agecmagazine.decembre 2012.

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SIEGE SOCIAL Plantades 63690—AVEZE Président Christian CONTINI 7 chemin des vignes 41100 COULOMMIERS LA TOUR contini.c.g@gmail.com Secrétaire Marc VAYSSIE Plantades 63690 AVEZE marcvayssie@orange.fr Trésorier Christian BRANA Route de Simorre 32450 SARAMON christian.brana@orange.fr Le MAGAZINE A.G.&C. est disponible en téléchargement sur l'espace web de l'association Gendarmes et Citoyens : http://sites.google.com/site/assogendarmesetcitoyens Nous remercions toutes les personnes qui ont contribué à la création, l'édition, la mise en page du bulletin d'information et celles qui ont proposé des articles, Malgré le soin apporté à sa rédaction, des erreurs typographiques ont pu nous échapper; nous vous prions de nous en excuser.

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Numéro 38 - Décembre 2012 - Edito. Gendarmes pris pour des pigeon (P3) - Meurtre d’un gendarme, ça devient banal (capitaine Brière) (P4) - Nos publications (P5) - Brèves de la machine à café (P6) - Budget gendarmerie institution sinistrée Audition du directeur à l’assemblée (P10) Audition du ministre de l’intérieur au Sénat (P12) - Construction gendarmerie restrictions subventions aux collectivités (P 14) - Communiqués importants (P15) - Gendarmerie force humaine, pas pour ses personnels (P16) - Quand une brigade fait sa PUB (P 18) - Du côté du forum G&C Vétigend ou les difficultés des gendarmes pour s’habil ler (P20) - Flashback association AG&C ange ou démon (P24) - Suicides, n’oublions pas (P26) - Communication et mémoire bel exemple à l’escadron de GM d’Argentan (P28) - Vu dans la presse: « gendarme par Pôle emploi» (P30) « automobilistes abusés » (P 31) - Deux nouveaux membres d’honneur M. J.S Vialatte député , M. Didier Porte chroniqueur radio (P32). - Ministère de l’intérieur aigle bicéphale (P33) - Risques du métier (P34) - Gendarmes Padchance (relations avec la police) (P36). - Notre site, nos partenaires (P38) Bonne lecture


Gendarmes pris pour des pigeons.

Par Christian CONTINI Président de l’AG&C

E

n 1871, Jules Ferry met à disposition de la préfecture de police la caserne de la Cité pour en faire son siège. Cette caserne ayant été bâtie sur l'emplacement de l'ancien marché aux volailles de Paris, le sobriquet de ''poulets'' est alors donné aux policiers.

140 années plus tard si ce sobriquet existe toujours pourquoi ne pas donner celui de pigeons aux gendarmes?

- Pigeons

pour avoir été intégrés au ministère de l’Intérieur. On leur a fait miroiter de nombreux avantages mais en réalité ils n’ont rien obtenu du droit d’association et d’expression de leurs camarades policiers qui œuvrent dans le même ministère. Au contraire on leur rappelle sans arrêt leur militarité archaïque bien qu’ils ne soient plus au ministère de la Défense, pour les faire taire, leur interdire de s’associer (même sans parler de syndicats) et leur imposer aujourd’hui des conditions de travail qui ne se sont pas améliorées bien au contraire. - Pigeons pour devoir accepter un Conseil de la Fonction Militaire Gendarmerie qui n’évolue pas. Pour s’être vu imposer une « participation locale » souvent à la botte de la hiérarchie dont le nombre de représentants des personnels a été réduit de plus de la moitié. - Pigeons pour s’être vu promettre par le président de la République, alors candidat, un statut de citoyen à part entière avec une possibilité d’association ce qui aurait apporté plus de droit d’expression. Même les conclusions de l’étude des députés Mourrut et Le Bris sur le dialogue social dans les armées sont restées lettre morte. - Pigeons pour s’entendre dire, récemment, que les effectifs vont augmenter. En très petite quantité peut-être mais pas en qualité car beaucoup de sousofficiers seront remplacés par des gendarmes adjoints volontaires ne bénéficiant que d’une formation rapide et incomplète. - Pigeons quand on voit comment le laxisme ambiant les amène à se retrouver face à des criminels qui n’hésitent pas à faire usage d’armes qu’il s’agisse d’armes à feu ou de voitures utilisées comme telles.

- Pigeons Pour s’être vu promettre une augmentation de la grille indiciaire, niveau catégorie B, au 1er janvier 2013. Mesure reportée à l’été en raison d’un « oubli de budgétisation » etc………..

S

i la gendarmerie éprouve des difficultés à recruter il ne faut pas être surpris, il existe peu de citoyens disposés à se laisser plumer.


Meurtre d’un gendarme, ça va devenir banal. Le premier s’appelait Daniel Brière, il avait 52 ans, marié, deux enfants, il était major de gendarmerie à la brigade des recherches de Nice. Il avait consacré la majeure partie de sa vie au service de ses concitoyens, c’était un homme d’expérience.

pas ou peu de commentaires. Le directeur a suivi (comme son ombre) le ministre de l’Intérieur lors de la très belle et poignante cérémonie des obsèques relayée par les médias. Nous aurions aimé qu’il s’exprime dès le drame. Pas pour dire que la gendarmerie avait mis un genou à terre et qu’elle allait se relever, c’est la seconde fois en quatre mois, mais pour exprimer la profonde douleur et la colère des personnels. Nous n’avons pas voulu proposer aux citoyens de venir soutenir leurs gendarmes en partageant la minute de silence du 22 octobre dans les brigades de France. Nous l’avions fait pour Audrey et Alicia le 19 juin, suivis par la DGGN le 21 juin pour la cérémonie du lendemain. Nous pensions que la direction de la Gendarmerie le ferait pour le major Brière, il n’en est rien.

Le second s’appelle Alexandre Baudry, il a 21 ans. Le 12 octobre il venait de sortir de prison, remis en liberté sous contrôle judiciaire après presque neuf mois de détention provisoire pour une dizaine de cambriolages, vol de voiture et trafic de Le ministre de l’Intérieur a souligné les stupéfiants. Il s’agit d’un récidiviste. qualités de Daniel Brière. Il a su trouver les mots pour montrer son soutien à sa faLeurs destins se sont croisés le 17 octobre mille, aux proches mais aussi à tous les à La Grave de Peille (06) le premier vou- gendarmes et au delà à toutes les forces de lait intercepter un véhicule volé, il s’est l’ordre. Nous avons particulièrement apporté au devant de lui l’arme à la main précié que, cette fois, le major Brière soit mais n’a pas tiré. Le second était au vo- promu au grade de capitaine. lant de la voiture, il a foncé "tête baissée" et a percuté le gendarme qui n’a pas sur- Malgré les promesses, les gendarmes sont vécu à la violence du choc. toujours contraints au silence par leur miComme toujours dans ces cas extrêmes mais de plus en plus fréquents, le président de la République, le premier ministre et le ministre de l’Intérieur ont fait part de leur émotion. Le 21 octobre, le chef de l’Etat (et des Armées) a même distrait une petite demi-heure de son précieux temps, lors d’une visite (prévue) à Nice. Il l’a utilisée pour s’entretenir avec la famille et les camarades du gendarme. La ministre de la Justice s’est faite discrète, évitant de s’exposer aux reproches pour initier une politique qui, une fois de plus, donne la liberté à des gens qui l’utilisent aussitôt pour commettre des crimes. A quoi bon demander plus aux forces de l’ordre quand la justice ne suit pas. Du côté de la direction de la Gendarmerie

litarité archaïque, ce sont des souscitoyens. Il nous appartient d’exprimer leur désarroi et leur colère, leur admiration pour Daniel Brière qui a donné sa vie pour la République, la tristesse et la compassion pour une famille frappée par un deuil cruel. Il nous appartient également de remercier toutes les personnes qui ont déposé des messages de condoléances sur différents sites à l’intention de la famille mais aussi de toute l’institution Gendarmerie touchée dans sa chair une fois de plus. Nous laissons à chaque citoyen le soin de juger les comportements, les mérites ou les responsabilités des uns et des autres. Que le capitaine Brière repose en paix.


L’ A.G.&C. publie, depuis 2009, un bulletin d’information en ligne, mensuel et gratuit. Vous pouvez consulter librement l’intégralité des parutions en cliquant sur le lien ci ci--dessous :

MAGAZINES D’INFORMATION A.G&C.


La drogue encore et toujours au Plus de 4600 blessés parmi les forces premier plan. de l’ordre à la suite d’agressions en Après le ministre 2012. de l’Education qui se déclare favorable à la dépénalisation du cannabis voici la ministre de la Santé qui propose de tenter l’expérience des salles de shoot, expérience déjà proposée par le passé. Il s’agit de fournir aux accros à la drogue dure un espace et des moyens pour s’injecter des substances illicites sans même aucun contrôle de la teneur du produit. Avantage : en cas d’overdose ils pourront être pris en charge rapidement. Alors que les français attendent des mesures sur l’emploi, sur le pouvoir d’achat et sur leur sécurité, entre autres, on leur parle facilitation de l’usage de la drogue. Peutêtre une façon d’ouvrir des possibilités à ceux qui voudraient effacer de leur esprit le marasme actuel.

