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SEVEN inaugure une station multiénergie

Perpignan SEVEN inaugure une station multiénergie

L’entreprise SEVEN et ses partenaires GRDF et VECTALIA, acteurs majeurs de la mobilité verte, ont inauguré à Perpignan une station de bioGNV (sous sa forme comprimée bioGNC) et bioH2, le 22 septembre 2021. SEVEN a financé et construit cette station multiénergie évolutive et assure la distribution de ses carburants alternatifs à destination de tous les publics.

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Spécialisée dans le développement et la distribution de carburants alternatifs durables, l’entreprise SEVEN vient de présenter aux Perpignanais la première station de bioGNC de la ville ouverte au grand public, 24h/24 et 7j/7. Située dans la zone d’activité de Torremila et accessible à tous types de véhicules, la station est approvisionnée localement. Elle permettra de ravitailler la flotte qui roule déjà au GNV et au bioGNV et d’en renforcer le parc actuel.

SEVEN a prévu d’investir au total 4,5 millions d’euros sur cette opération.

Implantée sur 4000 m² , la station est équipée de quatre bornes de recharge rapide en bioGNC et en accueillera deux autres sous dix-huit mois en bioH2 (bioHydrogène, autre carburant alternatif exploité par SEVEN).

Le rechargement s’effectue en dix minutes environ pour l’avitaillement d’un véhicule lourd et en quelques minutes pour un véhicule léger. Elle offrira à tous les acteurs du territoire (collectivités, professionnels, particuliers) une solution respectueuse de l’environnement réduisant fortement les gaz à effet de serre et les polluants locaux. -« Notre offre est très compétitive, avec un prix public inférieur de 30% environ par rapport au diesel » précise Jean-Michel Richeton, président de SEVEN. « Nous le devons à la base solide de bus et de cars apportée par Vectalia.

Caractéristiques techniques de la station • Capacité de compression : 2x700Nm3/h • Stockage : 1200 Kg • Jusqu’à 6 pistes PL

GNV et bioGNV, des solutions vertueuses et compétitives

Identique au gaz naturel que l’on utilise pour le chauffage, le GNV est extrait de gisements naturels.

Cette énergie primaire ne nécessite aucune transformation susceptible de polluer. Il est exploitable sous deux formes, la plus répandue étant la forme comprimée (GNC).

Encore plus vertueux, le bioGNV est produit par la méthanisation des déchets organiques locaux d’origines végétale et animale. La technologie des motorisations GNV/bioGNV est aujourd’hui une solution industrialisée, fiable, sûre et éprouvée.

Bénéficiant d’un bilan carbone quasi neutre et d’une autonomie et d’une puissance comparables aux carburants classiques, ces solutions écocitoyennes ne rejettent presque aucune particule fine et procurent un confort optimal aux conducteurs comme aux riverains (moteurs zéro odeur, zéro fumée, deux fois moins bruyants qu’un moteur diesel avec moins de vibrations). Le GNV/bioGNV est aussi très compétitif, jusqu’à 30% moins cher que le diesel.

SEVEN, acteur et promoteur de la démocratisation du bioGNV

SEVEN est née en mars 2017 à Montpellier avec l’idée de promouvoir le bioGNV produit en région.

Depuis, l’entreprise développe un modèle territorial de production et de distribution de bioGNV en circuit-court, pour accélérer la transition énergétique du secteur des transports.

A la tête d’un collectif inédit qui fédère des collectivités territoriales, des grands groupes et des PME, SEVEN a remporté plusieurs appels à projets, nationaux et européens pour l’émergence d’une filière bioGNV territoriale.

En 2020, SEVEN Occitanie a ouvert son capital à l’AREC, fonds énergie de la Région Occitanie.

Perpignan, modèle en terme de mobilité verte

Avec ses deux unités qui produisent du biométhane, Perpignan Méditerranée Métropole est une vitrine dans ce domaine.

L’inauguration d’une station de carburants alternatifs durables confirme le leadership de l’agglomération en matière de mobilité verte, elle qui bénéficie d’une avance de dix ans sur la loi de transition énergétique qui fixe cet objectif pour la France en 2030.

Collioure L'artiste MA2F planche sur un projet de restauration de ses « Points 2 vue »...

