La Ferté-Bernard, Retour au territoire

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Agathe CALLIES Colombe de VOGÜE

LA FERTÉ-BERNARD RETOUR AU TERRITOIRE

Rapport de PFE / 19-02-2020 Sous la direction de Philippe SIMON et Gaëtan HAÏST DE5 « Territoire ruraux et périurbains : Laboratoire de l’habitat, Dynamiques territoriales et transformations urbaines »





LA FERTÉ-BENARD LA FERTÉ-BERNARD RETOUR TERRITOIRE Retour AU au territoire



AVANT-PROPOS Durant l’enseignement de projet suivi lors de notre cursus d’études en architecture, nous avons eu la chance d’aborder de multiples thématiques, d’élaborer des projets aux enjeux programmatiques divers, et ce, à des échelles très variées. En master, nous avons dû produire un mémoire, ce qui nous poussées à intégrer une dimension plus réflexive quant à la pratique du projet architectural et urbain. Lors de ce travail final, nous avons eu l’occasion, grâce à nos nombreuses lectures, de synthétiser et de mettre en pratique, sous la forme d’un projet territorial, des idées et des théories qui nous tiennent à cœur. Ce projet de fin d’études a donc une ambition théorique, mais il se distingue d’un mémoire dans sa forme. Appliquée à un territoire précis, ces théories seront testées et mises en pratique sous la forme de grandes directives à suivre, et l’élaboration de scénarios potentiels obéissant à ces directives.

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REMERCIEMENTS Nous tenons à exprimer toute notre reconnaissance à nos directeurs de projet final, M. Philippe Simon et M. Gaëtan Haist, qui ont su nous accompagner dans notre réflexion et nous guider dans son développement. Nous les remercions également pour la disponibilité dont ils ont fait preuve. Nous remercions également les services municipaux des communes de la FertéBernard et de Cherré, pour les documents qu’ils nous ont transmis, et pour les entretiens que leurs différents acteurs ont pu nous accorder. En particulier : Jean-Carles Grelier, Sylvie Lemercier, François-Xavier Ducellier, Hélène Dufossé, Jérôme Pacaud, Sandrine Maillet, Maxence Augustin, Philippe Galland et Frédéric Repusseau. Nous tenons à remercier les professeurs qui nous ont permis de nous former à la pratique du projet tout au long de notre cursus en architecture : M. Jérémie Noizette, Mme Marie Schweitzer, M. Norbert Laurent, Mme Sylvie Chirat, M. Bernard Desmoulin, M. Christian Dagand, M. Brice Chapon et bien sûr, à nouveau, M. Philippe Simon et M. Gaëtan Haist. Toute notre gratitude également à Julia, Laureen, Caroline, Martin, Nena, Charles, Louis-Marie, Olivia et Anne-Fleur pour leur contribution à la représentation du projet. La production de ce projet final n’aurait pas été possible sans le soutien indéfectible, tout au long de nos études, de nos parents.

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SOMMAIRE Avant-propos

7

Remerciements

9

Introduction

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I. Le choix de la ville

17

II. Un cadrage difficile

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III. Du cadrage au projet

77

Conclusion

125

Bibliographie

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« Plutôt que de décrier une fois de plus les cités déstructurées, on pourrait observer l’intrication serrée d’habitations et d’espaces non bâtis, reconnaître que l’espace non bâti est le liant du paysage urbain et que cela ouvre de nouvelles perspectives de composition. » Entre-ville, une lecture de la Zwischenstadt, Thomas Sieverts (2001)

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INTRODUCTION Nous avons décidé de travailler sur les grandes oubliées du tissu urbain français, à savoir les petites villes françaises (de 5000 à 20000 habitants), dans lesquelles vivent près de 23 % (INSEE, 2017) de la population française. Face à la métropolisation du territoire, ces villes subissent une perte d’attractivité qui va souvent de pair avec un taux de chômage et une pauvreté accrue, le plus souvent corollaire d’une désindustrialisation rapide, avec une fermeture des équipements publics (hôpitaux, tribunaux, etc.) et des commerces. Ces phénomènes sont amplifiés lorsque ces villes ne sont pas en mesure de proposer une offre touristique conséquente, laquelle pourrait contribuer au maintien d’un certain dynamisme, au moins économique. De prime abord, nous pensions sélectionner une ville, établir son diagnostic urbain, et y développer un projet urbain et/ou architectural, un projet d’école « classique », somme toute. Mais nos recherches sur cette ville, ainsi que nos nombreuses lectures, nous ont entraînées ailleurs. Dans un premier temps, nous allons introduire la ville choisie, la FertéBernard (72), puis raconter de manière sensible l’expérience que nous en avons faite, ceci avec l’œil du profane puis avec l’œil de l’architecte, ce qui nous permettra de dégager quelques enjeux et problématiques auxquels la ville aura à se confronter. Cette première approche se conclut par la démonstration de la non-pertinence d’une étude de la commune selon ses limites administratives, et l’introduction du concept de Zwischenstadt, « l’entre-ville », développé par Thomas Sieverts. Nous allons ensuite nous intéresser aux théories territorialistes développées par Alberto Magnaghi, et démontrer que celles-ci, dans une optique de reterritorialisation (retour au territoire), vont nous permettre de déterminer un nouveau cadrage d’étude : identifier la « masse territoriale » de la Ferté-Bernard. Après avoir déterminé cette « masse territoriale », nous introduirons la problématique principale de notre projet, qui est de redonner une lisibilité, une intelligibilité, à la 15


LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

masse territoriale déterminée précédemment. Ce projet de fin d’études a ainsi pour finalité la mise en pratique, sur un territoire déterminé, des théories d’Alberto Magnaghi et de Thomas Sieverts, relatives à l’élaboration d’une nouvelle méthode d’aménagement du territoire.

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LE CHOIX D’UNE VILLE


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Souvenirs d’enfance (Par Colombe) Nous sommes parties en quête d’une « petite ville française » à étudier, et nous avons recensé celles que nous connaissions. J’ai alors pensé à la Ferté-Bernard, commune de la Sarthe à l’Ouest de la France, située à proximité du lieu de résidence de mes grands-parents, chez qui j’allais passer les vacances scolaires.

Paris

SARTHE

La Ferté-Bernard

J’appréhendais la ville par rapport à des endroits qui m’était familiers : c’était à la sortie «La Ferté-Bernard», où, après deux heures de trajet en voiture, nous quittions l’autoroute qui venait de Paris pour emprunter la petite route de campagne qui nous menait chez mes grands-parents, à une dizaine de kilomètres environ. Si nous venions par le train (TER), nous descendions à La Ferté-Bernard et mon grand-père venait m’y chercher. Une fois arrivés dans la maison familiale, notre champ d’action était quelque peu limité. De cet endroit isolé, nous, les enfants, n’avions pas de moyens de nous déplacer autrement qu’à à pied ou en vélo. Mais lors des lourds après-midi d’été, il arrivait que les adultes nous proposent de nous emmener nous rafraîchir au plan d’eau de la base des loisirs de la Ferté, ou bien, si c’était notre anniversaire, on nous emmenait « en ville », au restaurant et nous pouvions ensuite flâner dans le centre-ville ancien, coquettement entretenu et d’aspect moyenâgeux, et admirer son église de style gothique, Notre-Dame des Marais. Je me rappelle aussi que devant cette église, on embarquait sur de petites 21


LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

barques qui nous promenaient le long des rives des canaux, qui semblaient sillonner le centre ancien. À la fin du mois d’août, nous allions à contrecœur faire provisions de fournitures scolaires au Leclerc de la Ferté-Bernard… Après avoir grossièrement esquissé mon expérience de la Ferté-Bernard à Agathe, nous nous sommes rendues compte du caractère fractionné, éclaté de cette expérience, qui était en fait une somme d’événements distincts qui prenaient place dans des lieux distincts, qui, bien que situés dans la même ville, n’avaient aucun lien entre eux. De plus, nous avions été frappé par le caractère « utilitaire » que revêtait cette ville : on n’y allait non pas pour la ville en elle-même, mais pour y faire quelque chose (les courses, aller chez le médecin…) ; ou alors, on ne faisait qu’y passer, en transit vers une autre destination. Nous aurions ainsi affaire à un pôle centralisateur, mais un pôle qui ne présenterait pas de caractère unitaire. J’étais finalement incapable de présenter la ville comme un tout cohérent et autrement que « par rapport » à un autre endroit, mais c’est ce flou qui piqua notre curiosité.

