LE MAGAZ NE
Association Gendarmes & Citoyens ASSOCIATION PROFESSIONNELLE NATIONALE MILITAIRE
L’EDITO DU VICE-PRESIDENT
Instruction provisoire 36132 Point de situation
Une innovation déjà dépassée ? Mensuel en ligne et gratuit - N° 89 MARS 2017 - AG&C®
www.AssoGendarmesetCitoyens.com
Le sommaire
Association Gendarmes et Citoyens Quartier BETEILLE Bâtiment 01 App. 05 33270 BOULIAC Directeur de publication Jérémy Langlade admin@assogendarmesetcitoyens.fr
06 11 47 18 85 Comité de rédaction Le conseil d’administration Des membres volontaires Corrections Capitaine ER Jean-François Charrat
3 - L’édito du vice-président 4 - BTC - Une innovation déjà dépassée ? 6 - BTC - le courant va-t-il passer ? 8 - L'instruction provisoire n° 36132 : point de situation 10- APNM actrices du dialogue interne ? Visiblement toujours pas !! 18– Les publications AG&C du mois - Tir accidentel d’un gendarme - Extractions judiciaires - Un gendarme nous a quittés - Instructeurs détachés - Décès d’un gendarme - Adieu Camarade - Programme « sécurité » des candidats… 28 - Tribune libre : Les banlieues - Le général Soubelet qui « En Marche » 32 - L’actu en bleu 38 - Nos partenaires
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L’édito A l'heure de la refondation de la circulaire 186000 sur la concertation interne en Gendarmerie je remarque qu'il est mis en exergue la qualité du dialogue interne. Les valeurs inhérentes à la qualité de ce dialogue sont inscrites dans le marbre du mémorial. AG&C doit de se féliciter de la sortie de ce texte et à la fois s'interroger sur l'absence totale de références aux APNM, tant dans sa conception que dans sa forme. L'interprétation logique de ce texte est donc que le champ d'action des APNM n'est pas la concertation interne. Il est fondamental, en ces temps électoraux de bien comprendre l'enjeu d'un tel positionnement. Au moment où les candidats à l’élection présidentielle confirment tous des changements dans les régimes des retraites. Il semble que pour eux, servir en Lozère ou à Maripasoula implique des contraintes équivalentes, (il va être difficile de trouver des volontaires pour la brigade de NASBINALS) qui se traduira, à terme, par une disparition des annuités de bonification. On voit bien que sur des sujets de ce type le CFMG, organe interne de la Gendarmerie selon la nouvelle 1860000, ne sera jamais consulté et que c'est auprès de nos gouvernants qu'il faudra expliquer les spécificités de notre métier. Laisserons-nous cette tache à des chargés de mission DGGN qui n'ont jamais mis les pieds à HOUAILOU ou à CHAUDES AIGUES ? Il en est ainsi pour les problématiques de temps de travail et de LCNAS qui ne sont jamais présentées qu'avec des chiffres surréalistes issus d'INFOBIRT sur le temps d'activité et jamais avec ceux liés à la sujétion. Il est temps que les militaires des unités de terrain, gd ou mobiles, puissent exprimer sans filtre ce qui fait la spécificité de leur métier afin qu'elle soit mieux appréhendée par les décideurs. Enfin, je voudrais revenir sur un événement passé inaperçu il y a dix ans, le 01 avril 2007 : la création du forum gendarmes et citoyens par Mickaël, alias LEFOO. Il fallait être un petit peu fou à l'époque en effet, mais nous sommes ici aujourd'hui grâce à lui. Je lui souhaite donc un joyeux anniversaire et lui adresse un grand merci. David SOYER, vice président d'AG&C
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Une innovation déjà dépassée ?
A quelques mois d'une échéance électorale majeure, la gendarmerie invente un nouveau concept à travers la mise en place de la « brigade territoriale de contact » (BTC). Le but paraît simple, redonner aux personnels qui arment ces unités élémentaires l'occasion de renouer des contacts avec la population, à défaut d'en avoir l'envie ou la volonté, ajouterait-on. Tenue secrète dans une première phase, la communication s'est ensuite emballée sur la mise en œuvre de ces nouvelles unités. Chaque organe de presse local -la presse nationale radiophonique ou télévisuelle reste mystérieusement muette à ce sujet- en a fait ses gros titres, à grand renfort de visites ministérielles. L'objectif louable de renforcer la qualité de la relation qu’entretiennent les gendarmes avec les élus et la population, dans le cadre d’un véritable service de proximité (sic) poursuivi par ces nouveaux dispositifs est, disons-le, une gageure institutionnelle. Les trente brigades territoriales concernées dans 28 départements de la France métropolitaine faisaient partie d'une communauté de brigades dont les effectifs étaient dimensionnés au plus près (voire en deçà, pour beaucoup d'entre elles) des contraintes opérationnelles et de sécurité. C'était, pour la plupart, des unités en voie d'extinction, dont la population n'excédait pas quelques centaines d'habitants, sans problème de sécurité particulier. Les gendarmes qui y servaient profitaient de l'occasion de travailler sur des structures plus importantes au chef-lieu, pour parfaire les fondamentaux du métier de brigadier en matière de constatation d'accident, de crimes ou délits ou plus simplement, de contraventions à la police de la route. Prendre des plaintes comme permanent de sécurité ou armer l'équipe de « premiers à marcher » leur permettaient de conserver le contact avec les réalités du quotidien d'une brigade territoriale classique. PAGE
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Or, en recentrant essentiellement et prioritairement ces nouvelles entités sur la recherche du renseignement et le contact avec les populations, en leur retirant toutes les enquêtes judiciaires et les interventions sur la circonscription qui devient la leur, on augmente la charge de travail de ceux qui restent au sein de la communauté de brigades, tout en privant les gendarmes des BTC, souvent jeunes en expérience, d'une formation absolument nécessaire pour apprendre les ficelles, nombreuses, d'un métier exigeant. En analysant les différents textes élaborés pour l'occasion (certains appellent cela des contrats opérationnels), le déséquilibre va encore plus loin. La cohérence d'une telle innovation, pour appliquer le fameux principe du gagnantgagnant, aurait pu laisser penser que la nouvelle brigade de contact exercerait son activité sur l'ensemble de la circonscription de l'ancienne communauté de brigades. Il n'en est, à la grande surprise des gens de terrain, absolument pas question. Le rayon d'action d'une brigade territoriale de contact implantée sur une seule commune, n'exercera ses missions que sur cette seule commune. Les brigadiers de la communauté de brigades continuent à répondre aux appels des justiciables et à recevoir les plaintes. Plus cocasse, sur les quelques communes qui restent sur le territoire qui leur est dédié, ils poursuivront à rechercher et à renouer le contact avec la population, sinon par volonté, à défaut par obligation, parce qu'ils seront confrontés toujours aux mêmes problématiques. Mais où la situation risque de devenir grotesque, c'est lorsqu'une BTC, en service régulier de « renouement des relations avec la population », sur leur commune, appellera les militaires premiers à marcher de la communauté de brigades pour constater un vol ou un accident, parce que cela n'entre pas dans le spectre des missions d'innovation et de conception de leur unité. On pourrait trouver cet exemple particulièrement caustique, s'il n'était pas déjà survenu à plusieurs reprises, dans certains endroits. Des groupements de gendarmerie départementale connaissent un « trou à l'emploi » importants (20% pour certains), des brigades territoriales autonomes ou des communautés de brigades rencontrent des difficultés pour remplacer les personnels manquants, des escadrons de gendarmerie mobile effectuent des déplacements avec une ressource des plus faméliques et, parce que l'on trouve ce principe innovant, on prélève sur les miettes des piliers de l'Institution qui demeurent encore, des dizaines de postes pour « rendre présence et visibilité à la gendarmerie nationale, en