infos pac plus fioul et montage dossier anah

Page 1

Fil Pilote n°33

14/11/05

14:11

Page 1

33 | D ÉCEMBRE 2005

3€

ISSN 1283-4181

LE

POUR LES PROFESSIONNELS DU BÂTIMENT ET DE L’ ÉLECTRICITÉ

JOURNAL DE

Actualité Sommaire Actualité

1/4

RT 2005 : La réglementation thermique passe à la vitesse supérieure

Dossier technique Optimiser une chaudière fioul avec le couplage d’une PAC Quel type de PAC choisir ? Déterminer la juste puissance de la PAC Savoir s’adapter à l’installation hydraulique Choisir un bon dispositif de régulation Dissocier la production d’eau chaude sanitaire Compléter l’installation électrique Ne pas oublier l’aspect maintenance 5/8 Bien choisir sa source

RT 2005 :

Questions/Réponses Comment monter un dossier Anah ?

Réalisation

9 10/11

Qualité environnementale et performances énergétiques

Guide de mise en sécurité : une mise à jour bientôt disponible La Lettre de Promotelec : votre rendez-vous mensuel Les échos du site Promotelec Agenda 12

© PhotoVoltaique de Kawneer

Infos pratiques

La réglementation thermique passe à la vitesse supérieure


Fil Pilote n°33

14/11/05

14:11

Page 2

Créée en 1962, Promotelec est une association chargée de promouvoir la sécurité et la qualité des installations électriques dans le bâtiment. Son conseil d’administration regroupe les organisations professionnelles d’installateurs-électriciens, de la construction électrique et du bâtiment, EDF, ainsi que des représentants des utilisateurs et des consommateurs. Un organisme de certification... Promotelec délivre des labels attestant la qualité de réalisation des installations. Très présente dans les secteurs du logement, son activité touche également d’autres secteurs tels que le tertiaire.

© CLIPSOL - Installateur : Bestenti - Architecte : Boissière

Promotelec

... et d’appui au développement de l’électricité Historiquement centrée sur la sécurité électrique, Promotelec développe aujourd’hui son activité d’appui, dans les domaines du confort et de la performance des installations. Promotelec participe à la diffusion et à la vulgarisation des techniques, en utilisant une large palette de vecteurs de communication : édition, presse, Internet... Intervenant dans un univers qui s’ouvre à la concurrence, Promotelec s’engage résolument dans une démarche de compétitivité et de qualité de service.

PROMOTELEC - Décembre 2005 Tour Chantecoq - 5, rue Chantecoq 92800 Puteaux Tél. : 01 41 97 42 22- Fax : 01 41 97 42 25 www.promotelec.com Directeur de la publication : Dominique Leroy Rédactrice en chef : Gaëlle Beauchesne Correspondante rédaction Interkom : Virginie Gaston-Breton Rédaction : Virginie Gaston-Breton, Franck Gauthier et Anne Lorenzini. Crédits photo : Interkom, Bertrand Runtz, D.R. Réalisation : INTERKOM Tél. : 01 40 87 70 70 Fax : 01 40 87 70 71 e-mail : info@interkom.fr Dépôt légal : 4e trimestre 2005 ISSN 1283-4181

2

RT 2005 : La réglementation thermique p Un nouveau renforcement des exigences au niveau de la performance énergétique des bâtiments, la prise en compte de la climatisation et de l’éclairage ainsi qu’un franc coup de pouce donné à la conception bioclimatique et aux énergies renouvelables sont quelques-uns des thèmes forts de la nouvelle réglementation thermique : la RT 2005.

À

l’horizon 2050, la consommation énergétique de la France devrait être divisée par quatre par rapport à l’année 2000. Cet objectif fort traduit l’engagement des pouvoirs publics français en faveur de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, dans le droit fil des accords de Kyoto et de la politique énergétique européenne qui en découle. Dans ce but, différentes mesures sont mises en œuvre, notamment dans le secteur du bâtiment. En avant-garde de la directive européenne de performance énergétique des bâtiments, la France a instauré la RT 2000,

reprise ensuite dans le plan climat 2004. Tous les cinq ans, la révision de cette réglementation thermique va dans le sens d’une progressive diminution de la consommation énergétique des bâtiments. La RT 2005 se fixe comme principaux objectifs une amélioration de la performance énergétique des bâtiments neufs d’au moins 15 % et la limitation du recours à la climatisation. Mais ce n’est qu’une étape intermédiaire car le but à ne pas perdre de vue est une diminution de 40 % de la consommation énergétique des bâtiments en 2020…


Fil Pilote n°33

14/11/05

14:11

Page 3

Actualité Lumière (photons)

Semi-conducteur

Récepteur Vent Electrons Végétation persistante Contact avant (grille)

La transformation directe de l’énergie lumineuse en énergie électrique.

© Soprema

Contact arrière

Espace chauffé Végétation saisonnière Espace Tampon

Toiture-terrasse végétalisée.

