SIEGE SOCIAL Plantades 63690—AVEZE Président Christian CONTINI 7 chemin des vignes 41100 COULOMMIERS LA TOUR contini.c.g@aliceadsl.fr Secrétaire Marc VAYSSIE Plantades 63690 AVEZE marcvayssie@orange.fr
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Directeur de publication : Christian CONTINI Comité de rédaction : Relecture Marc VAYSSIE, Maquette AG&C Articles : Christian CONTINI - AG&C - GENDSTAS - Sekkhi - Eric - Teranciacum - Michèle Dubois. JP Trehin. Conception graphique – Photomontages – Mise en page - Dessins : AG&C. Photos : Médiathèque de l'AG&C - Images et photos internet - Collection AG&C - Couverture : Dessin AG&C - Dépôt légal : dès parution La reproduction des articles et photos est autorisée . Contact : contact@assogendarmesetcitoyens.fr
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Page 3 : Edito, les anniversaires. 4 - nomination en gendarmerie. Jeu des chaises musicales. 5 - Les brèves de la machine à café. 10 - Général d’armée Favier Directeur de la Gendarmerie à RTL. 11 - Quand Napoléon évoque la gendarmerie. 12 – Notre assemblée générale AG&C. Rapport moral. 15 - Du côté de l’essor de la gendarmerie nationale notre partenaire. 16 - Apprenez à connaître la Gendarmerie : Les centre d’opérations et de renseignements de la gendarmerie (CORG). 18 - Nouveau statut : Gendarme bénévole. 19 - Livre du mois : La démilitarisation de l’Europe. Suicide stratégique. 20 - Flashback. 2007 lettre des mousquetaires au président de la République. 22 - Un active part en retraite « sans fleurs ni couronnes ». 23 - Foulée étoiles bleues du 22 juin 2013. Rappel. 25 - Suicide : hécatombe dans les forces de l’ordre. 26 - Redéploiements police gendarmerie. Une élue de Plérin (22) nous donne une interview. 28 - Lu dans la presse. 32 - Libres propos : Ensemble - actualité quand tu nous tiens - grand chambardement Gendarmerie - grand déballage fiscal. 34 - Les risques du métier. 37 - Des citoyens mécontents prennent leur sécurité en main. 38 - Padchance et les enquêtes de mœurs. 40 - Perles gendarmiques. 41 - Nos partenaires Bonne lecture.
La période des anniversaires. Six ans, c’est l’âge du forum Gendarmes et Citoyens créé le 1er avril 2007, un réel moyen d’expression mis à la disposition des militaires de la gendarmerie pour leur permettre d’exprimer leur ressenti, d’obtenir des réponses aux questions qu’ils se posent et de se renseigner sur l’actualité en général et celle de la gendarmerie en particulier. Le 29 mars 2008, il y a un peu plus de cinq ans, l’association du forum voyait le jour mais les membres qui composaient son bureau, gendarmes d’actives, étaient sommés d’en démissionner. Des retraités reprenaient les rênes de cette association dont le conseil d’administration décidait, lors d’une assemblée générale, le 25 avril 2009, de lui donner le nom de « Association Gendarmes & Citoyens » AG&C arrive à ses quatre années d’existence, elle a conservé l’esprit de sa création et milite toujours pour un droit d’association et d’expression dans la gendarmerie. Tout évolue : le magazine créé en octobre 2009 atteignait un millier de lectures. Aujourd’hui, sous ses divers supports, il a décuplé son lectorat. Son site et sa page Facebook reçoivent des dizaines de milliers de visites. Nos réponses aux attaques de l’Institution par diverses organisations commencent à être mises en avant par les médias On ne peut parler des évolutions de l’association sans évoquer la création de son volet social. Grâce à la publicité attachée au magazine mensuel gratuit, les fonds récoltés ont permis de venir en aide à des gendarmes ou à leurs familles touchés par les drames de la vie. 16 500 euros ont déjà été distribués en dix mois et nous espérons pouvoir poursuivre ces dons car les familles qui en ont besoin sont nombreuses Alors que nous venons de tenir notre assemblée générale dans l’ancienne brigade de Gendarmerie de NEUVIC (19), l’Association Gendarmes et Citoyens se porte bien et rien ne peut nous empêcher d’espérer que la prochaine étape, dans un avenir peut-être proche, soit sa reconnaissance par les hautes autorités qui ont en charge notre Gendarmerie.
Gendarmerie. Promotions et jeu des chaises musicales. Les nominations ont commencé dans l’originalité avec la promotion en Conseil des ministres du 27 mars de la première femme générale en gendarmerie. C’est une première dans l'histoire multiséculaire de l’institution. Isabelle Guion de Méritens, 50 ans, commande la gendarmerie maritime. Moins originale et plus ou moins prévue de longue date la nomination du général Denis Favier, 53 ans, à la tête de la gendarmerie. Cette nomination en Conseil des ministres du 10 avril semble plus ou moins normale puisque nous avons vu que le cursus des généraux directeurs de la gendarmerie, il est le quatrième à occuper cette position, les fait passer par la case «conseiller au ministère de l’Intérieur ». Comme à chaque nouvelle nomination de directeur, l’association gendarmes et citoyens espère beaucoup un changement qui apporterait un droit d’association et de réelle expression aux militaires de la gendarmerie. Ceci pourrait déjà passer par une reconnaissance de notre association. La carrière du général Favier est particulièrement brillante et variée avec des postes prestigieux mais aussi un fait d’arme qui l’a fait connaître en 1994 lors de la libération des otages retenus dans un avion à Marignane (13). Il appartenait alors au Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) et dirigeait l’assaut. Il devra, comme les hommes politiques, assumer l’héritage de ses prédécesseurs mais surtout de la crise qui a porté un rude coup à la gendarmerie. Un autre officier, le colonel Christian Rodriguez, va recevoir ses étoiles de général le 1er juin 2013. Il est prévu occuper le poste de conseiller du ministère de l’Intérieur. Si l’habitude se perpétue il sera peut-être le cinquième directeur mais nous n’en sommes pas encore là. Il est moins connu que le général Favier, en raison d’une carrière plus classique bien que variée. Actuellement patron des gendarmes de Corse il a tenu le poste de chef de cabinet du directeur de la gendarmerie. Une de ses qualités, que nous tenons à lui reconnaître, est sa compétence dans le domaine de la communication et tout particulièrement sur les réseaux numériques. Cette affectation nous permet d’espérer beaucoup de la part d’un officier dont nous avons toujours apprécié l’ouverture d’esprit. Nous ne doutons pas que si ces personnes sont affectées à des grades et des postes aussi prestigieux c’est dû à la reconnaissance de leurs qualités. Nous leurs souhaitons pleine réussite dans leurs nouvelles fonctions.
Notre magazine d’Avril victime d’un blocage accidentel de notre support ISSUU empêchant les gendarmes d’y avoir accès. A la demande de nombreux gendarmes notre association adresse son magazine sur des boîtes professionnelles gendarmerie qu’il s’agisse de brigades (adresses publiques) ou d’adresses professionnelles privées. Lors de la dernière diffusion les liens vers ISSUU le support de notre magazine étaient rendus inactifs. Nous avons été classés dans les sites de stockage en ligne au même titre que ceux utilisés pour des téléchargements illégaux Des militaires de la gendarmerie ayant fait part de leur incompréhension au sujet de ce que nous avions considéré comme une censure, des réponses nous ont été apportées. Si notre support ISSUU a été blacklisté il s'agirait d'une erreur de filtrage, automatique, involontaire et accidentelle. La malchance a voulu que cela tombe le jour de la diffusion de notre magazine en mode numérique. Heureusement après quelques jours, et un communiqué de notre part, le lien vers notre support numérique a été rétabli tout aussi automatiquement qu'il avait été neutralisé. A suivre... Christiane Taubira veut détricoter l’arsenal judiciaire créé par Nicolas Sarkozy. En terme de projet, qu’y aura-t-il entre le « avant » et le « après » conférence de consensus ? La réponse est simple : rien. Christiane Taubira avait bien annoncé ses intentions avant cette conférence et aujourd’hui elle martèle ces mêmes intentions avec pour différence qu’elle peut s’appuyer sur les conclusions d’un jury qui lui était totalement acquis. Rien de bien nouveau, si la suppression des jurés populaires dans les jugements cor-
rectionnels ne nous dérange pas, il n’en est pas de même des autres mesures telle la suppression des peines plancher pour certaines infractions ou pour les récidivistes. Disparition de la rétention de sûreté pour les individus particulièrement dangereux, on la remplace par des soins psychologiques ou psychiatriques. De la même façon on n’écroue plus pour des peines courtes que l’on remplace par des soins et de la formation. Pourquoi ne pas remplacer les gardiens par des membres du corps médical ? On en arrive même à un projet de libération conditionnelle automatique aux deux tiers de la peine. « Haro sur la prison ». A quand les extrêmes ? Plus de condamnation, plus de récidive, plus de prison, plus de gardien, un monde qui serait idéal s’il n’y avait aussi augmentation du nombre des victimes. Cette conférence de consensus se sera révélée une manipulation pour asseoir dans l’opinion que les propositions rendues par ces membres du jury, acquis à la ministre, sont des réalités scientifiques. De la poudre aux yeux, et pour faire mieux encore il est envisagé de passer certains délits, comme de graves infractions routières ou la consommation de drogue, en contraventions. Soyons lucides, si le gouvernement veut réduire le nombre de condamnations et libérer plus de détenus c’est, simplement, que les prisons sont pleines et que les programmes de constructions de nouveaux établissements ont été interrompus. Il suffit donc d’attendre, tout d’abord la présentation du projet de loi par le gouvernement en juin puis les débats au parlement qui risquent d’être particulièrement animés et enfin, dans l’année qui suivra, nous pourrons consulter les statistiques et constater l’efficacité des mesures prises en matière de sécurité routière, de criminalité, de délinquance et de récidive. D’ici là madame Taubira aura quitté le gouvernement.
