5e rencontres internationales des cinémas arabes - atelier ecriture aflam

ATELIER D’ECRITURE

‫ور شة‬ ‫كتا بة‬

encadré par Mo Abass & Driss El Hachami

5e Rencontres internationales des cinémas arabes

5e Rencontres internationales des cinémas arabes

AN ÉCR R ’ L IE DE PA P AU

- L’ATELIER D’ECRITURE Aflam , C’EST QUOI ?

Pour la 5e édition du festival, l’atelier d’écriture d’Aflam se construit avec les collègiens de Marseilleveyre, sous l’impulsion de leur professeur d’arabe, Driss El Hachami. Guidés par le poète et écrivain Mo Abbas, les élèves vont romancer leur ressenti autour de deux courts métrages issus de la programmation des Rencontres.

Pas de critiques à rédiger, mais une invitation à raconter autrement. Les collègiens deviennent personnages des films et s’inventent à travers le scénario. Ils rédigent également de courts poèmes inspirés des haïkus.

Et le résultat est surprenant : les textes des collégiens témoignent non seulement de l’intérêt et de l’attention qu’ils ont portés aux films dans leur construction mais surtout de leurs ressentis et de leur manière de s’assimiler aux protagonistes.

Trois exercices ont été proposés : Pour le premier, il fallait écrire l’histoire du film à travers le regard d’un personnage. Le second, inventer une scène grâce à trois images issues d’un des deux courts métrages. Enfin, pour le dernier exercice les élèves ont composé un haïku autour d’élements ou de ressentis issus des films.

Les collègiens de 6eme 6 ont travaillé sur le film d’Ayoub Layoussifi, Tikitat A’Soulima, et les 5eme 6 sur Hotel al Naïm de Shirin Abu Shaqra et Manuel Maria Perrone

LES COURTS METRAGES

Tikitat A’Soulima d’Ayoub Layoussifi Maroc-France / fiction / 2016 / 29’

Azemmour, au Maroc. Pour la dernière séance avant la fermeture, le cinéma Marhaba projette Spiderman 3. Hassan, 11 ans, veut absolument y être mais il n’a pas un centime et sa mère refuse qu’il y aille. Peu importe, Hassan n’a qu’un seule idée en tête : aller voir le film, coûte que coûte !

Hôtel Al Naim de Shirin Abu Shaqra & Manuel Maria Perrone Liban-France / fiction / 2017/ 15’

Le film utilise la métaphore du poulpe pour traiter des rapports entre êtres humains, sur fond de spéculation immobilière à Beyrouth. Le poulpe croit que la main qui lui fait face est une proie mais il ne sait pas que derrière chaque main, il y a un bras...

à propos de

TIKITAT A’SOULIMA d’Ayoub Layoussifi - 2016

LE PERSONNAGE... DE DOBBERMAN J’étais dans mon magasin et j’ai vu un gamin rejoindre son copain, ces vauriens se sont énervés contre un jeu vidéo. Je leur ai dit de partir, de partir et ils m’ont insulté en courant. En plus ils ne m’ont pas payé !!! Je tiens cette boîte depuis 20 ans et je n’ai jamais vu ça ! En plus ils m’ont surnommé « DOBBERMANE » mais je m’appelle Ahmed, je ne vois pas le rapport. Ils ne doivent pas avoir de neurones ça doit tenir de leurs parents, d’ailleurs je les déteste. Quand ma boîte allait faire faillite, ils n’ont rien fait alors que leurs enfants viennent tous les jours !!!

CES IMAGES M’INSPIRENT...

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Je joue à un jeu en moto et tout le monde me filme car ils me trouvent impressionnant. Faut dire que je le suis avec ma veste en cuir toute nouvelle. Je me réveille dans mon lit, je vais sur Facebook et je vois ma vidéo … 15 000 000 de pouces rouges, je regarde les commentaires : «C’est super dangereux !» «Un bon exemple pour les enfants !!» - «Je déteste ce gars» Je suis choqué, moi qui pensais faire le buzz, dès que je vais dehors tout le monde m’insulte. J’ai fini par déménager en Europe où personne n’a vu la vidéo. Je suis soulagé.

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Maia RAFES

LE PERSONNAGE... DE LA JEUNE FILLE QUI AIDE HASSAN -

Moi je m’appelle Maria, j’ai vu le petit garçon en train de grimper pour entrer au cinéma , je lui ai dit « ça sert à rien, mes deux frères ont déjà essayé, mais aucun n’y est arrivé. Le premier il a essayé de grimper comme toi mais il est tombé, il s’est fait mal au genou. Et l’autre il a essayé de mettre une plus grand pierre, il est tombé en se cassant la main». J’ai pensé à un truc et je lui dis «j’ai une idée : moi je parle au monsieur et toi tu essaies d’entrer». Il a presque réussi à entrer au cinéma et moi je suis partie. Mais il a vu le petit garçon et je me suis retournée. Comme ça n’a pas marché, j’ai acheté un ticket pour moi et lui. On est arrivé mais la porte était fermée alors le projectionniste est arrivé et nous a dit « Qu’est ce que vous faites là ?! » On lui répond qu’on est venu voir le film mais il nous dit qu’il n’y a plus de places. Le projectionniste nous dit alors « Venez, j’ai une place pour vous» et nous emmène à coté de son projecteur. Mais la mère du petit vient d’arriver, elle était en train de chercher son fils. Elle était très inquiète et dit qu’il n’est pas là. Elle cherche de partout et se dispute avec le monsieur du cinéma. Il sort pour lui dire qu’il est là. Elle était furieuse - elle le prend dans ses bras et lui dit ne refait plus ça. Le petit garçon lui promet et le monsieur du cinéma donne un ticket à la maman du petit puis il jette dehors trois garçons et ils prennent leurs places.