Souvenirs d’enfance

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LE CHOIX D‘UNE VILLE

Echangeur de l’A11 (Autoroute de Paris à Nantes via Le Mans

Gare TER de la Ferté-Bernard

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LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

La base de loisirs de la Ferté-Bernard

Centre historique de la Ferté-Bernard

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LE CHOIX D‘UNE VILLE

Promenade en barque sur les canaux qui sillonnent la ville

Centre commercial Leclerc

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LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

Premières recherches

Nous entamâmes donc des recherches très générales sur la Ferté-Bernard.

Avec ses 8820 habitants (INSEE, 2017), nous pouvions en effet la classer dans la catégorie des petites villes. Dans le territoire français, elle bénéficie d’une situation de « pivot » entre trois régions : la Normandie (département de l’Orne), la région Centre (département de l’Eure-et-Loir et département du Loir-et-Cher), et sa propre région des Pays-dela-Loire. Elle est avantageusement située à proximité de l’autoroute A11 (l’Océane, qui relie Paris à Nantes), se connectant ainsi directement au réseau national des infrastructures autoroutières.

ORNE

EURE-ET-LOIR

SARTHE CC du Pays de l’Huisne Sarthoise

LOIR-ET-CHER 0

2

5

10

20km

Situation « pivot » de la Ferté-Bernard

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LE CHOIX D‘UNE VILLE

Sa fondation remonte au XIème siècle, lorsque l’évêque du Mans s’y établit, entre 995 et 1035, sur une île au milieu des marais, formés par les bras de l’Huisne, affluent principal de la Sarthe. Les quelques guides touristiques nous en vantent un patrimoine médiéval important et bien préservé, et un patrimoine paysager qui n’est pas en reste, elle y est même qualifiée de « petite Venise de l’Ouest », en référence aux nombreux canaux qui la sillonnent. Elle est la plus peuplée et la plus vaste des communes de la communauté de communes du Pays de l’Huisne Sarthoise (33 communes pour 28767 habitants, INSEE, 2016), et est le chef-lieu de son canton, (composé de 13 communes pour 16139 habitants, INSEE 2016).

Plan historique de la Ferté-Bernard (Source : Collectif (1983), Inventaire général des monuments et des richesses de la France, Sarthe : Canton La Ferté-Bernard, La Documentation Française, Inventaire topographique, 418 pages)

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LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

Les Halles

L’Église Notre-Dame-des-Marais

Un des nombreux canaux qui sillonnent la ville

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LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

Remarques «sur le vif» en observant une vue satellite de la Ferté-Bernard

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LE CHOIX D‘UNE VILLE

Après ces premières grossières recherches, nous consultâmes une vue satellite de la ville. Plusieurs points retinrent notre attention : • Les lieux que j’avais évoqué précédemment (le centre-ville, la base de loisirs, la gare, etc.), ainsi que ceux vantés par les guides touristiques, ne représentait, proportionnellement, qu’une très faible partie de la surface de la ville. • La Ferté-Bernard ne se réduisait pas à un agglomérat de bâti continu mais comprenait également de vastes zones non construites, mais fortement anthropisées : sur cette superficie se développait des lignes discontinues de végétation, qui semblait délimiter un parcellaire agricole. Le paysage nous apparaissait également ponctué de rares forêts ou bois. Nous pouvons donc caractériser la surface terrestre qu’occupe la Ferté-Bernard de « ville paysagée » ou de « paysage urbanisé », suivant le point de vue où l’on se place. • Le tissu urbain discontinu : des « morceaux de ville », c’est-à-dire des agglomérats de bâtiments formant des surfaces plus ou moins importantes continues de bâti, s’émiettait sur un territoire (entrecoupées de facto par les vastes zones non construites dont nous avons parlé précédemment). Par endroit, une surface bâtie continue chevauchait les limites communes, l’urbanisation croissante ayant fait fi de celles-ci ; • La concentration d’infrastructures routières : la commune semble être le centre névralgique du réseau de communication local.

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LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

Première visite : une approche sensible

Après cette première approche, purement informative et analytique, nous

décidèrent de nous rendre sur le terrain, avec l’œil non plus du profane mais de l’architecte/urbaniste. Nous sommes arrivées en voiture à la Ferté-Bernard, et nous nous sommes garées dans le centre historique de la ville, résolues à flâner sans but précis et sans a priori dans la ville. Ensuite, nous avons parcouru le réseau routier local en voiture. En ressortent plusieurs observations : • Le territoire présente de fortes ruptures visuelles : - Des transitions brutales entre zone bâties et zones non bâties (>01), - Au sein du tissu bâti continu (>02) ; • La commune semble être victime d’une « banalisation du territoire », notamment en entrée de ville, avec les zones d’activités, ainsi que par la présence de nombreuses zones pavillonnaires ; • Un étalement urbain qui semble incontrôlé et apparemment dénué de logique ; • Un centre-ville en voie de désertification : on remarque de nombreux panneaux « à louer » ou « à vendre », de nombreux commerces sont fermés ; • Une difficile appréciation des limites de la ville et une difficile appréhension de la Ferté-Bernard dans sa globalité : il est par endroit impossible de déterminer si l’on est à la Ferté-Bernard, ou bien à Cherré, une des communes limitrophes. 32


LE CHOIX D‘UNE VILLE

Cette difficile appréciation des limites de la ville va de paire avec une difficulté d’appréhender la ville dans sa globalité, renforcée par le fait que l’espace urbain et l’espace paysager sont difficilement « parcourables » : - La ville est difficilement parcourable pour le piéton : voies trop étroites, axe majeur de circulation difficile à traverser… - La ville semble déconnectée du paysage qui l’entoure : mis à part les nombreux canaux, très visibles lorsque l’on parcourt la ville, celle-ci ne met pas en scène son paysage alentour. - L’espace paysager, essentiellement composée de pâturages et de champs cultivés, reste inaccessible, par son caractère privé, pour le piéton qui voudrait le découvrir. On a ainsi un paysage qui ne se dévoile que furtivement, lors des trajets en voiture.

Étalement urbain apparemment incontrôlé

33


LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

Transition brutales entre espace bâti et espace non bâti

Transitions brutales au sein du bâti continu

34


LE CHOIX D‘UNE VILLE

Une banalisation du territoire : une vue d’une zone d’activités en entrée de ville à la Ferté-Bernard

Une banalisation du territoire : une vue d’une zone d’activités en entrée de ville à Damazan (47)

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LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

Désertification du centre-ville

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LE CHOIX D‘UNE VILLE

Une difficile appréciation des limites de la ville : ici à La Ferté-Bernard

Une difficile appréciation des limites de la ville : ici à Cherré

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LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

Une ville difficilement parcourable à pied

Axe majeur de circulation difficile à traverser

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LE CHOIX D‘UNE VILLE

La ville semble déconnectée de son paysage

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LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

Un paysage qui ne se dévoile que furtivement lors des trajets en voiture

40


LE CHOIX D‘UNE VILLE

41


LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

La Ferté-Bernard et son aire d’influence Etude statistique de la communauté de communes du Pays de l’Huisne Sarthoise St-Côme-en-Varais

