Printemps des poètes Atelier de poÊsie Seconde / Mars - Mai 2018
Amour incessant Les années s’écoulent, je ne m’y remets point. La souffrance s’acheva mais te mena si loin. Je deviens proie à la solitude sous peine de mort Ainsi que le passé qui m’étouffe avec ses remords. Le temps passe si vite, me laissant déboussolée, Dans l’incapacité de croire que tu m’as laissée. Devant notre fenêtre, je m’adresse à la lune, En espérant que tu me répondes sous ce gouffre nocturne. Le ciel s’empare de ces victimes laissant Les prochaines l’interpeller en le suppliant, Afin de rejoindre leur bien aimé. Je ne cesse de t’aimer, Morphine n’a plus d’effet. Le soleil se couche, la lune prend la relève. Le jour s’installe, la nuit prend sa place. Mais pour moi, le jour ne laisse aucune trace. Quand est-ce que le jour se lèvera ?
Sofia IDRISSI 2 de 1
Un départ précipité Tu es aux cieux, je suis sur Terre. Depuis ton absence mon esprit erre, Me laissant yeux fixés sur ma pensée. Seul au bout u chagrin, tu m’as abandonnée Marchant sans savoir vers où je partirai. Oh, j’irai par tous chemins : montagnes, forêts. Robuste que je suis, dos courbé je deviens affaiblie. Tu m’as tout donné, tu es parti, tu as tout repris. Tu m’as toujours tendu la main. Malheur, désespoir, je me sentais bien. Maintenant sur mon chemin, je ne vois plus rien. Errant des heurs et des heures, Tout revient, tous ces souvenirs de bonheur. Je m’arrête pour cueillir des houx verts, Pour les déposer sur une tombe qui m’est chère. Le coeur brisé, c’est celle de mon grand-père.
Aya FIKRI 2 de 1
Monde utopique Bien souvent, je rêve d’un autre monde, Un lieu où heureusement seront les familles qui se fondent Quelque part où seule régnera la paix, Où tous les gens désespérés changeraient d’aspect, Sans guerre éternelle entre Israël et Palestine, Un monde où l’on trouve de l’estime, Des pays où petits et grands sourient, Sans maladies qui rongent, où personne ne souffrirait d’anorexie. Je rêve de connaître cette vie-là. Là-bas on bannira les mots comme torture et assassinat, Où seul Dieu peut nous juger, Où l’on ignorera e physique et les préjugés. Univers en paix, Terre sans guerre, Origine sans racisme, Patrie pour toujours unie, Imaginaire vie ! Eblouissante et impressionnante !
Je rêve d’une grande évasion. Mais le problème je n’en ai pas l’occasion. Ce monde sera ouvert à tous, Où le racisme ne serait désormais plus parmi nous. Le mal ne serait plus là. Mais pour cela, il faudrait que l’on se batte. Là-bas, il n’ya pas de fins tragiques, Où seraient contents même ces pauvres mélancoliques. La plupart songe aux sept merveilles Alors que moi, je rêve d’un monde qui peut être réel. Des contes d’Aladin ou la Belle et la Bête, Je n’en ai pas besoin, ça me fait un mal de tête. J’accuse les dirigeants de ce monde qui prennent nos cerveaux pour des toupies. J’accuse ce monde idéal qui n’est qu’onirique. J’accuse ce que j’ai pu entendre ou pu voir. J’accuse car ils ont trop usé de leurs pouvoirs. Je me réveille de mon sommeil et j’ouvre les yeux. Tout est pareil et rien ne va mieux. Aya FIKRI 2 de 1
Un dernier adieu Tu me dis que tu pars.
Laisser ? S’enfuir
Tu me dis que c’est trop tard,
Sans regrets ? Sans remords ?
Que mes mots sont fanés,
Penser ? Choisir
Que je n’ai plus rien à donner,
Une vie sans décor ?
Que mes rêves sont toujours
Tu as choisi de t’enfuir,
Sans une ombre autour.
D’oublier le désir.
Toutes ces envies d’ailleurs,
Tu as brisé tout espoir.
Ces milliers de couleurs,
Sans passion, sans histoire.
Tous ces jours bien trop courts,
Une page tournée
Remplis de grands discours,
D’un livre inachevé.
Tous ces gestes anodins,
Tu m’as abandonnée.
Qui bâtissent des liens. Une vie oubliée, Jetée là sur le palier. Rester ? Partir Pour de vrai ? Pour de faux ? Oser détruire Pour un rien ? Pour plus beaux ?