« Pendant le film La mère du petit Pleure de tout son cœur» Maather BEN MUSSA

LE PERSONNAGE... DU PROJECTIONNISTE, SALAH Je me souviens de ce garçon qui s’appelait Hassan. Il avait traversé toute la ville pour voir Spider-Man 3 ! Il me semble aussi que sa mère avait une dent contre lui : il doit pas en être à sa première bêtise. Il m’a fait rire ce gamin, surtout au moment où il avait les yeux rivés sur l’écran. Je n’aurais pas pu lui refuser d’assister à la séance, en tous cas pas en bon projectionniste de films. Je me rappelle du moment où sa mère se réconciliait avec lui : ah quel moment émouvant !

CES IMAGES M’INSPIRENT...

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Salut c’est moi Rize, mon père est l’un des cinéastes les plus célèbres du monde ! Alors à chaque fois que je veux aller au cinéma, mes places sont gratuites et je ne fais pas la queue ! Mon père et ma mère ont rompu quand j’avais six ans, depuis ma mère je ne la vois plus, et vu que mon père est très occupé, je passe beaucoup de temps avec mon majordome. Je me souviens que la dernière fois où je suis allé au cinéma c’était le jour de noël, pour aller voir en avant-première Capitaine Marvel. Mon majordome m’avait dit que quelqu’un m’attendait devant le cinéma, J’ai cru rêver, c’était ma mère …

”

Driss TELMAT

LE PERSONNAGE... DU PÈRE DRISS Mon boulot, c’est arnaqueur. J’organise un combat entre deux enfants.

Le gagnant remporte un ticket pour Spiderman 3. « Mon garçon pour combattre il faut 5 dirhams !»

Le combat commence. Le round 1 est gagné par Hassan. Mais le round 2 perdu par Hassan. Je l’ai arnaqué au lieu de partir de 1 en comptant je pars de 8. Aprés je continue d’arnaquer les gens. Je change de village, des gens veulent combattre. Mais je continue d’arnaquer les gens, j’arrive à 100 dirhams, je décide d’acheter 5 places en plus. Une autre personne veut combattre, je dis celui qui gagne a 6 places pour Spiderman 3. Malheureusement y’en a un qui gagne les 6 places. Et je suis à la rue maintenant.

« Pour jouer A un jeu vidéo Je mettrais tout mon argent »

Nayel ABD EL WAHAB

CES IMAGES M’INSPIRENT...

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Ce jour là, je voulais voir un film avec tous mes copains. Je les ai rejoints en bus. Il y avait un gang qui voulait nous racketer moi et mes copains. J’ai réussi à m’en sortir mais j’ai perdu mon téléphone juste pour voir un film ! Je suis re-rentré (dans le bus) pour chercher mon téléphone mais je ne savais que j’étais tombé dans un piège : ils m’ont pris mon argent et m’ont déchiré mes habits. Pour les habits, c’est pas grave car ça faisait «la mode». Je suis allée au cinéma et j’ai regardé Flash.

Heureusement que ma mère était là, comme je n’avais plus d’argent.

Quand je suis sortie du cinéma, une voyante est venue me voir et m’a dit que je serai riche et ça s’est vraiment passé ! Mais une tragédie est arrivée, mon père est mort...

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« Heureusement que j’ai regardé le film en cachette.

Sinon, je ne me serai jamais réconciliée avec ma mère.

C’était le meilleur moment de ma vie. » Hidaya AMARI

LE PERSONNAGE... DU JEUNE QUI COMBAT CONTRE HASSAN Je suis Abdellahmed je fais un combat de boxe pour un ticket de cinéma. Puis je rentre me reposer chez moi. Le lendemain je joue avec les enfants sur le terrain de foot. Après le foot je vais voir le film avec la place que j’ai gagnée.

Dryss DA FONSECA

CES IMAGES M’INSPIRENT...

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C’est Oussama qui est au cinéma avec sa maman Farida, il regarde Fast and Furius 8 et sa mère lui propose une canette de fanta, il refuse son offre. Après le film, il va avec Adel son meilleur ami à la boxe. Quand il arrive son grand père vient en courant pour lui donner ses gants de boxe, car il les avait oubliés dans le coffre de la voiture.