Conception bioclimatique

e passe à la vitesse supérieure Tour d’horizon des principaux thèmes forts de la RT 2005 Quels sont les principaux changements introduits par la RT 2005 ? Emmanuelle Brière, service technique énergétique et environnement de Promotelec : Les grands principes restent les mêmes : le projet de construction est comparé à un projet de référence. Et pour éviter les dérives, des valeurs garde-fous – autrement dit des exigences minimales – doivent être respectées. Deux méthodes d’application demeurent possibles. La voie royale, car elle permet une meilleure prise en compte des attentes, consiste à réaliser des calculs détaillés à partir d’un logiciel thermique RT 2005 développé selon les nouvelles méthodes de calcul ThC-E. Celles-ci

couvrent à la fois le confort d’hiver et le confort d’été pour permettre une approche plus globale. L’autre possibilité est le recours à des solutions techniques développées par les professionnels, mais aussi par le CSTB, puis validées selon le même principe qu’avec la RT 2000. Rappelons qu’elles ne concernent à ce jour que les maisons individuelles non climatisées. Un certain nombre d’évolutions majeures sont à signaler : la mise en place d’une limite maximale de consommation du projet (en kWh d’énergie primaire par m2 et par an) prenant en compte tous les postes de consommation : chauffage, froid, eau chaude sanitaire (ECS), éclairage... Cela ne concerne dans un premier temps que les logements, mais le tertiaire devrait logiquement suivre. Cette limite sera définie en fonction de la typologie du bâtiment, des zones climatiques et de l’énergie de chauffage. L’objectif à terme étant d’obtenir une consommation de chauffage et d’ECS par logement inférieure à 50 kwhep/m2/an.

Sur quels aspects la RT 2005 se montre-t-elle plus exigeante ? E. B. : Le renforcement des exigences sur le bâti vise en priorité le traitement des ponts thermiques avec pour objectif d’amélioration des performances d’environ 20 % par rapport à la RT 2000. Les parois ne sont pas oubliées pour autant : le renforcement moyen des exigences est de 10 %. Il faut souligner le fait que ces exigences ont été fixées en tenant compte de toutes les techniques constructives ayant un impact positif sur la maîtrise de l’énergie en confort d’été comme en confort d’hiver (isolation par l’extérieur ou répartie, mise en œuvre de rupteurs de ponts thermiques…). Ces techniques encore peu communes aujourd’hui en France devront devenir rapidement des techniques courantes pour faciliter l’application de la RT. Par ailleurs, au niveau des exigences sur les équipements de chauffage, les solutions favorisant la récupération de chaleur sur les unités de production d’énergie sont

3


Fil Pilote n°33

14/11/05

14:11

Page 4

Actualité mises en avant (chaudières basse température ou à condensation, cogénération…) tout comme les solutions utilisant des énergies renouvelables (équipements solaires, pompes à chaleur…). La réduction des déperditions d’énergie liées à la ventilation vise désormais toutes les énergies de chauffage. Enfin, l’éclairage est maintenant pris en compte dans le bilan énergétique dans le secteur résidentiel.

Des informations sur la RT 2000 sont accessibles sur : www.rt2000.net Plus d’informations sur www.promotelec.com rubrique Focus.

Et en ce qui concerne la consommation d’énergie liée au refroidissement ? E. B. : Encore une évolution, la RT 2005 tient compte désormais des consommations liées au refroidissement des locaux qui se distinguent en deux catégories : CE1 et CE2. La première catégorie regroupe tous les bâtiments “ordinaires” qui sont normalement conçus pour ne pas être climatisés. Le projet de référence n’inclut donc pas de consommation de refroidissement dans ses calculs. En revanche, pour la seconde catégorie de locaux, la consommation de référence intègre la consommation liée au refroidissement. Des consommations de refroidissement de référence sont donc définies pour les hôpitaux, les bureaux en zone bruyante et en zone climatique très chaude…

La RT 2005 s’intéresse-telle à la conception bioclimatique et aux énergies renouvelables ? E. B. : En effet, la RT 2005 valorise les projets dont les concepteurs font l’effort d’intégrer, en amont, à l’état de projet, la réflexion “bioclimatique”. Outre la prise en compte de l’inertie réelle du bâtiment, la RT 2005 s’intéresse à l’orientation du bâtiment. Par exemple, pour favoriser l’impact des apports solaires gratuits en hiver, la référence devient une orientation de 40 % des baies vitrées au sud en résidentiel individuel. En revanche, pour réduire les apports solaires en été, la protection des baies doit être prévue : volets en résidentiel, végétaContact : tion… De même, la valorisation des toiEmmanuelle Brière emmanuelle.briere@promotelec.com tures végétalisées contribue à assurer le

4

confort d’été sans nécessiter le recours systématique à la climatisation. De nouveaux modes de pensée devront aussi faire leur chemin dans les esprits comme la prise en compte du microclimat autour du bâtiment – masques proches et lointains – par exemple. Pour s’approcher davantage de la réalité du terrain, la RT 2005 définit plus finement les zones climatiques que dans le passé. Les méthodes de calcul ThC-E s’appuient, par exemple, sur la définition de huit zones hiver et été. La RT 2005 encourage aussi de manière significative le recours aux énergies renouvelables en les introduisant en référence. C’est notamment le cas du solaire thermique qui est prévu comme solution de référence pour la production d’eau chaude sanitaire. À cela s’ajoute une meilleure prise en compte des chaudières bois et des pompes à chaleur.

Le maître d’ouvrage aura-t-il à l’avenir à justifier ses choix ? E. B. : Une synthèse d’étude thermique standardisée pourra être exigée auprès du maître d’ouvrage par les pouvoirs publics après l’achèvement des travaux. Elle servira à prouver la conformité de la construction à la réglementation thermique en vigueur. L’absence d’attestation pourrait être sanctionnée par le biais d’un dispositif réglementaire qui reste encore à définir.