particulier aux petites brigades" en les détournant, au profit de quelques dizaines d'habitants qui n'en demandaient pas tant. Le maillage du territoire national, depuis le rattachement de la gendarmerie nationale au ministère de l'intérieur n'est plus une réalité. Peu à peu, les brigades dans les villes où l'on trouvait un commissariat de police, ont été dissoutes. Les effectifs, à la baisse, permettaient à peine de faire face à l'augmentation exponentielle de la délinquance et des missions chronophages, là où la gendarmerie exerçait sa pleine et entière compétence territoriale. Les efforts de recrutement tardent à produire leurs effets, d'autant qu'ils ne compensent que très passablement les départs volontaires ou par limite d'âge. Et plutôt que renforcer des unités élémentaires qui cristallisent toutes les misères sociales et économique d'une société française au bord du chaos, on prélève plusieurs dizaines de gendarmes de brigades, renforcés par des réservistes, pour créer un concept qui se voudrait innovant et qui s'accompagne de matériels et de véhicules, neufs bien évidemment. Et non seulement, ces « brigadiers 3.0 » ne s'impliquent plus dans les enquêtes judiciaires ou administratives, mais ils sont suppléés en cas d'indisponibilité par les camarades de la communauté de brigades à laquelle ils n'appartiennent plus . On est en droit de s'interroger sur les raisons d'un tel dispositif, d'autant que tous les gendarmes de terrain, tous grades confondus, confrontés à cette nouveauté sont unanimes, c'est d'un anachronisme insensé. Voici donc quelques semaines que ces dispositifs ont été mis en œuvre. Les retours sont décevants. Certains parlent d'un jouet (encore un) du commandant de compagnie qui bénéficie d'une ressource complémentaire, d'autres d'un feu de paille qui ne durera que quelques mois, enfin les moins optimistes d'une tentative angélique d'exister. Le plus grave est la perte pour les commandants d'unité d'un potentiel humain qui permettait de faire fonctionner leur unité. Ils en sont rendus aujourd'hui à tenter de convaincre ceux qui restent dans leur unité, que cette expérimentation ne durera que six mois. Sauf que pulsar a déjà intégré le divorce en supprimant le code unité individuel de leur organigramme. Il faut plutôt remettre en perspective ce qui a toujours été le moteur des chefs, laisser une trace de leur passage. Puisqu'il faut en passer par là, formons le vœu que d'autres innovations du même tonneau ne viennent assombrir le ciel déjà bien nuageux des brigadiers. Comme nous nous voulons une force de propositions, nous soumettons à la sagacité de ceux qui savent qu'ils commencent par écouter ce que les gendarmes de terrain peuvent solliciter avant de décider unilatéralement ce qui « est bon pour l'exercice de leurs missions quotidiennes ». Ils auraient sûrement appris qu’il suffirait de réduire les tâches indues ou les services imposés tout en comblant les mutations rapidement pour que les gendarmes de brigades retrouvent le temps de rentrer en contact avec leurs concitoyens. Commander c'est prévoir ! Espérons que la baisse de l'activité des 30 communautés de brigades impactées par ce dispositif a été anticipée. PAGE 5
Brigade de contact : le courant va-t-il passer ? A l'initiative de la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale, les Brigades de Contact commencent donc petit à petit à être mises en place. Destinées à renouer le dialogue avec la population, elles ont surtout été créés dans le dessein de redonner à la Gendarmerie Nationale sa véritable vocation : la recherche du renseignement. Si l'idée de base est bien évidemment excellente, elle met cependant en avant les réalités du terrain et, plus particulièrement, les lacunes en matière de relations publiques, faute de temps. A l'instar des autres armées pour lesquelles les missions sont claires, nettes et précises, celles de la Gendarmerie varient de jour en jour et suivent le fil de l'actualité. Il est bien évident que si les missions sont de plus en plus nombreuses, avec un volume de personnel identique, voire en baisse, il va sans dire que le « service » en est forcément impacté. Ainsi, d'année en année, multipliant les missions aussi diverses que variées, la Gendarmerie a du s'adapter mais au détriment de sa mission première. Les personnels de terrain sont là pour le dire (et j'en fais partie), la population aime ses gendarmes et y apporte un attachement certain. Néanmoins, il est évident que nous n'avons plus le temps de nous arrêter comme nous le faisions il y a encore une vingtaine d'années. Les contraintes de temps et de missions ont eu raison de nous... Personnellement, ce contact est essentiel pour ne pas dire vital. Tout être humain, quel qu'il soit, a besoin de contacts, de relations humaines et, dans nos campagnes, nombreuses sont les personnes qui vivent de façon isolée. Ces personnes-là sont, de fait, plus vulnérables que les autres et c'est notre mission d'en assurer la sécurité. Cependant, je maîtrise encore mal les missions qui seront dévolues à ces fameuses brigades de contact. Seront-elles uniquement destinées au contact avec la population ou bien seront-elles contraintes à d'autres tâches ? Sont-elles mise en place pour alléger le travail des brigades, pour les renforcer, pour les compléter ? De prime abord, ont créé donc des unités spécialisées là où, il y a peu de temps, on diminuait les effectifs et on créait les Communauté de Brigades. Peut-on donc, de façon éclairée, estimer que cette avancée est un pas en arrière ? Pas dans le sens où l'on freine notre engagement au service de la population, mais en terme d'idées. On remet des personnels là où on en a retiré ? Est-on en train de prendre conscience que les obligations liées aux directives européennes, et l'harmonisation qui en découle, impactent notre fonctionnement ? Les directives de Bruxelles nous conduisent-elles dans les choux ? Bien évidemment, nous sommes militaires donc disciplinés... et il est hors de question de contredire les décisions prises « en haut ». Cependant, à l'heure où la concertation apparaît comme une nécessité, il serait peut-être enfin temps de s'affirmer, nous, la France. Avons-nous le même mode de fonctionnement que la Gendarmerie Belge ou la Police Allemande ? Roulons-nous, nous aussi, dans de magnifiques BMX X5 ? Je m'égare mais, pas tant que ça. A une heure où renouer le contact est une nécessité, il est temps, en effet, de tourner la clef dans le bon sens…
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L'instruction provisoire n° 36132 : point de situation Après quelques mois d'expérimentation, il était temps de faire un point de situation sur cette instruction provisoire qui impacte tous les militaires de la Gendarmerie. Pour être très précis, cette instruction est provisoire car nous attendons de savoir ce que l'Europe nous imposera en définitive. Les 11h00 obligatoires de récupération physiologique sur une période de 24h00 resteront la norme, quoiqu'il arrive. Je sais que ça va décevoir certains extrémistes réfractaires mais cette norme restera la base. Pour tout dire, le texte est protecteur et oh surprise... ça fonctionne ! En fait,... j'avais peu de doute sur la pertinence de cette instruction et sur son application. Le texte a été très bien fait. Le premier mois (septembre 2016) a été compliqué ce qui est compréhensible, chacun devant se familiariser avec les nouvelles dispositions mais après un rodage nécessaire, la machine est lancée. Dans la majorité des unités de la Gendarmerie Départementale, ça fonctionne. Quelques unités spécifiques sont marginalement en difficulté comme les Groupes Cynophiles par exemple et ça demandera inévitablement des aménagements car actuellement les RPC sont interrompus pour s'occuper de nos camarades canins. Pour faire simple, et j'arrondis les chiffres, 88% des RPJ sont pris. Ce qui veut dire que pratiquement 9 fois sur 10, le militaire, en position de QL ou d'astreinte, a ses 11h00 de récupération sur une journée de 24h00. Sur les 