GUIDE
DE LA
BOULANGERIE ET VIENNOISERIE AU QUÉBEC
G U I D E
INTRODUCTION C
e guide a été produit par le Comité sectoriel de main-d’œuvre du commerce de l’alimentation. Projet soutenu par la Commission des partenaires du marché du travail, en collaboration avec
le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale.
Avec l’aide financière de :
RÉDACTION NADINE MORANVILLE
GRAPHISME NOMADIC AGENCE CRÉATIVE
PHOTOS CSMOCA
REMERCIEMENTS NOUS TENONS À REMERCIER LES EXPERTS BOULANGERS ET LES PARTENAIRES DE L’INDUSTRIE QUI ONT PARTICIPÉ À LA RÉALISATION DE CE GUIDE.
ÉDITION COMITÉ SECTORIEL DE MAIN-D’ŒUVRE DU COMMERCE DE L’ALIMENTATION TOUS DROITS RÉSERVÉS 7105, RUE SAINT-HUBERT, LOCAL 105, MONTRÉAL (QUÉBEC) H2S 2N1 TÉLÉPHONE : 514 499-1598 CSMOCA .ORG
GUIDE DE LA BOULANGERIE ET VIENNOISERIE AU QUÉBEC ISBN 978-2-923298-68-9 DÉPÔT LÉGAL – BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DU QUÉBEC, 2011 DÉPÔT LÉGAL – BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DU CANADA, 2011
G U I D E
INTRODUCTION Le Guide de la boulangerie et viennoiserie au Québec est un outil d’information précieux destiné aux conseillers à la vente de produits de boulangerie et viennoiserie.
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Pour tout connaître sur votre métier
-
LES PRODUITS DE BASE
-
L E S PA I N S
-
LES VIENNOISERIES
-
LES ÉQUIPEMENTS
-
LE VOCABULAIRE DU MÉTIER
IL PERMET DE TROUVER EN UN CLIC, LES RÉPONSES PRÉCISES AUX QUESTIONS DE LA CLIENTÈLE
P O U R A L L E R E N C O R E P L U S L O I N ! LE SAVIEZ-VOUS ? Le guide que vous consultez n’est qu’un maillon d’un ensemble d’outils développés pour vous, par le CSMOCA. Dépêchez-vous de les découvrir !
FICHE MÉTIER : POUR TOUT CONNAÎTRE SUR VOTRE MÉTIER H T T PS: //CS M OCA .ORG / BOUL ANGE RI E /
FORMATION EN LIGNE COMMIS BOULANGERIE ET PÂTISSERIE : Une formation de deux heures pour acquérir les notions spécifiques à la manipulation, la conservation et à la vente de produits de la boulangerie et de la pâtisserie en commerce d’alimentation. H T T PS: //CS M OCA .ORG / PRODUCT/BOUL ANGE RI E -E T-PATI SSE RIE /
LES PRINCIPAUX THÈMES : • • •
Le m o n de de la bo u l a n ge ri e e t de l a pâ ti sse ri e Les pro duits L a tenue des co mptoi rs
FORMATION EN LIGNE COMMIS 101 : Une formation de deux heures pour acquérir les éléments clés nécessaires pour travailler dans un commerce d’alimentation H T T PS: //CS M OCA .ORG / PRODUCT/COMMI S-101/
LES PRINCIPAUX THÈMES : • • • • •
L a déco uver te du s ec te u r Le s er vice à la clien tè l e Les règ les d’hyg ièn e e t de sa l u bri té L a préparatio n des produ i ts L a tenue des co mptoi rs e t de s é ta l a ge s
PROGRAMME D’APPRENTISSAGE EN MILIEU DE TRAVAIL : Formation en milieu de travail sous forme de compagnonnage menant à une attestation de qualif ication professionnelle pour le métier de Boulanger/Boulangère.
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H T T PS: //CS M OCA .ORG / PROGRAMME -DAPPRE NTI SSAGE -E N-MI LIE U - D E -T R AVAIL-PA M T/
T A B L E
D E S
M A T I È R E S
LES FARINES
6
L EV U R E E T L EVA I N S
8
LES CÉRÉALES
9
L E S É TA PE S D E L A B O U L A N G E R I E
11
OUTILLAGES ET ÉQUIPEMENTS
13
T E M PÉ R ATU R E S
17
L E S PA I N S
19
L E S PA I N S B L A N C S
20
BAGUETTE BELGE CARRÉ BLANC (JACK) BAGUETTE ÉPI PAIN FESSE FICELLE MICHE BLANCHE PARISIEN
L E S PA I N S D E B L É E N T I E R BAGUETTE DE BLÉ ENTIER BELGE DE BLÉ ENTIER CARRÉ DE BLÉ ENTIER MICHE DE BLÉ ENTIER M U LT I G R A I N
L E S PA I N S D E C A M PA G N E BELGE DE CAMPAGNE PAIN DE CAMPAGNE
L E S P E T I T S PA I N S E T L E S PA I N S S A N D W I C H S BAGEL CIABATTA FOUGASSE GALETTE MUFFIN ANGLAIS PANINI PORTUGAIS
L E S PA I N S B R I O C H É S PAIN DE MIE PAIN AU LAIT OU PETIT PAIN AU LAIT PAIN AUX RAISINS
21 22 23 24 25 26 27 28
29 30 31 32 33 34
35 36 37
38 39 40 41 42 43 44 45
46 47 48 49
L E S PA I N S B I O L O G I Q U E S
50
L E S PA I N S A U L E V A I N
51
T A B L E
D E S
L E S PA I N S D U M O N D E INTÉGRAL ÉPEAUTRE ET QUINOA LODÈVE KAMUT AZYME NAAN PITA PUMPERNIKEL SEIGLE AU LEVAIN TORTILLA
L E S PA I N S I N G R É D I E N T S PAIN AU FROMAGE
LES VIENNOISERIES BRIOCHE CHAUSSON CHOCOLATINE CHOCOLATINE AUX AMANDES CROISSANT CROISSANT AU BEURRE CROISSANT DE BLÉ ENTIER CROISSANT AUX AMANDES DANOISE PALMIER
M A T I È R E S
52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62
63 64
65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75
GLOSSAIRE
76
BIBLIOGRAPHIE ET RÉFÉRENCES
88
REMERCIEMENTS
88
L E S
T
F A R I N E S
oute céréale peut être considérée comme
Les caractéristiques du blé utilisé détermi-
une farine lorsque moulue. Cependant,
neront le type de farine obtenue. On obtient
de façon générale, c ’est le blé qui est associé
de la farine de blé entier en incorporant le son
au terme « farine ». On précisera donc lorsqu’il
à la farine blanche. Cependant, la farine de
s’agit d’une farine fabriquée à par tir d’une au-
blé biologique est fabriquée à partir du grain
tre céréale (ex. : farine d’avoine, de seigle, de
entier, et non pas par reconstitution.
sarrasin, de kamut , d’épeautre).
Les farines biologiques sont généralement mou-
Dans les meuneries, le blé subit plusieurs
lues sur des meules de pierre à rotation plus
opérations af in d’être transformé en farine.
faible pour ne pas amoindrir leur valeur nutritive.
Les grains sont nettoyés, f inement broyés,
Les entreprises qui produisent ce type de farine
pulvérisés et tamisés pour être débarrassés
doivent obtenir une certif ication qui garantit que
de leur couche extérieure (le son), af in d’ob-
tous les achats de matières premières et d’ingré-
tenir une farine plus f ine. On retire égale -
dients de base servant à la fabrication sont con-
ment le germe af in que la farine se con-
trôlés rigoureusement par un organisme tiers et
ser ve mieux; celui-ci peut être laissé tel quel
indépendant. Tous les grains utilisés doivent pro-
ou transformé en huile. La par tie qui sera
venir de fermes en culture biologique. De plus,
transformée
les techniques de production et d’entretien sont
en
farine
se
nomme
l’endo -
sujettes à des vérif ications de conformité.
LES TYPES DE FARINE Pain (fo r te)
•
Pâtis s ière (faible)
•
tre s (pe u ou pa s pa ni f i a b l es ) : Au ka m u t , é pea u tre , sa rras i n, s ei gl e
Tout d’abord, il convient de différencier le grain à l’origine de la farine, le blé bien sûr mais aussi le seigle, l’orge et bien d’autres. On parle donc de farine tout court pour la farine de blé,
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et de farine de seigle, d’orge, de châtaigne, de blé noir (ou sarrasin), etc.
F A R I N E S
•
L E S
sperme ou albumen farineux.
L E S
F A R I N E S
Ensuite, on doit faire une autre distinction selon la part d’enveloppe du grain (le son) qui est incorporée. La farine la plus pure (mais pas forcément la meilleure) ne contient que l’amande du grain. On peut y incorporer une partie de l’enveloppe, le germe, et même tout le grain; ce sont là des farines complètes ou intégrales. Cette part du son utilisée se traduit en pratique par un « type » (d’où le T) ; ce chiffre exprime le taux de cendre de la farine, c’est-à-dire ce qui reste de matière minérale dans la farine après sa combustion à 900 °C. Plus ce chiffre est élevé, plus la farine contient de la fameuse part d’enveloppe du grain. Au bas de l’échelle, on retrouve la farine de type 45, la plus pure, destinée principalement à la pâtisserie. Ensuite, il y a la type 55 pour le pain classique, puis la 65, la 80 etc.
1
2
E NVE LO PPE (SO N)
3
AMANDE (E NDOSPE R M E )
4
GE RME
5
AT TACHE
3
4
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5
TYPE
APPE L L ATION
USAGE
45
Pâtis s erie
Pâtis s erie et v ien n o i se ri e
55
B lan ch e
Pain
65
B lan ch e
Pain
80
B is e
Pains
110
Co m plète
Pains co m plets e t spé c i au x
180
Intégrale
Pains co m plets e t spé c i au x
* L a ty p e 6 5 , d i te « tra d ition », n e contient pa s d ’a c i d e a s co rb i q u e (vitamin e C) ajou té.
F A R I N E S
BROSSE
L E S
2
1
L E V U R E
E T
L E V A I N S
LEVURES Par un procédé de fermentation, la levure va permettre au mélange de farine et d’eau de lever. Elle est constituée d’organismes microscopiques de la famille des champignons, nommés Saccharomyces cerevisiae. Sa mission est d’assurer que la pâte lève, et ce, par sa production en dioxyde de carbone. Le dosage varie en fonction des techniques de fermentation, des modes de pétrissage et des conditions de température.
LES TYPES DE LEVURES •
f raîch e en blo c
•
dé shydra té e
•
s èch e
•
l i qu i de
LES LEVAINS Ferment naturel provenant d’un mélange d’eau et de farine qui contient des cellules de levure levain ne nécessite donc pas de levure. Avant que la levure existe, le levain était l’unique méthode de panification en boulangerie.
L E V U R E
naturelle, ce qui fait lever la pâte par le résultat d’une culture de micro-organismes. Le pain au
E T
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L E V A I N S
L E S
C É R É A L E S
LE BLÉ Il existe deux sortes de blé : le dur et le tendre. Les grains de blé tendre, lorsque broyés, servent à la fabrication de produits de boulangerie et de pâtisserie. Les grains de blé dur, lorsque broyés, sont quant à eux utilisés pour la confection de pâtes, de couscous. En raison de la facilité avec laquelle elle peut être cultivée, cette céréale est la plus produite et consommée dans le monde.
LE SEIGLE Le seigle est une céréale rustique très proche du blé. Cette céréale est utilisée pour la fabrication du pain de seigle et est appréciée notamment pour sa valeur diététique.
Cette céréale est utilisée en boulangerie sous forme de flocons pour confectionner des pains multigrains et des biscuits. On l’utilise également dans nos cuisines pour faire du gruau, des céréales pour le petit déjeuner, des biscuits et des barres collation.
L’ O R G E
9/8 8
L’o rg e e s t u t i l i s é e e n b o u l a n g e r i e s o u s forme de grains entiers pour la confection de pain multigrain.
P Â T I S S E R I E
L’ A V O I N E
L E S
C É R É A L E S
LE MAÏS Le maïs est utilisé en boulangerie sous forme de grains entiers pour la confection de pain multigrain.
LE MILLET Le millet est utilisé en boulangerie sous forme de grains entiers pour la confection de pain multigrain.
Sa production est entièrement biologique. Il s’agit d’une céréale de grande qualité, et ses propriétés nutritionnelles sont plus riches que celles des autres céréales. Elle est généralement bien tolérée par les personnes intolérantes au gluten. La fabrication du pain à base de farine d’épeautre nécessite un peu moins d’eau, car la pâte a tendance à « lâcher » et coller.
LE KAMUT
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Le kamut, un ancêtre du blé dur moderne, est riche en protéines, en vitamines et en minéraux. On l’apprécie dans le pain, les pâtes, le couscous, les pâtisseries, etc. Sa manipulation est demeurée très artisanale; elle n’a pas été affectée par les modes de transformation modernes à grand volume, qui nuisent à la qualité et aux valeurs nutritionnelles.
P Â T I S S E R I E
L’ É P E A U T R E
L E S É T A P E S D E L A B O U L A N G E R I E LE PÉTRISSAGE C ’est le moment décisif : le boulanger mélange tous les ingrédients de la pâte. Le gluten contenu dans la farine f ixe l’eau versée dans le pétrin. La pâte devient élastique et emprisonne l’air. Le pétrin mécanique facilite cette étape décisive. Le boulanger peut opter pour le pétrissage amélioré 10 à 15 minutes dans un pétrin oblique. Le pétrissage intensif ié dure 15 à 20 minutes et fait tourner les bras du pétrin plus vite et plus longtemps. La pâte devient alors plus blanche.
L E P O I N TAG E
Le boulanger divise la pâte en pâtons qu’il pèse rapidement l’un après l’autre pour s’assurer que chacun a le poids voulu. Cette opération est facilitée par la diviseuse, qui a cependant le défaut de diminuer la souplesse de la pâte. Pour pallier cet inconvénient, le boulanger laisse encore un temps de repos à la pâte pour la détendre.
LE FAÇONNAGE
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Il faut à présent donner une forme à chaque pâton selon le pain que l’on veut obtenir, un geste savant qui s’appelle la tourne. La machine vient aider le boulanger, mais certains le font encore à la main. Les pains façonnés sont placés dans de petits paniers garnis de toile, les bannetons. Ils sont longs pour les baguettes, ronds pour les miches. On peut aussi les mettre sur des supports en toile de lin, appelés couches, ou sur des f ilets.
B O U L A N G E R I E
LA PESÉE
L A
Le boulanger laisse la pâte reposer une première fois avant de la diviser : c ’est la fermentation, une étape importante pour la formation de l’arôme du pain. La production de gaz carbonique commence. La pâte lève. Ses qualités se renforcent. Elle devient plus tendre, plus élastique. Il s’agit d’une étape qu’il ne faut sur tout pas précipiter. C ’est l’expérience du boulanger qui lui permet de décider que la pâte est prête. Aucune machine, aussi sophistiquée soit-elle, ne peut remplacer la main du boulanger qui touche la pâte pour savoir si le moment est venu de passer à l’étape suivante. C ’est là que le bon boulanger fait la différence.
L E S É T A P E S D E L A B O U L A N G E R I E L’ A P P R Ê T L’ a p p r ê t e s t u n a u t r e t e m p s d e r e p o s , u n e autre fermentation des pâtons une fois façonnés. Elle permet à la levure de bien se nourrir des sucres contenus dans la pâte. Le gaz carbonique se dégage. Prisonnier du gluten, il rend élastique la pâte qui le retient. Chaque pâton triple de volume.
L’ E N F O U R N E M E N T
Les pâtons continuent à gonfler en début de cuisson. La mie se forme et cuit pendant que le pain prend sa forme déf initive. La croûte durcit et prend sa belle couleur dorée. Le boulanger surveille la durée de la cuisson, qui varie selon la forme et le poids des pâtons.
LE DÉFOURNEMENT
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Il faut sortir le pain du four avec précaution. Encore tout chaud, il est très f ragile. Le ressuage consiste à le laisser ref roidir le temps que la vapeur d’eau et le gaz carbonique qu’il contient s’en échappent . Le pain est ensuite placé dans des corbeilles pour être porté à la boutique.
B O U L A N G E R I E
LA CUISSON
L A
Pendant ce temps, le four a chauffé. Sa température s’élève à 250 ° C . Avant d’ y enfourner les pâtons, le boulanger humidif ie le four en y injectant de la vapeur. Le pain cuira sans se dessécher, et la croûte se formera, f ine et dorée. Dans les fournils modernes, un système mécanique de tapis roulants dépose les pâtons dans le four. Ce système a remplacé la pelle de bois à long manche dont on se servait dans les fours anciens.
