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Co-production d’expositions

La Délégation en France s’est engagée dans une politique de coproducteur d’expositions avec des institutions françaises et internationales.

Un engagement volontariste. Placée au cœur d’un écosystème artistique et culturel vivant depuis près de 60 ans, la Délégation, en s’associant dès l’origine du projet avec des institutions d’envergure internationale, montre sa capacité à faire entendre sa voix directement sur la scène culturelle européenne.

Additionner les forces. La co-production d’expositions et d’événements avec d’autres acteurs de référence permet de développer des projets de grande ampleur, associant des artistes de renom et trouvant un large public.

Affirmer son leadership. La stratégie de coproduction est la conséquence naturelle de la présence de la Fondation, depuis des décennies, aux avant-postes du développement culturel. Sa force d’entraînement a désormais vocation à cristalliser les énergies, les savoir-faire et les talents.

Europa, Oxalá

En co-production avec le Mucem (Marseille), l’AfricaMuseum (Tervuren – Belgique) et le Centre d’études sociales de l’Université de Coimbra (Portugal), l’exposition a rassemblé 60 œuvres de 21 artistes afro-européens dont les parents sont nés dans des ex-colonies françaises, belges et portugaises. Un spectaculaire travail de mémoire conjugué avec le langage contemporain, des raccourcis saisissants. Il nourrit une réflexion puissante sur le racisme, la décolonisation des arts ou encore le statut de la femme dans la société contemporaine.

L’exposition a voyagé à Marseille, à Lisbonne et à Tervuren.

Gulbenkian par lui-même : dans l’intimité d’un collectionneur

Dans le cadre d’un partenariat avec la Al Thani Collection Foundation et le Centre des monuments nationaux, l’exposition présentée à l’Hôtel de la Marine, à Paris, a mis en scène une sélection de 90 œuvres de la Collection Gulbenkian, traduisant les principes qui ont guidé Calouste Gulbenkian dans ses choix de collectionneur : l’intimité, la préciosité, l’artisanat, la provenance et la rareté. L’exposition reflète son éclectisme et met en lumière sa fascination pour la qualité matérielle des objets qu’il collectionnait.

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Ana Vieira, Ambiente – Sala de Jantar, 1971, vue de l’exposition Tout ce que je veux. Femmes artistes portugaises de 1900 à 2020, 2022 © Paulo Costa

Tout ce que je veux.

Femmes artistes portugaises de 1900 à 2020

Imaginée avec le ministère de la Culture du Portugal, cette exposition conçue à l’occasion de la présidence portugaise de l’Union européenne a réuni les œuvres de 40 femmes artistes portugaises, retraçant les évolutions de plus d’un siècle de création.

Rassemblant des peintures, sculptures, dessins, céramiques, livres, films et vidéos, l’exposition explore comment, dans un univers masculin, les femmes sont passées d’un statut de muses à celui de créatrices.

Après Lisbonne, l’exposition a été déployée au Centre de création contemporaine Olivier Debré de Tours.

Vue de l’exposition

La vie invisible, CPIF, Pontault-Combault, 2022

© Aurélien Mole

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