Badr SHAWKI

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LE PERSONNAGE... D’HASSAN Je me suis fait arnaquer par le père Driss car ma mère n’a pas voulu me donner l’argent pour m’acheter un ticket de cinéma. Mon meilleur ami s’appelle Rayan. Ma mère ne veut pas que je reste avec lui car il fait des bétises. Mais moi je l’aime bien car on va à la salle de jeux, au foot, on se promène... Un jour, j’ai demandé au père de Rayan de l’argent pour m’acheter un ticket de cinéma mais il n’a pas voulu. J’ai dû m’enfuir de la maison et demander à un monsieur avec son scooter de m’emmener au cinéma. Arrivé au cinéma, il y avait un balayeur devant. Il me demanda mon ticket, je lui montra mon faux ticket que j’avais fabriqué chez moi. Il me jeta dehors. Je vis une jeune femme qui m’aida à faire diversion. Puis je vis le projectionniste et il me fit regarder le film par la fenêtre et ma mère entra dans la salle, alluma la lampe, ne me vit pas et monta à l’étage. Elle vit le patron et lui demanda où est ce que j’étais. Ils allaient se battrent ! Du coup, je me suis montré. Le patron nous offrit deux places de cinéma pour aller voir le film. Pendant le film ma mère me dit : moi et ton père nous nous sommes rencontrés dans ce cinéma.

Ilyes MOKHAÏSSI

LE PERSONNAGE... DU PERE DE RAYAN, LAHCENHassan et Rayan sont passés à la maison puis Hassan m’a demandé 20DH pour acheter un ticket de cinéma je lui dis Moi - « Non ... Mais pourquoi ne demandes-tu pas à ta mère ? » Hassan - «Elle ne veut pas.»

Moi - «Mais pourquoi c’est dommage on aurait pu passer un excellent moment, essaie encore un nouvelle demande, de plus elle a l’air cool !!!»

Hassan - « euuhhhh..»

Moi - «Rayan pourquoi n’irais tu pas voir la maman de Hassan pour essayer de la convaincre afin qu’elle lui paie la place de cinéma.»

Il accepte, puis partent à la rencontre de sa maman.

Quelques heures plus tard Djamila (la maman de Hassan), en colère et inquiète frappa brusquement. J’ouvris la porte surpris de voir Djamila je lui demandais Moi - «Que faites-vous ici ?»

Djamila - «Je suis inquiète il se fait tard et j’ai pas de nouvelles de mon fils (elle se met à hurler) où est mon fils ????»

Moi - «Je ne sais pas, je sais juste que Rayan est parti au cinéma mais pas en compagnie de Hassan.»

Djamila - «Mais tu es inconscient de le laisser sortir à cette heure là !

Moi - «Nos enfants ont grandi, Djamila il faut les laisser se responsabiliser.

L’air agacé, elle s’en va.»

CES IMAGES M’INSPIRENT...

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En début d’après midi, j’ai regardé un combat de boxe à la télé, j’ai tout de suite eu envie de faire comme eux alors pour cela, je suis allé m‘entraîner sans rien dire à maman.

J’ai couru, fait des étirements et je n’ai pas vu le temps passer…

Quand je suis rentré à la maison, il était très tard ! Environ 23 heures.

Je me suis fait punir par maman qui était très inquiète de ne pas savoir où j’étais.

Je lui ai fait un immense câlin pour me faire pardonner de lui avoir causé du souci.

”

«Aujourd’hui je participe pour 5DH à un combat de boxe Je perds le combat et mes 5DH. Ma mère est énervée.»

Kemil BOUKCHOUR

CES IMAGES M’INSPIRENT...

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Je m’appelle Hamid je voulais aller voir «Spiderman est dans la rue».

Je voulais 20 dinars mais je n’en avais pas. Je suis allé chercher le porte monnaie de ma mère pendant qu’elle était sous la douche. Je voulais prendre 20 dinars mais elle n’avait que 15, j’ai regardé par terre et j’ai vu 1 dinar. Il ne manquait que 4 dinars . J’ai demandé à ma mère si elle pouvait me les donner et elle ma dit que c’était la dernière fois donc je suis allé voir le film. Quand j’ai fini le film, m’a mère est venue me chercher : elle m’a demandé si le film était bien, je lui ai dit oui, puis elle m’a serré dans les bras. Le monsieur m’a donné mon ticket que j’avais fait tomber, puis on est rentré à la maison.

”

« Elle m’a donné une gifle grâce à mon bulletin scolaire.

Je suis sorti par le toit pour aller au cinéma avec mes potes.

On s’est retrouvé au cinéma et j’ai senti de l’amour. »

Emeni MENAA

LE PERSONNAGE... DU PROJECTIONNISTE SALAHJe projetais le film «Spiderman 3» quand un petit est venu. Il voulait voir le film, donc je l’ai fait rentrer dans ma cabine projection pour qu’il y regarde le film. Quand sa mère arriva pour le récupérer et le punir, j’ai décidé de le défendre, car je voyais ses yeux briller. Puis mon patron est arrivé et leur a offert deux tickets et ils se sont réconciliés.

Yani SLIMANI

LE PERSONNAGE... D’HASSAN(Je suis avec ma maman, mon père est parti).

Je suis dans le salon tout seul entrain de regarder un match de football quand ma mère arriva et m'éteint la télé. Elle me dit de ranger le salon.

Après, je vais voir mes copains pour faire un foot, mais ils ne veulent pas, ils préfèrent me parler du cinéma qui va bientôt fermer. Ils disent que ce soir il y a SPIDER MAN 3. Tous mes copains vont le voir. Alors je vais demander à ma mère si je peux aller le voir moi aussi. Mais elle me dit « NON !! Va plutôt chercher des sardines pour ce soir ! ».

Alors elle m'a donné un peu d'argent pour aller les chercher. Mais moi comme je voulais aller voir ce film, je ne suis pas aller acheter les sardines.