O U T I L L A G E
E T
É Q U I P E M E N T
ÉQUIPEMENT
D IVIS E U S E H YD R AU LIQU E
D IVIS EUS EB OULEUS E
ÉCHE L L E P O UR PL AQUE DE CUI SSO N
É TU VE
FAÇONNEUS E
FO UR À SO L E
FOU R VE N T ILÉ
E T
CHAMBRE FRO I DE (I NTÉ RI E UR)
O U T I L L A G E
CHA M B RE D E F ERM ENTAT ION
1 3 /8 8
É Q U I P E M E N T
O U T I L L A G E
E T
É Q U I P E M E N T
ÉQUIPEMENT
PAR IS IE N S
PET IT M A L AXEUR
PÉ TRI N À SPI RAL E (GROS)
PÉ T R IN À S PIR ALE (GR OS )
TA B LE D E T RAVA IL
TAPI S E NFO URNE UR
T R AN C H E U S E À PAIN
E T
MAL AXE UR
O U T I L L A G E
L A M INOIR
1 4 /8 8
É Q U I P E M E N T
O U T I L L A G E
E T
É Q U I P E M E N T
ÉQUIPEMENT AUSSI UTILISÉS - C HA M B RE D E POUS S E CONTRÔL É E - FOUR À CHA ÎNE - FOUR ROTAT IF ( AU G AZ E T É L ECTRI Q UE ) - PÉT RIN À AXE OB LIQUE - R EF ROID IS S EUR D’EAU RE P O SE -PÂTON ( B A L A NCELLE)
1 5 /8 8
B AL AN C E À PL AT E AU
BAL ANCE É L ECTRI QUE (PE TI TE )
B AN N E TON
BA L A NCE ÉLECT RIQUE ( G RA ND E)
BROSSE
COR N E D E PL AST IQU E
COUCHE ( TOILE EN L I N)
COUPE -PÂTE
COUT E AUX
É Q U I P E M E N T
BACS À FARI NE
E T
B ACS EN PL A ST IQUE
O U T I L L A G E
OUTILLAGE
O U T I L L A G E
E T
É Q U I P E M E N T
OUTILLAGE
M ITAIN E S D E FOU R
M OULES
PE L L E À FARI NE
PE LLE S D E B OIS P OU R E N FOU R N E R
PL AQUES
ROULETTE À DÉCOUPE DE PÂTE À VIENNOISERIE
S CAR IF ICAT E U R (L AM E S )
E T
MI NUTE RI E
O U T I L L A G E
G OUT IÈRES ( F ILETS)
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THE RMO M È T R E
É Q U I P E M E N T
S PATUL E CO UDÉ E
L E S
T E M P É R A T U R E S
T E M PÉ R ATU R E D E L’ E AU Le boulanger utilise le chiffre de la température de base, qui est le 55 selon le mode de pétrissage. La température de base permet de calculer la température de l’eau afin d’obtenir des pâtes toujours à la même température. Le déroulement de la fermentation est optimal à 25 degrés. Il est primordial de contrôler la température de la pâte à la fin de chaque pétrissage pour savoir si la température est atteinte et pour apporter les modifications, si nécessaire.
Le boulanger agit sur la température de la pâte par la sélection de la température.
CA LCU L D E L A T E M PÉ R ATU R E D E L’ E AU
TE MPÉ RATURE DE BASE
T E M PÉ R ATU R E D U LOCAL TE M PÉ R ATU R E D E L A FAR IN E
EXEMPLE Température de la farine = 24 °C Température ambiante = 22 °C 24 + 22 = 46 55 - 46 = 9
1 7/8 8
Pour que la pâte soit de qualité optimale, la température de l’eau se doit d’être à 9 degrés.
T E M P É R A T U R E S
Pour obtenir la température de l’eau, vous devez retrancher le total des températures du local et de la farine à la température de base.
L E S
T EM PÉRATURE D E L’EAU D E B A S E
L E S
T E M P É R A T U R E S
CA LCU L D U TAUX D’ H YD R ATAT I O N Le taux d’hydratation (TH), c ’est la quantité d’eau absorbée par la farine.
1KG
2 KG
3 KG
4 KG
5 KG
6KG
7KG
8KG
9KG
10KG
65%
6 5 0M L
1. 300L 1 .950L 2 .600L
66%
6 6 0M L
1. 320L
1.980L 2 .640L 3. 300L 3.960L 4 .620L 5. 280L 5.940L 6 .600L
67 %
670M L
1. 340L
2 .010L 2 .680L
68%
6 80M L
1. 36 0L 2 .040L
2 .720L 3.400L 4 .080L 4 .760L 5.440L
6 .120L 6 . 800L
2 .760L 3.450L
6 . 210L 6 .900L
69 %
6 9 0M L
1. 380L 2 .070L
70%
700M L
1. 400L
3. 250L 3.900L 4 .550L 5. 200L 5. 850L 6 .500L
3. 350L 4 .020L 4 .690L
4 .140L 4 . 830L
5. 360L 6 .030L 6 .700L
5.520L
2 .100L 2 . 800L 3.500L 4 . 200L 4 .900L 5.600L 6 . 300L 7.000L
7 10M L
1. 420L
2 .130L 2 . 840L
72 %
7 20M L
1. 4 40L
2 .160L 2 . 880L 3.600L 4 . 320L 5.040L 2 .920L
3.550L 4 . 260L 4 .970L 5.680L 6 . 390L
3.650L 4 . 380L
5.760L 6 .4 80L
73%
730M L
1. 4 6 0L
2 .190L
74%
740M L
1. 4 80L
2 . 220L 2 .960L 3.700L 4 .440L
5.180L
75%
75 0M L
1. 5 00L
2 . 250L 3.000L
5. 250L 6 .000L
76%
76 0M L
1. 520L 2 . 280L 3.040L 3. 800L 4 .560L
5. 320L 6 .080L 6 . 840L 7.600L
77 %
7 70M L
1. 5 4 0L
5. 390L
78%
780M L
1. 5 6 0L 2 . 340L
3.120L 3.900L 4 .680L 5.460L 6 . 240L 3.160L
3.750L 4 .500L
2 . 310L 3.080L 3. 850L 4 .620L
2 . 370L
3.950L 4 .740L
5.110L 5. 840L
7.100L 7. 200L
5.530L
6 .570L 7. 300L
5.920L 6 .660L 7.400L 6 .750L
6 .160L 6 .930L
7.500L
7.700L
7.020L 7. 800L
79 %
7 9 0M L
1. 5 80L
6 . 320L
7.110L 7.900L
8 0%
800M L
1.6 00L 2 .400L 3. 200L 4 .000L 4 . 800L 5.600L 6 .400L
7. 200L 8 .000L
8 1%
810M L
1.6 20L 2 .430L 3. 240L 4 .050L 4 . 860L
5.670L 6 .4 80L
7. 290L
82%
820M L
1.6 4 0L 2 .460L 3. 280L
4 .100L 4 .920L
5.740L 6 .560L
7. 380L 8 . 200L
8 .100L
4 .150L 4 .980L
5. 810L 6 .640L
7.470L 8 . 300L
83%
830M L
1.6 6 0L 2 .490L
3. 320L
84%
840M L
1.6 80L
2 .520L
3. 360L 4 . 200L 5.040L 5. 880L
85%
85 0M L
1.700L
2 .550L 3.400L 4 . 250L
5.950L 6 . 800L
7.650L 8 .500L
86%
86 0M L
1.7 20L 2 .580L 3.440L 4 . 300L
5.160L 6 .020L 6 . 880L
7.740L 8 .600L
87%
870M L
1.740L
5. 220L 6 .090L 6 .960L
7. 830L 8 .700L
88%
880M L
1.76 0L 2 .640L
3.520L 4 .400L 5. 280L
6 .160L 7.040L
3.560L 4 .450L 5. 340L
2 .610L 3.4 80L 4 . 350L
2 .670L
5.100L
6 .720L
7.560L 8 .400L
7.920L 8 . 800L
8 9%
89 0M L
1.780L
6 . 230L
7.120L
8 .010L 8 .900L
90%
9 00M L
1. 800L 2 .700L 3.600L 4 .500L 5.400L 6 . 300L
7. 200L
8 .100L 9.000L
B O U L A N G E R I E
7 1%
L A
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TH
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L
P A I N S
e pain est un aliment de base dans bien des pays. On en retrouve sur toutes les tables, car il accompagne à merveille la grande majorité de nos repas. Il en existe d’innombrables variétés. Le pain est
principalement constitué de farine, d’eau, de sel et d’un ferment ; il se caractérise par la céréale et la méthode utilisées pour sa confection. La qualité du pain est directement liée à la durée de la fermentation. Plus la fermentation est rapide, moins le pain sera digeste et moins il se conservera longtemps. Comment reconnaître le bon pain ?
Comment reconnaître le bon pain ? Cer tains exper ts s’entendent pour dire que vos cinq sens doivent être sollicités, tout simplement.
À LA VUE Le pain doit présenter une croûte lisse et dorée, ni trop uniforme, ni trop brillante. La mie d’un bon pain se reconnaît par sa teinte uniforme blanc crème.
À L’ O U Ï E Le pain chante à sa sortie du four, car il se contracte et se craquelle en refroidissant.
AU TOUCHER c’est-à-dire qu’elle doit reprendre sa position initiale après une compression.
AU GOÛT Il faut savoir distinguer la saveur des céréales des différentes autres saveurs en fonction des multiples variétés de pain.
Il est recommandé de couper le pain au fur et à mesure qu’on le mange pour éviter qu’il sèche. Il est donc important de se munir d’un bon couteau à pain.
1 9/8 8
En général, ils sont confectionnés à partir de quatre ingrédients : farine, eau, sel et levure.
P A I N S
À L’ O D O R AT Il faut pouvoir sentir la bonne odeur de la farine.
L E S
La croûte doit s’émietter et non s’écailler, et la mie doit avoir cette élasticité qui lui est essentielle,
L E S
P A I N S
B L A N C S
20/8 8
LES PAINS BLANCS
B A G U E T T E
L
a baguette est dorée à l’extérieur et sa mie, mo-
Les entailles faites sur le pain sont importantes,
elleuse et très alvéolée, est blanche ou crème. La
car elles favorisent la cuisson et permettent aux
croûte doit être craquante et fine. Elle mesure envi-
arômes de s’échapper. Il s’en dégage un arôme et
ron 65 cm de long et fait environ 6 cm d’épaisseur.
un goût caractéristiques du froment.
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • •
Farin e à pa i n T55 Levure
• •
Se l Ea u
Entre 3 00 g e t 4 00 g
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
À co ns o mm e r pré fé ra bl e m e n t l e jou r m ê m e de sa co nfec t i o n. El l e p eut cepen dant se con se r ve r qu e l qu e s h e u re s su ppl é m ent a i res s i el l e es t ra n gée dans un en droi t se c , e nve l oppé e da n s u n sa c e n pa p i er o u en co to n.
ACCORDS
2 1 /8 8
L a ba g uette a ccom pa gn e bi e n l a pl u pa r t de s re pa s , en s a n d w i ch, avec de bo ns f rom a ge s, e tc .
B L A N C S
CO N S E R VAT I O N
P A I N S
CUISSON
L E S
P O I D S D E L A PÂ T E
B E L G E
P
ain idéal pour les tartines. Sa croûte est épaisse et craquante tandis que sa mie est moelleuse et humide. Il est très apprécié en raison de sa taille et de sa bonne conservation.
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • •
Farin e à pa i n T55 Levure
• •
Se l Ea u
Entre 5 00 g e t 600 g
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
Se co ns er ve fa ci l e m e n t qu e l qu e s jou rs, à con di ti on qu’il s o it bie n e nve l oppé .
ACCORDS
2 2 /8 8
Acco mpa g n e bi e n l e s f rom a ge s, l e s ch a rcu te ri e s, etc .
B L A N C S
CO N S E R VAT I O N
P A I N S
CUISSON
L E S
P O I D S D E L A PÂ T E
C A R R É
D
B L A N C
( J A C K )
e forme carrée comme son nom l’indique, notre carré blanc révèle une mie tendre, légèrement élastique, aux alvéoles de petites tailles, qui se cachent sous une croûte dorée et tendre.
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • •
Farin e à pa i n T45 Levure
• •
Se l Ea u
CUISSON
CO N S E R VAT I O N B ien enveloppé , i l se con se r ve qu e l qu e s jou rs.
ACCORDS
2 3/8 8
En rais o n d e sa form e , i l convi e n t pa r fa i te m e n t a u x rô t i es d u m a t i n ains i qu’aux sa n dwi ch s f roi ds ou gri l l é s.
B L A N C S
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
P A I N S
Varie s elo n l a ta i l l e du m ou l e u ti l i sé : moule moyen : e n tre 500 g e t 600 g gros moule : e n tre 700 g e t 800 g
L E S
P O I D S D E L A PÂ T E
B A G U E T T E
À
É P I
la vue, sa croûte doit être dorée et elle doit
irrégulière et de couleur crème. Elle a le goût
craquer légèrement sous une faible pression
caractéristique du froment et il s’en dégage un
des doigts. Les entailles sont pratiquées aux cis-
arôme agréable.
eaux. La baguette en épi doit avoir une mie longue,
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • •
Farin e à pa i n T55 Levure
• •
Se l Ea u
Entre 3 00 g e t 4 00 g
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
L’épi do it être m a n gé l e jou r m ê m e de sa con fe c ti on.
ACCORDS
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Variantes : é pi a u pavot , é pi e n fa ri n é su r l e de ssu s
B L A N C S
CO N S E R VAT I O N
P A I N S
CUISSON
L E S
P O I D S D E L A PÂ T E
P A I N
C
F E S S E
uit dans un moule, ce pain offre une mie
heures pour ensuite le cuire dans un four à bois.
généreuse. Petite explication sur son origine :
C’est un pain typiquement québécois d’autrefois
il est appelé « Pain fesse » car, à l’époque, ce pain
qui est toujours très apprécié dans les régions du
était confectionné par la plupart des ménagères et
Québec. On y ajoute 4 % de gras pour obtenir une
le façonnage se résumait à deux boules de pâtes
mie souple et tendre. La mie de ce pain est peu
placées dans un moule rectangulaire. On le lais-
ou pas alvéolée.
sait fermenter entre une heure et demie et deux
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • • •
Farin e à pa i n T55 Sel Eau
• •
H u i l e , be u rre ou sa i n dou x Su cre
•
Lev ure
CUISSON
CO N S E R VAT I O N B ien enveloppé , i l se con se r ve fa ci l e m e n t qu e l qu e s j o urs .
ACCORDS
2 5 /8 8
Ce pain es t dé l i ci e u x ave c de s cre ton s ou se r vi ave c un b o ui l l i o u en pain doré .
B L A N C S
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
P A I N S
moule moyen : e n tre 500 g e t 600 g gros moule : e n tre 700 g e t 800 g
L E S
P O I D S D E L A PÂ T E
F I C E L L E
P
ain fin et long comme une ficelle. Il est plus généreux en croûte qu’en mie et a la particularité de donner de beaux petits croûtons.
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • •
Farin e à pa i n T55 Levure
• •
Se l Ea u
Entre 1 2 5 g e t 175 g
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
Elle do it être m a n gé e l e jou r m ê m e de sa con fe c ti on.
ACCORDS
26 /8 8
Avec des pâté s ou u n bon f rom a ge . L a f i ce l l e a ccompa gn e à m er vei l l e un e s o upe o u un bon pl a t . Il e n exi ste de s va ri é té s : a u pa rm es a n, a u pavo t o u au s és am e.
B L A N C S
CO N S E R VAT I O N
P A I N S
CUISSON
L E S
P O I D S D E L A PÂ T E
M I C H E
D
B L A N C H E
’aspect rustique, par sa forme ronde et sa
plus longtemps. Comme la miche est plus grosse
croûte ferme, la miche blanche a une croûte
que les autres pains, son temps de cuisson est
épaisse qui lui permet de conserver une mie fraîche
prolongé et cela lui confère un goût délicieux.
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • •
Farin e à pa i n T55 Levure f ra î ch e
• •
Se l Ea u
CUISSON
CO N S E R VAT I O N B ien enveloppé e , e l l e se con se r ve qu e l qu e s jou rs.
ACCORDS
27/8 8
Excellent e n sa n dwi ch ave c tou te u n e va ri é té d’ i n g réd i ent s . Éga l em ent un bo n ch oi x pou r u n Croqu e -m on si e u r.
B L A N C S
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
P A I N S
miches moyennes : e nvi ron 600 g miches grosses : ju squ ’à 1 500 g
L E S
P O I D S D E L A PÂ T E
P A R I S I E N
M
ie longue, irrégulière et de couleur crème. Croûte dorée arborant quatre à cinq entailles faites à la lame. Le parisien fait environ le double de la baguette classique et contient plus de mie.
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • •
Farin e à pa i n T55 Levure
• •
Se l Ea u
Entre 5 00 g e t 600 g
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
B ien enveloppé da n s u n e n droi t se c , i l se con se r ve q uel q ues j o urs .
ACCORDS
2 8 /8 8
Acco mpa g n e bi e n l e s pl a ts e n sa u ce e t l e s f rom a ge s .