Aya FIKRI 2 de 1
Avec la fille d’hier, je n’étais pas sincère…
Comment peut-on craindre l’inexistant ?
Avec la fille d’aujourd’hui, je vais Comment peut-on aimer passer une bonne nuit. infiniment ? Mais demain, elle sera une autre fille d’hier.
Amour ! Ta puissance me fait peur.
Je croyais que comme ça j’allais être heureux.
Et cette peur, m’a enlevé mon coeur
Mais contre toute attente, je suis Amour ! Tu peux rendre un malheureux. homme inconscient Est-ce la peur de tomber amoureux ?
Tel un venin invisiblement puissant.
Ou bien, l’immaturité d’un enfant capricieux ?
Je refuse de t’affronter
Je décide d’arrêter, et de tout avouer
Car tu finiras sans doute par m’achever !
Pardonnez-moi ! Comprenezmoi ! Je ne suis qu’un pion Devant l’immortalité de la passion.
Amin FENNI 2 de 1
Amour aveugle Comment te l’avouer ? Comment te le dire ? Ma flamme pour vous, est impatiente et brûlante Comment est-ce possible ? Comment m’avez-vous battu ? Fille de l’ennemi, ne m’achevez pas ! Ne partez pas ! Hélas, fût un temps où j’étais fort de sentiments. Mais, devant vous, ce n’est qu’un mensonge comme tant. Devant vous, Madame, je m’affaiblis, je fonds. Votre caractère si parfait, pourrait battre l’armée de Napoléon. N’acceptez pas ! Ne vous éloignez pas ! Je souffre sans vous ! Vous ont-ils envoyée pour nous manipuler ? Ou bien Dieu t’a crée pour m’accompagner ? Mélanie, je vous aime ! Mélanie, revenez ! Pour vous, je me suis sacrifié, je me suis battu. Je vois une lumière, je le vois, l’espoir !
2de 2018
Quand je dormais, je la voyais, je la sentais. Quand je dormais, je la touchais, je la caressais. Mais elle ne ressentait rien, elle ne bougeait point. Elle était vêtue de noir, le noir du désespoir. Dans mon sommeil, le monde s’est retourné. Dans mon sommeil, le monde me l’a volée. Il m’a volé tout ce que j’avais. Il m’a enlevé tout ce que j’aimais. Le monstre qui me l’a prise n’a pas de pitié. Le monstre qui me l’a prise prendra tous ceux que vous aimez Ce monstre est invincible, ce monstre est imprévisible. C’est le monstre, c’est la peste, c’est l’ennemi. Dans ce rêve, la tristesse me mangeait. Dans ce rêve, les larmes coulaient. Dans ce rêve, je voulais rêver. Et dans ce rêve, ma femme mourait.
Amin FENNI 2 de 1
Mon équipe Cela fait longtemps que je suis passionné Par le football et le vert qui m’a envoûté. Mes proches m’envient ma passion. Mais, ils ne comprennent pas le fait d’être champion. Pour ma passion, je suis prêt à traverser la mer. Pour être proche de mon équipe mais loin de ma mère, Je la supporte dans la joie et même dans la douleur. Porter son maillot est un honneur. Chaque jour, c’est la même histoire. Dans la rue ou devant le miroir, Mon équipe, tu resteras dans la mémoire. A moins qu’on m’écrase sous une meule, Je ne serai à jamais veule. Mon équipe, tu ne marcheras jamais seule.
2de 2018
Messi On l’appelle la pulga
Messi joue toujours en trio
Le roi de la liga
Que ce soit avec Rony et Deco
Ronaldo tombe face à lui
Ou même avec Iniesta et Xavi
Tout le monde s’agenouille face à lui Il y a encore un an la MSN existait Sa frappe plus forte que celle d’Héraclès
Mais maintenant que Neymar est parti
Et fatale comme l’épée de Damoclès
Messi est seul pour dominer
Un drible, un crochet et tu tombes Et le tir t’envoie aux catacombes Jérôme Boateng a essayé de l’arrêter Mais il a perdu sa dignité Plus légendaire que Ronaldinho Ses dribles nous laissent sans mot
Mohamed BENCHEKROUN-2018
Lui … Il suffit d’un regard scintillant Et d’un sourire apaisant Pour réchauffer mon cœur glacé Et effacer mes larmes tourmentées. Une petite étincelle dans ses yeux Me rappelle ce sentiment destructeur que je ressens, Pourtant, c’est moi qui le veux, Vivre avec cet amour impossible, et pourtant présent. Un cœur paraissant fermé, Mais en réalité, brisé Par un amour intense, mais à la fois douloureux, Qui rend mon avenir si malheureux. Des années sont passées, Mon cœur est toujours fermé Telle une serrure bloquée Pour l’éternité.