Quand un libre penseur s’en prend à la sainte patronne des gendarmes. Marc Blondel, ancien syndicaliste bien connu, a décidé de s’en prendre à Sainte Geneviève patronne des gendarmes. Il invoque la laïcité pour faire supprimer les cérémonies dédiées à cette sainte patronne de la gendarmerie. Il a adressé un courrier au ministre de l’Intérieur dénonçant l’atteinte à la nécessaire neutralité des services publics mais aussi à la liberté de conscience des militaires de la Gendarmerie Nationale, qui ne sont pas catholiques ou ne pratiquent aucun culte. Il dénonce la confusion entretenue entre la célébration d’une sainte, par définition initiée et reconnue par la religion catholique et romaine, et la neutralité des gendarmes, fonctionnaires de la République. Pourquoi ne s’en est-il pas pris aux autres corporations militaires ou civiles ? Il craignait de se faire trop d’ennemis. Beaucoup ont choisi de traiter ce tissu d’âneries par l’humour. Nous avons pu lire ici et là : « Ce genre d'individu ne digère pas qu'une majorité de citoyens puisse avoir une religion, que ce soit le catholicisme ou l'islam.....Leur athéisme devient une religion oppressante! » ou « Paradoxalement, pour soutenir leurs idées, ils ne trouvent rien de mieux à faire qu'un.....sermon ! » ou encore « J'attends de voir monsieur Blondel demander au préfet d'interdire aux pompiers de célébrer la Sainte Barbe et on en reparlera » mais aussi «Le comble pour un chantre de l'athéisme, c'est qu'il veut "faire une croix" sur ces cérémonies..... » Nous approuvons ces réflexions teintées d’humour et comprenons aisément le comportement de Marc Blondel qui a beaucoup adoré « Saint Dyca » mais n’a jamais rien fait pour qu’il devienne le saint patron des
gendarmes et encore moins pour que ces derniers aient le droit de s’associer. Ceci est un autre sujet qui plane bien au-dessus des idées de M. Blondel. Peut être va-t-il trouver que le futur « étiquetage » des gendarmes va représenter un signe extérieur d’appartenance à une religion ou une secte. Marc Blondel le libre penseur n’aime pas les propos libres. Suite à son intervention via la diffusion de sa très longue lettre ouverte au ministre de l’Intérieur, Marc Blondel n’apprécie pas d’avoir été recadré, principalement par des gendarmes. Sur le site armée-média il répond aux attaques dont il a fait l’objet: http://www.armee-media.com/2013/03/23/ les-gendarmes-je-devrais-dire-certainsgendarmes-seraient-ils-stupides-par-marcblondel/ Loin de nous l’intention de vous imposer ses logorrhées. Nous retiendrons cependant qu'il se dit injurié mais qu'il n’hésite pas à qualifier les gendarmes de "stupides". Encore plus étonnant: M. Blondel prétend avoir parlé au président Jacques Chirac pour lui dire qu'à terme la professionnalisation de l’armée conduirait inexorablement à l’expression syndicale. Quel dommage qu'il ne l’ait pas fait par écrit! Il évoque même quelques réactions dont nous n’avons jamais entendu parler, pas plus que nous n’avons entendu M. Blondel défendre le droit d’association dans les armées. Il n’est pas idiot, il ne faut pas se mettre les gouvernants trop à dos. A l’Association Gendarmes et Citoyens, si nous revendiquons le droit à des associations professionnelles nous ne réclamons certainement pas de syndicats qui sont tous politisés, ce que nous dénonçons.
Hommage citoyen. Le 22 mars, en fin de matinée un hommage solennel a été rendu au caporal Alexandre Van Dooren, tué au Mali le 16 mars.
Sur le pont Alexandre III, militaires, anciens combattants et civils, de plus en plus nombreux, se confondaient pour rendre les honneurs lors du passage du cortège funèbre escorté de motocyclistes de la garde républicaine. Nous ne pouvons que nous féliciter de ce bel élan républicain. C’est le 23 mars à Angoulême que le ministre de la Défense présidait une cérémonie en l’honneur de ce militaire exemplaire qui a été jusqu’au bout de son engagement pour notre pays. Réforme articulation gendarmerie Le ministère de l’Intérieur décide de faire de l’échelon zonal un échelon de convergence des fonctions de soutien. La gendarmerie va réformer les échelons territoriaux pour « simplifier, rationaliser et rendre plus lisibles les échelons de commandement, notamment au niveau régional ». Dans les 15 régions administratives, non zonales, un seul état-major regroupera les fonctions de commandant de région et de groupement pour assurer les gestions des sous-officiers et gendarmes adjoints volontaires tout en assurant également le soutien opérationnel de proximité. Au niveau de la zone on devrait assister au transfert de certaines charges relevant du soutien non opérationnel et des tâches traitant de la logistique ou des aspects admi-
nistratifs. Nous retiendrons la préservation des fondements d'une force armée. « Chaque commandement disposera des moyens et leviers utiles à l'accomplissement de ses missions, notamment dans les situations les plus dégradées ». Cette réforme devra être conduite avec un dialogue social constructif et soutenu. Prenons note au passage de cette formule étonnante : « A l'instar des organisations syndicales, le Major général a reçu les membres du groupe de liaison du CFMG auxquels il a expliqué les modalités de cette réforme ». Contrairement aux organisations syndicales, lesquelles sont investies d'un pouvoir de négociation, le Major général s'est contenté d'expliquer les modalités, sans leur laisser, comme d'habitude, d'autre choix que celui d'accepter. Comparer le CFMG à des organisations syndicales alors qu’on refuse le droit d’associations aux gendarmes nous préférons en sourire. Attendons de voir les effets de cette réforme avant d’apporter une critique. Budget de la défense sanctuarisé : Le chef de l’Etat a manifesté son intention de maintenir le budget de l’armée durant son quinquennat. Il n’y a pas de quoi pavoiser même si cette nouvelle se veut rassurante. Certains voyaient bien dans le budget de notre armée une variable d’ajustement alors que les besoins se sont révélés très pressants. Souhaitons que cet engagement soit tenu et ne soit pas oublié comme celui de donner le droit d’association aux militaires.
Blessés au Mali, les oubliés. Si nous saluons l’héroïsme de nos militaires tués au Mali, il nous faut également saluer le courage de tous les blessés dont on parle très peu. On cite le nombre de deux cents blessés depuis le début des affrontements, soixante-deux ont été touchés au combat, une centaine ont été blessés en dehors des actions menées face aux insurgés islamistes et vingt-six ont été victimes de troubles d’ordre psychologique. Nous assurons ces militaires courageux et leurs familles de tout notre soutien. Les gendarmes adjoints volontaires peuvent bénéficier du RSA. La circulaire N° DGCS/SD1C/2012/104 du 4 mai 2012, nous apprend que les gendarmes adjoints volontaires peuvent bénéficier du RSA (revenu de solidarité active). A ces jeunes volontaires, nous conseillons de se rendre sur le site http://www.caf.fr/aides-et-services/lesservices-en-ligne/acceder-a-une-demandeen-ligne Ils pourront faire une simulation à partir de leur situation. Si leur cas est recevable il leur suffira de réclamer un certificat de position militaire au bureau personnel de la Région de gendarmerie dont ils dépendent puis de revenir sur le site précité pour établir leur demande. En faut-t-il plus pour démon-
trer que les forces de l’ordre se composent en partie de jeunes gens soumis à la précarité de l’emploi ? Une association d’aide aux victimes jette l’éponge. Après vingt-quatre années de collaboration avec la gendarmerie, l’Association d’Aide aux Victimes d‘Infractions Pénales cesse son activité. Elle était basée au tribunal de Melun (77). Le motif invoqué fait état d’abandons de projets de mutualisation entre trois associations de Seine et Marne ou de création d’une entité nouvelle. Que penser d’une telle décision ? Faute de précisions supplémentaires il est difficile de se positionner. Il semblerait que le manque de subventions soit en cause. Nous pensons cependant que la politique actuelle du ministère de la Justice, qui ne semble pas faire grand cas des victimes, peut être une des causes de cette défection. Les hommes à la tête des forces de l’ordre sont-ils irresponsables ? Dans une interview accordée à AEF Sécurité globale, le député Jean-Pierre Blazy, rapporteur du budget de la sécurité à l'Assemblée Nationale, indique qu'il lance prochainement une « mission courte » sur l'immobilier des forces de l'ordre. Il souhaite faire face aux difficultés immobilières de la police et de la gendarmerie. Il veut évaluer les besoins du ministère de l'Intérieur en matière de constructions et de rénovations. Il veut recueillir les avis dans les départements et les régions. Pourquoi tout ceci puisqu’il a déjà pour objectif de décentraliser la gestion de l'immobilier tout en rendant responsable police et
Nous pensons que ce député doit tomber des nues. Comment peut-il imaginer que les responsables des forces de l’ordre prennent l’entretien de leurs locaux à la légère ? Comment cet élu peut il découvrir, seulement maintenant, qu’un grave problème existe ? Comment peut-il croire que ce problème va se résoudre aussi simplement alors qu’il existe depuis des décennies ? Une mission de plus à glisser entre une commission, une conférence ou un avis de comité Théodule. Des victimes mécontentes : Une trentaine de victimes ou proches de victimes s'est adressée aux responsables politiques, ministre de la Justice, ministre de l’Intérieur et au président de la République pour manifester leur profond désaccord avec les douze recommandations du jury de la conférence de consensus sur la récidive. Ces personnes se considèrent « oubliées de cette conférence », elles dénoncent une ministre trop soucieuse de la surpopulation carcérale et oubliant les traumatismes des familles dont les vies ont brusquement volé en éclats le jour où l'un des leurs a croisé le chemin d'un prédateur en liberté. Obtiendront-elles une réelle écoute ? Consommation de cannabis : Le 4 avril à BFM TV le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a annoncé que les consommateurs pris sur le fait, même en possession d'une faible dose de cannabis pour consommation personnelle, devront très prochainement payer
une amende immédiatement. S’agit-il de faire passer une infraction de délit à contravention ou plus simplement de permettre de sanctionner des individus qui n’étaient pas inquiétés jusqu’à maintenant? Nous estimons que quelle que soit la raison la mission des forces de l’ordre sera simplifiée ce qui sera positif. Chasseurs de fugitifs. Le colonel commandant le groupement de gendarmerie de la Côte-d’Or a mis en place un système novateur dans le département, en parfait accord avec le parquet. Au sein de la brigade de renseignements et d’investigations judiciaires, trois gendarmes, sous le contrôle d’un officier, sont affectés à la recherche des “fugitifs”. Ce sont des gens condamnés parfois à des peines lourdes (supérieures à deux ans de prison), qui n’effectuent pas leur peine faute de notification du jugement, tous ne se cachent pas pour autant. Le système fonctionne plutôt bien : sur les deux cent trente-quatre fiches de recherches émises en 2012, cent cinquante ont été mises à exécution. L’information ne précise pas si la ministre de la Justice est favorable à cette mesure qui va à l’encontre de sa politique contre le tout carcéral.