Gendarmes blessés par des tirs de fusil. 20 octobre, à Champvans (39) des gendarmes intervenant sur un différend familial ont été reçus à coups de fusil par un retraité de 62 ans qui leur avait proposé d’entrer chez lui. Deux militaires ont été blessés par balles dont l’un très gravement. Lors des échanges de coups de feu le forcené a été blessé également ce qui l’amènera à se rendre au cours de la nuit. Les gendarmes sont de plus en plus la cible de violences destinées à blesser gravement et même tuer. Prompt et meilleur rétablissement possible à nos camarades dont un conservera des séquelles irréversibles.

Ces chiffres, sensiblement les mêmes qu’en 2011, parlent d’eux-mêmes mais génèrent aussi des questions. 3 756 policiers et 909 gendarmes ont été blessés à la suite de violences et d’agressions en 2012 ce qui permet d’établir la moyenne à environ dix-sept membres des forces de l’ordre blessés chaque jour. On peut se demander pourquoi tant de policiers par rapport aux gendarmes. Question à laquelle il s'avère difficile de répondre sans une étude approfondie préalable. On peut penser que les policiers sont plus exposés aux « risques du métier » dans des cités où les contacts de proximité se font plus par échanges de coups que de le capitaine bonnes paroles. De là à dire que la vie de l’aspect négligeable, citadine est plus risde l'ordre quée que la vie en dorénavant milieu rural, il n’y a liens direct qu’un pas vite franles habitant chi sans que pour des rense autant l'on puisse jouer de la dire que tout est sur tout le t rose à la campagne. Une chose est certaine, s’agissant des morts nous constatons que trois policiers et trois gendarmes ont été tués en intervention, un triste match nul au score totalement inadmissible. "Les agressions sont souvent très violentes", relève le porte-parole de l'Intérieur, "La sécurité des personnels est une priorité pour le ministère qui travaille sans cesse à améliorer les équipements de protection des policiers et des gendarmes et à faire évoluer leurs techniques d'intervention." Dont acte. Sur la proposition de loi qui voudrait une utilisation des armes non létales sans que les forces de l’ordre soient aussitôt


taxées de violences. Il faudrait également que policiers et gendarmes soient dotés d’un plus grand nombre de ces armes, comme le pistolet à impulsions électriques.

Marseille la bleue, Marseille la rouge.

Premier Novembre, 205 policiers et gendarmes annoncés à Marseille. Il s’agit de volontaires. Va-t-on retrouver les mêmes manipulations qu’avec les 166 policiers promis par Claude Guéant qui avait oublié de dire qu’avec les mutations et les départs à la retraite il n’en restait rapidement que 38 dont une majorité cantonnés à élaborer des statistiques. En définitive ils n’auraient été que 8 en plus sur le terrain. Nous avons déjà dénoncé les gesticulations stériles du ministre Brice Hortefeux. e. « En plus Aujourd’hui, la répartition des nousportif non veaux effectifs a été détaillée avec une , les forces orientation particulière sur la réprese pourront sion des trafics de quartiers. Malheut nouer des reusement deux jeunes hommes étaient ts avec tous abattus le même jour ce qui porte à 23 ts, échanger le nombre de victimes de règlements de eignements, comptes en 10 mois a proximité dans les Bouches-duterritoire ». Rhône alors qu’on en dénombrait 16 pour toute l’année 2011. Si on ajoute les hécatombes corses la région méditerranéenne va devoir envisager le remplacement des parasols par des gilets pare-balles. Les visites ministérielles, les effets d’annonces, les renforts semblent ne pas devoir être en mesure de juguler la violence et les projets à long terme comme l’enseignement ou l’amélioration des transports ne devraient rien apporter de plus. Tant que les habitants des quartiers touchés par les trafics et la violence ne prendront pas leur destin en main, il est à craindre que rien ne s’améliore.

Encore une promesse opportunément non tenue. Courant octobre, le ministre de l’Intérieur à annoncé, devant des membres du CFMG, que la grille indiciaire, catégorie B, prévue pour le premier janvier 2013 ne serait appliquée qu’à partir de l’été. 2013 pour arriver à terme en janvier 2015 selon un cadencement qui n’a pas encore été établi. Pourquoi ce retard ? : Budgétisation oubliée ! A quoi bon avoir autant de généraux et d’officiers supérieurs à la direction si on oublie de budgétiser une mesure qui a été mise en avant pour remonter le moral de la troupe, et booster le recrutement. Une solution toute trouvée pour retenir les départs à la retraite anticipés et compenser provisoirement le manque de candidats au recrutement. Il est conseillé à ces futurs retraités de différer leur départ pour obtenir l’augmentation indiciaire promise mais retardée.

Gendarmes à pied et à vélo. Le journal La dépêche.fr nous apprend que dans la région de Limoux les gendarmes multiplient le nombre des patrouilles à pied et à vélo. L’explication donnée (le plus sérieusement du monde): Pas de restrictions de consommation des carburants mais une nouvelle organisation voulue par le capitaine. « En plus de l’aspect sportif non négligeable, les forces de l'ordre pourront dorénavant nouer des liens directs avec tous les habitants, échanger des renseignements, jouer de la proximité sur tout le territoire ».


Ce n’est pas dû au risque de panne sèche…...Pourtant, le 17 octobre, le directeur de la gendarmerie a été clair devant la commission de la défense de l’assemblée nationale, la panne sèche est bien là, faute de crédits suffisants. Cette image est elle valorisante pour favoriser le recrutement, nous en doutons. En tous cas il va y avoir une nouvelle question aux futurs candidats : « savez vous faire de la bicyclette ? » Ceci rappelle ce volontaire pour une carrière dans la marine à qui on avait demandé s’il savait nager. Il avait répondu « Pourquoi ? Vous n’avez plus de bateaux ? »

Une nouvelle médaille, une de plus. M. Philippe Vitel, député du Var, a lancé l’idée d’une décoration pour les militaires ayant servi dans les Forces Françaises en Allemagne (FFA). Cette médaille commémorative serait l’équivalent du « cold war recognition certificate» certificat de reconnaissance de la guerre froide. Après tout pourquoi pas, nous savons que les américains sont friands des poitrines bien garnies avec des placards de décorations. Nous formulerons quelques observations : -Tout d’abord c’est une bonne occasion de faire vivre nos entreprises car il est certain que ce serait une aubaine pour le fabriquant de décorations si l’ont tient compte de ce que des centaines de milliers de jeunes français ont servi dans les FFA au titre de la conscription (y compris Johnny Halliday). Pour beaucoup c’est un excellent souvenir de leur jeunesse perdue. - Peut-être que nos élus devraient se pencher en priorité sur la réalisation du mémorial destiné à honorer nos jeunes soldats tués en Opex et faire accélérer la procédure.

- En dernier lieu nous pensons qu’il serait extrêmement urgent de se pencher sur nos aînés qui ont combattu pendant la guerre 1939.1945. A titre d’exemple nous pouvons citer notre doyen, président d’honneur de l’Association Gendarmes et Citoyens, Edouard Marcaud, 88 ans. Engagé volontaire dans la deuxième division blindée du Maréchal Leclerc, il a combattu outre-Rhin. Au retour de la paix il a consacré sa vie au service de ses concitoyens dans une longue carrière en Gendarmerie. En remerciement, à l’occasion du 8 mai 2011, il s’est vu remettre, par le Maire de son village d’Huriel (03), un diplôme de reconnaissance aux anciens qui ont combattu durant la seconde guerre mondiale (signé du ministre des anciens combattants). Ne mérite-t-il pas la Légion d’Honneur ? Certainement autant que certains qui ont fait la même guerre, fictive, derrière des caméras, et qui ont obtenu jusqu’à la distinction de grand commandeur de la plus haute décoration de notre nation. La balle est dans votre camp messieurs les parlementaires.

Un nouveau suicide en Gendarmerie. Nous avions espéré ne plus apprendre de nouveau suicide. Nous nous doutions que ce vœu était utopique et c’est ce 10 novembre qu’un gendarme a choisi de mettre fin à ses jours. Il avait 47 ans et s’est suicidé avec son arme de dotation dans l’enceinte du peloton d’autoroute de Sainte-Marie-de-Cuines (Savoie). Son corps a été retrouvé dans un véhicule de service. Nous ignorons les raisons de ce geste et nous sentons impuissants devant ce nouveau drame. Nous assurons la famille, les proches et les collègues de toute notre compassion. s