Quelles sont les modalités pratiques d’application de cette RT 2005 ? E. B. : La parution du décret et de son arrêté d’application est prévue d’ici à la fin de l’année. Début 2006, le CSTB devrait mettre à disposition des professionnels les méthodes de travail appropriées et le moteur de calcul informatique. Il est donc probable que la RT 2005 s’applique à toutes les constructions neuves dès l’été 2006 (au plus tard début septembre 2006). Signalons également que l’actualisation de la démarche HPE/THPE 2005 (Label Haute Performance énergétique), qui représente un gisement de progrès technologiques, se déroulera en parallèle.

Label Promotelec habitat existant À compter du 1er janvier 2006, les dépenses engagées par Promotelec dans le cadre de l’attribution du Label Promotelec habitat existant seront prises en charge par le demandeur. Le montant forfaitaire s’élève à 150 € TTC.

CNC et mise en sécurité Le Conseil national de la consommation vient de communiquer les conclusions du groupe de travail, mis en place en novembre 2004, relatif à la sécurité des installations électriques intérieures des particuliers. Son objectif était de dresser un constat statistique des accidents liés aux installations électriques, d’analyser la réglementation en vigueur et de rechercher la démarche la plus efficiente afin de réduire le nombre d’accidents. Le groupe a confirmé que le nombre d’accidents liés aux installations électriques a atteint un niveau inacceptable et notamment imputable à la vétusté du parc d’installations intérieures électriques anciennes. Il présente aux pouvoirs publics 11 actions dans le cadre d’une stratégie nationale de lutte contre les accidents liés aux installations électriques. Il propose ainsi pour tout logement dont l’installation électrique date de plus de 15 ans une obligation de présentation par le propriétaire d’un rapport de diagnostic à l’acquéreur. Ce diagnostic vérifie la conformité du logement aux cinq exigences minimales de mise en sécurité. L’avis du CNC peut être consulté sur www.conseilconsommation.minefi.gouv.fr


Fil Pilote n°33

14/11/05

14:11

Page 5

Dossier technique

Optimiser une chaudière fioul avec le couplage d’une PAC

Éne rgie con som mé ep ar l a

cha udi ère

En France, nombreuses sont les maisons individuelles actuellement chauffées au fioul. La hausse continue du prix de ce combustible fossile alourdit davantage, chaque année, le budget que doivent consacrer les ménages à leur chauffage. De plus, dans un contexte environnemental en pleine effervescence, les Énergie produite énergies renouvelables sont appelées à devoir se substituer par la PAC à des énergies polluantes telles que le fioul. Sans entraîner de perte de confort, il existe un moyen simple et efficace pour réduire d’environ 30 % la facture énergétique globale. Il suffit d’installer Énergie consommée par la PAC une pompe à chaleur (PAC) électrique en relève d’une chaudière existante(1) de -9 -6 -3 0 3 6 9 T extérieure (°C) chauffage central à eau chaude.

12

15

Dans cette construction située à Lille (59) qui consommait initialement 4 300 litres de fioul, on obtient après la mise en œuvre d’une PAC (puissance nominale de 7 kW) : • une consommation PAC de l’ordre de 8 600 kWh ; • une consommation chaudière de l’ordre de 4 050 kWh (soit environ 600 litres de fioul).

L

’objectif ne doit pas viser à substituer totalement la PAC à la chaudière. Bien au contraire, pour satisfaire l’optimum économique, l’intégration de la PAC doit être étudiée pour qu’elle puisse fonctionner prioritairement ou simultanément avec la chaudière. En pratique, pour toutes les températures extérieures supérieures à une température comprise entre 0 et 5 °C environ (température d’équilibre), la pompe à chaleur fonctionne seule. Pour les températures extérieures plus basses, la chaudière fioul vient l’épauler en fournissant le complément. L’histogramme des consommations prévisionnelles

permet de vérifier la pertinence de ce montage. Le raccordement d’une pompe à chaleur sur une installation existante ne s’improvise pas. Il doit le plus souvent être précédé d’un diagnostic thermique du bâti, d’une analyse de l’installation de chauffage et, plus particulièrement, de son dimensionnement et de ses conditions de fonctionnement. Enfin, on procède à l’examen des conditions d’implantation de la PAC. Ainsi, si la consommation moyenne annuelle de chauffage avant la mise en service de la PAC dépasse 33 litres de fioul au m2 habitable ou si la température de

départ d’eau de chauffage dépasse 75 °C, des travaux préalables s’imposent. La priorité doit être donnée : • à l’amélioration de l’isolation du bâti (notamment l’isolation de la toiture) ; • au remplacement des anciennes fenêtres par des ouvrants équipés de doubles vitrages performants. Cette mesure contribue également à diminuer la perméabilité à l’air du logement ; • à la mise en œuvre d’un système d’aération cohérent. Il faut évidemment aussi s’assurer du bon fonctionnement de l’installation existante. Tout défaut éventuel doit être traité avant l’installation de la PAC.

