Cadence TER # 13

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n°13 | juin 2011

le magazine

des clients du

énées

TER Midi-Pyr

TER

Nouvelles offres de tarifs

24h à Albi

Ville du Sud par excellence, Albi est une invitation à la découverte

Focus

Pourquoi les Français sont-ils auto-dépendants ?


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Les Pyrénées sous les projecteurs découvrir un territoire qui regroupe 17,7 millions d’habitants, où l’on parle sept langues et qu’on n’apprécie jamais mieux… qu’à pied ! Du 25 juin au 9 juillet, c’est la grande traversée : 4 parcours de randonnée inédits, au départ de Collioure ou du petit port basque de Fontarable, donnent l’occasion de flâneries ou de marches sportives originales, qui convergent vers le Val d’Azun, pour une arrivée toute en fête.

© Dominique Viet

Trois régions françaises, quatre autonomies espagnoles et la principauté d’Andorre,

regroupées au sein de la CTP – Communauté de Travail des Pyrénées - lancent une

vaste manifestation de promotion du massif, « 2011, année des Pyrénées ». Objectif :

Plus de 200 événements sont prévus tout au long de l’année, www.pyrineo.eu

En bref

La Cantine : de la communauté virtuelle à la communauté réelle L’idée arrive tout droit des états-Unis, importée il y a deux ans par Silicon Sentier à Paris. à Toulouse, c’est la Mêlée numérique qui a décliné le concept de « la Cantine », installant au début de l’année ce lieu d’échanges et de rencontres sur le boulevard Matabiau. 200 m2 dédiés à l’expérimentation, au partage, au co-working, avec

un accès wifi très haut débit. Espace ouvert aux acteurs de l’économie numérique, on y vient pour travailler, participer à des conférences ou rencontrer des porteurs de projet, chefs d’entreprises innovantes, étudiants… à découvrir absolument ! Renseignements et tarifs sur le site http://lacantine-toulouse.org


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Tous les transports sont sur la carte

Sommaire

Il aura fallu quatre ans à l’équipe de Mobigis pour lancer MobiAnalyst, un logiciel d’aide à la décision dédié au transport public. L’outil permet aux collectivités de visualiser, sous forme de cartes, l’ensemble du réseau de transport d’une zone donnée. Pour Laurent Dezou, directeur technique de la PME innovante, « l’utilisation d’une interface cartographique est très parlante ; tous les scénarii d’évolution d’un réseau peuvent être envisagés ». Le Pays Tolosan a déjà commandé un diagnostic de la mobilité sur son territoire.

Grand Toulouse : un Plan climat opérationnel dès décembre 2011 Le Grand Toulouse lance un Plan climat à l’échelle des 37 communes qui composent la communauté. Avec un objectif ambitieux : adopter un plan d’actions dès décembre 2011. La méthode ? à partir d’un diagnostic sur les émissions de gaz à effet de serre générées sur le territoire, assurer la co-construction d’actions. Une démarche participative réalisée à travers 8 ateliers thématiques. C’est Pierre Radanne, expert climatique, qui accompagnera la collectivité tout au long de sa démarche. Plus d’infos : www.planclimatgrandtoulouse.fr

cadence ter midi-pyrénées est un magazine de la SNCF Délégation TER Midi-Pyrénées 9, Bd de Marengo - BP 95209 - 31079 Toulouse - Cedex 5

Directeur de la publication : Thierry Bauchet - Rédaction : Ageel - Crédits photos : SNCF, Dominique Viet, Patrice Nin, Laurent Moynat, Mairie et Office de tourisme d'Albi, Nouveau Monde DDB, I Stock, Fotolia - Direction artistique, conception, réalisation : Ageel - Tirage : 25 000 ex. - Diffusion : IMD - Impression : Imprimerie Ménard, 31682 Labège - Dépôt légal à parution

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Actualités

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Sur la ligne 3 nouvelles offres TER, Les « Paniers Fraîcheur du TER », Bilan du Plan rail

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Aiguillage Rencontre avec le fondateur de la plateforme boursière Wiseed

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Focus Pourquoi les Français sont-ils auto-dépendants ?

