Magazine ag&c n° 45 juillet 2013

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SIEGE SOCIAL Plantades 63690—AVEZE Président Christian CONTINI 7 chemin des vignes 41100 COULOMMIERS LA TOUR contini.c.g@aliceadsl.fr Secrétaire Marc VAYSSIE Plantades 63690 AVEZE marcvayssie@orange.fr

Le MAGAZINE A.G.&C. est disponible en téléchargement sur l'espace web de l'association Gendarmes et Citoyens : http://www.assogendarmesetcitoyens.fr/ Nous remercions toutes les personnes qui ont contribué à la création, l'édition, la mise en page du bulletin d'information et celles qui ont proposé des articles, Malgré le soin apporté à sa rédaction, des erreurs typographiques ont pu nous échapper; nous vous prions de nous en excuser.

Directeur de publication : Christian CONTINI Comité de rédaction : Relecture Marc VAYSSIE, Maquette AG&C Articles : Christian CONTINI - Essor de la Gendarmerie -Sekkhi - MV - Teranciacum . Les articles non signés sont le résultat d’un travail collectif des membres de l’association Gendarmes et Citoyens. Conception graphique – Photomontages – Mise en page - Dessins : AG&C. Photos : Médiathèque de l'AG&C - Images et photos internet - Collection AG&C - Couverture : Dessin AG&C - Dépôt légal : dès parution La reproduction des articles et photos est autorisée . Contact : contact@assogendarmesetcitoyens.fr

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Page 3 – édito – un an déjà l’assassinat de Alicia Champlon et Audrey Berthaut. 4 . 49ème session du conseil de la fonction militaire gendarmerie, entre espoir et résignation 5 . Les brèves de la machine à café. 10 Feuille de route du directeur général de la Gendarmerie. 11 Du côté de l’ESSOR , un gendarme détaché auprès de l’association de sa femme. 12 Conseil de la fonction militaire gendarmerie. Rien de Nouveau. 13 Modernisation du dispositif de dépôt des demandes de procurations de vote. 14 Notre page facebook réactions à l’anniversaire des décès de Audrey et Alicia. 15 Suicides. N’oublions pas. 18 Apprenez à connaître votre gendarmerie « le CORG 3 sur 3). 21 Communiqué. Démarchage publicitaire. 22 Flashback. Usage des armes et conséquences. 23 Les actives parlent aux actives. « de l’importance de la taille critique ». 24 Pas de citoyens vigilants en ville (lettre maire de Blois). 25 Jeu de quilles. 26 Lu dans la presse. 33 Marche de solidarité citoyenne, lien armée-nation et blessés en OPEX. 34 Libres propos. 36 Risques du métier. 39 Livre du mois « l’enfer du retour » de Nina Chapelle. 40 Gendarme Padchance. Oser pour réussir. 42 Perles gendarmiques. 43 Sites de l’Association Gendarmes et Citoyens. 44 Nos partenaires.


Un an déjà Le 17 juin 2012 nous apprenions avec consternation l’assassinat de nos deux jeunes collègues, Alicia Champlon et Audrey Berthaut. Au delà de l’immense tristesse, partagée avec leurs deux familles endeuillées et leurs camarades, de notre révolte, de notre colère, nous attendons toujours des réponses aux questions que nous nous sommes posées. - pourquoi dans notre pays trouve-t-on toujours des brutes sanguinaires en liberté ? - pourquoi le chef de l’Etat n’a-t-il pas présidé l’hommage national rendu à Audrey et Alicia ? - pourquoi nos deux jeunes gradées n’ont elles pas eu droit à l’honneur d’une promotion à titre posthume ? - pourquoi la proposition de loi déposée à la suite de notre campagne pour la facilitation de l’emploi des armes non létales semble-t-elle oubliée dans les tiroirs de l’Assemblée Nationale ? Faudra-t-il d’autres morts, d’autres meurtres, d’autres assassinats, d’autres cris de colère pour que l’on ressorte cette proposition ? Il y a un an, le retour d’expérience de la direction de la gendarmerie évoquait la sécurité des militaires en intervention qui devait être une préoccupation majeure et permanente. Les règles d'engagement, la formation, les équipements, la qualité des liaisons ou la protection juridique des personnels faisant l'objet d'agressions devaient être révisés. Les pistes de progrès devaient être abordées dans le cadre d'une démarche globale intégrant les évolutions de la société et l'apparition de nouveaux comportements violents. Un certain nombre de priorités et de choix devaient être faits dans les différents domaines évoqués. Le groupe de travail "gendarmerie départementale" et le CFMG devaient être associés aux études conduites. Un plan d'action global devait être finalisé et une note d'orientation diffusée à tous les échelons Qu’en est-il aujourd’hui ? Il est probable que les documents promis ont été diffusés sous le sceau du secret puisqu’ils ne nous sont pas parvenus. Les patrouilles de nuit se font-elles maintenant à trois militaires comme pour la plupart des équipages de police ou le souci premier reste-t-il de mettre du bleu dans la campagne quel que soit l’effectif des patrouilles ? Les armes non létales sont-elles en nombre suffisant dans les brigades? Retenons que la défense juridique avance car il est plus facile de payer un avocat à une famille de gendarme en deuil que de donner aux gendarmes les moyens juridiques et matériels pour défendre leur intégrité physique, parfois leur vie. Il ne nous semble pas que la sécurité des militaires de la gendarmerie ait réellement progressé. Ce progrès est-il possible quand on voit le délabrement des moyens en personnels ? C’est fortement improbable.


49ème session du conseil de la fonction militaire gendarmerie, entre espoir et résignation Alors que la 49ème session du CFMG débute fin mai, beaucoup de gendarmes s’interrogent sur les espoirs qu’ils peuvent encore placer dans cet organisme et une majorité semble résignée. D’autres militaires en ont « marre des promesses » et souhaitent « mettre la pression ». Pour parvenir à une réelle concertation indépendante et différente des autres armée des propositions apparaissent destinées à faire exploser le système et à le remplacer par un autre dispositif. Certains argumentent en s’appuyant sur le fait que la gendarmerie appartient en grande majorité au ministère de l’Intérieur et que, pour cette raison, le système actuel s’essouffle. D’autres souhaitent aller vers un dispositif indépendant pour la gendarmerie avec éventuellement possibilité de dialoguer avec le conseil supérieur de la fonction publique. Il est souhaité des commissions permanentes avec propositions d’ordre du jour venant des membres. Il est même évoqué un conseil supérieur de la fonction forces de sécurité. Le constat est alarmant, les personnels estiment que les quelques avantages liés au statut militaire régressent à vue d’œil, casernements délabrés, conditions de travail de plus en plus pénibles, déséquilibre entre les charges des diverses unités. On parle d’une gestion archaïque par des chefs qui se prennent pour des généraux de l’époque napoléonienne, hermétiques au dialogue mais commandant comme s’ils disposaient de moyens pléthoriques sans se soucier du bien-être de leurs personnels. Le mode de désignation des membres du CFMG est toujours d’actualité mais si

une élection était décidée, apporterait-elle un réel changement face au manque de motivation? Certains membres ont du mal à s’identifier au système auquel ils appartiennent. Un séminaire de rentrée sur la rénovation des instances de concertation et de participation au sein de la gendarmerie ou au sein des forces de sécurité est souhaité. Après vingt-trois années d’existence le CFMG a montré ses limites et ses résultats sont bien loin d’être en rapport avec l’investissement de ses membres, il ne peut s’affranchir d’une réforme en profondeur. D’aucuns affirmeront que cette instance a permis d’apporter des progrès à l’institution mais qu’en est-il en réalité ? La condition du gendarme a-t-elle évolué autrement que par l’apport des progrès obtenus dans l’ensemble de la fonction publique et de la police en particulier ? La qualité du commandement a-t-elle progressé ? Tous s’accordent à dire que les conditions d’exercice de la profession de gendarme régressent, la crise ne saurait être la seule raison. Aujourd’hui comme hier le CFMG est une « instance alibi » utilisée par nos gouvernants et l’usine à gaz de la direction de la gendarmerie nationale pour permettre aux ministres et aux directeurs de l’arme d’exposer les décisions devant une pseudo représentation et de pouvoir affirmer « la base a été consultée ». Aujourd’hui la gendarmerie a des moyens de smicard et des envies de milliardaire. Beaucoup fondent des espoirs dans la nomination du nouveau directeur général, vont-ils être satisfaits ou déçus ?


Scandale dans la justice des Yvelines. Le 14 mai nous avons relaté comment un gendarme a été très sérieusement blessé par le conducteur d’un véhicule sans permis qui fuyait après une tentative de vol et qui a percuté volontairement le militaire qui voulait l’intercepter devant la brigade d’Orgeval (78). Cet individu a été remis en liberté deux jours plus tard par un juge de la liberté et des détentions. Décision dont on ne connaît pas les motivations mais qui semble discutable puisque le procureur de la République a interjeté appel. Si émoi et incompréhension sont les sentiments qui prévalent à la brigade d’Orgeval, nous les partageons et nous estimons que ce sont tous les citoyens qui devraient s’élever contre une telle mesure. Quand certains magistrats se permettent d’afficher un « mur des cons » dans leurs locaux syndicaux, nous estimons devoir créer nous-mêmes un tel mur pour y présenter les photos de tous ces magistrats qui prétendent rendre une justice qui n’est pas celle que les Français souhaitent voir appliquer. Nous ne savons pas encore comment intituler ce mur puisque le qualificatif de « cons » est déjà utilisé. Nos pensées vont vers le gendarme sur son lit de douleur, nous l’assurons de tout notre soutien et lui souhaitons un rapide et complet rétablissement. Forces de l’ordre prises pour cibles : ça suffit. Nous vous avions relaté l’agression subie le 14 mai par un gendarme d’Orgeval (78) volontairement percuté par un véhicule que conduisait un fuyard auteur d’une tentative de vol. Nous avions manifesté notre incompréhension suite à la remise en liberté de ce criminel, incompréhension certainement partagée par le procureur de la Répu-

blique qui avait interjeté appel de la décision. Nous n’irons pas jusqu’à dire que cette mansuétude a valeur de mauvais exemple pour les criminels de la route qui n’hésitent

pas à prendre les membres des forces de l’ordre pour des quilles mais force est de constater que ce type d’agression s’est reproduit à plusieurs reprises. Le 16 mai à Armentières (59) un policier est percuté et envoyé contre un mur. Le même jour à SainteLivrade-sur-Lot (47), le commandant de brigade est embarqué sur le capot d’un fuyard. Le 17 mai à Fosses (95) un gendarme adjoint est heurté par un individu qui participait à un rodéo routier, l’auteur a été écroué. Le 19 mai à Guérande (44) un motard est percuté. Il est miraculeux qu’il n’y ait pas eu de mort à la suite de ces agressions volontaires mais des blessures très graves ont été occasionnées. Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls a condamné ces comportements criminels en demandant que des peines exemplaires soient prononcées à leur encontre. Nous approuvons sans réserve cette exigence de sévérité et nous espérons que sa détermination sera partagée par sa collègue ministre de la Justice. Notre sécurité : Confions-la au Qatar ! Nous savons que depuis plusieurs années la France est un paradis fiscal pour le Qatar qui peut se permettre d’investir dans des entreprises, des immeubles de rapport et même des clubs de sport en bénéficiant d’avantages fiscaux qui feraient rêver quelques


