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Elidjha

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EN MODE NOUCHI !

EN MODE NOUCHI !

La nouvelle pop star

L’univers d'Elidjha Mariji, tout juste 24 ans, est celui de la pop urbaine. Celle qui se qualifie comme « la plus ivoirienne des Françaises » a décidé de tenter sa chance et de lancer sa carrière en Côte d'Ivoire depuis maintenant deux ans. L'artiste baigne dans la musique depuis l’enfance. À partir de 9 ans, elle étudie le piano au conservatoire de Gex, en France. Tout au long de son cursus scolaire, elle se perfectionne, nourrit ses passions. Elle intègre à 14 ans l’Académie de comédie musicale de Genève, en Suisse, où elle se partage entre cours de danse, théâtre et chant. Elle tente également l’aventure des émissions télé qui révèlent les jeunes talents, comme The Voice ou X Factor

À l'occasion de vacances en Côte d'Ivoire, après l'obtention de son diplôme à l’école hôtelière de Lausanne, elle tombe amoureuse du pays et s’y installe. Une renaissance pour la jeune femme, qui souhaite embrasser pleinement la culture africaine. Elle se sent immédiatement « à la maison », prête à assumer son métissage. Pour la chanteuse, « Africa is now » : tout se passe sur le continent. Souhaitant participer activement à la dynamique culturelle, elle s’intéresse à différents mouvements musicaux, tels que la naija music ou l’amapiano, venu d'Afrique du Sud. Autodidacte et indépendante, elle aime se sentir libre lorsqu'elle écrit ses chansons et y va au culot. Elle puise son inspiration dans l'univers qui l’entoure. Cela peut souvent partir d’un sentiment de révolte ou d’impuissance : pour canaliser les émotions qui la traversent, elle se met alors à composer. Essayant de faire passer des messages, elle dit clairement : « N’essaye pas de plaire à tout le monde. » Plus qu’un simple conseil, c’est l'idée d'un mode de vie qu’elle transmet à sa communauté, en prônant l'acceptation de soi.

Côté musique, la plupart du temps, c’est au piano qu'elle trouve des mélodies. Elle ressent les beats comme elle voit les couleurs : « Pour moi, la musique, c’est comme un arc-en-ciel », et en fonction de la teinte qui lui vient à l’esprit, elle se laisse guider. Elidjha veut ses sons joyeux, pétillants et pleins de vie, comme elle, son but étant de faire danser le public. Elle s'attache à soigner la qualité de ses productions et à toujours véhiculer des ondes positives. De la musique commerciale de qualité. Elle confie avoir une préférence marquée pour les performances live, où elle est livrée à elle-même, sans artifices.

À la suite d'une rupture amoureuse, elle a sorti cette année son premier single, « Faut quitter », qui comptabilise déjà plus de 33 000 vues sur YouTube. Une chanson pleinement imprégnée de culture africaine – le plus gros défi était de « casser » son background soul et jazz –, qui mixe des sonorités de saxophone venues du Ghana et des accords de guitare du Togo, accompagnée par un vidéo clip très coloré.

L'ascension de la jeune pop star ne s'est bien sûr pas faite sans les réseaux sociaux, puisqu'elle s’est fait connaître sur TikTok, qui lui a ouvert un autre public. Elle est suivie au Togo, au Cameroun, au Bénin, et son hashtag #fautquitterchallenge recense plus de 3 millions de vues. L'artiste partage largement sa production sur les réseaux sociaux et communique beaucoup avec sa communauté, qui le lui rend bien et lui donne la force et l’envie d’aller plus loin.

Elidjha a récemment fait la première partie du Français Tayc, à Abidjan, ce dont elle est très fière. Cette étoile qui monte dévoilera très prochainement un duo avec l'artiste Paulo Chakal [voir pages suivantes], qu’elle considère comme une âme sœur musicale. ■

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