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Escale 24 h à Albi

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Correspondance Les jardins du Museum


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nouvelles offres TER

TER se met en pack pour vous servir

La Région Midi-Pyrénées et la SNCF lancent le 6 juin prochain une nouvelle offre TER. Elle est constituée de 3 packs contenant une offre tarifaire et des services périphériques, conçus pour répondre aux besoins de tous. Nombreux sont les voyageurs quotidiens et hebdomadaires sur les lignes du réseau ferré en Midi-Pyrénées. Que ce soit pour des déplacements très fréquents en région ou seulement occasionnels, ces trois nouvelles offres sont attractives et bien destinées à promouvoir le TER comme moyen de transport intéressant.

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Pack illimité

➧ Bouquet « voyageurs fréquents » Ce pack comprend : • un forfait « voyages illimités » sur un trajet choisi au moment de l’achat du pack ; la validité du forfait peut être hebdomadaire, mensuelle ou annuelle ; • le service TER Flash Trafic : information-trafic en temps réel par SMS ; • une offre fidélité (en cours de définition). > Bonus jeunes : un tarif préférentiel est proposé aux jeunes de moins de 26 ans.

à retenir : Cette nouvelle offre permet notamment de simplifier l’accès au forfait « voyages illimités » ; il n’est plus nécessaire de justifier d’un statut de salarié ou d’étudiant pour en bénéficier. C'est également un bon moyen pour bénéficier de services innovants et intelligents comme l'offre fidélité ou l'info trafic en temps réel…


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➧ Bouquet « voyageurs semi-fréquents »

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Pack Liberté

Ce pack comprend : • une offre de réduction de 25 % de réduction en semaine et 50 % de réduction le week-end et pendant les vacances scolaires (prix de la carte : 20 €) ; • la possibilité d’accéder à des informations lors du voyage (correspondances, état du trafic…) sur le site ter-mobile accessible sur smartphone ; • une offre fidélité (en cours de définition). > Bonus jeunes : 50% de réduction tous les jours et un prix de vente de 15 € au lieu de 20 € pour les jeunes de moins de 26 ans.

3 tikemouv' ➧ Bouquet « voyageurs occasionnels » Sans carte ni abonnement, le Tikémouv'* permet à tous, sans distinction d'âge, de situation ou encore de fréquence de déplacement, de bénéficier d'un prix réduit (jusqu'à 60 %) sur les trains indiqués Tikémouv'*.

L’offre Tikémouv' Tikémouv'* permet de bénéficier d’un tarif réduit. Il s’agit d’un tarif applicable sur certains trains désignés circulant en dehors des heures de pointe (116 trains sur les 356 TER de Midi-Pyrénées). Le prix est de 2,50 € par palier de 40 km : • trajet de 1 à 40 km : 2,50 € (tarif normal pour 40 km : 7,40 €)

• trajet de 41 à 80 km : 5,00 € (tarif normal pour 80 km : 12,90 €) • trajet de 81 à 120 km : 7,50 € (tarif normal pour 120 km : 18,50 €) Les trains ouverts au tarif Tikémouv’ sont communiqués sur les fiches horaires TER Midi-Pyrénées.


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Des paniers à portée de train ! À la gare d'Auterive, le 9 juin prochain, les Paniers Fra cheur TER fêtent leur 1 an ! Une belle bougie pour un concept toujours plus plébiscité par les consommateurs. Retour sur une idée simple et « gagnantgagnant » ! Il y a un peu moins d’un an, se mettait en place dans les gares d’Auterive, Colomiers, Muret, Portet et Saint-Sulpice, un service appelé « Paniers Fra cheur du TER ». La Région Midi-Pyrénées devenant alors l’une des premières à proposer un tel service. Le principe est simple. Dans chacune des gares concernées, des producteurs locaux s’installent, une fois par semaine, pour vendre leur production sous forme de panier ; 4 à 6 kg de fruits et légumes frais et savoureux pour 13 €, et 11 € seulement si vous

En 2011,

le service s’étend… En mai : gare de Gaillac En juin : gare de Cahors En juillet : gare de Pamiers