J'ai rencontré RAYAN sur le chemin (un copain), et je lui ai demandé si lui il allait voir le film et m'a répondu "OUI". Sur la route on voyait une foule au loin. On est allé voir et c'était un vieux monsieur qui avait organisé un tournoi de boxe. Si on gagne on remporte un ticket de cinéma. Mais RAYAN me conseille de ne pas y aller. Mais moi comme je voulais ce ticket je me suis lancé. Le monsieur m'a demandé de l'argent, alors je lui ai donné l'argent que ma mère m'avait donné. Le monsieur me donne les gants de boxe et c'est parti !!! Il nous explique à moi et à mon adversaire qu’il y aura deux manches, alors je commence à donner des coups à mon adversaire et je le mets à terre. Je gagne la première manche. Mon adversaire se relève et me donne un gros coup de poing et me met à terre. Il y a égalité. Mais je dis au monsieur que c’est un voleur car il ne m’a pas donné le ticket. Je pars en hurlant avec RAYAN.

Je demande à RAYAN s’il veut bien me prêter un peu d’argent. Alors on va voir le père de RAYAN et je lui demande de l’argent. Mais il dit qu’il ne peut pas m’en prêter. Alors je pars chez moi sans sardines. Ma mère me demande si je les ai apportées, je lui dis que non je n’ai pas rapporté les sardines. Puis elle me donne une grosse raclée. Elle me punit et me dit que nous n’allions rien manger ce soir.

Pendant qu’elle fait ses prières, je pars de la maison pour aller au cinéma mais je n’ai pas de quoi me déplacer. Je rencontre un jeune homme en moto, qui veut bien me prendre pour aller au cinéma mais malheureusement je n’ai pas de ticket.

Arrivé devant le cinéma un monsieur s’arrêta devant moi alors je lui ai demandé s’il avait un ticket et il me l’a donné.

Il y avait un monsieur devant le cinéma qui passait le balai. Et je lui ai dit que je voulais regarder le film, alors il m’a demandé de lui montrer le ticket de cinéma, je lui ai montré et il m’a dit que c’était un faux ticket. Donc comme c’était un faux ticket j’ai essayé de rentrer par effraction mais j’ai échoué. Puis une dame est venue me voir et m’a dit que ses frères essayaient tous les jours mais que ça ne marchait pas alors elle m’a donné une idée. Je lui ai demandé si elle pouvait faire diversion avec le monsieur, et elle l’a fait. Dans le cinéma un monsieur m’a vu entrer et m’a demandé ce que je faisais là !! Je lui ai répondu que je voulais voir le film, alors il m’a emmené à côté de la caméra. Je l’ai regardé pendant quelques minutes quand ma mère est arrivée en colère avec le directeur du cinéma et ils m’ont cherché de partout mais ils ne m’ont pas trouvé, je suis allé les voir et je me suis dénoncé. Ma mère m’a pardonné et on a regardé le film ensemble.

CES IMAGES M’INSPIRENT...

Ma mère est très en colère car on lui a volé tout son argent. Alors moi j’ai essayé de retrouver le voleur. Mais en fait le voleur était l’arbitre du tournoi de boxe. J’ai accéléré et je lui ai sauté dessus et j’ai attrapé le sac de ma mère. Je reviens avec le sac de ma mère mais elle est en train de faire ses prières alors j’attends donc qu’elle finisse. Quand elle a fini je lui rends son sac et elle me fait un gros bisou et me dit que je peux aller jouer au foot avec les copains.

Jasmine-Marie QUENAULT

LE PERSONNAGE... DE RAYAN J’ai vu mon meilleur ami qui voulait absolument voir un film au cinéma. Il avait pris beaucoup de risques par rapport à sa mère qui lui avait donné les sous pour aller acheter des sardines, mais il les avait utilisés pour essayer d’avoir un ticket de cinéma.

On a traversé le marché, il est venu chez moi demander des sous à mon père ; Il m’a fait la honte.

Ensuite on est allé à la salle de jeux vidéo. Il a même essayé de battre Abdelrahmane à la boxe alors que c’était le père Driss (l’arnaqueur) qui arbitrait. Puis on est allé au cinéma. Sa mère, qui le cherchait, est même allée jusqu’à la salle de cinéma où elle m’a demandé où il était. Moi j’ai essayé de me cacher en la voyant entrer mais elle m’a vu. Je lui ai répondu qu’il n’était pas là. A la fin du film sa mère, très contente de l’avoir retrouvé, le laisse rentrer avec nous. Ensuite il rentre chez lui et sa mère le laisse regarder la télévision autant qu’il voulait juste cette nuit.

CES IMAGES M’INSPIRENT...

Ma mère m’avait interdit de sortir jouer avec mes amis, mais j’avais tellement envie d’y aller que je lui ai désobéi. Elle m’a cherché partout, elle avait peur pour moi mais en même temps elle était furieuse ! Quand je suis rentré, elle s’est jetée sur moi en me demandant où j’étais. Je lui ai dit que j’étais allé jouer avec mes copains, alors elle m’a giflé, elle m’a envoyé dans la cave. J’en avais marre de me faire frapper donc je me suis enfui au cinéma. Ma mère savait que j’étais au cinéma parce que je lui en avais parlé.

En me retrouvant elle est devenue toute rouge, je savais que c’était la fin pour moi.