Belloule-Richard

Nogent-le-Bernard

Rouperroux le-Coquet

La-Chapelledu-Bois

Vichères

Les Étilleux

Avezé

Préval

Coudrayau-Perche

Ceton

Souvignésur-Même

Dehault

Souancé-au-Perche

Val-au-Perche

Saint-Germainde-la-Coudre

Béthonvilliers

Saint-Georgesdu-Rosnais Bonnétable

Prévelles

Saint-Aubindes-Coudrais Saint-Denisdes-Coudrais

Saint-Bomer

La Ferté-Bernard

Authon-du-Perche Cormes

La Bosse Cherré-au

Saint-Martindes-Monts

Théligny Courgenard

Saint-Ulphace

Boëssé-le-Sec

SaintCélerin

Saint-Jeandes-Échelles

Villainesla-Gonnais

Gréez-sur-Roc

Tuffé-Val-de-la-Chéronne La-ChapelleSaint-Rémy Lombron

Saint-Maixent

Sceauxsur-Huisne

Chapelle-St-Guillaume Montmirail

Lamnay

Vouvraysur-Huisne

Beillé

Champrond

Bouër

Le Luart

Melleray

Le-PlessisDorin

Duneau Conneré 0

0,4

1

2

4km

Thorigné-le-Duc

Vibraye

Lavaré

Dollon

Situation géographique Agglomération bâtie Agglomération bâtie

Voie de type autoroutier

Voie de type autoroutier

Échangeur autoroutier Échangeur autoroutier

DépartementaleDépartementale Voie ferrée

Voie ferrée

Gare

Gare

Réseau fluvial

Réseau hydrographique

42

Coëtron-au-Perche


LE CHOIX D‘UNE VILLE

St-Côme-en-Varais

Belloule-Richard

Nogent-le-Bernard

Rouperroux le-Coquet

La-Chapelledu-Bois

Vichères

Les Étilleux

Avezé

Préval

Coudrayau-Perche

Ceton

Souvignésur-Même

Dehault

Souancé-au-Perche

Val-au-Perche

Saint-Germainde-la-Coudre

Béthonvilliers

Saint-Georgesdu-Rosnais Bonnétable

Prévelles

Saint-Aubindes-Coudrais Saint-Denisdes-Coudrais

Saint-Bomer La Ferté-Bernard

Authon-du-Perche Cormes

La Bosse Cherré-au

Saint-Martindes-Monts

Théligny Courgenard

Saint-Ulphace

Boëssé-le-Sec

SaintCélerin

Saint-Jeandes-Échelles

Villainesla-Gonnais

Gréez-sur-Roc

Tuffé-Val-de-la-Chéronne La-ChapelleSaint-Rémy Lombron

Sceauxsur-Huisne

Saint-Maixent

Chapelle-St-Guillaume Montmirail

Lamnay

Vouvraysur-Huisne

Beillé

Le Luart

Champrond

Bouër

Melleray

Le-PlessisDorin

Duneau Conneré 0

0,4

1

2

4km

Thorigné-le-Duc

Dollon

Vibraye

Lavaré

Coëtron-au-Perche

Densité de population par communes (habs./km2) > 500 > 500

de 200 à 500

de 200 à 500 de 100 à 200

de 100 à 200

de 50 à 100

de 50 à 100

< 50

< 50

43


LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

St-Côme-en-Varais

Belloule-Richard

Nogent-le-Bernard

Rouperroux le-Coquet

La-Chapelledu-Bois

Vichères

Les Étilleux

Avezé

Préval

Coudrayau-Perche

Ceton

Souvignésur-Même

Dehault

Souancé-au-Perche

Val-au-Perche

Saint-Germainde-la-Coudre

Béthonvilliers

Saint-Georgesdu-Rosnais Bonnétable

Prévelles

Saint-Aubindes-Coudrais Saint-Denisdes-Coudrais

Saint-Bomer

La Ferté-Bernard

Authon-du-Perche Cormes

La Bosse Cherré-au

Saint-Martindes-Monts

Théligny Saint-Ulphace

Courgenard

Boëssé-le-Sec

SaintCélerin

Saint-Jeandes-Échelles

Villainesla-Gonnais

Gréez-sur-Roc

Tuffé-Val-de-la-Chéronne La-ChapelleSaint-Rémy Lombron

Sceauxsur-Huisne

Saint-Maixent

Chapelle-St-Guillaume Montmirail

Lamnay

Vouvraysur-Huisne

Beillé

Le Luart

Champrond

Bouër

Melleray

Le-PlessisDorin

Duneau Conneré 0

0,4

1

2

4km

Thorigné-le-Duc

Dollon

Vibraye

Lavaré

Équipements, services et commerces

44

Coëtron-au-Perche


LE CHOIX D‘UNE VILLE

St-Côme-en-Varais

Belloule-Richard

Nogent-le-Bernard

Rouperroux le-Coquet

La-Chapelledu-Bois

Vichères

Les Étilleux

Avezé

Préval

Coudrayau-Perche

Ceton

Souvignésur-Même

Dehault

Souancé-au-Perche

Val-au-Perche

Saint-Germainde-la-Coudre

Béthonvilliers

Saint-Georgesdu-Rosnais Bonnétable

Prévelles

Saint-Aubindes-Coudrais Saint-Denisdes-Coudrais

Saint-Bomer

La Ferté-Bernard

Authon-du-Perche Cormes

La Bosse Cherré-au

Saint-Martindes-Monts

Théligny Courgenard

Saint-Ulphace

Boëssé-le-Sec

SaintCélerin

Saint-Jeandes-Échelles

Villainesla-Gonnais

Gréez-sur-Roc

Tuffé-Val-de-la-Chéronne La-ChapelleSaint-Rémy Lombron

Sceauxsur-Huisne

Saint-Maixent

Chapelle-St-Guillaume Montmirail

Lamnay

Vouvraysur-Huisne

Beillé

Le Luart

Champrond

Bouër

Melleray

Le-PlessisDorin

Duneau Conneré 0

0,4

1

2

Dollon

4km

Thorigné-le-Duc

Vibraye

Lavaré

Coëtron-au-Perche

Taux de nombre d’emplois par nombre d’actifs occupés par commune > 500 > 500

Plus d’actifs occupés que d’emplois

de 200 à 500

Plus d’actifs occupés que d’emplois

de 200 à 500 de 100 à 200

de 100 à 200

Plus d’emplois occupés que d’actifs occupés

Plus d’emplois occupés que d’actifs occupés

de 50 à 100

de 50 à 100

45


LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

St-Côme-en-Varais

Belloule-Richard

Nogent-le-Bernard

Rouperroux le-Coquet

La-Chapelledu-Bois

Vichères

Les Étilleux

Avezé

Préval

Coudrayau-Perche

Ceton

Souvignésur-Même

Dehault

Souancé-au-Perche

Val-au-Perche

Saint-Germainde-la-Coudre

Béthonvilliers

Saint-Georgesdu-Rosnais Bonnétable

Prévelles

Saint-Aubindes-Coudrais Saint-Denisdes-Coudrais

Saint-Bomer

La Ferté-Bernard

Authon-du-Perche Cormes

La Bosse Cherré-au

Saint-Martindes-Monts

Théligny Courgenard

Saint-Ulphace

Boëssé-le-Sec

SaintCélerin

Saint-Jeandes-Échelles

Villainesla-Gonnais

Gréez-sur-Roc

Tuffé-Val-de-la-Chéronne La-ChapelleSaint-Rémy Lombron

Sceauxsur-Huisne

Saint-Maixent

Chapelle-St-Guillaume Montmirail

Lamnay

Vouvraysur-Huisne

Beillé

Le Luart

Champrond

Bouër

Melleray

Le-PlessisDorin

Duneau Conneré 0

0,4

1

2

4km

Thorigné-le-Duc

Dollon

Vibraye

Lavaré

Zones d’emploi principales

46

Coëtron-au-Perche


LE CHOIX D‘UNE VILLE

St-Côme-en-Varais

Belloule-Richard

Nogent-le-Bernard

Rouperroux le-Coquet

La-Chapelledu-Bois

17

Saint-Georgesdu-Rosnais

Saint-Denisdes-Coudrais

6

24

2

10

12

Saint-Jeandes-Échelles

Saint-Maixent

7

2

Conneré 4km

10

Gréez-sur-Roc

Thorigné-le-Duc

12

Dollon

20

Montmirail

Lamnay

5

9

Champrond

Bouër

Le Luart

Chapelle-St-Guillaume

9

17

Vouvraysur-Huisne

Beillé

2

13 Saint-Ulphace

Courgenard

10

Sceauxsur-Huisne

Duneau

1

Théligny 7

Villainesla-Gonnais

4

2

0,4

Cormes

Tuffé-Val-de-la-Chéronne

Lombron

0

Authon-du-Perche

14

4

Boëssé-le-Sec

La-ChapelleSaint-Rémy

Béthonvilliers

Saint-Bomer

17

Cherré-au

Saint-Martindes-Monts

28

Coudrayau-Perche

Ceton

12 La Ferté-Bernard

La Bosse

4

SaintCélerin

16

Souvignésur-Même

6

Saint-Aubindes-Coudrais

Prévelles

Les Étilleux

Avezé 5

21

Bonnétable

Vichères

Préval

11 Dehault

Souancé-au-Perche

Val-au-Perche

Saint-Germainde-la-Coudre

Melleray

Le-PlessisDorin

13 Vibraye

Lavaré

Coëtron-au-Perche

Nombre d’exploitations agricoles par commune

47


LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

St-Côme-en-Varais

Belloule-Richard

Nogent-le-Bernard

Rouperroux le-Coquet

La-Chapelledu-Bois

Vichères

Les Étilleux

Avezé

Préval

Coudrayau-Perche

Ceton

Souvignésur-Même

Dehault

Souancé-au-Perche

Val-au-Perche

Saint-Germainde-la-Coudre

Béthonvilliers

Saint-Georgesdu-Rosnais Bonnétable

Prévelles

Saint-Aubindes-Coudrais Saint-Denisdes-Coudrais

Saint-Bomer

La Ferté-Bernard

Authon-du-Perche Cormes

La Bosse Cherré-au

Saint-Martindes-Monts

Théligny Courgenard

Saint-Ulphace

Boëssé-le-Sec

SaintCélerin

Saint-Jeandes-Échelles

Villainesla-Gonnais

Gréez-sur-Roc

Tuffé-Val-de-la-Chéronne La-ChapelleSaint-Rémy Lombron

Sceauxsur-Huisne

Saint-Maixent

Chapelle-St-Guillaume Montmirail

Lamnay

Vouvraysur-Huisne

Beillé

Le Luart

Champrond

Bouër

Melleray

Le-PlessisDorin

Duneau Conneré 0

0,4

1

2

4km

Thorigné-le-Duc

Dollon

Vibraye

Lavaré

Synthèse Pôles majeurs Pôles majeurs

Pôles secondaires

Pôles secondaires Communues résidentielles

Communues résidentielles Communes rurales

Communes rurales

48

Coëtron-au-Perche


LE CHOIX D‘UNE VILLE