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Général d’armée Denis FAVIER à RTL. Le 12 avril 2013, le général d’armée Denis Favier faisait face à Yves Calvi sur l’antenne de RTL. http://www.rtl.fr/video/emission/le-choix-deyves-calvi/le-general-denis-favier-lesgendarmes-sont-des-producteurs-de-securite7760303531 Sans retranscrire l’ensemble de l’interview, nous voulons faire ressortir les éléments qui nous semblent déterminants. Le premier des « pandores » (selon le journaliste) a rappelé que la Gendarmerie est un grand corps qui assure des missions de sécurité très nobles et qui a toujours été présente depuis huit siècles. Il a fait part de son « extrême fierté » d’être placé à sa tête. S’agissant de l’assaut lors de la prise d’otages de Marignane, il précise que s’il avait tout de suite jugé qu’il s’agissait d’une opération importante, lourde, il n’avait pas pensé à ce que ça pourrait apporter à la suite de sa carrière. Pour lui la gendarmerie est présente sur un spectre très large allant du contrôle routier, évoqué par Y.Calvi, mais aussi l’occupation de l’espace, le contact avec les populations, les enquêtes judiciaires de haut niveau et encore la présence dans les aéroports, toutes les missions du spectre de la sécurité. Face aux demandes de sécurité, très très fortes, très affirmées, il a reçu du ministre de l’Intérieur une feuille de route très claire. Ceci nécessite de se concentrer davantage sur cette mission et d’éviter d’autres tâches indues comme des engagements au profit d’autres services ou d’autres administrations. Il faut un recentrage sur le cœur de métier en retrouvant de la liberté d’action, de l’initiative, pour être au contact de la population, des élus, être présents et visibles. Nous sommes des « producteurs de sécurité » a-t-il confirmé. Le redéploiement police-gendarmerie demande des clarifications mais aussi une concentration des efforts sur les points qui nécessitent un engagement fort. Le général Favier conclut son propos en soulignant qu’il y a beaucoup de fierté à être gendarme, un sentiment fort d’appartenance à ce grand corps, une forte cohésion, des notions qu’il faut absolument cultiver. Il nous paraît évident que le directeur de la Gendarmerie souhaite une institution qui retrouve toutes les valeurs qui ont fait sa force, valeurs que nous partageons. Nous espérons sincèrement qu’il obtiendra les moyens et l’adhésion nécessaires à la réalisation de ce grand chantier.
Quand Napoléon 1er écrivait au Roi de Naples et lui parlait de la Gendarmerie. Saint-Cloud, 16 mai 1806
Au roi de Naples,
Mon Frère, je reçois votre lettre de Tarente du 4 mai. Je suis surpris qu'il n'y ait pas à Tarente les affûts nécessaires; le général Saint-Cyr avait été chargé de les entretenir; son absence a été très courte pour qu'ils aient pu être détruits dans cet intervalle, à moins qu'on ne les ait détruits exprès. Je ne crois pas que le colonel Gentili soit dans le cas d'organiser votre gendarmerie; c'est une organisation à part, qui n'existe dans aucun pays de l'Europe. Il m'a fallu beaucoup de peine pour la monter dans le royaume d'Italie, où elle commence à marcher. C'est la manière la plus efficace de maintenir la tranquillité d'un pays, c'est une surveillance moitié civile, moitié militaire, répandue sur toute la surface, qui donne les rapports les plus précis. Ne croyez pas avec quelques piquets, quelques détachements mobiles, comme vous avez vu la gendarmerie de Corse, obtenir ces résultats; il faut des détachements stationnaires qui apprennent à connaître les localités et les individus. Le seul inconvénient est que cela coûte un peu cher; mais vous avez beaucoup de pays de montagne; vous avez besoin de gendarmerie à pied plus que de gendarmerie à cheval. Elle ne doit pas vous coûter plus de 800,000 francs ou un million par an. Elle sera bientôt composée. Ne découragez pas trop Radet. Empêchez-le de trop publier; cependant il faut quelques circulaires et quelques embarras. Au reste, c'est à vous à le faire marcher plus lentement et comme vous l'entendrez. Si, en dernière analyse, vous n'étiez pas content de Radet, renvoyez-le-moi; je vous le remplacerai par le général de gendarmerie Bucquet, qui organise la gendarmerie de Gênes, de Parme, et que vous avez vu à Boulogne. C'est un homme doux et qui connaît à fond le système de la gendarmerie.
La Russie se rapproche de moi; elle vient de donner l'ordre de me remettre les bouches de Cattaro, et je pense que l'escadre russe évacuera bientôt l'Adriatique.
Je ne sais point les mesures que vous avez prises pour le placement de vos troupes dans le royaume de Naples. Vous devez avoir de la difficulté à les nourrir. Si cela est, vous savez que je vous ai donné l'autorisation de m'en renvoyer."
Elles se sont tenues le 6 avril 2013 dans l’ancienne Gendarmerie de NEUVIC d’USSEL (19). Dans une ambiance particulièrement conviviale, le bilan de l’année écoulée a été approuvé. Le conseil d’administration et le bureau ont été reconduits à l’unanimité. L’orientation de ces quatre dernières années a été confirmée pour l’avenir.
Merci encore pour l’accueil et la qualité du service assurés par la CPIE de Corrèze.
Nous vous proposons le rapport moral approuvé lors de l’assemblée générale.
Rapport moral 2012 / 2013 Assemblée Générale Ordinaire En date du 06 avril 2013 -
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Notre dernière assemblée générale du 14 avril 2012 au TEICH (33) avait vu l’élection du major Cordoba, en activité, au poste de vice-président de notre association. Dans les vingt-quatre heures il était suspendu, on ne sait d’après quelles règles, et devait démissionner de sa fonction pour être réintégré. Cette image montre que le chemin est encore long avant de voir dépoussiérer cette militarité qui muselle les gendarmes. A la même époque, pendant la campagne électorale, nous avons adressé des courriers à tous les candidats aux élections présidentielles. La majorité a répondu mais nous ne retiendrons que les engagements de celui qui a été élu, M. François Hollande. Par la plume de M. Rebsamen il nous avait été dit que les militaires deviendraient des citoyens à part entière et que le droit d’association était envisagé. Qu’en est-il aujourd’hui ? Il n’y a pas de changement ! Après l’élection nous avons envoyé des courriers au ministre de l’Intérieur et à celui de la Défense. Ce dernier nous avait répondu que les gendarmes étaient du ressort de son collègue. Dans la réponse du ministère de l’Intérieur et, bien que nous ayons précisé que nous souhaitions le droit de créer des associations apolitiques et non syndicales, on nous rétorquait que nous ne pouvions prétendre à des associations « à caractère syndical ». Nous avions dû mal nous exprimer. Nous sommes donc contraints à poursuivre notre combat pour le droit d’association et le droit d’expression. Pour en venir à la vie propre de l’AG&C, le nombre d’adhérents reste approximativement stable. Comme chaque année nous avons enregistré des démissions ou des non renouvellements d’adhésions. Les motivations sont diverses et vont du manque d’implication des gendarmes d’active à la lassitude de ne pas voir notre action aboutir en passant par le manque de temps. De nouveaux adhérents nous ont rejoints et nous leur souhaitons la bienvenue. Nous devons aussi calculer notre impact en terme de sympathisants tant que les gendarmes ne pourront adhérer sans risques même s’ils s’avèrent bien faibles du fait de la protection de l’anonymat. Leur nombre a fait un formidable bond en avant. Pour le mesurer il suffit de voir la fréquentation de notre site mais aussi le nombre de lectures de notre magazine. A ses débuts dénombrer quelques centaines de lecteurs nous donnait satisfaction, aujourd’hui nous en comptons 5 000 en trois semaines de diffusion de notre mensuel. Ce chiffre ne prend pas en compte la multitude de fidèles lecteurs qui enregistrent le PDF. Les nombreux messages d’encouragements de gendarmes, de civils et de parlementaires ou autres élus nous démontrent que notre ligne éditoriale est appréciée.