B L A N C S
CO N S E R VAT I O N
P A I N S
CUISSON
L E S
P O I D S D E L A PÂ T E
LES PAINS DE BLÉ ENTIER (AUSSI APPELÉS PAINS BRUNS)
B
eaucoup de boulangeries ajoutent du sucre et un corps gras à leur recette. (Ne pas confondre avec le pain intégral, qui lui contient une partie du germe et davantage de son provenant de la mouture du
grain de blé entier.)
L E S P A I N S D E B L É
2 9/8 8
E N T I E R
B A G U E T T E
L
D E
B L É
E N T I E R
a baguette a une croûte craquante et de couleur brunâtre qui révèle une mie caramel clair avec des pigments marrons, à la fois moelleuse et très alvéolée.
INFORMATIONS INGRÉDIENTS Farin e à pa i n T 110 Levure
• •
Se l Ea u
Entre 35 0 g e t 4 00 g
CUISSON
toujours plus longue que pour le pain blanc (5 min.)
ACCORDS L a ba g uette a ccom pa gn e pa r fa i te m e n t l a pl u pa r t d es repa s , en s a n d w i ch, a cco mpa g n é e de bon s f rom a ge s, e tc .
E N T I E R
À co ns o mm e r pré fé ra bl e m e n t l e jou r m ê m e de sa co nfec t i o n. Cep en d a nt , elle peut s e con se r ve r qu e l qu e s h e u re s su ppl é m e n t a i res en l a ra n gea nt dans un en droi t se c , e nve l oppé e da n s u n sa c e n pa p i er o u en co to n.
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CO N S E R VAT I O N
D E
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
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• •
B E L G E
D
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E N T I E R
e forme arrondie, mais légèrement allongée, ce pain a un goût prononcé de blé et révèle une mie qui retient l’humidité.
INFORMATIONS INGRÉDIENTS Farin e à pa i n T 110 Levure
• •
Se l Ea u
Entre 5 00 g e t 600 g
toujours plus longue que pour le pain blanc (10 min.)
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
ACCORDS
3 1 /8 8
G rillé le ma ti n ou e n a ccom pa gn e m e n t de spa gh e tt i .
E N T I E R
Se co ns er ve e nve l oppé da n s u n sa c e n pa pi e r.
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CO N S E R VAT I O N
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CUISSON
P A I N S
P O I D S D E L A PÂ T E
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• •
C A R R É
C
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E N T I E R
e pain à la mie dense et à la croûte craquante a
Source de fibres, il aide à maintenir un poids santé
une couleur brunâtre et un léger goût de noi-
en permettant de se rassasier rapidement et en
sette, en raison de la farine de blé issue de la mou-
prolongeant cette sensation de satiété.
ture du grain entier qui sert à les confectionner.
INFORMATIONS INGRÉDIENTS Farin e à pa i n T 110 Levure
• •
Se l Ea u
Entre 600 g e t 800 g
toujours plus longue que pour le pain blanc (10 min.)
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
ACCORDS
32 /8 8
G rillé le ma ti n ou e n Croqu e -m on si e u r.
E N T I E R
Envelo ppé da n s u n sa c e n pa pi e r, i l se con se r ve de ci n q à s ep t j o urs .
B L É
CO N S E R VAT I O N
D E
CUISSON
P A I N S
P O I D S D E L A PÂ T E
L E S
• •
M I C H E
T
D E
B L É
E N T I E R
outes les composantes du grain se retrouvent dans ce pain. La mie est souple et humide et la croûte croquante est bien dorée. Ce pain rustique possède de bonnes qualités nutritionnelles.
INFORMATIONS INGRÉDIENTS Farin e à pa i n T 110 Levure
• •
Se l Ea u
Entre 600 g e t 800 g
toujours plus longue que pour le pain blanc (10 min.)
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
ACCORDS
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G rillée le m a ti n ou e n sa n dwi ch s.
E N T I E R
Envelo ppée da n s u n sa c e n pa pi e r.
B L É
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CUISSON
P A I N S
P O I D S D E L A PÂ T E
L E S
• •
M U L T I G R A I N
C
omme l’indique son nom, il est fait à partir
fine et craquante. Sa mie légèrement alvéolée, à
d’un mélange de farine blanche et de farine de
la fois serrée et tendre, révèle de fins morceaux
blé entier, en plus de plusieurs variétés de grains
de grains qui craquent sous la dent, ainsi qu’un
allant en moyenne de 5 à 12 sortes. Concassés ou
goût agréable de céréales entières dépourvues
entiers, ces grains peuvent être de son, d’avoine, de
de l’amertume parfois associée au blé entier. Il
blé, de seigle ou autres. Ce pain possède une croûte
représente une bonne source de fibres !
INFORMATIONS INGRÉDIENTS Farin e à pa i n T55 Farin e à pa i n T 110
• • •
Se l Levu re Ea u
•
M él a n ge d e d i f férent s gra i ns co n ca s s és o u ent i ers
En miche : e n tre 500 g e t 600 g En moule : e n tre 600 g e t 800 g
toujours plus longue que pour le pain blanc (10 min.)
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
ACCORDS
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Acco mpa g n e bi e n l e s vi a n de s rou ge s, l e s f rom a ge s fa i t s et l es f ro m a ges de ch èvre pa ssé s su r l e gri l . Se m a ri e bi e n ave c l e s v i a n d es f um ées , l es po is s o ns fu m é s e t l e s f rom a ge s à pâ te du re . Pa r fa i t p o ur l e p et i t- d éj eun er en rais o n d e se s f i bre s.
E N T I E R
Se co ns er ve pl u si e u rs jou rs, da n s u n sa c e n pa pi e r o u un s a c en p l a s t i q ue.
B L É
CO N S E R VAT I O N
D E
CUISSON
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P O I D S D E L A PÂ T E
L E S
• •
L E S P A I N S D E C A M P A G N E
P
our qu’un pain puisse porter l’appellation « pain de campagne », il doit être composé de 70 % de farine blanche et en moyenne de 30 % de farine de seigle. Grâce à ces ingrédients,
ces pains présentent une légère acidité. En général, ils sont légèrement enfarinés sur le dessus. Il faut savoir qu’il n’existe aucune réglementation relativement au pain de campagne, ni en Europe ni ici. À l’origine, le pain de campagne reflétait bien la culture céréalière d’une région.
À l’origine, le pain de campagne reflétait bien la culture céréalière d’une région.
AUTRES VARIÉTÉS DE PAIN DE CAMPAGNE :
culture du blé et du seigle se faisait dans le même champ.
PAIN DE SEIGLE
PAIN PAYSAN
35 /8 8
C A M P A G N E
comporte 50 % de farine blanche et 50 % de farine de blé entier.
D E
comporte 100 % ou un minimum de 70 % de farine de seigle.
P A I N S
il est composé en moyenne de 50 % de farine blanche et de 50 % de farine de seigle. À l’origine, la
L E S
PAIN DE MÉTEIL
B E L G E
D E
C A M P A G N E
Ou en forme ronde qui donne une miche de campagne
C
es pains possèdent une croûte assez épaisse
la farine de seigle contient moins de gluten que
et une mie compacte dont le goût légèrement
la farine de blé, elle doit être combinée à d’autres
corsé est dû au seigle que l’on ajoute à la farine
farines à plus grande teneur en protéines pour
blanche qui entre dans sa composition. Parce que
obtenir un pain plus volumineux.
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • •
Farin e à pa i n T55 Farin e de se i gl e
• •
Ea u Se l
•
Lev ure
VA R I A N T E
Entre 600 g e t 800 g
toujours plus longue que pour le pain blanc (10 min.)
CO N S E R VAT I O N G râ ce à la fa ri n e de se i gl e , i l se con se r ve trè s bi e n d a ns un s a c en pa p i er.
ACCORDS
3 6 /8 8
Acco mpa g n e trè s bi e n l e s ch a rcu te ri e s, l e s vi a n de s ro uges , l es gi b i ers , les s auces et l e s f rom a ge s fa i ts.
C A M P A G N E
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
D E
CUISSON
P A I N S
P O I D S D E L A PÂ T E
L E S
En ajo utant à l a pâ te de s n oi x de Gre n obl e , ce l l e s- c i l ui co nfèrent un e cer tain e a ci di té e t don n e n t u n e cou l e u r m a u ve à l a m i e.
P A I N
D E
C A M P A G N E
Ou parisien de campagne
R
iche en vitamines et sels minéraux. Ce pain
contient moins de gluten que la farine de blé,
possède une croûte assez épaisse et une mie
elle doit être combinée à d’autres farines à plus
compacte, dont le goût légèrement corsé est dû au
grande teneur en protéines pour obtenir un pain
seigle que l’on ajoute à la farine blanche qui entre
plus volumineux.
dans sa confection. Parce que la farine de seigle
INFORMATIONS INGRÉDIENTS Farin e à pa i n T55 Farin e de se i gl e
• •
Eau Se l
•
Lev ure
Entre 5 00 g e t 600 g
CUISSON
toujours plus longue que pour le pain blanc (10 min.)
I l s e co ns er ve trè s bi e n .
ACCORDS
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Acco mpa g n e trè s bi e n l e s ch a rcu te ri e s, l e s vi a n de s ro uges , l es gi b i ers , les s auces et l e s f rom a ge s fa i ts.
C A M P A G N E
CO N S E R VAT I O N
D E
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
P A I N S
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L E S
• •
L E S
P E T I T S
P A I N S
E T
L E S
P A I N S
S A N D W I C H S
3 8 /8 8
LES PETITS PAINS ET LES PAINS SANDWICHS
B A G E L
P
etit pain en forme d’anneau et de consistance
des graines de sésame ou des graines de pavot.
compacte qui, à l’origine, représentait un étrier
Il existe une quantité de variétés : nature, à la
d’équitation. La particularité du bagel est sa
farine blanche ou au blé entier, à l’avoine, au miel,
cuisson en deux temps ; d’abord un très bref
aux raisins et même à la cannelle.
passage dans un bain d’eau bouillante puis dans un four vif, mais pas avant d’avoir été roulé dans
L E S
INFORMATIONS
• •
Farin e à pa i n T55 Farin e de se i gl e T 130 (o u farin e de bl é )
• •
Fé cu l e de m a ï s Levu re
• •
S el Ea u
toujours plus longue que pour le pain blanc (5 min.)
I l s e co ns er ve pl u si e u rs jou rs e nve l oppé da n s u n sa c en p l a s t i q ue.
3 9/8 8
Le ba g el est gé n é ra l e m e n t se r vi gri l l é ave c du f rom a ge à l a crèm e, à l’h eure du pe ti t- dé je u n e r ou e n core a u l u n ch e n s a n d w i ch avec des charc ute ri e s ou du sa u m on fu m é .
S A N D W I C H S
ACCORDS
P A I N S
CO N S E R VAT I O N
L E S
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
E T
CUISSON
P A I N S
Peut aussi contenir des oeufs, un corps gras ou des graines de pavot ou de sésame.
P E T I T S
INGRÉDIENTS
C I A B A T T A
G
énéralement utilisé pour la confection de sand-
types de pain par sa mie humide très alvéolée, sa
wich, ce pain d’origine italienne léger et de
croûte fine et molle et son goût d’huile d’olive.
forme ovale ou carrée et assez plate. Il diffère d’autres
L E S
INFORMATIONS
• •
Farin e à pa i n T55 Huile d ’ol i ve
Eau Se l
•
Lev ure
toujours plus longue que pour le pain blanc (10 min.)
4 0/8 8
O n peut g a rn i r l a pâ te d’ol i ve s cou pé e s m e n u e s ou d e f ra gm ent s de to mates sé ch é e s con se r vé e s da n s l ’ h u i l e .
S A N D W I C H S
ACCORDS
P A I N S
Se co ns er ve trè s bi e n qu a tre jou rs da n s u n sa c e n p l a s t i q ue.
L E S
CO N S E R VAT I O N
E T
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
P A I N S
CUISSON
• •
P E T I T S
INGRÉDIENTS
F O U G A S S E
Fougassette pour des petits pains à sandwich
L
a fougasse est un pain assez plat avec une croûte
de s’assurer que le four à bois était à bonne
fine que l’on peut facilement rompre avec les
température avant d’enfourner son pain. C’était
mains. Il existe une diversité infinie de fougasses qui
la première cuisson qui servait ensuite de casse-
sont généralement salées. Spécialité provençale,
croûte matinal pour les apprentis boulangers.
d’origine italienne, elle permettait au boulanger
L E S
INFORMATIONS
• •
Farin e à pa i n T55 Huile d ’ol i ve
• •
Eau Se l
•
Lev ure
P O I D S D E L A PÂ T E
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
I l es t préféra bl e de l a con som m e r l a jou rn é e m ê m e d e s a co nfec t i o n.
41 /8 8
So uvent s er vi e se u l e e n a pé ri ti f ave c u n e bon n e bi ère o u un verre d e v i n, elle a cco mpa gn e pa r fa i te m e n t l e s ch a rcu te ri e s.
S A N D W I C H S
ACCORDS
P A I N S
CO N S E R VAT I O N
L E S
CUISSON
E T
Entre 3 00 g e t 4 00 g
P A I N S
On peut parsemer sur le dessus ou mélanger à la pâte des graines de pavot ou de sésame, du romarin, du bacon ou du f romage. On peut aussi badigeonner la fougasse d’huile d’olive avant de l’enfourner.
P E T I T S
INGRÉDIENTS
G A L E T T E
L
a galette méditerranéenne est faite de pâte à
À base de farine non blanchie, cette pâte contient
ciabatta – un pain italien avec lequel on fait des
10 % huile d’olive, de la fleur de sel et des herbes
sandwichs et dont le nom, qui signifie littéralement
de Provence. De forme ronde, la galette se tranche
« pantoufle », fait référence à sa forme rectangulaire.
idéalement en pointes.
L E S
INFORMATIONS
• •
Farin e à pa i n T55 Huile d ’ol i ve
• •
Eau Se l
•
42 /8 8
Peut- être se r vi e e n a pé ri ti f e t fa i t d’exce l l e n ts sa n d w i chs .
S A N D W I C H S
ACCORDS
P A I N S
Se co ns er ve de u x à troi s jou rs da n s u n sa c e n pl a st i q ue.
L E S
CO N S E R VAT I O N
E T
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
P A I N S
CUISSON
Lev ure
P E T I T S
INGRÉDIENTS
M U F F I N
L
A N G L A I S
e muffin anglais est un petit pain rond, à la sur-
La pâte du muffin anglais est plus amère que su-
face lisse à l’extérieur, mais dont l’intérieur est
crée. Il existe une quantité de variétés de muffins
plein d’alvéoles qui emprisonnent à merveille la
anglais : nature, farine blanche ou blé entier, à
garniture, sucrée ou salée, que vous aurez choisie.
l’avoine, au miel, aux raisins et même à la cannelle.
L E S
INFORMATIONS
• • •
Farin e à pa i n T55 Eau o u l a i t Sel
• •
Levu re Su cre
• •
Beurre Fa ri n e d e ri z
Se co ns er ve qu a tre à ci n q jou rs da n s u n sa c e n pl a s t i q ue.
P A I N S
ACCORDS
S A N D W I C H S
Le muff in a n gl a i s e st dé l i ci e u x, gri l l é ave c de s con f i t ures , en s a n d w i ch avec un o euf m i roi r (cu i t a u pl a t). À l ’ h e u re du l u n ch, s er v i avec d es pâ tés , des charc ute ri e s ou ave c u n bon f rom a ge .
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L E S
CO N S E R VAT I O N
E T
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
P A I N S
CUISSON
P E T I T S
INGRÉDIENTS
P A N I N I
« pan » pour pain avec le suff ixe « ini » pour « petit »
P
etit pain d’origine italienne. Souvent utilisé pour la restauration en accompagnement des plats. Un panini peut également être cuit à moitié, garni, puis grillé.
L E S
INFORMATIONS
• •
Farin e à pa i n T55 Levure
• •
Eau Se l
•
Pa rfo i s , o n y a j o ute d u s ucre et un co rp s gra s
Se co ns er ve pl u si e u rs jou rs da n s u n sa c e n pl a sti qu e.
P A I N S
ACCORDS
S A N D W I C H S
Tran ch er s u r l a l on gu e u r e t dé pose r u n e f i n e cou ch e d e b eurre et un m o rceau de ch ocol a t n oi r ; pa sse r a u gri l e t m a n ger t i èd e. Pa rfa i t p o ur les s an dwich s.
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L E S
CO N S E R VAT I O N
E T
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
P A I N S
CUISSON
P E T I T S
INGRÉDIENTS
P O R T U G A I S
Aussi nommé papos secos
L
e petit pain portugais présente une mie très blanche, fondante et presque briochée, en plus d’une croûte mince et très craquante.
L E S
INFORMATIONS
• • •
Farin e à pa i n T55 Eau Sel
• • •
Levu re Lait Be u rre
•
Fl o co ns d e p o m m e d e terre
Se co ns er ve pl u si e u rs jou rs da n s u n sa c e n pl a sti qu e.
P A I N S
ACCORDS
S A N D W I C H S
Le pain po r tu ga i s e st dé l i ci e u x, gri l l é ave c de s con f i t ures , en s a n d w i ch avec un o euf m i roi r (cu i t a u pl a t). À l ’ h e u re du l u n ch, s er v i avec d es pâ tés , des charc ute ri e s ou ave c u n bon f rom a ge .