Au sein du Pays de l'Huisne Sarthoise, la commune de la Ferté-Bernard occupe une place centrale : elle concentre la majorité des emplois, des équipements, des services et des commerces. Toutefois, le territoire agricole de la commune étant très réduit comparé aux communes alentours, on ne saurait considérer la ville sans celles-ci. Cela conforte notre hypothèse selon laquelle il est peu pertinent d'étudier la FertéBernard selon ses limites communales administratives.

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LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

Si ces premières études sensibles et analytiques nous ont permis d’identifier un certain nombre de défis à relever (banalisation du territoire, étalement urbain incontrôlé, centre-ville en voie de désertification, forte dépendance à l’automobile, etc.), notre incapacité à appréhender la ville dans sa globalité, ainsi que ses limites, nous a laissées perplexes. Identifier une problématique d’étude nous semblait impossible puisque nous étions incapables de définir précisément l’objet de cette étude. Si nous souhaitions étudier la ville au sens de la définition du Petit Larousse, c’està-dire, une « agglomération relativement importante dont les habitants ont des activités professionnelles diversifiées », cela nous renvoyait au « morceau de ville principal » (le centre-ville historique et la ville qui se développe autour), or celui-ci chevauchait la commune limitrophe de Cherré, excluant de facto une étude exclusive de la commune de la Ferté-Bernard (selon ses limites communales administratives). Ce « paysage urbanisé » ou « ville paysagée » que nous avons évoqué précédemment et l’émiettement urbain dans le territoire qui est son corolaire, Thomas Sieverts (architecte et urbaniste allemand, 1934-) le nomme, par souci de simplification, Zwischenstadt, l’« entre-ville », c’est-à-dire « une ville qui se déploie entre les vieux noyaux historiques et la campagne ouverte, entre les lieux de vie et les non-lieux des réseaux de communication et les réseaux de dépendance au marché mondial »1. La Zwischenstadt est un phénomène international, Sieverts nous explique que « pardelà les singularités culturelles, on observe au contraire bien des traits communs et universellement reconnus : une structure apparemment diffuse et désordonnée […] d’où émergent des îlots singuliers, au tracé géométrique : une structure sans aucune centralité, mais qui offre, en revanche, une multitude de lieux, de réseaux, de nœuds, dont la fonction est plus ou moins centralisée »2. Sieverts fait ainsi le constat de la 1. SIEVERTS Thomas (2001), Entre-ville, un lecture de la Zwischenstadt, Parenthèses, p.9 2. ibid, p.17

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LE CHOIX D‘UNE VILLE

« désagrégation de la ville et de la commune en tant qu’unité socioculturelles, en même temps qu’elle procède à l’élargissement de l’espace de vie à l’ensemble de la Zwischenstadt »1 ; cette affirmation vient appuyer notre hypothèse selon laquelle étudier la Ferté-Bernard, uniquement selon ses limites communales, serait dépassé. En effet, cet « élargissement de l’espace de vie » se traduit par un fractionnement, spatial et temporel, des lieux de la vie quotidienne (travail, habitat, loisirs…). Non seulement, cela suppose, notamment dans les petites villes, l’utilisation obligatoire de la voiture pour se déplacer entre ces différents espaces de la vie quotidienne ; mais cela entraîne une dilution spatiale des activités sociales, et son corollaire, à savoir la disparition de l’espace public de sociabilité. Si la définition de Sieverts nous permet de caractériser de Zwischenstadt le territoire que nous observons, et d’en dégager des problématiques spécifiques, elle ne nous permet pas de circonscrire un domaine précis de projet. Ainsi, selon Sieverts, « il n’y a pas une culture qui ne se soit trouvée totalement désemparée et dépourvue de concepts face à l’aménagement de la Zwischenstadt, alors qu’elle est pourtant universellement répandue. Plusieurs raisons expliquent ce constat : - La Zwischenstadt n’a pas d’identité autonome pas plus dans le champ politique que dans la représentation que s’en font ses habitants. - Les moyens conventionnels de l’urbanisme et de l’architecture sont incapables de proposer des solutions d’aménagement ; il faut imaginer de nouvelles voies, qui restent encore mal définies. - Enfin, et ce n’est pas le moins important, notre fascination à l’égard du mythe de la ville ancienne biaise le regard que nous portons sur la réalité de la périphérie. »2 Concernant cette dernière affirmation, nous pouvons avancer que la plupart des opérations d’urbanisme et d’aménagement en France ont pour intitulés « la revitalisation des centre-bourgs », « action cœur de ville », etc., et, si les intentions des aménageurs sont louables, elles ne portent que sur des « morceaux de ville », et laissent pour compte la majeure partie du territoire, celle qui ne semble a priori pas digne d’être étudiée. La Zwischenstadt ne ferait donc pas l’objet d’une étude dans la 1. SIEVERTS Thomas (2001), Entre-ville, un lecture de la Zwischenstadt, Parenthèses, p.93 2. ibid, p.27

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LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

globalité, puisqu’elle ne dispose pas d’une « identité autonome ». Sieverts fait le constat que la majorité des problèmes que pose la Zwischenstadt est son utilisation en tant que système. Ainsi, « la Zwischenstadt se réduisant à un grand système de production et de consommation, éclipse toutes les qualités qui ne contribuent pas directement à une amélioration de sa technicité et de sa rentabilité [...] » 1. Alberto Magnaghi (1941-), universitaire italien, fait le même constat : le territoire serait « représenté et utilisé comme le simple support d’activités et de fonctions économiques, dont la localisation est déterminée par une rationalité de plus en plus indépendante de toute relation avec le lieu, et qui ne tient plus aucun compte de ses caractéristiques environnementales, culturelles et identitaires »2. Ce serait donc cette déconnexion au territoire qui empêcherait les aménageurs et les urbanistes de développer des outils adéquats aux défis que pose la Zwischenstadt. Pour Magnaghi, le problème de la ville au XXe siècle est « son mépris absolu des règles constitutives de l’identité des lieux, auxquelles elles substituent une règle abstraite, artificielle, indifférente à la relation avec le territoire à laquelle, sous des modalités différentes, la ville s’est toujours conformée »3. Il prône donc une « re-territorialisation », un retour au territoire. Le territoire, pour Magnaghi, est « le résultat matériel d’un processus de coévolution entre les établissements humains (organisés sur une base culturelle) et le milieu ambiant (organisé sur des bases géologiques et biologiques) »4. Ainsi, ce retour au territoire a pour objectif la « soutenabilité » de celui-ci : « La soutenabilité constitue […] l’ensemble des relations entre les activités humaines, leur dynamique et la biosphère, dont les dynamiques sont généralement plus lentes. Ces relations doivent permettre à la vie humaine de se prolonger, aux individus de satisfaire leurs besoins et aux 1. SIEVERTS Thomas (2001), Entre-ville, un lecture de la Zwischenstadt, Parenthèses, p.95 2. MAGNAGHI Alberto (2000), Le Projet Local, Mardaga, Collection Architecture + Recherches, p.14 3. ibid, p.15 4. MAGNAGHI Alberto (2014), La Biorégion urbaine, Petit traité sur le territoire bien commun, Eterotopia, p.9

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LE CHOIX D‘UNE VILLE

différentes cultures humaines de se développer, à condition que les variations dont les activités humaines sont susceptibles respectent certaines limites, sous peine d’entraîner la destruction du contexte biophysique global »1. Nous avons donc décidé de nous référer aux théories et aux méthodes de ces deux auteurs, Sieverts et Magnaghi, afin tout d’abord de définir l’objet étudié – le territoire, puis d’opérer un retour à celui-ci.