Elle s’est mise à pleurer et elle m’a pris dans ses bras. On a fini le film ensemble et notre amour était lié à jamais.

Jawher SOUSSI

LE PERSONNAGE... DE LA JEUNE FILLE QUI AIDE HASSANJe croise un enfant, il essaie de rentrer par effraction dans le cinéma et je lui dis « Mes deux frères essaient de rentrer toutes les semaines mais ils n’y arrivent pas donc ce n’est pas avec des pierres que tu arriveras à grimper !» Et il continue à grimper et je lui redis « Tu vas te faire mal Spiderman » et il me dit «Mais j’ai envie de regardé ce film, tous mes amis y sont» : il me dit ça avec des yeux pétillants.

D’un coup, j’ai une idée ! C’est que je parle avec le balayeur du cinéma pendant que le petit garçon passe par la porte d’entrée. Et je dis « J’habite juste en face c’est vrai qu’ ils vont fermer le cinéma ? » Et il me répond « Oui malheureusement... » Et je vois passer le petit garçon dans le cinéma avec le sourire aux lèvres.

Et moi je rentre chez moi avec mes deux frères en repensant tous les jours à ce petit garçon.

Djade OUBENNOUR

LE PERSONNAGE... DE JAMILA, LA MÈRE D’HASSAN Je m’appelle Jamilla, j’ai un fils qui se nomme Hassan et qui à 8 ans.

Un jour je l’ai vu regarder la télévision, alors que je l’avais appelé pendant une heure pour qu’il aille me faire les courses. Il a commencé à s’énerver sur moi donc je l’ai puni. Après il m’a demandé s’il pouvait aller jouer au foot avec ses amis et je l’ai laissé. Puis en revenant du foot, il m’a demandé s’il pouvait aller au cinéma pour regarder le film « Spiderman 3 » et je lui ai dit non mais au fond j’en n’avais envie. Comme d’habitude, il a boudé. Le lendemain, je faisais ma couture et je lui ai donné 30dhs pour qu’il me fasse les courses et il me demanda pour la millième fois s’il pouvait aller au cinéma pour son film. Je ne lui ai pas répondu et il est parti faire les courses. Et quand il est revenu, il avait rien dans ses mains et je l’ai regardé de travers et j’ai dit « Où sont les courses ? » et il me dit qu’il a fait un combat de boxe pour gagner un ticket de cinéma et en plus il a perdu contre son adversaire. Je me suis énervée contre lui et j’ai dit « Tu n’iras pas au cinéma !»

Le lendemain à 20h30 quand j’avais fini ma prière, j’ai appelé Hassan et personne ne me répondait. Donc je me suis vite préparée et je suis allée sonner chez le père de Rayane. ll m’a ouvert la porte et je lui ai demandé si Hassan était ici. Il m’a dit non parce que son fils est parti au cinéma du Maharba sans Hassan. J’ai dit « Mon fils ne fréquentera plus votre fils ! » et je suis partie chercher mon fils au cinéma du Maharba .

Quand je suis arrivée, j’ai demandé au directeur de m’amener à la salle du film « Spiderman 3». Il me dit « Je ne peux pas, je demande pourquoi, il me dit que c’était fermé et j’ai donc dit «J’ai perdu mon fils !». Il m’a ouvert la salle et j’ai vu Rayane. Je lui ai demandé s’il avait vu Hassan il me dit « Je vous jure que je ne l’ai pas vu ». Je suis montée au 2éme étage avec le directeur et il a appelé le projectionniste et j’ai demandé « Avez-vous trouvé mon fils ?» et d’un coup Hassan sort d’une salle et j’ai failli le frapper.

Après le directeur et le projectionniste m’ont dit de me calmer parce que c’est un grand garçon maintenant et j’ai pleuré. Il m’a demandé « pardon maman » « je suis désolé » et ils m’ont donné un ticket de cinéma pour aller voir le film « Spideurman3 ». Quand ils nous ont vu, les amis d’Hassan disaient que c’était le chouchou de sa maman et je leur ai dit « Mon fils c’est un homme, un vrai, pas comme vous... des imbéciles.» Ils ont arrêté de l’embêter. Et je lui ai avoué quelque chose : « C’est ici dans ce cinéma que j’ai rencontré ton père » et il m’a demandé « Où est-t-il maintenant ?» J’ai dit « On s’en fout maintenant c’est toi mon homme. » Je l’ai embrassé sur la joue et on a regardé le film.

Cherine BENSAKHRIA

à propos de

HÔTEL AL NAIM

de Manuel Maria Perrone et Shirin Abu Shaqra - 2017

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À l’hôtel al Naiim Le trait est traité À la manière de la pêche du poulpe

” Haïku de Sohayla REFAI

‫في اوتيل نعيم‬ ‫اخلائن يخان‬ ‫بطريقة صيد اإلخطبوط‬

‫اوتيل نعمي‬

‫ثالث رجال يعقدون إجتماعا في مكتب للتفكير في املشاركة في عمل و تقسيم‬ ‫احلسابات و تطوير الفندق اسم الفندق هو «اوتيل نعيم» ولكن بعد تأسيسه لم‬ ‫يتمكنوا من تكملته بسبب خيانة احدهم وعرضه للبيع بسعر باهظ واتهمه‬ ‫احد املس ُوولني بسرقة االرض و النصب فانه لم يحقق هدفه‬ ‫و اصبح هو املصاب باالذى حتى سجن و اجتمعنا مرة أخرى حلل املشكلة‬ ‫فلقد حولنا العقد الي عقد شراء الفندق‬