français fortunés qui préfèrent s’exiler pour profiter de dégrèvements semblables. Dans ce cas pourquoi ne pas confier au Qatar notre sécurité ? Il investirait dans nos locaux, commissariats et casernes, dans notre parc automobile et pour faire bonne mesure

il pourrait construire des prisons pour absorber le trop plein de délinquants et criminels. Vous pensez certainement que nous divaguons et que nous faisons de l’humour, peut-être pas, les intérêts Qataris vont devenir tellement énormes en France qu’il va bien falloir que ce pays se prenne lui-même en charge pour assurer leur protection. Liberté-égalité-fraternité-droits-devoirs Nos sénateurs, dans leur grande sagesse, ont décidé de faire afficher au fronton de toutes les écoles, collèges et lycées « liberté-égalité-fraternité » avec, pour faire bonne mesure, le drapeau national en façade. Il ne nous viendrait pas à l’idée de critiquer une telle décision et nous souhaitons

même y ajouter un plus. Comme sur la façade de la petite mairie de Périgny dans le Loir-et-Cher nous proposons d’inscrire également deux simples mots « droit » et « devoir ». Les mêmes droits pour tous les citoyens mais aussi les mêmes devoirs. Si l’on prend le cas des gendarmes ils se plient sans difficulté aux devoirs de leur profession mais ont-ils les mêmes droits que tous les citoyens ? Terroriste ou déséquilibré, où se situe la différence ? Nous avons tous été sous le choc du meurtre d’un militaire en Angleterre, les meurtriers déclarant agir au nom d’Allah et les autorités évoquant la piste terroriste. Le 7 mai dernier, un gendarme était agressé dans sa propre brigade à Roussillon (38) et recevait plusieurs coups de couteau dont un à la gorge. L’auteur des faits vociférait « Allahou akbar » Si en Angleterre les autorités ont immédiatement classé l’agression du militaire en attentat terroriste, en France l’incident a été rapidement relégué aux faits divers et l’individu qualifié de déséquilibré par le procureur de Vienne qui a certainement la double casquette de magistrat et de psychiatre. En France, un gendarme qui se fait agresser au couteau au nom d’Allah, c’est un fait divers commis par un déséquilibré, en Angleterre un militaire qui se fait assassiner au nom d’Allah entraîne une mobilisation immédiate des médias nationaux pour un acte commis par deux terroristes. Notre président de la République n’a pas


manqué d’adresser un communiqué de soutien aux autorités britanniques, a-t-il pris des nouvelles du gendarme de Roussillon ? Qu’il s’agisse des kamikazes qui se font exploser avec leur voiture piégée, d’un Merah britannique qui s'acharne sur un soldat ou d'un forcené qui cherche à égorger un gendarme, outre le rapport sanglant nous pensons que ce sont tous des déséquilibrés qui agissent au nom d’un dieu mais surtout d’un extrémisme sans limite. La lutte contre le terrorisme va devenir un souci permanent et il faut éviter de trouver des excuses de troubles mentaux à un individu avant de connaître les résultats de l’enquête qui doit être conduite. Dans les jours suivants l’attentat de Londres un militaire français a été touché à la gorge par ce qui semble être un cutter. L’agression s’est produite quartier de la défense à Paris et si l’on ne connaît pas encore les motivations exactes de l’auteur de cette tentative d’assassinat sa tenue vestimentaire peut déjà permettre de suggérer son appartenance à une mouvance islamique. Jeux de quilles, encore un gendarme victime. Dans la nuit du 23 au 24 mai un gendarme du peloton de surveillance et d'intervention d'Evry dans l'Essonne s’est fait renverser. C'est à l'occasion d'un contrôle que le conducteur d'un véhicule a volontairement heurté le militaire. Si l’on excepte trois lignes dans un article du Parisien-fr la presse n’a pas jugé utile

de relayer cette agression. Le gendarme, légèrement blessé, ne doit la vie qu’à son sang-froid et à sa réactivité. Il reprendra le service prochainement. Le directeur de la Gendarmerie, le Général Denis Favier, s’est inquiété de la santé du militaire et l’a contacté directement pour lui apporter son soutien. Le conducteur du véhicule incriminé, âgé de 19 ans, a été condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis ce qui démontre que les juges ont considéré qu’il ne s’agissait pas d’un banal accident mais d’une véritable agression dont les conséquences auraient pu être beaucoup plus importantes. Veut-on la sécurité des forces de l’ordre ou celle des voyous ? Monsieur Dominique Baudis, défenseur des droits, a remis un rapport dans lequel il pointe la dangerosité du « Taser », pistolet à impulsion électrique (PIE). Alors que nous souhaitons une libéralisation de l’emploi des armes non létales pour les forces de l’ordre, monsieur Baudis dénonce la dangerosité de l’un d’eux. Peut-être est-il plus favorable à l’usage du pistolet 9 mm, une balle dans le genou est rarement mortelle mais tellement plus handicapante. M. Baudis nous apprend que les effets du Taser en mode rapproché sont assimilés à une forme de torture si l’on en croit le comité contre la torture des Nations Unies. Ceci repose surtout sur la qualité de la formation et aux obligations déontologiques de l'utilisateur. Le défenseur des droits, des brutes pas des forces de l’ordre, recommande un examen médical sur la personne qui a été électrisée.


Or, l'examen médical après un usage du PIE est systématique concernant la gendarmerie : soit l'individu électrisé a commis une infraction et il est placé en garde à vue et le médecin est requis d'office, soit pour le protéger de lui-même il a été électrisé et fait l'objet d'une hospitalisation d'office. M. Baudis souhaite aussi l’emploi généralisé de caméras associées au taser et un renforcement de la formation des forces de l’ordre. Or d'une manière générale, l'image est floue (basse résolution et plan large, la caméra ne peut suivre les mouvements liés à une phase agitée d'interpellation), les magistrats ordonnent systématiquement l'extraction des données et les exploitent rarement. Seule la bande sonore permet a posteriori une plus-value sur l'analyse du bien fondé de l'usage du PIE. Concernant la formation, en théorie selon les prescriptions constructeur, tout utilisateur est soumis à l'électrisation pour des raisons déontologiques. La réalité budgétaire fait qu'en pratique seuls les formateurs qualifiés suivent une formation complète comprenant des mises en situation. Nous lui conseillons de faire épingler un certificat médical autorisant l’usage du taser sur les individus connus pour violences. A l’occasion nous l’invitons à accompagner quelques patrouilles dans certains quartiers où l’ambiance est « électrique », il sera certainement en mesure de « faire passer le courant » entre les forces de l’ordre et leurs clients quotidiens. Nous rappelons à M. Baudis que nombre de policiers et gendarmes ont été sérieusement blessés par des brutes épaisses car ils ne disposaient pas de taser pour les neutraliser. Peut être se souvient-il de Collobrières

en juin 2012 : si elles avaient été équipées de taser deux jeunes femmes gendarmes seraient peut-être encore en vie aujourd’hui. Police en deuil. Le 7 juin, le corps d’un policier a été retrouvé dans son véhicule de dotation, il s’était donné la mort avec son arme de service. Ce sousbrigadier du commissariat de Marignane, âgé de 45 ans, marié et père de trois enfants de 14 à 22 ans, était bien noté. Si l’enquête s’oriente vers un suicide, ce geste surprend quand on sait qu’il venait d’obtenir une mutation dans le sud-ouest. Nous assurons sa famille ses proches et ses collègues de toute notre compassion. Armée : Rêve de putsch chez les hauts gradés. Un journaliste « spécialiste » des questions militaires nous a appris récemment que des officiers supérieurs appelleraient à un coup de force. Ce putsch serait motivé par un grand mécontentement de l’armée. Dans ces révolutionnaires nous trouverions, des militaires d’extrême droite, des royalistes, des catholiques traditionalistes, les plus dangereux étant certainement ceux qui allient plusieurs de ces idées.


Dans notre association si nous ne sommes pas satisfaits de la considération dont bénéficient nos militaires de la part de nos gouvernants, nous n’en sommes pas encore à appeler à la révolte. Il faut savoir conserver son sérieux, nous imaginons mal que les militaires qui survivent aux coupes dans les effectifs et les moyens en soient rendus à vouloir renverser notre gouvernement. D’ailleurs, sont-ils encore assez nombreux pour prétendre le faire ? La foulée des étoiles bleues. Alors que nous lançons la diffusion du présent magazine se déroule à Pierrefeu-duVar la manifestation la foulée des étoiles bleues en souvenir de Audrey et Alicia. Ayant pu constater l’implication sans faille des organisateurs, nous ne doutons pas que cette journée obtiendra un succès mérité. Nous ne manquerons pas de vous en r e n d r e compte dans notre prochain magazine. Marche de solidarité citoyenne pour le lien armée-nation & les blessés en OPEX. Vous trouverez dans ce magazine un article relatant une étape de cet exploit sportif avec les détails du trajet suivi par nos deux infatigables marcheurs Jérôme et Willy. Nous leur souhaitons de recevoir un excellent accueil à chaque étape et que le 14 juillet à Paris, dernier jour de leur périple,

ils soient accueillis comme il se doit par officiels et médias.

Nos autocollants sont toujours disponibles et gratuits.

Pour en recevoir, adressez une enveloppe libellée à votre adresse et affranchie au tarif normal à :

Christian CONTINI, 7 chemin des vignes, 41100 COULOMMIERSLA-TOUR En retour vous recevrez deux autocollants. Afficher notre autocollant est une marque de sympathie et de soutien aux gendarmes en général et à notre association en particulier il n’est pas nécessaire d’être adhérent


Le 12 juin lors de la présentation de la feuille de route du général Favier, le ministre de l’Intérieur s’est félicité de voir ce recentrage sur le service public de sécurité. Il évoque une force tournée vers l’avenir qui sait se remettre en question et n’est pas frileuse face au nécessaire changement. Des mots qui ne veulent pas dire grand-chose sinon qu’il va falloir faire toujours plus avec des moyens contraints. A ce stade on se doute bien que le directeur de la Gendarmerie ne peut faire de miracle et qu’il devra optimiser, toujours et encore, le peu de moyens dont il dispose. Le général Favier a présenté sa feuille de route qui est destinée à renforcer l’action opérationnelle, la production de sécurité, l’allègement de l’administration et du fonctionnement et la valorisation des personnels et des compétences. Il est clair pour nous que les deux premières doivent être obtenues par les suivants faute de réel augmentation des moyens. C’est la seule façon d’obtenir le nouvel esprit pour une nouvelle gendarmerie que souhaite le DGGN.