Le 17 juin le drame de Collobrières avec les meurtres d’Audrey BERTHAUT et Alicia CHAMPLON nous a fortement touchés. Dès le 19 juin nous lancions un appel, relayé le 21 juin par la direction de la gendarmerie, pour que nos concitoyens viennent apporter leur soutien aux gendarmes dans les brigades le 22 juin, jour de l’hommage national. Cet appel a été suivi dans de nombreux endroits avec de très belles cérémonies faisant écho à celle de Hyères. A la suite de ce drame nous avions lancé une campagne sur l’emploi des armes non létales, elle a fini par aboutir à un dépôt de projet de loi qui n’est malheureusement toujours pas suivi d’effet. Faudra-t-il d’autres morts avant que ce soit le cas ? L’été 2012 aura vu une évolution significative de notre association. Tenant compte de l’importance de la diffusion du magazine une société de publicité nous a sollicités. Nous avons passé un contrat qui nous apporte des fonds. Si les sommes perçues permettent de rembourser les frais des adhérents, en particulier lors des assemblées générales, leur grande majorité est utilisée pour alimenter un volet social qui nous permet de venir en aide aux gendarmes ou à leurs familles, touchés par les drames de la vie (décès, blessures, maladies graves d’enfants demandant des soins onéreux). A ce jour nous avons versé 16 500 euros en dons divers parmi lesquels 1 000 euros à la fondation Maison de la gendarmerie. Nous souhaitons que ce contrat se renouvelle régulièrement car, malheureusement, beaucoup de cas méritent de l’aide et nous ne pouvons tous les satisfaire actuellement. Une dernière innovation est intervenue courant février 2013 avec la rénovation de notre site. Nous n’oublions pas tous ceux qui ont contribué à sa construction ou ses améliorations. C’est une nouvelle vitrine qui nous est proposée avec un accueil repensé et attirant sans oublier un journal FACEBOOK réactivé. Les deux obtiennent une fréquentation qui va au delà de nos espérances. Ces réalisations nous ont apporté des échanges de partenariats intéressants dont un avec le journal l’ESSOR. Aujourd’hui, sans subventions, sans reconnaissance officielle, sans aide matérielle et malgré quelques aléas j’estime que l’association a poursuivi sa marche en avant, que son bilan est largement positif et je remercie tous ceux qui y ont contribué. L’activité de nos détracteurs en vue de nous nuire démontre que nous sommes sur la bonne voie. Christian CONTINI, président AG&C.
Une délégation a rendu visite à la brigade locale. Accueil très courtois.
Le CORG - (Par sekkhi) 1/3 Le Centre d'Opérations et de Renseignement de la Gendarmerie (CORG). Il s'agit d'une cellule de veille en activité 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, toute l'année. MISSIONS - centralisation de l'information - réponse aux sollicitations internes et externes de la Gendarmerie - gestion de l'intervention Le CORG est le lieu où aboutissent de nombreux appels, notamment : - Les appels d'urgence : 17 policesecours, qu'ils soient passés depuis un fixe, un mobile ou une cabine publique situées en ZGN : ( zone gendarmerie nationale) ; 24h/24, tous les appels passés au n°17 depuis des téléphones portables ou fixes situés en zone de compétence Gendarmerie arrivent directement au CORG. - Les appels aux brigades de gendarmerie (durant la nuit) : chaque nuit, entre 19h et 08h, tous les appels sur les numéros à 10 chiffres des brigades territoriales ou autres services gendarmerie sont également transférés au CORG. Donc, pendant ce créneau horaire nocturne, vous ne tomberez jamais directement sur la brigade territoriale ou le service que vous
souhaitez joindre, mais seulement sur le CORG, pour ce qui est des zones Gendarmerie (qui diffèrent des zones de compétence Police Nationale) - Les bornes d'appels d'urgence (Bornes SOS orange sur le réseau autoroutier et routier). Le rôle de l'opérateur du CORG est de répondre aux sollicitations des usagers, de les rassurer et de les informer dans la mesure du possible, de gérer la messagerie gendarmerie et d’apporter son aide aux patrouilles. Le CORG est en quelque sorte un grand standard qui centralise les interventions sur tout un département et qui peut également répondre à l'appel des usagers lorsque les brigades sont fermées au public. Durant ces horaires, c'est lui qui coordonne les moyens de secours, fait intervenir des patrouilles, organise la mise en place de moyens particuliers tels qu’hélicoptère ou équipes cynophiles, demande l'aide des pompiers,
du SAMU, du Conseil Général (pour la maintenance des voies de circulation routière), etc. Chaque intervention de la Gendarmerie nécessite un compte-rendu qui sera envoyé au CORG qui devra lui-même rendre compte des faits marquants à sa hiérarchie. Le CORG reçoit aussi les appels d'autres administrations et autorités, parmi lesquelles on peut citer brigades de gendarmerie, préfecture, police nationale, police municipale, cabinets de ministres, etc. selon la nature des événements. Le CORG est nécessaire pour une bonne coordination des patrouilles et une intervention la plus rapide et efficace. Création et histoire des CORG En 1989, pour faire face aux charges croissantes qui pèsent sur les unités de terrain et pour mieux prendre en compte la réalité de la menace (notamment s'agissant de la délinquance de plus en plus mobile et organisée), pour disposer également d'un échelon départemental en liaison permanente avec les autres services d'urgence ou de sécurité publique implantés au même niveau, la direction de la gendarmerie réfléchit à un nouveau concept d'organisation et d'emploi des unités de la gendarmerie départementale. C'est ainsi que les groupements de gendarmerie départementale de la Somme et de la Seine et Marne ont été chargés d'expérimenter un nouveau concept qui avait été défini par l'ad-
ministration centrale. Jusque-là les brigades œuvraient de manière autonome de jour comme de nuit sur leur propre circonscription, correspondant à l'époque à un canton. A ce titre elles étaient chargées de conduire les enquêtes judiciaires et administratives qui leur étaient confiées, mais aussi d'assurer les interventions d'urgence commandées par l'événement sur l'ensemble de leur territoire de compétence, de jour comme de nuit. En ce temps un gendarme de permanence appelé « planton » dormait dans les locaux de la brigade, certains auront connu le lit picot dans le local radio de l’unité afin de pouvoir répondre en permanence aux appels. Au terme de cette expérimentation, en 1990, la direction générale de la gendarmerie nationale décide la mise en œuvre d'un nouveau concept d'organisation et de fonctionnement qui conduit à créer dans chaque groupement un centre opérationnel armé par neuf sousofficiers et disposant d'une « salle de veille ». A suivre…..
Nous connaissions la réserve opérationnelle mais aujourd’hui elle devient bénévole. Difficile aujourd’hui d’obtenir du personnel. Nos gouvernants souhaitent voir du « bleu » sur la route mais les crédits se réduisent toujours autant. Il faut faire toujours plus mais la finance ne suit pas. Dans le document joint vous constaterez que la Gendarmerie est obligée de faire appel au bénévolat pour arriver à muscler ses effectifs. Remarquons quand même que ce commandant de groupement donne une priorité à la formation de ses réservistes. Ceci nous semble être une preuve de sérieux car sous l’uniforme les risques des réservistes sont proches de ceux que courent les gendarmes d’active. La seconde priorité est aux transfèrements, cette mission qui devait être reprise par l’administration pénitentiaire mais qui est toujours dévolue aux gendarmes pour quelle raison ? Manque de moyens certainement.
Juin 2007 : quatre sous-officiers de gendarmerie, présidents de catégories élus par leurs pairs, cosignaient une lettre adressée au président de la République. Dans ce courrier ils se disaient fiers d’appartenir à la gendarmerie, attachés au statut militaire mais ils dénonçaient aussi les difficultés du métier de gendarme et demandaient un réel droit d’expression. Qu’en est-il aujourd’hui, les conditions de travail sont toujours aussi pénibles sinon plus et le droit d’expression n’a pas évolué malgré la mise en place de dispositifs de participation et de concertation qui ne donnent pas satisfaction. Ce courrier que nous vous proposons pourrait aussi bien être adressé aujourd’hui au président actuel tant la situation n’a pas évolué.