12% restant, il s'agit de RPC. Sur ce pourcentage, la moitié des RPC sont des RPC ''AA'' donc attribués automatiquement après un service nocturne programmé ou non, il s'agit de l'ancienne descendance de nuit. Les 6% restant sont des RPC ''CC'' donc crédités sous Puls@r sur le compteur individuel. On se rendra vite compte que le système, s'il est bien assimilé et maîtrisé par les commandants d'unité, fonctionne. Les erreurs actuelles ne sont plus la conséquence du peu de maîtrise du texte par certains commandants d'unité car il y a clairement une intention malveillante derrière le non-respect de ces dispositions. On peut parler de dérives de commandement dans certains endroits, dérives logiquement impossibles car Puls@r a bien été conçu. Certains contournent donc en ''omettant'' de valider des services ou en ne donnant pas les RPC crédités. Trois exemples concrets : Un patron d'unité fait faire à ses hommes une journée de service 08h00-12h00 puis 14h00-18h00. Le lendemain matin, le service recommence à 04H30 pour se finir à midi et ensuite, on reprogramme un service de 14h00 à 18h00. De façon surprenante, la consultation du compteur de ces personnels ne laisse apparaître aucun droit. Ce n'est pas un bug informatique mais un tour de passe-passe d'un patron malveillant. Ce qu'il s'est passé, c'est que le service ''1418'' de la veille n'a pas été validé sciemment pour laisser croire que le créneau de RPJ avait été donné avant le départ à 04H30. Logiquement le compteur est déjà à 11H00 de RPC... pas à zéro! La seconde chose est qu'à l'issue du service 04h30-12h00, le patron, en bon gestionnaire, aurait du laissé ses personnels se reposer. Le service 14-18 du 2ème jour est clairement crève-bonhomme et inutile. Ce n'est pas l'esprit du texte, Deuxième exemple, un patron laisse tranquillement mourir jusqu'à 120h00 de RPC sur les compteurs de ses militaires, en toute décontraction. Peut -être pensait-il que les heures allaient disparaître tôt ou tard... erreur fatale! Enfin, la pose de 02h00 de RPC sur la pause méridienne est toujours d'actualité malgré tous les rappels. Je sais qu'en Outre-Mer, certains continuent de s'affranchir du texte. Il est important pour AG&C que cette interdiction de poser des RPC sur une période dédiée au repas soit gravée dans le marbre. C'est inadmissible de voir encore ces déviances de commandement et je sais que la hiérarchie locale est attentive dans la plupart des régions mais c'est navrant de voir la DGGN intervenir directement pour régler certains problèmes locaux. C'est toute une chaîne de commandement, et parfois de concertation interne, qui est en échec dans ce cas-là et il va peut-être être temps de faire des exemples à chaque niveau. Afin d'accorder plus de souplesse dans la gestion des RPC ''CC'', la DGGN permet désormais la sécabilité d'un bloc de 11h00 en deux blocs de 06h00 et 05h00. Même s'il s'agit d'une bonne mesure, il aurait été intéressant de soumettre cette mesure à la concertation interne, notamment au CFMG. Le dispositif antérieur à la sécabilité prévoyait le principe socle du repos physiologique journalier (RPJ) qui est de 11h00 par jour, journée allant de 08h00 à 08h00. Cette heure (08h00) n'a pas été choisie au hasard car c'est l'heure de prise normale de service. Le RPJ est pris majoritairement le soir, soit sur une astreinte soit sur un quartier libre (QL).
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Si ce socle de 11h00 consécutives est interrompu, un système de récupération se met systématiquement en place, il s'agit du repos physiologique compensateur (RPC). Le RPJ et le RPC sont des notions complémentaires et il est inutile de vous repréciser qu'on ne peut fusionner les deux notions sur une période de la journée (certains patrons y arrivent encore !). Un RPC, contrairement à un RPJ, ne peut être pris sur une astreinte ou un quartier libre. Certains patrons posent ce RPC de 19h00 à 21h00 alors que le miliaire est en QL. Autant vous dire que le QL saute de facto car un QL commence soit à 18h00 soit à 19h00, ce sont les textes, je n'invente rien. Je rappelle que la 42000 (texte prévoyant les QL) n'a toujours pas été abrogée même si je sais que certains lorgnent dessus. Pour l'instant le système des QL est pérennisé. Pour rappel, le texte prévoit toujours un report des QL non pris, dans une limite de trois, sur le mois suivant. AG&C demande toujours que le dispositif Puls@r soit étendu aux quartiers libres à récupérer. Il s'agit également de temps libre récupérateur et il est impensable qu'une notion soit favorisée par rapport à une autre. Concernant le RPC, il s'agit d'un bloc de 11h00 s'il y a eu moins de 09h00 de récupération. Au-delà de 09h00 de récupération, le bloc de 02h00 pourra être rendu toujours accolé à une période de non emploi. Le RPC est une position non-missionnelle et il faut que cela reste comme ça. On ne peut pas immédiatement employer des personnels qui se reposent surtout dans le cadre d'un RPC ''AA''. La meilleure façon de poser un RPC ''CC'' de 11h00 est dans le créneau 08h00-19h00 et à l'issue, le RPJ commence. Dans ce cas de figure, le militaire ne travaille pas de la journée. Désormais avec la sécabilité, le bloc de 11h00 est coupé en deux blocs et ça se transforme en deux demi-journées. La flexibilité souhaitée est donc validée mais elle ne doit pas être systématique car un bloc de 11h00 doit, à nos yeux, être toujours privilégié. Pour ceux qui n'y arriveraient pas, je vous demande de regarder votre planning. Et si vous constatez que vous avez sauté les quatre premières lignes pour faire votre service, il est logique que ça bloque. La monarchie en France s'est terminée de façon un peu vive, il y a quelques temps déjà... Une chose est sûre, si tout le monde ne bosse pas, ça ne fonctionne pas. Pour rappel, un militaire en RPC est libre de ses mouvements et en théorie non rappelable. (Pour rappel,) le COI est à 02h00 par défaut, ce n’est pas la foire à la demi-heure. Il est constaté que de petites unités y arrivent et que de grosses boutiques à 35 personnels n'y arrivent pas ! Pourquoi ? A cause d'une mentalité d'un autre temps qui pénalise les militaires et leur santé. Lorsqu'il y a un sous-effectif, je connais notamment une Compagnie qui approche doucement des 20% de trous à l'emploi, c'est clair que ce n'est plus du tout la faute du Commandement local mais bien de l'Institution qui ne prend pas ses responsabilités. Au-dessus de 4% de trous à l'emploi, une Compagnie voire un Groupement ne peuvent marcher correctement. Avec les rentrées d'effectifs que nous avons eues, les personnels de terrain ne comprennent pas pourquoi il y a encore un manque criant d'effectif. La Gendarmerie évolue mais certains sont restés sur le quai de la gare. AG&C demande toujours qu'une alerte soit mise en place quand un militaire a un crédit de 44h00 de RPC ''CC'' car on parle de récupération physiologique, on ne prend pas la santé de ses personnels à la légère. Être militaire c'est respecter les ordres et la 36132 est claire làdessus. Ce texte doit être appliqué et il ne fait aucun doute que Puls@r a contribué à la bonne application quasi générale de cette instruction. Dommage que nos camarades de la Gendarmerie Mobile n'aient toujours pas Puls@r car je sais que certains en profitent actuellement en s'affranchissant de leurs obligations. AG&C demande que Puls@r soit enfin déployé chez nos ''moblos''. AG&C demande l'application stricte de la 36132. AG&C demande que la hiérarchie joue son rôle préventif voire répressif face à certains commandants d'unité réfractaires au progrès. Ce texte est très bien accueilli par les militaires de l'Institution mais l'application qui en est faite par endroit est toujours aux antipodes de l'esprit initial du texte. Un prochain point de situation sera fait d'ici septembre. En attendant, n'hésitez pas à nous faire remonter les abus constatés dans vos unités. Nous ferons ce qu'il faut pour défendre nos soutiens et plus généralement nos frères d'arme. Lionel Delille, vice-président d'AG&C.