Diverses aides financières facilitent grandement cette opération : crédit d’impôt pouvant atteindre jusqu’à 40 % des dépenses effectives, taux réduit de TVA… (voir Fil Pilote n° 32 de septembre 2005, page 9)

(1) Avant d’envisager l’installation d’une PAC en relève d’une chaudière consommant du gaz de pétrole liquéfié (butane ou propane stocké chez l’utilisateur), un diagnostic préalable de l’installation et une analyse du mode de fonctionnement de son brûleur sont indispensables.

5


Fil Pilote n°33

14/11/05

14:11

Page 6

Dossier technique

Quel type de PAC choisir ?

T

ous les types de PAC fournissant de l’eau chaude peuvent a priori être envisagés pour cette application (voir Espace info sur www.promotelec.com) : - pompe à chaleur de type “air extérieur/eau” ; - pompe à chaleur de type “eau/eau”. Toutefois, l’intégration de la PAC dans l’environnement d’une habitation existante implique de satisfaire à de nombreux paramètres tels que son accessibilité, la proximité du voisinage, la surface de terrain libre, la présence ou non d’une nappe phréatique… À partir de la liste des matériels thermodynamiques publiée par Promotelec, choisir de préférence une pompe à chaleur bénéficiant d’un COP d’au moins 3. Voir site www.promotelec.com à la rubrique : matériel homologué.

Déterminer la

L

a puissance de la pompe à chaleur à installer dépend essentiellement de deux facteurs :

suivante le niveau représentatif des déperditions :

1 - Les déperditions de l’habitation à équiper L’estimation rigoureuse des déperditions thermiques implique le plus souvent de recourir au bilan thermique à l’issue d’un diagnostic. Il reste toutefois admis en première approximation de les déduire à partir de la consommation moyenne annuelle de fioul antérieure pour bien maîtriser les habitudes de confort souhaitées. Une correction sera appliquée, le cas échéant, pour tenir compte du gain procuré par les travaux d’amélioration entrepris. Dans le cas où la production d’ECS est confondue avec celle du chauffage, déduire un ratio de 10 l de fioul par an et par m2 habitable. Ainsi, il est aisé d’obtenir à partir de la conversion

Cette formule suppose un rendement moyen de la chaudière de l’ordre de 70 % et un niveau d’apports solaires et internes d’environ 10 %.

Déperditions (W) = [ (litres de fioul x 7 000) x coeff. climat] / (21,5 x Dju )

Avec pour correspondance : litres de fioul : consommation annuelle de fioul coeff. climat : écart de température entre la température de confort et la température extérieure de base du site (voir carte) Dju : degrés jours unifiés moyens du site permettant de traduire la sévérité du climat d’une région (voir liste). Détermination du gain prévisionnel consécutif à des travaux sur une paroi donnée : Gain en W = [U ini - [1 / (1 / U ini ) + R isol ] ] x Sp x coeff. climat

Savoir s’adapter à l’installation hydraulique

T

(2) La pression du fluide frigorigène augmente lorsque la température s’élève au niveau du condenseur. Des limitations de pression conduisent donc à des limitations de température de condensation qui dépendent de la nature du fluide frigorigène. Pour les PAC courantes, la température maximale de condensation est de 60 °C, soit une température d’eau en sortie de condenseur de l’ordre de 55 à 57 °C.

6

out d’abord, il faut veiller à réduire au minimum les longueurs de tuyauterie servant au raccordement de la PAC afin de limiter les pertes thermiques. Toutes les PAC voient leurs performances décroître avec l’augmentation de la température de la source chaude : il est plus difficile de céder de la chaleur à un milieu chaud que froid. Par ailleurs, contrairement à une chaudière à combustible qui peut monter la température d’eau à près de 90 °C, une PAC voit sa limite haute se situer à environ 55 °C. Certaines PAC apparues récemment permettent d’envisager une température d’eau de 70 °C (PAC dites à “haute température”). Pour ces raisons, il est indispensable que la PAC soit raccordée à l’endroit où la température de l’eau de l’installation est minimale(2). Toutefois, il existe une autre contrainte : l’écart de température entre l’entrée et la sortie d’eau de chauffage de la PAC. Cette dernière est en effet conçue pour fonc-

tionner avec un écart de 5 à 7 °C, alors que l’installation existante travaille avec un écart de l’ordre de 15 à 20 °C. Montage en série sur le retour d’eau C’est le montage le plus simple. En revanche, il ne permet pas d’optimiser tous les paramètres. Pour limiter l’écart de température entre l’entrée et la sortie d’eau de chauffage de la PAC, le débit d’eau dans l’installation de chauffage doit le plus souvent être augmenté. Cette mesure qui implique de prendre en compte les pertes de charge de la PAC peut appeler le remplacement de la pompe de circulation. Montage en parallèle sur le retour d’eau Adaptable au plus grand nombre de cas, ce montage permet d’optimiser tous les paramètres. La pompe de circulation installée sur la boucle de la PAC permet d’assurer le

débit d’eau nécessaire pour garantir l’écart de température entre l’entrée et la sortie d’eau de 5 à 7 °C. Les pertes de charge de la PAC sont ici sans influence sur les réglages initiaux de l’installation. L’accélérateur principal de circulation d’eau chaude sera maintenu en fonctionnement pendant toute la saison de chauffage. L’accélérateur propre au circuit PAC peut être asservi à son fonctionnement. Réseau hydraulique entre la pompe à chaleur et le circuit La liaison entre la pompe à chaleur et le circuit de retour de l’eau chaude doit être réalisée en tuyaux souples ou manchons isolants pour éviter la transmission de vibrations (mécaniques ou hydrauliques) au reste de l’installation. Si l’installation existante est munie de vannes thermostatiques sur la totalité des radiateurs, le circuit devra comporter une vanne de décharge ou un bouclage.