"""Monsieur le Président,
Nous sommes quelques uns de ces sous-officiers (gradés et gendarmes) qui avons été élus par nos pairs afin de les représenter au titre de président de catégorie. Bien connus de la direction générale de la gendarmerie nationale, nous sommes aujourd’hui appelés « les Mousquetaires ». Monsieur le Président, nous avons décidé de prendre la plume car nous savons que vous connaissez parfaitement la Gendarmerie que vous avez beaucoup soutenue et aidée lors de vos précédentes fonctions. Croyez bien que nous sommes fiers de servir la France dans les rangs des sous-officiers de la gendarmerie nationale cette arme au passé glorieux dont le concept original et l’utilité sont toujours reconnus et pris en exemple. Comme bon nombre de nos camarades et de nos concitoyens, nous ne voudrions pas qu’un si bel outil soit dénaturé. Pire encore, nul ne peut raisonnablement souhaiter que cette institution séculaire puisse être inexorablement conduite à sa perte pour la seule raison que nul n’aura voulu décider d’une nécessaire et salutaire remise à plat des problèmes. Nous voudrions tant développer notre argumentaire mais, vous le savez bien, à l’aube du 3ème millénaire le simple fait d’être GENDARME implique encore la négation d’un des droits élémentaires de tout citoyen : celui de pouvoir s’exprimer. Sur ce point, après réflexion et en sachant ce qui se fait dans les autres grands pays européens, nous pensons que cette obligation de réserve et pour le moins fâcheuse, voire même obsolète. Nous sommes convaincus que « DIRE LA VERITE, C’EST AGIR POUR LA PAIX ». Vous n’êtes pas sans savoir qu’un début de « grogne » s’est propagé chez les gendarmes lors de la dernière campagne électorale. Avec d’autres, nous avons œuvré pour apaiser ce mouvement revendicatif naissant au motif que le moment était mal choisi.
Il n’empêche que bon nombre des doléances restent légitimes et c’est pour cette raison que nous avons à cœur de porter à votre connaissance les difficultés quotidiennes auxquelles les personnels de la gendarmerie sont confrontés. Tel est le but de cette lettre ouverte que nous publions dans « L’ESSOR DE LA GENDARMERIE » premier journal indépendant de la Gendarmerie, auquel vous avez apporté des éclaircissements quant à vos actions futures en matière de lutte contre l’insécurité. Ces éclaircissements, nous devons le souligner, nous donnent globalement satisfaction. Nous insistons simplement sur le fait que les gendarmes n’acceptent plus d’être moins bien considérés que leurs homologues de la Police Nationale et que, par conséquent, ils souhaitent bénéficier d’une Loi organique complétée par une grille spécifique qui tienne compte des servitudes de leur métier. Oui Monsieur le Président, au même titre que le policier possède un statut qui lui est propre, notamment depuis la Loi de 1995, donnez nous ce véritable statut du Gendarme. Nous pensons que les gendarmes le méritent, car ces militaires sont motivés et cherchent à améliorer leurs résultats. Ils admettent pleinement le concept qu’il faut travailler plus pour gagner davantage mais encore faut-il que les efforts déployés soient reconnus sur les plans de la considération et de la rémunération ……. ce qui ne semble pas être le cas actuellement. Trop de nos camarades sont soumis à des pressions, parfois insoutenables. En parallèle, nous pensons qu’il serait juste que nos camarades appartenant au corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie bénéficient des mêmes règles de gestion que celles appliquées aux personnels de la gendarmerie, afin d’éviter les ruptures dans la cohésion de l’Institution. Soumis au statut militaire que nous voulons conserver, nous avons besoin que nos organismes de concertation soient valorisés pour que nous puissions mieux exprimer nos attentes et exposer nos revendications éventuelles. En effet, trop souvent nous n’avons obtenu que des promesses qui n’ont pas été tenues et, dans le passé, seuls des mouvements inspirés par le désespoir ont permis d’obtenir les avancées indispensables à l’exercice de nos missions. Nous profitons de cette occasion pour vous assurer de notre entier dévouement et de notre fidélité au service de l’Etat. Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l'hommage de notre profond respect. > « LES MOUSQUETAIRES » Un groupe de présidents de catégorie
Sans fleurs ni couronnes. Un sous/officier de gendarmerie part à la retraite en toute discrétion et explique ses motivations à ses camarades. Chers collègues et Amis, Me voici arrivé au terme d'un parcours, celui d'une carrière engagée totalement dans le département du Cher, au seuil de quitter définitivement mes fonctions . Je viens pour l'occasion, vous adresser l'expression de toute ma sympathie et mon bon souvenir. Je pense à vous qui continuez pour quelques mois, ainsi qu'à d'autres qui ''encaissent'' encore pour quelques années. Après bien des péripéties que seuls quelques ''initiés'' peuvent comprendre, je quitte cette maison par la ''petite porte''. Je baisse ainsi définitivement pavillon, car les armes, il y a déjà quelques temps que je les ai rendues, me rendant compte qu'il ne fallait plus aspirer à grand-chose chez nous. J'aurais du poursuivre quelques temps encore, mais ''le moule'' commençait à s'effriter et, travaillant en permanence sur le fil d'un rasoir, quelques écorchures s'étaient vite transformées en plaies qui à ce jour se sont finalement transformées en cicatrices qui ne se refermeront jamais. Devant tant d'incompréhension et si peu surtout si peu de reconnaissance, j'ai donc décidé d'abréger là ce ''purgatoire''. 32 ans et quelques d'opérationnel, et une triste découverte du monde ''des gradés'' en fin de parcours, ne m'auront pas permis de sortir grandi de mon itinéraire professionnel. Je n'oublierai pas mes années de gendarme soyez-en persuadé, mais ''le reste'' a été trop blessant pour moi. Je ne vous convierai donc pas au ''traditionnel verre de l'amitié'' d'un ancien qui part à la retraite, dérogeant ainsi aux ancestrales règles traditionnellement établies, car à vrai dire et finalement, que sont devenues aujourd'hui ces conventions d'antan ? Devenir le soir de mes adieux aux armes, l'être le plus ''adorable et le meilleur qui soit’’, humainement, honnêtement et sincèrement, je ne saurais par ''hypocrites conventions'' l'accepter. Je préfère donc adopter le profil bas et me dérober sans bruit ni esclandre... Me dérober diront certains, c'est bien la chose qui me sera finalement arrivée une seule fois dans ma carrière... Alors pardonnez-moi, je penserai en revanche à chacun d'entre vous sans vous revoir pour la circonstance... Merci à tous ceux qui m'auront accompagné durant tout ce temps passé à croire en certains idéaux bafoués de nos jours, et à celles et ceux qui m'auront finalement compris. Éric.
SUICIDES: Faudra-t'il écrire « la poste » sur les coiffures des forces de l’ordre pour qu’on s’inquiète de l’hécatombe dans leurs rangs.
Suicide à la garde républicaine. Le 28 mars ont eu lieu les obsèques d’un garde républicain qui se serait donné la mort. Faute de communication réelle sur ce drame nous ne pouvons qu’utiliser le conditionnel. Il s’agirait d’un motocycliste, il aurait deux jeunes enfants, ce serait le deuxième suicide de l’année à la garde républicaine. Ce militaire aurait déjà attenté à deux reprises à sa vie. Si cette dernière affirmation est avérée nous pouvons nous inquiéter du suivi des gendarmes qui ont déjà manifesté leurs intentions par des tentatives de suicides.
Police un troisième suicide en trois jours. Un capitaine de police a mis fin à ses jours le 4 avril. Les faits se sont produits dans son bureau, à Paris (VIIe), portant à trois le nombre de suicides de policiers en trois jours en France. L'officier, récemment affecté à la direction de sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP), a retourné son arme de service contre lui, selon les premiers éléments de l'enquête, se blessant mortellement à l'abdomen. On ignore pour l'instant les raisons de son geste. Suicides . L'hécatombe se poursuit dans une indifférence inacceptable. Des informations nous parviennent par fragments. C'est ainsi que nous avons appris qu'une policière de Nantes s'est donné la mort, dans la nuit du 7 au 8 avril. MarieChristine, mère célibataire, laisse trois orphelins. Elle exerçait en brigade de roulement (Police Secours). Nous attendions de plus amples informations mais rien n'a filtré sur ce drame.
Nous comprenons l’incompréhension des collègues de ces personnes qui ont choisi de nous quitter, nous n’admettons pas le silence qui entoure certains de ces drames et nous partageons la douleur des familles.
Deux policiers se donnent la mort Le corps d’un fonctionnaire âgé de 32 ans a été découvert par ses collègues le 2 avril 2013. Ce policier se serait suicidé avec son arme de service dans le commissariat de Denain (59). Le même jour, c’est le sous-directeur des affaires économiques et financières (AEF) à la police judiciaire (PJ) parisienne, le contrôleur général Noël Robin, qui a mis fin à ses jours en utilisant une arme. Les faits se sont produits à Saint-Germains-en-Laxis (77). M. Robin était âgé de 55 ans, il a dirigé et supervisé de grandes affaires et traité des scandales politicofinanciers dont l’affaire Bettencourt Dans les deux cas nous ignorons les raisons de ces drames mais nous pouvons constater que, quel que soit l'échelon atteint dans le travail, l’irrémédiable peut se produire.
3 suicides en 3 jours. Un policier s’est suicidé le 15 avril, vraisemblablement avec son arme de service et pour des raisons d’ordre « personnel et familial ». Ce gardien de la paix, de 34 ans, a mis fin à ses jours sur son lieu d’emploi au commissariat de Strasbourg. Il était affecté au sein des patrouilles de police-secours. 16 avril, Montpellier (34), une policière a mis fin à ses jours à son domicile. Elle aurait utilisé son arme de service .Âgée d'une trentaine d'années, elle était affectée au service général du commissariat central. Un problème personnel pourrait expliquer ce geste dramatique. Le 17 avril, un gendarme adjoint volontaire de 24 ans qui s'est donné la mort dans les locaux de la brigade de Pierrelatte. Il se serait suicidé avec son arme de service.