êtes abonné au service (abonnement directement dans la gare de votre choix). Voici donc une belle occasion de changer ses habitudes et d’opter pour une solution pratique, économique et écologique ! Pour les producteurs locaux, ce service est une excellente opportunité de se faire conna tre. Côté consommateur, c'est le moment de profiter régulièrement d'un circuit court de distribution et d'une qualité de produits inégalable. Après un an de bon et loyaux services, le 9 juin, en gare d’Auterive, on célébrera donc, en présence d’élus de la Région, le premier anniversaire des « Paniers Fraîcheurs TER » avec une pluie de cerises - stars de la saison. Cet anniversaire sera fêté sous le signe d'un franc succès. La preuve : certains vont jusqu’à prendre le TER, simplement pour aller chercher leur Panier !


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Plan rail :

premier bilan du dispositif mis en place pour les usagers Après des débuts difficiles en mai, toutes les équipes de la SNCF mobilisées ont eu raison des difficultés de transports engendrées par les travaux sur les lignes du quart nordest de la Région. Le Plan Rail 2007/2013 lancé par la Région a pour objectif d’améliorer l’état des lignes sur toute la région Midi-Pyrénées. Mais les lourds travaux qu’il induit représentent donc certains désagréments. Pour pallier la suspension de circulation des trains circulant sur l’Ariège et le Tarn, la SNCF a tout de suite mis en place un réseau de bus très dense. Un car n’ayant pas la même capacité d’accueil qu’un train, la compagnie s’est vite retrouvée face à « un trop grand nombre d’usagers au retour des vacances scolaires du mois de mai » nous explique Philippe Lascaux, directeur de la Production TER à la SNCF Midi-Pyrénées. « Une hausse de la fréquentation que nous n’avions pas prévue et qui a forcément entrainé de petits dysfonctionnements la première semaine » poursuit-il. Mais cela fut vite résolu par l’augmentation du nombre d’autobus mis à disposition des passagers. Des réunions quasi quoti-

diennes entre les différentes équipes de la SNCF, mais aussi des rencontres avec les associations d’usagers ont permis et permettent encore d’améliorer chaque jour le dispositif de substitution afin de permettre la fluidification du trafic.

En avant la concertation

Certains usagers ont regretté, par exemple, de ne pas pouvoir s’arrêter aux stations de métro qui se trouvent sur le parcours emprunté par les bus. La compagnie a ainsi pu satisfaire cette requête. L’été se profile et, après étude par les équipes des habitudes de fréquentation, le nombre de bus mis à disposition sera adapté sans pour autant que les horaires et trajets ne soient modifiés. Un premier bilan plutôt positif, des travaux du Plan Rail lancés par le Conseil Régional et des moyens humains renforcés en gare pour guider, informer et orienter les usagers au mieux.


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Thierry Merquiol,

président fondateur de la plateforme boursière Wiseed Interview

Comment vous est venue l’idée de créer Wiseed ? Wiseed est née tout à la fois de l’analyse de deux besoins et d’une rencontre. Le premier besoin, c’est celui des entreprises innovantes, qui connaissent pour la plupart des difficultés à financer leur démarrage : les montants d’investissement nécessaires, de l’ordre de 100 000 à 500 000 euros sont trop peu importants pour intéresser les fonds classiques, tandis que le risque est inversement élevé. C’est aussi un besoin exprimé par une catégorie d’investisseurs, lassés d’investir dans une économie qui n’est pas réelle et qu’ils ne ma trisent pas. Et la rencontre ? C’est celle du web 2.0, et notamment l’apparition de l’acteur anglais myfoot ballclub.co.uk, pour lequel j’ai investi,


9 avec 54 000 autres personnes, dans l’achat d’un club de foot de troisième division en Angleterre. Wiseed est-elle unique ? L’idée de réunir sur une plateforme web investisseurs et start-up innovantes a constitué, en 2009, une première mondiale. Le modèle essaime aujourd’hui en Angleterre, en Irlande, dans le sud-est asiatique. Nous avons été approchés par des équipes belges et grecques pour proposer des analyses.