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APNM actrices du dialogue interne ? Visiblement toujours pas !! Après le décret de juillet 2015, légitimant l’existence des APNM, nous avons vu toute une série de « mesurettes » tendant à nous laisser croire, que nous allions être pris en considération dans le dialogue et la concertation interne, enfin ! - Une petite place sur l’intranet, dans un onglet « association » qu’il faut chercher parce qu’il ne saute pas aux yeux, dans lequel un simple PDF énumère la liste des associations, sans aucune distinction. - L’inauguration de la maison des associations au sein même de la DGGN, par le Directeur Général lui même. Oui et après ? A quoi sert-elle ou à quoi a-t-elle servi depuis ? - La réception ou l’invitation du président dans divers services, par diverses autorités ou encore, pour une journée d’information. C’est très bien, mais encore une fois, pourquoi faire, si ce n’est que pour donner l’illusion ! La réalité est toute autre. Il nous faut regarder, non pas ce que nous avons obtenu ( pas grand chose en fait ), mais plutôt ce que nous n’avons toujours pas décroché près d’un an et demi après la promulgation du décret ! Nous n’avons, à ce jour, toujours pas accès à l’intranet gendarmerie officiellement via une plateforme qui nous serait dédiée et qui nous permettrait de diffuser en interne. Nous n’avons, à ce jour, toujours pas été associés de manière officielle aux moindres travaux, groupes de travail, commissions de participation ou autres réunions. Nous n’avons, à ce jour, toujours aucune directive claire et écrite, de notre Directeur vers les échelons locaux pour intégrer pleinement les APNM dans la chaîne de concertation. Cerise sur le gâteau et non des moindres, le DGGN a signé la circulaire 186 000 rénovant le dialogue interne. Aucun chapitre, paragraphe ou phrase n’y mentionne le rôle des APNM dans le dialogue interne ! Ah si, pardon ! Il y est précisé que l’interlocuteur privilégié des APNM est le Secrétaire Général du CFMG. Et alors ? C’est bien d’avoir un interlocuteur mais si c’est pour parler dans le vent, à quoi bon ? Nous avions grand espoir qu’avec la refonte de la circulaire, la Direction allait profiter de l’occasion pour éclaircir le rôle et la place des APNM dans le dialogue interne. Il vient de balayer d’un simple revers de la main l’existence même des APNM. Pire encore, cette circulaire aurait été élaborée en étroite collaboration avec le CFMG. Serait-ce là le signe que l’organe principal du dialogue et de la concertation interne ne veut pas des APNM ? De quoi a-t-il peur ? L’Association Professionnelle Nationale Militaire Gendarmes et Citoyens ne peut que déplorer, une fois de plus, que la Direction Générale et le CFMG ne montrent absolument aucune volonté d’accélérer le processus d’intégration des APNM au sein de la concertation. PAGE
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Cher(e)s ami(e)s, chers camarades,
Aujourd'hui, la nouvelle circulaire sur les associations professionnelles nationales militaires ouvre la voie à une participation directe de la base aux prises de décisions concernant son quotidien. Les gendarmes peuvent enfin donner leur avis, sans filtre, sans distorsion. La force humaine va retrouver ce qui fait sa force : la cohésion, car c'est en se disant les choses clairement que les difficultés s’aplanissent. Soutenez votre APNM G&C, rejoignez-nous. Pour celles et ceux qui le souhaitent, conformément à l'article 6 des statuts de l'association, vous pouvez nous rejoindre anonymement. ( Ne pas apparaître dans l'annuaire de l'association ) Pour cela il vous suffit de cocher la case correspondante sur le formulaire d'adhésion.
MEMBRE Sont membres les militaires en activité, GAV, CSTAGN, Réservistes, Gendarmes en retraite depuis moins de 5 ans
SYMPATHISANT Sont sympathisants les militaires en retraite depuis plus de 5 ans, les conjoint(e)s, l'ensemble des soutiens de la société civile PAGE
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Tir accidentel d’un gendarme lors d’un discours du Président de la République 1er mars 2017 Mardi, lors d’un déplacement présidentiel, suite à une erreur de manipulation de son arme, un gendarme du PSPG, en renfort, a blessé deux personnes. Si une enquête est en cours, la thèse de l’accident semble ne pas être remise en question. Parallèlement, une procédure administrative est engagée. Nous ne reviendrons pas sur ce malheureux « incident ». Nos pensées vont avant tout aux deux victimes et nous leur souhaitons un prompt rétablissement. Nous imaginons sans difficulté l’état moral et le sentiment de culpabilité de notre camarade et nous lui apportons tout le soutien indispensable dans les procédures à venir. Parce qu’il est gendarme, parce qu’il est militaire, il saura assumer cet accident avec toutes les difficultés que cela implique… Si nous nous exprimons sur ce sujet aujourd’hui, c’est pour faire écho aux grands commentateurs et experts en tous genres des plateaux trop bien éclairés de nos chaines d’information en continu. Depuis hier soir nous assistons à un bal des “sachants” ne... sachant rien, mais salissant en remettant en cause la qualité du travail des forces de sécurité au profit des personnalités. Des experts n’ayant jamais exercé de professions de terrain, autosatisfaits de leurs propos au nom d’une sacro-sainte carte de presse, nous expliquent que nos forces de sécurité sont à revoir, sont incompétentes, sont dans l’échec car comme aux USA, les agents auraient dû sauter sur le Président de la République pour prendre une balle à sa place rien qu’en entendant la détonation. “Qu’il se passe 9 secondes sans qu’aucun gendarme ou policier mette un arrêt-buffet au Président pour valider l’essai…” Nous rappelons donc aux experts que les agents sont aussi en lien radio, que de fait, il n’est pas exclu, et il est même assuré, que le gendarme ait rendu compte sur les ondes, immédiatement après le geste malheureux, afin d’éviter de générer une situation de panique. C’est parce que ces personnels sont bons qu’ils sont capables de gérer une telle situation ! Dans un tel processus, sachant que la télévision est présente, parfois en direct, c’est aussi leur devoir de conduire une situation délicate sans générer d’affolement inexplicable … Messieurs les « experts », si les gendarmes et les policiers du GSPR n’ont pas marqué l’essai sur le Président de la République, c’est parce qu’ils sont bien formés et ils ont parfaitement bien agi ! Désolé de vous décevoir, cet incident est malheureux, mais il vous en faudra plus pour justifier vos inepties tout juste bonnes à vendre du temps publicitaire. Nous ne sommes pas aux Far West et nos forces de sécurité ne sont pas les derniers héros d’un blockbuster US à succès.
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Un camarade nous a quittés 8 mars 2017 Il s’appelait Cédric CLARAC, Gersois et réserviste de la Gendarmerie. Ancien ADS en Police Nationale il avait rejoint une société privée de sécurité. Agent de sécurité au tribunal de grande instance de AUCH (32) il était très apprécié des policiers et gendarmes, toujours avenant et souriant, animé par un désir sans limite d’aider et de servir, il avait rejoint il y a plusieurs années la Réserve Opérationnelle de la Gendarmerie Nationale. Emporté par un arrêt cardiaque à l’âge de 36 ans, il était célibataire et sans enfant. Nous présentons nos condoléances à la famille et aux proches, toutes nos pensées vont aux collègues policiers et camarades gendarmes qui le fréquentaient régulièrement, que ce soit dans les couloirs du TGI ou lors de ses missions avec nos camarades.