Fil Pilote n°33

14/11/05

14:11

Page 7

Dossier technique

er la juste puissance de la PAC Avec pour correspondance : U ini : coefficient initial de déperdition de la paroi avant isolation toiture (ou plafond sous toiture) = 2 mur et plancher = 1,5 R isol (*) : résistance thermique “R” de l’isolation mise en œuvre Sp : surface correspondante de la paroi isolée coeff. climat : idem ci-dessus (*) En cas de remplacement des vitrages, la formule devient : Gain en W = [U Vitrage ini - U Vitrage isolant] x S Fenêtre x coeff. climat

2 - Les conditions de fonctionnement de l’installation Les conditions d’intégration d’une PAC dans une installation existante impliquent aussi de connaître la température de départ d’eau de chauffage pour s’assurer que l’installation peut dispenser toute

l’énergie que peut produire la PAC. Cette condition se vérifie le plus souvent quand l’installation est équipée avec des radiateurs “surdimensionnés” ou un plancher chauffant. Un dimensionnement proche de 70 % des déperditions Compte tenu de ce qui précède mais également du coût des équipements, la PAC doit être dimensionnée le plus souvent pour couvrir environ 70 % des déperditions. Ce rapport est établi entre la puissance utile de la PAC au point d’essai nominal et les déperditions totales. Bien entendu, des puissances supérieures peuvent être envisagées à condition toutefois d’augmenter la capacité en eau de l’installation par un ballon tampon. Cette mesure permet de limiter les cycles courts de fonctionnement préjudiciables à la PAC.

La température de base La puissance de chauffage à installer est déterminée à partir de la température de base figurant sur la carte ci-dessous :

Iles de la Manche de l’Atlantique et de la Méditerranée 0 °C

Choisir un bon dispositif de régulation

P

our tirer la quintessence d’une PAC en relève de chaudière, le dispositif de régulation doit i m p é ra t i v e ment donner la priorité de fonctionnement à la PAC. Thermostat d’ambiance à deux étages Le premier étage pilote la PAC.Tant que la température souhaitée peut être obtenue par la PAC, seule cette dernière est appelée à fonctionner. Le second étage pilote la chaudière. Lorsque la puissance délivrée par la PAC devient insuffisante, la température souhaitée baisse très légèrement (environ 0,5 °C) et le

second étage du thermostat commande automatiquement l’enclenchement de la chaudière. Dès lors, la PAC fonctionne simultanément avec la chaudière. Régulateur proportionnel Ce type de matériel est destiné à adapter en continu la température d’eau de chauffage en fonction de la température extérieure à partir de la loi des températures d’eau de l’installation. La priorité de fonctionnement de la PAC peut être assurée : • par la prise en compte d’une seconde loi d’eau décalée d’environ 3 °C pour piloter la chaudière. • ou par un relais à seuils agissant dans un premier temps sur la PAC et dans un second sur la chaudière. Nota : dans les deux cas, la PAC fonctionne selon un mode tout ou rien. En revanche, une vanne motorisée peut demeurer et maintenir une boucle “chaude” au niveau de la chaudière.

La température extérieure de base est la température minimale quotidienne constatée cinq fois au moins au cours d’une année.

Nombre de degrés jours unifiés par département. Départements stations d’observation

Nbre de Dju

13 - Bouches-du-Rhône : Marseille-Marignane

1 790

33 - Gironde : Bordeaux-Mérignac

2 037

29 - Finistère : Brest-Guipavas

2 180

35 - Ille-et-Vilaine : Rennes

2 292

72 - Sarthe : Le Mans

2 428

14 - Calvados : Caen

2 451

69 - Rhône : Lyon-Bron

2 499

63 - Puy-de-Dôme : Observatoire

2 500

78 - Yvelines :Trappes

2 632

51 - Marne : Reims

2 665

59 - Nord : Lille-Lesquin

2 693

67 - Rhin : Strasbourg-Entzheim

2 827

7


Fil Pilote n°33

14/11/05

14:11

Page 8

Dossier technique

Compléter l’installation électrique

Dissocier la production d’eau chaude sanitaire

D

ans le cas où la chaudière produit l’eau chaude sanitaire à partir d’un ballon, il est permis de le conserver et d’installer en série un chauffe-eau électrique ou bien encore de le supprimer totalement. Le recours à un chauffe-eau électrosolaire, tirant parti de l’énergie gratuite fournie par le soleil, contribuera à réduire encore davantage la note énergétique.

Ne pas oublier l’aspect maintenance

P

our maintenir dans le temps les performances de l’installation et le confort prévus, il est indispensable de souscrire un contrat de maintenance. Il doit comporter des vérifications régulières des circuits aéraulique, hydraulique et électrique.

A

vant toute installation, il faut s’interroger sur les capacités du branchement en place et de ses évolutions possibles. En effet, l’installation d’une PAC peut entraîner une modification de la puissance électrique souscrite ou un changement de branchement qui, de monophasé, devrait devenir triphasé. Un sous-tableau spécialisé, issu du disjoncteur de branchement ou du tableau principal de l’installation, sera consacré à l’alimentation électrique de la pompe à chaleur. il comportera un dispositif de protection (contre les courts-circuits et les surcharges) et de sectionnement approprié, conformément aux prescriptions de la norme NF C 15-100 (disjoncteur différentiel 30 mA…).

