’Église pour accomplir sa mission, c’est que les dirigeants de l’Église et, de plus en plus, les membres d’église, affectent des ressources considérables pour gagner des âmes pour le royaume de Dieu. L’“Implication totale

façon d’atteindre, à l’échelle mondiale, une plus grande visibilité. » Outre les petits groupes de discussions et les séances plénières, les participants du congrès au Rwanda ont apprécié les méditations données par des dirigeants de l’Église, le culte le vendredi soir et celui du samedi, ainsi qu’une visite au Centre commémoratif du génocide de Kigali. Les participants, pour la plupart, n’ont pas hésité à exprimer leur appréciation de l’événement. « Le congrès m’a fourni de nombreuses idées me permettant d’améliorer mon leadership, a dit l’un d’entre eux. J’aimerais que ce congrès se tienne plus souvent et considère d’inclure des présidents de conseil […], des trésoriers, et même des pasteurs. » Le prochain congrès régional LEAD aura lieu du 30 mai au 4 juin, en Slovénie. n

des membres” joue un rôle très important ici, et les baptêmes record en 2016 reflètent déjà cette réalité. » L’Implication totale des membres (ITM) est une initiative de l’Église mondiale qui encourage tous les membres d’église à partager activement l’Évangile dans leurs collectivités. Les efforts d’évangélisation incluent la distribution d’imprimés, des études bibliques, des cours de cuisine, des séminaires sur la santé, des cliniques gratuites, et des campagnes d’évangélisation. En réaction aux nouveaux chiffres de l’effectif, Ted N. C. Wilson, président de l’Église adventiste, a souligné la relation entre la croissance de l’Église et l’implication totale de chaque membre d’église, surtout des laïcs. Ted Wilson, dans un courriel : « Ce qui se produit actuellement au sein de l’Église mondiale est largement imputable à l’engagement des laïcs dans l’“Implication totale des membres”. Le Saint-Esprit incite nos membres d’église à s’impliquer à fond dans chaque aspect du témoignage personnel et public. » Selon Duane McKey, coordonnateur


A N D R E W

M c C H E S N E Y / M I S S I O N

A D V E N T I S T E

Des Rwandais sont baptisés dans le lac Kivu lors d’une campagne d’évangélisation d’envergure qui s’est tenue au Rwanda en mai 2016. d’ITM pour l’Église mondiale, la croissance de l’effectif est « clairement une indication que Dieu bénit ITM ». Un record d’adhésions L’Église adventiste, fondée en 1863 avec seulement 3 500 membres, a été témoin d’un record d’adhésions dans chacune des trois dernières années : 1 167 506 nouveaux membres en 2014, puis 1 260 880 en 2015, et enfin, 1 314 950 en 2016, a précisé David Trim. L’année dernière a aussi été la première année où les baptêmes – plutôt que les professions de foi – ont excédé 1,2 million. En tout, il y a eu 1 271 305 baptêmes et 43 645 professions de foi en 2016. L’Église adventiste se compose de 13 divisions mondiales et de deux champs attachés. C’est au sein de la Division Afrique centre-est qu’elle a connu la hausse la plus importante : 338 638 nouveaux membres, pour un total de 3 502 462 membres. Cette division inclut le Rwanda, où 110,476 personnes ont été baptisées après des mois de prière et d’autres efforts d’ITM menant à une campagne d’évangélisation d’envergure qui s’est tenue sur plus de 2 000 sites en mai 2016. Blasious Ruguri, président de la Division Afrique centre-est, a dit qu’un miracle extraordinaire s’est produit au Rwanda grâce à l’implication active des membres d’église, « laïcs – femmes et hommes, pasteurs, anciens, épouses de pasteur, enfants, et dirigeants à tous les paliers de l’Église ».

Alain Coralie, secrétaire exécutif de la Division Afrique centre-est, a dit que l’expérience rwandaise prouve qu’une « église saine dont les membres se focalisent personnellement sur la mission récoltera une croissance numérique considérable ». Alain Coralie : « Dans la Division Afrique centre-est, nous croyons que ce qui s’est produit au Rwanda en 2016 n’est que le commencement de choses plus grandes encore à venir. Cette année, nous prévoyons donner des campagnes d’évangélisation de plus grande envergure et espérons, par la grâce de Dieu, être témoins de résultats plus grands encore. » L’année dernière, la Division Afrique australe/Océan indien s’est classée au second rang quant au taux de croissance le plus élevé de l’effectif. Avec ses 276 601 nouveaux membres, elle a porté son effectif officiel à 3 747 573 membres. Rétention et discipulat David Trim a aussi signalé les niveaux record continus de l’implantation d’églises. Un total de 2 655 églises locales ont été établies l’année dernière, soit une église toutes les 3,3 heures – un chiffre fracassant de peu le record d’une nouvelle église toutes les 3,2 heures en 2015. Gary Krause, directeur du Bureau de Mission adventiste de l’Église mondiale : « Les statistiques montrent que la focalisation de Mission globale sur l’implantation d’églises porte fruit. L’implantation d’églises continue d’être au moins un facteur majeur – sinon le facteur majeur

propulsant une croissance soutenue tandis que les nouveaux croyants sont encouragés au sein de la communion fraternelle en tant que disciples en développement. » À l’échelle mondiale, l’Église adventiste compte 154 710 congrégations réparties en églises et en groupes. Les dirigeants de l’Église mondiale ont aussi souligné qu’il faut faire des efforts pour s’occuper des nouveaux membres. G. T. Ng, secrétaire exécutif de l’Église mondiale : « Souvenons-nous que la rétention et l’entretien des nouveaux membres sont l’autre face de l’évangélisation. » Gary Krause s’est fait l’écho de ce sentiment : « Le ciel tout entier se réjouit pour une seule personne qui revient au Père. Nous avons maintenant la grande responsabilité de prendre soin de ces âmes, de les aider à grandir en tant que disciples engagés qui, en retour, partageront leur nouvelle foi avec les autres. » Si une croissance importante de l’effectif a été rapportée l’année dernière, en revanche, on a aussi assisté à une chute de l’effectif. En effet, dans le cadre des vérifications de l’effectif de l’Église, 352 722 membres ont été déduits parce qu’ils ont quitté l’Église ou ont été signalés manquants, a expliqué David Trim. Il s’agit de la déduction la plus basse depuis 2006. « Qu’il serait merveilleux de constater que le programme de vérification de l’effectif touche à son terme, c’est-à-dire que tous ceux qui ont quitté l’Église ont été retirés des registres officiels, a-t-il dit. Mais nous savons, selon un certain nombre de sources, que ce n’est pas le cas. » Au cours des 10 dernières années, a-t-il expliqué, 584 000 membres ont été déduits annuellement. Si le même nombre avait été déduit en 2016, l’effectif en général n’aurait pas atteint la barre des 20 millions. « La leçon spirituelle à tirer ici, c’est que les chiffres ne doivent pas nous aveugler au point où nous ne pensons qu’à ajouter, qu’à baptiser, alors que nous négligeons de nous occuper des nouveaux membres et de les impliquer dans une vie de discipulat actif. » n

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RAPPORT MONDIAL Rayssa Santos, Communications, SAD

Des jeunes adventistes accomplissent des

actes pour la paix A

de Serra, un groupe a marché dans le quartier Porto Canoa avec des messages d’espérance et de réconfort pour la population. Les jeunes ont aussi invité les résidents locaux et les propriétaires d’entreprise à prier pour les municipalités de Capixaba, lesquelles ont été en butte à une crise de sécurité publique depuis que la grève des policiers a commencé au début de février. Matheus Fávero, un membre d’église : « Nous priions déjà pour cette situation, mais [sabbat passé], nous sommes allés dans les rues pour y apporter la Parole de Dieu aux gens, lesquels demeuraient inquiets. Dans les rues, dans les boutiques où nous sommes passés, nous avons demandé aux résidents si nous pourrions prier avec eux. Beaucoup ont accepté et en ont été immensément

A S N

lors que la violence et des actes liés à une grève des policiers ont saisi Espírito Santo, un État brésilien, des jeunes adventistes ont accompli des actes de paix. L’État, situé le long de la côte brésilienne de l’océan Atlantique et dans lequel résident 3,8 millions d’habitants, a été le théâtre de violences et de perturbation, la police d’État n’ayant pu travailler parce que des gens avaient bloqué les commissariats. Selon les rapports des médias, Espírito Santo est l’un des nombreux États brésiliens à souffrir des coupures budgétaires dans une période de crise fiscale nationale. Ces coupures ont eu un impact sur les services publics. Au milieu d’une telle agitation, la jeunesse adventiste de la région a pris des mesures pacifiques. Dans la ville

Des jeunes chantent et prient devant le bataillon de la police militaire, à Colatina, dans l’État d’Espírito Santo, dans le sud-est du Brésil.

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reconnaissants. Nous nous sentons motivés et fortifiés par Dieu. » À Colatina, un groupe de jeunes adventistes se sont réunis devant le bataillon de la police militaire pour chanter et prier avec les gens qui étaient là. « Dans la Bible, 2 Chroniques dit que si nous nous humilions, cherchons Dieu et crions à lui, il nous entendra et nous guérira. Il faut que notre pays guérisse. Nous nous réunissons donc et implorons Dieu par la prière », a dit Alex Christian Will, pasteur régional de Colatina. Il a dit que l’initiative est aussi importante parce qu’elle implique des jeunes qui prêchent l’Évangile. Alex Christian Will : « [Les jeunes] aiment travailler à l’intérieur et à l’extérieur de l’Église. C’est une façon de les réveiller et de les engager dans cette mission. » En raison des vagues de violence auxquelles la ville de Capixaba a été exposée, certaines églises adventistes ont fermé leurs portes le sabbat 11 février 2017. Partout où il était impossible d’avoir accès à une congrégation, les réunions se sont tenues dans les maisons de membres. À Grande Vitória, les sermons ont été diffusés en ligne. Dans la municipalité de São Mateus, dans le nord de l’État, plus de 20 familles se sont réunies en petits groupes pour étudier la Bible et intercéder pour la paix et la tranquillité de Capixaba. « On peut tirer des leçons de n’importe quelle situation. En ce moment de crise, nous sommes conscients de l’importance d’être en communion avec Dieu et avec nos frères et sœurs en la foi », a noté Aécio Goecking, pasteur à São Mateus. Selon Hiram Kalbermatter, président de l’Église pour les régions centrales et nord de l’État d’Espírito Santo, la participation dans des petits groupes renforce les relations chrétiennes. « C’est un aperçu des derniers jours, a-t-il dit. Tout comme l’Église primitive se réunissait dans des maisons en raison de la persécution, un temps viendra où l’Église sera divisée en petits groupes. Nous devons nous préparer pour [ce temps-là]. » n


Une

Linden Chuang, Adventist Record

l’anxiété » a été offerte au Sommet adventiste de la santé « Be more » à Auckland, avec le Dr Neil Nedley, fondateur du programme. Lors de ce sommet faisant partie de son premier voyage en NouvelleZélande, il a aidé 34 personnes à compléter la formation d’animateur. Ce programme fortement applaudi a été ajouté au programme CHIP il y a deux ans en Australie, avec une formation offerte de nouveau lors du dernier sommet. Darren Morton, chargé de cours en chef de l’Institut d’enseignement supérieur Avondale et directeur du Centre de recherche en mode de vie, s’est adressé aux participants du Sommet CHIP vendredi soir. Comme le mouvement de médecine du mode de vie prend de l’essor dans le Pacifique Sud et dans le monde entier, le développement constant de CHIP ainsi que d’autres programmes portant sur le mode de vie est essentiel, a-t-il souligné. Darren Morton : « Le temps pour la médecine du mode de vie, c’est maintenant. Elle a le potentiel incroyable de changer la face de nos collectivités et de nos pays en matière de bien-être. » n

meilleure santé grâce au pardon à de nombreuses personnes en proie à des souvenirs qui limitent leur capacité de s’épanouir. Nous estimons qu’il a un grand potentiel, non seulement en tant que programme autonome, mais aussi en tant que suivi pour d’autres événements présentés à la collectivité dans l’ensemble de notre territoire. » Le programme « Pardonner pour vivre » a été lancé en Australie une semaine plus tard, lors du sommet biannuel de CHIP (Programme complet d’amélioration de la santé), lequel s’est tenu à l’Institut d’enseignement supérieur Avondale, à Cooranbong, en Nouvelle-Galles du Sud. Ce rassemblement de plus de 120 personnes comptait aussi des visiteurs de la NouvelleZélande, de la Papouasie-NouvelleGuinée, des Fidji, et des îles Salomon. Prenant la parole le sabbat aprèsmidi, Dick Tibbits a souligné l’union logique entre CHIP et le programme « Pardonner pour vivre » : « Christ a révélé que le pardon est un élément essentiel de la composante de guérison. « Dans l’exercice d’un ministère de la santé, donnez des programmes CHIP, mais aussi, comme Jésus, enseignez le pardon et manifestez-le. » Le lancement du programme « Pardonner pour vivre » en Nouvelle-Zélande et en Australie souligne l’engagement continu des dirigeants du Ministère de la santé à fournir des ressources et des programmes globaux aux églises et aux collectivités. La formation sur le « Programme de rétablissement de la dépression et de

A D V E N T I S T

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n nouveau programme démontrant la puissance transformatrice du pardon a été lancé lors du Sommet de la santé qui s’est tenu en Nouvelle-Zélande et en Australie en février dernier. « Pardonner pour vivre » a été présenté à un groupe de 115 délégués lors du Sommet adventiste de la santé intitulé « Be more ». Plus de 80 personnes ont participé aux ateliers présentés par Dick Tibbits, psychothérapeute et auteur du livre sur lequel le programme s’appuie. Dick Tibbits, de la Floride, aux ÉtatsUnis, a invité le groupe de l’Église et les membres de la communauté à repenser leur concept du pardon. « Pardonner, ce n’est pas oublier, a-t-il dit. C’est se souvenir des choses d’une manière différente. » Il a expliqué que la pratique du pardon peut réduire la colère et les taux de tension artérielle. Les présentations ont été bien reçues par les participants. Une femme a dit que cette formation l’a aidée à répondre à des questions sur la façon de pardonner à ceux qui l’ont blessée. De nombreux autres délégués ont exprimé le désir de présenter le programme « Pardonner pour vivre » à leurs églises et à leurs collectivités. Adrielle Carrasco, directrice du Ministère de la santé de l’Union des fédérations de la Nouvelle-Zélande Pacifique : « Le programme “Pardonner pour vivre”, produit par le Dr Paul Rankin [directeur adjoint du Ministère de la santé] de la Division Pacifique Sud, plonge dans les profondeurs de notre humanité et offre une porte de sortie

R E C O R D

Le programme « Pardonner pour vivre » présenté en Nouvelle-Zélande et en Australie

Ici, Dick Tibbits prend la parole durant l’atelier « Pardonner pour vivre », lors du Sommet CHIP, lequel s’est tenu à Cooranbong, en Nouvelle-Galles du Sud (Australie).