Madame Mireille Dubois, élue du conseil municipal de PLERIN (22) s’oppose à la fermeture de la brigade de gendarmerie locale et à son remplacement par des policiers. Bien que la décision rendue aille à l’encontre de ses souhaits elle ne désespère pas d’obtenir satisfaction. Dans son interview elle nous donne ses arguments et sa vision de la gendarmerie. AG&C : Comment expliquez vous qu’on veuille supprimer la gendarmerie de Plérin, 14000 habitants, alors que l’idée habituellement retenue c’est que dans une ville de moins de 20000 habitants les policiers soient remplacés par des gendarmes ? Mireille Dubois : Plérin est membre d’une communauté d’agglomération de 115 000h. Sur le papier et vu de Paris, étendre la zone police de la ville-centre (Saint-Brieuc) à l’ensemble du territoire paraît logique. Sauf que la configuration topographique et géographique des lieux ne s’y prête pas : séparation de la ville-centre par une vallée sans infrastructures de liaisons suffisantes et un territoire très étendu de plus de 2700ha à vocations multiples. Il s’agit d’une commune à la fois rurale avec un littoral qui se déploie sur 14 km, chef-lieu de canton, à caractère rurbain. Elle connaît un fort développement économique depuis plus d’une vingtaine d’années. Elle est particulièrement attractive parce qu’elle est desservie par la RN12, 4 voies qui relie Rennes jusqu’à Brest et connaît une fréquentation de 60 000véhicules/jour sur notre secteur situé à la jonction de la route du littoral (Paimpol/Perros-Guirec). Donc un vaste territoire avec des besoins d’interventions multiples et différenciées. Etendre la zone police dont la vocation est essentiellement urbaine sur un tel territoire paraît donc inadapté. Nous avons toujours été consultés et entendus par les précédents gouvernements. En sera-t-il de même cette fois-ci ? L’affaire ne paraît pas aussi simple. Mon explication, elle, est simple : l’objectif est bien de diminuer les effectifs de sécurité ici pour les mettre ailleurs. Ca se voit moins à terme avec la police qu’avec la gendarmerie ! Aujourd’hui je ne peux imaginer que Plérin se retrouve avec un simple bureau de police au lieu d’une gendarmerie! AG&C : Comment considérés vous cette habitude de voir les syndicats de policiers s’exprimer dans la presse alors que dans la grande majorité des cas, les gendarmes, astreints au devoir de réserve ne puissent s’exprimer ? MD : ceux qui connaissent la différence de statut savent que les gendarmes qui sont des militaires sont astreints au devoir de réserve. Il est vrai qu’à présent alors que les deux corps dépendent de la même autorité sur le plan fonctionnel il y a un décalage qu’une partie de la population peu ou pas informée ne s’explique pas ! Il est certain que, dans la mesure où les uns peuvent s’exprimer et pas les autres, cela donne un sentiment d’inégalité de traitement. D’où le malaise des gendarmes que chacun peut comprendre et la revendication d’une liberté d’expression de la part de certains d’entre eux. AG&C : Estimez-vous que les gendarmes devraient avoir le droit de s’exprimer et d’apporter la contradiction aux syndicats, au besoin par des associations ?
MD : quelle contradiction ? Votre objectif prioritaire aux uns et aux autres reste la sécurité. Mais c’est à nos gouvernants qu’il revient d’appliquer les règles de base qui ont toujours prévalu: en secteur urbain, police nationale, en secteur diffus et rural, gendarmerie. Ca éviterait les débats stériles et les incertitudes quant à leur devenir qui finissent par démotiver gendarmes et policiers ! AG&C : Pensez-vous réellement qu’une simple pétition puisse arriver à faire basculer le ministre de l’Intérieur dans ses décisions alors que dans certains départements même les manifestations n’y sont pas parvenues ? MD : Faire connaître au ministre de l’Intérieur le mécontentement de la population peut l’inciter à revoir sa position à condition que le maire qui est sénateur par ailleurs veuille bien relayer cette pétition ! Il a des arguments à faire valoir ! AG&C : A votre avis, la Bretagne serait elle un département sinistré s’agissant de la gendarmerie. Nous pensons aux dissolutions d’escadrons qui ont déjà eu lieu ? MD : sur notre département, ce n’est pas le cas. La gendarmerie est très largement présente. La police a perdu un commissariat (Guingamp), la gendarmerie a conservé ses casernes jusqu’en 2012 !
AG&C : Ne craignez vous pas qu’en obtenant le maintien de la gendarmerie de Plérin on arrive au maintien de la police à Dinan qui ne compte que 11000 habitants ? Souhaitez vous ce maintien ou pensez vous qu’en affectant quelques dizaines de gendarmes, la sécurité sera toujours assurée ? MD : je souhaite le statut quo sur Plérin et Dinan. Il y a des habitudes de travail qui existent de longue date que ce soit à Plérin ou à Dinan : quelle est l’amélioration de service à la population apportée par ce changement ? le changement objectivement est destiné à camoufler des économies de fonctionnement localement pour des redéploiements vers des zones jugées prioritaires par le gouvernement. AG&C : En quelques mots pouvez-vous nous dire ce que vous appréciez dans la personnalité et les méthodes de travail des gendarmes par rapport au système de la police. MD: ayant toujours eu affaire à la gendarmerie, je me garderai bien de comparer les services entre eux. J’apprécie la bonne connaissance du terrain des gendarmes et leur proximité avec la population. Les relations de confiance qui existent de longue date entre la gendarmerie, les élus et les services sont un gage d’efficacité de l’action publique au service de nos concitoyens. Nous avons eu l’occasion à maintes reprises de déplorer la situation qui nous attend : procéder à des recrutements pour étoffer l’effectif de police municipale. Ce qui veut dire une dépense reportée sur l’impôt local. Pour autant et la population ne le sait pas forcément, une police municipale ne peut pas remplir les mêmes missions que la gendarmerie. Dans ces conditions, nous redoutons de ne pas être en mesure de faire face aux besoins de sécurité de la population. Pour contrer ce risque un appel à la mobilisation de la population s’impose dès à présent. Demain si la caserne est fermée, il sera trop tard !
RedĂŠploiements police gendarmerie (Suite).
Loir-et-Cher -
Romorantin - Vineuil : redéploiement enfinofficiel 13/04/2013 Le redéploiement police gendarmerie a été officiellement confirmé hier par le préfet. Évoquées depuis le 28 janvier, le préfet a confirmé la fermeture du commissariat de Romorantin et la dissolution de la brigade de Vineuil.
Enfin, c'est fait ! Gilles Lagarde l'a annoncé hier en préfecture : « Le ministre de l'Intérieur a décidé d'opérer le redéploiement police gendarmerie au niveau national, avec pour conséquence dans le département le transfert de Romorantin en zone gendarmerie et l'extension de la compétence police de Blois à la commune de Vineuil. » Traduction : le 2 septembre, le commissariat de Romorantin passe dans le giron de la gendarmerie et la brigade de Vineuil est dissoute au profit de la police. Sans revenir sur cette décision largement commentée dans nos colonnes par les intéressés, au premier rang desquels les élus, les syndicats et les populations, l'officialisation de ces transferts va surtout permettre aux militaires et fonctionnaires concernés – et à leurs familles – de pouvoir se projeter et de s'organiser pour la rentrée prochaine. « L'objectif n'est pas de supprimer des postes ou de faire des économies sur les effectifs, assure Gilles Lagarde. Pas plus qu'il ne s'agit de remettre en cause la qualité du service rendu à la population. Le commissariat de police de Romorantin a fait et fait encore un excellent travail et c'est la même chose pour la brigade de Vineuil, où les militaires sont très appréciés. L'engagement de l'État, c'est de fournir un même niveau de sécurité. »
34 gendarmes et 22 policiers de plus
« La dissolution de la brigade de Vineuil va entraîner le redéploiement des treize gendarmes concernés. Huit rejoindront la communauté de brigade Bracieux - Cour-Cheverny. Parallèlement, la brigade territoriale autonome de Romorantin sera créée avec un effectif de 25 militaires, dans les locaux mêmes du commissariat. Dans le même temps, le Psig (peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie) de Romorantin passera de 12 à 20 hommes et la brigade de recherche sera également renforcée, tout comme le commandement », détaille le commandant du groupement de Loir-et-Cher Jean-François Valynseele. Saluant « jusqu'au bout », le travail des 47 fonctionnaires du commissariat de Romorantin, le directeur départemental de la sécurité publique Frank Perrault, assure que l'extension de la circonscription blésoise n'entraînera pas de moins-value pour les autres communes que sont Saint-Gervais et La Chaussée. « J'ai exprimé le besoin de 22 fonctionnaires de police supplémentaires pour faire face au nouveau périmètre. » Fort des très bonnes relations police - gendarmerie, le colonel Valynseele et le commissaire Perrault devraient opérer les transferts progressifs de compétences courant août, via vraisemblablement des patrouilles communes. Et surtout, en partageant les expériences réciproques des uns et des autres. Concrètement, le Loir-et-Cher va compter, le 2 septembre prochain, 34 gendarmes de plus et 20 à 22 policiers
16 avril 2013
ENSEMBLE……. OUI, j’ai adhéré à l’association (AGC). Je suis un « bleu »…plutôt un nouveau car la couleur vous ferait plutôt penser à votre « MAISON »! Couleur pour couleur, accueillez-moi dans cette maison « Bleue »… que je commence à appréhender petit à petit. Qui suis-je ? Pour moi, c’est l’occasion de réparer une injustice. En effet, physiquement au top, déclaré intellectuellement et psychiquement « NORMAL », je n’ai pas, pour ainsi dire, effectué un service militaire « NORMAL ». Volontaire pour les commandos de marine, le commandement militaire m’a versé, contre toute attente, au Secrétariat Général de l’Aviation Civile (devenu depuis Direction Générale…..), à la Météorologie Nationale pour m’occuper d’aérologie …et, pire, ce n’était pas mon métier ! j’avais juste des acquis relevant de la scolarité. Le citoyen que je suis, a OBEI. C’est un verbe que les militaires (gendarmes en l’occurrence) connaissent bien… Je me rapproche ainsi de vous, sans contrainte et en toute franchise. Notre association a besoin de citoyens venant de tous horizons fussent-ils « d’anciens civils qui s’engagent et réfléchissent. C’est le sens de mon adhésion.