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L E S
CO N S E R VAT I O N
E T
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
P A I N S
CUISSON
P E T I T S
INGRÉDIENTS
LES PAINS BRIOCHÉS
T
ous ces pains sont cuits dans des fours beaucoup moins chauds que pour les pains classiques. En raison de la présence de sucre, d’oeufs et de beurre dans la pâte, la croûte se caramélise plus vite à la cuisson. Cette réaction
s’appelle la réaction de Maillard et elle se produit dès que la température du pain dépasse les 100°C pendant sa cuisson.
L E S P A I N S
4 6 /8 8
B R I O C H É S
P A I N
D E
M I E ,
P A I N
B R I O C H É
Dans le cas du pain de mie ou du pain brioché, les quantités de beurre et d’oeufs seront augmentées.
C
e pain est délicieux. Il possède une teinte dorée due
tendre et sa mie est souple. Il a aussi un léger goût de
à la présence d’oeufs et de beurre. Sa croûte est
lait à peine sucré. On a envie d’y mordre à pleines dents.
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • • •
Farin e Sel Suc re
• •
Levu re Lait
• •
Oeuf Beurre
CUISSON
toujours plus longue que pour le pain blanc (5 min.)
CO N S E R VAT I O N Se co ns er ve qu e l qu e s jou rs da n s u n sa c e n pl a sti qu e.
ACCORDS
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Parfait en toa sts gri l l é s e t a ccom pa gn é s de foi e gra s . I déal en Croqu e -m on si e u r.
B R I O C H É S
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
P A I N S
Entre 5 00 g e t 800 g
L E S
P O I D S D E L A PÂ T E
P A I N
A U
L A I T
Ou petit pain au lait
P
ain légèrement sucré au goût de beurre et ex-
sont souvent appelés « petits pains à salade » et
cellent grillé au petit-déjeuner. Les petits pains
utilisés pour la confection de sandwichs à buffet.
au lait sont confectionnés avec la même pâte. Ils
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • • •
Farin e à pa i n T55 Levure Eau
• •
Se l Su cre
• •
Beurre L a i t en p o ud re
CUISSON
CO N S E R VAT I O N Se co ns er ve pl u si e u rs jou rs e nve l oppé da n s u n sa c p l a s t i q ue.
ACCORDS
4 8 /8 8
O n peut ajou te r à l a pâ te de s pé pi te s de ch ocol a t ou d es ra i s i ns .
B R I O C H É S
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
P A I N S
Pain au lait : e n tre 4 00 g e t 800 g Petit pain au lait : e n tre 60 g e t 100 g
L E S
P O I D S D E L A PÂ T E
P A I N
A U X
R A I S I N S
Aussi appelé pain viennois aux raisins ou aux pépites de chocolat.
P
ain légèrement brioché auquel l’on ajoute des raisins secs, qui auront été préalablement mis à tremper avant d’être incorporés à la pâte.
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • • •
Farin e à pa i n T45 Eau Sel
• • •
Su cre Levu re L a i t e n pou dre
• •
Oeuf s Beurre
Entre 200 g e t 600 g
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
Se co ns er ve de pré fé re n ce da n s u n sa c e n pl a sti que.
ACCORDS
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Avec s es tra n ch e s, votre m e i l l e u re re ce tte de pa i n p erd u s era p l us i n croya b l e en co re ! Pe n sez a u ssi à l e s se r vi r ave c u n e m on ta gn e d e f rui t s f ra i s reco uver te de votre cou l i s pré fé ré ou d’ u n e bon n e crèm e a n gl a i s e. Et po ur un goû te r su cré sa l é é ton n a n t , fa i te s gri l l e r d es t ra n ch es q ue vo us s er virez ave c du foi e gra s.
B R I O C H É S
CO N S E R VAT I O N
P A I N S
CUISSON
L E S
P O I D S D E L A PÂ T E
L E S P A I N S B I O L O G I Q U E S CARACTÉRISTIQUES D’UN PAIN BIOLOGIQUE I l d o i t ê t r e c o n f e c t i o n n é à p a r t i r d ’ i n g r é d i e n t s c e r t i f i é s b i o l o g i q u e s , c ’e s t - à - d i r e a v e c du blé ou d’autres céréales cultivés sans aucun apport de pesticides, d’insecticides, d ’e n g r a i s c h i m i q u e s o u d e t o u t a u t r e p r o d u i t q u i n ’e s t p a s n a t u r e l . Ce t t e c u l t u r e d o i t être faite sur une « une terre laissée en jachère », soit une terre qui soit restée au minimum trois années sans culture. L E S P A I N S
Les étapes de confection de pains biologiques doivent être respectées en suivant un cahier de charge qui déf init le processus. Ceci permettra au boulanger de bien suivre son travail.
B I O L O G I Q U E S E T L E S P A I N S A U
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L E V A I N
L E S
P A I N S
A U
L E V A I N
CARACTÉRISTIQUES D’UN PAIN SUR LEVAIN Pour s’appeler « pain au levain », la pâte doit contenir une propor tion de levain correspondant au minimum entre 30 % et 50 % du poids de la farine : E x . : Av e c 1 0 0 0 g d e f a r i n e , v o u s d e v r e z a j o u t e r e n t r e 3 0 0 g e t 5 0 0 g d e l e v a i n , e n p l u s d e l ’e a u e t d u s e l , a f i n d ’o b t e n i r u n e p â t e a u l e v a i n .
LE PAIN OBTENU POSSÈDE LES QUALITÉS SUIVANTES :
•
il s e dig ère plus fa ci l e m e n t e n ra i son de sa m é th ode de fe rm ent a t i o n ;
•
il se conser ve plus longtemps, allant jusqu’à cinq jours lorsque bien enveloppé ;
•
s o n vo lum e es t un p e u pl u s fa i bl e qu e ce l u i d’ u n pa i n bl a n c cl a s s i q ue co nfec tio nn é avec de l a l evu re ;
•
s a c ro ûte es t épais se e t col oré e ;
•
s a mie prés ente un a l vé ol a ge trè s i rré gu l i e r.
Quelques variétés de pains au levain disponibles dans le commerce.
P A I N S
il révèle une saveur acidulée (en France, le taux d’acidité devrait être d’un pH 4.3) ;
L E S
•
A U
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ACCORDS
• Levai n n at ure (ba g u e tte o u be l g e , to ujo u rs e n fari n é )
500 G
• E n gén éral, il a ccompa gn e bien tous les f rom a ges et les vian des, mais auss i un e s a la d e d e ch èv re cha ud .
• L’é cure ui l + 5 0 g de n o i se tte s g ri l l é e s + 85 g de ra i si n s se c s + 1, 5 g de m i e l
450 G
• E xcellent au petit- déjeun er, m a is a us s i en toa s t a ccompa gn é d’un e terrin e et m êm e d ’un foie gra s a u temps des Fêtes.
• Levai n aux n oi x + 80 g de n o i x de G re n o bl e
520 G
• I l fait bon m éna ge avec le c a na rd – s oit en c a na pés avec du canard conf it , d u conf it d ’oign ons et d u brie crém eux, soit garni de terrin e d e c a na rd à l’ora n ge ou de terrin e de foie g ra s d e c a na rd . Le pa in a ux n oix est délicieux avec d u la rd ou un e s a la d e ga rnie d’un f roma ge de ch èvre gra tin é.
• Levai n aux tourn e s ol s + 80 g de g ra i n e s de to u rn e sol rôt i e s
520 G
• C e pain est très parfum é et excellent grillé a u pe tit- déjeun er ou avec u n bon poulet a u c id re de pomm es.
Levai n aux ol i ve s + 80 g d’o l i ve s n o i re s
500 G
• C e pain possède un e croûte ten d re a ins i qu’un e mie légèrem ent alvéolée. Son goût es t rela tivem ent doux en raison des olives qui a tténuent la force d u levain. Il se marie très bien avec un s pa gh etti ou un gibier, comm e la perdrix.
• L e pri n te m ps ave c 5 0 g d e can n e be rg e s s é ch é e s + 5 0 g d’o ra n g e s co n f i te s
500 G
• Il fait bon m éna ge avec le c a na rd – s oit en c a na pés avec du canard conf it , du conf it d ’oign ons et d u brie crém eux, soit garni de terrin e d e c a na rd à l’ora n ge ou de terrin e de foie gras d e c a na rd .
L E V A I N
NOM D U PAIN + IN GR ÉDIE NTS
L E S P A I N S D U M O N D E
L E S P A I N S D U
52 /8 8
M O N D E
P A I N
C
I N T É G R A L
ette farine est composée à plus de 98 % de
il faut boire plus d’eau lorsqu’on en mange, du
grains de blé. Ce pain à la particularité d’être
fait qu’il contient plus de fibres que dans tout
d’une couleur très brune. Il se digère très bien mais
autre pain.
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • •
Farin e i n té gra l T 150 Eau
• •
Leva i n ou l evu re Se l
CUISSON
B ien enveloppé , i l se con se r ve trè s bi e n ci n q à se pt j o urs en ra i s o n de s a m éth ode de con fe c ti on .
ACCORDS
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I l s e marie à m e r ve i l l e ave c l e s f rom a ge s e t l e s vol a i l l es . G ri l l é l e m a t i n, il représ ente u n bon a ppor t n u tri ti f e t favori se l a diges t i o n.
M O N D E
CO N S E R VAT I O N
D U
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
P A I N S
Entre 400 g e t 600 g
L E S
P O I D S D E L A PÂ T E
É P E A U T R E
E T
Q U I N O A
Ancêtre du grain de blé, l’épeautre a été retrouvé lors de fouilles en Égypte. Le quinoa est originaire d’Amérique du Sud.
C
omposé d’un mélange unique d’épeautre et
plante originaire des Andes dont on consomme
de grains de quinoa germés, ce pain est facile
les grains riches en protéines. Les Incas con-
à digérer. Cultivé depuis des millénaires, l’épeautre
sidéraient le quinoa comme étant sacré et lui
est l’ancêtre du blé, tandis que le quinoa est une
donnaient le nom de « grain mère ».
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • •
Farin e d’é pea u tre Eau
• •
Se l Levu re
•
CUISSON
Se co ns er ve troi s ou qu a tre jou rs da n s u n sa c e n pla s t i q ue.
ACCORDS
5 4 /8 8
Parfait au pe ti t- dé je u n e r e t é ga l e m e n t ave c de s f rom a ges .
M O N D E
CO N S E R VAT I O N
D U
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
P A I N S
Entre 5 00 g e t 600 g (e n m ou l e ou e n m i ch e )
L E S
P O I D S D E L A PÂ T E
G ra i n es d e q ui n oa
L O D È V E
Pain régional d’origine f rançaise
L
e pain de Lodève est un pain non façonné, issu
d’être vendu au poids et d’être bien cuit. Il pos-
d’une longue fermentation complétée par un
sède une mie crème qui reste humide.
apport de levain dans la pâte. Il a la particularité
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • •
Farin e i n té gra l T55 Eau
• •
Leva i n ou l evu re Se l
CUISSON
B ien enveloppé , i l se con se r ve trè s bi e n qu a tre à ci n q j o urs en ra i s o n de s a m éth ode de con fe c ti on .
ACCORDS
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Se marie à m e r ve i l l e ave c l e s f rom a ge s for ts e t l e s terri n es d e gi b i ers .
M O N D E
CO N S E R VAT I O N
D U
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
P A I N S
En g én éral, on n e l e pè se pa s ; on l e cou pe e n m orcea ux p o uva nt varier de 40 0 g à 700 g
L E S
P O I D S D E L A PÂ T E
P A I N
K A M U T
Farine de Kamut , marque déposée
C
ette farine est issue d’un hybride naturel entre
et d’être facile à digérer. Il convient même à cer-
le blé dur de Khorasan et un blé de Pologne. Ce
taines personnes qui ont une faible intolérance au
pain a la particularité d’être d’une couleur orangée
gluten (maladie coeliaque).
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • •
Farin e de Ka m u t Levain e t l evu re
• •
Ea u Se l
CUISSON
B ien enveloppé , i l se con se r ve trè s bi e n qu a tre à ci n q j o urs en ra i s o n de s a m éth ode de con fe c ti on .
ACCORDS
5 6 /8 8
Se marie à m e r ve i l l e ave c l e s f rom a ge s e t l e s vol a i l l es .
M O N D E
CO N S E R VAT I O N
D U
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
P A I N S
Entre 400 g e t 600 g (e n m ou l e ou e n m i ch e )
L E S
P O I D S D E L A PÂ T E
P A I N
A Z Y M E
Ou hostie
G
alette sans levain (consommée durant les huit jours de la Pâque juive). En ce qui concerne l’hostie, on la consomme durant la messe.
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • •
Farin e de bl é e n ti e r Sel
• •
Eau Lait L E S
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
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M O N D E
Se co ns er ve trè s l on gte m ps, voi re pl u si e u rs m oi s, à l ’a b ri d e l ’a i r.
D U
CO N S E R VAT I O N
P A I N S
CUISSON
P A I N
N A A N
( N Â N - É )
On le retrouve sous forme de galette
L
e pain naan est plat, fait de farine de blé et le plus
et en Inde Les pains naan peuvent être parfumés
souvent sans levure. Il est consommé couram-
selon les envies avec de la coriandre, du cumin,
ment dans plusieurs régions d’Asie centrale et
de la cardamome, des graines de pavot ou des
d’Asie du Sud : Afghanistan, Iran, Birmanie, Pakistan
oignons hachés.
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • •
Farin e T80 Levure ou pa s
• •
Se l Ea u
• •
Yo g o ur t O eufs
• •
Be u rre H u i l e d’a ra ch i de s
Entre 400 g e t 600 g (e n m ou l e ou e n m i ch e )
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
I l es t préféra bl e de l e con som m e r f ra i s. Si n on , i l se co ns er ve q uel q ues jo urs envel oppé .
ACCORDS
5 8 /88
Acco mpa g n e a gréa bl e m e n t l e cou scou s. Da n s ce r ta i ns pays , l e na a n peut être f ri t .
M O N D E
CO N S E R VAT I O N
D U
CUISSON
P A I N S
P O I D S D E L A PÂ T E
L E S
Dans certains pays, on ajoute à la pâte les ingrédients suivants :
P I T A
C
e pain est délicieux. Il possède une teinte
un léger goût de lait à peine sucré. On a envie d’y
dorée due à la présence d’oeufs et de beurre.
mordre à pleines dents.
Sa croûte est tendre et sa mie est souple. Il a aussi
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • •
Farin e à pa i n T55 Levure
• •
H u i l e d’ol i ve Su cre
• •
Ea u S el L E S
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
ACCORDS
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O n peut s aupou dre r de s gra i n e s de sé sa m e ava n t la cui s s o n. Ceci co nfère au pain des a rôm e s di scre ts de n oi se tte .
M O N D E
Se co ns er ve fa ci l e m e n t de u x se m a i n e s da n s u n sa c en p l a s t i q ue.
D U
CO N S E R VAT I O N
P A I N S
CUISSON
P U M P E R N I C K E L
Pain allemand de la région de Westphalie
P
ain noir à base de gruau de seigle et de farine complète de seigle, le pumpernickel est cuit à basse température pendant au moins seize heures dans des moules fermés. Sa couleur est foncée et son
goût est sucré.
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • • •
Farin e de se i gl e Farin e com pl è te Sel
• • •
Mé l a sse Eau H u i l e vé gé ta l e
•
On p eut y a j o uter d es gra i n es d e ca r v i o u d e ca ro ub e L E S
D ans un m ou l e re c ta n gu l a i re Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
ACCORDS
6 0/8 8
Ce pain es t dé l i ci e u x ta r ti n é de ca m e m be r t ou de j a m b o n f um é.
M O N D E
Se co ns er ve pl u s d’ u n e se m a i n e .
D U
CO N S E R VAT I O N
P A I N S
CUISSON
S E I G L E
C
A U
L E V A I N
ontrairement au pain de blé, le pain de seigle se déploie très peu durant la cuisson, en raison de sa quantité minime de gluten. La croûte brunit fortement par caramélisation. Il est très massif et très
parfumé par la farine de seigle.
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • •
Farin e de se i gl e Sel
• •
Leva i n Ea u L E S
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
ACCORDS
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Se marie par fa i te m e n t a u x h u i tre s e t a u pl a tea u de f rui t s d e m er. I d éa l en toas t à l ’a pé ri ti f ou ave c de s f rom a ge s dou x.
M O N D E
Envelo ppé, i l pe u t se con se r ve r pl u s d’ u n e se m a i n e.
D U
CO N S E R VAT I O N
P A I N S
CUISSON
T O R T I L L A
F
aites à partir de farine de maïs, elles peuvent désormais être faites avec d’autres types de farine. La tortilla est une galette mince, non levée et ronde.
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • •
Farin e de m a ï s Huile d ’a ra ch i de s
• •
Levu re ch i m i qu e Se l
•
Ea u
L a to r tilla n e se cu i t pa s e n m a ga si n . E l l e a rri ve dé j à p rête à m a n ger s ur les table tte s de votre é pi ci e r.