Le premier paragraphe qui traite de la mise en œuvre effective de mesures déjà décidées démontre que ces dernières décisions n’ont pas toujours été suivies d’effet. Pour résumer il s’agit d’optimiser les moyens et de s’opposer aux missions indues, d’appliquer les textes existants, de supprimer des papiers inutiles et d’assurer au mieux la gestion des personnels. On doit y parvenir à coups de développements, de suppressions, de simplifications, d’allégements ou de facilitations. Pourquoi ces mesures n’étaient-elles pas encore mises en œuvre ? Peut-être par le fait d’échelons de commandement qui ne peuvent s’empêcher de compliquer les tâches pour se donner une impression d’exister et de commander au lieu d’utiliser les moyens et les idées modernes qui sont à leur disposition.

Le second paragraphe évoque des mesures nouvelles à mettre en œuvre. Là encore il faudra obtenir l’adhésion des petits chefs, ce qui devrait se faire en utilisant la possibilité de faire remonter les dysfonctionnements par les canaux existants, compte-rendu ou chaîne de participation mais cela peut-il être vraiment fait s'agissant de la volonté local d'un petit chef ? Gare au donneur d'alerte car il n'est pas autorisé à s'exprimer librement ( AG&C est alors à sa disposition). S’agissant de la sécurité des personnels on évoque l’affectation d’un pistolet à impulsion électrique par brigade, est-ce suffisant ? Faute d’effectifs on espère plus dans la formation des personnels que dans le nombre. Nous n’avons rien vu sur la sécurité directe, patrouilles à trois par exemple et nous nous posons la question de savoir si la politique du « bleu » en tous temps et en tout lieux n’est pas restée d’actualité. Nous voyons que tout repose sur l’optimisation des moyens existants par diverses améliorations, suppressions, simplifications ou automatisations. Y a-t-il d’autres possibilités ? Nous en doutons. Un sujet nous amène à nous interroger. Il s’agit de l’amélioration des règles d’emploi et les dispositifs techniques de messagerie. Nous n’aimerions pas que l’épisode où nous avons été privés de nos liaisons avec les brigades par un blocage de notre magazine n’ait été qu’une répétition avant une mesure drastique. Peut-être n’est-ce qu’une crainte infondée puisque nous lisons que les groupements départementaux vont pouvoir être présents sur les réseaux sociaux. Si on peut lire que le dialogue interne doit être conforté par la diffusion d’une circulaire (une de plus) on ne trouve rien sur l’ouverture vers les associations. Notons tout de même une avancée avec la montée en puissance du dispositif de protection fonctionnelle rénové et une amélioration de la politique globale de prévention des risques psychosociaux.

Le troisième paragraphe concerne les mesures « mises à l’étude ». Il s’agit de faire toujours plus avec les mêmes moyens. Bien entendu c’est les redéploiements qui reviennent en tête avec la suppression des petites brigades ou de certains GC compagnie. C'est pourtant avec l'instauration des COB et la fermeture d'une multitude d'unités, que notre "cœur de métier" si cher au Général FAVIER, a été irrémédiablement "tué". Il semble que les erreurs passées n'aient pas servi de leçon ! On retrouve toujours les mots, simplifications, allègements, limitations, développements, améliorations etc. On y voit cependant tout ce que les gendarmes demandent de longue date avec, peut-être des améliorations grâce à l’informatique. A titre d’exemple les procurations électorales et les transfèrements judiciaires sont des missions qui ont le don de déplaire aux gendarmes depuis des décennies. Nous trouvons aussi l’évolution du mode de désignation des membres du CFMG (conseil de la fonction militaire gendarmerie) une mesure qui est comme l’Arlésienne, on en parle mais on ne la voit jamais. D’ailleurs, une élection des membres du CFMG ne changerait rien à la représentativité de ses membres et à la crédibilité de cette instance. En conclusion cette feuille de route est faite de bric et de broc mais nous ne doutons pas un instant de la volonté du directeur de la Gendarmerie et de ses collaborateurs d’arriver à faire fonctionner la Gendarmerie du mieux qu’ils le peuvent et avec les moyens (limités) dont ils disposent. S’ils n’y parviennent pas ils auront le mérite d’avoir essayé.


Un gendarme détaché auprès de l'association de sa femme C’est une affaire qui fait grand bruit parmi les gendarmes du Limousin, et particulièrement de la Creuse. Dans ce département se trouve le siège de l’Association d’aide aux membres et familles de la gendarmerie (AAMFG), nouveau nom du Mouvement des femmes de gendarmes (MFG). Le mari de la présidente de l’association, Murielle Noël, est évidemment un gendarme, sous-officier du grade de maréchal des logis chef. Il était affecté jusqu'à peu à la brigade de BénéventL’Abbaye (23) mais, il a été muté le 1er juin à la brigade motorisée (BMO) de Guéret, située à une vingtaine de kilomètres de son domicile. Le fait qu’il ne soit pas motocycliste n’a pas fait obstacle à cette mutation, dans le cadre de laquelle il a pu conserver son domicile de Bénévent-L’Abbaye, en raison des responsabilités de son épouse, conseillère municipale de la commune. Tous les jours, il effectue donc le trajet entre Bénévent-L’Abbaye et Guéret dans le véhicule qui a été mis à sa disposition par la Gendarmerie. Le fait qu’un logement de gendarme soit donc occupé à Bénévent-L’Abbaye par un militaire qui travaille à Guéret et qu’un poste de motocycliste soit occupé par un piéton à la BMO a déjà fait grincer quelques dents. Cependant, il pourrait s’expliquer par la gestion des ressources humaines, art délicat s’il en est, qui nécessite parfois de faire des compromis pour satisfaire à la fois les objectifs de l’Institution et les gendarmes qui la composent. Là où l’affaire prend une tournure plus surprenante, c’est que, depuis, le début du mois, le commandant de la région Limousin a signé une convention avec l’AAMFG, qui prévoit le détachement d’un gendarme au profit de l’association, et c’est le mari de Murielle Noêl, Marc, qui a été désigné. Plus exactement, le 1er juin, le militaire a été affecté à la BMO, le 3 juin, la convention a été signée et, d’après nos informations, le militaire ne s’est pas présenté à la BMO le 4 ! Deux jours par semaine, le MDL-Chef Marc

Noël travaille donc désormais au profit d’une association, certes agréée par la Gendarmerie, mais présidée par son épouse... Un mélange des genres qui fait tâche. Rappelons que l’association n’était pas forcément dans un grand besoin de renfort puisqu’elle dispose déjà d’un bureau au sein du groupement, récemment refait à neuf par la Gendarmerie, et qu’elle y emploie une secrétaire. Dernier fait troublant dans cette décision inédite: elle a été signée pour une durée d’un an, renouvelable une fois, sachant que le MDL-Chef est à deux ans de la retraite ! Le commandant de la région Limousin, le général Michel Labbé n’a pas voulu nous donner d’explications sur ce sujet. "Le commandement de la région et la manière dont je reçois des ordres, je les applique ou j’en donne moi même, ne regardent pas "L’Essor de la Gendarmerie"", nous a-t-il répondu. Nous n’avons pu joindre Murielle Noel et son mari qui n’ont pas répondu à plusieurs messages. La Direction générale nous a assuré que le gendarme n'était pas détaché au profit de cette association, contredisant ainsi nos sources... mais aussi l'association elle-même qui nous a confirmé que Marc Noël était "détaché de temps en temps à l''association", même s'il "travaille au groupement de Gendarmerie". Certes, l'article R 4138-35 du code de la défense prévoit qu'un militaire peut être détaché auprès d'un organisme de caractère associatif assurant des missions d'intérêt général, mais il faudrait, à ce compte, détacher des gendarmes au Trèfle, à l'UNPRG, à la FNRG et à la Snaag. Dans un temps où l’on pleure des effectifs en criant, haut et fort, qu'on n'arrive plus à remplir les missions, cela fait, pour le moins, désordre. Pour en savoir plus: Le détachement dans le code de la Défense. Le site de l'AAMFG. Merci au journal l’Essor d’avoir autorisé la publication de cet article (concernant des petits arrangements entre amis) que vous pouvez retrouver sur son site http://www.lessor.org/gendarme-detacheassociation-aamfg/


La 49e session du conseil supérieur de la fonction militaire gendarmerie vient de se terminer, nous avons pu profiter de quelques informations mais, globalement, rien de bien nouveau. Le général directeur des personnels militaires a annoncé la signature de la circulaire traitant de la protection fonctionnelle des gendarmes. La synthèse des comptes-rendus d’ambiance sera communiquée et commentée lors des prochaines commissions de participation au niveau régions. Il faut souligner le point qu’il a fait sur la mise en place des réseaux d’écoute, de solidarité et de proximité visant à la prévention des risques psycho-sociaux, peut-être un moyen de prendre en compte les suicides et de limiter leur nombre. Un changement souvent évoqué mais toujours en attente concerne le format et le mode de désignation des membres du CFMG a qui il est demandé de travailler avec les représentants du personnel. Le général directeur du soutien et des finances a évoqué une situation budgétaire complexe (le moins qu’on puisse dire). Il privilégie les unités de terrain. Il a pris la défense du système « vétigend » pour l’achat des équipements expliquant que les économies réalisées permettaient de préserver le pouvoir d’achat des gendarmes. Il nous apprend que les stocks et commandes de munitions sont disponibles en quantité suffisante pour 2013. Le général directeur de l’organisation et de l’emploi s’est montré particulièrement incisif tenant des propos qui nous ont semblé d’une lucidité réaliste. La situation est difficile a-t-il dit, nous ne pouvons dire à nos subordonnés qu’avec nos moyens actuels nous pouvons être meilleurs. Nous ferons différemment mais certainement pas mieux avec les moyens qu’on nous donne. Parfois il faudra dire non. Je ne veux pas cautionner certains chefs, qui pour être meilleurs que les autres, mettent en péril la santé des personnels. Il y a trop d’accidents, notamment chez les motocyclistes dans des doctrines non-conformes à l’emploi. Aucune infraction ne mérite qu’un militaire de la

gendarmerie mette sa vie ou celle des autres en danger. (Merci mon général). L’Inspecteur général des armées gendarmerie a présenté son rôle de médiateur qui peut faire émerger des solutions sans se substituer au dialogue interne ou au dialogue de commandement et en évitant un recours contentieux. Le ministre de l’Intérieur est venu s’exprimer accompagné du directeur de cabinet du ministre de la Défense (certainement occupé à d’autres tâches) et en présence du général d'armée Denis FAVIER. Son discours n’a pas révélé beaucoup d’originalité puisqu’il s’est contenté de souligner les valeurs de la gendarmerie en rappelant les violences subies par des agressions sur les personnels. • Il a évoqué la protection fonctionnelle dont il souhaite encore élargir les conditions d’ouverture et d’attribution. • Il a estimé que la gendarmerie était en ordre de bataille pour combattre la délinquance (méthode Coué ?). • Il a confirmé que le calendrier de mise en œuvre des mesures catégorielles sera tenu (avec six mois de retard). • Il a souscrit pleinement à la feuille de route du directeur de la gendarmerie (feuille de route dont nous ignorons encore le contenu mais lui semble le connaître). En conclusion, si l’on excepte la lucidité et le côté incisif du propos tenu par le directeur de l’organisation et de l’emploi, les intervenants n’ont pas fait preuve de beaucoup d’originalité dans leur discours et comme d’habitude il va falloir attendre. Nous ne doutons pas que de nombreux échanges ont eu lieu mais, comme d’habitude, ils restent du domaine du secret ou au moins du confidentiel et il ne faut pas espérer les voir diffusés au public. (2 juin 2013)