- A l'époque où nous vivons les pistolets des gendarmes tuent plus de membres de l'institution que de délinquants ou criminels. Hausse de la délinquance. Le journal Le Figaro a lancé un pavé dans la mare en faisant état d’une croissance exponentielle des chiffres de la délinquance en octobre. Nous vous faisons grâce de ces derniers de même que nous allons éviter de chercher les raisons profondes de cette augmentation. Disons juste qu'elle peut provenir du sentiment d’impunité des auteurs de délits, de la démotivation des forces de l’ordre ou de la baisse des effectifs et des enveloppes budgétaires, peutêtre même d'une conjugaison de tous ces motifs. Elle peut aussi être la résultante de ce que nous avons toujours dénoncé : la manipulation des chiffres, qu’il s’agisse d’en user dans une campagne électorale ou de faire valoir tel ou tel argument du côté des politiques et des grands et petits chefs des forces de l’ordre. Nous préconisons donc de laisser les statistiques de côté et invitons les citoyens à soutenir leurs forces de sécurité car elles en ont un grand besoin. Nous pouvons cependant constater que la guerre des chiffres n’est pas terminée et que les problèmes de sécurité et de justice ont provoqué une belle pagaille à l’Assemblée Nationale, le 13 novembre, avec des échanges plutôt violents. Des passes d’armes qui auraient dû se faire à fleurets mouchetés mais se sont produites à couteaux tirés. Il y en a même qui ont sorti la « grosse artillerie ». Le consensus n’est pas pour demain. Policier verbalisé à Romorantin par les gendarmes ou comment faire un « buzz » avec un non-événement. Le syndicat Alliance de la police s’est ému de ce que le

véhicule d’un policier a été verbalisé par un gendarme pour stationnement interdit, infraction qui n’est pas contestée. Ce syndicat connu pour son agressivité à l’égard de la gendarmerie, qu’elle voudrait voir absorbée par la police, s’indigne devant cette « agression » de nature à nuire aux bonnes relations. C’est pourtant lui qui monte en épingle un sujet sans importance pour s’en prendre aux pandores. De nombreux citoyens, dont des gendarmes, sont verbalisés et ne pensent pas que les agents verbalisateurs s'en prennent ainsi à leur profession. Je suggère aux policiers de peindre leurs véhicules privés de façon à ce que l'on sache leur profession pour échapper aux procès-verbaux malencontreux. S’agissant du rapprochement que le syndicat Alliance fait avec la dissolution du commissariat de Romorantin, il est bon de lui faire remarquer que, comme à chaque fois qu’un commissariat du Loir-etCher a été menacé de dissolution, les élus, tous bords confondus, s’y sont opposés. Ils ne se sont pas manifestés lors de la suppression des brigades de gendarmerie de Vendôme, Romorantin et Blois. Nous en déduirons logiquement qu’ils se "contre-foutent" des gendarmes mais il est vrai que ces derniers ne peuvent exercer de droit de réponse, puisque toujours muselés par leur militarité, contrairement aux policiers. Suicide d’une policière. Ce nouveau drame s’est produit à Caen (14) dans le vestiaire du commissariat. Une policière de 42 ans, mère de deux enfants, en poste depuis 10 ans, s’est donné la mort avec son arme de service. Ses collègues sont choqués, nous le sommes également. Notre pensée va principalement à la famille mais aussi aux proches et à ses collègues.


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e 17 octobre, la Commission de la défense nationale et des forces armées a procédé à l’audition du général Jacques Mignaux, directeur de la Gendarmerie.

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our ne pas couper à la règle le général a aligné une multitude de chiffres dont on retiendra surtout que les personnels de la gendarmerie sont au nombre de 95 858 alors qu’ils étaient 102 101 en 2007. Au passage nous remarquons la précision des chiffres à l’unité près. S’agissant des personnels il est important de souligner les 25 000 réservistes (2/3 de jeunes formés à la va-vite ) sur lesquels la gendarmerie s’appuie. Nous constatons également ce que nous dénonçons de longue date : sur les cent quatre-vingt treize postes supplémentaires cent quarante quatre seront tenus par des gendarmes adjoints volontaires ne bénéficiant que de trois mois de formation. En définitive si l’on retire les réservistes et les GAV, les civils et les emplois administratifs, combien reste-t-il de "vrais" gendarmes ??? Une misère bientôt, confirmée par le fait qu’il est prévu que les civils et militaires du corps de soutien passent de 7 819 aujourd’hui à 10 000 en 2017. Quand on nous dit que les effectifs 2012 se situent au niveau de 2001 il serait bon de connaître la réparti-

tion entre les différents types de personnel, ce qui confirmerait la baisse du nombre et de la qualité des gens chargés de la sécurité en gendarmerie. De plus, faute de crédits suffisants pour réaliser les effectifs, 1 000 gendarmes manquaient en 2012 pour atteindre le plafond d’emploi. Alors pourquoi créer des postes quand on ne peut combler ceux qui sont vacants? es crédits d’investissement se sont réduits de 450 millions d’euros en 2007 à 250 millions en 2012. Dans l’énumération des différents crédits on trouve la "Sarkozy-primepour-résultatsexceptionnels" qui s’élève quand même à 15 millions d’euros. Bien évidemment pour parer au plus pressé il faut déshabiller Pierre pour habiller Paul et, malheureusement, ceci va être répercuté sur l’opérationnel, les matériels de police route, de police judiciaire, d’ordre public, d’intervention et même de montagne. Les autorisations d’engagement passant de 172 à 48 millions d’euros ce sont les gros équipements, véhicules, hélicoptères, motos ou moyens nautiques et autres programmes qui vont en être victimes. A titre d’exemple on achètera 2 000 véhicules pour un besoin de renouvellement de 3 000.

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S’agissant de l’immobilier il va peut être falloir faire appel à l’association DAL (droit au logement): baisse drastique des crédits qui va entraîner des renoncements aux programmes de construction ou de réhabilition et impossibilité d’accorder des subventions aux collectivités territoriales pour les constructions de casernes locatives. Il était possible d’envisager des retours de cessions immobilières mais certains parlementaires semblent privilégier une remise gratuite aux municipalités pour la réalisation de logements sociaux. Un peu de patience et les gendarmes seront bientôt des cas sociaux en matière de logement. Un parlementaire estime même que la gendarmerie n’est pas sinistrée sinon elle aurait mérité une augmentation supérieure à 0,4% : chiche !

pas au train de vie du parlement et de ses membres... Les patrouilles à bicyclette, chères à Monsieur Guéant, ont de beaux jours devant elles puisqu’il va bientôt ne plus y avoir d’argent pour mettre du carburant même dans le moindre cyclomoteur.

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our rester sérieux, ce constat funeste est accentué par des courriers qui circulent sur internet et qui évoquent la suppression des subventions accordées par l’état aux collectivités pour la construction des casernes gendarmerie. Ceci pourrait signifier à terme la fin du logement de service et de l’organisation de la gendarmerie telle qu’elle existe aujourd’hui, peut-être une solution pour plus de liberté accordée à ses personnels.

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otons au passage que sur une ne autre préoccuréflexion au supation apparaît en jet du budget des mufiligrane: en tenant nitions d’entraînecompte des conditions ment, le directeur a de vie et de travail acdéclaré qu’il procétuelles des gendarmes il dait à des arbitrages est évident que le repour réduire l’achat crutement va devenir de certaines munidevient- de plus en plus tions afin de pouvoir difficile et compliqué acheter des taser (pistolets à impul- faute de pouvoir motiver d'éventuels sions électrique). Dont acte ! Une candidats. formule à laquelle nous souscrivons bien volontiers. ous tenons à soutenir le directeur de la Gendarmerie lorsEn conclusion, la maison gendarme- qu’il déclare : « La sécurité n’a pas rie tombe en ruine, tout le monde de prix mais elle a un coût et il faut s’en rend compte, mais grâce à la loi faire des choix ». Elle nous a coûté du silence « imposé » nos élus espè- trop cher en vies humaines et en rent que la "boutique" va tenir en- blessures en 2012. core un peu et, tant qu’on ne touche C.C.

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e 30 octobre, lors de l’audition du ministre de l’Intérieur au Sénat par la commission des affaires étrangères de la défense et des forces armées, nous avons pu constater qu’il n’y avait aucune divergence avec l’audition du directeur de la Gendarmerie par l’Assemblée Nationale. Tout deux s’accordent à faire un constat alarmant sur l’état des finances de l’institution. Si à une époque son directeur déclarait que la gendarmerie était rendue « à l’os », nous constatons aujourd’hui qu’on a commencé à désosser l’institution, nous avons dépassé un "dégraissage de mammouth".

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ous ne voulons pas reprendre la totalité de l’intervention du ministre de tutelle mais simplement en souligner quelques points, comme sa réflexion indiquant que la seule augmentation des effectifs ne saurait apporter une réponse efficace en matière de sécurité.

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ous prenons acte de ce que tous les sous-officiers qui partiront seront remplacés par des sous-officiers mais nous regrettons que les créations de postes concernent pour les trois quarts d'entre elles des gendarmes adjoints volontaires. Nous notons avec satisfaction que ces derniers se verront offrir des

perspectives de carrière par une promotion interne leur donnant accès au corps des sous-officiers. Il aurait été intéressant de savoir comment va se passer la formation avec quatre écoles de gendarmerie: raccourcissement de la durée des stages ou augmentation de la capacité des écoles?

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e ministre a déclaré : « La considération que j'ai pour les policiers et les gendarmes, je la leur montre en me rendant sur le terrain auprès d'eux, y compris dans les circonstances tragiques ». Nous avons pu le constater et nous l’en remercions, il est simplement regrettable que cette considération à l’égard des gendarmes ne soit pas plus marquée par une vraie citoyenneté leur permettant le droit d’association et d’expression. Nous déplorons qu’une solution n’ait pas été trouvée pour remédier à l’oubli de financement de l’alignement de la grille indiciaire sur la catégorie B de la fonction publique.

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’achèvement de la mise en place des mesures du PAGRE mais plus encore l’alignement des taux d’ISSP dans la police et la gendarmerie au bénéfice des officiers supérieurs et généraux de la gendarmerie ne sont certainement pas les sujets qui intéresseront la majorité des gendarmes.


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our calmer les inquiétudes sur les financements de carburant, le renouvellement des tenues, le maintien en état des armes ou le renouvellement des véhicules, il assure que toutes les dépenses courantes seront financées l’an prochain. On imagine mal comment la gendarmerie pourrait continuer à fonctionner si ce n’était pas le cas.