1. MAGNAGHI Alberto (2014), La Biorégion urbaine, Petit traité sur le territoire bien commun, Eterotopia, p.26

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UN CADRAGE DIFFICILE



Pour Magnaghi, la re-territorialisation suppose « une définition préalable de l’identité territoriale, à l’échelle de la région géographique et du lieu. Cette définition doit résulter d’une « lecture des divers processus de formation du territoire dans la longue durée, permettant d’en comprendre les invariances, les permanences, les sédimentations physiques et mentales. »1 Ainsi, « l’interaction entre les diverses formes d’intervention qui se sont succédées sur un lieu en déterminent la ‘masse territoriale’. Celle-ci s’avère inégalement distribuée sur la surface terrestre, tandis que ses caractéristiques qualitatives et quantitatives indiquent la valeur du patrimoine territorial et les spécificités à prendre en compte en vue de son utilisation future » *. C’est cette « masse territoriale », et ses caractéristiques, que nous allons chercher à définir, au travers l’étude détaillée de l’histoire de la Ferté-Bernard, depuis sa fondation jusqu’à aujourd’hui.

1. MAGNAGHI Alberto (2000), Le Projet Local, Mardaga, Collection Architecture + Recherches, p.37

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LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

La Ferté-Bernard, d’hier à aujourd’hui La vallée de l’Huisne : un site défensif devenu carrefour de communication Dans le cadre des luttes féodales entre les seigneurs du Perche et ceux du Maine au XIème siècle, des sites défensifs ont été créés le long de des différentes voies de circulations, dont celui de la Ferté Bernard dans la vallée de l’Huisne. L’Huisne est caractérisée par sa vallée au profil très évasé : 1,3 km de largeur environ au niveau de l’implantation historique de la ville de la Ferté-Bernard. La vallée est traversée par une ancienne voie gallo-romaine qui relie Paris au Mans. La chaussée Saint-Antoine assure la traversée du site défensif. Cette traversée se fait entre deux portes. La première se trouve à l’Ouest, la porte Saint-Julien, qui débouche sur le plateau de Bonnétable. La seconde est située à l’Est de la ville et ouvre sur les coteaux de la vallée : la porte Saint-Barthélemy. C’est en bas de ces coteaux que les axes Normandie-Touraine et Le Mans-Paris se croisent. Ces voies restent encore aujourd’hui très importantes dans le paysage de la vallée puisqu’elles ont orienté et donc modelé l’ensemble de dans la vallée de l’Huisne. La ville médiévale est le cœur de la Ferté-Bernard et va se développer dans un premier temps sur un axe d’urbanisation : la voie entre les deux portes, et le long de la voie historique qui relie Paris au Mans. L’essor démographique accompagne le développement des voies de communication qui est finalement complété par l’arrivée de la voie ferrée et de sa gare sur le tracé de la ligne Paris-Brest en 1854. C’est le début de l’industrialisation de la région et notamment de la commune de la Ferté-Bernard. En 1881, grâce à la fusion de la commune de la Ferté-Bernard avec Saint-Antoine-de-Rochefort, la ville s’agrandit d’un vaste territoire agricole.

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UN CADRAGE DIFFICILE

La seconde moitié du XXème siècle est une période décisive pour la Ferté-Bernard. Sa place stratégique dans le territoire, entre les villes de Paris et l’Ouest de la France, lui offre la possibilité de se développer grâce à un exode rural qui est une ressource de main d’œuvre. L’accroissement de sa population vient modifier le paysage agricole du fait des besoins en logements, en infrastructures et en équipements. De ce fait, la tradition d’élevage de la commune pousse la création d’une industrie agroalimentaire. Un développement résidentiel appuyé Située au carrefour de ces trois voies, la Ferté-Bernard s’étend rapidement. Cette urbanisation se caractérise pour la plus grande part par des constructions de lotissements pavillonnaires répondant aux besoins en logement de plus en plus importants. La ville s’étend au Sud du bourg à proximité de l’Huisne d’abord, puis plus récemment vers le nord-ouest et pour être proche des zones d’activités récentes, puis vers l’Est en lieu et place des anciennes cultures arboricoles. Un réseau urbain sur adapté aux d’habitations Le maillage routier du secteur de la Ferté-Bernard a fait l’objet d’un profond remaniement impactant pour le paysage : tout d’abord l’arrivée de l’autoroute A11 et de son échangeur Bien que le maillage se soit densifié, il laisse de nombreuses zones libres qui sont des opportunités d’accroissement autant pour des habitations que pour des entreprises. Si les anciennes zones agricoles ont la faveur des habitations, les intersections ont celles des commerces et des bâtiments de stockage. Cinq sites bien distincts se sont positionnés aux abords de la D316. Ceci peut aussi s’observer au niveau de l’échangeur de l’A11 bien qu’il soit à distance et donc déconnecté de la ville. Axes et constructions ont profondément modifié les rapports de l’ancienne ville médiévale avec la nature et les paysages.

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LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

Carte de Cassini, Feuille 63, archive national

Porte Saint Julien

Dessin du Castellum Firmitas, tiré de La Société du Pays Fertois (2003), La Ferté-Bernard, D’hier à aujourd’hui, Imprimerie Fertoise, page 24

Plans du Castellum Firmitas, - Collectif (1983), Inventaire général des monuments et des richesses de la France, Sarthe : Canton La Ferté-Bernard, La Documentation Française, Inventaire topographique, page 298

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UN CADRAGE DIFFICILE

Cadastre napoléonien de la Ferté-Bernard, Cherré et Cherreau

Assemblage des cadastres napoléonien

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LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

Carte de l’État Major de la Ferté Bernard

Vue de La Ferté-Bernard depuis le nord-ouest au début du XIXe siècle. Lithographie de Saint-Elme-Champ, 1826

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Rue d’Huisne, façade de maison, deuxième quart du XVIe siècle (détruite). Cliché Félix Martin-Sabon, antérieur à 1897


UN CADRAGE DIFFICILE

Carte de l’IGN de 1936 de la Ferté Bernard

La place de la Lice et les halles, entre 1914 et 1918. La statue actuelle de Saint Louis ne figure pas dans la niche au-dessus de la baie centrale, tiré de BÉALET Denis et Marc (1996), tiré La Ferté-Bernard : Mémoires en Images, Alan Sutton, pages 46

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Vue générale de La Ferté-Bernard depuis la route du Mans, au début du XXe siècle. Au premier plan, la ferme de La Fontaine désormais insérée dans la ville, tiré BÉALET Denis et Marc (1996), La Ferté-Bernard : Mémoires en Images, Alan Sutton, page 40


LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

Carte de l’IGN de 1952 de la Ferté Bernard

La porte Saint-Julien depuis la rue d’Huisne, premier tiers du XXe siècle, tiré des Archives Nationales

Le Petit Mail, première moitié du XXe siècle, tiré des Archives Nationales.

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LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

Synthèse historique La démarche de Magnaghi consiste à étudier les règles d’auto-reproduction du territoire, qui permettent sa conservation à travers les différents processus de reterritorialisation, en identifiant les permanences qui traversent les civilisations. Ainsi, cette démarche a pour but d’identifier les invariants structurels, les règles génétiques et les règles de transformation qui permettent la reproduction de l’identité des lieux.

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UN CADRAGE DIFFICILE

Carte analytique du XIème siècle de la Ferté Bernard

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LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

Carte analytique du XIIème siècle de la Ferté Bernard

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UN CADRAGE DIFFICILE

Carte analytique du XIII-XIVème siècle de la Ferté Bernard

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LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

Carte analytique du XV-XVIème siècle de la Ferté Bernard

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UN CADRAGE DIFFICILE

Carte analytique du XVII-XVIIIème siècle de la Ferté Bernard

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LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

Carte analytique du XIXème siècle de la Ferté Bernard

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UN CADRAGE DIFFICILE

Carte analytique du XIXème siècle de la Ferté Bernard

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LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

En étudiant l’évolution au cours des siècles de la masse bâtie de la Ferté-Bernard, nous pouvons dégager plusieurs « invariants structurels » de son territoire : • Tout d’abord, sa morphologie : la Ferté-Bernard s’est, jusqu’au XXème siècle, développée comme un « pont » dans la vallée de l’Huisne. Ainsi, le tissu urbain s’est construit et reconstruit selon un axe que l’on peut caractériser de « gué » dans la vallée de l’Huisne. • Ensuite, sa situation privilégiée : située à proximité d’un axe historique (une ancienne voie gallo-romaine reliant Paris au Mans), l’urbanisation ayant donc tendance à se développer le long de cet axe. • A partir de la fin du XIXe siècle, deux nouveaux invariants structurels apparaissent et bouleversent la structure du territoire, ainsi que les processus générateurs d’urbanisation : - La voie ferrée, qui relie Paris au Mans - L’autoroute A11, et l’échangeur autoroutier situé à proximité de la ville. La connexion entre la ville et cet échangeur génère un axe majeur d’entrée dans la ville depuis le territoire national, et est de ce fait un facteur d’urbanisation important. Nous pouvons également observer que l’urbanisation croissante de la Ferté-Bernard s’opère par « doublement », ou par « renforcement » de ces invariants structurels.