Bien choisir sa source Type de source Géothermie

Nappes phréatiques

Air

Les “moins” - captage horizontal : nécessité d’une grande surface de terrain occupée par le captage ; - captage vertical : coût du ou des forages. - non-assurance de la pérennité de la nappe ; - forage(s) ; - pompe de relevage affectant les performances ; - démarches administratives. - prise en compte du risque de propagation de bruit pour le positionnement de l’unité extérieure ; - esthétique parfois discutable.

Les “plus” - performances élevées ; - aucun impact sonore sur l’environnement. - performances élevées ; - aucun impact sonore sur l’environnement. - peu de contraintes d’installation.

Plus d’informations sur : www.promotelec.com, rubrique Dossier technique.

Schéma type d’une installation PAC en relève de chaudière fioul (montage en série).

Principes de fonctionnement d’une PAC en relève de chaudière : Teq : température extérieure d’équilibre au-dessus de laquelle la PAC suffit à couvrir à elle seule les besoins de chauffage. Ta : température extérieure d’arrêt de la PAC consécutive à une température extérieure plus basse que la température de fonctionnement de la PAC, ou une température de retour d’eau du réseau de chauffage trop élevée. Trois domaines de fonctionnement peuvent donc être définis : • si la température extérieure est supérieure à la Teq : fonctionnement PAC seule ; • si la température extérieure est comprise entre la Ta et la Teq : fonctionnement PAC + chaudière. Pendant cette phase, la PAC fonctionne en régime permanent, la chaudière étant seulement appelée pour fournir l’appoint ; • si la température extérieure est inférieure à la Ta : fonctionnement chaudière seule (concerne le plus souvent les températures inférieures à - 10 °C).

8


Fil Pilote n°33

14/11/05

14:11

Page 9

Questions réponses

Comment monter un dossier Anah ? L’Anah attribue des subventions pour améliorer le confort dans l’habitat privé. Comment établir un dossier et obtenir des subventions ? Marche à suivre avec Éric Lagandré, directeur technique adjoint de l’Anah.

Qui peut bénéficier de ces subventions ? Les propriétaires bailleurs privés ou les propriétaires dont les ressources ne dépassent pas un certain seuil et qui occupent personnellement le logement. Cette subvention peut être également accordée au locataire pour la remise aux normes de décence du logement qu’il occupe.

Quelles sont les conditions requises ? Les logements doivent être achevés depuis au moins 15 ans. Les travaux doivent être réalisés par des professionnels du bâtiment et ne doivent pas être entrepris avant l’autorisation de l’Anah. Après travaux, les logements doivent être loués ou occupés à titre de résidence principale pendant neuf ans.

Quels sont les travaux concernés ? Les travaux doivent permettre d’améliorer l’habitat en matière de sécurité, salubrité, d’équipement, d’accessibilité et d’adaptation aux personnes handicapées physiques ou encore permettre d’économiser

l’énergie et d’améliorer l’isolation acoustique. Ces travaux peuvent être réalisés dans les parties communes ou privatives.

Quel est le montant de la subvention ? Pour les propriétaires occupants, il est généralement de 20 % du coût des travaux subventionnables, plafonnés à 13 000 €. Pour les propriétaires bailleurs, le taux de subvention est le même, mais il peut être largement majoré (jusqu’à 70 %) lorsque le propriétaire s’engage à respecter un plafond de loyer et à loger un ménage à revenus modestes ou s’il correspond à la remise sur le marché d’un logement vacant.

Quelle procédure faut-il suivre ? Le demandeur doit tout d’abord établir un dossier (plans, devis, titre de propriété…) qu’il dépose ensuite auprès de la délégation locale de l’Anah, dans le département où est situé le logement concerné. Les demandes seront examinées par la Commission d’amélioration de l’habitat (CAH), composée de représentants de propriétaires et de locataires. Si la délégation donne l’autorisation de commencer les travaux, la subvention sera versée lorsque les travaux sont terminés.

«

« Dans de nombreux départements, les délégations de l’Anah demandent le Label Promotelec habitat existant lorsque le logement est équipé d’un système de chauffage électrique. Les travaux de mise en sécurité de l’installation électrique sont subventionnés de manière prioritaire par l’ANAH. »

«

« Les opérations programmées d’amélioration de l’habitat sont conduites à l’initiative des collectivités locales et peuvent permettre de promouvoir les actions de diagnostic en matière de sécurité électrique ou de performance thermique. »

En chiffres (2004) ■ 418,7 millions d’euros de subventions.

Systèmes thermodynamiques L’Anah verse une subvention qui peut atteindre jusqu’à 20 % du montant des travaux et jusqu’à 70 % pour des logements à vocation très sociale. Pour les systèmes thermodynamiques, l’Anah verse une prime supplémentaire s’élevant à 900 € pour les systèmes air/eau et à 1 800 € pour les capteurs enterrés.

Établissement public national, créé en 1971, l’Anah a pour objet d’aider à l’amélioration des logements appartenant à des propriétaires privés.