Instructeurs détachés 8 mars 2017 AG&C vient de prendre connaissance de la note express du 20 février 2017, rappelant que les « instructeurs détachés, lorsqu'ils souhaitent regagner leur résidence le week-end, se voient délivrer un ordre de mission..... » (sic). La direction vient donc de répondre à la problématique des formateurs pour encadrer les stages, par un... rappel ! Il semble que c'est faire peu cas du malaise profond qui existe dans la communauté des formateurs « volontaires désignés d'office » pour plusieurs semaines. A moins que ce ne soit la seule réponse rapide qui est ait été trouvée par la Direction en attendant un vrai travail de fond ? AG&C a formulé des propositions simples, qui ne demandent qu'un peu de bonne volonté pour être mises en œuvre. La direction les a peut être certainement jugées trop intrusives et trop pragmatiques pour les appliquer en l’état. En conséquence, AG&C réclame que les services compétents de l'administration centrale procèdent à une relecture des pistes de réflexion qu'elle a adressées mais surtout, qu’elle s’en inspire. Elles ne sont que le reflet des propositions exposées par les intéressés, eux-mêmes. Il serait dommage que l'on se prive d'examiner des suggestions qui n'ont qu'un seul défaut, être frappées de bon sens.
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Décès d’un gendarme 16 mars 2017 C'est avec une vive émotion et une très grande tristesse que nous avons appris le décès brutal de notre camarade l'Adjudant David DOUDEMENT, survenu le 15 mars 2017. Affecté à la Section de Recherches d'AJACCIO, il était marié et père de deux enfants. AG&C présente ses très sincères condoléances à son épouse, ses enfants, sa famille, ses camarades et ses proches. Dans un moment particulièrement difficile, la pensée et le soutien de chacun sont essentiels.
Adieu Camarade 17 mars 2017 Nous avons le regret de vous annoncer le décès du Gendarme Jean-François FORTIN, de la Brigade de Courvillesur-Eure (28), survenu le jeudi 16 mars 2017. Victime d'un malaise cardiaque lors d'un déplacement, il n'a pu être réanimé par les tiers civils et les services de secours. AG&C présente ses condoléances attristées à sa famille, ses camarades, ses amis et ses proches et les assure de son soutien dans ce moment difficile.
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Programme “sécurité” des candidats à la Présidence de la République 19 mars 2017 L'actualité foisonnante de cette période préélectorale estompe tous les sujets importants liés à la gendarmerie nationale, et plus généralement aux forces de l'ordre. Il est donc temps de s'interroger sur les dossiers que devront traiter en priorité, le futur président et son gouvernement. Mais attachons nous à décortiquer les programmes de chaque candidat en matière de conditions de travail des forces de sécurité (en attendant qu'ils daignent répondre aux cinq questions qui leur ont été posées officiellement). Il seront onze à demander le suffrage des français pour diriger un pays devenu quasiment ingouvernable. Le détail de chaque programme est fourni dans le désordre, pour éviter de nous coller une étiquette politique, que l'on aura de toutes les façons, même si elle ne correspond à aucun critère objectif. Bref. Jean-Luc Mélenchon fait des propositions pour la police, en oubliant de citer la gendarmerie. Le démantèlement des BAC (les PSIG aussi ?) et la suppression des armes non létales (taser, flasch-ball grenades de désencerclement) constitue le socle de son programme. La police (et la gendarmerie ?) cristallise toute la défiance d'un homme prêt à tout pour défendre les malfaisants opprimés. Il retire les primes aux résultats et refonde la police de proximité. Ses propositions suggèrent que le désarmement des policiers (et des gendarmes ?) sera certainement la prochaine étape. Enfin, la mesure phare de ce programme sécuritaire est de regagner la confiance des populations par une police de proximité, en augmentant les effectifs pour en arriver à ceux de 2007 et en remettant sur le terrain ceux qui occupent un emploi sédentaire (il ignore que c'est déjà le cas et qu'il ne reste dans les états-majors de la gendarmerie que la stricte et nécessaire ressource pour les faire fonctionner). Porter à deux ans la formation des élèves-gardiens de la paix, conférer un statut garanti aux ADS (mais pas les GAV, certainement bien mieux servis que leurs camarades de la police) et lancer un vaste plan de rénovation des commissariats pour lutter contre la clochardisation du bâti, clôture son programme. Ses conseillers ignorent peut-être l'existence d'une force régalienne actuellement chargée d'assurer la surveillance et la sécurité de la moitié de la population française, répartie sur 95 % du territoire national. A moins qu'il ne réserve ces dispositions innovantes à la seule police nationale ? Le lien est ici https://laec.fr/section/13/garantir -la-securite-et-la-surete François Fillon propose de recruter 5000 postes dans la police et la gendarmerie. C'est toujours 7000 de moins que ce qu'il a contribué à supprimer entre 2007 et 2012 et remettre sur le terrain 5000 emplois dits de bureau, ce qui monterait les effectifs supplémentaires à 10000. Lui aussi, il fait preuve d'une ignorance coupable, car entre 2002 et 2012, tous les emplois sédentaires qui pouvaient l'être sans mettre en danger la sécurité des personnels, ont été remplacés par des militaires de corps techniques ou des civils. Il veut lui aussi relancer la rénovation des outils informatiques, des véhicules, des casernements … sans en chiffrer le coût. Mais à y regarder de plus près, ses propositions partent dans tous les sens. De la construction de prisons à l'armement des polices municipales, en passant par un renforcement des pouvoirs de police des maires, ce programme éclectique ne détaille que des mesures très générales. Des interrogations des gendarmes, il n'en est opportunément pas question. Le lien ici https://www.fillon2017.fr/ projet/securite Benoît Hamon reste dans la lignée de ses prédécesseurs. Il augmentera de 1000 postes supplémentaires par an, les effectifs de la police et de la gendarmerie, sans en détailler le ratio et il instituera une prime pour ceux affectés dans les zones de sécurité prioritaires. En plus de la NBI ? Il ne le dit pas. Il veut rétablir une véritable police de proximité pour renouer des liens de distance, méfiance, discriminations et violence. Ça c'est pour les gens des quartiers, mais qu'en est il de la considération, la reconnaissance et le respect de l'autorité à l'égard des forces de l'ordre ? Il ressort l'expérimentation du fameux récépissé pour éviter les contrôles au faciès. Il lancera un grand plan national de formation des agents de police et de gendarmerie pour lutter contre les préjugés et les discriminations et développer les liens de confiance avec les Français(e)s. Toujours pas de plan concernant le respect de l'autorité régalienne et de la considération des policiers et des gendarmes, laissant penser que le problème sécuritaire en France ne vient pas des délinquants et des casseurs, mais plutôt de la police (et de la gendarmerie). Enfin, se voulant plus novateur que JeanLuc Mélenchon, il légalisera le cannabis. Le lien ici.https://www.benoithamon2017.fr/…/pour-une-franceindepend…/… PAGE