Actualité quand tu nous tiens… nication, il faut dire et redire…
En commu-
Il y a une dizaine de jours, le quotidien « La Nouvelle République du Centre Ouest » a consacré un quart de page à l’inspection par le commandement, de la brigade de gendarmerie de VINEUIL. Le journaliste, n’apercevant pas la couleur de la fumée, aiguillonnait les lecteurs en disant : dernière REVUE ….ou NON !!! Et bien, ce sera la dernière, remaniement oblige, Le Préfet a aperçu la fumée blanche s’échappant de la cheminée du Ministère de l’Intérieur. Dans le même quotidien, paroles fielleuses d’un syndicaliste de la Police qui affirmait sans vergogne que les gendarmes ne pourraient pas assurer la sécurité à Romorantin. honte à lui ! La sécurité est l’affaire de tous du citoyen au professionnel sans exclusivité. Le Président d’AGC a bien réagi par un article objectif. Les Gendarmes ont démontré depuis longtemps qu’ils avaient les compétences requises. Soyez en fiers, votre uniforme n’est pas entaché. Merci Monsieur VALLS d’avoir tranché. Encore de Monsieur VALLS. Je lis et j’entends dans tous les media que les effectifs de la Gendarmerie (et de la Police) vont augmenter fortement. Il faudrait que le ministre explique comment et combien, surtout avec la réduction des budgets des ministères. Le « PLUS » annoncé doit s’ajouter à l’effectif actuellement en place et non compenser, en partie, les départs naturels. Votre « bleusaille », Teranciacum
Regards sur l’actualité. Le grand chambardement : changement de directeur général de la gendarmerie nationale et changement de conseiller gendarmerie auprès du ministre de l’Intérieur. Que peut-on espérer, à quoi faut-il s’attendre ? La nomination du général Favier à la tête de la gendarmerie a un effet positif immédiat, il est le seul directeur général de la gendarmerie connu du grand public depuis le premier Empire ! Cela lui donne une crédibilité certaine et lui crée une obligation de résultats. Son expérience des unités opérationnelles permet d’espérer qu’il aura une attention particulière pour la cohésion en général et les moyens à accorder aux unités de terrain en particulier. Plus jeune directeur général, il a en outre le temps pour lui et la possibilité de mener une vraie politique dont il aura à assumer les effets. Nul doute qu’il aura l’oreille du ministre comme aucun de ses prédécesseurs n’a pu l’avoir mais il faudra faire avec une situation de disette économique. Le successeur du général Favier auprès du ministre de l’Intérieur, le colonel Christian Rodriguez, a eu une carrière plus traditionnelle et plus discrète mais il connait aussi bien, sinon mieux, les habitudes des bureaux parisiens. Adepte des forums « gendarmerie », il rassure ou il inquiète.
Grand déballage fiscal, nos politiques sont-ils incorrigibles ? On nous avait promis de laver plus blanc que blanc, que le nettoyage serait tellement efficace que le linge de nos ministres en serait transparent. Soyons rassurés, il n’y aura pas d’images impudiques à craindre. Le striptease patrimonial ministériel nous montre que pour certain(e)s l’essentiel reste proba-
blement bien caché. L’honneur est sauf et on peut attendre paisiblement le prochain scandale. S’il faut en croire certaines déclarations, parmi les membres du gouvernement, nous aurions soit de piteux gestionnaires, soit des adeptes de la culture des truffes. Comment peut-on croire qu’un haut fonctionnaire ayant passé sa carrière sous les ors de la République, cumulant une confortable retraite et des avantages parlementaires, puisse n’avoir qu’un patrimoine d’épicier de quartier ou de petit fonctionnaire ? Au sein de leur couple, nos décideurs ministériels sont-ils de si piètres gardiens des cordons de la bourse ? Leurs conjoints mènent-ils si grand train pour ne laisser qu’aussi maigre pitance à ceux qui s’exposent au cirque médiatique ? Est-il prudent de confier la gestion de la nation à des naïfs qui achètent des immeubles moins côtés que la moyenne de leur quartier ? Si le parc automobile personnel de nos ministres est quasi inexistant, on comprend qu’ils font depuis longtemps largement usage des véhicules de fonction. Quant au mobilier, quelques Tanguy doivent encore squatter leur chambre d’ado, ou bien madame Eva Joly leur a confié un catalogue Ikea. En tout cas, pour beaucoup, le soutien aux artistes relèvent plus des fonds publics que de leurs collections personnelles. Pudeur ou maladresse ? Il manque surtout la peur du gendarme, l’assurance que tôt ou tard, il faudra régler les comptes. Certes un corps de contrôleurs indépendants est utile mais probablement plus la taille du gourdin pour ramener les brebis égarées dans le droit chemin. Gendstas
18 mars, Reims (51) lors d’un contrôle alors qu’il déambule en état d’ébriété avec des bières à la main, ce récidiviste outrage les policiers et en blesse une d’un coup de tête. 19 mars, Marseille (13), un policier de la compagnie de sécurisation et d’intervention est blessé. Alors qu’il intervenait pour interpeller un voleur de scooter l’équipage de motards de la SCI a été pris à partie par plusieurs individus. Le fonctionnaire blessé au niveau de la bouche devra subir une opération de reconstruction faciale. 19 mars, Livry-Gargan (93), lors du contrôle de deux personnes sur un scooter, le passager à agrippé un policier qui a été traîné sur 30 mètres, le fonctionnaire souffre d’une fracture de l’épaule. 20 mars, Sartrouville (78) un conducteur de scooter a forcé un barrage, a déposé son passager, avant de foncer délibérément sur un policier qui a été blessé. 20 mars, Laval (53), suite à un Harlem Shake qui avait tourné à l’émeute le procureur avait décidé d’intensifier les contrôles. C’est au cours de l’un d’eux qu’un groupe de jeunes a agressé des policiers faisant trois blessés dans leurs rangs. 21 mars, Dijon (21), un individu récidiviste, âgé de 24 ans, a agressé violemment un policier qui gardait la préfecture. C’est une patrouille de gendarmes qui passait par là, par hasard, qui a secouru le fonctionnaire et a neutralisé l’individu. 21 mars, Mulhouse (68) à la suite d’interpellations pour viol d’une adolescente de 13 ans, des violences urbaines se sont produites. Les gendarmes ont essuyé des jets de pierres. Une trentaine de militaires a été nécessaire pour ramener le calme. 22 mars, Bagnolet (93) à la suite d’interpellations pour trafic dans un hall d’immeuble, trois policiers ont été blessés en raison de la rébellion des trafiquants. 24 mars, Paris (75), en marge de la manifestation contre le mariage pour tous, 30 policiers et gendarmes ont été légèrement blessés. 26 mars, Pont-de-Chéruy (38), une policière municipale a été agressée car elle avait verbalisé une femme, la veille, pour un défaut du papillon d’assurance sur le pare-brise. La policière a reçu un coup de tête et l’adjointe de sécurité qui l’accompagnait a été frappée également. Ce sont des gendarmes qui ont assisté à la scène qui ont interpellé la femme violente malgré l’intervention de son compagnon qui s’est interposé avec son chien. 27 mars, Bondy (93), à la suite du meurtre par balles d’un jeune homme de 21 ans des troubles ont nécessité l’intervention de policiers dont l’un a été blessé au crâne. 28 mars Montigny-en-Gohelle (62) un homme de 25 ans recherché pour extorsion de fonds a blessé un policier d’un coup d’une paire de ciseaux au thorax. Les policiers ont tiré blessant mortellement l’individu.
