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Perpignan/ Projet \"Hippopotamus\": Le steak-house \u00E0 la fran\u00E7aise d\u00E9barque au Palmarium !
Le steak-house à la française débarque au Palmarium !
Depuis son départ de la place de la Loge, l’enseigne Quick du centre-ville est installée dans un des locaux commerciaux du Palmarium, par le biais d’un bail commercial consenti par la Ville en 2001.
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Suite à un rachat de l’entreprise par Burger King, la nouvelle société, propriétaire entre autre de l’enseigne Hippopotamus, a engagé une étude, à l’échelle nationale, de l’ensemble de ses implantations, toutes enseignes confondues.
De ce fait, il a été retenu d’opter pour l’implantation d’un restaurant Hippopotamus sur la base d’une nouvelle formule de cette enseigne : un Steak-House à la française.
Pour Perpignan, il s’agit d’une véritable opportunité pour gagner en qualité sur un site tout à fait emblématique du centre-ville.
entre les quais Sadi-Carnot et Sébastien-Vauban
L’implantation d’Hippopotamus dans le cœur névralgique de Perpignan, est une opportunité à la fois pour la ville qui élargit son offre de restauration à destination d’une clientèle variée (famille, professionnels, multi générationnelle… ) ; ainsi que pour l’enseigne qui bénéficie quant à elle d’une vitrine de choix, dans une zone passante, à deux pas de la place Arago, du cœur historique et surplombant la Basse face au Castillet.
L’HISTOIRE DU PALMARIUM
C’est la démolition du front de rempart sur la Basse, au début des années 1860, qui permet la création de la future place Arago et des quais Carnot et Vauban ainsi que la construction de l’arche métallique du Pont d’Assaut qui les relie. Sur la terrasse ainsi dégagée, avec une vue magnifique vers le Castillet et de l’autre côté vers le Canigou, on construit en 1907 un grand café de style Art Nouveau, dont les verrières et les dômes font penser aux architectures
de serres des expositions universelles, un « Palmarium ».
L’écrivain Claude Simon décrit dans « Le Tramway », cette « rotonde de fer et de verre » et « ses transparences, ses élytres, ses tentures et ses orchestres viennois », dont les cartes postales gardent le souvenir. Ce haut lieu de sociabilité verra des projections cinématographiques, des concerts, des loteries, des bals, sans compter l’affluence des promeneurs et des flâneurs.
En 1945, dans le cadre des aménagements
de nouveaux bâtiments publics le long de la Basse, le Palais Consulaire, la grande Poste, les architectes modernistes Joseph Benezet, Joseph Prud'Homme, Pierre Sans et Férid Muchir, modifient le café, tout en respectant son organisation et sa volumétrie, essentielle au paysage perpignanais : un dôme elliptique de béton éclairé par des lunettes et des porches aux courbes adoucies remplacent les verrières.
Au café succède en 1984 une enseigne de restauration rapide, tandis qu’en 2001, l’Office de Tourisme de la Ville y établit un accueil, la création de la « Rambla » piétonnière du quai Vauban dans les années 1990 drainant un afflux de visiteurs chaque année plus important.
Il s’agit donc d’un emplacement symbolique, stratégique et fortement ancré dans l’histoire du centre-ville perpignanais.
Le futur restaurant perpignanais bénéficiera du nouveau concept développé par l’enseigne, celui de Steak-House à la française.
Un nouveau mode de cuisson à la braise, une nouvelle carte, la mise en valeur de toute l’expertise et le savoirfaire
de l’enseigne sur la viande, une décoration cohérente et harmonieuse permettant de redonner de l’aisance à la clientèle, une identité visuelle retravaillée… autant d’éléments qui attirent une clientèle plus jeune, plus familiale et un ensemble à la fois contemporain et chaleureux.C’est ainsi que les clients se retrouveront autour des éléments qui font désormais l’ADN de l’enseigne. A commencer par le bar, élément central, un étonnant babyfoot autour duquel on se retrouve pour grignoter, des espaces plus intimes pour les couples ou les familles et de grandes tablées conçues pour les repas entre amis. Chaque espace de la salle est pensé pour répondre aux envies de tous.
Côté cuisine, la carte a été revue et les modes de cuisson repensés. Si la viande reste le produit phare de l’enseigne, elle est accompagnée à la carte de dorade royale, moules au chorizo, légumes confits…
Une mise en bouche du projet perpignanais...