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Marine Le Pen présente un programme recentré voire indigent. Elle propose de recruter tout de suite 15000 policiers et gendarmes, de rénover casernes et commissariats, de moderniser les équipements et d'instaurer une présomption de légitime défense pour les membres des forces de l'ordre. Elle aussi ignore que les emplois d'étatsmajors ont été remplacés par des emplois civils ou des militaires du corps technique. Et c'est tout ! Le lien ici https://www.marine2017.fr/…/projet-presidentiel-marine-le-p… (mesures 12 à 16) Les propositions d'Emmanuel Macron sont nombreuses et son programme s'appuie sur un diagnostic exhaustif des causes de l'insécurité. Il créera sur cinq ans 7500 postes de policiers et 2500 postes de gendarmes, qu'il affectera dans les zones prioritaires. Il ouvrira une école pouvant accueillir 1000 policiers supplémentaires par an. Il développera la formation des policiers en matière d’autorité, de dialogue culturel, de respect d’autrui, de gestion des situations de conflits et de déontologie. Encore de la défiance ? Il est le seul à proposer d'équiper de caméras piétons les policiers (les gendarmes?) pour enregistrer les contrôles d'identité. Cette mesure qui semble être pertinente n'est guidée que parce que les populations se plaignent d'être harcelées par le nombre important de contrôles, pas pour assurer la sécurité du policier (ou du gendarme). Vu la qualité de son conseiller à la sécurité, on pouvait s'attendre à un peu plus de considération pour les militaires de la gendarmerie. Enfin, comme tous les autres d'ailleurs, il renforcera le recueil du renseignement opérationnel. La sémantique utilisée lui permet de laisser au lecteur le soin de lire entre les lignes, ce qu'il a envie d'y trouver ( Nous améliorerons notre renseignement, à tous les niveaux -extérieur, européen, national et territorial-. Les acteurs seront davantage coordonnés avec une centralisation de la planification des interventions sur le territoire et une planification des secours et réactions. Ainsi, l’interopérabilité entre les différentes forces sera accrue. Le reflux programmé de Sentinelle sera interrompu ou modulé en considération de l’intensité de la menace terroriste) Si vous n'avez pas tout compris, le lien est ici http://www.en-marche.fr/emmanuel -macr…/le-programme/securite Le programme « sécurité » de Nicolas Dupont-Aignan se fonde sur vingt propositions. Trois seulement concernent directement les forces de l'ordre. Il rappellera tous les réservistes de la police et de la gendarmerie pour effectuer de la surveillance du territoire. Il créera des unités motorisées d'interventions rapides (voltigeurs). Il recrutera des agents administratifs pour permettre aux policiers et gendarmes d'être sur le terrain. On doit constater que c'est le plus indigent des programmes concernant les forces de l'ordre. Le lien ici http://www.debout-la-france.fr/…/d…/ files/tract_securite.pdf Le programme de François Asselineau n'aborde pas les problématiques concernant la sécurité des français. En fait, il reprend celui qu'il a présenté en 2012. le lien ici https://www.upr.fr/programme-elections-presidentielles-fran… Ceux de Nathalie Athaud et de Philippe Poutou, non plus. Les liens ici.http://www.nathalie-arthaud.info/…/faireentendre-le-camp-d…https://poutou2017.org/programme Et que dire de l'absence de programme tout court de Jacques Cheminade ? Le lien ici. http:// www.cheminade2017.fr/-Projet-2017Quant au programme sécurité de Jean Lassalle, il est tout bonnement vide. Le lien ici. http://jeanlassalle2017.fr/leproje... Voilà, vous avez tous les ingrédients pour vous faire une idée sur celui ou celle qui va conduire les destinées de la France durant les cinq prochaines années. La Gendarmerie n'est pas au centre de leurs préoccupations, sauf pour en faire une force de seconde zone ou pour certains, ignorer qu'elle puisse exister. Les femmes et les hommes qui la composent continueront à servir leur concitoyens contre vents et marées et « à l'insu de leur plein gré ». Ils poursuivront les missions, parfois incongrues, au péril de leur vie, faisant passer au second plan leur santé, leur famille et leurs intérêts. Ces serviteurs du bien contre le mal, transforment la défiance de leurs compatriotes en don de soi au service des nécessiteux et le malheur du quotidien en pardon sincère contre les malfaisants qui les haïssent pour l'autorité qu'ils représentent. Dormez tranquilles braves gens, ceux qui veillent sur vos personnes et vos biens, vous saluent ... civilement !
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21 mars 2017 Le 23 décembre 2016 dans le courant de l'après-midi, un accident de la circulation survient sur la Matourienne, entre Cogneau et Babadine en Guyane. Sans revenir en détails sur les circonstances, un véhicule particulier qui doublait une file de voitures, et un véhicule de la Gendarmerie arrivant en sens inverse, sont impliqués. Le bilan de la collision frontale est très lourd. On dénombre cinq blessés (dont une GAV et un Réserviste) et un mort (l'Adjudant-Chef Régis KESSLER n’a pas survécu à ses blessures). Ce jour, 21 mars 2017, s'est tenu en matinée, le procès à l’audience du Tribunal Correctionnel de Cayenne. Le jugement qui a été rendu est le suivant : “M. TROUBIRAN (conducteur en cause) est reconnu coupable “d’homicide et de blessures involontaires” ! Il est condamné à 3 ans d’emprisonnement assorti d’un sursis avec mise à l'épreuve durant deux ans et à l’annulation du permis de conduire avec interdiction de le repasser durant ...UN mois. Il est indéniable qu’avec un tel “tarif”, comme le chantait AZNAVOUR... “La misère est effectivement bien moins pénible au soleil...”
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Les banlieues J'ai vécu en banlieue parisienne, dans ce qui était encore à l’époque un petit village de quelques milliers d’habitants. Oh, il y a longtemps c'est vrai, je me souviens qu’il y avait même encore une ferme, où deux fois par semaine on allait chercher le lait frais à pied. J'y ai fréquenté les écoles primaires et secondaires. Je me souviens qu’on habitait dans une petite cité construite dans l’urgence, pour accueillir comme dans d’autres villes, les rapatriés d'Algérie dont ma famille faisait partie. Il y avait des Gomez, des Partouche, des Arrigoni, des Yazid, des Botella et des Dupont. Il n’existait pas ou peu de problèmes entre ces familles, toutes pauvres mais honnêtes. Il y avait même une petite brigade de Gendarmerie perdue au milieu d'une barre HLM flambant neuve. Et puis petit à petit, des immeubles de dizaines d'étages sont sortis de terre pour accueillir encore plus de familles, notamment celles des travailleurs immigrés embauchés chez Citroën ou Renault. Les classes de 25 élèves de nos écoles ont été obligées d'en accueillir jusqu’à 35. La zone pavillonnaire qui ne connaissait pas de problème particulier a commencé à se sentir en insécurité, tout d’abord sans raison face à tous ces nouveaux inconnus, puis assez rapidement à juste titre, tout en découvrant concrètement à quoi correspondait ce tout nouveau terme, qu’on commençait à entendre en regardant les écrans des premières télévisions en noir et blanc... “la délinquance” !... La ferme a été remplacée par un bar-tabac, les routes ont été aménagées, et le bourg qui se trouvait à quelques kilomètres de ces premières cités pour préserver la tranquillité de ses villageois, s'est rapidement retrouvé encerclé par ces immeubles jaillis de l'imagination prolifique de quelque urbaniste “éclairé”.... Toujours plus de hauteurs, plus de pauvres et donc plus de misère, c'est ce qui semblait animer les politiques de l'époque. De quelques milliers d'habitants, la commune est vite passée à 20.000 âmes. On a donné des noms aux quartiers : Les “Carreaux”, le “puits la Marlière”, la “Cerisaie”, secteurs bétonnés qui accueillent rapidement plusieurs milliers de logements sociaux... Je me souviens que nous aimions bien nous réunir au cours des soirées d'été, nous les adolescents d'une quinzaine d'années, pour refaire le monde ou flirter à l'abri du regards des adultes. Nous avions alors la permission de 22 heures, parce qu'après, les policiers du petit commissariat de quartier risquaient de venir nous tirer l'oreille pour permettre aux familles de dormir sur les deux leurs ! Mes parents ne transigeaient pas sur l'horaire et si j'avais le malheur de rentrer, ne serait-ce qu'une minute