ACCORDS
6 2 /8 8
Elle peut êt re m a n gé e se u l e , e n rou l é e a u tou r de di vers es ga rni t ures , c uite po ur fa i re de s crou sti l l e s ou tou t si m pl e m e n t en s a n d w i ch. Elle peut êt re ga rn i e de vi a n de , de poi sson , de l é gum es o u d e f ro m a ge, co mm e un e crê pe .
M O N D E
Se co ns er ve se l on l e s i n di ca ti on s su r l ’e m ba l l a ge .
D U
CO N S E R VAT I O N
P A I N S
CUISSON
L E S
Il en existe des variétés faites avec de la farine de blé, du Kamut, de l’épeautre et de l’orge.
LES PAINS AVEC DES INGRÉDIENTS
I
l en existe une variété. Il suffit de choisir une recette de pain et d’y ajouter, selon ses envies, les ingrédients que l’on aime. Voir, ci-dessous, le pain aux fromages. Il ne faut cependant pas que la quantité d’ingrédients
ajoutés excède 20 % de la masse de pâte. Ex. : si vous avez 500 g de pâte, il ne faudra pas ajouter plus de 100 g d’ingrédients. Divers ingrédients peuvent être intégrés, ensemble ou seuls (canneberges séchées, noix de Grenoble, pacanes, dattes, abricots secs, raisins secs, pépites de chocolat au choix [blanc, au lait, noir], etc.).
L E S P A I N S A V E C D E S
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I N G R É D I E N T S
P A I N
L
A U
F R O M A G E
e pain au fromage accompagne parfaitement
à pâte cuite (gruyère, emmental), mais on peut
une
utiliser une autre famille de fromage (cheddar
salade.
Grillé
ou
coupé
en
petites
tranches, il peut être dégusté à l’apéritif. Cette
fort, parmesan) afin de diversifier les saveurs.
recette est couramment réalisée avec du fromage
INFORMATIONS
Farin e à pa i n T55 Eau
• •
Be u rre ou oe u fs Levu re
•
Fro m a ge râ p é et en cub e
P O I D S D E L A PÂ T E
CUISSON Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
D E S
CO N S E R VAT I O N
I N G R É D I E N T S
Envelo ppé, i l se con se r ve de u x ou troi s jou rs.
ACCORDS I l es t excelle n t e n sa n dwi ch s a u ja m bon e t e n Croq ue - m o ns i eur. Les plus g ou rm a n ds pou rron t dé pose r u n e de u xi è m e t ra n ch e d e pa i n s ur la tran ch e de f rom a ge e t pa sse r l e tou t sou s l e gri l d u fo ur.
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A V E C
G én éralem en t cu i t e n m ou l e . Entre 400 g e t 600 g
P A I N S
• •
L E S
INGRÉDIENTS
L E S
V I E N N O I S E R I E S
O
n apprécie tous une bonne viennoiserie accompagnée d’un café au petit déjeuner ou comme collation. Ce terme désigne des préparations sucrées ou salées de produits de boulangerie à base de pâte levée,
comme les croissants, les brioches ou les petits pains au chocolat. On en consomme régulièrement au petit déjeuner ou en collation. Les viennoiseries font partie des produits de la boulangerie, car les techniques de fabrication se rapprochent de celles du pain. Cependant, les pâtes sont levées ou feuilletées, et les ingrédients sont davantage gras et sucrés, ce qui les rapprochent également des produits de la pâtisserie.
L E S
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V I E N N O I S E R I E S
B R I O C H E
L
a brioche est une viennoiserie à pâte levée, aérée
en existe plusieurs variétés : brioche parfumée à
et sucrée. Sa texture est légère et moelleuse. La
la cannelle, à la vanille, garnie de fruits secs ou
brioche est présentée en portion individuelle et il
confits et parfois recouverte de glaçage.
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • • • •
Farin e T45 Sel Suc re Levure
• • •
Eau Lait Oe u fs
•
M a t i ère gra s s e ( b eurre o u m a rga ri n e) L E S
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
CO N S E R VAT I O N I l es t préféra bl e de l a con som m e r l e jou r m ê m e de s a co nfec t i o n. Cepen dant , i l e st possi bl e de l a con se r ve r qu e l qu e s j o urs b i en envel o p p ée dans un en droi t se c .
ACCORDS
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L a brio ch e se con som m e h a bi tu e l l e m e n t a u pe ti t- d éj eun er o u à l a co llatio n. E l l e pe u t a u ssi ê tre se r vi e e n a ccom pa gn em ent a u d es s er t (c rèm e g la cé e , m ou sse a u ch ocol a t , e tc . ).
V I E N N O I S E R I E S
CUISSON
C H A U S S O N
L
e chausson est confectionné à partir d’un disque
et aérée, alors que l’intérieur est plus moelleux en
de pâte feuilletée, garni d’une composition de
raison des fruits qui humectent la pâte. Le chauss-
fruits (cuits, caramélisés ou en compote). Ce disque
on a habituellement une forme semi-circulaire ou
de pâte est ensuite replié sur lui-même et cuit au
ovale et mesure une dizaine de centimètres de
four. Le chausson a une pâte croustillante, légère
diamètre dans sa partie la plus large.
INFORMATIONS INGRÉDIENTS Farin e T45 Sel Suc re Levure Eau
•
•
Ma ti è re gra sse (be u rre ou m a rga ri n e ) - É pi ce s ou a ro m a te s (fa cu l ta ti f )
•
Frui t s cui t s o u ca ra m él i s és , co m p o te ( p o m m e, p o i re, etc . )
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
CO N S E R VAT I O N I l es t préféra bl e de l e con som m e r l e jou r m ê m e de s a co nfec t i o n. Cepen dant , i l e st possi bl e de l e con se r ve r qu e l qu e s j o urs b i en envel o p p é dans un en droi t se c .
ACCORDS
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Le chaus s on se con som m e h a bi tu e l l e m e n t a u pe ti t- d éj eun er o u à la co lla ti on .
V I E N N O I S E R I E S
CUISSON
L E S
• • • • •
C H O C O L A T I N E
L
a chocolatine à une croûte fine, dorée et croustil-
est enroulée autour d’un ou plusieurs bâtons de
lante et sa mie est moelleuse. Elle est faite à
chocolat. Elle mesure environ 8 à 10 cm de large et
partir d’une pâte feuilletée identique à celle du
10 à 12 cm de long.
croissant. Très souvent de forme rectangulaire, elle
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • • • •
Farin e T45 Sel Suc re Levure
• • •
Eau Ma ti è re gra sse (be u rre ou m a rga ri n e )
• •
L a i t ( fa cul t a t i f ) Bâ to ns d e ch o co l a t ( fo rm a t s p éci f i q ue) L E S
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
CO N S E R VAT I O N I l es t préféra bl e de l a con som m e r l e jou r m ê m e de s a co nfec t i o n. Cepen dant , i l e st possi bl e de l a con se r ve r qu e l qu e s j o urs b i en envel o p p ée dans un en droi t se c .
ACCORDS
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L a ch o co lat i n e se con som m e h a bi tu e l l e m e n t a u pe t i t- d éj eun er o u à la co lla ti on .
V I E N N O I S E R I E S
CUISSON
C H O C O L A T I N E A U X A M A N D E S
L
a chocolatine aux amandes a une croûte fine,
ou de plusieurs bâtonnets de chocolat, et ensuite
dorée et croustillante et est moelleuse à l’in-
fourrée d’une crème aux amandes et décorée
térieur. Elle est confectionnée à partir d’une pâte
d’amandes effilées sur le dessus. Elle mesure envi-
feuilletée identique à celle du croissant. Très souvent
ron 8 à 10 cm de large et 10 à 12 cm de long.
de forme rectangulaire, elle est enroulée autour d’un
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • • • •
Farin e T45 Sel Suc re Levure
•
M a t i ère gra s s e ( b eurre o u m a rga ri n e)
•
Am a n de s (e n pou dre e t e ff i l é e s)
• •
Beurre Va ni l l e ( fa cul t a t i f )
Garniture aux amandes : • •
Crèm e O eufs
CUISSON Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
CO N S E R VAT I O N I l es t préféra bl e de l a con som m e r l e jou r m ê m e de s a co nfec t i o n. Cepen dant , i l e st possi bl e de l a con se r ve r qu e l qu e s j o urs b i en envel o p p ée dans un en droi t se c . E n ra i son de l a crè m e d’a m a n d es q u’el l e co nt i ent , l a ch o co latin e a u x a m a n de s e st m oi n s sè ch e e t pe u t s e co ns er ver un p eu p l us lo n g temps qu e l a ch ocol a ti n e cl a ssi qu e .
ACCORDS
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L a ch o co lat i n e a u x a m a n de s se con som m e h a bi tu e l l em ent a u p et i t d éj eun er, à la co llation ou a u de sse r t .
V I E N N O I S E R I E S
Ea u L a i t (fa cu l ta ti f ) Bâ ton s de ch ocol a t (form a t spé ci f i qu e)
L E S
• • •
C R O I S S A N T
L
e croissant a une fine croûte dorée et croustil-
prête, la pâte est découpée en triangles qui seront
lante, et sa mie est moelleuse. Il est fait à par-
ensuite enroulés sur eux-mêmes et incurvés, leur
tir d’une pâte levée et feuilletée, contenant de la
donnant ainsi une forme en croissant de lune.
matière grasse, du sucre et parfois du lait. Une fois
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • • • •
Farin e T45 Sel Suc re Levure
• •
Ea u Ma ti è re gra sse (be u rre ou m a rga ri n e )
•
L a i t ( fa cul t a t i f )
L E S
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
CO N S E R VAT I O N I l es t préféra bl e de l e con som m e r l e jou r m ê m e de s a co nfec t i o n. Cepen dant , i l e st possi bl e de l e con se r ve r qu e l qu e s j o urs b i en envel o p p é dans un en droi t se c .
ACCORDS
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Le c ro is s an t se con som m e h a bi tu e l l e m e n t a u pe ti t- d éj eun er o u à la co lla ti on .
V I E N N O I S E R I E S
CUISSON
C R O I S S A N T A U B E U R R E
L
e croissant a une fine croûte dorée et croustil-
ensuite enroulés sur eux-mêmes et incurvés, leur
lante, et sa mie est moelleuse. Il est fait à par-
donnant ainsi une forme en croissant de lune. Le
tir d’une pâte levée et feuilletée, contenant de la
croissant au beurre, comme son nom l’indique,
matière grasse, du sucre et parfois du lait. Une fois
n’utilise que du beurre comme matière grasse. Il
prête, la pâte est découpée en triangles qui seront
ne contient aucune margarine.
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • • •
Farin e T45 Sel Suc re
• • •
Levu re Ea u L a i t (fa cu l ta ti f )
•
M a t i ère gra s s e ( b eurre o u m a rga ri n e) L E S
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
CO N S E R VAT I O N I l es t préféra bl e de l e con som m e r l e jou r m ê m e de s a co nfec t i o n. Cepen dant , i l e st possi bl e de l e con se r ve r qu e l qu e s j o urs b i en envel o p p é dans un en droi t se c .
ACCORDS
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Le c ro is s an t se con som m e h a bi tu e l l e m e n t a u pe ti t- d éj eun er o u à la co lla ti on .
V I E N N O I S E R I E S
CUISSON
D E
L
C R O I S S A N T B L É E N T I E R
e croissant a une fine croûte dorée et croustil-
ensuite enroulés sur eux-mêmes et incurvés, leur
lante, et sa mie est moelleuse. Il est constitué
donnant ainsi une forme en croissant de lune.
d’une pâte levée et feuilletée, contenant de la
Le croissant de blé entier, comme son nom l’in-
matière grasse, du sucre et parfois du lait. Une fois
dique, est fait à partir de farine de blé entier et
prête, la pâte est découpée en triangles qui seront
non de farine blanche.
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • • •
Farin e T45 Sel Suc re
• • •
Levu re Eau Be u rre
•
L a i t ( fa cul t a t i f )
L E S
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
CO N S E R VAT I O N I l es t préféra bl e de l e con som m e r l e jou r m ê m e de s a co nfec t i o n. Cepen dant , i l e st possi bl e de l e con se r ve r da n s u n en d ro i t s ec et b i en envelo ppé.
ACCORDS
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Le c ro is s an t se con som m e h a bi tu e l l e m e n t a u pe ti t- d éj eun er o u à la co lla ti on .
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CUISSON
C R O I S S A N T A U X A M A N D E S
L
e croissant a une fine croûte dorée et croustil-
seront enroulés sur eux-mêmes et incurvés, leur
lante, et sa mie est moelleuse. Il est fait à par-
donnant ainsi une forme de croissant en lune.
tir d’une pâte levée et feuilletée contenant de la
Le croissant est ensuite coupé sur la longueur et
matière grasse, du sucre et parfois du lait. Une
fourré de crème d’amandes.
fois prête, la pâte est découpée en triangles qui
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • • • •
Farin e T45 Sel Suc re Levure
•
L a i t ( fa cul t a t i f )
•
Am a n de s (e n pou dre e t e ff i l é e s)
• •
Beurre Va ni l l e ( fa cul t a t i f )
Garniture aux amandes : • •
Crèm e O eufs
CUISSON Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
CO N S E R VAT I O N I l es t préféra bl e de l e con som m e r l e jou r m ê m e de s a co nfec t i o n. Cepen dant , i l e st possi bl e de l e con se r ve r qu e l qu e s j o urs b i en envel o p p é dans un en droi t se c . E n ra i son de l a crè m e d’a m a n d es q u’ i l co nt i ent , l e c ro is s ant aux a m a n de s e st m oi n s se c e t pe u t se cons er ver un p eu p l us lo n g temps qu e l e croi ssa n t cl a ssi qu e .
ACCORDS
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Le c ro is s an t a u x a m a n de s se con som m e h a bi tu e l l e m ent au petit- déje u n e r, à l a col l a ti on ou a u de sse r t .
V I E N N O I S E R I E S
Ea u Ma ti è re gra sse (be u rre ou m a rga ri n e )
L E S
• •
D A N O I S E
L
a Danoise est une viennoiserie en forme de cou-
garniture est étalée sur l’abaisse de pâte feuil-
ronne qui mesure environ 10 cm de diamètre.
letée qui est ensuite enroulée sur elle-même. Ce
Elle est faite de pâte levée ou feuilletée et garnie de
rouleau de pâte est ensuite découpé en tronçons
crème pâtissière ou de crème d’amandes ainsi que
et cuit au four, conférant ainsi à la Danoise sa
de fruits secs, frais ou confits, et parfois de noix. La
forme en spirale.
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • • • • • •
Farin e T45 Sel Suc re Levure Eau No ix
•
•
Ma ti è re gra sse (be u rre ou m a rga ri n e ) L a i t (fa cu l ta ti f pou r l a pâ te à croi ssa n t)
• •
Oeuf s ( p o ur l a pâ te b ri o ch ée) Frui t s f ra i s , s ecs o u co nf i t s
Crème d’amandes - ingrédients additionnels : Crèm e O eufs B eurre
• •
Am a n de s (e n poudre e t e ff i l é e s) Va n i l l e (fa cu l ta ti f )
R hum ( fa cul t a t i f )
•
Va ni l l e ( fa cul t a t i f )
Crème patissière - ingrédients additionnels : •
O eufs
•
Lait
CUISSON Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
CO N S E R VAT I O N À co ns o mm e r pré fé ra bl e m e n t l e jou r m ê m e de sa co nfec t i o n. Cep en d a nt , en rais o n d e l a crè m e qu ’e l l e con ti e n t , l a da n oi se e s t m o i ns s èch e et p eut s e co ns er ve r qu e l qu e s jou rs bi e n e nve l oppé e da n s un en d ro i t s ec .
ACCORDS
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L a dan o is e se con som m e h a bi tu e l l e m e n t a u pe ti t- d éj eun er o u à la co lla ti on .
V I E N N O I S E R I E S
•
L E S
• • •
P A L M I E R
L
e palmier est un petit gâteau sec et croustillant.
de sucre qui va caraméliser à la cuisson. La forme
Il est fait d’une double roulade de pâte feuilletée,
de ce gâteau, une fois cuit, évoque le feuillage du
détaillée en tranches généreusement saupoudrées
palmier, d’où l’origine du nom.
INFORMATIONS INGRÉDIENTS • •
Farin e T45 Sel
• •
Su cre Ea u
•
M a t i ère gra s s e ( b eurre o u m a rga ri n e)
CO N S E R VAT I O N À co ns o mm e r pré fé ra bl e m e n t l e jou r m ê m e de sa co nfec t i o n. I l p eut cepen dant se con se r ve r qu e l qu e s h e u re s su ppl é m ent a i res en l e ra n gea nt dans un en droi t se c , e nve l oppé da n s u n sa c e n pa p i er.
ACCORDS
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Le palmier se con som m e h a bi tu e l l e m e n t à l a col l a t i o n o u a u d es s er t .