31 mars, Poitiers (86), un individu pris en flagrant délit de vol à la roulotte s’est jeté dans le Clain non sans avoir menacé les policiers avec son couteau. Un policier s’est porté à son secours en se jetant dans les eaux glacées dont il a retiré l’homme inconscient. 31 mars, Dampvalley-les-Colombes (70), deux gendarmes motocyclistes ont été blessés lors d’une chute. C’est au moment où un automobiliste en infraction a fait un brusque demitour que les deux militaires se sont heurtés. 1er avril, Chanteloup-les Vignes (78) une quarantaine de personnes dont des adolescents de moins de quinze ans ont tendu une embuscade à un véhicule de police qui a été caillassé. Il a fallu des renforts et l’usage de flash-ball et grenade pour que les policiers puissent se dégager. 2 avril, Metz (57), une policière municipale âgée d’une trentaine d’années a été renversée par une automobiliste qu’elle voulait contrôler suite à l’usage d’un téléphone portable au volant. La conductrice qui avait pris la fuite a fini par se rendre d’elle-même. 3 avril, Saint-Etienne-au-Mont (62), un père de famille d’une cinquantaine d’années tire sur trois gendarmes qui ont été légèrement blessés aux visages. Les militaires intervenaient suite à un appel qui signalait une tentative de suicide. 3 avril, Vitrolles (13), lors d’un holdup à l’arme lourde contre une bijouterie des coups de feus ont été échangés entre les voyous et la police. Un des malfaiteurs en fuite a pu être touché. Il n’y a pas eu de blessures parmi les policiers et les passants. 4 avril, Marseille (13), lors de la poursuite d’un véhicule dérobé avec des violences sur sa propriétaire 4 policiers de la BAC ont été blessés. C’est au moment où il était cerné que le conducteur du véhicule volé a reculé à pleine vitesse écrasant l’avant du véhicule de police. Le conducteur et ses complices ont pris la fuite. 4 avril, L’Arbresle (69), un gendarme a été sérieusement brûlé au visage et aux mains en portant secours à un homme de 47 ans qui s’était immolé à la mairie. 5 avril, Bourgoin-Jallieu (38), lors d’un contrôle, un homme de 53 soupçonné d’un vol à l’étalage s’est arrêté avec son véhicule avant d’accélérer et percuter un policier. Un autre fonctionnaire a fait usage de son arme pour immobiliser la voiture. 7 avril, Longwy (54), un conducteur âgé de 40 ans, sans permis, a pris la fuite lors d’un contrôle. Irascible et alcoolisé il a agressé cinq policiers et une infirmière 7 avril, Nevers (58), une trentaine d’individus excités et alcoolisés, s’en sont pris à des policiers venus rétablir l’ordre à la sortie d’une boîte de nuit.
7 avril, Auch (32), lors d’un début d’incendie, un policier est parvenu à arracher un homme de 32 ans, à demi inanimé, de sa chambre remplie d’une épaisse fumée. Le policier de 38 ans a été légèrement intoxiqué. 9 avril, Nice (06), un véhicule de la bac a reçu une bouteille incendiaire qui a brisé le parebrise. La mèche n’était pas allumée. 12 avril, Agen (47) des policiers en patrouille sont intervenus rapidement lors d’un incendie. Une policière de 49 ans a réussi à arracher d’une pièce remplie de fumée deux enfants dont un bébé. 16 avril, Notre-Dame-Des-Landes (44), 3 gendarmes ont été légèrement blessés lors de heurts avec les opposants à un nouvel aéroport. 16 avril, Marseille (13), un policier à VTT a été percuté par un motocycliste sans casque qui voulait échapper à un contrôle. 17 avril Saint-Laurent-Blangy (62) des policiers ont essuyé des coups de feu alors qu’ils tentaient d’arrêter un individu qui siphonnait le réservoir de poids-lourds. Une opération dans le camp de gens du voyage situé tout près du lieu de l’incident a permis une arrestation et la saisie de 11 armes. 19 avril, à Cambrai (59) et Rosny-sous-bois (93), deux accidents très graves ont impliqué des policiers. A Cambrai un fonctionnaire à moto a été percuté par un automobiliste alcoolisé circulant à contre-sens. Le pronostique vital du policier est engagé. A Rosny-sous-Bois c’est un policier de 35 ans qui ramenait une moto saisie lors d’une interpellation qui a chuté à la suite d’un refus de priorité. Il a été tué sur le coup. Dans les deux cas il s’agit d’accidents fortuits.
DES CITOYENS MECONTENTS DE LEUR SECURITE Ils s’adressent au maire de leur ville (copie au Préfet) pour lui signaler leur intention de mettre en place un dispositif de surveillance volontaire et bénévole dans un cadre légal.
39 - Les enquêtes de mœurs. S’il est des enquêtes dont Padchance avait horreur, c’était bien celles qui concernaient les mœurs, surtout les affaires de pédophilie dont étaient victimes de très jeunes enfants dont certains pouvaient être considérés comme étant encore des bébés. Un juge avait traité l’un d’eux : « de salopard qui traitait un enfant comme un femme alors qu’elle était en âge de jouer à la poupée ». Une circulaire de la chancellerie avait été très mal interprétée, tout au moins d’une façon très restrictive. Il était demandé de confier les enquêtes de mœurs touchant des mineurs à des personnels spécialisés. De là à considérer les gens de brigade de recherche comme des spécialistes, il n’y avait qu’un pas allègrement franchi même si les personnels de BR n’avaient pas reçu de formation spéciale sinon celle du terrain. Cette façon de faire avait aussi eu pour effet de mettre en colère des gendarmes de brigades qui estimaient être pris pour des gens incompétents. Pour éviter cette rancœur, quand les sous-officiers le souhaitaient, ils étaient associés aux enquêtes. La saisine était très souvent la même, un signalement des services sociaux qui était adressé au procureur de la République lequel saisissait la brigade des recherches dans l’heure qui suivait. Ces « signalements » étaient surtout des parapluies destinés à éviter une mise en cause pour non dénonciation de crime. Ces comptes-rendus de mau-
vais traitements avaient souvent des points communs. Ils étaient assez brefs et reposaient fréquemment sur des impressions sans éléments matériels, c’était aux gendarmes de faire examiner l’enfant. Les « nondits » étaient une formule que l’on retrouvait régulièrement, autrement dit c’était l’impression du membre du service social qui prévalait. Dans leur majorité ils avaient aussi la fâcheuse habitude d’être déposés au bureau du procureur le vendredi en fin d’après-midi, étant précisé que le signataire était absent durant le week-end. Une méthode très élaborée destinée à faire en sorte que l’auteur du rapport ne puisse être entendu comme témoin. Le premier travail des gendarmes consistait à récupérer l’enfant et à l’amener subir un examen dans une clinique spécialisée. Il est même arrivé que cet examen soit précédé d’un entretien avec une assistante sociale. Ceci avait pour effet que les premiers éléments accusateurs obtenus de la bouche de l’enfant étaient très simplement niés à la sortie des examens, même si les traces relevées par le médecin dénonçaient des violences sexuelles. L’explication fut apportée assez rapidement par quelques enfants qui ne voulaient plus accuser leur père car l’assistante sociale avait expliqué que ceci risquait de l’envoyer en prison ce qui entraînerait de grosses difficultés matérielles pour la famille.
Cet entretien fut supprimé et quelques spécialistes se firent sévèrement rabrouer par la substitut du Procureur chargée des mineurs. Certaines enquêtes faisaient apparaître des traitements atroces subis par des enfants. Le fait d’entrer dans leur intimité était difficilement supportable, laissant une impression de voyeurisme malsain. Pour faire avouer les odieux personnages coupables de ces actes horribles, il fallait adopter une attitude faussement compréhensive, expliquer que les faits étaient avérés et que la seule chose qui intéressait l’enquêteur était de connaître les raisons qui avaient poussé l’auteur à de tels actes. Certaines histoires semblaient aller au-delà du réel. Tel le cas de cet homme avec plusieurs enfants qui avait perdu son épouse. La fille aînée avait remplacé naturellement la mère décédée, dans les tâches ménagères, pour élever les jeunes frères et sœurs puis dans le lit du père de famille. Elle avait fini par donner le jour à deux enfants issus des relations avec son propre père. Dans ce genre d’enquête il n’y a pas de quoi se glorifier d’avoir résolu de belles affaires. Il faut cependant relater quelques cas particuliers. Alors que Padchance enquêtait sur le cas d’une adolescente violée par le fils des fermiers à qui elle avait été confiée avec sa sœur par les services sociaux (moyennant finances), il dû d’abord aller récupérer les très jeunes filles dans un champ où elles étaient chargées de glaner des pommes de terre après la récolte effectuée à la machine par le fermier. A son arrivée dans l’exploitation, trois jeunes femmes étaient présentes, une assistante sociale et deux stagiaires. Sous prétexte de présenter ses collègues elle venait se ravitailler en œufs et en volailles. Inutile de dire qu’en apprenant le motif de la visite des gendarmes elles détalèrent à vive allure. Ce genre de constat ne manquait pas d’intéresser la substitut qui intervenait très rapidement pour pallier les dysfonctionnements.
Les enquêtes complexes permettaient soit de prouver des faits délictueux voir criminels, soit de prouver que le signalement était totalement farfelu. Les auditions de jeunes mineurs recueillies par Padchance, toujours en présence d‘un adulte, présentaient une forme particulière. Toutes les questions étaient transcrites avant d’être posées et les réponses étaient parfois la description de gestes autant que de paroles. Ainsi alors qu’une fillette déclarait que son père lui avait fait mal en touchant son sexe la question qui suivit fut: « c’est quoi ton sexe ? » et la réponse retranscrite : « l’enfant se tourne vers sa mère et lui demande « c’est quoi mon sexe maman ? » L’embarras de la mère mis très vite fin à l’enquête. Cette personne cherchait des arguments pour gagner le divorce qui était en cours. Aujourd’hui les méthodes ont évolué avec l’enregistrement des auditions dans des conditions plus favorables pour les enfants et les enquêteurs. Il n’en reste pas moins que ces atrocités perdurent et qu’il faut toujours autant de courage aux enquêteurs.
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