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P E R S P E C T I V E

M O N D I A L E

Il y a plusieurs années, Nancy et moi avons écrit une lettre à nos filles (laquelle s’adressait aussi à leurs époux) pour les affermir et les encourager à transmettre leur foi et leurs valeurs à leurs enfants. Comme Adventist World se focalise ce mois-ci sur les enfants, je vous propose de lire une version largement abrégée de cette lettre. Ma prière, c’est qu’elle soit une bénédiction pour vous tandis que nous cherchons à soutenir et à retenir nos jeunes. – Ted N. C. Wilson 24 juillet 2009 Chères Emilie, Elizabeth, et Catherine (et bien entendu Kameron, David, et Bob), Alors que je passais en revue la façon dont la société transmet les croyances, la mission, et les valeurs de la génération précédente à la génération suivante, l’idée m’est venue de vous écrire. Pour chaque génération, les dynamiques peuvent sans doute varier. Mais quand il s’agit des croyances et des valeurs bibliques, le Saint-Esprit veille particulièrement à ce que la vérité soit préservée. La vérité est immuable, car Dieu ne change jamais. C’est là un processus étonnant et miraculeux. Votre mère et moi ne vous imposons pas ces valeurs et ces croyances. Par contre, nous avons le privilège – comme d’ailleurs les grands-parents, oncles, tantes, pasteurs, professeurs, mentors, amis, et bien d’autres encore – de participer à cette transmission des valeurs. Comme nous ne le faisons pas toujours de façon parfaite, le Saint-Esprit intervient pour ajuster notre approche, nous instruisant lui-même ou par le biais de quelqu’un d’autre tandis que nous vous remettons entre ses mains. Voici donc quelques pensées, lesquelles constituent un fondement solide sur lequel vous pouvez appuyer vos propres convictions et vos croyances pour les passer ensuite à vos enfants. Si parfois elles vous semblent faire « prêchi-prêcha », rappelez-vous qu’elles sortent tout droit du cœur d’une mère et d’un père. Croyances Être adventistes du septième jour est une immense bénédiction ! Je ne dis pas ça d’une manière orgueilleuse et égocentrique, mais avec conviction, révérence et reconnaissance. Le mouvement

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Ted N. C. Wilson

Lettre

filles Garder la foi vivante à mes

adventiste n’est pas simplement une autre confession ; c’est l’Église du reste de Dieu – un groupe de croyants ayant reçu le mandat de parler du Christ, de son retour imminent, et de ramener les gens à la véritable adoration (Ap 12.17 ; 14.6-12). Puissiez-vous servir ce mouvement avec une ardeur, une passion et une conviction toutes célestes ! Par une étude personnelle de la Bible et de l’Esprit de prophétie, la prière, et le témoignage jaillissant de votre amour pour Jésus et pour ce qu’il a fait et fait pour vous, entretenez votre relation avec Christ. Faites-lui entièrement confiance. Tous les matins, ne manquez pas de vous consacrer à son service. Le soir venu, remettez votre personne et les vôtres entre les mains de Dieu. Matin et soir, que toute la famille prie ensemble ! La prière est un élément absolument vital de la vie chrétienne. La Bible, c’est la Parole que Dieu vous adresse. Serrez-la constamment dans votre cœur. Consultez-la chaque jour, car ses écrits inspirés vous conduiront à Christ et à la vie éternelle. Lisez-la et croyez-la textuellement. Depuis un certain temps, on a remarqué une tendance croissante à interpréter la Bible par la méthode historico-critique. Or, cette méthode prétend faussement que l’on dispose de la capacité et des ressources nécessaires pour définir soi-même ce qui est vrai dans la Bible et ce qui ne l’est pas. Attachez-vous à la position adventiste de l’interprétation des Écritures, soit la méthode historicobiblique, laquelle permet à la Bible de s’interpréter par elle-même. Ne devenez pas la proie des illusions de « la haute

critique ». Cette tendance a malheureusement entraîné de nombreux changements subtils au sein de notre Église – des changements qui affectent la doctrine, la théologie, l’observation du sabbat, le style de vie, et les normes. Dans cette lettre, je ne saurais passer à côté de l’Esprit de prophétie – le plus grand don de Dieu à son Église du reste des derniers jours. L’Esprit de prophétie dirige les regards vers la Bible et vers Christ. Si ses écrits rédigés sous la même inspiration céleste ne remplacent pas la Bible, en revanche, ils clarifient la vérité biblique. Protégez l’Esprit de prophétie, lisez et chérissez l’Esprit de prophétie. C’est un don des plus précieux qui va bien au-delà d’une simple lecture de méditation. Et que dire du retour de Jésus ? C’est là l’espérance adventiste même ! Entretenez dans votre cœur la flamme de l’espérance de ce retour ; ne la laissez jamais faiblir ! Attendez cette bienheureuse espérance ! Vivez pour elle ! Parlez d’elle à vos semblables ! Bientôt, selon sa promesse, Jésus reviendra réellement ! Je vous exhorte à respecter intégralement les dix commandements. Qu’ils soient le fondement même de votre comportement et de votre style de vie. Cependant, n’oubliez pas qu’il est impossible de les observer par vous-mêmes. L’observation des commandements de Dieu n’est possible que par la puissance du Saint-Esprit agissant en vous. Jésus a dit : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. » (Jn 14.15, LSG) Ils sont le manuel divin d’une vie heureuse. C’est en laissant Dieu agir en vous que vous


serez en mesure de les observer. En matière de santé, je ne peux que vous encourager à maintenir des pratiques saines. Peu de gens comprennent pleinement à quel point l’esprit et le corps sont intimement liés. C’est pourquoi je vous recommande un repos suffisant, une nourriture saine, un régime végétarien. Faites régulièrement de l’exercice, évitez les substances nuisibles, et prenez des vacances ! Les vacances jouent un rôle important dans la santé et la famille. Soyez fidèles dans la gestion chrétienne de la vie. Consacrez votre temps, vos talents, votre vie, et vos ressources financières au Seigneur. Souvenez-vous que la dîme appartient à Dieu, et non à vous ! Quant aux offrandes, soyez généreuses. Croyez fermement en les 28 croyances fondamentales de l’Église adventiste. Étudiez-les et appropriezvous-les, car elles sont enracinées dans la Parole de Dieu. Mission Les adventistes ont reçu le mandat de partager le message des trois anges (Ap 14), et notre mouvement est destiné à le partager avec succès. Dans les derniers jours de l’histoire de la terre, l’Église semblera s’écrouler ; cependant, elle tiendra bon. Le Saint-Esprit la soutiendra de manière telle que ceux qui sont vraiment attentifs et perspicaces sauront que c’est le ciel qui la dirige. Notre mission comprend l’église locale et une approche mondiale. Il faut garder contact sur le plan local tout en pensant de façon mondiale. Restez donc branchées P H O T O :

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sur votre église locale et participez à ses activités et à ses efforts d’évangélisation. Ne vous compliquez pas trop la vie ! Aimez la simplicité, sans pour autant être simplistes. La Bible vous aidera à maintenir une approche simple de la vie. La sophistication égocentrique et la suffisance ruinent la compréhension de la vraie signification de la vie. Un grand nombre parmi nous sont éduqués, disciplinés, et fort instruits. Cependant, demeurons toujours un peuple simple – le peuple du reste. Maintenez une foi d’enfant et confiez-vous en la directive divine. Puisse la mission jaillir de votre passion pour Christ et pour le mouvement adventiste ! Valeurs Les valeurs procèdent des croyances fondamentales, de la foi, et d’une intégration de tout ce que vous êtes. Voici quelques valeurs de base à maintenir. Soyez des amies pour les opprimés. Aidez ceux qui sont dans le besoin. Encouragez, soutenez et défendez ceux qui ne peuvent se défendre eux-mêmes. Faites ainsi non dans un esprit de supériorité, mais en les traitant en égaux. Croyez en eux. Ne soyez pas sceptiques ! Faites-leur confiance, et donnez-leur le bénéfice du doute jusqu’à ce qu’ils prouvent le contraire. Traitez toujours vos semblables et les situations avec équité et justice. Demandez au Saint-Esprit de vous aider. Il vous arrivera souvent de ne pouvoir vous fier à vos sentiments et à vos inclinations ; vous devrez alors agir par principe, non par intuition ou sentiment. Les senti-

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ments font naturellement partie de la vie ; toutefois, ne vous laissez pas dominer par le sentimentalisme ou des émotions qui vous éloignent d’une réponse réglée par vos principes. Demandez au Seigneur de vous accorder une approche équilibrée. Analysez chaque situation d’un point de vue rationnel. L’empathie, tempérée par un principe christocentrique, peut vous procurer une bonne approche dans vos rapports avec autrui. Entretenez toujours la meilleure relation possible avec votre époux, vos enfants, vos parents, et la famille. Ditesleur que vous les aimez et que vous croyez en eux. Encouragez-les à faire de leur mieux. Soutenez vos enfants dans leurs rêves. Parlez-leur, intéressez-vous à leur vie. Restez en contact avec eux, mais ne vous imposez pas afin de ne pas les irriter. Soyez travailleuses et transmettez la précieuse valeur du travail à vos enfants. La poursuite d’un accomplissement intellectuel est importante ; toutefois, assurezvous que chacun d’eux sache aussi se servir d’une pelle et d’un pinceau. Une bonne éthique de travail – mentale et physique – est un aspect important de la vie pratique. Si cela est conforme à vos principes, faites ce qui vous est assigné, et faites-le bien. Assurez le suivi des projets ; soyez connues pour votre fiabilité. Quand les choses se corsent, demandez au Seigneur de vous aider. Lorsque vous êtes débordées, retirez-vous pendant un instant, prenez quelques bonnes respirations, et calmez-vous. Réévaluez votre situation et jetez un nouveau regard sur la façon d’atteindre votre objectif. Si une myriade de tâches et de détails contradictoires encombrent votre vie, revoyez vos priorités et établissez des objectifs réalistes. Allez marcher, priez, et remettez vos idées en place. Puis faites des listes en tenant compte de vos priorités. À votre grand plaisir, vous les verrez s’alléger ! Ne vous laissez pas intimider par les événements, les circonstances, ou les gens. Croyez que vous pouvez atteindre vos objectifs par la puissance de Dieu,

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P E R S P E C T I V E M O N D I A L E

CHAT ÉCLAIR et ayez confiance en les capacités que le Seigneur vous a accordées. Quand vient le temps de prendre une décision, ne vous fiez surtout pas à vos inclinations humaines ; faites confiance à Dieu dans un sens spirituel. Mais une fois que vous aurez déposé vos plans à ses pieds et reçu ses directives, allez de l’avant ! Essayez de réparer les dégâts autour de vous – les dégâts physiques et les dégâts sociaux/mentaux/spirituels. Participez au ministère de la réconciliation. Gardez votre vie aussi simple et aussi organisée que possible. Évitez d’accumuler trop de choses – qu’il s’agisse d’accumulations mentales ou physiques. Une partie de la vie consiste à « faire le ménage » ; mais que cela n’absorbe pas tout votre temps. Soyez à l’écoute de vos semblables. Ils ont besoin d’une oreille attentive et peuvent vous apprendre quelque chose. En général, parlez moins et écoutez davantage. En plus d’être appréciées par vos interlocuteurs, vous éviterez des malentendus et des gaffes. Bien que votre foyer soit votre sanctuaire personnel, ouvrez-le aux autres lorsqu’ils ont besoin d’un endroit confortable. Exercez l’hospitalité. Invitez les gens à manger chez vous ! Faites de votre demeure un endroit chaleureux, un endroit où vous, vos enfants et vos semblables vous sentez bien. Les efforts, à cet égard, en valent largement la peine. Engagement Vous êtes, toutes les trois, extrêmement précieuses pour nous. Par la grâce de Dieu, maintenons tous notre croyance en lui, notre engagement dans sa mission, notre amour des valeurs chrétiennes, et notre appréciation de l’héritage qu’il nous lègue. Transmettez à vos enfants ces précieuses croyances et valeurs, cette précieuse mission, et ce précieux héritage. Bientôt, nous verrons Christ revenir sur les nuées du ciel ! Et alors, nous vivrons avec lui et les uns avec les autres pendant l’éternité, sans plus jamais avoir à nous quitter.

Nous vous aimons profondément ! Papa et Maman

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Juste pour les enfants Ce mois-ci, Adventist World interviewe Wilona Karimabadi, rédactrice en chef de la revue KidsView

Wilona, parlez-nous un peu de KidsView. KidsView est la Adventist Review pour les enfants – et pour ceux qui auront toujours un cœur d’enfant ! Elle vise principalement les enfants âgés de 8 à 12 ans, soit ceux de la 3e à la 6e année. Mais si vous avez un cœur d’enfant, vous l’aimerez, vous aussi !