Question N° : 23373 de M. Maurice Leroy ( Union des démocrates et indépendants - Loir-et-Cher ) Question écrite Ministère interrogé > Intérieur Ministère attributaire > Intérieur Rubrique > élections et référendums Tête d'analyse > vote par procuration Analyse > procurations. établissement. modalités Question publiée au JO le : 09/04/2013 page : 3732 Réponse publiée au JO le : 04/06/2013 page : 5908

Texte de la question: M. Maurice Leroy attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les modalités de délivrance des procurations de vote. Le décret n° 2012-220 du 16 février 2012 a certes modifié les dispositions de l'article R. 72 du code électoral afin d'élargir le champ des autorités habilitées à établir des procurations. Toutefois, lors des dernières échéances électorales, les commissariats de police et les brigades de gendarmerie ont été fortement mobilisés par ces tâches, au détriment de la fonction première de leurs agents, qui est d'assurer la sécurité des biens et des personnes. Par ailleurs, la procédure actuelle s'avère complexe et décourageante pour nombre de nos concitoyens (attente, lieux de délivrance éloignés...). Aussi, dans un souci de faciliter cette pratique, ce qui serait bénéfique pour la participation électorale et citoyenne, et d'éviter l'encombrement des services des forces de l'ordre, il lui demande si le Gouvernement prévoit de simplifier les modalités de délivrance des procurations de vote, en ayant recours aux nouvelles technologies (procuration électronique), et en ouvrant la liste des autorités compétentes aux maires et agents municipaux habilités par le juge d'instance.

Résumé de la réponse: La réponse fait référence aux mesures déjà prises et mentionne en particulier la possibilité pour le juge d’instance de désigner des réservistes pour recueillir les procurations. Elle fait état de réflexions poursuivies en vue de simplifier le dispositif. Dans un premier temps (à l’horizon des élections 2014) un formulaire de demande de procuration sera mis en ligne à charge pour le mandant de le télécharger, l’éditer, l’imprimer et se rendre auprès des autorités chargées d’établir les procurations pour le faire viser. La seconde étape (élections 2015) organisera la dématérialisation complète de l’envoi des procurations jusqu’en mairie. Nos observations; Si nous n’en sommes pas encore au vote tout électronique les progrès envisagés devraient simplifier la procédure et soulager les forces de l’ordre de cette « mission-paperasse »


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ces , e a inées é Mathieu s n s Hector e s ce a p : Toute leurs fa ne ass i font s mes p U t milles. : n u ensées e Aucun que la p not n xq vont ve em sacrific erte d’u rs Lug s lâch s ceu rage e ge à e n’est e n e n plus gra u mère. A fille, d’u i u e l r o o t ua c udrey je nd ne femm rm e t a se Co de Ro enda gardera e ou d'u camara s p 4 e e u i de toi ne de souri ill ill ts xg co le souv ante et sacrific deu rs fam beau de fam enfan enir d'u pleine d e inspir n c u s e e vie. F e nos " plus jam à le er ave ur vie à leur aite que tête pen ais de te t le ce ti sante" lles trag mé ifiant ints e Je vous pour qu édies n r e o témoign j c e se rep sa e mon p con posez e roduise lus profo n paix.. u rs nt. e liel n b d . u Em re o spect. R s m ene v o u qu é e à e J d : y r r am anue t ma a un a s L e e e r r e l in u au zs arriè Sandr x fa rien Cord , veille ! Ma c ix is a a t n p i er m m o e rien mb Ce-dric Du-rand : Un an et z en i rai ja epose és lles d chan : Ma R l ! i b is e fa g e lg n’a changé, passé l'émotion on nous a remis en ! jama mo rté, à ce à tous e.... P ré ce nou s y en service à minima de personnel, en dépit des led n c en e o e qu Stef 'on s arg s ma s mu s cam sées Yatto çons qu'il aurait fallu tirer de drame....mais non, l n ti r ga u:G leurs en ap ar qu ro f tout le monde le sait, on est des champions, on vi nisat pelle t/ma es c emis ades ceux amilles, m sses pen t i r s e o é u re s q n pa n r sait tout faire mieux que les autres et avec porte ui sont s ais surto ées à elle cem ... F dépl iels/p els d u u e r orc oie e , r DAR secours r le terra t à tous s, pa moins de moyens, on est tous passé par le GIGN MES !! Me i ra e et H ment sonn rci LE n pour no e be et on maitrise un forcené à mains nues sans le llum onne et ré ls us S GE Noru r blesser.....notre sens de l'analyse et notre psy/S ic chologie nous permettent d'éviter tous les dani j'a Et pourtant, gers et de raisonner les plus virulents à deux, par Jenni Ju Mollard : tait hier ! c'é e qu le dialogue......On aurait besoin du PSIG pour une l'impression e Mateuf Ker en interne, rien inter sur un mec retranché chez lui avec son fusil, Pierre Paulin Malheureusement, ées grosses pens e aurait dû faire ha non désolé, ils sont aux CCPM, ou ils sont c'hrom : De n'a changé. Ce dram ades ar illes et cam t le pouvoir de pour les fam descendants de nuit, et le carburant coute cher, es réagir ceux qui on je ces deux un ions mais nos qui ont côtoyé allez déjà voir et si il y a danger, n 'hésitez pas à nt ta et prendre des décis u déjà, si pe il se dégradent femmes. 1 an e nous rappeler, il doit nous rester un ancien proiré conditions de trava so tte e-que ce à la fois. Est-c e che de la retraite dans une brigade, et un genqu el de plus en plus... qu gé a chan r. apocalyptique darme adjoint qui a une semaine d'ancienneté, ils ie n? l tio b itu u st so e belle in ur jamai chose à notr viendront vous renforcer !!! Mais surtout, n'oue des ms po c : Ne r o a n nté renforcé é M lo r .2p fiOutre la vo Jea n f bliez pas de faire vos sms une fois dans le véhiy u e font r s en i d in qu st mmes , Au r une Alicia on, c'e femmes et ho cule. Et en plus, vous demandez de l'aide alors u N s de o en ? p oy s m s tèle en! Les om de s s son cœur, ri is 2 n lace. qu'en général, ça se passe bien.......voilà ce qui a à p r s té e n ap e ad j'aim ication ttre s a nt , télécommun tue, c'est le fameux " en général, ça se passe t à me ertaut élae s r le c et n, é d B de terrai loi, un lon et une activité r pr ébien", ou le " moi je me rappelle avant, on intervetouhamp e pou r C è i tales se font t lé n lo is s La armes no min tant nait qu'a deux et on y arrivait bien..."sauf n e l lle de e ui r s fe a la é r p rep sirés. Mais, s dé e s bor é e s ur d jo le qu'avant, on flinguait pas du bleu a tout va juste u directeur r la vie ec des artic dranotre nouvea de e ser ve ut v s ro a e parce qu'on est " désœuvré et qu'on a pas de terr un ut l'état laisse encore er d'a es ( e) de général nous d'évit s et d rain de sport pour se défouler" ou juste parce que t n ce e n e a y qu t o nt t ta m uhai perme espoir. En so lir des r s de c’est comme ça, les jeunes ils se sentent agresd'étab ir les acteu , it pas vain, et s so e ne r m dernie sés par les forces de l’ordre, faut les comprenpun e d eau cau, s l'on éviter un nouv e droit se u is pu q dre...TAUBIRA, va expliquer ça aux familles des e ag its. re d'Alicia et homm . A la mémoi es tels fa ar e em im u ch t victimes qu’ il faut essayer de comprendre le c iq i xv l'un s deu Voilà ité Audrey. geste de l'auteur, ça l'aide à se reconstruire..... e à ce ir e dign ée a f n t u r e v peu n a n gr e ur do pour l ne Seb Lehoulle : Je suis moi-même gendarme en centre pér en la opérationnel et je garde toujours Audrey et Alicia dans s n da ire o un coin de ma tête quand j'envoie mes camarades sur m é m en- les interventions qui sont de plus en plus violentes. G la de rie. J'ose espérer que les leçons seront tirées de ce maldarme heur. Que vos âmes reposent en paix et que justice vous soit rendue. A vos familles, sachez que nous ne vous oublions pas. RIP

17 juin 2012, il y a un an, Audrey et Alicia étaient assassinées.

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Le CORG - (Par sekkhi) 3/3 Le CORG « renseignement » Les militaires de ce service spécialisé appartenant au CORG sont chargés de centraliser les renseignements recueillis par les unités sur le terrain en matière d'ordre public, de police judiciaire et de défense, de les mettre en forme et de les transmettre à la hiérarchie et aux autorités administratives et judiciaires ayant besoin d'en connaître. Cette mission nécessite une collaboration étroite de tous les instants entre le CORG « opérations » et eux. L'évolution la plus récente est intervenue en mai 2007 avec la centralisation de tous les appels 17 (filaires et portables de jour et de nuit). D'autres sont annoncées début 2009 et portent sur le remplacement des logiciels qui intégreront une cartographie, la géo localisation des patrouilles, des aides à la décision, une passerelle directe entre le service nocturne des unités et son exploitation au CORG et un système d'information et de communication des renseignements d'ordre public et de défense plus élaboré. La volonté de la DGGN est de professionnaliser encore plus les CORG en les dotant de moyens modernes et adaptés de gestion de l'événement et en engageant une formation de haut niveau des opérateurs.