AB
Maman Tu m’as vu naître, je t’ai vu mourir. Toi, maman, qui me dorlotais Pendant mon enfance. J’ai essayé de faire pareil Durant tes souffrances. Tu as souffert et je l’ai vu. Tu as souffert et je l’ai su. Tu as souffert mais je l’ai pas voulu. Tel Orphée, je descendrai en enfer Pour te ramener à la vie, chère mère. Mon amour pour toi est aussi grand que la terre. Depuis que tu es partie, la vie n’est plus la même Ton absence est la pire des présences Je me pose tellement de questions sur mon existence.
Hamza ABELLAOUI
Grand-père Je pense toujours à toi depuis. Je t’ai toujours dans mes pensées aujourd’hui. Je te voudrais près de moi à nouveau Pour que tu puisses veiller sur moi à nouveau. Quand je t’évoque, les larmes aux yeux auprès de la famille, On me répète « il sera toujours dans nos cœurs » C’est très beau dit comme ça, très beau.
Ces paroles ne m’ont pas aidée à oublier. Oublier quoi ? Oublier cette douleur, Oublier ce manque, Oublier ce jour, Ce jour sombre qu’il m’est impossible d’oublier, Ce jour où la seule personne hantant nos esprits était toi, Ce jour où tu nous as quittés, Ce jour où l’obscurité a franchi nos murs, Ce jour où j’ai réalisé que tu ne serais plus là.
Oui, ce jour- là où mon deuxième père n’était plus là. Oui, ce jour-là était la dernière fois que je te voyais vêtu De ta djellaba blanche habituelle Et ton fameux gilet à huit heures du matin.
Ah Grand-père ! Si j’avais su que ce jour-là étais arrivé ! Toi qui m’as offert les plus beaux souvenirs de mon enfance, En t’écrivant ce poème, Car dans la vraie vie, ces mots d’amour, J’ai tant de mal à les dire, je suis agressive, Je fais mon deuil depuis ton départ définitif, De ton âme, ton âme bénite Qui repose en paix sous la brique sept cent trente six.
2de 2018
A toi Un amour non partagé M’envahit chaque jour. Ton sourire radieux La douceur sucrée de ta voix Qui apaise mon corps Contre ton corps brûlant Contre la douceur de tes lèvres Incrustées pour toujours dans mon coeur Devant ton sourire charmant Et la douce mélodie de ton rire Qui m’entraine dans un long voyage sans fin. Les racines de mon amour que je porte pour toi Vieillissent de jour en jour
2de 2018
La mortalité de la vie La mort est le commencement d’une nouvelle vie. C’est la séparation du corps d’avec l’âme. C’est le chemin vers l’enfer ou le paradis, Telles les guerres dont personne ne fait le blâme. Elles laissent des traces permanentes Qui évoquent des souvenirs qui tourmentent Que la nature n’efface pas, Que même le temps n’y arrive pas. La mort fait-elle partie de la fin de la vie ou du début ? D’une nouvelle aventure farfelue ? Car à toutes les aubes, je me demande : Ô puissance éternelle ! Quels mystères subtils nous caches-tu ? Pourquoi fais-tu ces actes que tous appréhendent Quelles sont les vertus de ton pouvoir absolu ?
Ali Al Mousawi
Soleil couchant Dans une vieille solitude Je regarde le paysage La mer me parle Me calme l’esprit Et m’éloigne des mépris Son coucher de soleil brille Ces nuages scintillent Et son vent me fascine Je prie pour ma famille J’oublie mes ennemis J’inspire la joie Et j’expire mes ennuis
2de 2018
J’ai couru des temps durant. Et j’en ai versé des larmes. Quand au petit matin, j’ai senti ces larmes, Lames de peine du soleil mourant. Du sang et des souffrances nuit noire. Peur profonde, rêverie du soir. Mon coeur en est serré. De ce songe qui s’en est emparé. Hanté, je suis au fond du puits. Dans ce puits maudit je suis. Que faire ? C’est mon esprit qu’il faut faire taire. Evident cela est. Réel ce serait. Si barbare, je voulais Finir, enfermé.