Au fil des années, quels changements les plus importants avez-vous constatés – à titre de rédactrice en chef – relativement aux besoins de l’auditoire de KidsView ? Les enfants sont exposés à beaucoup de choses, bonnes ou mauvaises. Suivre leur rythme, savoir où ils en sont, et être à l’affût de leurs besoins… ça change et ça ne change pas en même temps. Merle Poirier, conceptrice de KidsView, et moi sommes mères (Merle est également grand-mère). Par conséquent, nous abordons nos lecteurs en nous appuyant sur notre connaissance de nos propres enfants à leurs différents niveaux de développement.

Si, pendant un mois, on remettait la rédaction de la revue entre les mains des enfants, sur quels sujets pensez-vous qu’ils écriraient ? Ils rédigeraient, entre autres, des articles sur les thèmes suivants : animaux, sports, aventures, Jésus, amis, jeux.

Qu’est-ce qui vous inspire, mois après mois, tandis que vous développez le contenu ? La possibilité de donner aux enfants quelque chose de nouveau à apprendre est pour moi une merveilleuse source d’inspiration. Les enfants… Ce sont de vraies éponges ! Et ils absorbent l’information à une telle vitesse ! C’est formidable de pouvoir leur fournir un contenu sain, positif qui les aide à discerner Jésus dans tous les aspects de la vie.

En quoi les revues KidsView et Adventist World/Adventist Review sont-elles similaires ? Différentes ? KidsView est essentiellement le bébé de Adventist Review, cette revue que nous avons toujours qualifiée de « revue mère ». Nous essayons d’y inclure un contenu interculturel pour ouvrir l’esprit des enfants au monde dans lequel ils habitent. Il n’est pas bon de grandir en pensant que le monde se limite à notre entourage. Puisque l’Église est un mouvement international, j’essaie de présenter une anthropologie de base dans ce que nous faisons, dans le but d’aider nos enfants à devenir culturellement sensibles et à être ouverts d’esprit quant à la diversité de notre monde. Pour en découvrir davantage sur KidsView, visitez le site KidsViewmag.org.


S A N T É

Peter N. Landless et Zeno L. Charles-Marcel

Pour des enfants en

sante

Nous sommes les parents reconnaissants – et quelque peu effrayés ! – d’un premier bébé. Quels sont les fondements d’une vie saine ? Nous apprécierions vos conseils, car nous voulons que notre fils jouisse de la meilleure santé possible.

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lever un enfant est une lourde responsabilité ! James Dobson a popularisé cette affirmation en intitulant l’un de ses livres Parenting Isn’t for Cowards. Cependant, des siècles avant le livre de Dobson, la Bible et le conseil inspiré ont non seulement souligné cette responsabilité, mais ont aussi promis de nous donner du courage. Ce que l’on fait pendant la grossesse, la petite enfance et l’enfance influence de façon significative la santé tout au long de la vie. Il est question ici de bien-être global et non seulement physique. Vous êtes parents maintenant. Comme vous aimez votre enfant et vous souciez de sa santé, vous désirez être proactifs. Sachez donc que les habitudes ont un impact réel sur la santé. On peut enseigner de bonnes habitudes en matière de santé ; cependant, c’est par l’exemple qu’elles seront vraiment bien intégrées. Les circonstances avant et pendant la grossesse, et même lors de l’accouchement, influencent la santé d’un enfant. Votre enfant est déjà là ; il faut donc veiller à lui procurer un environnement sain et sécuritaire sur les plans physique, social, et émotionnel. L’entretien de la dimension psychosociale et physique d’un enfant est primordial pendant l’enfance. Par conséquent, il importe d’allaiter votre enfant, de le câliner, de le manipuler avec soin et tendresse, d’être proche de lui, de jouer avec lui, et d’éviter les accidents. Les bilans de santé et les mesures médicales préventives sont nécessaires, certes, mais votre P H O T O

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C A R O L I N E

H E R N A N D E Z

présence, votre amour, votre discipline, votre cohérence, votre ordre, et votre prévisibilité ne doivent pas être sous-estimés. Une affirmation appropriée à l’âge, une discipline positive et une responsabilité progressive favorisent le bien-être de l’enfant. Évitez tout ce qui perturbe l’harmonie familiale : négligence, violence, maltraitance. De tels comportements peuvent, en effet, augmenter pour votre enfant le risque des maladies suivantes : maladie de cœur, diabète, anxiété, hypertension, dépression – sans parler du risque de tabagisme, de consommation d’alcool, d’usage de drogues, de promiscuité, de suicide. Ils peuvent même affecter son rendement scolaire et son intelligence émotionnelle tout au long de sa vie. Le statut socioéconomique, l’éducation, la culture, le cercle social des parents, le quartier de l’enfant et les caractéristiques de l’école affectent aussi la santé. Quelles que soient vos circonstances et vos moyens, faites de votre mieux pour créer un environnement « riche » en espérance, en possibilités, en sagesse, en foi, et en apprentissage constant pour aider la famille à s’engager dans des comportements sains et à éviter les comportements malsains. La fréquentation régulière de l’église et l’entretien d’une relation saine avec Dieu influencent positivement la santé physique et le bien-être, et peuvent réduire les effets des facteurs négatifs. Des activités régulières, cohérentes et appropriées parent-enfant, enfant-enfant, et de groupe favorisent la santé. Montrez à votre enfant que vous l’aimez, qu’il a de la valeur à vos yeux. En établissant des attentes positives et élevées de sa part, en lui donnant des occasions d’être entendu et de participer aux affaires de la famille, en encourageant la formation d’un caractère semblable à celui du Christ, vous

améliorerez, à coup sûr, sa résilience. Pour nous qualifier nous-mêmes pour éduquer convenablement nos enfants, on nous conseille d’apprendre les leçons suivantes : maîtrise de soi, patience, tolérance, douceur, et amour. Par la grâce de Dieu, recherchez de telles vertus. Intéressez-vous au monde de votre enfant et impliquez-vous-y (à la maison, à l’église, à l’école, et au jeu). Enseignez-lui des techniques de survie et de débrouillardise en faisant de bons choix. Que l’optimisme, l’hygiène, le pardon et la compassion caractérisent votre vie. En vous voyant mener une vie disciplinée, honnête, remplie de douceur, votre enfant vous imitera. Montrez-lui que vous estimez et respectez les personnes âgées, les pairs, les étrangers, et que vous appréciez la beauté et la simplicité. Lorsque vous profitez du plein air, respectez votre environnement. Adonnez-vous à un travail utile, et veillez à votre forme physique et mentale. Continuez à développer vos talents et soyez prompts à servir les autres. Prenez le temps de vous reposer adéquatement et de profiter d’une interaction sociale appropriée. Choisissez un régime sain à base de végétaux ; évitez la suralimentation, et faites de l’eau pure votre boisson de choix. En vous appliquant à toutes ces choses, grandes sont les chances que votre enfant suive votre exemple. Montrez-lui l’avantage de la tempérance en toutes choses, celleci étant un fruit du Saint-Esprit. Vivez paisiblement avec tous. Par-dessus tout, montrez combien vous êtes heureux de connaître et d’aimer celui dont la vie éternelle est de le connaître. Puissiez-vous obéir fidèlement à celui que Dieu a envoyé ! n

Peter N. Landless est cardiologue spécialisé

en cardiologie nucléaire, et directeur du Ministère de la santé de la Conférence générale.

Zeno L. Charles-Marcel, M.D., est directeur adjoint du Ministère de la santé de la Conférence générale.

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Jésus aime les (petits)

Gerald A. Klingbeil

enfants

Être et faire : une différence à découvrir

L

es enfants jouent un rôle important dans les Écritures. Lorsque Adam et Ève furent créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, leur capacité d’avoir des enfants n’était qu’un pâle reflet de la puissance créatrice de Dieu. Dans le monde biblique, les enfants étaient considérés comme une bénédiction (Ps 127.3,4 ; 128.3,4). Ils participaient même au culte et au rituel (Ex 13.8,14). Chaque naissance rappelait aux parents que Dieu ne les avaient pas oubliés, qu’il serait fidèle à ses bénédictions de l’alliance (Gn 12.1-3). Abraham et Sara sans Isaac ? Ça n’a tout simplement aucun sens ! Cependant, le bébé le plus célèbre dans toutes les Écritures, c’est, bien évidemment, Jésus. Son arrivée marqua l’accomplissement du temps prophétique et offrit l’aperçu le plus profond du plan du salut. « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, voici que la jeune fille est enceinte, elle enfantera un fils et lui donnera le nom d’Emmanuel » (Es 7.14)1 avait écrit le prophète Ésaïe près de 700 ans plus tôt. Matthieu reconnut que ce bébé n’était autre que l’accomplissement de cette prophétie (Mt 1.23). Jésus, le Sauveur du monde, vint sous la forme d’un bébé et grandit comme tant d’enfants avant et après lui. Ceux qui étaient attentifs virent en lui l’accomplissement de Genèse 3.15 et de toutes les autres prophéties messianiques de l’Ancien Testament. Dans les tranchées Nous n’en savons que fort peu sur l’enfance de Jésus, mais lorsqu’il eut 30 ans, il entra sur la scène de l’histoire (Lc 3.23).

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À travers son ministère de prédication et d’enseignement, il guérit, toucha, embrassa, écouta. En consacrant du temps aux enfants qui l’entouraient, Jésus offrit une vision unique de la façon dont Dieu considère les enfants. Mais ses disciples ne pigeaient pas toujours… Comment le Maître pouvait-il gaspiller un temps aussi précieux à embrasser et à bénir des enfants que de consciencieux parents lui avaient amenés ? Voyons, Seigneur, il y a des plans à faire, des sermons à prêcher, des dirigeants à convaincre et à gagner à ta cause ! Cependant, Jésus aimait les enfants. « Ces scènes nous touchent, écrit l’érudit biblique Roy Zuck. Mais pour les disciples proches de Jésus, les actions de ce dernier étaient dérangeantes, et ses paroles, étonnantes2. » Jésus semblait inverser la sagesse conventionnelle. Les enfants ne devaient-ils pas apprendre des adultes ? Les parents n’avaientils pas la tâche de guider les jeunes vers le royaume de Dieu ? Les disciples comprenaient le plan – et le non-sens. Ils pouvaient l’expliquer… Au fond, le pouvaient-ils autant que ça ? Voici les propos de Jésus sur la vérité conventionnelle : Vous voulez entrer dans le royaume de Dieu ? D’accord ! Devenez alors comme les petits enfants (Mt 18.3). Vous voulez être grands aux yeux de Dieu ? Parfait ! Humiliezvous alors comme un petit enfant (v. 4). Vous voulez m’accueillir ? Pas de problème ! Devenez alors comme l’un de ces petits enfants (Mc 9.37). Vous voulez être du côté de Dieu ? Eh bien, ne soyez pas une occasion de chute pour aucun de ces petits qui croient en moi (v. 42). P H O T O

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I N T E L L E C T U A L

R E S E R V E S

I N C


M É D I T A T I O N

Il ne s’attend pas, mais pas du tout, à l’amour du père. Les enfants… Pourquoi ? Pourquoi Jésus parla-t-il à plusieurs reprises des enfants alors qu’il présentait l’extension et les principes de son royaume ? Il savait sûrement que l’humanité – toute l’humanité, incluant aussi les enfants – avait besoin de la rédemption et de la grâce. Nous sommes tous des pécheurs privés de la justice – peu importe notre âge. Jésus serra les enfants dans ses bras. Tandis qu’il partageait la bonne nouvelle, son étreinte – véritable leçon d’objet – soulignait une caractéristique clé d’un enfant s’appliquant à toute culture. Les enfants savent qu’ils ont besoin d’aide. Lorsqu’ils se font mal, ils accourent à toute vitesse vers leur mère ou leur père. Lorsqu’ils ont faim, ils pleurent et nous font savoir qu’il y a un problème. Contrairement au poulain ou au veau nouveau-né qui commence à marcher dans les heures suivant sa naissance et va lui-même téter sa mère, les bébés humains mourront si personne ne prend soin d’eux. Se pourrait-il que Jésus veuille nous enseigner à reconnaître notre impuissance et notre dépendance – particulièrement dans une culture axée sur les progrès personnels, une culture qui exalte la mentalité du gagnant disant « je peux le faire » ? Reconnaissons-nous nos besoins ? Allons-nous ensuite en courant nous jeter dans les bras de notre Père céleste ? Et que dire de la hiérarchie et de la recherche de faveurs ? « Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ? » (Mt 18.1) Cette question nous rappelle que la vrai grandeur implique l’humilité et la douceur – deux caractéristiques qui se font rares aujourd’hui dans notre monde de médias sociaux pétri d’égocentrisme. En nous racontant cette histoire, Marc nous rappelle qu’alors qu’ils se rendaient à Capernaüm, les disciples avaient discuté pour savoir qui était le plus grand (Mc 9.33-35). Dans le royaume de Dieu, la grandeur est synonyme d’oubli de soi, de service envers les autres. Roy Zuck conclut : « Puisque la grandeur se trouve chez les plus petits, alors tous sont grands. Il n’y a donc aucunement lieu de se quereller au sujet du rang3. » Au cœur d’un monde obsédé par la hiérarchie et le statut, voilà qui donne à réfléchir ! Jésus s’adresse-t-il encore à son Église aujourd’hui ? Le parent-Dieu Jésus a raconté de nombreuses histoires de pères et de fils. Sa plus célèbre – la parabole de l’enfant prodigue – est consignée dans Luc 15. Le plus jeune de deux fils demande à son père de lui donner sa part d’héritage – une somme rondelette qu’il dilapide en un temps record. Affamé, réduit à la misère, il se souvient alors de son père et décide de revenir à la maison. Il reconnaît sa culpabilité ; il sait qu’il a tout gâché. Son discours est prêt.