en retard à la montre de la maison, j'étais alors privé de sortie pour plusieurs jours. A cette époque on disait bonjour au voisin dans l'escalier, même si c'était une « tête de lard ». On respectait les adultes et quand par malheur, l'un d'eux nous faisait une remarque, on baissait la tête et on tournait les talons. Et puis au début des années 1980, les Gomez, les Arrigoni et les autres sont partis les uns après les autres, laissant des logements vieillissant à de nouvelles familles encore plus pauvres. Elles arrivaient en masse, d'Afrique du nord, de l'Est, enfin... d'Afrique tout court. Le commissariat de quartier a fermé ses portes pour s'installer à la périphérie de la ville et la Gendarmerie ayant perdu sa “ruralité”, a été dissoute. Les cités ont peu à peu été livrées à elles-mêmes. Dans le langage courant des jeunes de banlieue de l'époque, c'était devenu la « zone ». Le respect a fait place à la défiance ou à la provocation et l'harmonie entre les familles de diverses origines commuée en divers communautarismes. Plus d'horaires fixes pour envahir les espaces communs, plus de bonjour, plus de respect, plus de repères, en fait, il n’y avait plus de règles ! A commencé à régner la loi de celui qui aura la plus grosse bande, la plus grande force et la plus grande gueule, c’était devenu la nouvelle règle.... Les enseignants, jeunes et inexpérimentés faisaient leurs premières armes dans les établissements scolaires surchargés et indisciplinés. Les policiers n'y entraient plus que nombreux et préparés à la possibilité d’affrontements. Les quelques maigres entreprises qui donnaient des emplois peu nombreux et peu qualifiés, ont fini par partir ou par fermer. La misère d'une ville sans avenir repose essentiellement sur son économie souterraine. Quelques irréductibles personnes de mes connaissances sont restées. Elles sont aujourd’hui soit barricadées dans leur maison la majeure partie de la journée, soit devenues représentantes ou même membres de la “racaille” locale. Malgré les grands projets de rénovation des quartiers entamés après les incidents de 2005, la ville occupe les dernières places du classement hexagonal des villes les plus pauvres. Doit-on y voir un lien de causalité avec le taux de chômage et d'insécurité ? Les hommes politiques depuis plus de 50 ans, n'ont jamais su prendre la mesure de ces données effrayantes. PAGE
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Il faut reconnaître que l'Etat n'a fait aucun effort pour tenter d'enrayer la marche en avant de cette ghettoïsation des cités, construites rapidement et sans âme, pour accueillir dans l'urgence des Français, pieds-noirs ou Harkis, tous déracinés par la force et par l’écriture implacable de l'Histoire. Aujourd'hui, il se produit dans ces quartiers plus de violences que sur l'ensemble du reste du territoire National. Ils cristallisent toutes les peurs pour ceux qui n'ont d'autre choix que d'y résider, et favorisent le trafic et les provocations contre l'autorité, pour tous ceux qui ont compris comment exploiter la faiblesse du système. J'ignore quelles sont les solutions. Je n'en vois d’ailleurs pas, sauf à tout détruire pour tout reconstruire, mieux, plus humainement et surtout moins aggloméré. Les banlieues payent le prix fort les erreurs de ces castes politiques successives, qui ont ainsi centralisé tous ces arrivants d’infortune dans une seule et même masse hétéroclite, préférant laisser insidieusement se former ces zones communautaires, sans se soucier aucunement des conséquences à plus ou moins long terme. Elles sont maintenant nombreuses ces villes laissées aux mains d'une population profondément gangrenée. La contamination résultant directement de ces erreurs politiques, s'est aujourd’hui répandue dans toute l'Île de France. Aucune agglomération de la petite ou de la grande couronne Parisienne n'est maintenant épargnée. Il subsiste bien ça et là quelques rares havres de tranquillité, mais pour combien de temps encore ? La banlieue est devenue ingouvernable, et ce ne sont pas les récents événements d'Aulnay-sous-Bois qui rassureront les honnêtes gens. Le constat est tragique et douloureux, car il n'y a pas de solution miracle, toute cette violence illicite ne pourra être enrayée que par la violence légitime du pouvoir politique... pourvu qu’il se décide à enfin l’exercer pour faire appliquer ses lois. Je suis heureux d'avoir pu échapper à la brutalité de ces quartiers, et même si j'y ai laissé mon adolescence et ma vie de jeune adulte, je ne regrette pas aujourd’hui d'en être parti. Je n'y suis d'ailleurs jamais retourné depuis 1982. Mais... je réalise que je n'ai pas cité le nom de ce charmant petit village, si accueillant où j’ai vécu dans les années 6070... Il s'agit de “VILLIERS-LE-BEL”.
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Le général Bertrand SOUBELET fait marche arrière avec « En Marche »…. En début d'année 2017, le général de corps d'armée (2S) Bertrand Soubelet, ancien Directeur des Opérations et de l'Emploi, débarqué pour avoir justement répondu aux parlementaires sur les embûches semées par un système judiciaire plus indulgent pour les délinquants, que pour les forces de l'ordre, rejoint le mouvement politique dirigé par Emmanuel Macron intitulé « En Marche ». Le 29 mars 2017, il annonce son retrait de ce mouvement « parce qu'il y a des divergences », sans en indiquer lesquelles. Son adhésion surprise avait défrayé les chroniques gendarmesques et nombreux étaient ceux qui avaient été étonnés, sinon déçus par cette décision. Aujourd'hui, à quelques jours de la sortie de son second livre, selon les rumeurs médiatiques, il estime, sur l’antenne de RMC, qu'il se doit de prendre du recul par rapport à tout ce qui se passe dans une campagne électorale baignée par des affaires politico-financières. Sans expliquer pour quelles raisons, il vient de transformer son premier mouvement en marche ….arrière ! Il maintient sa candidature aux élections législatives sous la bannière des « sans étiquette ». Nous attendons, désormais, de savoir si son avenir politique connaîtra un dénouement plus radieux que celui qui le prédestinait à la fonction suprême dans la Gendarmerie.
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Nice : un gendarme violemment agressé à la sortie du tribunal
Un gendarme a été violemment agressé mardi 28 mars devant le palais de justice de Nice par une famille mécontente. La raison du courroux ? La condamnation de deux des membres du clan à six mois de prison ferme pour menaces et outrages envers ce même militaire. Une enquête a aussitôt été ouverte par le parquet de Nice. Confiée à la gendarmerie, celle-ci porte sur des faits de violence sur agent en charge de l'autorité publique. L'affaire remonte au dimanche 26 mars lorsqu'un des membres de cette famille installée à Breil-sur-Roya, une commune proche de Nice, s'en prend à un gendarme alors en civil et en repos. "Défavorablement connue", selon le parquet, la famille avait déjà eu maille à partir par le passé avec le militaire. L'individu est interpellé avant d'être placé en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie locale. Il est rapidement rejoint par son frère, venu à son tour menacer les gendarmes de leur lancer un cocktail Molotov. Mardi, lors de l'audience en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Nice, plusieurs membres de cette famille, dont la mère et deux autres frères des prévenus, ont agressé à l'issue de l'audience le gendarme qui s'était constitué partie civile, le coinçant contre un mur et l'injuriant, avant que la police n'intervienne et que le gendarme ne trouve refuge à l'intérieur du tribunal. Les agresseurs ont alors réussi à prendre la fuite sans pouvoir être interpellés immédiatement.
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Présidentielle: l'ex-numéro 3 de la Gendarmerie claque la porte d'En Marche!