Nabil ANOUAR 2 de 4
La clé du bonheur Par un beau jour ensoleillé au bord d’une mer apaisée, Entouré des personnes chéries et aimées, Accompagnés de rire et de joie de vivre ; Rien de mieux que de se sentir libre. Par un jour morose et gris, Le ciel verse des larmes de tristesse infinie. Ce tombeau, renfermant la mort et la sombre nuit, Est encore plus vivant que mon esprit. Quel est le bonheur selon vous ? Que choisiriez-vous ? Un monde déchaîné détruisant chaque parcelle de vie ? Ou un monde d’âmes perdues plus vivantes qu’elles ne le sont ici ?
Ce n’est qu’un sentiment, Un sentiment de notre inconscient. Cette peur de mourir nous empêche de vivre, Et de réaliser les rêves dont on est ivre. La mort que tout être craint, Donne un sens à la vie sans fin. La vie est une flamme, elle finira par s’éteindre. Pourquoi renier ton destin et continuer à te plaindre ? N’attends pas la mort en condamné, Mais espère vivre dans les bras de Morphée.
Maria RAIS / Nisrine MESBAHI 2 de 3
Le parfum de sa voix Dans l’immense désert d’eau, La douce sirène chantait L’âme de son cœur affamé. Celle dont je ne connais pas le nom, Je la vois Inconnue, m’est-elle familière ? Le doux parfum de sa voix Me frappe et me noie Lointaine et sereine Je la vois De ses ailes elle vole Jusqu’au bout de la nuit Avec elle, elle m’emmène, Me mène, cette Liberté, Jusqu’au bout de la vie, Je la vois.
Yasmine OUHMANI 2 de 4
Douceur des astres Révolu cœur rouge est si noir Comme les champs de blé maussades. Plus de lueur, plus de lumière, Sous une pâle nuit très fade. Et durant les nuits étoilées, Que son étoile ici existât Seule elle, pouvait scintiller Mais éteinte, qu’elle finassât. Hélas, son cœur cessa d’aimer Cette beauté au teint hâlé. Ainsi, elle annonça la fin. Oh ! Ce cœur enlevé si loin Priva l’âme de gaité, Pure triste réalité.
SamTLE
Nature Je t’entends dans les cieux, dans mes rêves et ceux d’autrui. Je te vois, je respire ton odeur, je sens ta présence. Oh toi ! Ma douce jolie. Je l’entends, ce doux chant des oiseaux. Je les vois, ces parades de ces sauvages animaux. Mère nature équilibrée, Mère nature enjouée. Poumons de la terre, poumons de mon corps, Préservée tu seras, tu vaux de l’or. Je l’admire et oui je l’aime ! Que dire de plus de ma bohème ? Ne serais-tu pas flatté d’être comparée A cette exquise fontaine de jouvence ? Oh toi, celle que j’entends les doux soirs étoilés.
Walid BENABELLAH
Aurore des remords « Niez l’existence des sentiments tristes parce qu’ils sont tristes, c’est nier le soleil tant qu’il n’est pas midi » Pâle leurre de l’aurore suscite songes et remords. Mon âme alors s’obscurcit, Reflet des méandres de cette nuit, Où, entre rêve et réalité, mon esprit s’opiniâtrait Dans les tumultes de sa souffrance. Mon cœur est alors ravagé, Condamné par un peuple d’infâmes damnés, Jusque là vaincus et torturés. Sombre obstacle de ma destinée ! Le ciel alors parsemé de ces nuances rosées, s’annonça. Exaltation des sens, liberté et éclat De cet interminable effroi qui me submergeait Alors révolu, le temps d’un instant mélodieux. Je marche sur le toit de l’enfer. Je me retourne, je regarde les fleurs Aussi éphémères que l’espoir Qui m’envahit en cette heure. Inès LHIB
Il était onze heures du soir. La lumière s’éteint, Le sommeil gagne du terrain. Les étoiles alignées reflètent de l’espoir. Je laisse mes pensées dériver là où elles veulent aller, Les faisant passer comme des perles sur un collier. Je clos mes yeux vers Une lumière jaillie d’un réverbère. Au cœur d’une ville de rêve, je déambulais. Face à ce décor, je jubilais. Dans une rue, résonnait une douce mélodie, Chassant ainsi toute tristesse de mon esprit. Une pluie chaste, pure et fraîche ruisselait. Des cristaux étincelant me frôlaient, Dégageant ainsi un parfum de citron et romarin
Ou peut être celui du jasmin. Je m’enveloppais dans un bonheur absolu. Lune rougeoyante. Le flambeau lumineux du réverbère scintillait. La lumière m’aveuglait. Il y a une nouvelle odeur, une odeur d’apocalypse. Le déclin est arrivé. Première grosse claque, démolition des fantasmes. Froid sibérien, levée en retard. Paupières collées au ciment. Mois de janvier, café brûlant. Je m’engloutis dans un sombre désespoir. Sept heures du soir, Mes démons complotent. Et puis, je cherche vainement à revendre mon âme au diable, Pour qu’il me rende moins laide, sereine et stable.