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ur l’immobilier M. Valls précise « qu’il n'y a aucune raison pour que les gendarmes vivent dans des logements vétustes dans lesquels bien des Français n'accepteraient pas de vivre ». Il sait à quel point l’immobilier est dans un état dégradé et souhaite voir se réaliser quelques grands chantiers déjà prévus (Versailles, Melun, Pontoise …) mais confirme que seul l’indispensable pourra l'être. Pour se faire il sera très attentif à ce qu'un bon équilibre soit trouvé entre l'engagement du président de la République de faciliter la cession du foncier de l'Etat aux collectivités locales, qui trouvera sa traduction dans la loi relative au logement (Loi Dufflot), et l'ampleur des besoins immobiliers de la gendarmerie. Dont acte.

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qui lui est alloué ne sera pas augmenté. Une baisse des crédits consacrés à la formation continue permettra de compenser la hausse des dépenses de fonctionnement. Il préciseque la moindre présence des gendarmes sur le terrain s’explique par la baisse des effectifs. Peut-être auraitil pu indiquer qu’ils sont aussi très largement utilisés pour la police de la route.

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’agissant d’éventuels redéploiements de zones de compétences entre la police et la gendarmerie une mission (encore une...) sera confiée à un député et un sénateur. Comme de nombreux parlementaires, le ministre de l’Intérieur se dit attaché à ce que la gendarmerie reste une force de police à caractère militaire. Comme une majorité de gendarmes, nous sommes également attachés à cette militarité à condition qu’elle ne serve pas uniquement à les museler. Peut-on leur accorder d'être des citoyens à part entière (ce que le candidat Hollande voulait faire) et cesser de les considérer comme des personnes incapables de faire preuve de discernement au point de ne pas leur accorder le droit d’association et d’expression.

n réponse à des sénateurs onsieur le ministre vous il précise que la reprise des qui êtes d’origine espatransfèrements judiciaires par les services pénitentiaires (actuellement gnole, pourquoi n’accordez-vous pas sous moratoire) devrait se faire en à « vos » gendarmes ce qui est accor2013. Si la réserve opérationnelle est dé à la Guardia Civile? devenue indispensable au fonctionC.C. nement de la gendarmerie le budget

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Le microcosme Gendarmerie est en émoi suite aux courriers alarmistes de généraux retraités (qui ne manquent pas d’activités) annonçant la fermeture du robinet des subventions pour les collectivités qui construisent des casernes. La conclusion étant que ceci allait être la fin du logement gratuit concédé par nécessité absolue de service, entendez par là la fin de la disponibilité des gendarmes 24 heures sur 24. S’agissant des petites casernes, rares seront désormais les collectivités capables de mener à bien un projet, même avec des subventions, en raison de capacités d’investir insuffisantes et de la frilosité des banques pour accorder un prêt. Si elles en sont capables cela signifie que ces collectivités ont une bonne capacité d’autofinancement et qu’elles font partie de la catégorie très restreinte des plus riches. Il reste alors la solution du partenariat public-privé qui a tendance à se développer. La vraie mauvaise nouvelle, c’est pour les grosses casernes qui ne parviendraient pas à intéresser un investisseur privé laissant au seul budget gendarmerie l’obligation de compenser ou de renoncer. On peut raisonnablement penser qu'il y aura un ralentissement des constructions neuves mais dans un contexte de diminution d'activité, les investisseurs privés resteront probablement attirés par un procédé qui leur garantit un retour sur investissement par des loyers sans risque. Même les retards de paiement peuvent être une source de revenus intéressante par le jeu des intérêts moratoires. Si une collectivité ou un petit investisseur sont timides à engager un contentieux contre l’Etat-gendarmerie, les gran-

des entreprises savent très bien jouer avec ces revenus annexes d'autant que les obligations des collectivités ont été renforcées ses dernières années. Le mode de fonctionnement de la gendarmerie repose en grande partie sur la disponibilité de ses personnels assurée par l’obligation d’occuper le logement de fonction. En l'état actuel, la suppression du logement de fonction est impossible sans une augmentation très importante des effectifs car même si le regroupement des unités était un premier pas dans cette direction, il faudrait assumer les conséquences de la disparition de la disponibilité, c'est-à-dire organiser le service selon un système des 3x8, indemniser le travail de nuit et de week-end ainsi que les astreintes à domicile. Il serait nécessaire également de réaménager les bureaux pour ce mode de fonctionnement. Ensuite comment trouver des volontaires pour servir dans les lieux défavorisés ainsi que dans les villes les plus chères ? Quid de la garde républicaine et de la gendarmerie mobile ? Un ensemble de conséquences que beaucoup ont du mal à percevoir mais qui pourrait bien au final s'avérer au moins aussi couteux que le dispositif actuel voire plus pour un service rendu à la population qui serait en sérieuse perte d'efficacité. Peut-être que les investisseurs préfèreront s’intéresser aux prisons. Cette orientation est compréhensible : tenant compte de la vitesse à laquelle les forces de l’ordre régressent, il y a fort à parier que les chiffres de la délinquance vont faire un bon en avant. Gendstas


Comme chaque année, une délégation de l’association gendarmes et citoyens se rendra au monument national de la Gendarmerie, place de la Loi à Versailles (78) pour déposer une gerbe en hommage à ceux qui ont donné leur vie dans l’exécution de leur devoir. Ce sera le samedi 19 janvier 2013 à 15 heures 30. Ceux qui souhaitent nous accompagner seront les bienvenus.

Rappel : les cotisations (15€) des personnes qui adhèrent ou ont adhéré à notre association depuis le 1 er septembre 2012 sont valables pour l’année 2013. https:// s i t e s . g o o g l e . c o m / s i t e / assogendarmesetcitoyens/accueil/adhesion Vous pouvez recevoir gratuitement notre magazine mensuel directement dans votre boîte de réception. Pour ce faire adresser nous un courriel avec votre adresse internet sur gendarmes.citoyens@gmail.com


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ette magnifique maxime « Gendarmerie une force humaine » a été fort appréciée des gens de l’institution qui faisaient tout pour la mettre en pratique. Aujourd’hui beaucoup révisent leur jugement s’agissant de l’application aux personnels. Si la gendarmerie et ses membres font preuve de la plus grande humanité possible vis-à-vis de leurs concitoyens on ne peut dire que les dirigeants de l’état ou de l’institution en font toujours preuve à l’égard des gendarmes.

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l’époque où les états craignent pour leur triple « A » décerné par des agences de notation que nous imaginons composées de vieillards grincheux et totalement bornés derrières leurs binocles, les gendarmes doivent se conformer au triple « D » qui leur est imposé : Dévouement Docilité et Discrétion.

Dévouement : Tout le monde peut constater combien les gendarmes sont dévoués. Ils y sont un peu forcés par leur « militarité » qui fait toujours le bonheur des gouvernants et des chefs.

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eux-ci disposent ainsi d’une main d’œuvre qu’on peut utiliser en tout temps, de jour comme de nuit, dans des conditions horaires qui seraient normalement une injure au code du travail. Ce dévouement va jusqu’au sacrifice de la vie comme nous avons pu le voir il y a quelques mois.

Docilité : Si le premier « D » n’est pas appliqué on impose ce second aux personnels à partir d’un règlement militaire archaïque. Celui qui a le malheur d’oublie d’obéir aveuglément, de se plier ou tout simplement qui n’a pas l’heur de plaire se voit sanctionné.


Des sanctions prévues réglementairement avec parfois la double peine qui consiste à des restrictions dans l’avancement ou dans les mutations. Nous avons cité des exemples dans nos colonnes.

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es sages de la cour des Comptes ont bien constaté le problème en démontrant que les gendarmes subissaient 70 % de sanctions de plus que leurs camarades du même ministère, ceux de la police. Pour être certains qu’ils restent dociles, on interdit aux gendarmes le droit concédé à tous les citoyens, celui de s’associer. Pour faire croire à un peu d’implication dans les décisions on crée des structures qui n’ont de participation ou de concertation que le nom.

Discrétion : Là encore, si le secret professionnel doit logiquement s’appliquer, on oblige le gendarme à un silence absolu attaché toujours et encore à sa « militarité » bien pratique pour les tenants du pouvoir. Ce silence vient en complémentarité de la docilité et les structures citées supra ne permettent en

rien au gendarme de s’expliquer réellement sans se voir opposer le règlement militaire, ce règlement de la grande muette auquel il reste astreint malgré son rattachement à un ministère civile, celui de l’Intérieur.

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n a donné l’espoir aux gendarmes qu’ils allaient pouvoir enfin s’associer comme leurs concitoyens mais pour l’instant nous en sommes toujours au même point « silence dans les rangs ». Ceci est un comble dans une période où nos dirigeants créent une multitude de commissions ou évoquent sans arrêt les dialogues entre partenaires sociaux. Rochambeau


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l y a quelques années, dans la presse, pour faire sa publicité, la Gendarmerie mettait le plus souvent en avant ses équipes de vaillants montagnards, de ses élites du GIGN dont le courage, l'abnégation étaient les maîtres mots et correspondaient à l'image que l'on voulait donner du Gendarme. Aujourd'hui, au travers d'articles de presse, il semblerait que le volet d'agent collecteur de fonds sonnants et trébuchants (sous couvert de justicier de la route) soit de mise. Nous sommes surpris de constater que dans un grand journal régional à 4 jours d'intervalles, nous est présentée la même unité de gendarmerie qui fait de la répression son action prioritaire. Les articles et les photographies sont très agressives. a BRI (brigade rapide d'intervention) nous est présentée comme une unité d'élite composée de militaires possédant un haut niveau de technicité en matière de conduite à grandes vitesses. Pour être pilote dans cette brigade, il faut être un « petit » Sébastien Loeb, bien dans ses chaussures et dans sa tête. Ce qui est choquant dans ces articles, c'est que seul le côté répressif de cette brigade est mis en avant bien qu’ils soient placés dans la rubrique « Sécurité » et titrés « Un bolide pour traquer les conducteurs trop pressés ».

