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Défi Développements durables

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EN MODE NOUCHI !

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ABIDJAN SE DÉVELOPPE, la population s’accroît, le niveau de vie et la densité augmentent. Mais l’ensemble tient sur un écosystème lagunaire particulièrement fragile. Et les pollutions se multiplient. La ville doit faire face à un véritable défi environnemental. Traitement des eaux, gestion des pluies, des déchets industriels et urbains, des plastiques, de la qualité de l’air, protection et valorisation des espaces verts, usure des berges… les urgences sont multiples. Les plastiques et les résidus industriels représentent un danger particulier. Ils ne sont pas biodégradables, s’accumulent sur les berges et menacent les communautés (riches ou pauvres) sur les berges. Côté pouvoir public, la prise de conscience est progressive et réelle. La décharge d’Akouédo [voir pages 12-13] a été fermée et devrait se transformer en parc urbain. Les travaux d’infrastructures visent à décongestionner le trafic et son impact sur la qualité de l’air. On parle de plus en plus de solutions électriques. Objectif : faire muter 30 % du parc dans les années à venir. Enfin, il faut aussi souligner l’important projet de sauvegarde et de valorisation de la baie de Cocody et de la lagune Ébrié (PABC), porté par le gouvernement du Premier ministre Patrick Achi et le royaume du Maroc. Une approche écolo-urbaine particulièrement ambitieuse avec le traitement des eaux et des déchets, la création d’une marina, la construction du 5e pont (Plateau-Cocody) et du rond-point de l’Indénié. Et enfin, l’ouverture de l’embouchure du fleuve Comoé, à Grand-Bassam, pour soulager les eaux de la lagune Ebrié. La clé du futur restera la prise de conscience globale et la mobilisation de tous les acteurs : population, État, entreprises, société civile… ■

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