Il ne s’attend pas, mais pas du tout, à l’amour du père. Il ne sait pas qu’à des lieues de là, un homme, espérant contre toute espérance, surveille la route menant à la maison. Jour après jour, le père attend son fils. Un jour, le père discerne au loin une silhouette misérable et déguenillée marchant lentement vers la maison. Immédiatement, il devine de qui il s’agit. Il n’y pense pas à deux fois. Il saisit des vêtements et court aussi vite qu’il le peut. Son fils est revenu à la maison ! Et c’est le moment du pardon – un nouveau commencement, une grâce tangible. Jésus raconta cette histoire à un auditoire varié. Les pharisiens et les docteurs de la loi n’aimaient pas le fait que les collecteurs d’impôt et les pécheurs s’approchent du Maître (Lc 15.1,2). Comme l’autre frère de la parabole, ils pensaient que la grâce était limitée et conditionnelle. Le Père (avec un P majuscule), cependant, nous manifeste sa grâce inconditionnellement. Après tout, c’est son enfant (fils ou fille) qui s’était perdu et qui a été retrouvé. Une grâce qui suffit Les enfants peuvent accepter une faveur imméritée. Leur confiance est pure – non théologique ou abstraite. Ils sont attirés instinctivement à Jésus. Lorsque nous chantions « Jésus aime tous les enfants » avec mes trois filles lorsqu’elles étaient plus jeunes, elles chantaient toujours très fort, avec enthousiasme – il n’y avait aucune hésitation. Elles savaient que c’était vrai parce que Jésus l’avait dit. Lors du ministère terrestre de Jésus, son amour pour les enfants et son interaction avec eux fonctionnaient comme un paradigme du royaume de Dieu. L’humilité, le service, l’acceptation, la confiance, et la dépendance de la grâce imméritée sont des valeurs clés dans son royaume. Dans un monde qui apprécie l’autodétermination et l’affirmation de soi, devenir comme un enfant peut être difficile à faire. Mais c’est exactement ce que Jésus nous a dit de faire – et ce n’est pas un jeu d’enfant. n 1 Sauf

mention contraire, toutes les citations des Écritures sont tirées de la version Segond, dite à la Colombe. 2  Roy B. Zuck, Precious in His Sight: Childhood and Children in the Bible, Baker, Grand Rapids, 1996, p. 201. 3 Ibid., p. 209.

Gerald A. Klingbeil est rédacteur adjoint

de ADVENTIST WORLD. Il a appris bon nombre de précieuses leçons en observant ses trois filles, lesquelles aiment Jésus tel qu’il est.

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V I E

A D V E N T I S T E

Beth Thomas

Une église Comment faire de votre église locale un meilleur endroit pour les enfants

C

’est quelque peu nerveuse que je suis entrée dans notre petite église de campagne pour la première fois. Mon mari devait y être présenté en tant que pasteur des deux églises du district. C’était donc mon premier sabbat où je gérais seule mon petit homme de 14 mois et ma petite fille de cinq ans. Cette église historique ne disposait pas d’une pièce spéciale où j’aurais pu m’installer avec mon bébé. Dans la salle de culte, tout le monde entendait, évidemment, le bruit qu’il faisait. Je me souciais tellement du dérangement que cela pouvait occasionner que c’est à peine si j’ai entendu le sermon ! Après le service, un gentleman plus âgé m’a approchée. « Vous savez, m’a-t-il dit d’une voix douce, avant, le bruit que les enfants faisaient pendant le sermon m’irritait un peu. Mais aujourd’hui, je l’apprécie beaucoup ! Ça veut dire que notre église est vivante. » Les membres ont embrassé nos enfants avec amour. Et nous nous sommes sentis vraiment chez nous. Oui, notre Église est vivante. En 2014, on comptait dans nos congrégations plus de 1 796 000 enfants en-dessous de 15 ans1. Ce groupe débordant d’énergie constitue l’avenir de notre mouvement. Que faisonsnous pour préparer ces enfants à prendre les rênes ? Comment les servons-nous et en faisons-nous des dirigeants ? Bâtir un fondement Lors de son ministère terrestre, Jésus passa un temps considérable avec les enfants. Il reconnaissait d’importantes qualités en eux. Une fois, alors qu’il conversait avec ses disciples, il les prévint en ces termes : « Si vous ne vous convertissez et si

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vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux2. » (Mt 18.3) Les enfants sont tendres, sensibles, simples, et accueillants ; ils n’ont pas encore été désabusés par un esprit critique. Si la semence de la vérité est jetée dans leur cœur et cultivée tandis qu’ils sont encore très jeunes, alors, quand ils seront vieux, ils ne s’en écarteront pas (Pr 22.6). Au sein de votre congrégation, il importe, pour plusieurs raisons, de développer un programme solide dans le cadre du Ministère des enfants. Premièrement, un tel programme est un véritable système de soutien pour les parents tandis qu’ils s’efforcent de discipuler leurs enfants. Deuxièmement, il procure un environnement sécuritaire par le biais de l’École du sabbat, entre autres, ce qui permet aux enfants de développer une relation avec Jésus. Troisièmement, il offre des formations conçues pour développer des qualités de leadership chez les jeunes. Quatrièmement, il donne aux enfants l’occasion de mettre leurs talents et leurs dons au service de leurs semblables. Explorons maintenant ces raisons un peu plus à fond. Un système de soutien Mon objectif, en tant que parent, c’est d’amener mes enfants à établir une relation personnelle et vivante avec Jésus. Je désire qu’ils apprennent à aimer son Église et à découvrir leur identité en étant des chrétiens adventistes qui se préparent à rencontrer Jésus. J’aspire à ce qu’ils soient fidèles, non seulement en termes de fréquentation de l’église, mais aussi en matière de style de vie, de dîme, et de piété. Je veux

qu’ils aient une mentalité missionnaire et ne se contentent pas du statu quo. Un programme du Ministère des enfants efficace, bien rodé, peut aider les parents qui, comme moi, ont ces objectifs. Les coordinateurs du Ministère des enfants de l’église locale devraient parler aux familles, évaluer les besoins, et transmettre tout ce qui les préoccupe au pasteur et au comité d’église. On peut planifier toutes sortes de programmes – réunion de prière pour les enfants, classes baptismales, chorale des enfants, sabbat des jeunes, culte des enfants, retraites pour les jeunes, école biblique de vacances. Grâce à de tels programmes, les enfants peuvent grandir et apprendre dans une atmosphère appropriée à leur âge. Un environnement sécuritaire Le Manuel du coordinateur du Ministère des enfants dit : « Les enfants sont des individus avec des besoins émotionnels, sociaux, physiques, spirituels et mentaux. Ils ne sont pas des adultes en miniature. Ils ont tous besoin d’amour et de soins. Ils doivent être libres de jouer, d’explorer, de créer, et de s’exprimer. Ils ont besoin d’être instruits des bonnes valeurs et mis au défi d’apprendre et de maîtriser de nouvelles compétences et connaissances. Aux enfants confiés à nos soins, nous devons offrir un environnement sécuritaire où ils se sentent accueillis, estimés, et acceptés3. » L’Église devrait être un endroit sécuritaire pour tous les âges, mais particulièrement pour nos enfants. Dans ce siècle où la maltraitance est endémique, il est de notre devoir de les protéger et de les entourer d’un climat de confiance. Les enfants se sentent en sécurité lorsqu’ils


M AY S O N E T N AT H A N

sont aimés inconditionnellement. Ils respectent les membres d’église qui s’intéressent vraiment à eux et qui prennent le temps de les écouter. Les membres devraient manifester aux enfants une attention appropriée, mais aussi se familiariser avec les règlements de l’Église concernant l’interaction avec les jeunes jugée convenable. À cet égard, le Ministère des enfants peut fournir une formation sur le comportement approprié envers les enfants. Élever des dirigeants Le Ministère des enfants a également pour mission de donner aux enfants des occasions de découvrir leurs talents et capacités. On peut les impliquer dans chaque aspect du service du sabbat, depuis la direction du chant, la collecte des offrandes et la lecture des Écritures, jusqu’à la prédication du sermon. Une telle implication leur permet de s’approprier leur église, et ainsi, de devenir une partie intégrante de la croissance et de la vie de la congrégation. La coordination de ces programmes et l’exercice du mentorat exigent, certes, des efforts de la part des dirigeants. Mais n’estce pas le meilleur endroit pour investir leur temps et leur sagesse ? Tous les trimestres, certaines congrégations consacrent un sabbat spécialement au culte des enfants ou à un sabbat des jeunes. Le service est entièrement planifié par les jeunes, ceux-ci étant guidés par les dirigeants du Ministère des enfants et/ ou des Explorateurs, de même que par un pasteur des jeunes, le cas échéant. C’est là une occasion d’évangélisation formidable ! Par exemple, l’une des ados de notre église a invité sa famille et des amis qui ne sont

pas membres à venir écouter sa musique spéciale. Ils ont accepté son invitation et ont été bénis par le programme. On peut cultiver aussi des qualités de leadership en impliquant les jeunes dans des ministères axés sur le service. Ces ministères leur offrent des expériences pratiques et tangibles pour « établir un modèle d’évangélisation […] qui peut fort bien se poursuivre toute la vie »4. Les enfants n’ont pas peur. Ils frappent à une porte et laissent un dépliant ; ils sollicitent des dons pour la nourriture des affamés ; ils demandent à un étranger s’il aimerait qu’ils prient pour lui. Et ils obtiennent des résultats ! Les enfants du monde entier trouvent leur place en prêchant, en enseignant, et en témoignant pour Jésus. Imaginez s’ils n’avaient jamais reçu l’occasion d’utiliser leurs dons… Le défi d’aujourd’hui Nous vivons dans une culture axée sur la consommation. L’attitude « Que puis-je en retirer ? » a pollué également l’Église. Les congrégations les plus heureuses sont celles qui croissent et retiennent les membres. Elles ont une mentalité missionnaire. Au lieu de chercher ce qu’elles pourraient bien retirer de l’église, elles s’efforcent de trouver comment y apporter leur contribution. De même, le bonheur spirituel de mes enfants ne relève pas du directeur de l’École du sabbat, du pasteur, ou du coordinateur du Ministère des enfants. Ils sont là, certes, pour offrir du soutien, de l’assistance, et un programme foisonnant de grâce dont je peux profiter, mais ultimement, c’est ma responsabilité – une responsabilité que Dieu m’a confiée.

Nous pouvons avoir l’église la plus amicale au monde envers les enfants et les programmes les plus attrayants ; cependant, si, à la maison, nous n’apprenons pas à nos enfants à aimer Christ et à lui obéir, si nous ne suscitons pas en eux le désir de le connaître et de le servir, un jour, ils se demanderont carrément pourquoi ils viennent à l’église… Au lieu d’avoir créé des disciples, nous aurons façonné des consommateurs adventistes oisifs, complètement débranchés, qui viennent réchauffer les bancs semaine après semaine. En résumé, comment préparons-nous nos enfants à être de vrais dirigeants et à trouver leur place au sein de l’église ? En construisant un fondement biblique solide à la maison, en profitant du soutien et de la programmation de l’église, et en leur fournissant un environnement sécuritaire, rassurant, où ils pourront déployer leurs ailes. Pour plus d’information sur l’organisation d’un ministère pour les enfants dans votre église, consulter le site suivant : www.gcchildmin.org. n 1 Bureau

des Archives, des statistiques et de la recherche, Conférence générale des adventistes du septième jour, Rapport statistique annuel de 2016, p. 8, http://documents. adventistarchives,org/Statistics/ASR/ASR2016.pdf. 2 Sauf mention contraire, toutes les citations des Écritures sont tirées de la version Segond, dite à la Colombe. 3 The Children’s Ministries Coordinator, p. 13, www.gcchildmin. org/pdf/chmcoordinatorbook/chapter6.pdf. 4 Ibid., p. 7, www.gcchildren.org/pdf/chmcoordinatorbook/ entirebook.pdf.

Beth Thomas, écrivain pigiste,

habite au Maryland (États-Unis). Elle est mariée et l’heureuse mère de deux futurs dirigeants.