Cette ancienne figure de la Gendarmerie nationale avait annoncé son ralliement à Emmanuel Macron en février dernier. Mais ça, c'était avant les dernières arrivées observées dans l'écurie En Marche!. Chez Emmanuel Macron, il y a les ralliements et... les départs. Selon RTL, Bertrand Soubelet, l'ancien numéro 3 de la Gendarmerie nationale, qui avait annoncé son ralliement à En Marche! en début d'année, aurait finalement décidé de prendre ses distances avec le candidat à la présidentielle. "Ralliements successifs tous azimuts" Alors que l'investiture d'En Marche! dans la dixième circonscription des Hauts-de-Seine lui semblait promise au printemps prochain, le général Bertrand Soubelet sonne la retraite. Dans une longue lettre adressée à Emmanuel Macron le 28 mars, le militaire explique les raisons de son départ et sa déception. "J'avais besoin de croire qu'une nouvelle façon de faire de la politique était en train de naître [...] Les ralliements successifs tous azimuts et symboliques à bien des égards, à commencer par ceux de l'actuel gouvernement, ne correspondent pas à ma conception du changement", écrit-il, rapporte RTL. Contentieux entre le général et son ministre? Cette annonce intervient seulement quelques jours après le ralliement du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, à Emmanuel Macron. Un hasard? Rien n'est moins sûr: le général Soubelet avait dû quitter son poste de Directeur des opérations et de l'emploi à la Direction générale de la Gendarmerie nationale à l'été 2014, après avoir exprimé en décembre 2013 de fortes réserves sur la politique pénale du gouvernement, devant la commission de lutte contre l'insécurité, présidée par le député (PS) du Val-d'Oise Jean-Pierre Blazy. Nommé commandant de la Gendarmerie d'outre-mer, il avait été écarté de ce poste après la publication en avril 2016 d'un livre à charge, Tout ce qu'il ne faut pas dire. Une mise à l'écart à laquelle le ministre de la Défense n'était sans doute pas étranger.
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Oise : une fillette de 4 ans appelle les gendarmes pour tromper l'ennui
Au centre d'appel de la gendarmerie, les appels inutiles sont courants. Pourtant, certains sont traités avec beaucoup de bienveillance. Un opérateur du centre de renseignement de la gendarmerie de Beauvais (Oise) est ainsi resté 45 minutes au téléphone vendredi 17 mars avec une petite fille de 4 ans qui avait appelé car elle s'ennuyait toute seule chez elle, révèle France 3 Hauts-de-France. Ses parents lui avaient appris à composer le « 17 » en cas d'urgence et l'enfant avait visiblement considéré son ennui comme tel. Pendant que le gendarme s'assurait au téléphone que tout allait bien, un de ses collègue faisait des recherches afin d'identifier et de contacter les parents de la fillette. Une fois jointe, la maman a indiqué aux gendarmes qu'elle était partie faire une course et qu'elle rentrait rapidement. La gendarmerie de l'Oise a relaté cette histoire sur sa page Facebook, précisant que la petite fille « avait beaucoup de conversation » et « posait de nombreuses questions ». Une fois rentrée chez elle, la mère a été surprise de retrouver sa fille toujours en ligne avec la gendarmerie. Celle-ci l'a d'ailleurs mise en garde sur les dangers de laisser seule une fillette de 4 ans. Pour s'assurer qu'il n'y avait pas de problème, une patrouille s'est même rendue sur la place. La petite fille a elle grandement apprécié l'échange téléphonique avec le gendarme et souhaite lui offrir son doudou et l'inviter à son anniversaire.
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Monoxyde de carbone dans une caserne de gendarmerie : douze intoxications
Douze personnes ont été touchées mercredi soir par des émanations de monoxyde de carbone dans une caserne de gendarmerie des Yvelines et huit d'entre elles ont été hospitalisées par précaution, dont deux bébés, a-t-on appris jeudi de sources concordantes. L'alerte a été donnée vers 21H00, selon les pompiers. La fuite de ce gaz, qui inhalé à trop forte dose peut être mortel, a touché deux des huit logements de la caserne, a-t-on appris auprès des gendarmes. Au total, sept militaires de la brigade territoriale autonome de intoxication, cinq membres de leurs familles dont deux enfants de moins de deux ans, et un pompier ont dû être secourus, mais leurs jours ne sont pas en danger, selon un porte-parole de la gendarmerie. Huit victimes ont été hospitalisées et placées sous oxygène, dont les deux bébés. Jeudi, en milieu de journée, seule une épouse de gendarme était encore hospitalisée à Garches (Hauts-de-Seine), mais son état n'inspirait pas d'inquiétude, a précisé à l'AFP le colonel Loïc Baras, qui commande le groupement de gendarmerie des Yvelines. Une enquête technique a été diligentée pour connaître les causes d'un dérèglement éventuel du système de chauffage de ces logements, construits à la fin des années 1970 par le conseil départemental et dont la gendarmerie est locataire. Les locaux ne sont "pas vétustes" et la chaudière installée en 2009 était "régulièrement entretenue", selon le colonel Baras.
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La gendarmerie primée au 13e Podium de la Relation Client
La gendarmerie a remporté le premier prix de la catégorie « service public » du Podium de la Relation Client 2017. Placé cette année sous le haut patronage du secrétaire d'État chargé de l'Industrie, M. Christophe Sirugue, le 13e Podium de la Relation Client® s'est déroulé mercredi 1er mars, au ministère de l’Économie et des Finances, autour du thème « Êtes-vous (encore) les plus légitimes ? ». Parmi les lauréats, des entreprises connues et régulièrement primées comme l’assurance Maif, Air France, Mercedes-Benz. Pour la deuxième année consécutive, la gendarmerie nationale est classée en tête de la catégorie « secteur public » (comprenant hôpitaux, préfectures, forces de sécurité, instances judiciaires, direction générale des finances publiques, pôle Emploi, CAF, CNAV et CPAM). Palmarès des organisations plébiscitées par les consommateurs pour la qualité de leur relation client/usager et véritable étude des tendances, le Podium de la Relation Client® est la référence en la matière depuis 13 ans. Cette enquête, menée par BearingPoint et Kantar/TNS est, depuis sa création en 2003, la plus large et la plus objective réalisée auprès des clients/usagers qui se prononcent sur la performance des grandes entreprises et administrations en matière de relation Client parmi les secteurs d'activité de référence. Le directeur général de la gendarmerie a expliqué, à la suite de la remise du prix, que des démarches ont été entreprises pour recentrer le gendarme sur son cœur de métier, ce qui « améliore directement la relation entre le gendarme et le citoyen-usager. » Parmi les grands projets engagés en ce sens, le général Lizurey a souligné que « la gendarmerie vient de lancer une expérimentation dans 24 départements, en créant des brigades territoriales de contact, qui seront déchargées de certaines missions "administratives" afin de se consacrer entièrement à développer et renforcer une relation de proximité.» Enfin, il a insisté sur la transformation numérique engagée par notre Institution, notamment à travers Néogend, qui permet « d’effectuer un grand nombre d'actes au plus près de la population et de répondre directement aux sollicitations du public. » À ce titre, il a évoqué les projets d’offres de service en ligne en cours, notamment une brigade numérique accessible 24h/24. « C’est une stratégie cohérente qui œuvre directement à la fluidité de la relation gendarmerie/population », a-t-il conclu. Sirpa Gend PAGE
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"Blue lives matter", "La vie des bleus compte" est une tendance venue des états unis en réponse à “Back live matters”.
Dans ces temps de grande changements il est plus important que jamais de montrez notre soutien Forces de l'ordre, car sans eux c'est toute notre civilisation qui est en péril. Nous nous devons de leurs montrer que nous les soutenons, que la majeure partie de la population est derrière eux, et que leurs actions et dévouement sont appréciés.
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