Les difficultés matérielles La volonté de la DGGN dans ce domaine est louable, les effectifs des CORG ont effectivement vu l’arrivée de ces nouveaux logiciels, les formations sont enfin faites. Pourtant le manque de moyens financiers de l’Institution font que ces logiciels sont installés sur des ordinateurs pour la quasi-totalité qualifiés d’obsolètes et dont la puissance n’est pas suffisante pour supporter en permanence de tels logiciels. Ce problème donne lieu à des enregistrements de fiche d’intervention qui prennent parfois plusieurs minutes avant qu’il ne soit effectif et visible des patrouilles et services concernés, ou encore génère des « plantages » purs et simples de l’outil informatique obligeant l’opérateur à redémarrer le matériel et à relancer tous les logiciels pour recommencer la fiche perdue, soit une perte de temps non négligeable dans un service où l’urgence prime ! Description d’un poste de travail d’un opérateur CORG Installé parfois jusqu’à douze heures d’affilées


devant son poste, l’opérateur a un fauteuil pensé pour de telles durées d’assise, maintien lombaire et tout ce qu’il faut. Devant lui, sur le bureau il y a deux postes téléphoniques (appels entrants et sortants), un clavier, une souris, un micro (pour les communications radio), des haut-parleurs (pour les écoutes radio ou réécoute d’une communication téléphonique terminée) et deux écrans (il faut au moins cela pour avoir un visuel sur les divers logiciels et programmes utilisés tels que moyens radio, messagerie tactique, messagerie internet, système d’engagement des patrouilles, géo localisation, intranet, etc.) et les traditionnels papier et stylo. Pour conserver une utilisation optimale de ses mains, l’opérateur est muni d’un micro -casque pour les communications téléphoniques. Les difficultés provenant des appels « polluants » Qu’appelle-t-on un appel « polluant » ? C’est un appel qui n’a aucun degré d’urgence, qui ne nécessite aucune intervention, ni même aucun suivi de la part de la gendarmerie. C’est un vrai problème depuis la disparition du 12 (numéro utilisé par le passé pour joindre les renseignements pour trouver un numéro de téléphone en particulier) trop de personnes composent le 17, du fait de sa gratuité, pour tenter d’obtenir un renseignement anodin, ce qui donne : 17 : « La Gendarmerie bonjour ! X : – Oui, bonjour, je voudrais le nu-

méro de la piscine municipale s’il vous plait. » Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, chaque opérateur de CORG pourra vous donner bien d’autres exemples. Les appels nécessitant un suivi gendarmerie sans urgence C’est le cas lorsque qu’un particulier souhaite joindre un gendarme précis dans le cadre d’une procédure en cours ou suite à une convocation. Les particuliers composant le 17 n’auront jamais directement le gendarme qu’ils souhaitent joindre, ils seront en ligne seulement avec le CORG. Pour joindre un gendarme d’une brigade, il faut composer le numéro à dix chiffres de la brigade concernée aux heures d’ouverture au public car si le numéro à dix chiffres est composé de nuit, il sera de nouveau en ligne avec le CORG. Tous ces appels sont malheureusement un problème pour les personnes réellement en difficulté ou en danger qui ne parviennent pas à joindre le CORG (service d’urgence) du fait que les lignes téléphoniques sont déjà occupées par des appels polluants et/ou sans urgence. Il en va de même pour les appels à destination du 112, du 15 (SAMU) et du 18 (POMPIERS)



Démarchage publicitaire. L’Association Gendarmes et Citoyens a passé un contrat publicitaire avec la société ACPAS dont les coordonnées figurent en seconde page de notre magazine. Ce contrat exclusif, nous permet d’apporter une aide financière à des gendarmes ou leurs familles touchés par les drames de la vie (décès, accidents, maladies). Les démarcheurs ne peuvent en aucune façon se réclamer de la gendarmerie ou prétendre que des versements puissent apporter des avantages particuliers aux annonceurs. Le paragraphe de notre contrat traitant du démarchage est précis:

10 – le démarcheur doit se présenter sous sa véritable identité ou le cas échéant sous le nom figurant sur son registre de commerce. (Registre spécial des agents commerciaux). Il devra fournir des informations objectives concernant le support pour lequel il prospecte et ne doit, en aucun cas, évoquer un prétendu patronage d’une quelconque administration ou entreprise ou encore promettre une intervention administrative sous quelque forme que ce soit, étant entendu que la REVUE GENDARMES & CITOYENS est une publication associative , la gendarmerie nationale , n’éditant pas elle- même de revues avec encarts publicitaires, Ces mentions figurant obligatoirement au recto de l’ordre d’insertion publicitaire, toute ambiguïté sera ainsi écartée .Toute infraction à la présente disposition pourra faire l’objet de poursuites judiciaires et notamment pénales à l’égard des auteurs éventuels conjointement avec ACPAS. Au cas où des entrepreneurs commerçants ou toutes autres personnes seraient victimes de démarchages abusifs pour le compte de notre association AG&C, nous les invitons instamment à nous alerter pour que nous prenions immédiatement les dispositions qui s’imposent. Gendarmes.citoyens@gmail.com ou contact@assogendarmesetcitoyens.fr

Vous pouvez recevoir gratuitement notre magazine mensuel directement dans votre boîte de réception, pour ce faire adressez nous un courriel avec votre adresse internet à: gendarmes.citoyens@gmail.com Ou contact@assogendarmesetcitoyens.fr


L’article que nous vous proposons a été publié page 18 de notre magazine N° 14 de novembre 2010 http://fr.calameo.com/ read/000086921c4eaba4de851 Son auteur faisait ressortir combien l’usage d’une arme n’est pas un geste anodin, il essayait de souligner toutes les facettes de ce droit exorbitant mais qui engage tellement celui qui en use qu’il finit souvent par s’abstenir d’y avoir recours, souvent au risque de sa vie. Depuis la parution de ce texte pas ou peu de choses ont changé, la loi est restée la même, les avocats sont toujours prêts à fondre sur le policier ou le gendarme qui a utilisé son arme. Il faut noter un progrès avec la généralisation des armes non létales mais, là encore, leur usage fait vite débat si des blessures sont occasionnées. C’est peut-être pour cette dernière raison qu’une proposition de loi, que nous avions appelée de nos vœux, sur la simplification de leur droit d’utilisation est restée dans les tiroirs de l’Assemblée


Avec la pause du Forum Gendarmes et Citoyens et les raisons de celle-ci, on voit bien que les rapports interpersonnels, arrivent à pourrir un peu tous les débats.

Mais finalement, quel est le point à atteindre ? Je crois que tout le monde veut que la Grande Maison évolue vers un système de représentation des personnels plus moderne... Et en Gendarmerie, on sait qu'il y a du boulot. Je pense que tous ceux qui se revendiquent de « l'esprit » de G&C partagent cet objectif. Seulement voilà, le mouvement, depuis des années, n'a jamais atteint sa taille critique. On voit bien que tous les acteurs s'usent, chacun dans leurs coins, ils ne sont pas assez nombreux. Du coup ils se connaissent tous et les tensions entre eux ne cessent d'augmenter. On a vu le résultat, sur le forum G&C les querelles entre les personnes (qui finissent pas se reconnaître à leur seule syntaxe) ont fini par mettre les débats en pause prolongée.

Mais que manquait-il donc ? Atteindre la fameuse taille critique. Taille au sens: nombre de personnes concernées par les débats. A un moment, les idées auraient pris le pas sur les rivalités personnelles. A l'automne 2007, il me semble que le forum a réussi le nombre record de 1796 connexions simultanées : c'était l'acte militant de 1796 personnes qui voulaient

« mouiller le maillot » pour la cause de la liberté d'expression des gendarmes et pour mieux informer les citoyens sur ce qu'il se passe vraiment concernant leurs sécurités. Si on regarde bien depuis cette date, alors que le nombre d'inscrits n'a cessé d'augmenter, plus jamais le forum n'a été capable de remobiliser autant, même à l'occasion du drame de COLLOBRIERES. Il faut croire que ces 1796 militants se sont dispersés entre les différents courants, pour ceux qui ne se sont pas démotivés en voyant les tiraillements incessants, incompréhensibles depuis l'extérieur. Alors voilà, aujourd'hui j'ai envie de lancer un plaidoyer vers tous ceux qui se sentent concernés par cette lutte : donner le

moyen aux gendarmes de s'exprimer sur les décisions les concernant. Laissons tomber ce qui fait nos différences et retrouvons nous sur ce qui fait notre objectif à tous. L'association Gendarmes et citoyen sera toujours le meilleur outil pour atteindre ce but, en effet, comme toute association, elle suivra les idées défendues par ses adhérents. Elle n'a plus qu'à atteindre sa taille critique pour échapper aux débats de personnes et atteindre le noble objectif qu'elle s'est fixé, comme dirait l'autre AMHA (à mon humble avis). Un adhérent, fier de l'être.


Pas de citoyens vigilants en ville. Dans notre magazine N°43 de mai (page 37) http://issuu.com/agecassociation/docs/ magazine_43_mai_2013 nous vous proposions la copie d’un courrier adressé par un citoyen de Blois qui voulait s’investir dans la surveillance de son quartier à l’instar des citoyens vigilants en zone gendarmerie. La réponse est claire précisant qu’un tel comportement risque d’apporter plus de problèmes que de solutions.

Nous précisons que M. TREHIN, qui a participé à la réunion du 22 mars évoquée dans le courrier du Maire, avait proposé son idée. Il s’était vu reprocher une intrusion dans les prérogatives de « l’Autorité» voire un aveu d’impuissance de sa part face à la délinquance si elle y avait souscrit.


Les routes de nos campagnes sont réinvesties par les joueurs de quilles. Vous verrez alors ces inconditionnels adopter les positions les plus pittoresques pour envoyer la grosse boule qui renversera les quilles soigneusement disposées sur le quiller. Regardez-les bien : ils accompagnent la boule, du geste du regard et parfois de la voix jusqu'au choc final ! Ne vous y trompez pas, savoir bien jouer est tout un art ! Peut-être alors, que l'envie vous prendra de vous joindre à eux pour profiter de la chaleureuse ambiance de ces parties. Sachez tout d'abord, qu'il n’existe pas de fédération. Ce jeu est ouvert à tous quilleurs, de tous âges et tous sexes.

Le jeu de quilles est composé : en

D'un quiller, chaussée bordée d'accotements, fossés ou autres. Le quillier se mesure kilomètre, plus de 950 000 en France. Le terrain doit être suffisamment dégagé pour optimiser la partie. - Des quilles, au minimum deux. Elles portent généralement un uniforme de couleur sombre. Pour mieux les distinguer on peut même les revêtir d’un gilet fluorescent. La nuit elles sont équipées de lampes pour les voir de loin.

sur les quilles

- D’une boule. Plus communément appelé véhicule. Il peut être à deux ou quatre roues. Ce dernier modèle étant le plus utilisé car plus large et plus lourd, l’impact n’en sera que plus important.

La règle du jeu Les quilles, espacées les unes des autres de 5 ou 6 mètres mais parfois moins, sont disposées en principe sur l’accotement lors d’une partie traditionnelle appelée contrôle. Elles peuvent être disposées sur la chaussée au cours d’une partie dite « systématique ». D'un nombre variable, les joueurs peuvent, selon les règles, participer à titre individuel ou par équipe. Bien sûr (mais vous l'aurez compris), le but du jeu est de faire tomber les quilles avec la boule. La partie se joue en un coup généralement au terme duquel on note la somme des quilles renversées. C'est le quilleur qui détermine d'où sera joué le premier coup L’arbitre ou juge n’intervient qu’une fois la partie terminée. Aucune règle n’est gravée dans le marbre. Les quilleurs seront récompensés aux résultats. Les meilleurs recevront le tre de « sérial quilleur ». Eh, oui... ce n’est pas toujours facile !