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l ne plane aucun doute sur les intentions répressives des gendarmes avec quelques exemples « La Volvo à 161 km/h (…), le copilote était installé derrière un

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l est vrai que les gendarmes disposent d'une arme fatale, une Mégane RS de 270 chevaux. Le 28/08/2012 c'est la photo d'un gendarme armé de son laser, en tête du sujet « Haro sur les grandes vitesses ». Ce titre est aussi imagé que celui du 24/08/2012, « Les gendarmes armés d'un bolide ».

pilier d'un pont enjambant l'autoroute (…). Juste à côté, sur une voie de desserte de la SANEF (…) cachée par les feuillages, la Mégane démarre en trombe (...). Elle a rattrapé la Volvo. Gyrophares et lampes flash allumés, la voiture des gendarmes se met à la hauteur d'un père de famille et lui fait signe de les suivre (…). Sa compagne profite de cet arrêt pour donner le sein au bébé installé à l'arrière du break ». Le conducteur est verbalisé. n nous présente ici l'image même du criminel des grands chemins que ces militaires traquent, un vrai cauchemar !!! Voilà une nouvelle image pour une unité d'élite de la Gendarmerie devenue une force de frappe fiscale. Où est l'idéologie première de l'institution à savoir, secourir, servir et en dernier recours réprimé ?

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Où est la force humaine, seraient-elles devenues : sévir, servir (l'état régalien) et enfin secourir. oilà une nouvelle image pour une unité d'élite de la Gendarmerie devenue une force de frappe fiscale. Où est l'idéologie première de l'institution à savoir, secourir, servir et en dernier recours réprimé ? Où est la force humaine, seraient-elles devenues : sévir, servir (l'état régalien) et enfin secourir. Je sais bien que ce cas n'est pas une généralité, ni la nouvelle déontologie des gendarmes, mais c'est ce qui est présenté à l'ensemble de la population au travers d'une presse régionale couvrant une grande partie de l'Est de l’hexagone et c’est bien affligeant. es unités d'élite ont leur utilité et il faut être fier d'avoir des militaires compétents pour luter contre les grands excès de vitesse particulièrement dangereux et intolérables. Il est cependant plus opportun de communiquer sur des missions plus périlleuses mais tout aussi utiles que la traque de ces fous qui font de nos autoroutes des pistes de compétitions les cannonball aux chronométrages ahurissants, des trafiquants de drogue et leurs go-fast, de ces inconscients qui les remontent à contre sens, mais aussi de ces courses contre la montre pour transporter des organes humains qui vont sauver des vies et la liste n'est pas exhaustive. es oublis me laissent perplexe sur les motivations du chef de cette brigade. Ce qui est encore plus gênant, c'est que le 24 août 2012, dans le même journal, 4 pages sont consacrées à « un accident ayant provoqué 4 blessés dont un grave dans une zone réputée accidentogène », un point noir sur une route nationale très fréquentée.

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En trois mois 4 morts et de nombreux blessés ont été déplorés. Je me pose cette question : « la mégane RS et le laser de nos experts ne seraient-ils pas plus utiles à cet endroit ? » Ils seraient certainement plus utiles que ce radar fixe placé à l’entrée d’une portion à 3 voies et en montée qui permet de dépasser les poids lourds et autres véhicules lents alors qu’on comprendrait mieux sa présence dans l’autre sens, beaucoup plus dangereux. Lutte contre l’insécurité ou chasse aux PV(S).

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i l'on trouve de l'argent pour acheter des bolides destinés à chasser des criminels de la route comme ce père de famille, ne peut on pas trouver de l'argent pour équiper d'armes non létales nos gendarmes brigadiers afin d'assurer leur sécurité lors de leurs interventions ???. Ces derniers ne sont pas derrière des piliers de pont ou à bord d'une voiture rutilante brillant de mille feux mais au contact de

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la misère et de la violence. Avec le prix d'une Mégane combien de « tasers » pourrait-on acheter ??? Mieux vaut ne pas y penser. Souvenons-nous : le Gendarme est au service des citoyens, ses missions sont de protéger, aider, servir et secourir, la répression n'intervenant qu'en dernier ressort. Si une promotion doit être faite de la gendarmerie au travers de ses unités d'élites, c'est sur ces valeurs et dans cet ordre qu'elle doit se faire. En procédant de la sorte c'est la respectabilité et l'abnégation de ce Gendarme-Citoyen, au service du public et de la nation qui seront principalement reconnues. Jean-Luc Provot.


« VETIGEND » ou les difficultés à s’équiper pour les gendarmes Les militaires de la Gendarmerie ont connu plusieurs périodes, celles du carnet d’habillement qui permettait de percevoir des effets militaires près des magasins de l’intendance militaire puis celle de la dotation financière avec laquelle il pouvait se fournir près des marchands ambulants. Il ne s’agissait pas des « magasins bleus » qui faisaient de la vente à domicile mais des représentants de grandes marques spécialisées dans les uniformes à des prix souvent élevés. Comme l’histoire est un éternel recommencement l’institution a décidé de revenir à un carnet d’habillement avec un fournisseur unique. Tout ne se passe pas le plus simplement du monde comme en témoigne le sujet de discussion ouvert sur le forum Gendarmes & Citoyens. Ce qui est certain c’est qu’il est très suivi puisqu’il a reçu plus de 10000 connexions. http://gendarmes-en-colere.forum2discussion.net/t26231-livraison-vetigend Nous y trouvons de l’humour de la colère parfois et nous vous proposons quelques interventions prises au hasard. Bonjour à tous, est ce que certains d'entre vous ont "déjà" reçu leur commande avec vetigend. Celle-ci devait être livrée 08 semaines maximum, après la fin de la campagne (donc avant fin juin) et toujours rien pour moi, ainsi que pour les collègues de mon unité. Ils se permettent de livrer en retard et n'auront aucun scrupule à nous retirer des points en cas de retour.

J’ai reçu un courriel m'annonçant la livraison Seul problème ce courriel posté à mon adresse était destiné à Dominique L pour une livraison dans le 18. Je suis en poste en Martinique donc j'espère que ce n'est pas ma commande qui est partie ???

Avec la prime j'allais sur le net, au bout de trois jours j'avais ma commande, là depuis Mars je n'ai rien reçu et des échos indiquent que les tailles proposées sur vetigend sont fantaisistes. Ne le sachant pas j'ai commandé avec les tailles proposées ayant confiance vu que nous avons donné nos mesures au plus près ! De plus les commandes arriveraient pendant mes perms, donc si taille trop grande je n'aurais pas le délai de 15 jours pour contester 4 mois d'attente pour recevoir deux futes et quelques autres bibelots et encore les tailles ne vont peut être pas correspondre... Sans "dec" quel bordel


J'ai contacté le standard de VETIGEND hier matin pour poser quelques questions. Pourquoi ma commande enregistrée fin janvier n'est toujours pas livrée à ce jour ? Nous avons pris du retard mais les commandes devraient être honorées avant la fin Juillet. Y aura t'il une troisième campagne de commande cette année ? Oui, elle débutera au mois de septembre. Peut on prolonger la période de rétractation qui est de 15 jours, lorsque que le colis arrive à l'unité pendant la première semaine d'une permission estivale de quatre semaines ? Pour l'instant, rien n'a été prévu dans ce cas de figure et la société n'entend pas déroger à cette règle En conclusion, je demande à ce que les membres du CFMG mettent rapidement le nez dans ce bordel et interpellent la DGGN SUR LES CONDITIONS D'ATTRIBUTION DE CE MARCHE ! Je propose que les admis du forum lance un sondage sur l'utilité de ma demande auprès du CFMG !