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UN CADRAGE DIFFICILE

PREMIER INVARIANT STRUCTUREL : L’AXE HISTORIQUE

DEUXIÈME INVARIANT STRUCTUREL : LE PONT SUR LA VALLÉE DE L’HUISNE

TROISIÈME INVARIANT STRUCTUREL : LA VOIE FERRÉE

QUATRIÈME INVARIANT STRUCTUREL : L’AXE GÉNÉRÉ PAR L’ÉCHANGEUR DE L’A11

ZONES D’ENTRE-DEUX

INVARIANTS STRUCTURELS DÉRIVES STRUCTURELLES

Synthèse

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LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

De ces observations, nous tirons plusieurs hypothèses : 1) L’ensemble du territoire influencé par ces quatre invariants structurels constituera la « masse territoriale » sur laquelle notre étude portera. 2) Si les deux derniers invariants structurels, à savoir la voie ferrée et l’axe généré par l’échangeur autoroutier, sont le fruit d’une utilisation économique du territoire que dénonce Magnaghi, nous les accepterons comme un postulat, tout comme nous considérons, selon l’hypothèse de Sieverts, la Zwischenstadt comme « un postulat, dont nous devons révéler les qualités cachées. Il faut la remettre en ordre et inventer des images qui donneront une lisibilité à ce paysage codé. De cette démarche pourrait naître un nouveau type de planification régionale »1. Ainsi, Sieverts insiste sur l’importance de donner une « lisibilité », une « intelligibilité » à ce territoire : il faudrait donner aux habitants « la conscience d’habiter une région urbaine formant un tout cohérent »2, ce qui développerait une « nouvelle forme d’appartenance et d’ancrage à un lieu qui renforce l’identité »3. Un tel projet contribuerait « de façon décisive à une préservation de l’histoire et à l’amélioration de la lisibilité des caractéristiques régionales »4, et parviendrait « à rassembler les compétences particulières développées par chaque site, dans un ensemble cohérent, riche de la somme de ses complémentarités »5. Ce sont donc les caractéristiques qui constituent le territoire de la Ferté-Bernard que nous allons chercher par la suite à dégager, afin de développer une stratégie permettant de « mettre en musique » ces différents éléments pour redonner à lire ce territoire dans sa globalité.

1. SIEVERTS Thomas (2001), Entre-ville, un lecture de la Zwischenstadt, Parenthèses, p.147 2. ibid, p.81 3. ibid, p.82 4. ibid, p.138 5. ibid, p.81

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UN CADRAGE DIFFICILE

SOUVIGNÉSUR-MÊME

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« Masse territoriale » à étudier

SAINT-MAIXENT

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LAMNAY



DU CADRAGE AU PROJET



Analyse paysagère du territoire

De retour à une démarche analytique, nous avons étudié le paysage de la

Ferté-Bernard, afin de faire ressortir ses caractéristiques, tout en tentant d’en établir un diagnostic. Nous avons procédé par thématique : relief, géologie, hydrographie, végétation, occupation des sols, infrastructures de transport, mobilités douces et patrimoine.

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LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

SOUVIGNÉSUR-MÊME

PRÉVAL

LA-CHAPELLEDU-BOIS

120m

DEHAULT

LA FERTÉ-BERNARD CHERRÉ-AU

CORMES

SAINT-MARTINDES-MONTS

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VILLAINESLA-GONAIS 0

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2km

Relief

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DU CADRAGE AU PROJET

Si le paysage est globalement semi-fermé à fermé, certains sites sont néanmoins propices au développement de larges points de vue, à la faveur des opportunités liées au relief. Ainsi, si l’on gravit les coteaux à l’Est de l’agglomération, on peut entrapercevoir un large panorama sur la Ferté-Bernard.

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LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

Paysage « fermé » par les coteaux

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DU CADRAGE AU PROJET

Quelques points de vue sur la ville, depuis les coteaux à l’Est

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LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

SOUVIGNÉSUR-MÊME

PRÉVAL

LA-CHAPELLEDU-BOIS

DEHAULT

LA FERTÉ-BERNARD CHERRÉ-AU

CORMES

SAINT-MARTINDES-MONTS

VILLAINESLA-GONAIS 0

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Géologie Alluvions anciennes et modernes Craies, sables Argile à silex Calcaires, sables

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DE LA GÉOLOGIE AUX MATÉRIAUX DE LA GÉOLOGIE AUX MATÉRIAUX e

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Argiles à silex = silex u Sables Sables et grès terre cuite et grès Argilecrue, à silexterre Sables et grès t u

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Craies / ère Secondaire, Créta Turonien, vers -91 Ma

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Ma : millions d'années

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Ma : millions d'années

Utilisation des matériaux dans du bâti contemporain rue de l’Huisne et à l’angle de la rue Voltaire

Exemple à d’exploitationAnciens Anciens sites des matériaux sites d’exploitation des l'église de attestés par les archives attestés par les archives Maisoncelles 87 r GRISON r CALCAIRE GRÈS CALCAIRE GRÈS 4 SABLE

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LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

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Réseau hydrographique

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DU CADRAGE AU PROJET

La Ferté-Bernard s’est implantée à la confluence de l’Huisne, affluent principal de la Sarthe sur le côté droit, et de la Même, et s’ouvre sur la large et évasée vallée de l’Huisne (environ 1,5 km de large). Son territoire est donc sillonné par de multiples ruisseaux affluents, et, au Nord de la ville, les prairies alluviales constituent l’une des caractéristiques marquantes du paysage de la Ferté-Bernard. Elles constituent une barrière à l’urbanisation. La commune de la Ferté-Bernard est concernée par le Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation de la Ferté-Bernard de 1999. En effet, la ville a dû faire face à de nombreuses crues. Ainsi, des bassins artificiels de retenue des eaux ont été aménagés.

200m 150m 100m 80m 50m Coupe de principe sur la vallée de l’Huisne

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LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

L’Huisne et ses canaux affluents mis en scène dans la ville historique

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DU CADRAGE AU PROJET

De nombreux ruisseaux, parfois peu visibles, sillonnent le territoire : ici, à proximité de l’échangeur et en bordure de la commune de Cherré

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SAINT-DENIS-DES-COUDRAIS

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SAINT-ULPHACE

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PREVELLES ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

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DUNEAU

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Kilomètres

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1:150 000

(Pour une impression sur format A3 sans réduction de taille)

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Réalisation : auddicé urbanisme, 2017 Source de fond de carte : IGN, SCAN100 Sources de données : DDT72 - IGN - auddicé urbanisme, 2017

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PPRI de la communauté de communes de l’Huisne Sarthoise (2019)

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92

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L’étang artificiel des Ajeux

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MELLERAY

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CHAMPROND

BOUER

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LE LUART

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BEILLE

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VOUVRAY-SUR-HUISNE

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LAMNAY

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SCEAUX-SUR-HUISNE

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MONTMIRAIL

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SAINT-MAIXENT

LA CHAPELLE-SAINT-REMY

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TUFFE-VAL-DE-LA-CHERONNE

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SAINT-JEAN-DES-ECHELLES

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GREEZ-SUR-ROC

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BOESSE-LE-SEC ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! VILLAINES-LA-GONAIS ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

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Zone réglementaire moyenne urbaine

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SAINT-AUBIN-DES-COUDRAIS

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LA FERTE-BERNARD ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

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CHERREAU

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DEHAULT

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SOUVIGNE-SUR-MEME

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AVEZE

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LA CHAPELLE-DU-BOIS PREVAL ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

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Zone réglementaire moyenne naturelle

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Zone réglementaire faible urbaine

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Limites départementales

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Limites communales

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Périmètre de la Communauté de Communes de l'Huisne Sarthoise

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Plan de Prévention du Risque d'Inondation (PPRI)

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Plan Local d'Urbanisme Intercommunal

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Communauté de Communes de l'Huisne Sarthoise (72)

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LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE !!