Au plaisir de se rencontrer entre amis autour d'une partie conviviale. M.V.

ti-


Gonesse : les policiers municipaux veulent être armés L’armement sera la question centrale aujourd’hui à Gonesse, où se tient le congrès du syndicat de défense de la police municipale. Bénédicte Agoudetsé | Publié le 24.05.2013, 07h00

Dans le Val-d’Oise, qui compte 507 policiers municipaux, très peu d’agents sont armés. Face à la recrudescence de la délinquance dans les zones périurbaines ou rurales, l’armement devient une question cruciale. | (LP/B.A.) Taser, arme de poing, gaz lacrymogènes… L’armement des effectifs sera au cœur des débats, aujourd’hui, lors du premier congrès national du Syndicat de défense de la police municipale (SDPM), organisé à la salle Jacques-Brel de Gonesse. « En Ile-de-France,32% des services de police municipale sont équipés d’armes, recense Cédric Michel, le président du SDPM. C’est depuis longtemps une forte demande dans les rangs des principaux intéressés, et de plus en plus dans les zones périurbaines ou rurales, où la délinquance, notamment les cambriolages sont en hausse. » Le syndicaliste nourrit l’espoir « d’être entendu au plus haut niveau, même si rien n’a encore été acté ». « Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, ne s’est pas prononcé pour un armement global, mais il n’a pas, non plus fermement rejeté à tout prix l’idée de l’armement », ajoute Joseph Belorgane, délégué départemental SNPM-FO des policiers municipaux. Le sujet est particulièrement crucial dans le Val-d’Oise, qui compte au total 507 policiers municipaux rattachés à 50 communes et trois intercommunalités — la communauté d’agglomération de la Vallée de Montmorency (Cavam), Val et Forêt et Roissy Porte de France. Seuls les agents de quelques communes, comme ceux de la Cavam, disposent d’armes de 6e catégorie (bombes lacrymogènes). Les syndicats, SDPM comme SNPM-FO, sont mobilisés avec forces manifestations, communiqués et actions administratives pour faire bouger les choses. C’est notamment le cas à Franconville, qui ne demande pas d’armes à feu, mais des gaz lacrymogènes et des chiens. Mais aussi à Saint-Brice et sur la communauté d’agglomération Roissy Porte de France, demandeuses d’armes de 4e catégorie (armes de poing). Leurs élus réclament depuis plusieurs années au préfet, à cor et à cri et sans résultat, l’équipement de leurs hommes. Le SPDM a même, en 2011, adressé pour ces demandes un recours auprès du Conseil d’Etat. Alain Lorand, le maire (UMP) de Saint-Brice, 14000 habitants, répète sa formule à l’envi : « Un policier sans arme, c’est un gardien de square, il n’a pas de crédit et n’inspire pas confiance, martèle-t-il. J’emploie cette comparaison depuis trois ans, où mes huit hommes se sont fait insulter parce qu’ils n’étaient pas armés. Au stand de tir de Saint-Brice, ce sont leurs collègues de Seine-Saint-Denis, où certains municipaux sont armés, qui viennent s’entraîner! Impossible dans ce cas de travailler en synergie complète avec la police nationale. Personnellement, je me bats contre cet oukase préfectoral. » Si son prédécesseur, Paul-Henri-Maccioni, n’a jamais accordé les autorisations aux collectivités qui en formulaient le souhait, l’actuel préfet du Val-d’Oise, Jean-Luc Névache, ne semble pas aussi catégorique. « Nous étudierons les demandes au cas par cas », assurent les services de la préfecture.


Loir-et-Cher - Romorantin-Lanthenay -

Commissariat : une délégation d'Alliance au ministère 25/05/2013 05:20 Une délégation Alliance Police nationale (CFE-CGC), qui comptait un représentant pour le commissariat de Romorantin, a été reçue ce mercredi au ministère de l'Intérieur par le directeur de cabinet de Manuel Valls ainsi que son conseiller Police. Le syndicat a dénoncé « l'absence totale de concertation et de dialogue social, tant au niveau local que national ». Des arguments techniques ont pu être exposés. « Nous espérons que notre analyse sur chaque situation permettra au ministre de l'Intérieur de reconsidérer sa position sur le sort des commissariats, indique le communiqué. Si malgré cette ultime action, le ministre entérinait définitivement la fermeture de ces commissariats, Alliance PN exigera une phase de négociation sociale et administrative, au cas par cas. »


Loir-et-Cher - Justice

L'aide aux victimes bien mal en point 27/05/2013 05:38

Après vingt-deux ans et demi d'existence, l'Aide aux victimes et conciliation (Avec) doit se retirer. Liquidée le 25 avril denier, l'association va laisser un grand vide aux centaines – aux milliers – de personnes menacées, violentées, harcelées, violées, cambriolées… ces deux dernières décennies. Et celles à venir. (Voir la chronologie ci-dessous). Fatalité ? La baisse des subventions depuis 2008 a conduit l'Avec à prendre en 2010 des mesures drastiques : licencier deux salariés. La procédure puis la condamnation prononcée deux ans plus tard devant les prud'hommes, ont précipité les choses. Sans le versement par la ville de Blois, dès le début 2013, de la subvention de 50.000 € pourtant votée, la situation devenait d'autant plus inextricable que les autres partenaires institutionnels conditionnaient le versement de leur propre subvention à celui du principal contributeur. Malgré la tentative de sortie de crise envisagée début 2013 avec le soutien de l'Inavem (structure nationale), l'Avec disparaît… comme cinq autres associations similaires sur le territoire national l'an passé, faute de moyens. Contacté, Marc Gricourt a confirmé avoir, « en concertation avec les services de l'État et les autres financeurs, suspendu le versement de la subvention municipale dans l'attente d'une décision de justice imminente » à l'époque… décision favorisée selon lui par « une perte de confiance au niveau de la gestion de l'Avec, dont la qualité du travail effectué ne saurait cependant être mise en cause. » Le maire de Blois s'est en outre dit « très attaché à la poursuite de l'activité d'aide aux victimes », et assure qu'il portera une attention particulière au sort des salariées concernées par les licenciements. Restent bien sûr les victimes, qui peuvent toujours contacter le « 08victimes » (08.842.846.37), sept jours sur sept, de 9 h à 21 h. Ou bien se rendre au 1er étage du tribunal de grande instance (accès restreint) au bureau d'aide aux victimes* (BAV), les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h. En attendant qu'une structure, existante ou à créer, reprenne tout ou partie de l'aide aux victimes dans le département… Olivier Brosset


Un gendarme ordonné prêtre.

Ouest-France fr Caen. Un prêtre orthodoxe est ordonné ce dimanche matin Religions dimanche 26 mai 2013

Le père-diacre Jean Paul Lefebvre-Filleau, 63 ans, est ordonné prêtre ce dimanche. Journée exceptionnelle pour les fidèles de la paroisse caennaise orthodoxe Saint-André et Sainte-Alexandra et plus largement pour tous les Chrétiens orthodoxes de la région. Le pèrediacre Jean Paul Lefebvre-Filleau, 63 ans, est ordonné prêtre ce dimanche 26 mai, à partir de 10 h 30, à la chapelle du CHR Clémenceau, à Caen. Lieutenant-colonel de gendarmerie à la retraite, Jean Paul Lefebvre-Filleau est marié, père de cinq enfants et sept fois grand-père. Aumônier des hôpitaux de Caen et de Vernon (Eure), il est aussi aumônier militaire national pour la gendarmerie.


Des gendarmes chez mac Do. Les gendarmes de la Haute-Garonne ont noué un partenariat inédit avec McDonald's pour sensibiliser les jeunes qui fréquentent les établissements de la chaîne de restauration rapide aux dangers de l'internet. A partir d'aujourd'hui et pendant une semaine, les gendarmes se rendront chaque jour dans un McDo' différent de Toulouse et sa région pour informer les jeunes sur les risques numériques, a expliqué le lieutenant-colonel MarcAlain Othenin-Girard, commandant en second en Haute-Garonne. Ils profiteront aussi de ce partenariat unique en France pour mener une opération de recrutement et sensibiliser les jeunes aux métiers de la gendarmerie. Des gendarmes en uniforme vont informer les jeunes "sur les risques liés à la publication de photos qui pourraient être pénalisantes pour eux à l'avenir", auprès de futurs employeurs par exemple, dit l'adjudant-chef Jean-Marc Alazet, commandant de la brigade de prévention de la délinquance juvénile (BPDJ) du département. Ils leur expliqueront "les risques qu'ils encourent à publier des photos sans l'aval des propriétaires de l'image" ou à insulter autrui sur les réseaux sociaux, a-t-il ajouté. Les gendarmes distribueront aussi des questionnaires destinés à susciter le dialogue. La BVDJ a une mission de prévention en milieu scolaire. "On est souvent face à des jeunes qui ont insulté", par exemple les enseignants, "ou ont été insultés", dit l'adjudant-chef. "On attire leur attention sur les peines qu'ils encourent et sur la responsabilité pénale des mineurs à partir de 13 ans". Les gendarmes espèrent toucher le public qu'ils connaissent déjà via leurs missions dans les écoles, mais aussi les parents et les mineurs déscolarisés, "un public qu'on n'a pas l'habitude d'avoir et qui ne va pas s'enfuir à notre vue" car "on est dans un autre cadre", dit-il. La collaboration entre la gendarmerie nationale et un grand groupe américain de restauration rapide peut paraître "étrange", reconnaît l'adjudant-chef Alazet. Les gendarmes entendent ainsi faire preuve de pragmatisme pour aller à la rencontre d'un public de 14 à 25 ans.


Un gendarme de Béziers porte plainte pour harcèlement contre son commandant JEANJEAN-FRANÇOIS CODOMIÉ

30/05/2013,

Le 8 juin 2012, un sous-officier de la compagnie de gendarmerie de Béziers a fini par déposer plainte au parquet biterrois pour “harcèlement moral” contre son commandant. Saisi, le parquet de Narbonne a diligenté une enquête. Celle-ci a été confiée à l’inspection générale. "C’est un type de procédure assez rare. Car la preuve n’est pas évidente et cela a lieu dans un cadre tout à fait particulier", concède l’avocat narbonnais Me Robert Mary. Lequel s’est engagé, il y a quelques mois de cela, dans une procédure à tout le moins singulière en décidant de défendre un sous-officier de la compagnie de gendarmerie de Béziers. Un adjudant-chef qui, le 8 juin dernier, a fini par déposer plainte au parquet biterrois pour “harcèlement moral” contre son commandant.

Brimades et vexations Soit l’ultime recours possible estime la victime présumée. Celle-ci dénonçant sa mise à l’écart de son poste de chef du secrétariat de la compagnie, des brimades, des vexations subies - en privé, mais aussi en présence d’autres militaires - de rabaissements, menaces verbales, pressions… Incompréhensible pour l’adjudant-chef Gilbert Vidal. "J’ai trente ans de service, n’ai jamais eu une seule lettre d’observation, mais six de félicitations", raconte l’intéressé, ancien enquêteur et technicien en identification criminelle (Tic) au sein des brigades de recherches de Narbonne et Béziers. Puis, le 21 novembre 2011 : "Il a posé une lettre sur le bureau dans laquelle il me disait qu’il me détachait comme adjoint administratif à la communauté de brigades de Valras. Et cela, à partir du lendemain sans avoir marqué l’année dans la date. Mais ce poste n’existe pas en gendarmerie ! Et il a enfreint toutes les règles. Car un détachement ne peut être prononcé que par un commandant de groupement (*) ", poursuit l’adjudant-chef Vidal, sûr de son bon droit.