Quel bilan dressez-vous ? Quelles sont vos perspectives de développement ? En deux ans, nous avons participé au financement de 13 entreprises, dont l’une deux fois. Nous réunissons 5 500 inscrits sur la plateforme pour un ticket moyen de 1 000 euros. Notre objectif est de passer à 30 000 inscrits en 2013, avec un ticket moyen à 1 500 euros, pour permettre le financement de 50 entreprises par an.

L’engouement pour le financement participatif se confirme tous les jours.

Comment sélectionnez-vous les entreprises présentées à votre catalogue ? Les entreprises qui séduisent particulièrement sont celles qui ont une composante technologique importante, mais pas unique. La santé et l’industrie sont des secteurs privilégiés. La qualité de la sélection dépend davantage de la diversité des sélectionneurs et de leur indépendance de jugement. C’est un comité d’investissement 2.0, constitué de 650 membres déjà investisseurs sur le site, qui étudie les dossiers avant analyse par notre équipe. Notre savoir-faire réside principalement dans la capacité à déceler des start-up pertinentes.

Zoom Fondée sur le principe de l’investissement participatif et collectif, Wiseed est une place boursière déclinée sur le mode web 2.0. Lancée par Thierry Merquiol et Nicolas Séres en 2009, à Toulouse, la plateforme a pour vocation de faciliter la rencontre entre investisseurs particuliers et start-up à caractère innovant, non cotées, dans une économie réelle de proximité. Les internautes ont accès à un catalogue d’entreprises à fort potentiel de développement, présélectionnées par un comité d’investisseurs et qualifiées par l’équipe de Wiseed ; ils peuvent devenir actionnaires à partir d’un montant d’investissement de 100 euros. Wiseed est représentée dans les organes de gouvernance de chacune des entreprises, suit et participe à leurs évolutions.


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Pourquoi les Français sont-ils auto-dépendants ? L’extension péri-urbaine est une affaire qui roule. Centre, ville, banlieue... cet élargissement des contours de la cité n’a fait qu’accentuer la dépendance des Français à leur automobile. Et la région Midi-Pyrénées n’y échappe pas ; l’an passé, le magazine Auto Plus a même classé Toulouse 3e ville la plus embouteillée de France. Mais qu’est ce qui pousse les Français, en particulier toulousains, à tenir dur comme fer à leur carrosserie ?

L'automobile s'est imposée au fil du XXe siècle comme une invention technologique majeure qui a considérablement modifié les sociétés de nombreux pays. Pourtant aujourd'hui, les métropole sont au bord de l'asphyxie.

Zoom Chaque année, l'agglomération toulousaine reçoit près de 19 000 nouveaux arrivants. Avec 1 million d'habitants, le nombre de déplacements quotidiens dans l'aire urbaine s'élève à 3 millions. Sur le territoire de la communauté urbaine du Grand Toulouse, les deux secteurs les plus gourmands en énergie et émetteurs de CO2 sont les transports (45 %) et le bâtiment (39 %).

Augmentation du prix du pétrole, pollution, encombrement montrent la voiture sous un nouveau jour. Réduire le nombre de voitures est devenu, à l'orée du XXIe siècle, une nécessité. De l’avis du sociologue Bruno Marzloff, « la voiture est aujourd'hui une routine […], deux tiers des individus imaginent aisément des alternatives, mais seuls quelques-uns sont prêts à s'en passer. Compte tenu des difficultés de stationnement et des embouteillages, la voiture en ville est aujourd'hui dans l'impasse. Ce qui conduit évidemment à une incohérence des pratiques des automobilistes, voire à une forme d'incivilité (double file, passage piéton, place réservée...). » Mais pourquoi donc les Français ont-il du mal à lâcher le volant ? Selon une


La voiture est aujourd'hui une routine, deux tiers des individus imaginent aisément des alternatives, mais seuls quelques-uns sont prêts à s'en passer.