Contact : Anah, Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat www.anah.fr - 0 826 80 39 39

■ 83 000 dossiers de demande de subvention agréés par les CAH. ■ 143 400 logements améliorés.

9


Fil Pilote n°33

14/11/05

14:11

Page 10

© Espacil

Réalisation

Qualité environnementale et performances énergétiques Le promoteur Espacil joue la carte de l’innovation et d’un habitat de qualité pour séduire des acheteurs privés, dans un quartier jusque-là investi par le logement social. La Haute qualité environnementale (HQE) et le Label Promotelec très haute performance énergétique signent le projet Solaris.

E

n plein cœur de l’agglomération rennaise (35), le projet Solaris se situe dans un quartier où 80 % des habitations sont constituées de logements sociaux. Ces nouveaux immeubles comptent parmi les premiers à répondre aux exigences de la Haute qualité environnementale, ce qui devrait leur valoir, en outre, d'obtenir le Label Promotelec haute performance énergétique niveau THPE. Ces deux labels

10

illustrent parfaitement la démarche qualité de l’habitat associée à des économies d’énergie, menée par le promoteur.

Retour vers le passé En 2001, la ville décide de céder un terrain d’un hectare à un promoteur privé, la vente ne s’effectuant qu’après

acceptation par la municipalité du projet de construction. « Dans ce cas précis, la mairie était à la fois vendeur et donneur d'ordre, puisque, en marge des immeubles d'habitation, elle demandait la construction de locaux associatifs, d’environ 600 m2, sur le site, explique Frédéric Vignon, directeur de la promotion de l'agence de Rennes

Le Label haute performance énergétique de Promotelec Délivrée dans le cadre du processus d’attribution du Label Promotelec habitat neuf, la mention HPE est décernée aux appartements ou maisons individuelles présentant des performances énergétiques allant au-delà de celles qui sont imposées par la réglementation thermique en vigueur. ■ HPE 2000 (haute performance énergétique) pour les bâtiments dont la consommation conventionnelle d’énergie (coefficient "C") est inférieure d’au moins 8 % à la consommation de référence. ■ THPE 2000 (très haute performance énergétique) pour les bâtiments dont la consommation conventionnelle d'énergie (coefficient "C") est inférieure d’au moins 15 % à la consommation de référence.


Fil Pilote n°33

14/11/05

14:11

Page 11

Réalisation

Des choix tournés vers la qualité Pour valider le respect des engagements HQE initiaux et aussi pour rester en phase avec les prescriptions de Promotelec, Espacil s’adjoint un bureau d’études, i2c, qui l’accompagne dans sa recherche de solutions innovantes. Premier choix : l’orientation des bâtiments. Chaque appartement possède une partie sud (pièces à vivre) et une autre au nord (chambres), afin d'optimiser les apports solaires gratuits, en hiver, et de garantir un confort d'habitation, l'été. Les logements sont également dotés d'oriels (bow-windows) pour leur rôle thermique. Toujours en conformité avec la démarche HQE et afin d’obtenir le Label Promotelec haute performance énergétique, des choix s’effectuent en matière d’isolation. « Plutôt que des doubles vitrages classiques, ce sont des fenêtres au vitrage peu émissif, donc plus isolantes,qui ont été retenues », précise Roger Miniou, directeur général du cabinet i2c. Autre option prise, destinée à limiter les déperditions d’énergie : l’installation de rupteurs de ponts thermiques à l’intérieur des appartements (l’isolation des murs ne peut s’effectuer par l’extérieur pour ne pas dégrader le parti pris architectural du projet). « Reste à réaliser le choix de la fourniture d'énergie pour l'eau chaude et le chauffage.La

HQE : une démarche volontaire Lorsqu’un maître d’ouvrage opte pour la HQE, il s’engage dans une démarche volontaire de management de la qualité environnementale des opérations de construction. Cela passe par le respect de 14 points définis par l'association HQE. Dans le cas du projet Solaris, c’est le cabinet indépendant Tribu qui a validé les dépenses et les choix effectués par Espacil dans le cadre de cette démarche. (source association HQE)

14 cibles pour aider les maîtres d’ouvrage à structurer leurs objectifs Maîtriser les impacts sur l'environnement extérieur

Eco-construction

Eco-gestion

1. Relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement immédiat 2. Choix intégré des procédés et produits de construction 3. Chantier à faibles nuisances

4. Gestion de l’énergie 5. Gestion de l’eau 6. Gestion des déchets d’activité 7.Gestion de l’entretien et de la maintenance

Créer un environnement intérieur satisfaisant

Confort 8. Confort hygrothermique 9. Confort acoustique 10. Confort visuel 11. Confort olfactif

Santé 12. Qualité sanitaire des espaces 13. Qualité sanitaire de l’air 14. Qualité sanitaire de l’eau

logique novatrice du dossier voulait qu’on s’oriente vers l’énergie solaire. Calculs à l’appui, nous avons démontré que l'installation d'une pompe à chaleur air/eau restituait deux fois plus d'énergie que des capteurs solaires, poursuit Roger Miniou. Désirant que ce projet soit reproductible, nous avons donc privilégié ce mode d'alimentation des appartements, avec un chauffage par le sol. »

Une démarche réussie Au final, le coût de construction du projet Solaris se chiffre à 1 050 euros/m2 (prix 2003), alors que le coût d’un projet traditionnel à la même époque est de l’ordre de 860 euros/m2. Le cabinet i2c a montré que les objectifs fixés par Espacil en matière de qualité et d’économie d’énergie ont été largement dépassés, pour atteindre 15 % (et non 9 % initialement prévus) attribués directement à ces démarches environnementales.