Le délai de 15 jours pour effectuer une demande de retour se compte à partir du jour où le militaire ouvre le colis et donc s'il était en perm pas de problème. Maintenant, c'est clair que ce n'est pas normal de ne pas avoir anticipé les difficultés rencontrées aujourd'hui. Il paraissait impossible que tout se passe comme après 10 ans d'exercice et le canevas soumis au départ était impossible à tenir compte tenu de beaucoup de critères. L'un des plus importants, c'est la reprise du stock existant chez nous par le nouveau distributeur Paul BOYÉ. Ce stock, chiffré et évalué, s'est avéré être très éloigné de la réalité... Du coup, les productions lancées se sont avérées insuffisantes en nombre voire inappropriées... Les difficultés s'accumulent, au détriment des gens en attente de commande (environ 60000 !!!). Quant aux tailles, est-ce que vous avez suivi à la lettre les éléments donnés par le site ou les avez-vous modifiées pour commande "comme d'habitude" ? LERETOURDUGARDIAN semble indiquer ce que je crains, c'est à dire que nous sommes nombreux (j'en fais partie) à avoir considéré comme une nécessité de modifier les tailles pour les faire correspondre à ce que nous utilisons. C'est sans doute une erreur au final. Je suis d'accord que ça puisse paraitre incroyable, mais les tailles varient d'un fabriquant à un autre. J'en veux pour preuve la différence d'une pointure et demie sur deux paires de baskets que j'utilise pour courir, et pourtant leurs productions (NB et Nike) doivent être un peu plus importantes que chez Paul BOYÉ... Pour des teeshirts, amusez-vous à mesurer la distance entre deux coutures (juste sous les manches) et vous verrez que pour un XL (désolé, c'est mon format...) on peut avoir des variations de 4 à 5 cm suivant l'origine du produit... Pour revenir à GM 78, il faut s'organiser pour faire remonter l'info et apporter une note contradictoire (vérifiée) au constat officiel... Pour moi, pour faire avancer les choses et tendre vers "mieux", c'est ce qu'il y a de plus intelligent à faire (parce que les râleurs râlent, mais au final...).


VETIGEND c'est juste une abominable fumisterie, comment peut on autant se foutre de nous sans que nous n'ayons rien le droit de dire. Si vous postez votre mécontentement sur GENDCOM, je ne vous raconte pas comment vous vous faites remettre en place par les modérateurs qui n'hésitent d'ailleurs pas à vous contacter directement sur votre BAL perso, n'oubliant pas au passage de faire étalage de leur grade. Pathétique, comme VETIGEND Ben moi c'est le contraire, j'ai eu mon mail comme quoi ma commande était disponible dès maintenant à l'adresse de livraison et il n'y a rien à l'arrivée. Je pense que tout cela n'est juste qu'une histoire de pognon et je vais dire comment je le vois. Dans les premières années, chacun va commander des effets en dépensant ou non la totalité des points. Si tu ne dépenses pas tout, la dg ne te "re-crédite" que de la moitié des points restants sur l'année d'après. Bien entendu avec un maximum de 3000 points. déjà là, en ne créditant que la moitié des points restants, la dg se met un peu d'argent dans la poche. Puis les années passant, chacun aura dans son armoire 4 vareuses, 60 pantalons, 112 chemises, etc ... Résultat tu ne commandes plus. Et là, c'est le jackpot pour la DG. Tous ces faits ne font qu'entraîner une nouvelle polémique à juste raison. Certains décideurs de la Gie (Gendarmerie) ont choisi de faire des économies et que les l'argent serve bien à l'habillement des gendarmes. Jusque là rien de plus normal. Ce qui ne l'est pas c'est d'avoir choisi un seul prestataire de service, de n'avoir pas réfléchi suffisamment ou d'avoir effectué une étude de marché complètement fausse. Ce bordel, car il faut bien appeler cette usine à gaz par son nom, doit bien profiter à quelqu'un ou quelques uns !!!!!! De nombreux petits prestataires de services de l'habillement Gie ou autre ont du mettre la clé sous la porte, ce qui est fortement dommageable pour l'emploi et les militaires de la la Gie qui pouvaient compter en général sur les services de proximité. Généralement à chaque fois que nos grands chefs pensent !!!!! et prennent des décisions sur un marché quelconque, vous pouvez être sûrs que c'est le cirque (et encore je reste poli). Vêtements de qualité discutable, tailles approximatives, pas de stock mais un paquet de points pour effectuer les échanges qui arrivent ou arriveront dans plusieurs mois, si ils arrivent. Maintenant que la machine est pratiquement bloquée et que ce système est proche de l'implosion sans que les clients soient un minimum satisfaits, que fait-on ? Effectivement Vetigend ne répond pas aux mails, la direction Gie reste muette malgré toutes les plaintes de la France entière. Qui a mis au point le cahier des charges, avec quel dessous de table, car malheureusement cela marche de cette façon ! Pour finir, il s'agit d'une très grosse arnaque avec pour victime les personnels de terrain. Chers camarades d'active. Je propose, pour vous aider, que les retraités organisent dans chaque région : un vide-cantines Vous pourrez bénéficier d'effets à des prix défiants toutes concurrences (gratuit). Cette affaire est vraiment lamentable.


J’apporte ma contribution.... VETIGEND livré.... dans mon unité au compte gouttes ! Les 4 premiers ont vu leurs colis être expédiés au PA du FAYET (74) soit à 300 kilomètres de notre implantation. Le suivant à eu moins de chance... son colis a été réceptionné au PA de BAYONNE soit à 676 kilomètres de chez nous !!!!! vraiment une belle bande d'incompétents dans cette boîte, c'est pathétique !!!

Je n'ai pas encore reçu ma commande, mais c'est normal (oh purée que ce mot est à la mode). C'est logique car j'ai attendu la 2ème campagne de commandes pour faire la mienne et j'ai claqué tous mes jolis points d'un seul coup d'un seul (bon, c'est pas trop dur vu le nombre de points et le coût des effets...le plus chiant, aura été de faire un Tétris financier pour caler au plus juste sans hypothéquer le peu de points de l'année prochaine) ! Alors, avant l'année prochaine je verrai (ou pas) si j'ai eu raison d'attendre la fin de la première vague et de me laisser guider par : mon intuition masculine (lol HAHAHA...y a pas de raison qu'il n'y ait que les femmes qui en aient, égalité pour tous hein) ; le retour d'expérience de mes petits camarades... Bref, la suite au prochaine épisode ! Ils viennent de mettre sur intranet un questionnaire de satisfaction Bon, déjà, il faut dire qu'il y a très peu de questions et qu'elles sont orientées de manière à ne pas trop ternir l'image de la société ... Par exemple, on nous demande si, hormis les effets à livraison différée, le colis était complet ?!?!?! ... ben oui, sans compter les effets manquants car livraison différée, le colis était complet ... n'importe quoi !!! Sinon, voici mon petit commentaire en fin de questionnaire : Le fait de ne pouvoir essayer les effets nous est fortement préjudiciable. - Selon moi, les délais de livraisons sont inacceptables. - Le fait de ne pas être en mesure d'honorer toutes les livraisons, et ce, dès les premières commandes, est inacceptable. (J'attends toujours un effet manquant de ma première commande). - Je ne connais pas les conditions d'attribution du marché (cahier des charge entre autre) mais Paul Boyé doit avoir d'excellents commerciaux .... ou La Gendarmerie, de bien piètres négociateurs !!! De toutes façons, ce sondage mis en place par la DG ne servira à rien ... au final, tout ira bien dans le meilleur des mondes ... comme les rapports sur le moral.

Un gars de ma compagnie, bien qu'il ait passé le grade supérieur cet été, porte toujours ses effets du grade antérieur : vareuse, galons d'épaule de poitrine etc aux remarques qui n'ont pas tardé à poindre, il répond avec un aplomb respectable (et respecté) qu'il attend toujours depuis janvier ses nouveaux effets commandés, et qu'il ne va certainement pas payer de sa poche pour tout avoir en double ensuite. Personne n'a osé le punir ou le faire écrire.

A SUIVRE …………………..


Dans notre magazine N° 8 de mai 2010 http://fr.calameo.com/ read/000086921ceeaa01e27fd sous le titre « ange ou démon » nous évoquions le comportement des dirigeants de la gendarmerie vis-à-vis de notre association. A l’époque nos membres étaient dépeints comme des retraités aigris déconnectés de la réalité, ce terme étant repris par des ministres comme madame Alliot-Marie qui souhaitait nous retirer tout crédit. ---L’association AG&C est considérée par la direction générale de la gendarmerie et ses officiers comme une épine mal placée dans le giron de l’Institution et principalement sa direction. Elle serait composée, selon leurs dires, par des retraités aigris et déconnectés de la réalité. Leur réalité ! Pas celle de quelques actives et citoyens. Ces officiers, nantis d’un cerveau très développé, s’emploient à dénigrer celle-ci pour la décrédibiliser et la déstabiliser. ----Cette Association, avec l’édition mensuelle de son bulletin, est dérangeante car elle est d’abord légitime de par son statut, libre et donc sans censure. Elle est dérangeante par l'éclairage

qu'elle donne sur les dysfonctionnements qui grippent actuellement les rouages de la Gendarmerie. Elle souligne les réformes qui risquent de tuer notre Institution et de lui faire perdre son âme. Elle suit « l’évolution » de ses changements, de sa mutation, de sa mue, au grand dam de ses détracteurs. ----Ange et démon. Pourquoi ange ? Car elle défend la Gendarmerie, sa Gendarmerie ; tente de protéger son personnel contre les changements irréversibles qui sont en cours ; informe ses adhérents mais également les personnels d'active, les citoyens et les élus sur les réformes diaboliques qui détruiront son entité. Pourquoi démon ? Car, comme une enfant turbulente, elle est


embarrassante pour la direction et ses responsables. Elle dit tout haut ce que beaucoup essaient de taire et cacher. C’est un électron Libre qu’ils n’arrivent pas à manipuler ni canaliser. Ils ne peuvent pas lui faire suivre la voie qu’eux désireraient qu’elle suive. Ils n’ont aucun moyen de pression contre elle, car indépendante. Elle est trop bruyante à leur goût, difficile à contenir. ----Dans le cas présent « ange et démon » sont des termes complémentaires. En effet,

les responsables de l’Association agissent pour le bien communautaire, mais d’un autre côté, leurs actes et prises de positions sont mal perçus par une population de hauts responsables de la DG, car ils apportent une autre vue sur le problème actuel que rencontre la Gendarmerie et dans les hautes sphères, on n’aime pas cela : LA VERITE dérange.