étude réalisée en 2010 par Ifop pour AramisAuto, 47 % des Français estiment que la voiture n'est qu'« un simple moyen de transport, une commodité ». 3 % seulement confessent tout de même que leur véhicule est un plaisir. Tout aussi rares sont ceux pour qui il est une source de dépense (5 %), de pollution (2%) ou de contraintes (1%). Mais pour 40 % des personnes interrogées, la voiture représente une dimension symbolique, prouvant une fois de

plus qu'elle n'est pas un bien comme les autres. Pourtant trés taxée et souvent verbalisée, elle évoque toujours pour ces automobilistes la « notion de liberté » et « l'autonomie dans ses déplacements », surtout pour les femmes (43 % contre 37 % pour les hommes). Même si la voiture reste majoritairement appréciée, les alternatives connaissent toutefois un regain de popularité pour des raisons économique, démographique, écologique. D'une enquête réalisée en 2010 (6-T/ Université Polytechnique de Lausanne), il ressort que l’amélioration des autres services de transports en termes de rapidité et d’offre permettrait de répondre davantage aux besoins de mobilité. Train, tram, métro, vélo... le nouvel eldorado !


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24 h à Albi Ville du Sud par excellence, colorée, accueillante et gourmande, Albi est une invitation à la découverte. « Grand site Midi-Pyrénées », la ville a également reçu les honneurs de l'UNESCO depuis que sa cité épiscopale a été inscrite au Patrimoine Mondial de l’Humanité.

Albi c’est…

2 380 heures de soleil par an 28 parcs, jardins et squares Plus de 1 000 oeuvres de Toulouse-Lautrec conservées au musée du même nom Une cité épiscopale de 20 hectares

inscrite au Patrimoine Mondial de l’Humanité

C'est à bord de gabarres poétiquement appelés « L’hirondelle » ou « Les copains d’abord » que l'on peut apprivoiser Albi. En voguant sur ces bateaux traditionnels à fond plat, au gré des eaux du Tarn, les monuments et les ponts historiques albigeois offrent un visage moins connu. C'est aussi une façon ludique et tranquille de découvrir cette ville pétrie d’Histoire. De là, on peut admirer les 20 hectares de la cité épiscopale. Cet ensemble en terre cuite, construit autour de la cathédrale Sainte-Cécile, a valu au chef-lieu du Tarn son surnom de « ville rouge ». Mais l’exception et la démesure sont aussi dans les jardins « à la française » qui jouxtent le Palais de la Berbie. Créés à l’initiative de l’archevêque Hyacinthe Serroni à la fin du XVIIe siècle et classés « Jardins remarquables » par la Direction Régionale des affaires culturelles, ces somptueux jardins mettent en valeur la grandeur et l’allure majestueuse du Palais de la Berbie. Un bâtiment qui abrite, depuis presque 100 ans, le musée Toulouse Lautrec. Surplombant


les eaux du Tarn, cette puissante forteresse fut investie, en 1922, par plus de 1 000 pièces, toutes réalisées par l’artiste. C'est à la mère de ToulouseLautrec que l'on doit ce trésor. La Comtesse Adèle Tapié de Céleyran fit le choix d’en faire don à la ville, animée par la volonté de ne pas disperser l’œuvre de celui qui fut, jadis, un enfant du pays. Pour finir de découvrir Albi, rien de tel que de flâner dans les rues étroites du centre-ville. Chaleur de la brique, douceur des paysages mais aussi richesse du terroir et générosité sont les ma tres mots du « bien vivre » Albigeois. Pour l'éprouver, rien de tel que d'apprécier la gastronomie d'ici. Le canard et l'oie sont rois, tout comme le le vin de Gaillac. Repountsous, melsat, croustade ou navette sont à la carte des petits resto typiques des abords de la place du Vigan. « Lou Sicret » est l'une de ces adresses. Dans un patio bien caché, sous les tonnelles, on déguste une cuisine de grand-mère qui n'a rien perdu au fil des ans. Là, souffle un petit air de vacances.