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E N C O U V E RT U R E

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ans le tourbillon de la vie quotidienne, comment nous, parents, grandsparents, tantes, et oncles trouvonsnous le temps de parler de notre foi aux enfants qui font partie de notre vie ? Entre l’école, les leçons de musique, les cours de natation, les fêtes d’anniversaire, les rendez-vous chez le médecin, comment trouvons-nous le temps d’encourager nos enfants à se tourner vers Dieu et à chercher la direction divine à travers les hauts et les bas de leur croissance ? Réservons-nous intentionnellement du temps pour leur parler de Dieu et de la façon dont il peut être leur ami tout au long de la vie ? La Bible confie aux parents le mandat de transmettre leur foi à la génération suivante. « Et ces paroles que je te donne aujourd’hui seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes fils et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. » (Dt 6.6,7) L’enseignement intentionnel doit commencer en bas âge – ces années étant la période la plus « impressionnable » de l’enfance à l’égard de la connaissance et de l’acceptation de Jésus. Selon une recherche de George Barna, 32 pour cent des enfants acceptent Jésus avant l’âge de 13 ans. George Barna insiste : « Ce que vous faites avec vos enfants est le ministère le plus important qu’un parent puisse entreprendre. Pourquoi ? Parce que les fondements moral, spirituel et relationnel se déterminent principalement vers l’âge de 13 ans. Après, il est très difficile – et rare – de changer ces attaches. À 13 ans, un enfant ressemble pas mal à ce qu’il sera pendant le reste de sa vie en termes de croyances, de valeurs, de moralité, de priorités relationnelles, et d’idées au sujet de la foi1. » Ellen White est d’accord : « Aujourd’hui encore, ce sont les enfants qui sont le plus accessibles aux enseignements de l’Évangile ; leurs cœurs sont ouverts aux influences divines, et retiennent fortement les leçons apprises. De petits enfants peuvent être chrétiens en ayant une expérience proportionnée à leur âge. Il faut leur enseigner les choses spirituelles, afin que leur caractère se façonne à la ressemblance de celui du Christ2. »

L’enseignement de nos croyances fondamentales Les enfants d’aujourd’hui sont tellement « technos » – ordinateur, iPad, podcast, Internet – que de nombreux parents se demandent comment s’y prendre pour leur enseigner les croyances fondamentales de l’Église. Comment les aider à apprendre les idées théologiques correctes de manière amusante et significative ? Voici quelques suggestions. n Conversations à table. Il s’agit simplement d’un « temps de conversation » à l’heure des repas. Lorsque les familles s’attablent pour manger ensemble, les parents peuvent bavarder avec leurs enfants à propos des sujets pertinents de la journée. Pendant le repas, Maman peut, par exemple, leur demander s’ils aiment ou non leur nourriture. Cette question peut lancer une conversation intéressante sur l’importance de faire de bons choix alimentaires, puisque notre corps est le temple du Saint-Esprit. Utilisez Table Talk, une ressource du Ministère de la famille de la Division Pacifique Sud développée à l’intention des familles pendant l’heure des repas. Aujourd’hui, les enfants vivent dans un environnement hétéroclite – les amis et les camarades de classes sont issus de nombreuses nationalités, langues, religions, et de différents contextes socioéconomiques. À l’école, ils feront sans doute l’expérience – ou seront témoins – de préjugés et de discrimination envers certains groupes ethniques. C’est là une occasion en or de présenter la croyance de l’unité au sein du corps du Christ. Encouragez les enfants à poser des questions et aidez-les à trouver des réponses bibliques sur la façon de traiter ceux qui sont différents de nous. n Applis

à télécharger, vidéos, et jeux d’ordinateur. Cette génération d’enfants technologiquement calés excelle avec les iPhones, les iPads, les tablettes, et navigue aisément sur Youtube, Instagram, et Twitter. Les scènes rapides et bourrées d’action qui défilent sur l’écran captivent nos enfants. Il faut donc que l’apprentissage spirituel soit amusant et engageant. Les parents peuvent exploiter ces outils pour enseigner nos croyances fondamentales à leurs enfants en leur proposant des jeux d’ordinateur intéressants et interactifs. L’appli appelée The Pitcairn en est un récent exemple. Ce jeu amusant permet aux enfants de découvrir Ellen

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White et les pionniers de l’Église adventiste. Après le jeu, posez-leur des questions. Soyez à l’écoute de leurs idées et de leurs sentiments tandis qu’ils découvrent le don de prophétie. Les enfants et les ados peuvent aussi regarder le film Dis-le au monde : l’histoire édifiante de l’Église adventiste du septième jour. Ce film met en valeur le mouvement adventiste et le rôle d’Ellen White dans l’établissement de notre Église. Comme il est disponible sur une clé USB en papier, les enfants peuvent l’apporter et en faire la promotion aux autres. Toutes les sortes d’applis et de jeux d’ordinateur sur la santé enseignent de saines habitudes de vie que les parents peuvent présenter aux enfants – Awesome Eats et PBS Kids – Healthy Habits Game, par exemple. D’autres activités et jeux amusants sont disponibles sur les sites www.healthyactivekids.com.au et www. heart.org, entre autres.

Par ailleurs, comment peut-on aider les enfants et les jeunes à apprécier la création ? On peut leur présenter The Creation Case – un DVD qui captera, à coup sûr, leur intérêt alors qu’ils explorent les preuves de la création tirées de la croyance fondamentale n° 6. Après le visionnement du film, ne ratez surtout pas l’occasion de discuter avec vos enfants. Ce moment de réflexion et d’interprétation aidera vos jeunes à comprendre d’importantes vérités bibliques. n « Raconte-moi

une histoire… »

Les enfants raffolent des histoires ! Elles sont un excellent véhicule pour les aider à comprendre nos doctrines et nos croyances. Par exemple, pour enseigner à ses enfants la gestion chrétienne de la vie, un père a raconté l’histoire des membres d’une famille qui avaient choisi de rester fidèles au principe de la dîme, même en sachant qu’il n’y aurait pas

de nourriture sur la table le lendemain. Avec confiance, ils se sont réunis pour prier Dieu de pourvoir à tous leurs besoins. Immédiatement après la prière, quelqu’un a frappé à la porte. Quand le père l’a ouverte, il a eu la merveilleuse surprise de trouver deux gros paniers débordants de nourriture sur le perron !

Le Ministère des enfants… de par le monde

Tous sont

précieux à ses yeux

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Tandis que les parents font leur part pour entretenir la foi de leurs enfants à la maison, l’Église a mis sur pied le Ministère des enfants pour procurer des moyens supplémentaires d’édifier la foi de nos toutpetits. Le Ministère des enfants de nos divisions, unions et fédérations du monde entier a créé de nombreux programmes exceptionnels pour entretenir la foi des enfants. Ces programmes pour les enfants et les ados sont créatifs, inter­ actifs, et attrayants. J’ai eu le

En Corée, des enfants découvrent la puissance de la prière.

plaisir de participer à un grand nombre de ces programmes ; toutefois, les programmes suivants sont considérés comme étant certains des plus efficaces et amusants à faire. Pourquoi ne pas vérifier vousmême ces idées ?

Camps de prière L’union des fédérations de la Corée tient ces camps de prière annuellement. Des enfants venant des quatre coins de l’union profitent de deux jours et demi de commu-


Dieu a récompensé la fidélité et la confiance de cette famille. Après l’histoire, posez des questions telles que : « Est-il facile d’être fidèle à Dieu quand on sait qu’on ira peut-être au lit l’estomac vide ? » « Est-il facile de faire confiance à Dieu en des temps difficiles ? » Cette période de questions est un moment

de choix pour montrer l’importance d’être de bons gérants pour Dieu. n Implication

dans des expériences concrètes de la vie. L’implication de nos enfants et de nos ados dans des expériences concrètes de la vie est un autre moyen efficace d’enseigner les croyances de l’Église. Par exemple, lorsque vous

enseignez la doctrine des dons spirituels, amenez vos enfants à identifier les leurs, puis encouragez-les à servir dans des programmes de l’église et dans d’autres projets communautaires. Justin a le don du chant ? Merveilleux ! Invitez-le à se joindre à une chorale d’enfants pour chanter le sabbat après-midi à une résidence pour personnes âgées. Maria, elle, peut se servir de son talent d’artiste pour aider à peindre la toile de fond de l’École biblique de vacances. Si l’ami de votre enfant se fait baptiser, il est vital d’assister à cette cérémonie. Parlez à vos enfants de la signification du baptême. Encouragez-les à prendre la décision de suivre Jésus et à se préparer au baptême. Invitez-les à poser des questions. Partagez votre propre expérience de baptême et les bénédictions que dès lors vous avez reçues. Pour enseigner aux enfants la croyance de la croissance en Christ, on

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nion fraternelle. Ils participent à des activités de prière, à des prières individuelles, à des marches de prière, et à des séminaires de prière. Les enfants sortent de ces camps fortifiés grâce à une expérience plus profonde avec Jésus par la prière, et à une meilleure compréhension de la prière. Un directeur de fédération commente : « C’est tellement enthousiasmant et satisfaisant de voir les enfants apprendre à parler à Jésus aussi passionnément. » En 2015, l’Union des fédérations du nord des Philippines a organisé son premier camp de prière à l’échelle de l’union – ce qui a attiré 500 enfants. « Les enfants affluaient !

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Expo santé pour les enfants : une programmation conçue spécialement pour les enfants.

Honnêtement, nous ne nous attendions pas à en avoir autant. Rien ne me donne une plus grande joie que de voir des enfants prendre le temps de prier Dieu personnellement », dit Norlin Cadapan, directeur du Ministère des enfants. Les

enfants apprennent à consigner leurs prières dans un journal et à s’impliquer dans différentes activités de prière, telles que ACTS (adoration, confession, actions de grâces, supplication), la prière « popcorn », les marches de prière, etc.

Expo santé pour les enfants C’est l’un des événements les plus enthousiasmants pour les enfants au sein de l’Église, ainsi que pour l’évangélisation des enfants de la collectivité. Ces expos santé sont organisées

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n Enseignement

des vérités bibliques par le biais de l’actualité.

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ce qu’est la mort selon l’enseignement biblique, et la position de l’Église au sujet de ce qui arrive après la mort. n Apprentissage

étoffé d’illustrations scientifiques et de leçons d’objet. Les expériences et les leçons d’objet intriguent et fascinent les enfants. C’est là une façon amusante d’enseigner les vérités bibliques et nos croyances fondamentales. Par exemple,

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dans de nombreuses unions du Kazakhstan, de la Russie, de l’Indonésie, de l’Europe, de l’Amérique du Sud, des ÉtatsUnis, et de plusieurs autres pays. Ils peuvent se tenir dans des centres commerciaux, des écoles, ou des églises. Les enfants participent à cet événement d’un jour au cours duquel ils découvrent un style de vie sain. Chacune des huit stations correspondant au programme NEWSTART – nutrition, exercice, eau pure, soleil, tempérance, air, repos, confiance en Dieu – leur offre des tas d’activités intéressantes. Voici ce que m’a dit une petite fille qui a participé à l’Expo santé au Kazakhstan : « J’aime beaucoup ça ! En plus de manger plein

événements tragiques récents et dites à vos enfants de les lire. Invitez-les ensuite à poser des questions, puis amenez-les à explorer la manière dont ces événements correspondent à l’ensemble du tableau de la grande controverse entre Dieu et Satan. Reliez ces événements à la promesse d’une demeure extraordinaire que Jésus nous prépare au ciel. Si ces articles font mention de morts, expliquez aux enfants

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De nos jours, les médias bombardent les enfants de mauvaises nouvelles – ce qui peut générer de l’anxiété et de la crainte. C’est le moment le plus propice d’attirer l’attention des enfants sur les vérités bibliques et sur nos croyances. Relevez des articles de presse (appropriés à l’âge de vos enfants) qui rapportent des

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peut les brancher sur Christ par la prière, l’étude biblique, et le témoignage. Impliquez-les dans différents types de prière – prières « popcorn », prières musicales, prières scripturaires, etc. Faites un livre de prière familiale. Consignez-y les requêtes de prière, et que chacun prie pour ces requêtes. Le sabbat, amenez vos enfants au parc ou à l’arrêt de bus pour distribuer des tracts aux passants. Montrez-leur ce qu’il faut dire et comment il faut le dire en tendant un tract à quelqu’un.

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Les enfants prédicateurs du club Little Trumpets apprennent à proclamer l’Évangile. de bonnes choses, j’ai aussi découvert des tas de trucs. Je vais dire ça à ma mère. »

Camps/programmes Ellen White Les enfants raffolent des camps ! Ce type de camp leur offre des heures de plaisir,

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de communion fraternelle, et d’activités leur permettant de découvrir les fondements de l’Église adventiste. Le Ministère des enfants de la Division AsiePacifique Sud utilise le CD de Pathways of the Pioneers et Michael Asks Why (une adaptation de La tragédie des

siècles pour les enfants). Le Ministère des enfants de la Division sud-américaine a développé un programme appelé Yo conozco mi historia (espagnol) et Eu Conheço a Minha História (portugais), lequel aide les enfants à « connaître leur histoire » au


si vous voulez enseigner la façon dont le péché nous sépare de Dieu et montrer comment le salut en Jésus nous ramène à lui, prenez un ballon rempli d’air et un autre rempli d’eau. Chauffez l’un et l’autre avec la flamme d’une chandelle. Le ballon rempli d’air éclatera, mais pas celui rempli d’eau – même si on l’expose directement à la flamme. Le ballon rempli d’air montre combien un seul péché nuit à notre relation avec Dieu. La protection qu’offre l’eau dans l’autre ballon illustre la protection que le salut nous procure. Tant la protection que le salut sont inestimables, et cependant, gratuits, accessibles à tous, et nécessaires à la vie physique ou éternelle. Pour expliquer la doctrine de la Trinité, montrez à vos enfants un verre d’eau, quelques cubes de glace, et de la vapeur s’échappant d’un chaudron d’eau bouillante. Demandez : « L’eau n’a-t-elle

sujet d’Ellen White et des pionniers adventistes. « Nous avons utilisé ce programme il y a deux ans. Par ailleurs, nous incluons ces histoires chaque sabbat, à l’heure du culte », a dit Graciela Hein, directrice du

qu’une seule forme ? » Parlez-leur de l’eau en tant que liquide, solide (glace), et gaz (vapeur). De la même manière, notre seul Dieu se trouve dans la personne du Père, du Fils, et du Saint-Esprit. n Art, musique, et théâtre. Les enfants plus jeunes saisissent davantage les concepts religieux par l’art, la musique, ou le théâtre que par les mots. Enseignez-leur des chants qui illustrent les doctrines bibliques. Alors qu’ils découvrent la création, ils peuvent chanter « Mon Dieu est si grand », « Qui créa le bel arc-en-ciel ? », entre autres. Côté théâtre, les enfants peuvent tenir le rôle de Moïse qui descend du Sinaï avec les dix commandements. Ensuite, les parents peuvent leur montrer l’importance d’obéir à Dieu et à leurs parents. Chaque enfant est unique ! Nos approches pour les instruire doivent, par conséquent, l’être aussi. Nous

Ministère des enfants de la division. « C’est une merveilleuse bénédiction ! »

Club/festival des jeunes prédicateurs Les enfants qui ont le don

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aimons nos enfants et prions pour leur salut. Par conséquent, engageons-nous tous les jours à leur transmettre nos valeurs fondamentales et notre système de croyance de l’Église de façons intéressantes et appropriées à chaque étape de leur développement. Après tout, si le ciel est notre objectif, y a-t-il quelque chose de plus grand, de plus important que d’aider nos enfants à en faire, eux aussi, leur objectif ? n 1 Mark

Holmen, Church+Home; The Proven Formula for Building Lifelong Faith, Bethany House Publishers, Bloomington, Minn., 2010, p. 9. 2 Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 510.