Signé : par un ange pouvant devenir démon lorsqu’on s’attaque à son ancienne Institution.

Qu’en est-il aujourd’hui ? Notre association n’est toujours pas acceptée et encore moins reconnue par la direction de la Gendarmerie. Un grand changement est pourtant intervenu, nous avons été reçus officiellement par des parlementaires pour donner notre avis sur le dialogue social dans les armées ou plus simplement sur la situation de la gendarmerie. Les journalistes s’adressent à nous régulièrement pour recueillir nos avis ou nos impressions. Plus important encore, des courriers adressés à des candidats à l’élection présidentielle ou encore à des ministres ont reçu des réponses. Ceci nous a changé du silence méprisant dont nous faisions l’objet et si les « patrons » de la gendarmerie continuent à nous ignorer nous savons que nous « existons » dans les ministères de tutelle et au regard de parlementaires de plus en plus nombreux.


« Le suicide. Ce moyen qui nous soustrait à

la persécution des hommes » François François--René de Chateaubriand Essai sur les Révolutions


Suite à notre dossier paru dans le magazine de septembre 2011, nous avons eu de nombreux contacts et reçu des témoignages pour nous demander de maintenir une certaine « pression », afin que le problème récurrent des autolyses soit mieux pris en compte dans l’armée en général, et la gendarmerie en particulier. D’où ce simple texte, destiné à ne pas oublier ni occulter ce drame violent et permanent qui frappe, malheureusement quasi-quotidiennement, nombre de familles au sein de notre société. Cette page leur est dédiée.



Les photographies proposées sur ce bref compte-rendu ne représentent qu’une petite partie des documents et objets qui sont exposés. Un grand merci et félicitations à l’adjudant Gérard POUSSIER qui s’est investi pour cette superbe réalisation et qui passe la main aujourd’hui.


Cet article, comme bien d’autres montre à quel point la gendarmerie est en mal de recrutement. Elle utilise toutes les possibilités qui lui sont offertes ce qui semble tout à fait normal. Il faut cependant décrypter les messages. Dans cet article du mois d’octobre 2012, on nous renvoie sur des statistiques de 2011. On nous dit qu’à l’occasion de 43 réunions d’information, 454 demandeurs d’emplois ont été rencontrés. Cette moyenne d’un peu plus de 10 personnes par rencontre démontre bien que la Gendarmerie ne fait plus recette. Il serait temps que le ministère de l’Intérieur se pose les vraies questions sur les causes du manque d’attractivité de ce métier. De là à faire miroiter une carrière d’officier (comme dans cet article) à des gens sans diplôme, il y a un pas qu’il fallait oser franchir. Nous avons évité (de peu certainement) les spécialités, motocyclistes, conducteurs de chiens, pilotes d’hélicoptères, experts criminels. Il ne faut pas prendre les demandeurs d’emplois pour des idiots. Ils savent très bien que les postes qu’on leur propose sont en majorité des places de gendarmes adjoints volontaires, des CDD d’une durée maximum de cinq ans.


Cette partie d’un article du Républicain Lorrain montre combien l’automobiliste est vulnérable face aux incohérences de la signalisation et aux dysfonctionnement des services de l’Etat ou des collectivités territoriales. Au vu de ce constat il est à craindre que dans quelques années, une personne qui n’aura pas perdu un seul point sur son permis de conduire deviendra suspecte.


Monsieur Jean-Sébastien Vialatte, député de la 7 e circonscription du Var, membre de la Commission des Affaires Sociales, est le premier parlementaire à avoir répondu à notre action en initiant un projet de loi à la suite de la campagne que nous avions lancée dans notre magazine n° 34 de Août 2012 en vue « de restituer aux membres des forces de l’ordre l’autorité et la légitimité qu’ils avaient, il y a encore quelques décennies et qu’une « érosion » législative et sociétale ont délitées ». http://issuu.com/ agecassociation/docs/ agec_magazine_aout_2012_217_mda D’autres parlementaires se sont associés à cette proposition de loi qui porte le numéro 212 en date du 26 septembre 2012.

Monsieur Didier Porte,

journaliste chroniqueur actuellement sur l’antenne de RTL dans l'émission « A la bonne heure ! ». En avril 2010 il avait clairement cité l'Association Gendarmes et Citoyens et mis l’adjudant Arnaud Chadelat à l'honneur, suite à la diffusion de son poème « Il pleut sous nos képis » dans l’émission « Le fou du Roi » sur France Inter. Il avait alors traité sur le ton de l’humour le buz provoqué par le pamphlet de l'adjudant poète, lequel avait voulu par ce biais, soutenir le commandant MATELLY, radié des cadres par le Président de la République de l'époque...


La maison Habsbourg – Lorraine donna

symbole peut très bien représenter notre ministère de l’Intérieur actuel avec ses deux forces principales de sécurité. D’un côté nous avons la police, de l’autre la gendarmerie. Cette dernière étant déjà bicéphale puisque chapeautée par l’Intérieur mais aussi le ministère de la Défense qui permet de lui conserver, envers et contre tout, sa militarité archaïque.

patrons de la police prônent la fusion pure et simple des deux forces. Ils espèrent regonfler ainsi les rangs clairsemés de leurs petits syndicats par une arrivée massive d’officiers venant de la maison voisine. « Massive » n’est pas un terme exagéré quand ont voit à quel point le nombre d’officiers a augmenté. Bientôt ça ne sera plus une pyramide mais une tour de la Défense des grades, avec autant de chefs que de soldats. Au défilé du 14 juillet nous allons bientôt découvrir des compagnies entières de généraux et de colonels dans chacune des armes représentées, terre, air, mer et gendarmerie. Il en restera encore suffisamment pour assurer les délégations militaires régionales et locales.

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L’aigle bicéphale du ministère de l’Inté-

une longue lignée de souverains qui régnèrent sur une grande partie de l’Europe jusqu’à la première guerre mondiale. Nous connaissons tous l’empire austro-hongrois constitué d’une double monarchie. L’aigle à deux têtes est un symbole qui convient bien à l'empire « danubien ».

Ce

i le symbole est impressionnant on peut se demander si ce volatile guerrier serait en mesure de prendre un quelconque envol. Cette remarque est d’autant plus vraie que du côté de la police les chefs syndicaux semblent vouloir s’entendre pour tomber à bras raccourcis sur leurs collègues gendarmes accusés de bien des maux. Quel intérêt ? Se distinguer ? Vouloir démolir une trop belle image donnée par les gendarmes ? La crainte que le régime de travail de ces derniers leur soit imposé? La terreur face à l’idée que ces gendarmes pourraient avoir des droits d’expression et d’association? Concernant cette dernière question elle explique certainement pourquoi des officiers et des

rieur a bien d’autres fonctions: gestion des services de secours et autres missions à assumer comme le maintien de la laïcité. A-ton des solutions à proposer : non ! Des pistes : oui ! Pourquoi pas un préfet à la tête de la Gendarmerie, même si ça ne serait pas forcément bien vu par les patrons de la police? Comme nous constatons qu'il existe pléthore de ministres, ne pourraiton pas en nommer un qui serait le grand patron des forces de l’ordre ? Il est vrai que cela risquerait peut-être de réduire d’autant l’importance du ministre de l’Intérieur. Champalu


17 octobre Toulon (83), lors de l’interpellation d’un individu par la BAC, il a mis en jour les policiers qui n’ont pas riposté. L’homme a été interpellé un peu plus tard.

20 octobre, à Rennes (35) sur appel d’une femme des policiers sont intervenus pour neutraliser un individu. Celui-ci avait blessé très gravement son fils de dix coups de couteau. L’intervention des policiers de la BAC a permis de neutraliser l’individu qui a quand même réussi à blesser sérieusement un des fonctionnaires. 21 octobre, Nice (06) une voiture de police municipale a été percutée par un chauffard qui avait grillé un feu rouge. Trois policiers ont été blessés et une jeune prostituée a été renversée également, elle est décédée. Le Conducteur qui était probablement sous l’emprise de l’alcool a été arrêté à son domicile. 21 octobre, Draveil (91) 3 policiers de la BAC ont été légèrement blessés. Alors qu’ils poursuivaient deux hommes soupçonnés d’effraction ils ont été pris à partie par une trentaine d’individus armés de bâtons et utilisant des pierres. 22 0ctobre, Aubigny-sur-Nère (18) À la suite d’une dispute conjugale, un jeune de dixneuf ans a poursuivi un policier municipal avec un couteau. Lorsque les gendarmes sont intervenus il s’est jeté sur eux et a fini par être maîtrisé. Trois gendarmes ont été légèrement blessés. 28 octobre Nantes (44). Un fonctionnaire de police nantais a été blessé par plusieurs coups de couteau dans la nuit de samedi à dimanche alors qu’il intervenait dans le parc de la clinique Saint-Augustin. Touché notamment à la cuisse, ses jours ne sont pas en danger, mais il a déjà reçu une première incapacité totale de travail de 8 jours. Son agresseur a pris la fuite. 28 octobre Tahiti, A la suite d’un match de football et sur fond d’imprégnation alcoolique, injures, menaces de mort, rébellion, jets de pierres, le lot habituel des gendarmes. Menaces de mort réitérés sur agent de la force publique – Outrage à agents de la force publique – Rébellion; dégradation volontaire de matériel militaire (véhicules de services). L’auteur principal remis en liberté comparaîtra le 6 février.