Une situation kafkaïenne Alors, bien décidé à se défendre face à ce qu’il considère comme une situation kafkaïenne, le gendarme va scrupuleusement tout consigner dans un journal de marche. Comme il le faisait pour les enquêtes dont il avait la charge. Et noter, au jour le jour, avec une foultitude de détails, la teneur de ses rapports quotidien avec son supérieur. Soit, à l’arrivée, un document de cent quinze pages dans lesquelles figurent quarante et un faits susceptibles d’étayer sa plainte.

(*) Struc-

ture administrative gérant l’ensemble des compagnies de gendarmerie d’un département. Cette lettre de mutation a été annulée, mais seulement verbalement. Le colonel, commandant le Groupement de gendarmerie de l’Hérault ainsi que l’officier mis en cause n’ont pas souhaité s’exprimer à ce stade de la procédure.


DEFENSE Les gendarmes sont confrontés à la crise du logement

David Galtier est à la tête de 14 000 hommes en zone de défense Sud, comprenant la totalité de la région Paca, la Corse et le Languedoc-Roussillon sur des responsabilités partielles. Le général de corps d’armée David Galtier, commandant de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud, s’est rendu au groupement départemental de Digne-les-Bains, vendredi, à l’occasion de son inspection annuelle. Objectif : rencontrer le commandant du groupement des Alpesde-Haute-Provence, les autorités administratives et judiciaires et les représentants des personnels. Au terme de son audit, il a remarqué « la bonne initiative des gendarmes dans l’élucidation des faits de délinquance de stupéfiants ». Les effectifs sont stables et sans doute vont le rester, le seuil minimal étant pratiquement atteint. Cependant, « il est difficile de trouver des personnels gradés, adjudant-chef et major, pour venir travailler dans les Alpes-de-Haute-Provence ». Ceux-ci semblent préférer le littoral et les aires urbaines. “Les loyers augmentent mais le budget reste le même” Mais ce qui préoccupe le plus le général Galtier est d’un autre ordre : « Notre budget est équivalent à celui de 2012. » Si l’activité opérationnelle ne souffre pas de cette stagnation, il n’en est pas ainsi du volet infrastructure : « Les loyers augmentent mais le budget reste le même. » Le problème se pose lorsque les locaux sont de la propriété du Conseil général ou des communes. « L’entretien des casernes, les loyers, tout cela plombe mon budget de fonctionnement », ajoute le général. Quatre étoiles aux manches, l’homme a son franc-parler : « Des loyers plus chers, c’est moins d’essence dans les bagnoles, tout simplement. » Il devient difficile de loger des gendarmes tels que leur statut l’exige. Il faut alors négocier, « soit sur l’amélioration des prestations des logements pour justifier le loyer demandé, soit pour ne pas augmenter les loyers » explique-t-il. Le projet émis par la municipalité de Sisteron quant à la construction d’une nouvelle gendarmerie a été bien accueilli. « Mais pour aboutir, les loyers devront être a minima », prévient le général David Galtier avec ce message : « Moins c’est cher et plus vous aurez de chance de porter le projet. » Du coup, les normes en vigueur pour les logements ont été assouplies : moins contraignantes pour des logements moins chers.


Pour plus de précisions rendez vous sur https://www.facebook.com/ MarcheDeSolidariteCitoyenne

Cette marche hors norme ne peut être réalisée sans vous, sans votre aide, sans votre soutien, sans vos encouragements.

Pour que vous puissiez venir encourager les marcheurs nous vous proposons les prochaines étapes qu’ils rejoignent entre 17 et 18 heures chaque jour.


A CUBA, dans les « grandes villes », vous apercevrez le long des trottoirs, de nombreuses voitures américaines des années 1950/60 aux formes arrondies, aux couleurs chatoyantes, plus ou moins entretenues car IMMOBILISEES depuis longtemps pour la plupart. Plaisir des yeux pour les touristes, tristesse pour les propriétaires : ils ne peuvent pas les faire rouler faute de carburant ! Ces images me ramènent à la réalité dans notre beau pays où, faute de carburant bon marché, nous avons des idées ! Ainsi, j’ai été surpris d’entendre un journaliste –INFO- dire que la Gendarmerie dont vous conviendrez que les automobiles, à limite d’usure pour beaucoup, devra économiser , à la goutte près, le carburant. Et de poursuivre –INFO- que ces voitures ne seront utilisées que pour les urgences ou pour des distances moyennes. En contrepartie- INFO ou INTOX- des vélos seraient livrés aux brigades. Le passé ressurgit ! Dans ce cas, Gendarmes, entraînez-vous, musclez vos mollets comme Clovis CORNILLAC qui a suivi ce traitement pour tenir son rôle dans « La Grande Boucle » film actuellement sur nos écrans. Terminons quand même sur la bonne note d’un autre journaliste : des voitures saisies par les autorités seront attribuées à la Gendarmerie. Juste un bémol, ne les utilisez

pas trop : usure, entretien et réparations non effectués, carburant à un prix élevé….. Retour au point de départ : la boucle est bouclée. TERANCIACUM…. Qui, comme notre Président qu’il accompagne, se suffit maintenant de randonnées pédestres à 4 ki l o mè t re s à l’heure…….quand le moral et la forme sont là. !



16 mai Armentières (59) pour se soustraire à un contrôle un individu fonce délibérément sur un policier, le percute l’envoyant contre un mur. Le policier a été touché à la tête et à une cuisse. 16 mai Lançon-Provence (13) un gendarme s’est jeté à l’eau dans le canal EDF pour sauver une désespérée âgée d’une soixantaine d’année. 16 mai, Marmande (47) un individu s’est présenté à la brigade pour demander des nouvelles d’un de ses amis récemment écroué. L’individu passablement excité est passé aux insultes avant d’en arriver aux menaces de mort puis de frapper un gendarme. Placé en garde à vue il se pourrait que le violent retrouve son ami en prison. 16 mai, Sainte-Livrade-Sur-Lot (47), un conducteur d’une trentaine d’années a forcé un contrôle. Le commandant de brigade s’est retrouvé sur le capot de la voiture qui l’a embarqué sur une centaine de mètres avant qu’il ne tombe au sol. Le gendarme n’est que légèrement blessé et le conducteur a poursuivi sa route. 17 mai, Fosses-Louvres (95) un gendarme adjoint qui intervenait pour intercepter trois voitures engagées dans un rodéo routier a été volontairement percuté. Le militaire a été hospitalisé dans un état grave, l’auteur a été interpellé. 17 mai, Nogent (94) Loïc Korval, champion de judo, a percuté un motard de police qui voulait l’intercepter le second policier a tiré sur la voiture du sportif qui a été intercepté alors qu’il fuyait à pieds. 19 mai, Guérande (44), un motard de la gendarmerie a été fauché volontairement par un automobiliste qui voulait échapper à un contrôle. Le chauffard était sous l’emprise de l’alcool et conduisait en grand excès de vitesse une voiture recherchée en Italie pour une grosse infraction. Le militaire a été hospitalisé dans un état grave. 19 mai, Montmort (71) un automobiliste de 21 ans sortant d’une boîte de nuit en état d’ivresse a percuté le véhicule des gendarmes qui venaient effectuer un contrôle d’alcoolémie. 20 mai, Pont l’Evêque (14) un gendarme a été frappé d’un coup de poing par un individu âgé de 27 ans qui s’opposait à ce que sa compagne qui conduisait son véhicule soit amené à la brigade pour un contrôle d’alcoolémie. 21 mai, Roissy-en-Brie (77) deux malfaiteurs qui venaient de braquer un supermarché on tiré une fois sur les policiers pour protéger leur fuite. On ne déplore aucun blessé. 21 mai. Labarthe-Rivière (31), deux policiers se sont jetés dans le courant d’une eau à 6° pour sauver une femme qui était coincée contre les grilles du canal de la centrale nucléaire. 21 mai Toulon (83) le tribunal a condamné une mère de famille de 36 ans pour avoir mordu un policier à l’épaule, lui avoir porté des coups et attrapé les parties génitales. 21 mai Saint-Raphaël (83) suite à l’attaque d’un bureau de tabac à la voiture bélier, les policiers se sont retrouvés face à un puissant 4x4 qui leur a foncé dessus endommageant leur véhicule. Les fonctionnaires ont fait usage de leurs armes mais les voleurs ont pris la fuite. 22 mai, Agen (47) un jeune qui fuyait après avoir commis un vol à l’arraché a menacé avec une arme (pistolet à grenaille) deux policiers qui le poursuivaient. Mis en joue à son tour il a choisi de se rendre. 23 mai, Marseille (13) un homme de 40 ans, menacé avec un couteau, sérieusement blessé aux mains, s’est opposé au vol de son collier en or. Les deux agresseurs de 17 et 18 ans ont fini par être interpellés non sans s’être opposés avec leur arme aux policiers. 24 mai, )Paris (XIX) trois policiers municipaux ont été sérieusement blessés alors qu’ils intervenaient pour libérer un hall d’immeuble occupé par des individus qui ont choisi d’en venir aux mains. 24 mai Angoulême (16) un conducteur de 24 ans, contrôlé pour une vitesse excessive a provoqué un policier avant de le frapper d’un coup de poing. 26 mai, Ajaccio (20) les locaux du groupe d’intervention régional (GIR) ont été détruits par un attentat à l’explosif qui a entraîné un incendie. On ne déplore pas de blessé. 26 mai, Château-Thierry (02) Un motard de la gendarmerie a été victime d’un accident. Le motocycliste et deux occupants d’une voiture ont été légèrement blessés.