Linda Mei Lin Koh est

directrice du Ministère des enfants de la Conférence générale.

de prédication apprécient ce club/festival. Ils se réunissent pendant deux ou trois jours où ils reçoivent une formation en prédication. L’Union des fédérations du sud des Philippines, sous le leadership d’Edgar Inglis, dirige The Little Trumpets – un club d’enfants prédicateurs – deux ou trois fois par année dans différentes fédérations ou missions. Les enfants se réunissent pour apprendre à monter un sermon simple, à

Ces jeunes femmes de Cuba ont du plaisir à faire de la musique ensemble.

prêcher de façon efficace, et à tenir des études bibliques. Lorsque j’ai demandé à Edgar pourquoi il désire diriger ce club, il a esquissé un large sourire : « J’aime énormément prêcher ! Ayant moi-même été un enfant prédicateur dès l’âge de cinq ans, je désire inspirer d’autres enfants à prêcher l’Évangile de Jésus-Christ ! » L’Union des fédérations de l’océan Indien a organisé un festival des enfants prédicateurs pour célébrer l’effort de 600 enfants prédicateurs, lesquels ont tenu une campagne d’évangélisation à leur église pendant une semaine. Ce festival s’est tenu le sabbat et a été dirigé par les enfants. Il y a aussi des chorales d’enfants

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Ressources

Table Talk., Ministère des enfants de la Division Pacifique Sud, 2012. Handbook for Training Child Preachers, Ministère des enfants de la Division Afrique australe/Océan indien, 2014. Karen Holford et Linda Koh, My Quiet Time With Jesus Prayer Calendar and Journal, Pacific Press Pub. Assn., Nampa, Idaho, 2014.

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Charles Mills et Linda Koh, God Loves Me 28 Ways, Pacific Press Pub. Assn., Nampa, Idaho, 2006. Adriana Femopase, Learn About God’s Love activities book, Pacific Press Pub. Assn., Nampa, Idaho, 2006. Jerry Thomas, What We Believe for Kids, Pacific Press Pub. Assn., Nampa, Idaho, 2006. Jerry Thomas, Step by Step, Pacific Press Pub. Assn., Nampa, Idaho, 2008. Seth J. Pierce, What We Believe for Teens. Nampa, Idaho: Pacific Press Publishing Association, 2007. Sing About God’s Love (songs of fundamental beliefs), 2007. Shawna Vyhmeister et Sonia Krumm,

Celebrations! Healthy Inside Out!, Pacific Press Pub. Assn., Nampa, Idaho, 2014. Amanda Bews, Healthy Inside Out: Fun Skits for Kids, Pacific Press Pub. Assn., Nampa, Idaho, 2014. Richard Aguilera, The Creation Case, Ministère des enfants de la Conférence générale, Silver Spring, 2015. Adventist Fun-da-Mentals infographic posters, Silver Spring, Division nordaméricaine de l’Église adventiste, Md. Kimberley Tagert-Paul, God’s Ten Promises, Pacific Press Pub. Assn., Nampa, Idaho, 2010. Saustin Mfune and Dumisani Mfune, A Musical Journey: Pro-Active Kids Adventure in the Celebrations Castle!, Pacific Press Pub. Assn., Nampa, Idaho, 2014. Pitcairn game. www.ellenwhite.org.

Les festivals de musique pour les enfants sont très fréquentés au Vietnam. et des saynètes intéressantes. On retrouve aussi des clubs d’enfants prédicateurs dans les divisions sud-américaine et interaméricaine. Les prédicateurs de demain sont les enfants d’aujourd’hui !

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Festival/camp musical Lors de ce festival, on donne aux enfants l’occasion d’utiliser leurs dons et leurs talents musicaux. Ils se réunissent pendant une journée ou deux là où se donne un spectacle musical,

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lequel inclut des démonstrations d’instruments de musique, des mimes, des interprétations d’œuvres chorales, etc. Ensuite, les enfants interprètent à leur tour des morceaux de musique. Les enfants de la collectivité sont également invités à assister au festival. Le Ministère des enfants de la Fédération de la Croatie tient un festival de musique d’été depuis deux ans maintenant. Ce festival lui permet d’entrer en contact avec des parents et d’autres habitants de la collectivité qui ne sont pas adventistes. On a pu présenter Jésus à un grand nombre d’entre eux.  Brancher les enfants sur Jésus doit être notre priorité.

Mais les parents d’aujourd’hui sont constamment en butte au manque de temps. Il est difficile, en vérité, de trouver du temps. Mais ce temps, il faut le prendre pour cette tâche importante qui consiste à brancher nos enfants sur un Dieu qui les aime inconditionnellement. Puisse le foyer et l’église locale enseigner intentionnellement à nos enfants à aimer Dieu et à l’adorer ! Nous pouvons aider ces jeunes à comprendre les vérités bibliques telles qu’exprimées dans les croyances fondamentales de notre Église, et, par le biais de moyens créatifs, à bâtir leur relation avec Jésus. Rien n’est plus exaltant que de voir nos enfants accepter leur sauveur et croître dans leur foi !


Juste pour les enfants! Les histoires suivantes ont d’abord paru dans de récents numéros de KidsView, une revue pour les enfants de 8 à 12 ans. « KidsView est la Adventist Review pour les enfants, et pour tous ceux qui auront toujours un cœur d’enfant. »

Le fantôme sans tête

Benjamin Baker tel que raconté par feu C. D. Brooks

La famille Brooks habite à la campagne. Tous les jours de la semaine, Charles ainsi que ses frères et sœurs vont à l’école située en ville. Un autobus jaune les prend devant leur maison, puis les y ramène après l’école. En hiver, lorsque le soleil se couche tôt, de nombreuses activités se déroulent en soirée. Par conséquent, si on veut avoir du plaisir, il ne faut surtout pas avoir peur du noir ! Pas de problème pour ceux qui possèdent une voiture ou qui ont quelqu’un pour les ramener. Mais lorsque Charles ou ses frères et sœurs restent en ville pour participer à des activités qui se déroulent après le coucher du soleil, rentrer à pied à la maison peut être quelque peu intimidant… Le dernier autobus de ville dépose les passagers dans une partie prospère de la ville appelée Fairfield. De là, Charles doit marcher environ deux kilomètres dans les rues obscures de la campagne et dans la forêt – où il fait terriblement noir. Lorsque les enfants restent trop tard, leur « punition » consiste donc à descendre du bus à Fairfield et à marcher seuls dans « la vallée de l’ombre de la mort ». Après plus d’un kilomètre sur la grande route, il faut emprunter un sentier serpentant à travers une forêt dense cachant les étoiles. Elle est si noire qu’on en suffoque presque. Les créatures nocturnes s’animent ; en entendant le bruit des feuilles et des branches craquer sous les pas, on croit devenir fou. Les hiboux hululent. Les rayons de lune perçant à travers les branches donnent à celles-ci l’aspect de tentacules d’une pieuvre. Ici et là, on voit des chauves-souris exécuter une danse sinistre. Pour se rendre chez les Brooks, il faut encore traverser deux ruisseaux et l’infâme plantation Hatcher. M. Hatcher, un producteur de tabac, est un homme étrange de qui tous les habitants de la campagne ont peur. Ses cinq chiens méchants gardent sa propriété. Pour la traverser sans se faire repérer, on doit marcher sur la pointe des pieds à travers une langue de sable – sans bruit. Dès qu’il aperçoit la lumière de la véranda que sa mère allume toujours la nuit, S T O C K

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SYSTÈME DE

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e premier camp-meeting en Australie se tint en 1894. Ellen White en était l’oratrice invitée. Des gens au près et au loin affluèrent sur le site. Bientôt, ils y plantèrent leurs tentes – on aurait dit une vraie petite ville de tentes ! Cette activité attira, évidemment, beaucoup l’attention. Dans la ville à proximité, des ados décidèrent d’aller faire « un petit tour » au camp-meeting. Leur gang, appelé « gang de Brighton » attaqua en pleine nuit. Ces voyous lancèrent des pierres et jetèrent une tente par terre. Ceux qui étaient en charge du camp-

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Charles décide d’appeler l’homme. Il sait que ça n’a aucun sens de parler à un corps sans tête, mais que peut-il faire d’autre ? L’homme n’a même pas réagi quand il a reçu les pierres ! Il ne répond pas non plus. Tandis que Charles s’en approche, il remarque que la chemise blanche brille encore plus dans le clair de lune. À environ 21 mètres du sommet la colline, Charles doit s’arrêter et ramper sous une clôture de barbelés entourant le pré de M. Schloser. Une fois de l’autre côté, il s’approche courageusement du sommet. Ça y est, il n’est maintenant qu’à 15 mètres de l’homme… Le cœur battant, il s’arrête, se repositionne, et, soulagé, éclate de rire ! « L’homme sans tête » n’est qu’un arbre dépourvu de ses feuilles. Ses branches de part et d’autre ressemblent à des membres étendus. Et la « chemise blanche » ? Ce n’est qu’une toile d’araignée soigneusement tissée entourant l’arbre plusieurs fois ! La soie de la toile brille au clair de lune, donnant l’impression d’une chemise blanche. Depuis cette nuit-là, Charles ne doute plus jamais de ses croyances. Ce sera, plus tard, le secret de la puissance de son ministère, au cours duquel il apportera quelque 14 000 personnes à Jésus. À notre époque, il est populaire de douter de tout et de ne rien défendre. Quand on a des croyances, elles sont mises quotidiennement au défi par ce que l’on voit et entend sur Internet, à la télé, dans la musique populaire, etc. Les enfants finissent par ne plus vraiment croire en quoi que ce soit, parce que chaque fois que leurs croyances sont mises en doute, ils sont incapables de les défendre. La Bible dit que nous devons lutter pour nos croyances (Jude 3). Ceci veut dire que lorsqu’une personne, une idée, une situation, un spectacle, une conversation – quoi que ce soit – t’amène à remettre tes principes en question, tu dois prier, puis vérifier ce que la Bible dit, et enfin, utiliser ton cerveau pour en tirer une conclusion. À tout moment, sache que Dieu est avec toi dans la nuit la plus sombre du doute. Si tu restes près de lui et tiens compte de son conseil, il te montrera toujours la vérité. – KidsView, février 2016

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Charles sait qu’il n’est plus loin de la maison. Il ne lui reste qu’un obstacle à franchir : le pré de M. Schloser. M. Schloser, un boucher, est à peine moins étrange que M. Hatcher. Le jour et une partie de la soirée, le vieil homme se berce sur sa véranda, l’air en transe. Dès qu’on le voit, on sait qu’il ne reste que peu de distance à franchir pour arriver à la maison. Un soir, Charles reste tard en ville, bavardant avec des amis tout en sirotant une boisson gazeuse. Comme il est le seul du groupe à habiter à la campagne, il rentre seul chez lui. Il descend du bus à Fairfield, marche sur la grande route, puis pénètre dans la forêt. Ce soir, elle lui semble carrément épouvantable. Soudain, il entend un bruit : il y a du mouvement non loin de lui… Il presse le pas. Charles traverse la plantation Hatcher sans incident. Arrivé aux abords du pré de M. Schloser, il entre dans la clairière, laquelle offre une vue globale de cette terre oubliée. Soudain, il s’arrête. Sur une colline située à environ 91 mètres de là, il aperçoit quelque chose qui lui glace le sang. Dans le clair de lune se détache la silhouette d’un homme aux bras étendus et portant une chemise blanche. Mais cet homme… il n’a pas de tête ! Charles en a la chair de poule ! Il jette un coup d’œil, se frotte les yeux, et regarde encore. Serait-il victime d’une hallucination ? Ce qu’il voit a l’allure d’un fantôme errant dans la campagne un soir de pleine lune ! Mais Charles ne croit pas aux fantômes. La Bible déclare que « les morts ne savent rien » (Ec 9.5). Charles est convaincu que les morts sont bien morts et qu’ils attendent le retour de Jésus. Mais alors, qu’est donc cette apparition sans tête, là, droit devant lui, qui semble contredire sa croyance ? Charles s’agenouille. Il prie Dieu de lui révéler ce mystère. Tout en priant, il ne peut s’empêcher de jeter de brefs coups d’œil sur la silhouette lugubre qui se dresse devant lui. C’est vraiment bizarre ! Cet « homme sans tête » n’a pas bougé d’un pouce depuis qu’il l’a aperçu. Finalement, Charles se lève et décide de marcher vers « l’homme sur la colline ». Sentant des pierres sous ses pieds, il en ramassa deux et les lui lance. Mais il ne bouge pas. Seule sa chemise blanche ondule légèrement lorsque souffle la brise.

J

e voyage beaucoup. Voici une expérience que j’ai vécue lors d’un vol récent à bord d’un avion de United Airlines, depuis Los Angeles, en Californie, jusqu’à Dallas, au Texas. L’avion est arrivé de San Francisco, en Californie, avec 30 minutes de retard. Les membres de l’équipage ont immédiatement mis les bouchées doubles pour préparer l’avion pour le prochain vol à destination de Dallas. Au moment de l’embarquement, j’ai emprunté la

s


Chantal J. Klingbeil

sécurité

meeting entendirent des rumeurs : le gang prévoyait revenir – avec des renforts, cette fois. Ils firent donc appel à la police pour maintenir la loi et l’ordre sur le site. Un agent de police, grand et robuste, fut assigné pour protéger Ellen White. Certains campeurs songèrent à plier bagage et à rentrer chez eux. Mais Ellen, elle, n’avait pas peur du tout ! Son ange gardien l’avait gardée de tant d’attaques par le passé que cette nouvelle menace ne l’effrayait pas le moins du monde. Après la réunion du soir, Ellen se rendit à sa tente et s’endormit paisiblement.