V I E N N O I S E R I E S
Temps : vari e se l on l e poi ds Température : va ri e se l on l e fou r u ti l i sé
L E S
CUISSON
G L O S S A I R E
A
est de dégrader l’amidon (sucre
recouvert d’une toile de lin dans
A b a i s s e : Morceau de pâte
complexe) en sucres simples, qui
lequel on met le pâton à lever
aplati selon la forme et l’épais-
pourront être directement
durant l’apprêt.
seur désirées, au rouleau ou au
consommés par la cellule de
laminoir.
levure.
A c c o l e r : Réunir, assembler
A p p r ê t : Période de fermenta-
deux ou plusieurs éléments pour
tion qui se situe entre le façon-
B â t a r d : Pain de forme ni
constituer un gâteau.
nage et le début de la cuisson.
ronde ni longue. Synonyme :
Acide ascorbique :
A r ô m e : Émanation, odeur
Vitamine C, utilisée comme
naturelle ou artificielle destinée
Batteur-mélangeur :
améliorant.
à donner une saveur particulière
Synonyme :malaxeur.
B a s s i n e r : Rajouter de l’eau au cours du pétrissage.
boulot.
à une préparation. A c i d i t é : Saveur piquante
B a t t r e : Agiter vigoureuse-
résultant de la fixation d’oxygène
A u t e l : À l’entrée du four,
ment une préparation à l’aide
ou d’hydrogène sur un corps
endroit où l’on dépose la pelle
d’un crochet, soit pour la
simple.
qui recevra les pâtons pour scari-
mélanger, soit pour décoller
fication et enfournement.
la pâte.
ganismes qui ne peuvent vivre
A u t o l y s e : Technique de
B e u r r e r : Enduire les parois de
qu’en présence d’oxygène.
pétrissage spécifique, mise
moules et de plaques d’une fine
Antonyme : anaérobie.
au point par Raymond Calvel,
couche de beurre pour empêch-
qui vise à réduire la ténacité
er les pâtisseries de coller.
A l l o n g e r : Pendant la « tourne
d’une pâte, à en augmenter
Incorporer du beurre dans la
» d’une baguette ou d’un pain
la tolérance et l’extensibilité,
détrempe de feuilletage.
long et après l’enroulement
et à faciliter le façonnage en
du pâton, donner la longueur
machine. Elle est réalisée sur un
B l a n c h i r : Faire bouillir un
voulue au pâton.
mélange de farine et d’eau, et
temps donné certains fruits,
requiert un temps de repos d’un
légumes ou viandes pour les at-
Amande farineuse (ou
minimum de 20 minutes et d’un
tendrir, pour mieux les éplucher
a l b u m e n ) : Partie du grain
maximum de 24 heures, selon
ou pour enlever l’âcreté. Travaill-
de blé qui donne la farine
l’appréciation du boulanger. Les
er au fouet un mélange d’oeufs
(représente de 81 à 88 % du
ingrédients restants pour la
et de sucre.
poids du grain).
pétrissée finale ne sont ajoutés
A é r o b i e : Se dit de micro-or-
B o u c h e : Entrée du four.
produits chimiques ou non, que
B
B o u l e r : Après la division (ou
le boulanger peut parfois incor-
B a i n - m a r i e : Eau plus ou
pesage), appliquer une mise
porer dans une pétrissée pour
moins chaude dans laquelle on
en forme légère et régulière au
modifier le comportement
place des récipients contenant
pâton (boule).
de la pâte et le résultat.
des préparations à chauffer doucement, à cuire ou à tenir
B o u l e u s e : Machine servant à
au chaud.
bouler les pâtons.
représentant 70 % de la compo-
B a i s u r e : Endroit où deux
B r o y e r : Écraser à l’aide d’un
sition de la farine.
pâtons se touchent soit pendant
rouleau ou d’une broyeuse cer-
l’apprêt, soit pendant la cuisson.
taines matières premières.
de l’amidon, qui contient de
B a l a n c e l l e : Appareil servant
B r û l e r : Se déchirer, dans le
l’amidon.
à la détente des pâtons avant
cas d’une pâte trop sèche. Trop
façonnage.
faire cuire un pain.
A m i d o n : Substance organique de nature glucidique
A m y l a c é : De la nature
A m y l a s e s : Enzymes con-
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tenues dans la farine dont le rôle
B a n n e t o n : Panier en osier
G L O S S A I R E
qu’après ce temps de repos. A m é l i o r a n t : Mélange de
G L O S S A I R E
B u é e : Vapeur d’eau provenant
C i n t r e r : Pour un pain ou une
C o n s i s t a n c e : État physique
soit d’une ébullition, soit de la
baguette, se tordre et prendre
de la pâte. La consistance est
cuisson de pain ou de pâtisseries
une forme de cintre ou d’arc
l’un des éléments clés de la «
dans le four. Eau vaporisée dans
pendant la cuisson.
force » d’une pâte.
la chambre de cuisson juste avant l’enfournement.
Ex. : une pâte peut être dure, C l a r i f i e r : Débarrasser un
bâtarde ou molle.
liquide de ses impuretés en C
suspension par filtrage, par
C o n t r e - f r a s e r : Ajouter de la
C a n n e l e r : Creuser à l’aide
décantation ou à l’aide de
farine en cours de pétrissage.
d’un couteau des rainures ou des
blancs d’oeufs. C o n v o y e u r : Tapis permettant
sillons dans la peau de certains agrumes. Incruster dans une
C l é : Endroit où se rejoignent
pâte des rainures parallèles à
les plis sous un pâton façonné.
l’aide d’un couteau spécial.
Synonyme : soudure.
C a r a m é l i s e r : Enduire de
C l o q u e s : Petites bulles
entre autres pour décoller la
sucre caramélisé une pâtisserie
apparaissant sur la croûte du
pâte sur les bords d’une cuve.
ou un moule. Brûler du sucre
pain. Elles sont généralement at-
sur certains gâteaux avec un
tribuables à un excès de buée, à
C o r p s : Élasticité, résistance
fer rouge.
une hygrométrie trop importante
d’une pâte après son pétrissage.
la mise au four des pâtons. C o r n e : Sorte de raclette demilune en plastique rigide utilisée
C h a p e l u r e : Pain sec ou séché
de la fermentation trop rapide
C o r s e r : Donner de l’élastic-
au four, puis écrasé et tamisé.
avant le blocage en chambre.
ité à une pâte en la pétrissant
Chambre (ou armoire)
C o l l e r : Incorporer de la gél-
d’une crème ou d’une sauce
d e f e r m e n t a t i o n : Équipe-
atine dans une préparation. As-
en y ajoutant plus d’arôme ou
ment de boulangerie utilisé pour
sembler des motifs de décoration
d’épices.
contrôler la fermentation par la
avec diverses matières premières.
davantage. Relever la saveur
C o u c h e : Toile de lin sur
température positive. C o l l o ï d e : Matière d’origine
laquelle lève le pâton durant
Chambre de pousse con-
animale, végétale ou chimique
l’apprêt.
t r ô l é e : Équipement qui pro-
qui est à l’état de poudre et qui,
duit du froid comme du chaud
au contact de l’eau, fixe celle-ci
C o u c h e r : Synonyme de
dans le but de bloquer les pâtes
en un liquide plus ou moins
dresser. S’emploie surtout pour
puis de donner progressivement
épais ou semi-gélifié selon la
la pâte à choux.
une chaleur avec humidité.
dose utilisée. Ex. : la gélatine.
C h e m i s e r : Appliquer, à l’in-
Coup de lame (scarif ication) : Incision faite sur un pâton avant
térieur d’un moule, une couche
C o l o r e r : Ajouter une matière
la mise au four afin d’amélior-
de gras suivie d’une fine couche
colorante à une préparation ou à
er son développement et son
de farine ou d’une caissette, ou
des matières premières.
aspect.
glace, de gelée, de chocolat,
C o n c a s s e r : Broyer assez
C o u p e - p â t e : Couteau de
de papier ou de caramel.
grossièrement en vue d’obtenir
boulanger.
encore d’une légère couche de
des morceaux plus ou moins gros. C h i n o i s : Passoire conique servant au filtrage des liquides. C h i q u e t e r : Entailler plus ou
C o u v r i r : Placer un linge C o n c h e r : Travailler de la
humide ou une feuille plastique
couverture en vue de la rendre
sur une pâte pour éviter qu’elle
homogène.
croûte.
moins profondément le pourtour d’une pièce en pâte feuilletée à
C o n f i r e : Remplacer les sucs
l’aide d’un couteau, afin de lui
contenus dans les cellules de
donner un aspect particulier.
fruits, de plantes ou de fleurs par
7 7/8 8
un sirop de sucre.
G L O S S A I R E
en chambre ou à un démarrage
G L O S S A I R E
C r a c h e r : Action se produi-
C u l o t t e r : Faire brûler le fond
É b u l l i t i o n : Mouvement d’un
sant lorsque les coups de lame
d’une casserole ou d’un gâteau.
liquide qui bout. Lorsqu’un
donnés sur un pain s’ouvrent, se
liquide chauffé atteint une
détachent nettement du corps
D
température de 90 °C ou plus, de
du pain. Synonymes : jeter (vient
D é v e l o p p e r : Dans le cas
grosses bulles se forment dans
du mot « jet », soit la bosse
d’une préparation (pâte, crème,
le fond du récipient et viennent
provoquée par la
gâteau), augmenter de volume
éclater à la surface, mettant le
grigne), grigner.
soit au cours de la cuisson, soit
liquide en mouvement.
au moment de la fermentation. C r é m e r : Travailler une matière
É c a l e r : Ôter l’écale (coquille
grasse seule ou avec du sucre
D i s s o u d r e : Faire fondre cer-
dure) de certains fruits, noix,
afin de lui donner la consistance
taines substances solides dans
noisettes ou amandes. S’utilise
d’une crème.
un liquide.
également pour les oeufs cuits
C r i b l e r : Séparer certaines
D i v i s e r : Découper une masse
matières premières de leurs
de pâte en plusieurs pâtons.On
É c o u v i l l o n : Morceau de tissu
déchets (ex. : noisettes, blés).
parle généralement de division
mouillé attaché sur un manche
Passer certains produits pour les
quand le travail se fait en ma-
pour nettoyer la sole d’un four
classer par grosseur.
chine (diviseuse), et de pesage
à bois.
dur et les coquillages.
quand il est manuel. É c u m e r : Ôter à l’aide d’une
ou apprêts divers généralement
D i v i s e u s e : Machine servant
écumoire les impuretés qui se
faits de pâte brisée ou feuilletée
à diviser de gros pâtons en petits
forment à la surface de cuisson
que l’on garnit ensuite.
selon un poids précis. Il en existe
des sucres, des confitures, des
plusieurs types : la diviseuse
gelées ou des bouillons.
C r o û t e : Partie extérieure du
hydraulique (ou semi-automa-
pain durcie à la cuisson.
tique), la peseuse-diviseuse
E f f i l e r : Couper des fruits secs
automatique, etc.
en fines tranches, soit méca-
Croûté (pâton croûté) :
niquement, soit manuellement.
Se dit d’un pâton ayant subi un
D o r e r : Étaler un mélange
dessèchement superficiel de sa
d’oeufs battus avec un pinceau
É g o u t t e r : Débarrasser une
surface externe, qui peut être
pour donner un aspect brillant
denrée de son excédent de liq-
attribuable à un courant d’air
à certaines viennoiseries au
uide (ex. : sirop, jus, fondant, etc.).
ou à un degré d’hygrométrie
moment de la cuisson. É l a s t i c i t é : Aptitude que pos-
insuffisant. Ce phénomène entraîne un manque de dévelop-
D o u b l e r : Glisser une plaque
sède un pâton à revenir dans sa
pement et une déformation du
sous une autre avant ou pendant
position initiale après étirement
pain au four.
la cuisson, pour empêcher les
ou déformation.
produits de ferrer (brûler C r o û t e r : Sécher à l’air ou en
du dessous) ou pour en garder le
É m i n c e r : Couper en tranch-
étuve afin d’obtenir une pellicule
moelleux.
es fines (ex. : fruits, viandes,
sèche et résistante.
légumes). D r e s s e r : Donner une forme
C r o û t o n s : Petits morceaux
à une pâte ou à un appareil
É m o n d e r o u m o n d e r : En-
de pain grillés au four, ou bouts
à l’aide d’une poche ou d’un
lever la peau d’aliments tels que
(pointus ou arrondis) d’une
pochoir. Disposer avec goût
des amandes, des noisettes, des
baguette.
des pâtisseries sur un plateau
pistaches ou des tomates après
pour la présentation.
les avoir ébouillantés quelques
C u i r e à b l a n c : Cuire une pâte à tarte sans garniture.
instants. E
78 /8 8
E a u d e c o u l a g e : Nom C u l - d e - p o u l e : Récipient
donné à l’eau incorporée dans
rond à fond plat en inox.
une pétrissée.
G L O S S A I R E
C r o u s t a d e : Bouchées plates
G L O S S A I R E
É m u l s i o n n e r : Ajouter une
qui s’effectue simultanément
Améliorant, autorisé en panifi-
substance huileuse ou résineuse
avec le soufflage durant la deux-
cation, qui a pour particularité
à un liquide de façon à la réduire
ième partie du pétrissage (c’est-
d’intensifier la coloration
en mini gouttelettes dans le
à-dire en deuxième vitesse). La
de la croûte.
mélange liquide. On provoque
pâte est alors étirée puis repliée
par exemple une émulsion en
sur elle-même (étirage) afin d’y
F a r i n e r : Saupoudrer de farine
dispersant des oeufs dans du
incorporer de l’air (soufflage).
un tour, une plaque ou un moule
beurre ou de la margarine.
afin d’empêcher certaines fabriÉ t i r e r : Allonger du sucre cuit,
cations de coller ou de s’étaler.
E n c h â s s e r : Incorporer de
le replier sur lui-même, puis re-
la matière grasse dans une
commencer l’opération plusieurs
F e r m e n t a t i o n : Transforma-
détrempe en vue d’obtenir une
fois de suite afin d’obtenir le
tion biochimique de substances
pâte feuilletée ou levée
satinage du sucre tiré.
organiques (sucres) sous l’effet
feuilletée.
de micro-organismes (levures ou ferments) avec le concours
E n f o u r n e r : Mettre des prépa-
métique qui produit de la chal-
d’enzymes (en gaz
rations à cuire dans le four.
eur et de l’humidité contrôlées.
carbonique).
E n r o b e r : Entourer d’une
É t u v e r : Mettre un produit
F e r r é : Caractéristique d’un
enveloppe ou d’une couche
à l’étuve pour accélérer sa fer-
produit placé dans un four vide
protectrice. Recouvrir uniformé-
mentation. Dessécher certaines
resté trop longtemps à chauffer,
ment quelque chose de choco-
denrées.
saisissant ainsi le produit et en
lat, de pâte à frire, de glace, de viande, etc.
brûlant le fond, ou donnant lieu É v i d e r : Éliminer l’intérieur de
à un déplacement en cours de
certains fruits (ex. : pommes) ou
cuisson.
E n s e m e n c e m e n t : Incorpo-
légumes avant de les garnir (ex. :
ration d’un agent de fermen-
fruits givrés) ou de les farcir (ex. :
F i l t r e r : Faire passer un liquide
tation (levure ou levain) dans
tomates, courgettes).
(ex. : sirop, crème, etc.) à travers
la pâte.
un filtre en papier ou une E x t e n s i b i l i t é : Aptitude que
étamine pour le débarrasser de
E n z y m e s : Protéines ayant
possède un pâton à s’allonger
ses impuretés.
des actions très importantes
sans déchirer. État physique de
en boulangerie. Elles influent
la pâte; l’extensibilité est l’un des
F l é a u : Ancien instrument
notamment sur la fermentation,
éléments clés de la « force »
utilisé pour battre le blé.
la force des pâtes et le volume
d’une pâte. Par exemple, une
des pains.
pâte peut être très extensible,
F l e u r e r : Même sens que
peu extensible, etc.
fariner, mais en parsemant une
É p é p i n e r : Ôter, enlever les
très fine pellicule de farine.
pépins se trouvant dans certains
F
fruits.