© Espacil

d'Espacil. Pour remporter ce projet, nous avons pris, à l'égard de la municipalité, un certain nombre d'engagements qualitatifs. » Dans un ensemble de trois bâtiments, Espacil propose 104 logements (du T2 au T5). Pour assurer la qualité de l’habitat, Espacil s’engage à respecter une démarche HQE et décide, dans le cadre des 14 cibles HQE à explorer, de consacrer 9 % du budget total de l’opération à cet aspect de la construction. « Nous devions travailler notre projet selon une liste de 14 points, poursuit Frédéric Vignon. Rappelons qu'en 2001 cette démarche affichait un caractère novateur. En tant que promoteur privé, nous souhaitions mener une opération HQE qui soit ensuite reproductible sur d’autres projets. »

Aujourd'hui, six appartements servent de témoin pour le suivi des consommations. Cette analyse a posteriori permet notamment de régler quelques points (fenêtre mal isolée, etc.). Enfin, ce soin apporté à la gestion de l’énergie, en hiver comme en été, est valorisé par le Label Promotelec très haute performance énergétique.

Contacts : Bureau d’études i2c cpiel@i2c-sa.fr Tél. : 02 99 87 18 87 Espacil Résidences Tél. : 02 99 27 20 00 frederic.vignon@espacil.com Association HQE www.assohqe.org

11


Fil Pilote n°33

14/11/05

14:11

Page 12

Les échos du site Promotelec

Infos pratiques

Guide de mise en sécurité : une mise à jour bientôt disponible Le nouveau Guide de mise en sécurité paraîtra début 2006.

C

e guide, considéré comme un outil de référence incontournable depuis plus de 20 ans pour toute la profession, présente les travaux minimaux de sécurité à réaliser dans l’installation électrique d’un logement ancien. Il explique de façon très exhaustive les règles techniques à respecter et détaille leur mise en œuvre.

Un référentiel commun actualisé Cette nouvelle édition s’enrichit, d’une part, des prescriptions pour les parties communes d’un logement ou d’un immeuble (escalier, cave, garage…) et, d’autre part, de la réactualisation du référentiel commun à toute la filière électricité.

Réf. PRO 1165-3 - Prix : 12 € Cette publication est disponible dès février 2006

La Lettre de Promotelec : votre rendez-vous mensuel Depuis le début de l’année, Promotelec propose à ses partenaires une lettre mensuelle. Cette Lettre vient de recevoir le Trophée Internet de la Construction.

A

ctualité de l’association et de la filière électricité, évolutions de la réglementation, nouvelles publications de Promotelec… La Lettre de Promotelec permet d’accéder, en un clin d’œil, à l’essentiel de l’information dans ses rubriques A la Une et Quoi de neuf.

Au service de la qualité et de la sécurité électriques

Inscrivez-vous sur www.promotelec.com

12

Cette Lettre a reçu le prix de la Meilleure Newsletter, attribué par les Trophées Internet de la Construction, qui récompensent les meilleures sites et réalisations en ligne des acteurs de la Construction et de l’Immobilier. Ce prix a été décerné par un jury composé de partenaires institutionnels, de professionnels de la Construction et de l’Internet et de journalistes. Un rendez-vous mensuel à ne pas manquer !

La rubrique “Espace info” présente un nouveau dossier portant sur le confort thermique, qui propose un tour d’horizon des techniques et des équipements. Il aborde le chauffage électrique avec les appareils intégrés aux parois, les appareils muraux et le matériel bénéficiant d’un marquage de qualité. Il consacre une partie à la climatisation, à l’isolation thermique et à l’aération. En outre, la pompe à chaleur et le solaire thermique y sont largement développés. Les différentes techniques de pompes à chaleur, leur fonctionnement et les avantages financiers sont présentés ainsi que les différents types de chauffe-eau solaires, les capteurs solaires associés et les incitations financières. Enfin, ce dossier apporte des précisions sur la signification des marquages de qualité. Retrouvez toutes ces informations sur notre site Internet www.promotelec.com.

Agenda ■ Le salon Interclima+Elec home&building se tiendra du 17 au 20 janvier 2006 au Parc des expositions de Paris, Porte de Versailles. Le stand Promotelec sera situé dans le hall 5.2/5.3, allée B, stand 33. Il permettra d’accéder à toutes les informations sur la sécurité électrique, le confort électrique (régulation du chauffage, automatismes...), le développement durable (pompes à chaleur, RT 2005...). ■ Le salon Bâtisud se déroulera du 16 au 18 mars 2006 à Montpellier. La 22e édition du Mémento locaux d’habitation vient de paraître. Elle apporte des précisions sur certains points.

12 € – PRO 851-14 – 116 pages.

Pour commander la documentation, deux solutions Le site Internet

www.promotelec.com rubrique librairie Par correspondance en indiquant les références souhaitées et en adressant votre règlement à l’ordre de Promotelec. Tour Chantecoq - 5, rue Chantecoq 92808 Puteaux cedex Les documents gratuits peuvent être commandés par fax au 01 41 97 41 15.


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.