Le

pilote

passerelle d’embarquement. Juste devant la porte d’entrée de l’avion, une dame âgée assise dans une chaise roulante attendait. J’étais le premier après elle. Une longue ligne de passagers s’étirait derrière nous. Soudain, le capitaine de l’avion est apparu dans l’embrasure de la porte. Il a immédiatement offert son bras à la dame. Lentement, à l’aide de sa canne et du capitaine, la dame s’est levée sur ses jambes chancelantes. Le capitaine a pris son sac et son pull, puis l’a aidée à entrer dans l’avion. Se tournant vers moi, il m’a demandé d’attendre, juste le temps de s’assurer que la dame était confortablement assise. Pendant ce temps, la ligne de passager ne cessait de s’allonger. Les gens étaient impatients de monter à bord ! Une telle gentillesse de la part du pilote m’a surpris. Je ne m’attendais pas à ça. Et je me suis dit : Pourquoi ne pas

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À l’extérieur, le policier patrouillait le site. Peu après minuit, il passa près de la tente d’Ellen. Soudain, il aperçut une lumière au-dessus de la tente. Cette lumière devint de plus en plus éclatante, et finalement, prit la forme d’un ange dans la lumière argentée. Stupéfait, le policier s’en alla immédiatement au poste de police en courant. Il expliqua que sa présence sur le site était parfaitement inutile parce qu’un ange y était de service !

Le lendemain, le policier revint, non pour patrouiller le site, mais pour écouter la présentation d’Ellen White. Ce qu’elle disait devait être vraiment important pour qu’un garde du corps céleste – un ange – lui soit assigné ! Et le policier donna son cœur à Jésus à ce camp-meeting. Qu’il est bon de se rappeler que nous avons, nous aussi, un garde du corps céleste invisible, rien que pour nous ! – KidsView, mars 2016

faiseur de bien partager cet acte de bonté de la part du pilote envers une passagère âgée en dépit du retard de l’avion ? Une fois installé dans mon siège, j’ai envoyé un message sur Twitter : « Impressed : @United captain helps frail old woman onto LAXDFW flight. #Heroesinlife. » (Impressionné : un capitaine de United Airlines est venu en aide à une dame âgée fragile sur le vol LAX-DFW. #Heroesinlife.) Même si notre départ avait été retardé, nous avons atterri à Dallas deux heures et 20 minutes plus tard – avec 11 minutes d’avance sur l’horaire ! J’étais bien déterminé à découvrir le nom de cet aimable capitaine. À la porte de l’avion, j’ai demandé son nom à l’agente de bord. Elle a souri et m’a indiqué la porte ouverte du cockpit. « Pourquoi ne pas le lui demander vous-même ? » a-t-elle dit. Le capitaine Tuong Nguyen a été surpris de ma question. Je l’ai remercié pour

R I C C A R D I

Andrew McChesney

sa gentillesse envers la dame âgée. Et je lui ai tendu la main en signe d’appréciation. En souriant, le capitaine Nguyen a chaleureusement serré la mienne – de la main même qui avait aidé cette femme. J’ai senti qu’il considérait que sa bonne action faisait partie de son travail. Est-il important de prendre le temps de manifester de la bonté envers une personne ? La Bible dit : « Pour vous, frères, ne vous lassez pas de faire le bien. » (2 Th 3.13) La bonté est importante, même quand on est en retard sur l’horaire. Elle peut entraîner sa propre récompense. Nous avons atterri avec de l’avance, même si notre vol avait été retardé, même si le pilote avait pris le temps d’aider la passagère. Voici ma prière : Seigneur, aide-moi à ne jamais me lasser de faire le bien. J’espère que c’est aussi la tienne ! – KidsView, octobre 2016

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L A

B I B L E

R É P O N D

Plus c’est

Que signifie l’expression « car ce sont des charbons ardents que tu amasses sur sa tête » (Pr 25.22, LSG) ?

chaud,

mieux c’est

Voilà qui a l’air douloureux ! Permettez-moi de citer le proverbe en entier : « Si ton ennemi a faim, donnelui du pain à manger ; s’il a soif, donne-lui de l’eau à boire. Car ce sont des charbons ardents que tu amasses sur sa tête, et l’Éternel te récompensera. » (v. 21,22, LSG) Maintenant, nous pouvons identifier la vraie question : mettre des charbons ardents sur la tête de quelqu’un le blesse, mais le Seigneur nous récompense lorsque nous le faisons ! Le proverbe se compose de deux parties : 1) le proverbe lui-même, lequel représente un défi mais n’est pas difficile à comprendre (v. 21), et 2) les raisons du proverbe, lesquelles sont difficiles à comprendre (v. 22). Nous examinerons les deux parties et verrons si nous pouvons éteindre ces fameux charbons. 1. Votre ennemi et vous. Le comportement de l’ennemi n’est pas décrit, mais on assume qu’il a nui à quelqu’un – habituellement à une personne qui est vulnérable pour des raisons sociales et/ou financières. L’absence de justice crée dans le cœur humain un désir de vengeance, et l’occasion se présente parfois avec une puissance presque irrésistible. Dans les temps anciens, la vengeance tribale était extrêmement cruelle et ne servait qu’à perpétuer le cycle des représailles. Ce proverbe tente donc de briser ce cycle en mettant la vengeance de côté, en embrassant la miséricorde, et en encourageant un intérêt sincère pour l’ennemi. Le cas est hypothétique (« Si ton… »), parce que nous devons décider de la façon de traiter nos ennemis avant que les rôles ne soient inversés. Autrement, il serait plus facile pour l’esprit de vengeance de l’emporter. Le proverbe mentionne deux des besoins humains les plus fondamentaux, c’est-à-dire la nourriture et l’eau. Il présume que les ennemis sont dans une condition dans laquelle ils font déjà l’expérience des tourments de la faim et de l’angoisse de la soif. La vie commence à s’éteindre. Le proverbe invite les personnes sages à ne pas appliquer le principe de la rétribution, mais à manifester de la compassion en leur fournissant de la nourriture et de l’eau. Le texte hébreu est un peu plus vigoureux, suggérant que l’ennemi peut être déjà trop faible ou trop fier pour accepter l’offre de l’amour. Les deux verbes pourraient être traduits par « nourrir, forcer à manger »

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et « faire boire ». Cet enseignement est totalement soutenu par Jésus (Mt 5.43-48). 2. Des charbons ardents. Le proverbe ne dit rien de nouveau. En Israël, Dieu devint le vengeur de son peuple et prit la responsabilité de punir leurs ennemis. Il ordonna à son peuple de rejeter la vengeance (Lv 19.17,18) – ce à quoi le proverbe pourrait en avoir appelé pour justifier le conseil donné. Mais comme c’est chose courante dans les Proverbes, les personnes sages cherchent des raisons pratiques, rationnelles même, pour justifier les proverbes. Dans ce cas, nous ne savons pas la signification de l’expression idiomatique ou de la pratique derrière l’expression « des charbons ardents que tu amasses sur sa tête ». Des érudits ont offert plusieurs explications possibles, dont un acte de pénitence égyptien exigeant que les pénitents mettent des charbons ardents sur leur tête. Mais ils ne considèrent pas le texte utile à cause de sa date récente (300 av. J.-C.) et du fait que ces pénitents mettent eux-mêmes des charbons ardents sur leur propre tête. Nous devons donc nous contenter de ce que nous avons, et avancer à partir de là. Nous savons que des charbons ardents placés sur la tête d’un être humain occasionnent de la douleur (Pr 6.27,28). Dans notre texte, il serait tout aussi douloureux – émotionnellement et socialement parlant – pour des ennemis de se faire traiter en amis que de se faire mettre des charbons ardents sur la tête… Ce traitement amical consume les egos excessifs d’une façon socialement visible. Ceci pourrait pousser à la repentance, mais ne semble pas être le point du proverbe. L’ennemi est défait par un acte de bonté (voir Rm 12.20), ce qui nous amène à la seconde raison de suivre ce proverbe : Dieu nous récompensera. C’est là une bénédiction supplémentaire. Sans être sûr d’avoir pleinement répondu à votre question, j’espère, du moins, que ces propos vous seront utiles. n

Ángel Manuel Rodríguez est maintenant à la retraite. Il a servi l’Église en tant que pasteur, professeur, et théologien.


É T U D E

B I B L I Q U E

La vérité sur la guérison

miraculeuse Mark A. Finley

L

a guérison miraculeuse est un sujet qui laisse bien des gens perplexes. Pourquoi Dieu guérit-il certaines personnes, et pas d’autres ? se demandent-ils. Il y en a qui croient que si un malade n’est pas guéri, c’est parce qu’il manque de foi. D’autres sont convaincus que la guérison miraculeuse était un phénomène du Nouveau Testament pour lancer l’Église chrétienne, et qu’aujourd’hui, elle ne fait plus partie du plan général de Dieu. Quelle est donc la vérité sur la guérison miraculeuse ? Dieu guérit-il encore les maladies aujourd’hui ? Guérira-t-il tous ceux qui le lui demandent avec foi ? Et lorsqu’il guérit, quel est son objectif ultime ? Dans la leçon de ce mois-ci, nous découvrirons des réponses à ces questions.

1

Quels sont les trois éléments combinés dans le ministère terrestre du Christ ? Lisez Matthieu 4.23 et 9.35. Jésus s’intéressait à toutes les dimensions de la personne : physique, mentale, et spirituelle. Dans son ministère de guérison, il combinait l’enseignement, la prédication, et la guérison. La guérison n’était pas une composante isolée, séparée de la puissance salvatrice de l’Évangile. Son ministère de guérison globale se poursuit dans son Église aujourd’hui.

2 Dans Matthieu 9.1-8, quelles vérités spirituelles vitales relatives au ministère de guérison de Jésus se dégagent de l’histoire du paralytique ? Dans plus de la moitié des miracles consignés dans le Nouveau Testament, quelqu’un amène quelqu’un à Jésus. La vérité, c’est que beaucoup ne viendront jamais à moins que nous les amenions. Jésus utilisa cet exemple de guérison pour pardonner les péchés du paralytique et amener des multitudes à s’émerveiller et à glorifier Dieu.

3

Quel était l’objectif du Christ en venant dans ce monde ? Lisez Marc 1.34-39. Pourquoi Jésus quitta-t-il Capernaüm sans guérir tous ceux qui désiraient la guérison physique ? Jésus avait passé une bonne partie de la soirée à guérir ceux qui venaient à lui. Évidemment, il y avait encore d’autres guérisons à faire, mais à la surprise de tous, il quitta la ville. Pourquoi ? Parce qu’il était davantage qu’un faiseur de prodiges et qu’un guérisseur miraculeux. Son objectif principal consistait à prêcher l’Évangile. L’objectif principal de la guérison divine est de glorifier Dieu. I M A G E : G O O D A N D C O L L E G E

N E W S P R O D U C T I O N S P R E S S P U B L I S H I N G

I N T E R N AT I O N A L

4 Dans l’expérience de Pierre, quel fut le résultat de la guérison du boiteux à la porte du temple appelée la Belle ? Voir Actes 3.2-9. 5

Pourquoi Dieu ne guérit-il pas Paul de son affliction ? Lisez 2 Corinthiens 12.7-10. L’apôtre Paul avait, de toute évidence, un grave problème. Il implora Dieu de le guérir ; mais Dieu avait un meilleur plan. Il n’était pas question ici de la foi de Paul ; l’apôtre était rempli de foi. Dieu approfondit la confiance de Paul et le fortifia dans son affliction. Paul fut ainsi amené à se reposer quotidiennement sur Dieu.

6 Quelle instruction Dieu donna-t-il à l’Église primitive à l’égard du ministère de guérison du Saint-Esprit ? Lisez Jacques 5.13-16. Oindre le front d’huile symbolise une entière soumission de l’esprit à la volonté de Dieu. À Gethsémané, Jésus pria : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas comme je veux, mais comme tu veux. » (Mt 26.39) Christ était totalement engagé à faire la volonté de son Père, sachant que Dieu le fortifierait pour affronter chaque épreuve. Voici une vérité éternelle : Dieu désire que nous soyons en bonne santé et pleinement accomplis. Parfois, la guérison est immédiate, et parfois, progressive ; parfois, ceux qui sont malades doivent attendre jusqu’à la résurrection pour être totalement guéris. La question n’est jamais si un individu sera guéri, mais toujours quand il le sera.