F a ç o n n a g e : Mise en forme
F l e u r o n s : Petits croissants
définitive du pâton (ex. : en boule,
découpés dans de la pâte
en baguette, en couronne, etc.).
feuilletée, que l’on utilise après
É p l u c h e r : Ôter la peau d’un fruit ou d’un légume et enlever tout ce qui n’est pas comestible.
cuisson pour décorer Façonneuse (horizontale,
certains plats.
v e r t i c a l e , o b l i q u e ) : MaÉ p o n g e r : Nettoyer avec un
chine qui donne la forme finale
F o n c e r : Tapisser l’intérieur
pinceau mouillé le bord intérieur
au pâton.
d’un moule ou d’un cercle avec
d’un récipient dans lequel se déroule une cuisson. É q u e u t e r : Retirer les queues
de la pâte afin de constituer un F a r i n e d e f è v e : Améliorant,
fond, un support permettant de
autorisé en panification, qui fa-
recevoir d’autres
vorise le blanchiment de la mie.
substances.
des fruits. Farine de soja (ou soya) :
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É t i r a g e : Étape du pétrissage
G L O S S A I R E
É t u v e : Équipement her-
G L O S S A I R E
F o n d : Pâtisserie utilisée
ment, il faut entendre par
G e i n d r e : Nom donné autre-
comme base de fabrication et
« pain cuit au bois », ou « au feu
fois aux boulangers qui pétris-
constituant généralement la
de bois », un pain cuit dans un
saient à la main. Le synonyme
base inférieure d’un gâteau (ex. :
four à chauffage direct, dont
du verbe geindre est « gémir » :
fond de vacherin, succès).
le foyer est alimenté en bois à
le geindre était « celui qui
Jus de cuisson de viandes
l’exclusion de tout autre mode
gémit », car l’opération était très
diverses avec des aromates. On
de cuisson, même partiel.
exigeante physiquement.
définir la température de la sole
F o u r à c h a î n e : Four dans
G e r m e : Système autorepro-
du four. Si celle-ci est trop faible,
lequel on enfourne d’un côté le
ductif du grain de blé.
on dira qu’on a un manque de
pain, qui cuit sur un convoyeur
fond (pain plat); à l’inverse, si la
pour sortir cuit à l’autre bout.
G l a c e r : Recouvrir partielle-
sole est trop chaude, on aura un
Synonyme : tunnel.
ment ou entièrement la surface
parle également de fond pour
excès de fond (pain ferré).
d’une pâtisserie (viennoiserie) F o u r à s o l e f i x e : Four dans
avec un glaçage (fondant, glace
F o n t a i n e : Creux que l’on
lequel on cuit directement sur la
à l’eau, chocolat, etc.). Ren-
fait dans la farine ou une autre
surface, appelée la sole.
dre brillante la surface d’une
matière première, où l’on verse
pâtisserie (viennoiserie) soit en F o u r r o t a t i f : Four où l’on
y étendant du sirop dès la sortie
porer.
cuit à l’aide d’un chariot qui
du four, soit en faisant fondre du
tourne à l’intérieur.
sucre glace sur la surface par un
F o u e t t e r : Action qui consiste
nouveau passage au four.
à battre plus ou moins vigou-
F o u r n é e : Nombre de pâtons
reusement une matière ou une
cuits à la fois dans un four.
préparation avec un fouet dans
découpés dans certains fruits
le but de mélanger, d’alléger, de
F r a p p e r : Abaisser brusque-
lier, etc.
ment la température d’un récip-
F o u l e r : Appuyer fortement
secs (ex. : amandes).
ient, d’un liquide, d’une crème,
G l u c i d e s : Molécules com-
d’un appareil.
posées de carbone, d’oxygène
sur une préparation pour en
et d’hydrogène. Présents sous F r a s a g e : Première étape du
forme de glucose, ils donnent
pétrissage, qui consiste à
l’énergie nécessaire à l’effort
F o u r r e r : Garnir de crème ou
mélanger les ingrédients pour
musculaire. Un gramme de
d’une autre matière un fond de
former une pâte homogène ; se
glucides apporte 4,1 calories. Les
pâtisserie (ex. : beigne).
conduit en vitesse lente
glucides sont indispensables au
s’il est mécanisé. C’est à cette
cerveau, aux globules rouges,
F o i s o n n e m e n t : Augmenta-
étape que se règle la consis-
aux reins, aux muscles et aux
tion de volume que l’on constate
tance de la pâte.
organes. Ils doivent représenter
extraire le maximum de sucs.
après turbinage d’un appareil à
environ 55 % de la ration alimen-
glace. Allègement et augmen-
F r é m i r : Action d’un liquide
taire (incluant 75 % de glucides à
tation du volume d’une crème
agité d’un léger tremblem-
absorption lente).
que l’on bat.
ent précédant généralement l’ébullition.
F o r c e : Association des trois
G l u t e n : Partie protéique de certaines farines comme le blé.
propriétés mécaniques d’une
F r i r e : Cuire des articles dans
pâte : souplesse, élasticité et
un bain de graisse bouillante.
ténacité. L’évolution physique de
G r a i n e r ( f a i r e ) : Modifier l’aspect d’une préparation en lui
la pâte au cours de la fermen-
G
faisant perdre son homogénéité
tation favorise la perte de soup-
G a r n i r : Remplir une prépara-
(ex. : faire grainer du sucre,
lesse et le gain de ténacité.
tion (ex. : crème, génoise, etc.),
des blancs d’oeufs).
un fond de gâteau, un moule,
8 0/8 8
G l i s s e : Petits bâtonnets
Four à bois (appellation)
une poche, etc. Ajouter certains
: Le code des usages du pain en
éléments pour orner,
France rappelle ceci : actuelle-
enjoliver un gâteau, un plat.
G L O S S A I R E
les matières liquides à incor-
G L O S S A I R E
G r a i s s e r : Enduire, à l’aide
H y d r a t a t i o n : Quantité d’eau
I n v e r t a s e : Enzyme de la
d’un pinceau ou d’un chiffon, les
incorporée à la farine au
cellule de levure qui transforme
parois de moules ou de plaques
moment du pétrissage. On
le saccharose en glucose et en
d’une f ine couche de matière
l’exprime généralement en
fructose.
grasse. Ajouter du glucose, de la
pourcentage (taux d’hydrata-
crème de tartre, etc. dans un su-
tion). Ce taux varie en moyenne
I s o m è r e : Se dit de com-
cre pour l’empêcher de grainer.
de 55 % pour les pâtes les plus
posés ayant la même formule
fermes à 75 % pour les plus
chimique.
G r a t i n e r : Former une légère
douces. J
croûte à la surface des mets, H y g r o m é t r i e : Mesure de
J e t é : Se dit d’un pain dont
la quantité de vapeur d’eau
les coups de lame se sont bien
contenue dans l’air.
détachés.
H y g r o s c o p i q u e : Se dit d’un
J e u n e : Se dit d’un pâton in-
corps qui a des affinités avec
suffisamment fermenté pendant
G r i l l e r : Passer au four ou
l’eau et favorise la condensation
l’apprêt.
sur un gril dans le but de cuire
(ex. : sel, sucre).
Exemple : enfourner jeune.
sous l’action de la chaleur. G r i g n e : Après la scarification, crête formée sur la croûte du pain pendant la cuisson.
jusqu’à dorer complètement. L
I m b i b e r : Faire pénétrer un
L a m i n o i r : Matériel de bou-
utilisée pour orienter la flamme
liquide (ex. : sirop, alcool, liqueur,
langerie utilisé pour allonger la
dans la chambre de cuisson d’un
etc.) dans une préparation, soit
pâte et lui donner une épaisseur
four à bois.
dans le but de la rendre moins
régulière (ex. : pâte feuilletée,
sèche, soit dans le but de la
croissants, pâte à tarte).
H
parfumer.
H a c h e r : Couper en petits
L e v a i n : Culture de ferments
morceaux, avec un hachoir ou
I n c i s e r : Entailler ou couper
naturels réalisée sur un mélange
un autre instrument tranchant,
plus ou moins profondément
de farine et d’eau ou en y
de la viande, des amandes,
une fabrication à l’aide d’un
ajoutant des levures
des noix, etc.
instrument tranchant (ex. :
sauvages à l’aide de fruits.
couteau, ciseaux, lame) pour H o m o g é n é i s a t i o n : Opéra-
agrémenter sa présentation.
tion qui consiste à briser les glob-
L e v a i n - l e v u r e : Méthode de panification consistant à
ules gras de certaines substances
I n c o r p o r e r : Faire entrer une
incorporer dans une pétrissée
liquides (ex. : lait, mix à glace,
substance dans une autre ou
une quantité restreinte de pâte
etc.) en très petites particules soit
dans une préparation.
ayant préalablement subi une
par un procédé mécanique (pres-
fermentation au moyen
sion), soit par la force centrifuge,
I n c r u s t e r : Marquer, plus ou
dans le but d’abaisser leur force
moins profondément, la surface
ascensionnelle et de les empêch-
d’une pâtisserie (viennoiserie)
L e v u r e : Champignon
er de se rassembler en surface,
ou d’une conf iserie de motifs
microscopique unicellulaire du
ou d’apporter aux liquides une
décoratifs à l’aide d’un couteau,
genre saccharomyces
texture plus homogène.
d’un ébauchoir, d’un découpoir,
cerevisiae.
de levure biologique industrielle.
etc. H u i l e r : Enduire d’une fine I n f u s e r : Mettre une sub-
velouté à une sauce en lui incor-
moule ou d’une plaque, ou la
stance aromatique dans un
porant certaines substances (ex.
surface d’un marbre.
liquide bouillant le temps néces-
: jaunes d’oeufs, farine,
saire pour qu’elle lui communi-
crème fraîche).
H u i l e r ( f a i r e ) : Provoquer
que son arôme.
Exemple : lier une béchamel
le suintement d’une prépara-
Exemple : infuser du thé dans
avec de la crème fraîche.
tion (ex. : le praliné) pendant sa
du lait.
confection.
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L i e r : Épaissir et donner du
couche d’huile les parois d’un
G L O S S A I R E
I G u e u l a r d : Pièce métallique
G L O S S A I R E
L i p i d e s : Appelés corps gras,
M a c é r e r : Faire tremper plus
M e u l e : Lourd cylindre en
indispensables au bon
ou moins longtemps, dans de
pierre servant à moudre les
fonctionnement de l’organisme.
l’alcool ou dans un liquide aro-
grains.
Principaux constituants des
matique alcoolisé, des f ruits
matières grasses, ils représen-
f rais, secs ou conf its af in de les
M i x : Mélange de tous les
tent un apport complémen-
conserver ou de les parfumer.
ingrédients d’une recette de
taire aux glucides et assurent
pain. On parle généralement d’« M a i e : Vieux pétrin en bois.
appareil ».
représenter de 30 à 35 % de la
M a l a x e r : Pétrir à la main ou
M i x e r : Action de mélanger
ration journalière. Notons que le
amollir et améliorer la texture
ou de pulvériser plusieurs
corps humain transforme
de certaines matières grasses.
substances dans un appareil
en lipides les sucres en excédant.
Exemple : Malaxer de
électrique appelé « mixer »
Les lipides fournissent 9 calories
la margarine.
ou « mixeur ».
leur nature ou leur origine.
M a l t a s e : Enzyme de la cellule
M o d e l e r : Exécuter, avec une
Un gramme de beurre ou un
de levure qui transforme le
substance souple et malléable
gramme d’huile fournit toujours
maltose en glucose et en
(ex. : pâte d’amandes, pâte
9 calories. Il est faux d’affirmer
f ructose.
morte, etc.), la reproduction
la thermorégulation de notre organisme. Les lipides doivent
par gramme, quelle que soit
que l’huile est moins grasse que
d’un sujet choisi. M a l t o s e : De « malte », provi-
Exemple : modeler des f ruits en
ent d’orges germés et torréfiés,
pâte d’amandes.
L i p o x y g é n a s e : Enzyme
et nous donne des glucides
oxydant
provenant de l’hydrolyse (décom-
M o n d e r : Éliminer la peau de
la pâte au cours des pétrissag-
position chimique par fixation
certains f ruits ou de certains
es longs, créant ainsi du gaz «
d’eau) de l’amidon. Formé de
légumes (ex. : amandes, pistach-
hexanal ».
deux molécules de glucose.
es, tomates, pêches, prunes
L i s s a g e : Changement
M a n i e r : Pétrir à la main une
quelques secondes dans de
d’aspect de la pâte au cours du
certaine quantité de matière
l’eau bouillante et en les ra-
pétrissage.
grasse et de farine pour les
f raîchissant immédiatement.
etc.) en les plongeant pendant
incorporer l’une à l’autre. L u s t r e r : Recouvrir une prépa-
Exemple : manier le beurre
M o n t e r : Battre au fouet
ration de nappage, de gelée
pour le feuilletage inversé.
une substance pour la rendre
ou de beurre clarif ié pour lui
plus légère et en augmenter le M a r b r a g e : Glaçage au
volume.
fondant rappelant l’aspect
Exemple : monter des blancs
L y o p h i l i s a t i o n : Réduction
du marbre.
d’oeufs en neige. Assembler les
en poudre de la glace formée
Exemple : marbrage de mille-
différentes parties d’une pâtis-
sur un produit congelé par
feuilles.
serie ou d’une pâte morte pour
donner un aspect brillant.
sublimation (sans passer par l’état liquide).
en faire un gâteau plus ou moins M a r b r e r : Opération tech-
important. Exemple : monter une
nique destinée à former sur la
pièce montée, un entremets.
M
surface supérieure de certaines
M a c h i n a b i l i t é : Mesure des
pâtisseries des veines colorées
Mouillure (boîte à) :
qualités de l’élasticité et de la
rappelant l’aspect du marbre.
Récipient contenant de l’eau
résistance de la pâte pour le
Cette opération s’effectue en
que l’on utilise généralement
travail en machines, plus
rayant régulièrement, avec la
pour humidif ier les plaques et
contraignant pour les pâtes.
pointe d’un petit couteau, un
les moules.
glaçage au fondant, à la M a c é d o i n e : Mélange de
gelée, etc. sur lequel on a préal-
légumes ou de f ruits f rais
ablement tiré au cornet des
coupés en petits dés.
traits parallèles d’une couleur
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différente de celle du glaçage.
G L O S S A I R E
le beurre.
G L O S S A I R E
M o u l e r : Verser une prépara-
supérieure de gâteaux.
secondes (entre 5 et 30 sec-
tion liquide ou semi-liquide (ex.
Exemple : parer les bords d’un
ondes) avant de le refroidir.
: sucre-chocolat) dans un moule
entremets d’amandes eff ilées
3. La pasteurisation HTST (high
pour obtenir une reproduction
grillées. En glacerie, améliorer la
température short-time),
de sa forme après solidif ication.
présentation de certaines pièces
procédé américain qui consiste
glacées par la modif ication de
à chauffer du lait à 72 °C durant
M o u s s e r : Battre un appareil
leur forme initiale. Enlever de
une quinzaine de secondes
pour le rendre plus léger et plus
certaines matières premières les
avant de le refroidir.
volumineux.
parties qui ne sont pas bonnes à consommer.
P a s t e u r i s e r : Effectuer une
M o u t u r e : Action ou manière
Exemple : parer des f ruits, des
opération de pasteurisation
de moudre les céréales; le pro-
légumes, de la viande.
dans le but de détruire les ger-
duit résultant de cette opération porte le même nom. N
mes que contient une denrée. P a r f u m e r : Communiquer une odeur, une senteur, un parfum,
P â t o n : Nom donné à de la
un arôme à une préparation.
pâte feuilletée ou levée feuil-
N a p p e r : Couvrir une vien-
letée, tourée et prête à l’emploi. P a r i s i e n : Meuble fermé
Se dit également d’un morceau
conf iture d’abricot fondue af in
généralement en bois, avec des
de pâte pesé prêt à être façonné.
de donner un aspect brillant
planches amovibles où l’on fait
et une meilleure conservation
lever la pâte au cours de la
P e l e r ( à v i f ) : Enlever la peau
au produit. Préparer avec une
panif ication.
d’un f ruit ou d’un légume.
P a r t i r e n m o u s s e : Ex-
P e l l e : Ustensile, générale-
pression de l’est de la France;
ment fait en bois, permettant
O
s’emploie dans le cas d’une pâte
d’y déposer le pâton af in de
O s m o s e : Phénomène
dont le défaut est l’excès de
pouvoir l’enfourner et le placer
d’homogénéisation (ex. : des
fermentation.
sur la sole. Se dit également
sauce d’accompagnement, de la gelée, de la crème, etc.
températures, de l’humidité, etc.).
d’un outil qui permet de prenP a s s e r : Faire traverser à un
dre les matières premières
P
liquide un ustensile percé de
(ex. : farine, sucre).