Points 2 vue® (P2V) autour du clocher de Collioure est une installation, imaginée et réalisée par l'artiste Marc-André de Figueres (MA2F) qui met en scène le clocher de Collioure au moyen de sculptures identiques qui ont la forme d’encadrements vides et pour fonction la mise en valeur du Clocher, à travers un itinéraire en douze haltes non pas représenté sous sa forme picturale mais dans sa réalité, laquelle dépend étroitement du point de vue de l’observateur.

1 200 selfies par jour !

L'installation ancrée à Collioure depuis vingt trois ans, fait désormais partie du patrimoine culturel et artistique remarquable. Ce parcours suit la promenade naturelle, le long de la baie de Collioure et investit l’espace, non pas représenté sous sa forme picturale mais dans sa réalité, laquelle dépend étroitement du point de vue de l’observateur. Les promeneurs intrigués, par cette « absence » apparente de contenu, s’attardent, et ont à travers celui-ci, une vision totalement différente du site.

Avec environ 1 200 photos jours, prises par les visiteurs et largement partagées sur les différents réseaux sociaux « Points 2 Vue » est devenu un vecteur important de communication et d'interaction sur l'image du territoire dans la sphère numérique, contribuant ainsi à son attractivité.

Paradoxalement, le succès et la fréquentation de l’installation, mais surtout l’usure maritime avec les intempéries et coups de mer fréquents ont produit une corrosion importante des sculptures P2V qui nécessitent des réparations plus pérennes.

Afin justement de pérenniser les points 2 vue, l'artiste MA2F préconise l’utilisation de métaux inoxydables : « C'est la solution envisagée comme pour les grandes statues d’art. Les cadres doivent être en bronze et les structures portantes en acier inox. Deux des cadres avaient déjà fait l’objet d’une expérience de remplacement en 2005, par des pièces en bronze et le résultat est ainsi garanti. L’auto-entretien de ces bronzes est assuré par les utilisateurs des P2V qui, en montant touchent le cadre et le polissent de fait. Une plaque explicative dotée d’un QRcode doit également être envisagée pour donner des informations sur la démarche artistique qui en fait la particularité, c’est à dire voir le clocher sous tous ses angles en ronde bosse ».

Un QR Code sur les douze « tableaux »

Une solution serait donc de remplacer les Points 2 vue trop usés par des nouveaux, composés d’un socle en acier inox et un cadre en bronze doré afin de disposer d’un métal noble qui donnerait à l’œuvre une valeur artistique incontestable et un argument d’exploitation de cet outil culturel et touristique dont dispose Collioure.

L'entrée en scène du QR Code serait localement une véritable révolution dans le domaine de l'art populaire, mais MA2F nous a tellement habitué à des bouleversements quant aux approches artistiques qu'avec lui on peut - et il le faut - s'attendre à tout.

Le QR Code est un code barre à deux dimensions qui permet de stocker des informations numériques (textes, adresses de site web, etc.). Il peut-être déchiffré à partir d'un téléphone mobile équipé d'un appareil photo et du lecteur approprié. Imprimé sur un support ou placé dans l'environnement urbain, il permet de relier l'espace physique et l'espace numérique. Un QR code spécifique sera gravé sur la partie basse, à droite de chaque plaque. Il renverra soit sur le site de la mairie/office du tourisme et/ou sur le officiel : www.points2vue.net sur une page dédiée avec texte, images, géo-localisation, historique du lieu, partenaires/mécènes, informant le spectateur de ce qu’il voit in situ... et dans sa propre langue !

Bien évidemment, la décision finale appartiendra à la Municipalité de Guy Llobet. Le maire de Collioure est particulièrement attaché au rayonnement culturel et à l'attractivité de sa commune.

Le coût de cette rénovation sera un argument déterminant quant à la finalisation du projet : quelles seront, par exemple, les sources de financement, comment sera calculté le montant des aides accordées, la collecte des subventions des différentes collectivités qui pourront être sollicitées dans ce cadre (sans jeu de mot), etc.-etc. ? Faudra-t-il faire appel au mécénat ? Ce sont là autant de questions incontournables, inévitables et naturellement essentielles pour affiner le projet de MA2F et redorer les fameuses sculptures.

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