‫‪Sohayla REFAI‬‬ ‫سهيلة رفاعي‬

LE PERSONNAGE... DU GÉRANT Bonjour je m’appelle Mostafa. J’ai gagné contre mon frère jumeau Youssef au jeu de cartes : l’hôtel m’appartient désormais. Mais les organisateurs des travaux d’à côté voulaient acheter l’hôtel contre trois appartements. Je n’ai pas accepté, car j’adore cet hôtel et puis Youssef sera du même avis. Un jour j’ai rencontré le propriétaire du bâtiment en construction il s’appelait Malik. Quand il m’a vu, il m’a supplié de vendre l’hôtel. C’est à ce moment-là que j’ai eu l’idée d’une grande arnaque ! Voilà ce que je lui ai dit : « Je suis désolé, mais l’hôtel ne m’appartient pas : il est à mon frère jumeau Youssef. » Il m’a dit que ce n’était pas grave et qu’il fallait juste l’identité de Youssef alors j’ai accepté. Le jour J, on était parti pour signer l’accord. Celui qui nous l’a donné était un ami qui vivait dans l’hôtel et qui s’appelait Mohamed. Pendant la signature, l’électricien, Saïd, rentra et fit du bruit exprès pour détourner l’attention de l’acheteur.

Mohamed a mélangé les feuilles. Ensuite on a signé et au lieu de lui vendre mon hôtel, je l’ai repris avec son bâtiment en construction. Je suis rentré chez moi et j’ai fêté ça avec un bon dîner : le couscous de poulpe ! mon frère est venu et je lui ai tout raconté du début à la fin.

D’un coup, il m’a dit « Mostafa que dirais-tu de me redonner l’hôtel et tu prends le bâtiment en construction ? » J’ai adoré l’idée donc j’ai accepté et j’ai commencé une nouvelle vie...

Nour ATTA

LE PERSONNAGE... DU CHAT Je suis un chat, je m’appelle Oscar. J’ai une mère que je n’ai jamais connue car je n’ai pas de souvenir. Je suis allé à l’hôtel et j’ai trouvé un homme qui m’a tout de suite donné des croquettes à manger. Depuis je ne suis plus jamais reparti. J’habite avec le gérant de l’hôtel. Il y a peu de personnes qui savent que le gérant n’aime pas cet hôtel mais qu’il ferait tout pour le garder .

Je l’ai entendu parler au télephone avec un homme qui voulait acheter l’hôtel mais mon proprietaire ne voulait pas. Je sais que mon proprietaire mentait à l’acheteur. Moi, je suis très content car je n’aurais pas à changer de territoire.

CES IMAGES M’INSPIRENT...

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Il était une fois au Maroc une apocalypse de poulpes qui attaquaient la terre. En France, le président en a discuté pour trouver une solution. Le président voulait détruire le pays en envoyant une bombe mais le roi du Maroc n’était pas d’accord. Puis les poulpes se dispersèrent dans tout le monde...

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Ilies MOUSSA

LE PERSONNAGE... DU GÉRANT Bonjour je m’appelle Mostafa. J’ai gagné contre mon frère jumeau Youssef au jeu de cartes : l’hôtel m’appartient désormais. Mais les organisateurs des travaux d’à côté voulaient acheter l’hôtel contre trois appartements. Je n’ai pas accepté, car j’adore cet hôtel et puis Youssef sera du même avis. Un jour j’ai rencontré le propriétaire du bâtiment en construction il s’appelait Malik. Quand il m’a vu, il m’a supplié de vendre l’hôtel. C’est à ce moment-là que j’ai eu l’idée d’une grande arnaque ! Voilà ce que je lui ai dit: « Je suis désolé, mais l’hôtel ne m’appartient pas : il est à mon frère jumeau Youssef. » Il m’a dit que ce n’était pas grave et qu’il fallait juste l’identité de Youssef alors j’ai accepté. Le jour J, on était parti pour signer l’accord. Celui qui nous l’a donné était un ami qui vivait dans l’hôtel et qui s’appelait Mohamed. Pendant la signature, l’électricien, Saïd, rentra et fît du bruit exprès pour détourner l’attention de l’acheteur. Mohamed a mélangé les feuilles. Ensuite on a signé et au lieu de lui vendre mon hôtel, je l’ai repris avec son bâtiment en construction. Je suis rentré chez moi et j’ai fêté ça avec un bon dîner : le couscous de poulpes ! Mon frère est venu et je lui ai tout raconté du début à la fin. D’un coup, il m’a dit « Mostafa que dirais-tu de me redonner l’hôtel et tu prends le bâtiment en construction ? » J’ai adoré l’idée donc j’ai accepté et j’ai commencé une nouvelle vie...

Nour ATTA

LE PERSONNAGE... DE L’HÔTEL Je suis un hôtel, si on m’a donné un nom je ne le connais pas. Mais je crois avoir entendu le nom Naïm.

Avant je me sentais bien, les humains me chatouillaient. Et puis, un jour, il y avait de la poussière partout ! Les humains ne venaient plus.