Promenades en gabarres Petite croisière au cœur d'Albi de 30 min aux pieds des remparts du Palais de la Berbie. Embarquement sur les Berges du Tarn, en contrebas du Palais de la Berbie. Réservation en ligne : www.albi-reservation.com, 05 63 43 59 63 Musée Toulouse-Lautrec Heures d’ouverture : avril - mai : Ts les jours 10h-12h et 14h-18h, juin : tous les jours 9h-12h et 14h-18h Tarifs : adulte : 5,50 e , enfant (jusqu’à 13 ans) : gratuit, étudiant : 2,50 e Plus d’infos : www.museetoulouselautrec.net

Pratique Y aller en ter Oubliez la voiture, TER vous ouvre les portes du Tarn… Exemple de trajet pour une journée à Albi : ➤ Aller le samedi matin : départ de la gare routière de Toulouse à 9h / arrivée à Albi à 10h40 ➤ Retour le samedi soir : départ d’Albi à 18h55 / arrivée à la gare routière de Toulouse à 20h30 Télécharger horaires et infos sur www.ter-sncf.com


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des Jardins au Muséum Pour comprendre la nature C’est le 21 juin que les Jardins du Muséum d’histoire naturelle de Toulouse ouvrent de nouveau leurs portes au public. L’occasion de découvrir ou de redécouvrir cet espace dédié à la biodiversité, à la nature, sauvage ou accompagnée par la main de l’Homme. salle d’exposition, des salles pédagogiques pour les ateliers, la boutique des Jardins et le restaurant.

Allons au jardin

Il faut traverser le parc de la Maourine pour se rendre aux Jardins du Muséum. Longer de petits étangs couverts de nénuphars, écouter les oiseaux avant de pénétrer sous l’ombrière et profiter de cet espace à claire-voie, où le soleil joue à cache-cache avec les lattis. Puis on traverse le bâtiment, fait de métal, de verre et de bois, première construction municipale répondant à la norme haute qualité environnementale (HQE). Il abrite une

On peut alors arpenter les 7 000 m² du jardin d’exposition qui vient d’opérer sa mue après plusieurs mois de travaux. Près de l’esplanade se trouve la noria, une grande roue à godets utilisée pour l’irrigation, rappelant la tradition mara chère du quartier. On découvre, derrière les arbres du verger, les Potagers du monde ; neuf carrés et plus de 500 plantes alimentaires réparties selon leur origine géographique, leur destination ou leurs saveurs. Les visiteurs pourront ainsi reconna tre la canne à sucre, les feuilles de l’arachide ou la fleur de l’artichaut. Ici, la gestion des cultures est raisonnée. Les jardiniers-botanistes respectent le cycle des saisons, utilisent des engrais verts et des larves de coccinelles. Les animateurs, tous naturalistes, présentent les espèces et renseignent


7 000 m2 de jardin d'exposition

viennent d’opérer leur mue après plusieurs mois de travaux

les visiteurs. Comme au Muséum, le confort de la visite a été particulièrement étudié. « Il manquait un point de vue panoramique sur le jardin, explique Virginio Gaudenzi, directeur adjoint du Muséum. C’est pourquoi nous avons créé cette passerelle. » Elle traverse le jardin et rejoint les jardins d’essais où sont présentées des expositions végétales. à côté des carrés du jardin d’exposition se trouve le jardin naturel. Un espace préservé de plus d’un hectare,

humide et en perpétuelle évolution, qui évoque la place du vivant au cœur de la ville. De petits groupes empruntent, accompagné d’un médiateur, le sentier oublié au bord de la roselière, à côté des saules et des peupliers. Ils grimpent dans l’observatoire, écoutent les oiseaux et peuvent même apercevoir un héron ou un busard au dessus des roseaux mais aussi avoir le plaisir de comprendre la nature et pas simplement de la regarder. Le retour à la nature… au cœur de la ville.

Des animations de saison Cette année, le public pourra découvrir une exposition sur la biodiversité en ville, Les Territoires et les Hommes, en partenariat avec l’INRA. Dans le jardin d’exposition, le Mur aux aventures donne aux visiteurs plusieurs manières d’arpenter les lieux, une occasion de revenir. Par ailleurs, les Jardins du Muséum accueillent aussi des groupes, adultes ou enfants pour des visites guidées ou la participation à différents ateliers.

24-26, avenue Maurice Bourgès-Maunoury,Toulouse. Ouvert du mardi au dimanche de 10 h à 18 h. Entrée : 2 e, et 2 e pour la visite guidée, www.museum.toulouse.fr



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