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DU CADRAGE AU PROJET

Inondation du centre historique de la Ferté-Bernard en 1930

La crue de l’Huisne dans les prairies alluviales en 1995

93


LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

SOUVIGNÉSUR-MÊME

PRÉVAL

LA-CHAPELLEDU-BOIS

DEHAULT

LA FERTÉ-BERNARD CHERRÉ-AU

CORMES

SAINT-MARTINDES-MONTS

VILLAINESLA-GONAIS 0

0,2

0,5

1

2km

Végétation

94


DU CADRAGE AU PROJET

Une trame bocagère (bocage : type de paysage formé de prés clos par des levées de terre plantées d’arbres) encore très présente structure le territoire de la FertéBernard. Néanmoins, la trame est inégalement disloquée, plus ou moins discontinue, les haies présentent de nombreuses interruptions et sont dégradées à différents niveaux (dominante arbustive, sénescence des arbres se maintenant, individus morts toujours en place, talus arasés, etc.). Ce type de bocage discontinu est la conséquence de remembrements partiels ou d’autres types d’évolutions du foncier (échanges amiables, etc.) qui ont conduit à la fusion de parcelles juxtaposées. Quelques boisements, restes du paysage autrefois forestier de la région, subsistent, notamment sur les hauteurs. Le long de l’Huisne, de la Même et de leurs ruisseaux affluents, se développent une végétation rivulaire (ripisylve).

Boisement en promontoire

Végétation rivulaire

95

Bocage discontinu


LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

Un bocage discontinu mais encore très présent qui souligne les lignes topographiques, des boisements en promontoire

Végétation rivulaire

96



LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

SOUVIGNÉSUR-MÊME

PRÉVAL

LA-CHAPELLEDU-BOIS

DEHAULT

LA FERTÉ-BERNARD CHERRÉ-AU

CORMES

SAINT-MARTINDES-MONTS

VILLAINESLA-GONAIS 0

0,2

0,5

1

2km

Occupation des sols

98


DU CADRAGE AU PROJET

Le territoire de la Ferté-Bernard est fortement spécialisé. Ainsi, comme évoqué précédemment, des « morceaux de ville » sont dispersés tel un archipel dans le territoire. L’agglomération principale comporte, en entrée de ville, des zones industrielles et commerciales, et d’autres zones d’activités, isolées du reste de l’agglomération, se sont développées à proximité immédiates des infrastructures majeures principales. Outre les agglomérats urbains, on remarque également un bâti dispersé dans le territoire, généralement traditionnel, et bien intégré à son paysage. La vallée de l’Huisne présente de vastes prairies, propices notamment à l’élevage du bétail, tandis que sur les plateaux dominent les grandes cultures.

99


LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

Zone d’activités en entrée de ville

Zone d’activités des Ajeux, isolée dans le paysage

100


DU CADRAGE AU PROJET

Plateau de grandes cultures

Un bâti traditionnel dispersé, bien intégré dans son paysage

101


LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

SOUVIGNÉSUR-MÊME

PRÉVAL

LA-CHAPELLEDU-BOIS

D36

D2 2

3

2 D

DEHAULT D2

Gare TER

D153 D2

D273

LA FERTÉ-BERNARD D7

CHERRÉ-AU

73

D2

6

D31

D7

D274

32

3

D7

D

CORMES

D

98

7

D1

D9

SAINT-MARTINDES-MONTS

VILLAINESLA-GONAIS

Échangeur

D316

61

D2 0,2

0,5

1

2km

A11

Infrastructures de transport D1

23

D261

D3

0

99

D

SAINT-MAIXENT

102

LAMNAY


DU CADRAGE AU PROJET

Les infrastructures routières majeures, comme l’autoroute A11 et la rocade contournant l’agglomération principale, génèrent des « paysages-vitrine ». Elles relient efficacement entre elles les différentes entités constitutives du territoire.

103


LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

Infrastructures routières générant des paysages-vitrine

La voie de contournement de l’agglomération, traversant tous les types de paysages du territoire

104


DU CADRAGE AU PROJET

La voie ferrée constitue une barrière physique au sein de la ville et de son territoire

La voie ferrée au niveau de la gare

105


LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

PRÉVAL

LA-CHAPELLEDU-BOIS

SOUVIGNÉSUR-MÊME

DEHAULT

LA FERTÉ-BERNARD CHERRÉ-AU

CORMES

SAINT-MARTINDES-MONTS

VILLAINESLA-GONAIS 0

0,2

0,5

1

2km

Mobilités douces

SAINT-MAIXENT

106

LAMNAY


DU CADRAGE AU PROJET

On observe un réseau fortement discontinu qui ne permet pas de parcourir le territoire. Seul le bois du Haut-Buisson offre aux habitants et aux visiteurs quelques sentiers de promenade.

Le bois du château du Haut-Buisson, à Cherré

107


LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

0

0,2

0,5

1

2km

Patrimoine paysager et architectural

108


DU CADRAGE AU PROJET

Le centre historique de la Ferté-Bernard Organisé autour de l’église Notre-Dame-des-Marais (construite au XIIIème siècle, soit 200 ans seulement après la fondation de la ville), le centre historique présente encore des restes de son bâti médiéval originel. A l’emplacement de l’ancien châteaufort, on peut apercevoir des restes de l’enceinte médiévale. La porte Saint-Julien, restaurée, marque l’entrée dans la ville historique.

Eglise Notre-Dame-des-Marais

La porte Saint-Julien

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LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

La Cartonnerie des Calots Il s’agit de l’ancien moulin de Calots, dont la présence est attestée depuis 1500. Celui-ci est reconstruit au XIXème siècle avec la première voûte en béton armé du département de la Sarthe, par François Hennebique. Dès 1933, le moulin devient une cartonnerie jusqu’en 1976. La commune a ensuite tenté de requalifier l’édifice en logements collectifs, mais le projet n’a pas abouti. Ce bâtiment a un caractère de « témoin » quant à l’évolution de la Ferté-Bernard.

La cartonnerie des Calots

110


DU CADRAGE AU PROJET

L’espace naturel sensible des Ajeux En 1999 est inaugurée la zone d’activités des Ajeux, aménagée sur une île artificielle entre deux bras de l’Huisne, à proximité de l’étang artificiel des Ajeux. Celle-ci est considérée comme « un modèle de traitement qualitatif des néo-paysages d’activités »1 . Une zone de préservation de la faune et de la flore a été mise en place autour du lac artificiel mais la zone d’activités n’est accessible qu’aux personnes qui y travaillent.

Étang des Ajeux

1. CERESA (sous la direction) (2005), Atlas des paysages de la Sarthe, Direction régionale de l’environnement des Pays de la Loire, Direction départementale de l’équipement de la Sarthe, page 93.

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LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

Le château du Haut-Buisson Ce château est une « folie », bâtie en 1847, qui appartenait à Alice Heine, princesse de Monaco. Aujourd’hui il est malheureusement délaissé, tout comme les communs dans le parc du château. Le parc reste un endroit naturel important de la commune mais les bâtis inutilisés sont laissés à l’abandon.

Château du Haut-Buisson

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LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

La ce Les coteaux offrent un belvédère sur la ville. Plateau de Bonnétable. La proximité de l’autoroute A11 favorise l’implantation de zones d’activités.

Large vallée de l’Huisne, lit de la rivière et de ruisseaux souterrains et en surfaces qui ont façonné l’image de la ville que l’on peut voir aujourd’hui. L’élevage est privilégié car les prairies pouvaient être inondées.

La rivière de l’Huisne est le premier invariant structurel de la ville de la Ferté-Bernard. Elle est l’une raison de l’implantation de la ville au Moyen-Âge.

Paysage agricole bocager. Le bocage est un élément structurel majeur du paysage sarthois et fertois. Il cadre le regard et structure les vues dans la vallée. Les lacs artificiels ont été crées comme bassin de rétention d’eau pour prévenir des inondations.

114

L’échangeur de l’autorou


DU CADRAGE AU PROJET

a vallée de la Même, moins large que elle de l’Huisne : 500m environ.