Je tremblais, je tombais sur moi-même... Quand ce fut fini, les humains se sont mis, peu après que l’autre bâtiment soit fini, à me réparer. Puis les humains sont revenus.

« Ce que vous croyez être un vendeur Peut se trouver être arnaqueur. » « Celui qu’on croit être bête peut se trouver le plus malin.»

LE PERSONNAGE... DU POULPE Je suis Poupi, fils de Pou et Pi et voilà ma mort: J’étais dans l’eau tranquillement puis, quelque chose m’a pris et m’a tiré hors de l’eau, je suis arrivé sur la terre tiré par un truc. Il m’a fait monter et descendre contre un rocher, puis plus rien...

On me servit avec de la tomate et de la salade.

Fares MEROUANE

LE PERSONNAGE... DU CLIENT JOUEUR D’ÉCHEC Je m’appelle Hassan et j’habite dans l’hôtel de Mohamed, un ami d’enfance. Je passe une grande partie de mon temps à jouer aux échecs, cela me calme. Je suis un ancien plombier à la retraite, qui adore les fraises. Comme je suis très ami avec le propriétaire de l’hôtel, j’ai accepté de l’aider, avec peur, de l’aider dans son arnaque contre le promoteur immobilier. Le plan avait été élaboré en vitesse la veille du jour J. Nous étions trois dans l‘affaire et nous étions convaincus que nous allions l’avoir. Quand nous étions sur place, chacun à son poste, l’arnaque commença. Un ami, qui était impliqué dans l’affaire, était entré en faisant du bruit pour distraire le promoteur pendant que j’échangeais le bon contre le mauvais contrat avec Mohamed. Le promoteur ne vit rien et notre arnaque fonctionna.

Une fois rentré à l’hôtel, je finis ma journée par une partie d ‘échec.

Samy RAYAN

LE PERSONNAGE... DU GÉRANT Bonjour, je m’appelle Moustihi. Un jour j’ai parié un hôtel en construction en jouant aux cartes. Ils ont essayé de me forcer à leur vendre l’hôtel, mais je n’ai pas accepté donc ils ont voulu m’arnaquer mais j’ai dejoué leur plan en envoyant mon beau frère pour échanger les deux contrats, donc au lieu de signer et d’acheter l’hôtel ils ont acheté leur propre immeuble. Et donc j’ai pu garder mon hôtel ! Deux ans plus tard, les travaux de l’hôtel sont finis et c’était l’un des meilleurs de la ville. Trois ans plus tard, j’ai trouvé une fiancée qui s’appelle Katia et peu aprés on s’est marié et on a eu deux enfants qui s’appellent Baraha et Moustafa . Dix ans plus tard, on a tous été invité à un mariage donc pour l’occasion on est parti pêcher un poulpe frais. Mais sur le chemin du mariage, on a eu un accident et depuis ce jour là, on ne s’est pas relevé. C’est la fin.

« L’arnaqueur s’est fait arnaqué Trop vouloir peut faire tout perdre ! »

Myriam REKIK

CES IMAGES M’INSPIRENT...

“ Dans une rue italienne, deux personnes assez sombres et discrètes.

Habillés sombrement, ils approchent de la mafia Italienne. Ils étaient six. Ils toquent à la porte, un membre de la mafia italienne l’ouvrit. Ils repèrent un pistolet au milieu de la table. Ils décidèrent de rentrer dans la pièce pour faire une transaction d’arme. La transaction ne se passa pas comme prévu car ils entendirent un coup de feu. Tout le monde se précipita, mis à part les deux hommes habillés en noir. Eux se sont précipités pour ramasser les armes et partir.

”

« La vie est comme une partie d ‘échec Il faut réfléchir pour réussir. » Amar TIR

LE PERSONNAGE... DU GERANT Je m’appelle Mohamed, j’ai un hôtel au Liban mais dans un état catastrophique. En ce moment, il y a des travaux le promoteur m’a demandé de vendre l’hôtel contre 3 appartements au début je n’avais pas accepté mais je trouve un plan donc j’accepte voici mon plan : je demande à un ami qui a une chambre dans mon hôtel de se faire passer pour un notaire il accepte donc je pense que mon plan va marcher. Le jour venu le promoteur est venu et un faux électricien est rentre dans la pièce ou il y avait le promoteur et il fait tombe quelque chose pour attirer l’attention du promoteur puis le promoteur se tourne vers le bruit et j’ai eu à peine le temps d’échanger le contrat le promoteur, il n’a vu que du feu. Au bout de quelque jours le promoteur s’est rendu compte de ce qu’on avait fait, il est devenu fou et moi j’étais fier comme si j’avais gagné au loto. Donc tout est bien qui fini bien, enfin pour moi. Le lendemain j’ai fait une grosse fête avec tous mes amis et tous les habitants de l’hôtel.

LE PERSONNAGE... DU JUMEAU DU GERANT Je m’appelle Asmar : j’ai 33ans, j’ai un frère jumeau qui s’appelle Mohamed et il me ressemble beaucoup. Quand on était petit, on s’est échangé les habits, les chaussures on faisait tous les deux du 39. Je suis marié avec une magnifique femme, elle est extraordinaire elle s’appelle Zoubida. Mon frère lui, était pauvre, contrairement à moi. Un jour, on a joué aux cartes et le gagnant prenait l’hôtel.