7 Quand la guérison ultime aura-t-elle lieu ? Quand la maladie disparaîtra-t-elle à tout jamais ? Lisez Ésaïe 33.24 ; 35.5,6 ; et Apocalypse 21.1-5. Le jour vient où la souffrance et la maladie disparaîtront à tout jamais. Christ a triomphé de toutes les forces du mal. C’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Par la foi, nous pouvons recevoir notre don de guérison, sachant qu’un jour, lorsqu’il reviendra, la maladie disparaîtra définitivement et que nous jouirons d’une santé totale. D’ici-là, faisons entièrement confiance à celui qui nous aime plus que nous ne pouvons l’imaginer, avec l’assurance qu’il nous donnera la force de faire face à n’importe quel défi de la vie. n

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DES IDÉES À PARTAGER Mais la formule magique se trouve sur les bancs de l’église ! C’est là que l’église est vraiment l’Église. – Clyde Bartholomew, Londres-est, Royaume-Uni

lévites, les étrangers, les orphelins, et les veuves. Cependant, l’Église en limite l’usage au clergé, etc., et ainsi, exclut les autres groupes. Ne devrait-elle pas suivre le mandat biblique ? Linbrook Barker Californie, États-Unis

Courrier

Encouragée Depuis quelque temps, j’attends avec impatience chaque nouveau numéro de Adventist World. J’aime tous les articles, mais j’apprécie particulièrement les nouvelles. Quand je lis ce qui se passe dans l’Église mondiale, j’en suis grandement édifiée. Quel encouragement pour ma foi ! Merci beaucoup ! Sarah Little Minnesota, États-Unis Dieu et les nécessiteux D’après mon fils, l’article intitulé « Dieu et les nécessiteux » (février 2017) a soulevé un problème d’omission. Deutéronome 14.27-29 dit clairement que la dîme devait être utilisée pour les

PrièreW

Deutéronome 14.28 indique que cette « dîme » était recueillie tous les trois ans. Elle était destinée, comme vous le dites, aux lévites, aux étrangers, aux orphelins, et aux veuves. Cette « dîme » était un ajout à celle que Dieu exigeait pour soutenir le ministère du sanctuaire. – La rédaction Unis dans la mission Merci pour l’article de Shawn Brace intitulé « Unis dans la mission » (février 2017). Il souligne, à juste titre, que le christianisme institutionnel souffre en Europe du Nord, en Amérique du Nord, et dans le Pacifique Sud. Mais l’auteur mentionne aussi ce point fondamental : « L’Église est une “communauté de croyants”. » Parfois, il me semble que nous nous attendons à ce que l’Église institutionnelle, l’organisation, propose quelque formule magique

en vue du succès. Mais la formule magique se trouve sur les bancs de l’église ! C’est là que l’église est vraiment l’Église. Clyde Bartholomew Londres-est, Royaume-Uni Photo de couverture J’ai essayé de découvrir pourquoi la couverture du numéro de janvier 2017 de Adventist World présente la photo d’un petit enfant immédiatement au-dessus du mot « Shalom ». Les deux idées sont-elles reliées ? Il ne semble pas y avoir un numéro de page sur la couverture indiquant pourquoi les deux idées sont significatives. Glynn Litster Australie

Nous avons essayé – sans succès, semble-t-il – d’indiquer avec le sous-titre de la couverture que « Shalom », un terme hébreu, décrit un concept de « santé totale – corps, âme, et esprit ». L’idée, c’est que lorsque notre vie se centre sur Dieu, nous sommes davantage susceptibles de faire l’expérience d’une santé globale – spirituelle, émotionnelle, et physique. Nos excuses pour ne pas avoir été suffisamment explicites. – La rédaction

LOUANGE

Je vous demande de prier pour que je me trouve un emploi. J’ai déjà travaillé pour ADRA. Je crois en la puissance de la prière. N oël, République démocratique du Congo

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Adventist World | Mai 2017

Priez s’il vous plaît pour que j’obtienne l’emploi pour lequel j’ai postulé à Singapour. J’ai des dettes à rembourser, et je dois aider ma famille. Eunica, Philippines

S’il vous plaît, priez pour que mes choix et mes décisions viennent de Dieu, et pour que le Seigneur nous aide à réaliser nos rêves. Julie, Papouasie-Nouvelle-Guinée Ayez la bonté de prier pour le salut de mon mari. Nokuthula, Zimbabwe


Nous avons

BESOIN

de vous !

PAV E L

L I B E R A N S K I Y

Nous évaluons actuellement le contenu de Adventist World. Votre aide nous sera très précieuse !

Un ange en uniforme de KGB La perception d’« Un ange en uniforme de KGB » (novembre et décembre 2016) n’est pas l’image habituelle des officiers du KGB dans un pays communiste. L’intégrité et le respect se dégageant du caractère de l’auteur ont été reconnus par le commandant. Rien n’est impossible à Dieu – même au sein de l’armée soviétique ! Natalie Dodd Ohio, États-Unis

Vous n’avez qu’à visiter le site AWpoll.com ou à scanner le code QR, et à répondre à 10 brèves questions dans la langue de votre choix. Votre opinion nous aidera à améliorer cette revue. À l’avance, un grand merci !

LES

LES

enfants

plus en forme À l’échelle mondiale, les enfants les plus en forme habitent en Tanzanie. Selon un test standard impliquant 1,1 million d’enfants répartis dans 50 pays, des enfants âgés de 9 à 17 ans ont participé à une course à plusieurs étapes. Ce sont les Tanzaniens qui ont raflé la première place. Après la Tanzanie, les enfants de l’Islande, de l’Estonie, de la Norvège, et du Japon ont occupé le top cinq.

Courrier – Faites-nous parvenir vos lettres à : letters@ adventistworld.org. Rédigez votre lettre clairement et tenez-vous en à l’essentiel, 100 mots maximum. N’oubliez pas d’indiquer le titre de l’article et la date de publication. Indiquez aussi votre nom, ainsi que la ville, la province, l’État, et le pays d’où vous nous écrivez. Au besoin, les lettres seront modifiées pour des raisons de clarté et de longueur. Veuillez noter que nous ne pouvons les publier toutes, faute d’espace.

Source : The Rotarian/British Journal of Sports Medicine

Priez pour moi. J’ai des problèmes financiers de taille. Mon contrat de travail est échu. Je vous demande de prier pour qu’il soit renouvelé. Vincent, Kenya

S’il vous plaît, priez pour la santé de mon père. Il est diabétique. Il me faut aussi un travail pour soutenir ma famille financièrement. Charisse, Philippines

Prière & louange – Soyez bref et concis, 50 mots maximum. Veuillez inclure votre nom et celui de votre pays. Au besoin, les requêtes seront modifiées pour des raisons de clarté et de longueur. Bien que nous priions pour chaque requête, nous ne pouvons cependant les publier toutes. Faites-nous parvenir vos requêtes de prière et vos remerciements pour les prières exaucées par courriel : prayer@adventistworld.org ; par fax : 1-301-680-6638 ; ou par la poste : Adventist World, 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring, MD 20904-6600 U.S.A.

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DES IDÉES À PARTAGER

Il y a

L

50

ans

e 16 mai 1967, Frederick Burton Jewell (1875-1967) s’éteignait à Bulawayo, au Zimbabwe (alors la Rhodésie). Originaire d’Ithaca, dans l’État de New York, aux États-Unis, il devint adventiste à l’âge de 21 ans et suivit une formation en soins infirmiers au Sanatorium de Battle Creek. En 1902, Frederick Burton Jewell dit à Elnora, sa femme, qu’il allait offrir ses services au peuple du continent africain. Les Jewell s’établirent tout d’abord à Inyazura, puis habitèrent pendant une courte période en Zambie. Mais c’est à Solusi qu’ils s’installèrent en permanence. Frederick y était en charge d’une clinique qui attirait des patients de très loin. Spécialisé en soins de maternité, il ne cessait de s’instruire afin d’améliorer ses compétences en accouchement. Il accoucha plus de 1 350 bébés et franchit des milliers de kilomètres à travers la steppe pour visiter des patientes chez elles. Au cours de leurs 43 années de service en Afrique, les Jewell ne rentrèrent aux États-Unis qu’une seule fois. Frederick s’éteignit à Bulawayo, et fut enterré sur le site de l’Université de Solusi.

Passez au vert ! Manger une ou deux portions de légumes-feuilles chaque jour – épinards, chou kale, feuilles de chou vert – peut ralentir votre taux de déclin cognitif. Les légumes-feuilles contiennent de l’acide folique, de la bêtacarotène, de la vitamine K, et de la lutéine – ces nutriments vraisemblablement responsables de la protection de la santé cérébrale. Source : Rush University/Men’s Health

LA

MONTAGNE LA PLUS HAUTE du MONDE

Non, ce n’est pas le mont Everest. Mesuré depuis sa base jusqu’à son sommet, le mont Mauna Kea, dans l’État d’Hawaï, aux États-Unis, est la plus haute montagne du monde, avec ses plus de 10 000 mètres de haut. Il n’est pas difficile d’atteindre son sommet à 4 207 mètres au-dessus du niveau de la mer. Par contre, plus de la moitié de ce mont se trouve sous le niveau de la mer. Le Mauna Kea est l’un des meilleurs sites du monde pour l’observation astronomique. Ses 13 télescopes, financés par 11 pays, ont été construits sur son Source : HemispheresMagazine.com/Wikipedia.org sommet.

1MILLIARD Le nombre d’heures que les gens passent à regarder des vidéos sur YouTube chaque jour. Ce site, lequel offre des vidéos sur tout – sermons, musique, recettes, projets de rénovation, mode, idées de décoration, etc. – est l’un des sites Internet les plus consultés au monde. Source : Here & Now


« Oui, je viens bientôt... »

L’église locale est l’avenir de l’adventisme.

–K ayle De Waal, Cooranbong, Nouvelle-Galles du Sud, Australie

Bon anniversaire,

Florence

Nightingale !

F

lorence Nightingale, fondatrice des soins infirmiers modernes, naquit le 12 mai 1820 à Florence, en Italie. Son père lui enseigna le latin, le grec, la philosophie, et les mathématiques. Ses parents lui interdirent toutefois d’entrer en soins infirmiers, ce qui, à l’époque, était considéré comme une occupation de la classe ouvrière. Elle écrit : « Un matin, Dieu m’a appelée à faire du bien pour lui seul, en dehors de tout prestige. » Lors de la guerre de Crimée, Florence rassembla 38 infirmières bénévoles et 15 religieuses catholiques, et ensemble, elles voyagèrent à destination de l’Empire ottoman. Florence établit une buanderie, une cuisine, une salle de classe, une bibliothèque même, et institua les procédures du lavage des mains pour tout le monde. Pendant son service de guerre, le taux de mortalité passa de 42 à 2 pour cent, principalement grâce à l’introduction de réformes sanitaires, lesquelles contribuèrent au contrôle de la propagation de l’infection. Florence se fit la championne des soins personnels aux patients. La nuit, elle parcourait les corridors avec une lampe et conversait avec les blessés. C’est pour cette raison qu’on l’appelait « la dame à la lampe ». Le Times de Londres a dit ceci d’elle : « Elle est un “ange secouriste” […] Dès qu’un blessé la voit, son visage s’adoucit de reconnaissance. » La Journée internationale de l’infirmière est célébrée dans le monde entier à l’anniversaire de naissance de Florence Nightingale. Cette Journée a été lancée en 1965 par le Conseil international des infirmières. En Australie, on choisit une Infirmière de l’année. En Chine, les infirmières récitent l’Engagement de Florence Nightingale, une version modifiée du serment d’Hippocrate. Une version moderne de cet engagement se lit en partie comme suit : « Puisse ma vie être consacrée au service et aux idéaux élevés de la profession d’infirmière. »

Nous avons pour mission d’exalter Jésus-Christ et d’unir dans leurs croyances, leur mission, leur vie et leur espérance les adventistes du septième jour de toute la planète. Éditeur Adventist World est une revue internationale de l’Église adventiste du septième jour. La Division Asie-Pacifique Nord de la Conférence générale des adventistes du septième jour en est l’éditeur. Éditeur exécutif et rédacteur en chef Bill Knott Directeur international de la publication Pyung Duk Chun Comité de publication Ted N. C. Wilson, président ; Benjamin D. Schoun, vice-président ; Bill Knott, secrétaire ; Lisa Beardsley-Hardy ; Daniel R. Jackson ; Robert Lemon ; Geoffrey Mbwana ; G. T. Ng ; Daisy Orion ; Juan Prestol ; Michael Ryan ; Ella Simmons ; Mark Thomas ; Karnik Doukmetzian, conseiller juridique Comité de coordination de Adventist World Jairyong Lee, chair; Yutaka Inada, German Lust, Pyung Duk Chun, Suk Hee Han, Dong Jin Lyu Rédacteurs basés à Silver Spring, au Maryland (États-Unis) André Brink, Lael Caesar, Costin Jordache, Gerald A. Klingbeil (rédacteurs en chef adjoints), Sandra Blackmer, Stephen Chavez, Wilona Karimabadi, Rédacteurs basés à Séoul, Corée Pyung Duk Chun, Jae Man Park, Hyo Jun Kim Gestionnaire des opérations Merle Poirier Rédacteurs extraordinaires Mark A. Finley, John M. Fowler Conseiller principal E. Edward Zinke Directrice des finances Kimberly Brown Assistante d’édition Marvene Thorpe-Baptiste Conseil de gestion Jairyong Lee, president ; Bill Knott, secrétaire ; P. D. Chun ; Karnik Doukmetzian ; Suk Hee Han ; Yutaka Inada ; German Lust ; Ray Wahlen ; D’office : Juan Prestol-Puesán ; G. T. Ng ; Ted N. C. Wilson Direction artistique et graphisme Jeff Dever, Brett Meliti Consultants Ted N. C. Wilson, Juan Prestol-Puesán, G. T. Ng, Leonardo R. Asoy, Guillermo E. Biaggi, Mario Brito, Abner De Los Santos, Dan Jackson, Raafat A. Kamal, Michael F. Kaminskiy, Erton C. Köhler, Ezras Lakra, Jairyong Lee, Israel Leito, Thomas L. Lemon, Solomon Maphosa, Geoffrey G. Mbwana, Blasious M. Ruguri, Saw Samuel, Ella Simmons, Artur A. Stele, Glenn Townend, Elie Weick-Dido Aux auteurs : Nous acceptons les manuscrits non sollicités. Adressez toute correspondance rédactionnelle au 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring MD 20904-6600, U.S.A. Fax de la rédaction : (301) 680-6638 Courriel : worldeditor@gc.adventist.org Site Web : www.adventistworld.org Sauf indication contraire, les textes bibliques sont tirés de la Bible Segond révisée 1978 (Colombe). Adventist World paraît chaque mois et est imprimé simultanément dans les pays suivants : Corée, Brésil, Indonésie, Australie, Allemagne, Argentine, Autriche, Mexique et États-Unis d’Amérique.

Vol. 13, nº 5

Source : The Writer’s Almanac

B I B L I O T H È Q U E

D U

C O N G R È S

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