Prairies aluviales. L’irrigation importante de cette zone a permis la formation d’un bocager riche et cohérent. Souvent inondées, elles font barrière à l’urbanisation. Elles tendent à s’assécher. Relief accidenté avec boisements en promontoir

Plateau de culture. Les agriculteurs privilégient les hauteurs pour cultiver pour éviter les inondations.

Un bâti traditionnel dispersé et diversifié.

ute A11 La commune de la Ferté-Bernard, l’agglomération principale de notre territoire.

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LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

Analyse statistique du territoire

CHIFFRES GÉNÉRAUX Nombre d’habitants 8875 (chiffre de 2015)

53%

47%

Actifs employés 4965 (chiffre de 2015) Taux de chômage 12 % (chiffre de 2015)

France

Salaire net horaire moyen 12,7 € (chiffre de 2015)

Cherré/Au La Ferté-Bernard

Non actifs

13,5€

26,7%

12,7€

Huisne Sarthoise

48,5%

51,4%

12,4€

Sarthe France

12,9€ 14,5€

Chômeurs

12%

61,3% ayant un emploi

Salaire horaire net moyen (2015)

0-14 ans

15-29 ans

30-44 ans

45-59 ans

2015 LA FERTÉ BERNARD

16,1 %

15,1 %

15,3 %

19,7 %

2010 LA FERTÉ BERNARD

16,2 %

France France

18,4 % 18,5 %

17,8 %

19,2 %

16,6 %

16,8 %

18,5 %

20,1 %

19,9 %

19,6 % 20,1 %

60-74 ans 75 ans et +

18,8 %

15 %

15,5 %9

,2 %

16,3 %

14,5 %

13,9 %8

Répartition de la population par grande tranche d’âge

116

,8 %


DU CADRAGE AU PROJET

Famille monoparentale

9,1 % Couple avec enfant(s)

15,7 % 48,1 % Ménages d’une personne

27,1 %

Couple sans enfant

25%

20%

15%

10%

5%

0

< 2 ans

2-4 ans

5-9 ans 10-19 ans 20-29 ans > 30 ans

Ancienneté d’emménagement des ménages en 2015

117


LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

Appartements Sarthe : 23,9% France : 43%

26,9%

73,1%

Maisons

Logements vacants Résidences Sarthe : 8,7% France : 8% secondaires Sarthe : 4,8% France : 9,5%

3,9%

9,3%

86,8%

Résidences principales Sarthe : 86,5% France : 82,5%

118

Sarthe : 75,1% France : 56%


DU CADRAGE AU PROJET

Transports Pas de en commun transports

Marche à pied

3,2 % 5 % 6,2 % 3,2 % Deux-roues

82,3 % Voiture Camion Fourgonnette

De cette analyse statistique, nous pouvons tirer des conclusions quant aux défis auxquels la ville aura à faire face dans un futur proche. De significatives parties de ville sont à revaloriser : le réinvestissement ou la requalification de logements vacants permettraient de mettre un frein à l'étalement urbain. De plus, l'hégémonie de la voiture sur les autres mobilités va de pair avec le faible réseau discontinu de mobilités douces. Nous pouvons également constater que la majorité des habitants résident depuis longtemps dans la commune : c'est l'occasion de développer de nouvelles formes d'ancrage à un territoire auquel ils sont déjà attachés.

119


LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

L’importance de la lisibilité du territoire

Après avoir identifié les principales caractéristiques du territoire de la

Ferté-Bernard, ainsi que les défis auxquels ce territoire doit faire face, nous allons exposer notre stratégie pour redonner une lisibilité à ce territoire, ainsi que les avantages qu’une telle stratégie présente. Pour résumer, nous sommes face à un territoire qui présentent des « morceaux de ville » dispersés, plus ou moins spécialisés, qui se sont implantés sous l’influence des invariants structurels que nous avons défini précédemment, des sites patrimoniaux (tant urbains ou architecturaux que paysagers), tous ces éléments étant répartis aléatoirement dans des paysages variés (la vallée de l’Huisne, les plateaux, la plaine…). Si ces éléments sont bien reliés entre eux par des infrastructures routières qui traversent les différents paysages constitutifs du territoire, il n’en reste pas moins que le recours obligatoire à la voiture fractionne l’expérience de ce territoire, en déconnectant les habitants de son sol, et ne permet pas de l’appréhender dans sa globalité. Pour redonner une lisibilité à ce territoire, nous proposons, après en avoir établi le périmètre d’étude, de mettre en œuvre le processus proposé par Sieverts : « - Des éléments cachés deviennent visibles. En devenant accessibles, ils s’insèrent dans le vécu quotidien. […] - Des éléments suscitant habituellement des réactions de rejet sont requalifiées par leur association à des éléments positifs. - Des éléments auxquels on a redonné une visibilité et une charge positive sont rassemblés dans une chaîne d’objets ou d’événements également requalifiées. Des signes d’origine et de nature très différentes sont ainsi regroupés pour former un « super signe » à l’échelle de toute une région » *. Notre objectif est donc de rendre visible la totalité de l’environnement, en organisant 120


DU CADRAGE AU PROJET

une découverte sensible (mettant en jeu les cinq sens) du territoire, afin de ré-ancrer ses habitants à son sol. Aussi, notre projet propose de juxtaposer au réseau d’infrastructures routières un réseau de mobilités douces (vélos et piétons), lequel permettra de connecter les différents éléments constitutifs du territoire, tout en découvrant les paysages qui le composent. Notre projet sera aussi l’occasion de donner à voir les invariants structurels, générateurs d’urbanisation, afin de rendre lisible, de façon consciente ou non, la façon dont la ville se construit et se reconstruit à travers les époques. Enfin, chaque élément constitutif du territoire fera l’objet d’une stratégie particulière : les zones d’activités isolées dans le paysage feront l’objet d’une requalification par l’introduction de nouveaux usages, ainsi que par un travail paysager ; les sites patrimoniaux feront l’objet d’une revalorisation, et une stratégie spécifique au « morceau de ville » principal sera proposée. La notion d’espace public, et la continuité de celui-ci au sein du territoire de la Ferté-Bernard, prend une place importante dans notre projet, non seulement par la création du réseau de mobilités douces, mais fera également l’objet d’une attention particulière à l’intérieur-même de chaque élément du territoire (les zones d’activités, l’agglomération principal). L’espace public, ainsi régénéré, donnera l’occasion aux habitants de développer de nouvelles formes d’urbanité et de sociabilité, en investissant des lieux délaissés, ou suscitant habituellement des réactions de rejet. En rendant la totalité de ce territoire accessible et lisible, nous souhaitons développer chez les habitants « une nouvelle forme d’appartenance et d’ancrage à un lieu qui en renforce l’identité » *. Ainsi, notre projet territorial peut être défini comme « l’élaboration cohérente d’une image de transformation à long terme » *. Cette « image » redonne aux habitants la conscience du lieu qu’ils habitent, et les conduit à adopter dans une logique de défense, voire de promotion des caractéristiques de leur lieu de vie, de ses composantes urbaines et paysagères.

121



DU CADRAGE AU PROJET

Synthèse des enjeux paysagers

123


LA FERTÉ-BERNARD : RETOUR AU TERRITOIRE

Plateau avec vallées profondément encaissés

PARCOURIR

CONNECTER

Premières intentions de projet

124


DU CADRAGE AU PROJET

Vallée de L’Huisne

REVALORISER

Relief contrasté et désordonné

REQUALIFIER

Relief très plan

125



CONCLUSION Un tel projet, mettant en jeu tous les aspects du territoire, ne peut s’inscrire que dans la durée, tel que Thomas Sieverts nous le précise : « Il nous faut là nous inscrire dans une nouvelle perspective capable d’intégrer la multiplicité de ces petites interventions quotidiennes dans la longue durée d’une stratégie de restructuration. Des tâches classiques, mais insérées dans une nouvelle cohérence stratégique, dont il faut faire partager la signification et la portée » 1. Ainsi, nous prenons le parti de ne pas proposer un projet architectural ou urbain « fixé ». Nous élaborerons une stratégie, et des grandes directives pour un projet volontairement ouvert et adaptable dans le temps. Dans une optique de structuration de la ville diffuse dans son territoire, notre projet pourra se résumer à un plan-guide, à l’échelle du territoire, lequel donnera les grandes directions à suivre et à développer pour un projet soutenable, et ce, à de multiples échelles. Des scénarios seront envisagés, afin de d’esquisser des images possibles de la ville, si l’on appliquait notre stratégie.

1. SIEVERTS Thomas (2001), Entre-ville, un lecture de la Zwischenstadt, Parenthèses, page 105.

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