J’ai perdu, mais franchement j’ai bien fait de perdre car je gagne bien ma vie.

Je vis en France, mon frère lui vit au Liban. Nos parents sont morts quand nous avions l’âge de 16 ans. Mais il y a eu un problème, il y a quelques jours, mon frère m’appelle et me dit qu’il va vendre l’hôtel. Je lui dit directement non car l’hôtel appartenait à mon père et c’était le seul héritage qui restait de lui.

CES IMAGES M’INSPIRENT...

C’est l’histoire de deux amis Jean et Hassan, ils étaient en train de pêcher quand Jean est arrivé. Ils se sont dit bonjour. Ce jour là Hassan n’était pas très bien car il avait parié son hôtel. Le pari était que si Hassan gagnait aux échecs il gardait son hôtel mais s’il perd il doit le donné. Jean demande à Hassan pourquoi il n’était pas bien et Hassan lui expliqua. Jean lui dit que lui est très fort aux échecs, Hassan lui demande comment faire pour gagner donc Jean et Hassan allèrent chez Jean et il commença à lui expliquer. Quand Hassan arrive chez lui, il prend une douche puis il voit son rivale arriver, Hassan se sent confiant et il commence la partie. Il ne lui reste plus qu’un pion pour jouer et il gagne, très fier de lui il repart serein.

Eryne BELKACEMI

LE PERSONNAGE... DU CHAT Je suis le chat, l’animal de compagnie de mon maître. Mon maître est le propriétaire de l’hôtel. Mon maître a gagné l’hôtel quand il jouait aux cartes avec son frère. Ils avaient fait un pari et c’est mon maître qui a gagné. Mon maître aime manger. Tous les midis, il mange du couscous et tous les soirs de la chorba. Il aime bien jouer au foot : il aime Neymar, Ronaldo, Payet. Il aime tous les joueurs de l’Olympique de Marseille et il n’aime pas les joueur de Paris Saint-Germain. Des constructeurs veulent prendre son hôtel car ils veulent en construire un nouveau mais mon maître ne veut pas car sinon il a plus de maison. Un jour le promoteur vient le voir et lui dit « Si tu me donnes ton hôtel, je t’en donne trois ! ». Mon maîte réfléchit deux minutes puis il dit oui. Du coup, mon maître va voir le notaire avec le promoteur. Le notaire leur donne un contrat qu’il doit remplir pour la semaine prochaine. Une semaine plus tard, l’électricien, le notaire , mon maître et le promoteur se rejoignent dans le bureau de mon maître. L’électricien fait tomber quelque chose. Le promoteur n’a pas eu le temps de le ramasser que le propriétaire change les feuilles du contrat. Puis le promoteur, qui avait vu les feuilles du contrat, signe sans relire. Il se fit arnaquer par mon maître. Donc mon maitre a tout gagné !

Ilian DAOUD

LE PERSONNAGE... DU POULPE Je suis un vieux poulpe du nom de Jean. J’avais deux enfants et une femme. J’étais parti chercher des poissons pour manger quand un monsieur m’attrapa. Je me mis à trembler, j’avais peur ! Il me tapait fort contre un rocher, jusqu’à ce que je meurs.

Ensuite il me cuisina, me tourna de tous les côtés sur une poêle, m’aspergea de sauce, de sel, de poivre, d’ail…

Rais Nour IMEN

LE PERSONNAGE... DU POULPE Je m’appelle Bernard et je suis un poulpe dans la mer sous un rocher .

J’avais faim et ma mère m’attrapa des poissons pour me nourrir. Mon père s’appelait Samir.

J’étais encore petit et tout se passait bien. Je nageais dans l’eau quand tout à coup, je senti quelque chose : c’était une main ! J’ai essayé de m’enfuir mais la main me saisit. Elle me sortit de l’eau. Puis tout à coup, elle me frappa contre un rocher et un monsieur s’approcha. Il parla avec celui qui m’avait saisi. A chaque fois que celui qui m’avait saisi regardait ce monsieur, il lui disait, sans cœur, de continuer, sans pitié pour moi.

Quand il finit de me battre, il me ramena chez lui. Heureux de m’avoir pêché, il me fit bouillir dans de la sauce tomate avec des œufs, des oignons et de l’ail sauté. Puis ils me découpèrent et me mangèrent avec en boisson du jus d’orange.

Rédouane HARZI

L’association Aflam remercie tous les élèves des classes de 6e6 et de 5e6 qui ont participé à l’atelier ainsi que leur professeur, Driss El Hachami, et l’auteur et poète Mo Abbas, pour leur inventité et leur implication.

Nous remercions également les réalisateurs Ayoub Layoussifi, Shirin Abu Shaqra et tout particulièrement Manuel Maria Perrone qui sera présent pour la restitution orale de cet atelier devant le public du festival, le jeudi 23 novembre 2017 au Mucem. Enfin, nous remercions nos partenaires : la maison d’édition le Port a jaunie et Mathilde Chèvre ainsi que le collège Marseilleveyre. Merci également à nos partenaires institutionnels : la Région Provence Alpes Côtes d’Azur, l’ACSE, le dispositif Passeurs d’image, la DRAC et à tous ceux qui nous font confiance.

Camille Ronger pour Aflam novembre 2017

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