28 octobre Crèvecœur-en-Auge (14) Après une poursuite un motocycliste à choisi de cabrer son engin et de foncer sur un gendarme pour prendre la fuite. Le militaire a été blessé au niveau du bassin. 30 octobre, Notre-Dame-des-Landes (44) Suite aux manifestations d’opposant au futur aéroport, 7 gendarmes ont été blessés au cours des affrontements.


31 octobre, Montfrin (30) un policier municipal a été traîné sur 50 mètres par un automobiliste sous l’emprise de l’alcool qui voulait échapper à un contrôle. 1 er novembre, Pau (64) des policiers qui intervenaient pour calmer un couple de sans-abri qui martyrisaient leur chien à coups de chaîne ont été victimes d’injures et de coups. Les SDF ont été libérés munis d’une convocation après une nuit de dégrisement. 2 novembre, Nîmes (30) Trois fonctionnaires de la BAC de Nîmes ont été blessés dans l’accident causé par un conducteur sans permis qui a percuté leur véhicule en tentant d’échapper à d’autres policiers. Le chauffard était sous l’emprise de stupéfiants. 3 novembre. Saint-Gilles (30) Lors d’une opération de contrôle par les gendarmes, un automobiliste a délibérément foncé sur un véhicule de gendarmerie à l’arrêt qu’il a percuté blessant un de ses occupants. 5 novembre, Montpellier (34) Un policier de la brigade anticriminalité (BAC) a été grièvement blessé lors d’un contrôle avec deux autres fonctionnaires. .Un groupe de jeunes s’est formé et les a rapidement encerclés. Ils ont été malmenés, deux ont pu se dégager mais le troisième a été tabassé et subi une ITT de 90 jours. 7 novembre, Notre dame des Landes (44), 6 gendarmes ont été blessés lors des manifestations d’opposants au futur aéroport. C’est la seconde vague de violence à une semaine d’intervalle. 7 novembre Dubouchage Guadeloupe. Un fonctionnaire de police a été grièvement blessé par un motard sans permis. L'homme, qui avait tenté d'échapper à un contrôle, aurait volontairement foncé sur l'agent qui présente des blessures à la tête et aux jambes avec une ITT de 3 mois. 10 novembre, Meus (60), une policière municipale a été violemment bousculée et rouée de coups par un individu qui était en embuscade dans un parking. 14 novembre, Saint-Nazaire (44), deux jeunes gens qui transportaient de la drogue ont forcé un barrage avant d'être interceptés. Après avoir percuté une première fois un véhicule de police les deux jeunes ont fauché deux policiers en tenue qui souffrent de contusions multiples.

La liste de ces violences n‘est pas exhaustive. Ce ne sont que des cas parmi d’autres qui démontrent que les forces de l’ordre sont en permanence exposées à des agressions qui entrainent souvent des blessures très graves et la mort parfois.


34 - les relations de Padchance avec la police (suite). gendarmerie était saisie. D’autres attaques à main armée en zone police collaient bien à l’équipe contrôlée. Tout naturellement Padchance avait donné les renseignements aux policiers saisis. Ils étaient venus en complément de ce qu’ils possédaient déjà et avaient permis une série d’arrestations lors de la restituCeci se passait moins bien au niveau tion du véhicule de location. En guise de Gendarmerie dont la section recherche ba- remerciements les policiers avaient fait sée à Orléans venait faire le siège des ma- mentionner dans la presse que la résolugistrats pour obtenir la dition de cette affaire était obrection d’enquête reléguant tenue grâce au concours des ainsi la BR au second plan. Il gendarmes. A la lecture de est vrai que les vols à main l’article le commandant de armée sont toujours très groupement était entré dans spectaculaires médiatiqueune colère noire refusant ment parlant, surtout lorsd’admettre que le juge qu’ils sont résolus. Malheuconcerné par l’enquête n’aureusement pour les collègues rait pas admis l’exploitation orléanais, cette façon d’agir de renseignements sans être déplaisait aux magistrats qui saisi par une procédure. avaient trouvé un calmant radical en leur donnant des dossiers traitant d ‘affaires Dans un dossier de tentative d’extorfinancières (procédures demandant un in- sion de fonds en zone police, la BR travailvestissement énorme en temps et en inves- lait depuis pas mal de temps sur une tigations). A partir de là c’est les patrons équipe qui se disait du FNLC et voulait de la section recherches qui faisaient des rançonner un boulanger. Les écoutes télépieds et des mains pour faire saisir la bri- phoniques n’avaient pas permis d’identigade des recherches de ces enquêtes. fier et localiser ces individus dont les intonations faisaient ressortir qu’ils étaient Un gendarme d’une petite brigade plus du Front National de Libération des avait donné des renseignements à Pad- Cités que de la Corse. chance. Ils portaient sur le véhicule de loArrivé au moment crucial de la recation et les identités de personnages sus- mise de rançon dans un bar de Tours, le pects contrôlés à proximité d’une banque. colonel exclut l’usage de la tenue civile esAprès recherches rien ne correspondait timant qu’une tenue de gendarme en imaux dossiers de hold-up pour lesquels la perméable A Tours, les bonnes relations entre la BR et les services judiciaires de la police étaient connues des magistrats. Il n’y avait pas de bagarre entre services lorsqu’un hold-up se produisait, selon qu’il avait lieu en zone police ou gendarmerie c’était l’un ou l’autre service qui était saisi.


et sans képi fera l’affaire même en été. Refusant de prendre le risque de rater cette interpellation Padchance alerte le juge qui délivre une commission rogatoire conjointe à la PJ pour l’arrestation et la poursuite en commun de l’enquête. Tout se passe pour le mieux puisque l’individu venu récupérer la rançon est interpellé la main dans le sac, et que la poursuite de l’enquête, grâce aux renseignements amassés par la BR permet de mettre toute la bande sous les verrous. Ce travail en commun a permis de montrer aux gendarmes combien les policiers étaient plus décontractés qu’eux lors de leurs investigations. Les juges n’apprécient pas de se voir imposer leurs choix par la hié-

que la personne à mettre en garde à vue pour clôturer la procédure. S’agissant du Juge il marquera son mécontentement en délivrant des commissions rogatoires nominatives adressées à tel service ou tel enquêteur au lieu du commandant de groupement (ce qui est son droit le plus stricte). Dans une autre enquête un lieutenant de police demeurant en campagne avait apporté son témoignage sur l’immatriculation d’un véhicule à proximité d’une maison où une agression de personnes âgées s’était produite. Dans les jours proches un gendarme passant en zone police avait relevé la même immatriculation devant une maison où une femme avait été agressée. L’homme déterminé et violent avait été arrêté par une patrouille de police dans des conditions dignes d’un rodéo. Malgré les témoignages accablants sur sa présence il niait tout en bloc. Padchance avait remarqué des traces de pas sur un double plancher du véhicule utilitaire, traces identiques à celles qui avait été moulées dans le sous-sol sablonneux de la maison des victimes du « saucissonnage ». Estimant les photos insuffisantes, Padchance avait eu recours aux grands moyens en prélevant un morceau du plancher avec une scie sauteuse. Ce morceau de contreplaqué envoyé à un laboratoire avec le moulage de la trace de chaussure, avait établi que les sables et poussières étaient totalement identiques sur les deux prélèvements.

rarchie. Ce fut le cas lors d’une enquête sur un ancien gardien de la paix qui gérait un almanach de retraités de son ancienne administration avec recours à des méthodes de démarchages relevant de l’abus de confiance. Les demandes de renseignements affluaient sur cette association et lorsqu’une plainte est arrivée pour poursuite d’enquête, Padchance s’en est saisi à la grande joie de ses relations policières. Après plusieurs mois de travail, une fois le dossier ficelé, Padchance alerte son colonel sur le fait qu’il va placer un retraité de la police en garde à vue. S’agissant d’un syndicaliste, l’officier En judiciaire, l’union fait la force il prévient le juge de son refus de voir « sa » n’existe pas de guerre des polices, tout BR interpeller un policier, même en re- juste une saine émulation. traite. Ce sont les fonctionnaires de la police qui seront saisis du dossier et remercieront Padchance de ce cadeau : une enquête totalement ficelée où il n’y a plus



L’ASSOCIATION GENDARMES ET CITOYENS (LOI 1901), COMPOSÉE DE GENDARMES D’ACTIVE, DE GENDARMES EN RETRAITE ET DE CITOYENS DE TOUS LES HORIZONS, A POUR OBJET DE FAVORISER L’EXPRESSION ET L’INFORMATION DES GENDARMES ET DES CITOYENS SUR LA SITUATION ET LE FONCTIONNEMENT DES FORCES DE SÉCURITÉ. ELLE ENTEND, PAR UNE MEILLEURE CONNAISSANCE, RENFORCER LES LIENS QUI UNISSENT LES CITOYENS ET LES PERSONNES CHARGÉS DE MAINTENIR L’ORDRE PUBLIC POUR L’INTÉRÊT DE TOUS ET CONFORMÉMENT AUX PRINCIPES POSÉS PAR LA DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN.

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