26 mai, Nice (06) un équipage de police a été pris à partie par un groupe d’une cinquantaine d’individus alors qu’il intervenait sur un vol à l’arraché. Divers projectiles dont une bouteille contenant de l’acide ont été utilisés. On déplore un blessé parmi les policiers. 26 mai, Paris (75) c’est à la suite de la manifestation contre le mariage pour tous que des incidents violents se sont produits à la fin de la manifestation. Des heurts se sont produits entre extrémistes et forces de l’ordre qui ont à déplorer 34 blessés dans leurs rangs. 27 mai, Rennes (35) un motard de police a été blessé par un scootériste de 26 ans lors de son interpellation pour avoir menacé et outragé les fonctionnaires. 29 mai, Roubaix (59) deux policiers ont été agressés et blessés alors qu’ils portaient secours à une personne victime d’un malaise. 30 mai Albi (81) deux policiers de la Brigade anti-criminalité qui tentaient d’interpeller des voleurs présumés ont été volontairement percutés par un automobiliste. Les deux fonctionnaires ont été blessés. 30 mai, Bastia (20) 21 policiers et gendarmes ont été blessés lors d’affrontements avec des militants nationalistes qui manifestaient suite à des interpellations pour un attentat à la voiture bélier contre la sous-préfecture de Corté. 31 mai, Tain l’Hermitage (26) alors qu’il intervenait sur un accident matériel avec un conducteur violent le chef de la police municipale a été heurté par l’individu. 2 juin, Solaize (69) une voiture fonce sur des policiers faisant un blessé. Les fonctionnaires effectuaient un service de contrôle lorsque le véhicule a foncé sur eux. 2 juin, Sedan (08) un policier n'a pas hésité à se jeter dans la Meuse pour sauver une septuagénaire de la noyade 4 juin, Lyon (69) de violents heurts ont éclaté entre jeunes et policiers quartier de La Duchère suite à l’interpellation de personnes pour outrage et rébellion. 3 policiers ont été légèrement blessés. 4 juin, Saint-Brieuc (22) un homme de 33 ans, interpellé pour consommation d’alcool dans un lieu interdit, s’est rebellé alors qu’il était ramené en cellule pour y attendre une notification du parquet de Pontoise. Il a blessé 3 policiers à coups de pieds, de poings et de tête. 5 juin, Nantua (01) alors qu’il souhaitait verbaliser un véhicule en infraction, un policier municipal a été pris à parti par le propriétaire qui l’a violemment frappé. 5 juin, Toulouse (31) à la suite de l’agression d’une femme, lors de la poursuite d’un véhicule volé, le conducteur a foncé sur les policiers blessant trois d’entre eux dont l’un sérieusement atteint. 5 juin, Paea (Polynésie) un homme d’une trentaine d’années vendant du matériel et de l’outillage est signalé aux gendarmes. Lors de l’intervention pour vérifier l’origine du matériel l’homme s’en prend au véhicule et aux gendarmes avec une perceuse. Neutralisé il finira hospitalisé en psychiatrie. 6 juin, Châteauneuf-de-Chabre 05) alors qu’il intervenait sur un accident de deltaplane, un secouriste du PGHM est tombé d’un arbre et s’est fracturé le bassin. 7 juin, Ajaccio (20) un homme s’est échappé à pied d’un contrôle routier, pendant la poursuite il a tiré sur les policiers sans les atteindre. 8 juin Besançon(25) un policier municipal est mordu profondément à une main par un individu excité qui s’en prenait aux passants avec un bâton. 8 juin, Nantes (44) trois policiers ont été légèrement blessés en marge d'une manifestation en hommage à Clément Méric. Une quinzaine de personnes se sont ensuite rendues devant un commissariat du centre-ville, jetant des bouteilles et mettant le feu à quelques poubelles 8 juin, Saverdun (09) un motard de la gendarmerie a été blessé. Alors qu’il poursuivait un automobiliste qui a refusé de s’arrêter à un contrôle, le militaire a été volontairement percuté et blessé par le chauffard. Il a été grièvement blessé.


8 juin, Perpignan (66) un policier maître-chien qui intervenait sur des troubles de l’ordre public a été atteint à la tête par une bouteille. 9 juin, Montereau-Fault-Yonne (77) Un homme est mort écrasé par sa camionnette alors qu’il tentait de fuir les gendarmes qui souhaitaient l'interpeller pour une affaire de vol de métaux. Un gendarme a été percuté par la camionnette. 9 juin, Chatillon-sur-Loire (45) un conducteur circulant en grand excès de vitesse a percuté une femme gendarmes pour se soustraire au contrôle. 9 juin, Compiègne (60) un policier municipal a été percuté par un motard qu’il voulait interpeller lors d’un rodéo. 10 juin, Lunéville (54) un bus scolaire a percuté une voiture de police. Le premier avait le feu vert, la seconde était en intervention avec gyrophare. Deux policiers légèrement blessés. 11 juin, Argenteuil (95) alors que des policiers contrôlaient l’identité d’une femme intégralement voilée âgée de 25 ans, un attroupement s’est formé. Les fonctionnaires ont été frappés. Une quarantaine de policiers ont été mobilisés pour ramener le calme. 11juin, Toulouse, (31) intervenant sur du tapage nocturne, des policiers ont été malmenés par la foule l’un deux a été blessé. 12 juin, Dommartin-lès-Toul (54) des policiers sont intervenus sur un vol avec effraction. Les voleurs ont abandonné le coffre qu’ils traînaient et ont percuté une voiture de police avec leur 4X4. Un fonctionnaire a dû se jeter sur le côté pour ne pas être percuté. Il a fait usage de son arme. Un peu plus tard sur un barrage des policiers ont ouvert également le feu. 12 juin, Valence (26) alors qu’elle effectuait des constatations une policière a été blessée à la mâchoire par une pierre. L’auteur âgé de 20 ans a été interpellé. 13 juin, Giroussens (81)lors de la course cycliste la route du sud, une moto de journaliste a percuté un motard de la gendarmerie. Tous deux ont été blessés , le gendarme sérieusement. 12 juin Argenteuil (95) Lors d'un rassemblement suite à une agression d'une femme voilée le 20 mai dernier, une trentaine de jeunes manifestants s'en sont pris au commissaire d'Argenteuil, ainsi qu'à un autre responsable et les ont frappés à coups de pied et de poing.

13 juin, Perpignan (66) trois policiers qui intervenaient pour un conflit de voisinage ont été agressés et légèrement blessés par un homme armé d'un sabre. 13 juin, Lavelanet (09) un homme a été pris d’un coup de folie et s’en est pris aux gendarmes à coups de couteau et de sabre blessant trois d’entre eux aux bras, aux visages et aux jambes. 13 juin, Mulhouse (68) deux policiers se sont jetés dans le canal du Rhône-au-Rhin pour en sortir un sexagénaire. 15 juin, Laurac-en-Vivarais (07) Un jeune de 18 ans, qui avait volé successivement deux voitures, percute le véhicule de la gendarmerie pour s’enfuir, il sera interpellé. 15 juin, Mulhouse (68) une dizaine d'individus non identifiés ont jeté des pavés et deux cocktails Molotov sur une patrouille de police appelée suite à un incendie de benne à ordures. On ne déplore pas de blessé à la suite de ce guet-apens.



Padchance. 41 – Oser pour réussir. Dans les affaires judicaires il ne faut pas forcément des « tuyaux » de première qualité pour orienter une enquête. Depuis quelques temps des individus avaient trouvé une technique très efficace pour remplir leurs escarcelles. Dans le centre et dans l’ouest, ils pillaient des magasins de meubles et plus particulièrement ceux qui proposaient des salons de cuir à la vente. La méthode était bien rodée, un camion était dérobé à proximité, il était introduit dans le dépôt du magasin dont le rideau était forcé puis refermé permettant de charger tranquillement le véhicule et de retarder sa découverte après le vol. Dans la banlieue de Tours se trouve la ville de Chambray-Lès-Tours et son immense zone d’activité commerciale située en secteur de surveillance gendarmerie. La brigade des recherches participait aux patrouilles nocturnes et se sentait particulièrement concernée lorsque des cambriolages se produisaient, ce qui était relativement fréquent. Comme souvent c’est après avoir été saisi d’un gros vol qu’on commençait à s’inquiéter de faire des rapprochements qui permettaient de découvrir que ce type de délit concernait de nombreux départements du Centre à la Bretagne. Faute d’éléments pour orienter les recherches et l’affaire restait en sommeil jusqu’à ce qu’un « ancien » du peloton de surveillance n’apporte un renseignement. Alors qu’il rendait visite à un membre de sa famille, policier en Ille-et-Vilaine ce dernier

l’avait informé de l’arrestation de casseurs de magasins de meubles pour deux cambriolages portant sur des salons. Le mode opératoire était identique à celui du « casse » commis en Indre-et-Loire. Malgré la légèreté des éléments fournis Padchance se lance en les retranscrivant sur un procès-verbal destiné à renseigner le procureur de la République et si possible obtenir l’ouverture d’une information pour poursuivre les investigations sur commission rogatoire. Malgré les réticences du magistrat qui estimait les éléments bien fragiles Padchance obtient la saisine d’un juge d’instruction.

Accompagné d’un ancien de la BR et d’un gendarme de la brigade de Chambray, Padchance prend la direction de Rennes (35). Avec l’assistante des camarades de la section de recherches locale, deux individus sont extraits de la maison d’arrêt. Le premier est étranger au vol commis dans l’Indre-et-Loire, il fournit quelques renseignements sur le reste de l’équipe mais surtout sur d’autres vols.


Le second personnage est assez réticent à s’expliquer mais finit par reconnaître sa participation au cambriolage de chambrayles-tours et, cerise sur le gâteau, à trois autres délits commis dans la région. Il avait oublié d’en parler aux policiers mais il intéresse au plus haut point les gendarmes bretons qui se saisissent. Première journée fructueuse avec quatre vols solutionnés. Lors de la seconde étape dans la Sarthe un troisième « déménageur », fâché d’avoir été « donné », devient très loquace et oriente les gendarmes vers la région parisienne où se trouvent quelques autres membres de l’équipe. La troisième étape amène les enquêteurs en Seine-et-Marne chez un complice originaire de Bretagne mais qui se révèle être un individu particulièrement retord. Les gendarmes locaux qui on t des « contacts réguliers » avec ce délinquant d’habitude, sont convaincus qu’il ne parlera pas. Qu’à cela ne tienne les éléments du dossier devraient suffire pour le faire mettre en examen. Gilou, l’ancien de la BR de Tours souhaite tenter sa chance en poursuivant l’audition. Ce gendarme est toujours très calme, il n’élève jamais la voix, sa technique d’interrogatoire est particulièrement affutée et il serait capable de confesser Satan en personne. Après une heure d’isolement Padchance se décide à voir ce qui se passe et en entrouvrant la porte il entend l’homme qui ne reconnaît jamais rien préciser qu’à Chambray-Lès-Tours c’était lui qui avait amené l’équipe sur place. Padchance se retire sur la pointe des pieds et raconte à ses collègues du 77 comment Gilou réussissait à confesser leur paroissien. Quelques instants plus tard des vociférations se font entendre dans le bureau où se passe l’interrogatoire. Le gendarme qui faisait partie de l’équipe et qui avait montré autant d’intérêt à l’enquête qu’une poule peut en manifester à l’égard d’une brosse à dent, se sentait une brusque envie de montrer ses talents d’enquêteur en obtenant, à grands cris, des aveux déjà pas-

sés. Récupéré rapidement par le col de sa veste il est invité à garder son zèle pour la suite de l’enquête pendant que Gilou peut terminer son audition.

Après quelques formalités le personnage sera déposé à la maison d’arrêt locale pour y attendre son transfert devant le juge. Quatrième étape en Essonne avec visite à deux recéleurs. Le premier a reconnu avoir détenu quatorze salons mais n’en possède plus qu’un qui est saisi. Un seul acheteur sera identifié et se déclarera victime d’un abus de confiance pour avoir acheté 7000 francs un salon affiché 23 000 francs à la vente. Il refuse la restitution, le tribunal ne manquera pas d’apprécier. Pendant ce temps les gendarmes de Rennes en collaboration avec ceux du Loiret-Cher ont solutionné quatre autres cambriolages. Au retour, satisfaction générale de la hiérarchie mais surtout des magistrats qui étaient un peu inquiets craignant qu’en cas de retour « bredouille » Padchance ne subisse les ricanements de certains de ses collègues qui l’attendaient au tournant estimant qu’il partait avec peu de munitions. Huit cambriolages ont été résolus pour un préjudice d’un million de francs (150 000 €) trois cambrioleurs et quelques-uns de leurs soustraitants mis à l’ombre.



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4 http://www.assogendarmesetcitoyens.fr/

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