P a i n s a r o m a t i q u e s : Pains
trous (ex. : chinois, passoire,
spéciaux dont la saveur et
tamis, etc.) pour en retenir les
P e s a g e : Action de peser les
le parfum varient selon les
impuretés.
ingrédients, les pâtons, etc. Le
aromates, les condiments ou les
pesage peut être manuel ou
f romages (ex. : oignons, cumin,
P a s t e u r i s a t i o n : Technique
mécanique. Il est nécessaire
herbes de Provence, olives,
qui permet de détruire les
d’être précis dans cette
pavot, etc.) entrant dans leur
germes pathogènes d’une sub-
opération.
composition.
stance alimentaire liquide, en utilisant successivement
P e s e r : Déterminer ou prépar-
P a i n s s p é c i a u x : Pains au-
la chaleur puis le froid. Elle
er une certaine quantité de
tres que celui de consommation
consiste à traiter une substance
matière première à l’aide d’une
courante, tels que le pain de
alimentaire à une température
balance, par comparaison avec
campagne, le pain de seigle (ou
inférieure à 100 °C, puis à la
l’unité de poids.
au seigle), le pain de méteil, le
refroidir rapidement. Il existe
Exemple : peser de la farine.
pain complet, etc.
plusieurs procédés de pasteur-
Évaluer la densité d’un sirop de
isation :
sucre à l’aide d’un pèse-sirop ou
P a n i f i c a t i o n : Ensemble des
1. La pasteurisation basse, où l’on
d’un densimètre.
opérations de fabrication du pain.
chauffe le liquide à 63 °C durant
8 3 /8 8
30 minutes avant P a r e r : Faire adhérer certaines
de le refroidir.
substances (ex. : amandes,
2. La pasteurisation haute, où
pailletés, granulés, etc.) sur les
l’on chauffe le liquide entre 73 et
bords et parfois sur la surface
85 °C durant quelques
G L O S S A I R E
noiserie de nappage ou de
G L O S S A I R E
P é t r i n : Machine servant à
d’origine industrielle, donc
le rôle est de dégrader les
former la pâte. Il en existe plu-
récente; son apparition con-
protéines.
sieurs types selon leur forme : à
corde avec celle des pâtons
axe oblique deux ou trois
crus surgelés.
branches, à spirale (équivalent
P r o t i d e s : Substances qui permettent à notre corps de
d’un batteur mais de taille plus
P o c h e r : Cuire une prépara-
réparer l’usure normale des
importante), à bras plongeants.
tion ou des aliments dans un
tissus. Les protides contiennent
liquide (ex. : bouillon, eau, etc.)
de l’azote, gaz consommé en
P é t r i r : Malaxer, manier une
que l’on tient à une tempéra-
grande quantité par le corps.
ou plusieurs substances avec un
ture voisine de l’ébullition.
Aussi appelés protéines, ils sont
ou plusieurs éléments liquides pour les transformer en pâte.
présents dans l’ensemble de P o ê l e r : Cuire dans une casse-
notre corps et dans toutes les
role avec un corps gras.
cellules vivantes. Les protéines
P é t r i s s a g e : Opération qui
sont nécessaires à la croissance P o i n t a g e : Première période
et au renouvellement des cellu-
existe trois principales façons de
de fermentation de la pâte, qui
les. Elles entrent dans la consti-
pétrir en boulangerie :
débute dès l’arrêt du pétrin et
tution de la peau, des organes,
- le pétrissage en vitesse
se termine au façonnage des
des muscles, des cheveux et des
lente(PVL);
pâtons. Le pointage f ixe les
ongles, et jouent un rôle dans
- le pétrissage amélioré (PA);
arômes de la pâte et lui permet
l’immunité. Les acides aminés
- le pétrissage intensif ié (PI).
d’acquérir de la force.
sont les éléments de base con-
P é t r i s s é e : Masse de pâte
P o l y m é r i s a t i o n : Union de
une vingtaine d’acides aminés.
réalisée en une seule fois dans
plusieurs molécules concen-
Les protéines de l’oeuf sont les
une cuve de pétrin.
trées en une seule.
mieux équilibrées en acides
P i n c é e : Quantité de matière
P o m m a d e ( e n ) : Se dit du
première que l’on peut prendre
beurre ramolli au point de
R
entre deux doigts, en faisant le
s’étaler comme une pommade.
R a b a t : Opération qui consiste
stitutifs des protéines. Il existe
aminés essentiels.
geste de pincer.
à incorporer de l’air dans une P o o l i s h : Pourcentage
pâte pour activer sa fermenta-
P i n c e r : Agrémenter le
calculé sur une recette de base
tion et lui donner de la force.
pourtour d’une tarte, d’un pâté,
pour en faire une pâte liquide
Synonymes : rompre, « donner
d’une tourte, etc. en striant
fermentée, réalisée sur un
un tour ».
les bords à l’aide d’une pince
mélange de farine et d’eau à
à tarte ou en serrant entre les
parts égales et ensemencée par
R a f f e r m i r : Donner plus de
doigts un peu de pâte à la fois.
de la levure. La quantité de le-
consistance, de fermeté, de
Colorer légèrement au four des
vure varie en fonction du temps
solidité à une préparation en
légumes, des os ou de la volaille
de fermentation désiré.
l’entreposant plus ou moins
avant de les mouiller.
longtemps dans un appareil P o u s s e : Fermentation
produisant du froid (congélateur,
P i q u a g e : Pointage en masse,
panaire, développement des
réfrigérateur). Exemple : pour une
dans la cuve du pétrin ou en
pâtons pendant l’apprêt.
pâte à brioche, une pâte à crois-
bacs.
sants ou même une pâte à pain.
8 4 /8 8
P r é - f a ç o n n a g e : Mise en P i q u e r : Percer de nom-
forme légèrement allongée d’un
R a f r a î c h i : Résultat d’un tra-
breux petits trous la surface
pâton. Étape de préparation
vail de panif ication consistant à
supérieure d’une abaisse de
au façonnage en long, utilisée
nourrir, à rajeunir et à raviver un
pâte, dans le but d’empêcher
dans la confection de baguettes
ferment en ajoutant de l’eau et
la formation de boursouflures
et d’autres produits de forme
de la farine à un levain ou à une
durant la cuisson.
ronde.
pâte préalablement fermentée.
P l a q u e r : Poser des pâtons
P r o t é a s e s : Enzymes,
sur des plaques. Ce terme est
contenues dans la farine, dont
G L O S S A I R E
consiste à former la pâte. Il
G L O S S A I R E
R a f r a î c h i r : Redonner à une
de farine et d’eau ou de blancs
jusqu’à obtention d’un mélange
préparation déf raîchie un
d’oeufs, que les traiteurs, les
rappelant un peu la texture du
aspect de f raîcheur.
boulangers et les cuisiniers
sable. Faire masser du sucre cuit
Entreposer une préparation
utilisent pour assembler les
en le tournant avec une spatule,
dans un meuble f rigorif ique
éléments de certaines pièces de
jusqu’à obtention d’une masse
af in de la ref roidir.
présentation.
granuleuse et sableuse.
R a n c i s s e m e n t : Altération
R e p o s e - p â t o n : Machine
S a i s i : Défaut d’aspect du pain,
des matières grasses par oxy-
permettant de faire reposer le
qui se caractérise généralement
dation. Donne un mauvais goût
pâton tout en lui faisant faire
par un manque de développe-
aigre, âpre.
une rotation.
ment, une coloration impor-
R e s s u a g e : Période, suivant le
tante de la croûte et un produit
R a s s i s s e m e n t : Modif ication
défournement, au cours de
peu cuit, essentiellement en
de la structure du pain, après
laquelle le pain perd en ref roid-
raison d’un enfournement à une
la période de ressuage, causée
issant une partie de son eau
température trop élevée.
par la migrationnde l’eau. Par
sous forme de vapeur. S a i s i r : Exposer une prépa-
temps sec, le pain se dessèche. Par temps humide, il se ramollit;
R e t o m b e r : Action d’une pâte,
ration à une forte chaleur.
la croûte perd son croustillant
d’un appareil ou d’une me-
Exemple : saisir à feu vif.
et la mie, sa souplesse.
ringue dont le volume diminue S a u p o u d r e r : Répandre,
durant le montage ou la cui-
parsemer une substance
lame d’un couteau d’off ice,
sson, suivant le cas. Exemple :
pulvérulente (ex. : sucre glace,
inciser de raies parallèles la
un pain retombe, une brioche
farine, poudre de cacao, etc.) sur
surface préalablement dorée de
retombe, la génoise retombe,
une préparation à l’aide d’un
certains gâteaux dans le but de
les blancs retombent, etc.
flacon appelé « saupoudreuse »,
parfaire la présentation.
dont le couvercle est percé de R o g n u r e s : Chutes de pâte
petits trous.
R é d u i r e : Faire diminuer le
résultant du détaillage de la
volume d’une préparation par
pâte à croissants. En général, on
S c a r i f i c a t i o n : Incisions
une lente évaporation.
les réutilise dans la prochaine
faites sur le dessus des pâtons
Exemple : réduire un nappage,
pétrissée ou on les replace
avant l’enfournement.
une sauce, etc.
dans le pâton suivant. Pâtisserie
R e l â c h e m e n t : Défaut d’une
provenant de découpes ou
S e r r e r : Au cours de l’opéra-
de l’ébarbage de gâteaux.
tion de façonnage, presser ou
pâte, qui perd brutalement sa
rouler une pâte levée pour en R o m p r e : Rabattre une pâte à
chasser le gaz carbonique, dans
son état initial après un certain
le but de lisser et de corser les
R e l â c h e r : Action d’une
temps de pointage, pour redon-
pièces fabriquées.
pâte dont le gluten se ramollit
ner plus d’activité à la fermenta-
Exemple :
pendant ou après le pétrissage,
tion et pour donner plus
serrer des boules de pâte à
ou d’une crème qui se ramo-
de force à la pâte.
brioche.
fabrication.
R u b a n : État d’une prépara-
S i n g e r : Saupoudrer de farine.
Exemple : la crème pâtissière
tion devenue suff isamment
relâche.
épaisse pour qu’elle s’écoule
Sole :
lentement et se plie sur elle-
- du four : Sol sur lequel le bou-
R e l e v e r : Rehausser la saveur
même comme un ruban.
langer dépose les pâtons pour
d’une préparation.
Exemple : la génoise fait le
les cuire.
ruban.
- du pain : Dessous du pain
force.
llit quelque temps après la
8 5 /88
R e p è r e : Marque faite sur
qui est en contact avec la sole
un gâteau pour faciliter sa
S
décoration, sa division ou son
S a b l e r : Brasser ensemble de
montage. Genre de colle, faite
la farine et de la matière grasse
du four.
G L O S S A I R E
après avoir augmenté R a y e r : Avec la pointe de la
G L O S S A I R E
S o u d u r e : Endroit où se
f ranchir très rapidement la zone
pâte à supporter sans dom-
rejoignent les plis d’un pâton de
de cristallisation maximale et de
mage un manque ou un excès
forme allongée.
maintenir les cellules de chaque
de fermentation.
produit en leur état primitif,
To u r a g e : Action de tourer
sans les détruire.
une pâte pour lui donner du
S t é r i l i s a t i o n : Destruction des microbes et de leurs spores.
feuilletage : il s’agit d’étaler et
Cette opération peut être réal-
T
de replier plusieurs fois le
isée soit par procédés physiques,
T a m i s e r : Secouer d’un mou-
pâton garni de matière grasse,
c’est-à-dire en exposants les mi-
vement horizontal circulaire
ce qui crée des couches su-
crobes à une température de 120
un tamis dans lequel se trouve
perposées, donc des feuilles. Il
°C en chaleur humide pendant
une matière poudreuse, en vue
existe les tours dits
20 minutes ou à une tempéra-
d’en retirer les grumeaux et les
« simples » et les tours dits «
ture de 160 °C en chaleur sèche
impuretés éventuelles.
doubles ». Ne pas confondre
pendant 10 minutes (technique
avec « donner un tour ».
courante en chirurgie), soit par
T a p i s e n f o u r n e u r : Long
procédés chimiques (antisep-
tapis que l’on utilise pour sa
To u r n e ( 1 ) : Action de
tiques).
superf icie en remplacement de
mettre en forme les pains,
la pelle. On y dépose plusieurs
les baguettes, les bâtards, les
S t é r i l i s e r : Détruire par la
pâtons pour ensuite les
f icelles, etc. Tous ces produits
chaleur (ex. : ébullition, four,
enfourner.
ont pour point commun la nécessité d’être scarif iés à
contenus dans une substance
Taux d’hydratation (TH ) :
l’enfournement. Ce ne sont ainsi
af in de préserver sa conser-
Pourcentage de la quantité
pas des produits « façonnés »
vation.
d’eau que peut absorber une
puisque l’aspect du produit à ce
quantité de farine versée par
stade de la fabrication n’est pas
S t r i e r : Tracer des stries
rapport à la quantité de
déf initif; les machines appelées
(sillons parallèles, droits ou on-
farine utilisée. TH = (poids de
« façonneuses » auraient donc
dulés) à l’aide d’ustensiles divers
l’eau utilisée x 100) / poids
dû s’appeler « tourneuses » !
(ex. : fourchette, peigne,
de la farine utilisée To u r n e ( 2 ) : Opposée à la
pinceau, etc.) sur la surface supérieure de certains gâteaux.
Té n a c i t é : État physique de
clé, partie supérieure d’un pain,
Exemple : strier un
la pâte. La ténacité est l’un des
celle que l’on voit en magasin.
sablé au chocolat.
éléments clés de la « force » d’une pâte; elle correspond à la
To u r n e à c l a i r : Pâtons mis
S u i n t e m e n t : Rejet d’une
sensation de rapport des forces
à fermenter avec la soudure ou
partie de l’eau contenue dans
entre élasticité, extensibilité
la clé en contact avec la couche
la pâte. Une pâte qui suinte
et consistance.
ou la plaque.
Te n u e : Terme employé pour
To u r n e à g r i s : Pâtons mis
caractériser le comportement
à fermenter sur une couche
S u r g é l a t i o n : « Congélation
de la pâte ou du pâton pendant
farinée, avec la soudure ou la clé
ultrarapide ». Procédé qui con-
la fermentation.
sur le dessus.
imentaires en les soumettant le
Te m p é r a t u r e d e b a s e
T r a v a i l l e r : Battre, pétrir ou
plus vite possible à un abaisse-
( T B ) : Température de
remuer, selon le cas, un appar-
ment de température suff isant
référence utilisée pour calcul-
eil, une crème ou une pâte.
pour permettre l’obtention à
er la température de l’eau de
« coeur » d’une température
coulage.
T r e m p e r : Mettre à tremper
égale ou inférieure à -18 °C. La
TB = T° fournil + T° farine + T°
des f ruits secs af in de les faire
surgélation s’effectue dans des
eau de coulage
gonfler pour ensuite les incor-
appareils dont les températures
(calcul à faire : T° fournil + T°
porer dans une pâte.
varient de -40 °C, dans l’artis-
farine – TB = T° eau de coulage)
devient luisante et collante, ce qui rend le travail diff icile.
siste à stabiliser des produits al-
anat, à -196 °C, dans l’industrie.
8 6 /8 8
Ce dernier procédé permet de
To l é r a n c e : Capacité d’une
G L O S S A I R E
etc.) la totalité des microbes
G L O S S A I R E
T r o n ç o n : Morceau quelconque coupé plus long que large. U U p é r i s a t i o n : Procédé de stérilisation du lait qui consiste, après un préchauffage à 75-80 °C, à le porter instantanément à une température de 150-160 °C par une injection de vapeur d’eau sous pression. V Ve n u e : Recette faite selon une quantité déterminée. V i d e l e r : Replier le bord d’une abaisse d’une certaine manière pour obtenir un rebord destiné à retenir la garniture.
opposé à la sole. Z Z e s t e : Peau découpée dans l’écorce des agrumes. Z e s t e r : Enlever, à l’aide d’un couteau zesteur, la peau colorée des agrumes (ex. : citrons, oranges, pamplemousses, etc.). Z y m a s e : Principale enzyme de la cellule de levure, elle décompose les sucres simples en gaz carbonique (CO2) et en alcool. Deux autres enzymes sont également présentes : la maltase et l’invertase (ou
8 7/8 8
saccharase).
G L O S S A I R E
Vo û t e : « Plafond » du four,
R E M E R C I E M E N T S R É F É R E N C E S
E T
REMERCIEMENTS Le Comité sectoriel de main- d’oeuvre du commerce de l’alimentation remercie l’ensemble des exper ts de l’industrie de la boulangerie pour leur précieuse collaboration. Nous tenons à remercier tout spécialement les exper ts qui ont par ticipé à l’ensemble du développement et de la validation du contenu :
•
M . D ENIS RIG OT , Enseignant et Consultant
•
M . M A RCEL ZERB ONE , Boulanger
LAURE MASO Y GUELL RIVET, PAI N E T VI E NNOI SE RI E S , DORMONVAL , 2009. LAURENT MOREL ET ÉRIC ZIPPE, PAI NS , VI E NNO I SE RI E S E T TOUR S D E M AIN AU FOND D U PÉT RIN, OPEASI, 2004 . MARTIN HOUTMANN, CANNELLE ET MUSCADE, FAI SONS DU PAI N ! , 2006 ULRIKE KRAUS , L’UNIVER S DU PAI N, BERLIN : FEIERABEND, 2004 .
SITES INTERNET H T TP: //LEPET IT B OUL A NGE R.COM/L EXI Q UE PRO FE SSI O NE L /I ND EX. H T M
H T TP: // W W W.M OULINSDE SO UL ANGE S .CO M/ H T TP: // W W W.M ET RO.CA /I NDEX .FR.HTML H T TP: // W W W.T ECHNOMI TRO N. A AI NB .CO M/
8 8 /8 8
H T TP: // W W W.L A M IL A N AI SE .CO M/
R É F É R E N C E S
H T TP: // W W W. S AVEURSDUMO NDE .NE T/
E T
H T TP: // W W W.B OUL A NGE RI E .ORG
R E M E R C I E M E N T S
RÉFÉRENCES