Yasmine BOUAYAD 2 de 4
Revant du Soleil Je dors et je rêve, je dors en imaginant Avoir perçu le soleil luisant baigner dans Une eau douce et dorée. Mon cœur Battait au rythme de ces rayons Lumineux qui s’abattaient sur la mer avant l’heure Pareils aux sagettes du grand et divin Cupidon. Je dors et je rêve, je dors en imaginant Comment retenir ma boule jaune rougeâtre Pour faire durer et rendre éternel, perpétuel Cette belle vision du soleil couchant. Je dors et je rêve, je dors en imaginant Mon esprit erre dans ces flots, navigant Se balançant, et comme un enfant retenant Son ballon, je tendis mes mains tremblantes Pour éterniser cette belle image éblouissante Des mille et une nuits.
Je dors et je rêve, je dors en imaginant Lever mes mains, et tenir ma sphère dorée, Lorsque je fermai mes yeux, la magie M’apparut telle une fée accompagnée Des mille papillons aux couleurs inouïes dansant Leur valse, jouant leur symphonie. Je dors et je rêve, je dors en imaginant Ma fée qui m’offrit ma sphère envoûtée. De peur de l’abîmer, je la serrai délicatement, De peur de bafouer son image tant convoitée. Je dors et je rêve, je dors en imaginant Bouger ma sphère, elle me parlait, elle me chuchotait « Je t’appartiens à jamais, et je ne partirai jamais » Le temps se maintenait, se soumettait, s’agenouillait… Eternelle à mes yeux ma sphère rougeâtre l’était ! Je dors et je rêve, je dors en imaginant.
Malika LAHLOU 2 de 4
Les pensées Ô monstre de mes pensées Qui hante mes nuits sans penser ! Ô chimère pour qui je brûle ! Sors de cet esprit somnambule ! Ô phobie, épargne-moi cette agonie ! Ce monde morbide, cette vie assombrie ! Que me reste-t-il ? Seulement penser à ce cauchemar qui m’envahit. Jour après jour, ton image s’éclaircit. Mon seul flambeau reste mon esprit Et lui seul illumine mes pensées. Où ma conscience est-elle passée ? Tout m’avait absolument dépassé.
Youssef Tahi / Ghali El Kernighi / Salma Albab/ Nadia Ouhmid
Paisible souffrance Une souffrance silencieuse. Enfouie dans une âme brisée. Les chants des oiseaux, sonnant comme des berceuses. Le soleil se couchant ce soir dans les nuées. Mon esprit se laisse aller. Le temps est momifié, Au fond du sablier. Fantasme délaissé. Ton odeur se mélangeant aux fleurs Livrant ses parfums au zéphyr Préparant des jours meilleurs Celle que j’aime incarne le désir. Supplice et martyrs ne sont qu’euphémisme. Amour, à cela Neptune, Sujet de somnambulisme, Dans l’oubli du passé, noie notre rancune
Imane HACHAMI 2 de 6
Créature de mes rêves La nuit, tous nos objets se métamorphosent. En passant par le divan, Ou encore la pendule accrochée au mur et un tas d’autres choses Prenant des aspects terrifiant. Mon subconscient, Jouant avec mes sentiments, Même durant mon sommeil, Je ressentais sa présence qui m’effraye. Je la voyais partout ; le jour, le soir, Dans mes rêves, mes cauchemars. Cette nuit, à peine fermais-je les yeux, Qu’elle venait dire adieu…
Mon âme sanglante est affaiblie Par maintes et maintes insomnies Ne pensant qu’à ce moment Lançant au ciel d’affreux hurlements. Etais-je prisonnière de Saturne ? La morphine n’aurait eu aucun effet sur ma souffrance ? Lorsque tu l’as cueillie, j’ai connu l’espérance. Après tout, unissons nos deux infortunes Dans cette sombre délivrance.
Imane HACHAMI 2de 6